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L’INFECTION ET LA DÉFENSE ANTI-

MICROBIENNE
Infection :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à
l’intérieur de l’organisme.

Différentes étapes de l’infection microbienne :


Si les microbes arrivent à pénétrer à l’intérieur de la peau par suite d’une blessure
par exemple : l’infection microbienne s’installe, elle se fait en trois étapes :

1- Infection du premier degré :

Dès que les microbes ont pu fraichir la barrière cutanée ; ils se multiplient dans le
sang et la lymphe de la zone blessée. Ces microbes secrètent des toxines qui
provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins. Ceci a pour effet de provoquer de la
ROUGEUR et de la CHALEUR. Le plasma exsude à travers des capillaires distendus, la
région se gonfle, se tuméfie autour de la plaie (TUMEUR)

Cet ensemble de réactions : ROUGEUR- CHALEUR- DOULEUR- TUMEUR constitue


« L’inflammation » Ou infection du premier degré. La lutte entre globules blancs et
microbes s’engage. L’issue de cette lutte :

er
1 cas :

si les microbes sont peu nombreux, peu virulents, et l’organisme solide les globules
blancs arrivent à les phagocyter et à neutraliser leurs toxines ; d’où on a une
cicatrisation de la plaie.

ème
2 cas :

si les microbes sont nombreux et virulents et l’organisme faible les toxines tuent un
grand nombre de globules blancs, il se forme alors ; un abcès par accumulation de
plus.

2- Infection du second degré :

Si les microbes n’ont pas été arrêtés au foyer d’inoculation (plaie) ils s’infiltrent en
profondeur et peuvent gêner les vaisseaux lymphatiques et les veines. La lutte
entre les microbes et les globules blancs continue le long de ces vaisseaux est
appelée : LYMPHAGITE.

Les microbes arrivent jusqu’au niveau des ganglions où ils sont arrêtés et
phagocytoses. On observe une inflammation des ganglions (adénopathie). Si
l’invasion s’arrête là, l’infection cesse, mais l’organisme en sort affaibli.

REMARQUE : Les ganglions superficiels se trouvent surtout au niveau du cou, au


niveau des aisselles et au niveau des aines (partie du corps humain ou animal qui est
entre le haut de la cuisse et le bas – ventre).

3- Infection du troisième degré :

Si la ligne des ganglions est dépassée ; les microbes gagent la circulation sanguine
et se heurtent à un dernier centre de résistance : le foie.

Si le foie est encore vaincu ; l’infection se généralise et les microbes envahissent tous
l’organisme : c’est la SEPTICEMIE.

Les microbes de l’infection des plaies :


Ces microbes sont ceux qui se trouvent normalement sur notre peau, sur nos
vêtements ou dans la terre.

1- Les streptocoques :

Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.

Parasites habituels de la bouche et très fréquent sur la peau, les streptocoques


peuvent provoquer des phlegmons et des septicémies très graves et souvent
mortelles ; ils peuvent aussi s’associer à d’autres microbes pathogènes, augmentant
ainsi la gravité de diverse maladie infectieuse, c’est pourquoi on l’appelle « microbe à
tout faire ».

2- Les staphylocoques (découvert par PASTEUR) :

Les staphylocoques sont très répandus : dans l’eau, dans la terre ; dans les poussières.
C’est aussi des parasites habituels de notre peau.

Les staphylocoques sont des agents du pu, du furoncle, de l’anthrax et du panaris.

3- Les vibrions septiques (découvert par PASTEUR) :


Ils vivent dans les sols et provoquent gangrène gazeuse qui se manifeste par la
putréfaction de tissu avec un dégagement d’odeur infecte.

4- Le bacille tétanique :

Il vit dans la terre et les fumiers (surtout le fumier de cheval), c’est un bacille
anaérobie. Il ne passe pas dans le sang ; mais produits des toxines qui s’attaquent au
centre nerveux et détermine une toxémie.

La toxine du bacille tétanique s’appelle : tétano- spamine.

Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de
défenses pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :

a) La défense extérieure

b) La défense du milieu intérieur

Défense naturelle : Réaction de l’organisme


1- La défense extérieure

a) La peau :

La couche superficielle de l’épiderme imprégnée de kératine avec laquelle cornées


empêche la pénétration des microbes. Il est vrai que la pénétration des virus est plus
facile car certains virus comme de la poliomyélite peuvent traverser la peau. Malgré
tout, le franchissement de la barrière cutanée s’avère difficile et rare, même après un
contact infectant, d’autant plus que les soins de propreté éliminent la plus grande
partie des microbes déposés à la surface de la peau.

b) Les muqueuses :

Les muqueuses possèdent des moyens de défense :

- Le mucus qu’elles secrètent est capable de tuer les microbes.

- Les cils volatils de leurs cellules arrêtent et rejettent constamment les microbes.

2- Moyens de lutte du milieu intérieur :

- Le milieu intérieur dispose de deux mécanismes de défense très efficaces.


- L’un immédiat assuré par des cellules spéciales : c’est la PHAGOCYTOSE

- L’autre lent ; est constitué par l’élaboration de substances antimicrobiennes


« LES ANTICORPS »

2.1 La phagocytose :

C’est la défense cellulaire. Deux sortes de cellules sont chargées ; de cette fonction.

- les globules blancs

- les cellules de défense des tissus

A- LES GLOBULES BLANCS : Leucocytes

1/ Les globules blancs sont mobiles, ils se déplacent en déformant leur


cytoplasme allongeant et raccourcissant tour à tour et en tous sens ; des
prolongements épais irréguliers appelés : PSEUDOPODES.

2/ Ces leucocytes ont la propriété de traversé par effraction la paroi des


capillaires : (DIAPEDESE) et de se répandre dans les tissus voisins. Notons que ces
leucocytes sont irrésistiblement attirés par les bactéries à phagocyter et c’est les
bactéries elles- mêmes qui provoque cette attraction.

3/ Par leurs pseudopodes, les globules blancs englobent les substances


étrangères bactérien ou non ; puis par une véritable digestion chimique à l’intérieur
de leur cytoplasme, des globules blancs les font disparaître.

B- LES CELLULES DE DEFENSE DES TISSUS

Les leucocytes forment la première vague de défense de l’organisme, tandis que les
cellules de défense des tissus en forment la seconde. Ces cellules sont sédentaires,
mais leur pouvoir phagocytaire est bien plus intense que celui des leucocytes, et elles
absorbent aussi bien des gros matériaux que des petites particules.

2.2 La formation d’anticorps :

La phagocytose serait souvent un moyen bien insuffisant de défense antimicrobienne,


car les microbes n’agissent pas uniquement par leur intense prolifération, leur
nocivité est due, bien souvent aux toxines qu’ils déversent dans l’organisme. Ainsi,
pour se défendre, l’organisme régit et élaborant des anticorps, antitoxines
microbiennes.

Les anticorps, ne sont produits que tardivement. En effet, elles n’apparaissent que 8 à
10 jours après le début de l’infection ; aussi ce moose de défense naturelle par voie
chimique, présente plus d’intérêt dans la lutte contre les maladies infectieuses que
dans celle de l’infection des plaies.

LA DEFENSE EXTERNE ARTIFICIELLE : LA


PRESERVATION DES
PLAIES : ANTISEPSIE ET ASEPSIE
1/ Antisepsie :
C’est l’ensemble de méthodes et procédés permettant de détruire les microbes qui
se trouvent dans les plaies, sur la peau ou sur les instruments chirurgicaux, à l’aide
des SUBSTANCES CHIMIQUES MICROBICIDES dites ANTISEPTIQUES.

L’antisepsie n’empêche pas totalement l’apport microbien ; elle réalise la destruction


sur place des microbes transportés sur la plaie.

Ex : Les antisepsies sont des substances chimiques microbicides comme l’acide


phénique(phénol) employé par LISTER en 1867 (Lister : créateur de la méthode
aujourd’hui, on peut employer : alcool, éther, teinture d’iode, mercurochrome,
permanganate de potassium, eau oxygénée …

2/ Asepsie :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la
plaie ; par une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie
consiste à supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un
milieu opératoire sans microbes.

