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1ère SpéSVT Thème corps humain et santé

Chapitre 7 – L’immunité innée et acquise

Les organismes pluricellulaires sont confrontés à divers types de dangers : infection par des microorganismes (bactéries,
virus, champignons), multiplication cellulaire anarchique (cancérisation), agressions chimiques ou physiques. Le système
immunitaire contribue à faire face à ces dangers et à maintenir « l’intégrité » de l’organisme. Sa fonction principale reste la
lutte contre les micro-organismes pathogènes.

L’immunité est la capacité de l'organisme à se défendre contre une agression infectieuse ou une maladie donnée. Il existe
deux types de réponse immunitaire :
 La réponse immunitaire innée, génétiquement héritée, opérationnelle dès la naissance et ne nécessitant aucun
apprentissage. Les modes d’action sont stéréotypés, sans adaptation particulière aux micro-organismes. La
réponse immunitaire innée est apparue il y a 800 millions d’années.
 La réponse immunitaire adaptative qui est spécifique des micro-organismes rencontrés et qui se met en place lors
de la première rencontre.

Comment fonctionnent ces deux systèmes de défense ?


I. Les acteurs de l’immunité
Activité 1 – L’immunité, un ensemble d’organes, de cellules et de molécules
1. Les organes de l’immunité
Les organes et tissus lymphoïdes correspondent au lieu de résidence des lymphocytes et d’autres cellules du système
immunitaire. Ils se distinguent en deux groupes :
 Les organes lymphoïdes primaires ont la capacité de produire, et/ou de provoquer la prolifération et la maturation
des lymphocytes. Ils correspondent à la moelle osseuse et au thymus.
 Les organes lymphoïdes secondaires sont des lieux de rencontre des cellules immunitaires et des antigènes du non soi
et au niveau desquels s’effectue l’activation de la réponse immunitaire adaptative.
Parmi eux, on compte les ganglions lympha ques, la rate et les MALT (Tissus lymphoïdes associés aux
muqueuses) comprenant les amygdales et les plaques de Peyer.

2. Les cellules de l’immunité


Les cellules de l’immunité sont des cellules de la lignée hématopoïétique et sont donc produite dans la moelle rouge des os.
Elles peuvent être pour certaines maturées dans le thymus. On parle d’organes lymphoïdes primaires. Les
organes lymphoïdes secondaires sont les ganglions où sont stockées les cellules une fois matures.
Les cellules impliquées dans la réponse immunitaire innée appartiennent à la lignée myéloïde.
La plupart des cellules impliquées dans l’immunité innée résident dans les tissus : ce sont les cellules immunitaires
sentinelles (les macrophages, les cellules dendritiques et les mastocytes) présentant des récepteurs PRR (Pattern Recognition
Receptors) capables de reconnaître des motifs moléculaires communs à de nombreux micro-organismes (PAMP pour Pattern
Associated Molecul Pattern) et très conservés au cours de l’évolution (composants de la paroi cellulaire pour les bactéries ou
les champignons, motifs du génome pour les virus).
Les monocytes et les granulocytes doués de phagocytose sont des cellules circulantes car principalement localisées dans le
sang.
Les lymphocytes Natural Killer ont été découverts il y a peu de temps. Ils interviennent dans la reconnaissance et
l’élimination des cellules cancéreuses.
Les autres lymphocytes (B et T) sont issus de la lignée lymphoïde et interviennent dans la réponse immunitaire adaptative.

3. Les molécules de l’immunité


Les molécules de l’immunité sont :
- Les cytokines produites par les leucocytes et qui permettent la communication entre les cellules et organes de
l’immunité,
- Les anticorps produits spécifiquement par les lymphocytes B (plasmocytes) au cours de la réponse adaptative en
réponse à la présence d’un antigène présenté par une cellule présentatrice de l’antigène,
- Les molécules du complément qui facilitent la destruction d’un antigène au cours de la réaction adaptative.

