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Immunologie

Introduction

Le système immunitaire est là pour protéger l’organisme des microorganismes et de les éliminer
quand ils rentrent dedans. Tous les jours on est en contact avec des microorganismes. En effet notre
environnement est peuplé d’une myriade de microorganismes qui peuvent provoquer des maladies.
Parmi ces microorganismes, peu sont pathogènes. Les microorganismes sont équipé pour attaquer
l’organisme et sont capable de rendre malade l’organisme même si il possède un système
immunitaire actif et compétent. Le système immunitaire se défend meêm contre les
microorganismes non pathogènes. Le système immunitaire a pour fonction de contrôler la
multiplication des microorganismes et de combattre les agents infections. Le système immunitaire
cible tous les microorganismes. Attention, il ne faut pas obliger que les pathogènes vont plus vite que
le système immunitaire.

Les pathogènes peuvent être :

- Extracellulaires ;
- Intracellulaires : ils rentrent dans les cellules pour se multiplier.

Les virus sont tous des pathogènes intracellulaires alors que les bactéries ou parasites sont intra
et/ou extracellulaires. On a donc besoin de deux types d’immunités.
Le système immunitaire doit être capable de reconnaitre chacun de ces microorganismes et aucun
n’échappe à la réaction immunitaire. Notre système immunitaire est donc capable de différencier ce
qui est de l’organisme ou non.

On a une mise en route de ce système immunitaire dès que le microorganisme rentre dans
l’organisme. Ce microorganisme va rentrer via :

- Les muqueuses : aériennes, digestives/gastro intestinale, génitale, œil ;


- Epithélium externe : piqure, blessures/abrasion.

Ces microorganismes doivent d’abord réussir à passer les défenses naturelles externes physiques et
chimiques, pouvant empêcher l’entrée de microorganismes :

- Peau
- Œil : larme avec des lysozymes agissant contre les
bactéries ;
- Voie aérienne : cellules ciliées qui balayent,
empêchant les microorganismes de se fixer ;
- Poumon : on trouve sur les alvéoles pulmonaires du
mucus qui est un environnement non favorable à la
survie des microorganismes et permet de les
évacuer ;
- Vagin : pH acide ;
- Voie urinaire ayant une flore commensale et un flux
urinaire.

C’est seulement quand le microorganisme passe les


barrières naturelles que le système immunitaire rentre
en jeu.

On a deux types d’immunité :

- L’immunité innée qui est la première ligne de défense qui se met en place tout de suite. C’est
une immunité non spécifique car on aura la même réaction peut importe la nature des
organismes ;

- L’immunité adaptative ou acquise qui elle, est spécifique du pathogène. On a plusieurs


acteurs qui rentrent en jeu : des molécules spécifiques de l’organisme. Cette immunité
adaptative prend tu temps à se mettre en place. De plus elle permet d’avoir un système de
mémoire en gardant en stock des cellules capable de cibler le microorganismes, c’est la abse
de la vaccination.
Acteurs

Les acteurs du système immunitaires sont des cellules et des molécules solubles circulant dans le
sang afin d’effectuer une surveillance de tout l’organisme. Parmi ces acteurs, on distingue plusieurs
types cellulaires :

Les phagocytes
Ils qui internalisent, détruisent les antigènes et les microorganismes pathogènes. On a les
monocytes, immatures se trouvant dans le sang, qui se différencient dans les tissus en macrophage
qui sont des cellules spécialisée. Ce sont aussi des cellules présentatrice de l’antigène. Ils ont une
durée de via assez longues.

On retrouve parmi les phagocytes, les polynucléaires neutrophiles qui sont des cellules circulantes
matures capable de phagocyter dans le sang mais possèdent seulement une durée de vie de 24h.
Les lymphocytes
Les lymphocytes font partie de la réponse immunitaire adaptatives et reconnaissent donc
spécifiquement un microorganismes, un antigène. On a plusieurs types de lymphocytes.

Les lymphocytes B
Les lymphocytes B sont des cellules immatures produites dans la moelle osseuse. Ils vont aussi se
différencier dans la moelle osseuse. Une fois que les lymphocytes B ont reconnu l’antigène, ils vont
se différencier en plasmocytes et sécréter des anticorps spécifiques de l’antigène. De plus, ils vont
aussi servir à présenter l’antigène.

