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Partie B – Le corps humain et la santé.

Chapitre 1 – Les réactions de l’organisme face à une


infection microbienne.
Rappel : Chapitre 1 – La menace microbienne DE 4ème.

Correction exercice système immunitaire :

Compétence :
D1 – Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes,
dessins, conclusions de recherches...

Les points communs aux 3 infections sont : - forte fièvre


- ganglions gonflés
Lors d’une infection des organes réagissent pour protéger l’organisme.. Ils
appartiennent au système immunitaire.

Quels sont les acteurs intervenant dans les réactions immunitaires ?


I– Une réaction rapide : la phagocytose..
Activité 13 : Découvrir une réaction immédiate de protection de
l'organisme.

Compétences :

A2 – Proposer une ou des hypothèses pour résoudre un problème ou une question.


A3 – Utiliser des instruments d'observation, de mesures et des techniques de préparation et de collecte.
(loupe, microscope, console VTT... )
A5 – Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant. (Croquis, schéma, texte,
tableau... )
D1 – Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes,
dessins, conclusions de recherches...

A - Lire une analyse de sang pour détecter les indices d’une infection.

1 - A partir du tableau ci-dessus indiquer les conséquences d'une


infection sur la composition du sang.

2 - Formuler une hypothèse sur le rôle de certaines cellules du sang dans


la défense de l'organisme.

B - Observer les cellules du sang au microscope (fort grossissement).

Les hématies ou globules rouges sont colorés en rose ou rouge naturellement. Les
leucocytes ou globules blancs sont reconnaissables grâce à la coloration violette
artificielle de leurs noyaux. Les hématies sont les seules cellules de l’organisme à ne
pas posséder de noyau. Les leucocytes, quant à eux, possèdent une membrane et un
cytoplasme.
Trois types de leucocytes peuvent être observés :
ð les lymphocytes qui
possèdent un noyau
circulaire qui occupe
presque la totalité de la
cellule.
ð les granulocytes qui
ont un noyau à lobes
multiples, leur cytoplasme
est granuleux
ð les monocytes sont
les plus gros leucocytes et
possèdent un noyau arqué.
Les cellules du sang
baignent dans un liquide
incolore : le plasma.
1 - A l'aide de la
fiche «du microscope»,
observer un frottis sanguin au fort grossissement.
2 - Réaliser un dessin d'observation et placer les légendes à l'aide du
texte ci-dessus.
C - Repérer les différentes étapes d’une réaction de défense au niveau
d’une plaie : l’inflammation

Si une plaie n’est pas nettoyée, une infection peut se développer: on parle
d’inflammation (rougeur, douleur, chaleur…).
Au niveau de la zone infectée, on observe, quelques heures après la
blessure, un grand nombre de leucocytes particuliers : les phagocytes qui
baignent dans du plasma sanguin.
Certains sont morts, d’autres sont accolés aux micro-organismes et
d'autres contiennent des micro-organismes. L'ensemble forme le pus.
1 - A partir du texte ci-dessus placer les légendes sur le document
représentant un prélèvement de pus au niveau d'une paie.

2 - a - A partir du livre Nathan, pages 120-121, compléter le schéma


de la coupe de peau suite à une blessure, ci-dessus.
- Indiquer par une flèche l’entrée des micro-organismes.
- Indiquer la zone où se situe le pus.
- Indiquer les constituants du sang au niveau du capillaire
sanguin.
b - Expliquer par un texte court ce que représente le phénomène
,2,3,4.
c- A partir du livre Nathan, pages 120-121, légender les différentes
étapes de la phagocytose.
Bilan 11

L’organisme reconnaît en permanence la présence d’éléments étrangers


grâce à son système immunitaire composé d’organes (ganglions, thymus,
rate) et de cellules (leucocytes).

La phagocytose : est une réaction immédiate et rapide de destruction de


microbes pathogènes.
Elle est réalisée par certains leucocytes : les phagocytes. Ceux-ci captent et
digèrent les microbes sans distinction, ce qui permet le plus souvent de
stopper l’infection.

II – Des réactions plus lentes peuvent être déclenchées.

Activité 14 : Découvrir des réactions plus lentes et spécifiques

Compétences :

A2 – Proposer une ou des hypothèses pour résoudre un problème ou une question.


A4 – Interpréter des résultats et en tirer des conclusions.
A5 – Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant. (Croquis, schéma, texte,
tableau... )
D1 – Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques, diagrammes,
dessins, conclusions de recherches...

A - Comprendre la réaction de l’organisme après une infection par la


toxine tétanique.

Quelques jours après l’infection bactérienne, les analyses de sang révèlent


la présence d’une nouvelle molécule dans le sang. Cette molécule appelée
anticorps apparaît en réaction à la toxine tétanique.

Parce qu’il développe des anticorps-anti-tétaniques, le malade est déclaré


séropositif au tétanos.
1 - Comment évolue la quantité de toxine tétanique avant et après la
fabrication des anticorps anti-tétaniques ?
2 - En déduire le rôle des anticorps.
3 - A l'aide des graphiques, justifier l'appellation de «réaction lente» à
propos de la réaction mettant en jeu les anti-corps.
4 - Pourquoi dit-on que le malade est séropositif au tétanos ?

B - Découvrir la spécificité des anticorps.


1- Comparer les résultats obtenus avec les lots A et B.
Quelle propriété des anticorps est mis en évidence ?