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 1


II. L’immunité innée
1. La réaction inflammatoire
Activité 2 – Schéma bilan de la réaction inflammatoire
L'immunité innée constitue la première barrière de défense de l'organisme, car elle est déclenchée quelle que soit la nature
de l'antigène détecté. Des systèmes passifs agissent par leur seule présence, ce sont des barrières. Il existe également des
systèmes actifs au niveau cellulaire ou moléculaire.
 La barrière cutanéo-muqueuse : la peau recouverte de kératine est étanche aux micro-organismes. Elle présente des
germes qui empêchent sa colonisation par des espèces concurrentes et elle sécrète le sébum, antiseptique, et la
sueur, dont l'acidité bloque la prolifération de nombreux germes. outre les germes présents sur la peau, d'autres
colonisent naturellement les muqueuses et le tube digestif.

Si ces barrières ne sont pas suffisamment efficaces et que l'agent pathogène pénètre dans l'organisme, il s'ensuit
une réac on inflammatoire. Les quatre signes de l'inflammation sont rougeur, chaleur, douleur et œdème.

La chaleur et la rougeur sont dues à la dilatation locale des vaisseaux sanguins et à l'augmentation du débit sanguin. La
douleur est due à la compression des fibres nerveuses liée à l'afflux sanguin. L'œdème est dû à la libération, à partir des
vaisseaux sanguins, de plasma contenant des cellules et des quantités importantes de protéines (interleukines), nécessaires à
la réponse immunitaire. Des leucocytes du sang se rendent ainsi rapidement sur le lieu de l'infection pour capturer et digérer
les agents infectieux par phagocytose, dernière étape de l’immunité innée.

La phagocytose est le processus qui permet à certains leucocytes d'éliminer les micro-organismes pathogènes. Elle se déroule
dans les tissus. Elle est réalisée par les cellules phagocytaires, ou phagocytes. Ils comprennent des granulocytes (ou
polynucléaires), des cellules dendritiques et des macrophages.
La phagocytose se réalise en quatre étapes :
 Une phase de reconnaissance, grâce à des récepteurs membranaires fixés sur les phagocytes, qui les rendent
capables de reconnaître des molécules présentes à la surface des bactéries, virus…
 Une phase d'adhésion, au cours de laquelle les phagocytes s'accolent à l'agent étranger, se déforment et émettent
des prolongements, les pseudopodes, qui emprisonnent la particule, par endocytose.
 Une phase d'inges on, pendant laquelle la particule est progressivement incluse dans le phagocyte. Elle est
enfermée à l'intérieur du cytoplasme, dans une vésicule de phagocytose ou phagosome.
 Une phase de diges on, où des organites cytoplasmiques spécialisés, les lysosomes, vont déverser les enzymes qu'ils
contiennent dans la vésicule. La conséquence est la dégradation de la particule ingérée.

Il y a formation sur le lieu de l'infection d'un liquide jaunâtre, le pus. Il contient des granulocytes neutrophiles ou des
macrophages, des débris cellulaires, des cellules mortes ou mourantes. Les cellules phagocytaires absorbent peu à peu le pus.
Elles jouent le rôle d'éboueur et assurent un nettoyage permanent de l'organisme.

Le plus souvent, les macrophages éliminent totalement les micro-organismes présents au niveau d'une plaie ou d'un site
infecté. Parfois, les micro-organismes résistent à la phagocytose. L'infection peut alors progresser, et d'autres réactions
immunitaires dites acquises, plus lentes, sont alors mises en œuvre.
Pour activer l'immunité acquise, les CPA (macrophages, cellules dendritiques, cellule de Langerhans), ne détruisent pas
entièrement l'antigène, elles conservent ses marqueurs et les présentent aux cellules spécifiques de l'antigène, qui
constituent l'ultime moyen de défense de l'organisme.

2. Les médiateurs chimiques anti-inflammatoires


Activité 3 – Type ECE – Mode d’action d’un anti-inflammatoire
L’ensemble des cellules sentinelles se coordonne grâce à l’action de médiateurs chimiques.
Ces molécules sont formées par une chaîne enzymatique faisant intervenir deux enzymes à la suite : les phospholipases et
la cyclo- oxygénase.
La réponse inflammatoire aiguë dure 48 h environ. Si la cause persiste, l’inflammation peut prendre un caractère chronique
avec des lésions possibles au niveau des organes. Pour des raisons de confort mais aussi pour limiter les conséquences
secondaires, il faut parfois contrôler l’inflammation.