Les lymphocytes T
Les lymphocytes T sont différenciés dans le thymus et il en existe différent types :

- T cytotoxiques : tuent les cellules infecter donc contre le développement intra cellulaire ;
- T helper : stimulent la réaction immunitaire ;
- NK : Natural killer ou LGL qui reconnaissent les cellules infectés ou cancéreuses, des
antigènes du non soi. On trouve énormément de granulation dans le cytoplasmes.

Tous les lymphocytes viennent de la moelle osseuse. Les lymphocytes B sont formés jusqu’au bout
dans la moelle osseuse et passe dans le sang après alors que les lymphocytes T vont finir leur
spécialisation dans le thymus.

Les lymphocytes inactifs seront alors libérés dans le sang. Pour être activés, ils doivent être stimuler
par reconnaissance de l’antigène qui se fera au niveau des organes lymphoïdes secondaires
(activation et multiplication) : les ganglions lymphatiques et retourneront dans le sang de manière
active.
Fonction des lymphocytes

Le rôle du lymphocyte T helper est de stimuler/activer les lymphocytes B, les lymphocytes T


cytotoxique et les cellules NK. Le T helper est activé par des cellules présentatrice de l’antigène :
macrophage, lymphocyte B ou cellule dendritique. Le lymphocyte B est dit inactif ou naïf tant qu’il a
pas reconnue l’antigène et qu’il n’est pas stimuler par le lymphocytes T helper. Le lymphocytes va
d’abord présenter l’antigène au lymphocytes T helper qui va ensuite agir sur ce même lymphocytes B
afin de l’activer.

On a un aussi un système de communication avec les macrophages car ce sont des cellules
présentatrices de l’antigène. Le macrophage va activer le T helper en présentant l’antigène qui va
activer en retour le macrophage : une suractivation. De plus les lymphocytes B via les anticorps vont
faciliter la phagocytose via les anticorps.
Les polynucléaires éosinophiles
Ils sont impliqués dans la destruction de parasites extracellulaires.

Les polynucléaires basophiles et mastocytes


Les basophiles sont des cellules circulantes alors que les mastocytes sont dans les tissus. Ce sont les
principales cellules de la réaction allergique, ils libèrent des médiateurs qui vont provoquer une
réaction inflammatoire dans les tissus voisins.

Les cellules présentatrices de l’antigène


Les CPA présentent l’antigène pour stimuler les lymphocytes. Il y a plusieurs types de CPA :

- Les macrophages ;
- Les lymphocytes B
- Les cellules dendritiques (seule fonction).

Les cellules dendritiques capent


l’antigène dans les tissus puis migrent
dans les ganglions lymphatiques où
elles vont présenter l’antigène aux
lymphocytes afin de les activer. Elles
initient donc la réponse immunitaire
adaptative par activation des
lymphocytes T.
Les plaquettes
Les plaquettes servent au chimiotactisme des cellules immunitaire par la libération de molécule afin
d’attirer les cellules immunitaires sur le site de l’infection. Elles servent aussi à l’activation du
complément : molécule de l’immunité.
Les molécules solubles de l’immunité

Les protéines du complément


C’est un ensemble de 20 protéines plasmatiques agissant en cascades/activation en cascade. Les
protéines du complément ont un rôle dans l’immunité inné et adaptative. Les protéines du
complément ont trois rôles :

- La lyse des bactéries ;

- Chimiotactisme ;

- Opsonisation : recouvrir les microorganismes pour


être plus facilement reconnus par les cellules
phagocytaire.

Les cytokines
Les cytokines sont produites par les cellules immunitaires. Ce sont toutes les molécules de
communication/signalisation entre les cellules immunitaires afin de stimuler ou de réguler. Les
interleukines contrôlent la prolifération et la différenciation des cellules immunitaires. Par exemple
IL2 permet la prolifération des lymphocytes. Les facteurs stimulant des colonies (CSF) permettent la
prolifération des cellules immunitaires dans la moelle osseuse soit les cellules souches, les
précurseurs et les progéniteurs hématopoïétiques. Les interférons αβϒ servent à la réponse
antivirale. Les TNF et TGF ont un rôle dans la réaction inflammatoire et cytotoxique.