2- Comparer les résultats obtenus avec les lots B et C.


Pourquoi dit-on que l’anticorps anti-tétanique est spécifique de la
toxine tétanique ?

C - Découvrir qui fabrique les anticorps.

Trois lots de souris reçoivent une injection de la même toxine.


Les souris des lot B et C subissent un traitement aux rayons X :
ce sont des souris irradiées.
Les rayons X détruisent les leucocytes du sang.
Les souris du Lot C reçoit une injection de leurs propres lymphocytes B
recueillis avant d’avoir été irradiées.

1- Comparer les résultats obtenus avec les Lots A et B.


Quelle est la conséquence de l’irradiation des souris.

2 - Proposer une hypothèse sur les cellules responsables de la fabrication


des anticorps.

3- Comparer les résultats obtenus avec les Lots B et C.


En déduire quelles sont les cellules du sang qui produisent les
anticorps.
D - Comprendre la réaction des ganglions lymphatiques..

Originaire de la moelle osseuse, les lymphocytes séjournent dans les


ganglions. Leur nombre est multiplié par trois à la suite de l’entrée dans
l’organisme d’une bactérie.
Sur la photographie, les lymphocytes sont les petites sphères.

Expliquer pourquoi les ganglions lymphatiques gonflent lors d’une


infection.

E - Comprendre la spécificité des anticorps.

Notion d’antigène

On appelle antigène une molécule qui est reconnue comme étrangère par
l’organisme et qui déclenche donc une réaction de défense de sa part. La
plupart des antigènes sont de grosse molécules. Ce sont par exemple des
molécules portées par des microorganismes (bactéries ou virus) ,par des
cellules infectées par des microorganismes, par des cellules cancéreuses
ou par des cellules étrangères à l’organisme.
Il peut s’agir également de molécules libres, non liées à des cellules,
comme les toxines par exemple.
1 - Qu'appelle-t-on un antigène ?
2 - A l'aide des documents ci-dessus, expliquer comment les anticorps
peuvent reconnaître les antigène.
3 - Expliquer pourquoi les anticorps sont spécifiques.
4 - Schématiser un assemblage Anticorps - Antigène pour les bactéries A et
B.
5 - Que devient l'assemblage Anticorps—Antigène lorsque l'Antigène est
neutralisé ?

Bilan 12

D’autres leucocytes : les lymphocytes, peuvent réagir. Ils reconnaissent


les éléments étrangers : les antigènes. Cette rencontre a lieu dans les
ganglions et déclenche la multiplication des lymphocytes.
Les lymphocytes B fabriquent et rejettent dans le sang des molécules : les
anticorps qui neutralisent les toxines et les microorganismes. Ce
phénomène facilite la phagocytose.

Chaque type d’anticorps est spécifique d’un antigène.

Une personne est dite séropositive pour un anticorps déterminé lorsqu’elle


présente cet anticorps dans son sang.

D’autres leucocytes, les lymphocytes T détruisent par contact les cellules


infectées par un virus, les cellules greffées et les cellules cancéreuses.
III – La fabrication d’une mémoire immunitaire.

Activité 15 : Découvrir le principe de la vaccination

Compétences :

D1 – Lire et exploiter des données présentées sous différentes formes : tableaux, graphiques,
diagrammes, dessins, conclusions de recherches...
F2 – Fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de sa santé ou de l'environnement
sur des arguments scientifiques.

A - Comprendre pourquoi certaines maladies ne s’attrapent qu’une


fois .

Certaines maladies, comme la varicelle par exemple, ne se contractent


qu’une seule fois bien que l’organisme y soit confronté souvent. Afin de
comprendre le mécanisme de ce type de protection, on dose dans le sang le
taux d’anticorps spécifiques sécrétés par les lymphocytes B. Les résultats
figurent sur les graphiques ci-dessous.

1 - Comparer la quantité d'anticorps dans le sang lors de la deuxième


injection de l'antigène, par rapport à celle de la première injection.
2 - A l'aide des schémas, sous les graphiques, expliquer pourquoi la
production d'anticorps est plus importante lors de la deuxième injection.
3 - Les lymphocytes B mémoires ont une durée de vie très longue.
Expliquer l'intérêt de ces lymphocytes spécifiques particuliers.
B - Comprendre comment la vaccination rend l’organisme plus
résistant.

Les effets de la vaccination contre le tétanos.


Le graphique ci contre montre l’évolution de la concentration d’anticorps
dans le sang en fonction du temps, lors de trois injections de toxines
tétaniques atténuées.
1 - Expliquer l'intérêt de faire plusieurs injections du même vaccin.
2 - Expliquer pourquoi on dit que la vaccination est un traitement
préventif.
3 - Expliquer l'intérêt de faire des rappels de vaccination.
4 - Rechercher ce que tous les vaccins ont en commun.
5 - Résumer ,dans un texte court , les principes de la vaccination.

Bilan 13

Certains lymphocytes (B et T) sont le support de la mémoire immunitaire


vis-à-vis d’un antigène. Ceci permet aux réactions immunitaires
spécifiques d’être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs
avec cet antigène.

La vaccination permet à l’organisme d’acquérir d’une façon préventive et


durable, une mémoire immunitaire pour un micro-organisme déterminé.
Ceci grâce au maintien dans l’organisme de leucocytes mémoires
spécifiques pendant de nombreuses années.

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