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Introduction :
Les micro-organismes sont partout présents dans l’environnement de l’homme. Le risque d’une pénétration des
microbes dans l’organisme est donc permanent.
Questions :
Quels sont les moyens de défenses naturelles qui empêchent la pénétration de ces microbes ?
I) L’immunité naturelle :
1) Rôle des barrières naturelles ?
La peau La sueur
Conclusion :
La peau et les muqueuses représentent la première barrière qui empêche la pénétration des microbes à l’intérieur
de l’organisme. Cette barrière physique est renforcée par une barrière chimique représentée par les secrétions qui
tuent un grand nombre de microbes ou arrêtent leur multiplication.
2) La réponse inflammatoire :
gonflement Les capillaires sanguins dilatés laissent échapper du plasma et des leucocytes qui
s’infiltrent dans les tissues
Sensation de douleur L’excitation des terminaisons nerveuses par la pression est à l’origine de cette
sensation
Apparition du pus Le pus est formé par des leucocytes et des microbes morts
Conclusion :
La réponse inflammatoire est la première réaction de l’organisme contre les microbes. Elle est locale, rapide et
caractérisée par une rougeur, de la chaleur, un gonflement et une sensation de couleur, en outre du pus peut apparaitre.
a) Définition :
La phagocytose est un mécanisme par lequel certaines cellules immunitaires ( les polynucléaires) englobent et digèrent
des éléments étrangers.
b) Formation de pus :
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre, il est composé d’un mélange de globules blancs (polynucléaires)
et de bactéries morts.
Conclusion :
Les phagocytes traversent la paroi des capillaires sanguins grâce à des pseudopodes en direction de la zone infectée ; c’est la
diapédèse.
Les phagocytes attaquent systématiquement les microbes présents et les « mangent », c’est ce qu’on appelle la phagocytose
Accolement et ingestion : les phagocytes enveloppent et enferment les microbes dans des petites poches pleines
d’enzyme digestive.
Expulsion des déchets : après digestion des microbes, le phagocyte rejette les déchets à l’extérieur de la cellule.
La réponse inflammatoire et la phagocytose sont des réactions immunitaires naturelles, rapides, locales et non spécifiques.
II) La réponse immunitaire spécifique : la voie humorale et la voie cellulaire.
1) Déterminer la réponse immunitaire par voie humorale :
a) Exercice intégré :
Dans le but de connaitre l’effet de la sérothérapie dans la réponse immunitaire humorale, on propose les
expériences suivantes :
Questions :
Réponses :
1-la souris (lot1) est morte car elle n’était pas protégée (immunisée) contre le tétanos.
2-la souris n’est pas morte car on lui a injecté le sérum prélevé de la souris guéries du tétanos et qui contient des
anticorps contre le tétanos, c’est ce qui va la protéger provisoirement.
3-la souris (lot3) est morte car elle est immunisée contre le tétanos et non pas contre la diphtérie.
Conclusion :
Dans le cas du temenos, la réponse immunitaire se fait par la sécrétion d’anticorps : se sont de grosses protéines
présentes dans le plasma et qui ont la forme d’un y.
Cette réaction immunitaire qui fait intervenir les anticorps s’appelle une réponse immunitaire par voie humorale
Les anticorps sont secrétés par des lymphocytes B sensibilises à un antigène c.à.d. qui ont été en contact avec cet antigène
c) La mémoire immunitaire :
Exercice intégré :
On injecte un cheval, deux fois consécutives d’un antigène. La courbe suivante présente les résultats obtenus.
Questions :
Réponses :
2-après la deuxième injection, la réaction était plus rapide car le corps a déjà rencontré auparavant l’antigène, ce qui
diminue la période de sensibilisation.
Conclusion :
La production d’un anticorps est beaucoup plus rapide et intense si l’organisme a déjà rencontré auparavant ce même
antigène. Tout se passe comme si l’organisme se souvenait de cet agresseur. Il existe donc une mémoire immunitaire.
Exercice intégré :
Questions :
3-comment expliquer la mort de la souris (4) malgré l’injection du sérum de s(3) qui est immunisé ?
Réponses :
1-la souris (1) meurt car elle n’est pas immunisée contre B.K
2-la souris (2) n’est pas morte car elle est immunisée contre B.K
3-le sérum de la s (3) contient des anticorps qui ne soufi pas pour neutralisé les B.K
Conclusion :
Dans le cas du bacille de koch, le système immunitaire intervient par une autre voie : c’est la reponse immunitaire par voie
cellulaire. C’est une réaction specifique et lente qui consiste à sensibiliser et activer les lymphocytes T dont certaines
devient des tueuses qui détruisent directement l’antigène, d’autres deviennent des cellules mémoires.
III) La reponse immunitaire spécifique : origine des cellules immunitaires et coopération
entre cellules immunitaires :
1) Déterminer l’origine des cellules immunitaires :
Lors d’une irradiation de la moelle osseuse, on constate une baisse importante du nombre des cellules sanguines
Les cellules mères de la moelle osseuse produisent les lymphocytes et les autres cellules sanguines.
Le système immunitaire est composé d’organes lymphoïdes primaires ou centraux : la moelle osseuse et le thymus, et
d’organes lymphoïdes secondaires ou périphériques : les ganglions lymphatiques et la râte.
Les lymphocytes B sont produits et acquérir leur maturité dans la moelle osseuse, après ils sont stockés dans des
ganglions lymphatiques et dans la râte.
Les lymphatiques T sont produits dans la moelle osseuse et acquirent leur maturité dans le thymus, après ils sont stockés
dans les ganglions lymphatiques et la râte.
La réponse immunitaire nécessite la coopération des phagocytes, des lymphocytes T et des lymphocytes B, pour identifier
l’antigène et activer les différentes cellules immunitaires.
Cette coopération a pour but la neutralisation et la destruction de l’antigène : le non soi (microbes, éléments étrangers,
cellules…) Sans toucher le soi.
Comment supprimer « ce temps de réponse » afin que l’organisme lutte immédiatement contre l’infection ?
a) L’antisepsie :
Afin de détruire les microbes qui peuvent s’infiltrer dans les tissus au niveau d’une plaie, on utilise des produits chimiques
antiseptiques comme l’alcool, l’eau oxygéné, la Bétadine, l’eau de tavel diluée… c’est ce qu’on appelle l’antisepsie.
b) Asepsie :
Ce sont les précautions prises lors des opérations chirurgicales pour empêcher l’infiltration des microbes dans les tissus
internes.
c) La vaccination :
C’est un acte préventif consistant à vacciner un individu sain contre une maladie, on cherche à l’immuniser contre cette
infection. Le microorganisme utilisée est un organisme ayant perdu son pouvoir pathogène mais qui est toujours capable
de déclencher une réaction immunitaire.
a) La sérothérapie :
La sérothérapie est un traitement curatif (pour soigner), assurant à l’individu concerné, une immunisation immédiate en
lui injectant un sérum riche en anticorps.
Le vaccin Le sérum
Immunité durable (quelques mois à quelques années Immunité provisoire (quelques semaines)