Les anticorps
Les anticorps ou immunoglobulines (Ig) sont la formes solubles des récepteurs aux antigène des
lymphocytes B : les BCR. 1 anticorps reconnait un antigène. On est dans l’immunité spécifique.
L’anticorps se fixe donc spécifiquement sur l’antigène. L’anticorps a trois fonctions :

- Activation du complément ;
- Opsonisation : facilite la reconnaissance par les cellules phagocytaires ;
- Neutralisation : empêche l’infection d’une autre cellule.
On a donc bien deux types de réaction immunitaire, innée et adaptative. On a une réponse se faisant
en trois temps. Dès que le microorganismes rentre on a une réponse immunitaire immédiate qui fait
intervenir les acteurs déjà présents sur le site de l’infection. Dans les tissus on a les macrophages qui
peuvent agir directement. On a une réaction dans les 4ère heures. Cette réaction peut très bien ne
pas suffire.

Si cela ne suffit pas, on a la réponse innée induite qui se passe par le recrutement sur le site de
cellules, de phagocytes et de l’action du complément. Cette réaction se situe dans les 4 à 96h après
l’infection. Si elle suffit, la réaction immunitaire s’arrête là.

SI elle ne suffit pas, on a la réponse immunitaire adaptative via la reconnaissance spécifique et la


productions de lymphocytes spécifiques du microorganismes. On a alors une élimination du
microorganisme dans sa quasi-totalité dans ce cas. C’est la réponse immunitaire la plus efficace mais
elle met du temps à se mettre en place d’où l’importance d’avoir une réponse innée même moins
efficace.
La réponse immunitaire innée
Les phagocytes
La première étape de la réponse immunitaire innée est fait par les cellules phagocytaires : les
macrophages (dans les tissus), les NK, les polynucléaire neutrophiles se situant dans le sang. Les
macrophages possèdent des récepteurs capable de reconnaitre des éléments des microorganismes
comme un récepteur au LPS. Les récepteurs TLR reconnaissent différents éléments comme le
peptidoglycanes (paroi bactérienne Gram +). Les TLR4 reconnait les lipoteichoic acid, les TLR5
reconnaissent la flagelline mais certains peuvent aussi reconnaitre des ARNdb ou des structures
nucléotidiques spécifiques de certains microorganismes.

Le récepteur au mannose est le MBL présents dans le plasma = mannose binding lectin qui va se fixer
spécifiquement sur la paroi bactérienne en reconnaissant un arrangement mannose fructose se
trouvant que chez les microorganisme. La récepteur va reconnaitre la protéine MBL quand elle est
fixée sur les microorganismes soit le complexe MBL-pathogène.
Les macrophages reconnaissent des molécules différents afin de pouvoir reconnaitre le
microorganisme. Il y a forcément un récepteur qui va reconnaître le microorganisme. Cette
interaction avec l’antigène va induire l’activation du macrophages et ceci aura deux conséquences :

- La phagocytose : le macrophage va ingérer l’antigène


donnant un phagosome. On aura ensuite la fusion de ce
phagosome avec des lysosomes donnant un
phagolysosome. On a ensuite un rejet de débris
antigéniques à l’extérieur qui pourront être récupérer par
les cellules dendritiques ;
- Production et sécrétion de cytokine pro-
inflammatoire passant par la voie NFKB qui est activé
quand il y’a une inflammation.

Les phagocytes peuvent aussi produire des éléments bactéricides comme des radicaux oxydants
(dérivés oxygènes) : H2O2, NO provoquant un stress oxydant chez les microorganismes. On a une
production de peptides anti microbiens, des lysozymes et des compétiteurs comme la lactoferrine
qui fixera le fer. La calprot va fixer le magnésium. On parle alors d’immunité nutritive car on fixe les
ions essentiels à la croissance bactérienne.

La sécrétion de cytokines pro-inflammatoires va induire une inflammation définit par une