Depuis l’antiquité, on utilise l’écorce de saule qui renferme de l’acide salicylique extrait par décoction (trempage dans eau
chaude). Depuis 1899 il est commercialisé sous le nom d’aspirine. Il empêche l’action de la cyclo-oxygénase 2 (COX
2) intervenant dans les dernières étapes de production des prostaglandines responsables de la réaction inflammatoire.
L’ibuprofène a les mêmes effets : il se fixe sur le site de fixation de l'enzyme empêchant ainsi le substrat de s'y

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 2


installer. Malheureusement il bloque aussi la COX 1 intervenant dans la production de prostaglandines protectrices de la
muqueuse de l’estomac d’où les troubles gastriques dus à ce médicament. Ces deux produits sont regroupés sous le terme
de AINS ou anti-Inflammatoires non stéroïdiens, à l’opposé des anti-inflammatoires stéroïdiens AIS comme la cortisone.
Vers 1850 on a découvert le pouvoir anti-inflammatoire des hormones stéroïdiennes produites par les glandes
surrénales (situées au dessus des reins). Elles inhibent la phospholipase intervenant dans les premières étapes de la synthèse
des prostaglandines. Elles limitent de plus la production de cytokines activatrices de l’inflammation, réduisent la
vasodilatation et facilitent la phagocytose. On utilise aujourd’hui de nombreux stéroïdes de synthèse (dont la cortisone) pour
lutter contre l’inflammation. Ces substances ont néanmoins des effets secondaires en modifiant le métabolisme de l’eau et
des ions. Leur utilisation implique un suivi médical strict (risque de rétention d’eau).

Les prostaglandines activent les récepteurs de la douleur. Le paracétamol a une action antidouleur et non anti-inflammatoire.
Il est utilisé dans le cadre des traitements des migraines car il jouerait sur l’enzyme COX3 présente uniquement dans le
cerveau.

III. L’immunité acquise (adaptative)


Activité 4 – La spécificité de la réponse adaptative
La réponse adaptative, apparue vers -400 millions d’années chez les vertébrés (moins de 5% des espèces), est spécifique des
micro-organismes rencontrés et se met en place lors de la première rencontre. Elle fait intervenir d’autres cellules (les
lymphocytes de type B et T, soldats spécialisés) qui circulent en permanence dans le sang et la lymphe. Elle dote ces
organismes d’une grande diversité de nouveaux récepteurs face à la diversité des microbes.
1. Les cellules et molécules de l’immunité acquise
En plus de l’immunité innée, immédiatement efficace contre de nombreux agresseurs, les vertébrés développent
une immunité adaptative (ou acquise) qui ne devient performante qu’après un premier contact avec un antigène.
On appelle antigène (Ag) toute molécule identifiée comme étrangère par l’organisme (de nature protéique) et capable de
provoquer une réponse immunitaire spécifique. Les antigènes sont fixés par des molécules appelées anticorps (Ac).
L’immunité adaptative est une immunité spécifique car la réaction est dirigée contre un seul antigène (AG). Cette immunité
est assurée par des lymphocytes, petites cellules plus ou moins sphériques avec un noyau volumineux et qui représentent 20
à 40 % des leucocytes.
Les lymphocytes ne peuvent être activés s’il n’y a pas eu au préalable un contact avec une cellule dendritique devenue
présentatrice d’antigène. Les cellules dendritiques de l’immunité innée ont été découvertes en 1970. Elles sont présentes
dans tous les tissus excepté le cerveau. Elles possèdent des prolongements cytoplasmiques longs et mobiles, riches en
récepteurs appelés “PRR” (pattern recognition receptor) et qui leur permettent d’explorer leur environnement afin de
détecter efficacement les micro-organismes. Ce sont des sentinelles. Une fois qu’elles ont phagocyté un agent infectieux,
elles présentent à leur surface des antigènes associés à des molécules du CMH II, complexe majeur d’histocompatibilité de
classe II (système de reconnaissance de comptabilité des tissus). Ces molécules définissent l’identité de l’organisme et elles
sont caractéristiques d’un individu. Elles constituent un présentoir en forme de corbeille dans laquelle vient se loger un petit
peptide ou antigène résultant de la digestion du microorganisme à l’issue de la phagocytose. Les cellules dendritiques ayant
phagocyté un élément étranger sont devenues des cellules présentatrices d’antigène (CPA). Elles migrent alors vers
le ganglion le plus proche où elles entrent en contact avec les lymphocytes capables de reconnaître l’ensemble du complexe
CMH-antigène. Les cytokines libérées par les cellules dendritiques activent les lymphocytes et déclenchent la réponse
immunitaire adaptative.
Les cellules de l’immunité sont des cellules de la lignée hématopoïétique. Les cellules impliquées dans la réponse
immunitaire adaptative appartiennent à la lignée lymphoïde.
Il y a deux types de lymphocytes, différents par la nature de leur récepteur membranaire qui détermine leur fonction : les LB
et les LT. Les LB possèdent en surface des anticorps membranaires (car insérés dans la membrane) alors que les LT possèdent
des récepteurs de type TCR.
Les lymphocytes Natural Killer (LTNK) ont été découverts il y a peu de temps. Ils interviennent dans la reconnaissance et
l’élimination des cellules cancéreuses. Contrairement aux lymphocytes T et B, ils appartiennent à l’immunité innée.
Les cellules lymphoïdes se forment dans la moelle osseuse à partir de cellules souches qui se multiplient sans cesse par
mitoses. On parle d’organes lymphoïdes primaires. Les Lymphocytes B sont fabriqués et maturés dans la moelle osseuse
(moelle = Bone-arrow). Les Lymphocytes T sont fabriqués dans la moelle osseuse et maturés dans le Thymus. Les organes
lymphoïdes secondaires sont les ganglions où sont stockées les cellules une fois matures.