augmentation du flux sanguin, une rougeur, une augmentation de la température et une douleur au
site d’infection. L’objectif de l’inflammation est d’attirer sur le site de l’infection le plus de cellules et
de molécules possibles. L’inflammation va aussi induire la coagulation afin de créer une barrière
physique afin d’empêcher la propagation de l’infection. L’inflammation va aussi permettre d’induire
la réparation du tissu car on a un tissu qui s’abime soit une une stimulation de la prolifération
cellulaire pour réparer le tissu.
Les cytokines pro-inflammatoires vont induire une vasodilatation des vaisseaux sanguin qui sont
délimités par une seule couche de cellules endothéliales qui sont en temps normales des cellules
imperméables afin d’être une barrière étanche. La vasodilatation va permettre d’augmenter la
perméabilité et donc de créer une voie de passage. Les éléments dans le sang vont pouvoir passer
dans les tissus. Or dans le sang nous avons tous les acteurs de la réponse immunitaire. Des
neutrophiles, des monocytes devant macrophages (diapédèse) vont alors être recrutés. Pour être sur
que les cellules viennent, les macrophages vont libérer des chémokines qui vont attirer les cellules.
Les chémokines vont passer les cellules endothéliales et se poser dessus. Le monocyte lui va se fixer
sur la chémokine via un récepteur spécifique, ce qui va déclencher l’arrêt du monocyte et son
activation. Le monocyte va alors migrer dans le tissu et devenir un macrophage. Le neutrophile lui est
déjà actif et n’aura besoin que des chémokines. Le macrophage qui vient d’arriver va faire la même
chose. Tant qu’il y a des microorganismes, on aura toujours des cellules qui vont arriver sur le site de
l’infection. Cela va durer tout le long de la réaction immunitaire. Ce sont les mêmes chémokines qui
attireront plus tard les lymphocytes. Tant qu’il y a des microorganismes, on a une réponse
immunitaire. Les macrophages libèrent plusieurs cytokines qui auront plusieurs effets différents
comme l’activation de lymphocytes, la production d’anticorps et l’activation de cellules NK.

Le complément
Le système du complément est un ensemble d’une vingtaine de protéines. Les molécules du
complément sont toutes à l’état inactives dans le sang. La vasodilatation va permettre aux molécules
du complément d’arriver sur le site d’infection. L’activation du complément va permettre d’avoir 3
effets :

- Tuer les bactéries en attaquant les parois ;


- L’opsonisation du pathogène ;
- Chimiotactisme pour attirer de plus en plus de cellules du système immunitaire.
Le complément peut être activé par trois voies différentes dont les deux premières sont issus de
l’immunité innée :

- La voie alternative : activation du complément juste par fixation sur la surface du


pathogènes ;
- La voie de la lectine : induite par la protéine MBL ;
- La voie classique : lorsqu’on a un anticorps à la surface du pathogène soit durant l’immunité
adaptative.

Les molécules du complément s’activent en cascade et ceci se fait par le clivage de pro-complément.
Le C3 est la plaque tournante du complément. C3a+C3b = forme active.

Voie alternative
Dans le plasma, on a du C3 inactif. Dans le sang, une petite partie du C3 va s’hydrolyser
spontanément : C3(H2O) qui est actif. Le C3(H2O) pourra se fixer à une autre molécule du
complément, le facteur B. On a alors un complexe C3B. Ce complexe C3B peut se faire cliver par le
facteur D donnant une C3Bb qui est une C3 convertase qui va cliver le C3 en C3a (libéré actif qui
servira au chimiotactisme) et C3b donnant le complexe C3bBb dans le plasma qui est elle aussi une
C3 convertase.

A partir de là on a deux solutions :

- Le complexe C3bBb se fixe à la surface d’une cellule du soi ce qui va induire son inhibition
soit l’arrêt de l’action du complément et de la cascade ;

- Le complexe C3bBb se fixe à la surface d’un microorganisme. On a alors aucune inhibition. Le


facteur P va alors permettre sa stabilisation à la surface. Le complexe C3bBb va alors cliver et
activer jusqu’à mille molécule de C3. Le C3b va alors se fixer à la surface du pathogène :
opsonisation. Ce C3b reste à la surface du pathogène et pourra être reconnus par une cellule
phagocytaire.

La C3 convertase (C3Bb ou C3bBb) peut aussi cliver le C5 en C5b et C5a. Le C5a sera libéré
alors que le C5b va se fixer à la surface du pathogène et sera rejoint par C6 et C7 formant
ainsi le complexe C5b67. C8 va alors s’ancrer dans la paroi bactérienne : C5b678. C9 va alors
s’ajouter et traverser la paroi. Il y aura entre 10 à 16 molécules de C9. Pour chaque C5b on
aura alors la formation d’un pore. On aura donc plein de pore qui aboutira à la lyse de la
cellule. C’est le deuxième effet du complément après l’opsonisation.

C3a et C5a vont faire du chimiotactisme et e la vasodilatation afin d’attirer encore plus
d’éléments.

Voie classique
Le complément est activé par la fixation d’anticorps à la surface. Pour la voie de la lectine, c’est la
même cascade sauf que la fixation se fait sur une protéine MBL. Lorsqu’on a une fixation de MBL ou
Anticorps, on aura une interaction avec C1s qui va cliver le C4 en C4a et C4b qui lui va rester à la
surface du pathogène. C2 va pouvoir se fixer et sera aussi cliver par C1S. Cependant cette fois c’est
C2a qui va rester afin de former le complexe C4b2a qui va activer la C3 convertase pour avoir du C3b
et C3a. Le C3b va rester à la surface afin d’avoir une opsonisation.

La réponse innée se fait donc


avec 3 choses :

- Phagocytes ;
- Inflamamtion ;
- Activation du compément
(lectine ou alternative)
La réponse immunitaire adaptative

La réponse immunitaire adaptative est spécifique et est douée de mémoire. Elle est induite lorsque le
pathogène échappe à la réponse immunitaire innée (insuffisante) et continue de proliférer dans
l’organisme. On a donc une accumulation d’antigène. La réponse immunitaire adaptative est
spécifique d’un pathogène. Elle va induire la stimulation et la production de facteurs qui cibleront
spécifiquement le pathogène.

A l’origine de la réponse immunitaire adaptative, il y a forcement reconnaissance d’un antigène qui


sera une molécule qui le fait pas partie de l’organisme.

Ce qui sera vraiment reconnus, ce ne sera pas


l’antigène lui-même mais l’épitope : partie de
l’antigène, de la molécule, un motif particulier dans le
sens 3D. On peut avoir des molécules proches mais un
motif tridimensionnel différent. L’épitope est l’unité
fonctionnelle de l’antigène et c’est ce qui sera
reconnus. Un même antigène peut avoir plusieurs
épitope différents reconnus par des cellules et des
anticorps différents. Chez les virus, on a la répétition
de plusieurs fois le même motif. L’épitope est donc
une structure antigénique qui sera reconnus par les
composants du système immunitaire suivant :

- Les Lymphocytes T via les TCR ;


- Les Lymphocytes B via le BCR ;
- Les Anticorps qui sont en fait la forme soluble du BCR.

L’antigénicité est la propriété que possède un épitope de se fixer spécifiquement à une molécule de
reconnaissance dus système immunitaire. On peut le tester in vivo.

L’immunogénicité est la capacité d’un épitope à induire une réponse immunitaire dans l’organisme.
On peut la tester in vivo.

Mais attention, parfois un antigène peut être très antigénique mais être peut immunogène car pour
induire une réponse immunitaire, l’antigène doit être présenté aux cellules du système immunitaire.

L’antigène est une molécule du non soie qui peut être d’origine différentes :

- Protéiques (très antigéniques) ;


- Polysaccharidiques (antigénicité importante) ;
- Lipidiques (très peu antigénique) ;
- Acides nucléiques (très peu antigénique).

Pour avoir une réponse immunitaire comme on l’a dis précédemment, l’antigène doit être présenté.
L’antigène est présenté par des cellules présentatrices d’antigène :

- Macrophage ;
- Lymphocyte B ;
- Cellules dendritiques.
Ces cellules vont capter l’antigène par endocytose et le digérer
afin de présenter à leurs surfaces leurs épitopes. On ne présente
que ce qui vient du non soie. Les antigènes sont présentés à la
surface des cellules, associées à une protéine transmembranaire,
le complexe majeur d’histocompatibilité (pas le même selon
l’individu) : le CMH qui peut être de type I ou II. Ce complexe est
le résultat de plus de 220 gènes codant pour des molécules
différentes. Majeur : les produits sont à l’origine de différences
allogéniques importantes entre individus de la même espèce.
Histocompatibilité : compatibilité des tissus à l’origine des rejets
de greffe qui seront alors pris pour du non soi. Le CMH a pour
rôle de présenter les antigènes aux lymphocytes.

Comme dit précédemment il y’a deux types de CMH :

- CMH I : composé de 2 chaînes peptidiques : α et β. On aura trois domaines α. Ce sont les


domaines α1 et α2 qui présenteront l’antigène.
- CMHII : l’antigène sera présenté par α1 et β1.