a. La structure de l’anticorps
Voir page 7.
b. La détection de la présence d’anticorps
Test ELISA – voir page 11.
Activité 5 – type ECE – Test Ouchterlony
1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 3
L'immunité adaptative complète l'immunité innée des vertébrés. Elle assure une action spécifique contre des motifs
moléculaires (antigène du non soi) portés par des agents infectieux ou des cellules anormales (antigènes du soi modifié). Elle
met en jeu des molécules et des cellules particulières, notamment les anticorps et les cellules qui les produisent. Associée à
l'immunité innée, elle réussit le plus souvent à éliminer la cause du déclenchement de la réaction immunitaire. La réaction
immunitaire adaptative doit prendre en compte une grande diversité d'agents pathogènes, leur variabilité et leur évolution.
Cela soulève le paradoxe suivant : pour lutter contre cette immense diversité d'agents immunogènes, elle devrait mettre en
jeu beaucoup plus de gènes que n'en porte le génome humain. Des mécanismes particuliers engendrent des combinaisons
immenses de gènes et de protéines composites notamment dans le cas des anticorps :
- recombinaisons de segments de gènes exprimant les parties constantes et variables des chaînes lourdes et légères des
immunoglobulines,
- assemblage des chaînes lourdes et légères.
Ces mécanismes aléatoires engendrent une diversité telle que tous les antigènes possibles sont en principe reconnaissables.
Dans la diversité produite, une 1ère sélection élimine ce qui est incompatible avec le soi, évitant des réactions immunitaires
qui se déclencheraient contre des parties saines de l'organisme. Les cellules restantes de l'immunité adaptative circulent
dans un état dominant dans le sang et dans la lymphe. Lors de la 2ème phase de sélection, quelques-unes sont activées après
une première rencontre avec un antigène particulier (du non soi ou du soi modifié). Les phénomènes de sélection,
d'amplification et de différenciation clonales qui s'ensuivent expliquent le délai de la réaction adaptative (plusieurs jours chez
l'Homme). L'immunité adaptative met en jeu des cellules mémoires à longue durée de vie. Ces cellules permettent une
réponse secondaire à un même antigène plus rapide et quantitativement plus importante ce qui assure une protection de
l'organisme vis-à-vis de cet antigène. C'est sur ce principe que repose la vaccination. Le système immunitaire n'est pas un
organe isolé dans l'organisme : il est diffus et interagit avec les différentes parties du corps.