Le CMH I présente des antigènes synthétisés dans le cytoplasmes des cellules soit pour tous
microorganismes avec un développement intracellulaires. Si on a une multiplication dans les cellule,
on aura une production d’anticorps dans les cellules comme les virus, certaines bactéries et
parasites. La synthèse protéiques se faisant au niveau du réticulum endoplasmique, c’est à ce niveau
que le CMH I va capter l’antigène, puis migrer à la surface de la cellule afin de le présenter.
Le CMH II lui présente l’antigène synthétisé à l’extérieur de la cellule et quand il a été capté par
endocytose. Par exemple un macrophage phagocyte et dégrade l’antigène. L’antigène se trouvera
dans des vésicules qui vont fusionner avec une vésicule de la cellule immunitaire comprenant le CMH
II qui capturera l’antigène et migrera à la surface de la cellule.

Le lymphocyte B lui va capturer spécifiquement l’antigène via son BCR qui sera endocyter, dégrader
pui récupérer par le CMH II.

Suivant si c’est un CMHI ou un CMHII on aura pas la même stimulation.


Le CMHI est reconnus par les Lymphocytes cytotoxiques/ CD8 (cluster différenciation). Cependant
cette reconnaissance est double car on a une reconnaissance de l’antigène via le TCR mais aussi via le
CD8.

Le CMH II lui est reconnus par les lymphocytes Thelper/CD4. Là encore, on a une reconnaissance
double mais via le CD4. Cette reconnaissance peut se faire par le TH1 → macrophage, le Helper →
LB.

Le CD4 ou CD8 sont des corécepteurs des molécules de CMH.

Les cellules présentatrices d’antigène ont différentes propriétés et localisation :


La réponse immunitaire adaptative fait intervenir les lymphocytes et on va distinguer deux voies
communicant entres elles :

- La voie des lymphocytes T dites cellulaires ;


- La voie des Lymphocytes B dites humorales.

Chaque lymphocytes portent un récepteur capable de reconnaitre un 1 seul épitope soit un antigène.
Ils ont donc un récepteur spécifique. Cependant on a des milliers de lymphocytes différents au
niveau de leur récepteur, pouvant reconnaitre un seul épitope. On a donc une population capable de
reconnaitre plein d’épitopes différent. On parle alors de répertoire lymphocytaire, capable de
reconnaitre tous les épitopes/antigène.

C’est au niveau de la moelle osseuse ou thymus que l’on a des


recombinaison génétique aléatoires afin de former des tas de
récepteurs différents pour que chaque lymphocytes ai un récepteur
unique. SI toutes les combinaisons sont possibles alors on a aussi une
production de lymphocytes capable de reconnaitre des cellules du soi.
On a donc un système de sélection afin d’éliminer les lymphocytes
reconnaissant des antigènes du soi et de conserver les lymphocytes
capables de reconnaitre des antigènes étrangers. Seuls les récepteurs
lymphocytaires ne reconnaissant pas les cellules du soi e pouvant
potentiellement reconnaitre des Ag qui ne viennent pas du soi sont
conservés. Cependant il est possible qu’on ai créer des lymphocytes qui
ne pourront jamais reconnaitre personne.

Quand un lymphocyte n’a pas reconnu son antigène, il est dis naïf. Une
fois qu’il l’a reconnu il est activé et il va proliférer en grand nombre :
c’est l’expansion clonale.
L’immunité induite par les cellules T

Pour avoir une activation de la réponse immunitaire adaptative induites par les cellules T, il faut une
CPA. On sait que l’on a des antigènes au niveau du site de l’infection, des macrophages, des NN
faisant de la phagocytose, des molécules du complément et des cellules dendritiques. La réponse
immunitaire adaptative commence lorsqu’un pathogène est ingéré par une cellule dendritique
immature au niveau du tissu infecté. On a plein de partie d’antigène relargué comme déchets par les
macrophages ou les PN. Ce sont ces antigènes que les cellules dendritiques vont capter grâce à la
macropinocytose. Elle devient alors active et une cellule présentatrice d’antigène. Elle va alors migrer
via les voies lymphatiques au niveau des organes lymphoïdes secondaires. C’est au niveau de ces
organes lymphoïdes secondaires plus précisément au niveau des ganglions lymphatiques qu’on aura
l’activation des lymphocytes T.
Au niveau du site d’infection, les cellules dendritiques vont
capter plusieurs antigène. De plus au niveau des ganglions
lymphatiques, on a aussi des cellules dendritiques. Celle venant
du site d’infection va partager l’antigène aux autres cellules
dendritiques des ganglions lymphatiques afin d’augmenter le
nombre de cellules présentatrices d’antigène.

Les ganglions sont super vascularisés. Les lymphocytes viennent


via le sang et passe dans le ganglion. Si le lymphocyte ne trouve
pas son épitope spécifique, il ressort. Cependant s’il reconnait
son AG par les cellules dendritiques on aura trois types de
signaux impliqués dans l’activation des cellules T naïves par les
cellules présentatrices d’antigène afin d’avoir une activation de la
prolifération dans les ganglions, un signal de survie (vie courte
normalement) et une différenciation en T helper ou T
cytotoxique.

Activés, ils quitteront les ganglions afin de retourner dans la


circulation sanguine et seront attirés par chimiotactisme au
niveau du site d’infection.

Les lymphocytes T cytotoxiques


Les lymphocytes T ont pour rôle de détruire les cellules infectées en
déclenchant leur apoptose. Les LTc relarguent différentes protéines
cytotoxiques ayant des effets différents sur la cellule cible :

- La perforine : aide à délivrer les granules cytoplasmiques dans la


cellule cible ;
- Granzyme : active l’apoptose une fois arrivé dans le cytoplasme de la
cellule cible ;
- Granulysine : possède des effets antimicrobiens et induit l’apoptose.
Les lymphocytes TH1/ Thelper
Les lymphocytes Th1 activés vont synthétiser et sécréter de nombreuses cytokines qui vont stimuler
la réponse immunitaire. Son rôle est d’attirer les cellules sur le site.

Le LTH (CD4) reconnait l’antigène grâce à un CPA et va relarguer des cytokines pour par exemple
stimuler le macrophage activé en retour afin de provoquer une suractivation afin qu’il y’ai de plus en
plus de phagocytose.

Si le macrophage ingère mais ne digère pas, alors le T helper va induire la mot du macrophage. C’est
le cas des infections par les mycobactéries qui restent dans les cellules phagocytaires mais sans
fusionner avce les lysosomes. Le T helper va alors favoriser la fusion des lysosomes. Si le
macrophage n’arrive toujours pas, alors le Th va induire la mort du macrophage afin qu’un autre
macrophage ou un PNN plus actif prenne la relève.

L’IL2 sécrété par le Th permet aussi la prolifération des lymphocytes tandis que l’IL3+GM-CSF stimule
le précurseur hématopoïétique au niveau de la moelle osseuse afin d’avoir une production de
monocyte/macrophage. Le Th va aussi stimuler l’endothélium pour favoriser la diapédèse. Il produit
en plus des molécules chimiotactique pour attirer les macrophages. Le Th a une action de stimulation
afin de surstimuler.
L’immunité induite par les cellules B

Les lymphocytes B ont trois fonctions :

- La phagocytose ;
- Fonction de CPA ;
- Cellule productrice d’anticorps.

Le lymphocyte B reconnait un épitope


particulier et donc un antigène via son
récepteur qui est le BCR. Le BCR est un
anticorps fixé à la membrane. Quand il
reconnait un antigène, on aura une
internalisation de l’antigène et ensuite
une présentation à sa surface via un
CMH II qui pourra être reconnus par un
T helper. Le T helper va reconnaitre
l’antigène et sera donc activer. Son
activation va induire la libération de
cytokines qui vont agir sur le
Lymphocyte B qui va alors se
différencier en plasmocyte dans le
plasma, la cellule productrice
d’anticorps spécifique de l’antigène. On a donc une coopération lymphocyte B, T helper. Ils doivent
reconnaitre des épitopes du même complexe. Les anticorps produits sont solubles dans le sang. Mais
des fois certains lymphocytes B vont s’activer en absence de T helper, selon la nature de l’antigène.

Le T helper permet l’activation de la différenciation en plasmocytes mais avant tout la prolifération


des lymphocytes B au niveau des ganglions lymphatiques. C’est aussi
au niveau de ces ganglions lymphatiques que le lymphocyte B capte
son antigène qui vient peut etre des cellules dendritiques. Il ira
ensuite sur le site de l’infection. C’est au même moment de la
différenciation qu’on aura la production de lymphocytes mémoires
qui ont une longues durée de vie et qui s’activent dès la rencontre
avec un antigène. Ils libèrent des IgG et ces anticorps ont une très
forte affinité.

Au niveau des ganglions lymphatiques, pendant la prolifération, on a


énormément de modifications génétiques afin que les plasmocytes
produisent des anticorps de plus en plus affins pour l’antigène. On a
un cycle de mutations et de sélection.