2. Etude de l’infection par de virus de l’immunodéficience humaine


Activité 6 – Le syndrome de l’immunodéficience acquise
Lors de la phase de primo-infection par le VIH, l’individu infecté présente les symptômes d’une grippe. Au cours de cette
phase, des anticorps dirigés contre les antigènes viraux sont synthétisés et permettent de contrôler la multiplication du virus.
De plus, les lymphocytes T cytotoxiques détruisent les cellules infectées : ces cellules sont des lymphocytes Ta.
Durant la phase asymptomatique, la virémie est basse car les taux d’anticorps et de LTc restent élevés.
La phase de SIDA déclaré survient lorsque le taux de LTa atteint un seuil trop bas. Rappelons que ces lymphocytes Ta ont
pour rôle la sécrétion de molécules permettant la coopération cellulaire lors de la réponse adaptative. L’individu est alors
immunodéprimé et ne peut plus lutter contre un simple rhume !

3. Le principe de la vaccination
Activité 7 – vaccination
La vaccination préventive induit une réaction immunitaire contre certains agents infectieux. L'injection de produits
immunogènes (qui induisent une réaction immunitaire) comme des particules virales, un virus atténué... provoque la
formation d'un réservoir de cellules mémoires dirigées contre l'agent infectieux. L'ajout d'un adjuvant aide au
déclenchement de la réaction inflammatoire indispensable à l'installation de la réaction adaptative. Cette vaccination
préventive améliore les capacités de défense d'un individu dont le phénotype immunitaire est modelé au gré des expositions
aux antigènes. Elle peut être appliquée à tout âge. Dans une population, cette vaccination n'offre une protection optimale
qu'au-delà d'un certain taux de couverture vaccinale, qui bloque la circulation de l'agent infectieux au sein de cette
population. Cela résulte du fait que l'on peut porter et transmettre l'agent infectieux sans être soi-même malade (porteur
sain). Des procédés d'immunothérapie (vaccins thérapeutiques et anticorps monoclonaux) ont été développés pour lutter
contre certains types de cancer, et de nombreux sont en cours de développement. C'est un champ de recherche aux
implications sociétales importantes.

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 4


1SpéSVT – Chap7 Activité 1 – L’immunité, un ensemble d’organes, de cellules et de molécules

NOTRE ORGANISME EST ÉQUIPÉ D'UN SYSTÈME IMMUNITAIRE PERMETTANT DE RECONNAÎTRE LE SOI ET LE NON-SOI, DE
TOLÉRER LE SOI ET DE REJETER LE NON-SOI.
1. Visionner la vidéo suivante : https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/le-soi-et-le-non-soi-51.html

L’immunologie correspond à l’étude du système immunitaire, composé d’organes, de cellules et de molécules.


Le système immunitaire inclut un ensemble de cellules qui sont produites au niveau d’organes dits lymphoïdes.
Les organes lymphoïdes primaires (thymus et moelle osseuse) sont un lieu de production des cellules de l’immunité, et
les organes lymphoïdes secondaires (ganglions, amygdales, végétations, rate…) sont des lieux de stockage de ces cellules ou
de circulation (vaisseaux sanguins et lymphatiques).
Les cellules de l’immunité coordonnent leurs actions en sécrétant des molécules (interleukines, anticorps, protéines du
complément...).

Les organes de l’immunité

2. RDV à l’adresse suivante : https://www.thinglink.com/scene/810183388399927298


3. Compléter le document 1 page suivante.
4. Réaliser un tableau pour consigner les informations suivantes : noms des organes lymphoïdes primaires et secondaires
et leurs rôles respectifs.

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 5


Document 1 – Les organes de l’immunité = Les organes lymphoïdes

Les cellules de l’immunité sont toutes issues de la lignée hématopoïétique.


5. RDV à l’adresse suivante :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a6/Hematopoiesis_%28human%29_diagram_fr.svg
6. U liser les informations contenues à l’adresse ci-dessus et dans le document 2 page suivante pour iden fier les
éléments figurés du sang dans le frottis sanguin suivant :

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2 - .............................................................

3 - .............................................................

4 - .............................................................

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1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 6


Document 2 – Caractéristiques cytologiques et rôles des leucocytes dans l’immunité

Les molécules de l’immunité

7. Iden fier la nature biochimique des molécules de l’immunité : .......................................................................

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 7


1ère SpéSVT – Chap7 Activité 2 – La réaction inflammatoire

Une réaction inflammatoire se caractérise par 4 symptômes stéréotypés : rougeur, douleur, chaleur et œdème. Il s’agit de la
manifestation visible de mécanismes vasculaires et cellulaires mis en place par notre système immunitaire pour neutraliser
un élément étranger potentiellement pathogène (= à l’origine d’une maladie).
On cherche à montrer comment la réaction inflammatoire permet de neutraliser des éléments pathogènes.
Pour cela, on dispose des documents suivants, à l’aide desquels vous réaliserez un schéma bilan fonctionnel.

Critères de réussite du schéma fonctionnel :

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 8


Vidéo disponible dans la partie « vie de la classe » d’EcoleDirecte : Au cœur des organes : la réaction inflammatoire

Réaliser un schéma fonctionnel illustrant l’enchaînement et le contrôle des différents processus conduisant à l’élimination
d’un agent pathogène.
Aide méthodologique : (1) Identifier le mécanisme déclencheur de la réaction inflammatoire
dans le doc.1 ; (2) Décrire les différentes étapes de la réaction inflammatoire aigue qui
conduisent à l’élimination de l’agent pathogène dans les doc.2 et 3 ; (3) Exploiter les
données expérimentales pour montrer que les médiateurs chimiques contrôlent les différentes
étapes de la réaction inflammatoire aigue dans le doc.4 ; (4) Identifier les grandes étapes
de la réaction inflammatoire conduisant au processus appelé « phagocytose ».
Se référer aux critères de réussite du schéma fonctionnel.

[Activité 3 – Mode d’action d’un anti-inflammatoire – TP type Bac donné le jour J]

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 9


1ère SpéSVT – Chap7 Activité 4 – L’immunité adaptative

On cherche à identifier une caractéristique de la réponse immunitaire adaptative. Pour cela, on dispose d’expériences
historiques présentées dans le document ci-dessous :

1. Identifier la proposition exacte pour chacune des questions a à c :


a) L’action spécifique des anticorps contre des antigènes peut être déduite des expériences sur :
Les lapins B et C
Les lapins B et D
Les lapins C et D
Les lapins A et C
b) L’immunité adaptative liée à l’action des molécules solubles est démontrée par l’expérience sur :
Le lapin C
Le lapin A
Le lapin D
Le lapin B
c) L’existence et le rôle des anticorps étant connus, on peut dire que :
Le sérum de A ne contient aucun anticorps
Le sérum de A contient des anticorps anti-diphtérie
Le sérum A contient des anticorps anti-diphtérie et anti-tétanos
Le sérum A contient des anticorps anti-tétanos

La caractéristique de la réponse immunitaire adaptative ainsi mise en évidence est ..................................................................

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 10


Test de détection de la présence d’anticorps - ELISA

2. Réaliser le schéma d’interprétation des résultats des puits 1 et 2 en utilisant les symboles proposés dans le document
1a :

3. L’ESF peut-elle utiliser le sang du donneur ? Justifier votre réponse : .............................................................................


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1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 11


[Activité 5 – identifier une maladie – TP type Bac donné le jour J]

1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 12


1ère SpéSVT – Chap7 Activité 6 – Le syndrome de l’immunodéficience acquise

On cherche à comprendre en quoi le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) à l’origine du SIDA est si particulier.
Pour cela, on étudie le document suivant :

1. Expliquer la diminution du taux de VIH lors des premières semaines :


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2. Expliquer pourquoi le taux de LTc et d’anticorps restent élevés lors de la phase asymptomatique :
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3. Expliquer pourquoi le taux de VIH ne cesse d’augmenter lors de la phase de SIDA déclaré :
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4. Expliquer pourquoi le taux de LTa ne cesse de diminuer à l’aide de document ci-contre :

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1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 13


1ère SpéSVT – Chap7 Activité 7 – Origine de la vaccination et évolutions technologiques

1. Expliquer quelle(s) molécule(s) est/sont contenue(s) dans le pus prélevé sur les femmes trayant les vaches pour
déduire pourquoi l’enfant ne contracte pas la variole.

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1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 14


2. Expliquer la/les réponse(s) déclenchée(s) par le système immunitaire d’une personne vaccinée par une dose de
vaccin DTPolyo. Veiller à être le plus direct possible.

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1ère SpéSVT – Chapitre 7 – Le système immunitaire 15


3. Expliquer comment il est possible de produire des anticorps chimériques d’après vos connaissances sur la synthèse
protéique et sur la structure d’un anticorps.

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