Les anticorps ont trois fonctions :

-Activation du complément : fixation sur microorganisme des


anticorps déclenchant ka voie classique ;
-Opsonisation : favorise la phagocytose ;
-Neutralisation : anticorps se fixe à la surface du virus l’empêchant de
rentrer dans les cellules.
La diversité du système immunitaire adaptatif

La puissance du système immunitaire adaptatif vient de sa diversité. En effet il reconnait un très


grand nombre d’antigène dû à la grande diversité de lymphocytes et à leur capacité à un reconnaitre
un grand nombre d’antigène quand on parle de population. Evidemment, un lymphocyte ne
reconnait qu’un seul épitope. Cette puissance est telle grâce à deux hoses :

- Les TCR ;
- Les BCR.

Diversité des anticorps


Un anticorps est composés de quartes chaînes peptidiques identiques deux à deux soit deux chaînes
lourdes et deux chaînes légères. Ces chaînes sont reliées entre elles via des pont disulfure. Une
chaîne lourde est constituée de 3 domaines communs à tous les anticorps et d’un domaine variable
unique à l’anticorps. Les chaînes légères sont constituées de deux chaines légères dont un domaine
constant et un domaine variable. La région reconnaissant l’antigène est la partie variable de
l’anticorps : soit de la chaîne lourde et de la chaîne légère. On a deux bras d’anticorps dits deux
fragments Fab qui vont pouvoir reconnaitre le même épitope mais donc deux fois le même antigène.
Cette zone de fixation est appellé paratope.

Les jonctions entre les bras d’anticorps et la partie constantes sont souples et vont donc pouvoir
reconnaître des antigènes plus ou moins distants.
Il faut bien comprendre que cette protéine est organisé dans un espace tri dimensionnel. Les parties
variables ont des motifs différents avec des charges différentes. C’est la nature en acides aminés qui
jouent sur les charges. La variabilité est donc liée à la nature de la chaîne peptidique.

Au niveau des chaînes légères il y a trois familles au niveau de deux locis: V,J,C. Le gène C code pour
la partie constante. Les régions variables des chaînes légères des immunoglobulines sont codées par
des segments génétiques V et J . Les chaines lourdes sont codées par des segments génétiques V,D,J.
La partie variable est codée par V et J. La diversité des anticorps provient de la variabilité des
combinaisons VDJ.

Dans les précurseurs des lymphocytes, on a 30 à 40 gènes. Il existe un grand nombre de gènes pour
chaque segment de la partie variable des anticorps. Les chaines des anticorps sont donc synthétisées
à partir de l’association de plusieurs segments génomiques : épissage (en absence d’épissage : IgH).

L’association des segments VJ se fait ra recombinaison.

Il existe 5 classes d’anticorps qui diffèrent par leur partie


constante.
Les IgM peuvent être transmembranaires ou sécrétés (BCR ou anticorps). Les deux formes sont issus
de la même séquence codante pour la chaîne lourde. Un épissage alternatif est à l’origine de
l’absence de la aprtie transmembranaire et de la queue cytoplasmique de la forme sécrétée.

Les IgM et les IgA peuvent former des multimères par addition d’une chaine J.

Deuxième étape de diversification : Les recombinaisons VDJ sont responsables de la formation du


répertoire initial d’anticorps produit par les lymphocytes B formés au niveau de la moelle épinière.
Ceci à lieu en absence d’interaction avec l’antigène.

Une deuxième tape de diversification des anticorps a lieu au moment de l’activation des lymphocytes
B par interaction avec l’antigène. Ceci contribue à augmenter l’affinité des anticorps pour les
antigènes étranger.

Troisième mécanisme de diversification :

- Class switch : changement de type de


chaîne lourde donc change de type
d’anticorps ;
- Mutations somatiques au niveau de la
région hypervariable qui modifie l’affinité
pour l’antigène ;
- Gène conversion : modification de la
partie variable des anticorps.
Origine de la diversité des TCR :

Les récepteurs des cellules T ressemblent à la aprtie Fab des anticorps. Les récepteurs des cellules T
sont des hétérodimères composés de deux glycoprotéines transmembranaires α β. On a donc deux
locis. On a bien sur un réarrangement et expression des gènes codant les chaines α et β des
récepteurs des cellules T

Formation du répertoire de lymphocytes dans l’organisme

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