3/ Conclusion :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des
microbes transportés sur la plaie.

L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans
microbes.

Présentation du système immunitaire


Pa r

Pe te r J . D e lv e s

, Ph D , U n i ve rsi ty C o l l e g e L o n d o n , L o n d o n , U K
Vé ri fi é /R é vi sé se p t. 2 0 2 1

AFFICHER LA VERSION PROFESSIONNELLE

LES FAITS EN BREF

 Composants du système immunitaire


 Lignes de défense
 Plan d’action

Présentation du système immunitaire

VIDÉO

Le système immunitaire a pour mission de protéger l’organisme contre des


envahisseurs étrangers ou dangereux. Ces envahisseurs peuvent être :

 Micro-organismes (généralement appelés germes, tels


que bactéries, virus ou champignons)
 Parasites (tels que des vers)
 Cellules cancéreuses
 Organes et tissus greffés

Afin de défendre l’organisme contre ces envahisseurs, le système


immunitaire doit être capable de distinguer

 Ce qui appartient au corps (soi)


 Ce qui n’en fait pas partie (exogène ou étranger)

Les antigènes sont des substances que le système immunitaire peut


reconnaître et qui stimulent une réponse immunitaire. Si des antigènes
sont perçus comme dangereux (par exemple, s’ils peuvent causer une
maladie), ils peuvent stimuler une réponse immunitaire dans l’organisme.
Les antigènes peuvent être situés à l’intérieur ou à la surface des
bactéries, des virus, d’autres micro-organismes, des parasites ou des
cellules cancéreuses. Dans d’autres cas, il s’agit de substances
indépendantes, telles que des molécules alimentaires ou des pollens.
Une réponse immunitaire normale implique les éléments suivants :
 Reconnaissance d’un antigène étranger potentiellement dangereux
 Activation et mobilisation des forces pour se défendre contre cet
antigène
 Attaque de cet antigène
 Contrôle et fin de l’attaque

Si le système immunitaire ne fonctionne pas bien et confond des


substances endogènes et exogènes, il peut attaquer les propres tissus de
l’organisme, induisant une maladie auto-immune telle que la polyarthrite
rhumatoïde, la thyroïdite de Hashimoto ou le lupus érythémateux
systémique (lupus).
Un trouble du système immunitaire se produit lorsque
 L’organisme génère une réponse immunitaire contre lui-même
(maladie auto-immune).
 L’organisme ne parvient pas à générer de réponse immunitaire
appropriée contre des micro-organismes envahisseurs (déficit
immunitaire).
 L’organisme génère une réponse immunitaire excessive à des
antigènes étrangers, souvent inoffensifs, et endommage les tissus
normaux (réaction allergique).
Composants du système immunitaire
Le système immunitaire est composé de nombreux éléments :

Les anticorps (immunoglobulines), qui sont des protéines produites par


les globules blancs appelés lymphocytes B, se lient solidement à
l’antigène d’un envahisseur, en marquant l’envahisseur afin de l’attaquer
ou en le neutralisant directement. Le corps produit des milliers d’anticorps
différents. Chaque anticorps est spécifique à un antigène donné.
Les antigènes sont des substances que le système immunitaire peut
reconnaître et qui stimulent une réponse immunitaire.
Les lymphocytes B sont des globules blancs qui produisent des anticorps
spécifiques à l’antigène qui a stimulé leur production.
Les basophiles sont des globules blancs qui libèrent de l’histamine
(substance impliquée dans les réactions allergiques) et produisent des
substances permettant d’attirer d’autres globules blancs (neutrophiles et
éosinophiles) sur le lieu de l’infection.
Les cellules constituent la plus petite unité d’un organisme vivant, elles
sont constituées d’un noyau et d’un cytoplasme entouré d’une membrane.
Le chimiotactisme est le processus par lequel une substance chimique
attire des cellules vers un site particulier.
Le système du complément se compose d’un groupe de protéines
impliquées dans une série de réactions (appelée cascade du
complément), visant à défendre l’organisme, par exemple en tuant les
bactéries et autres cellules étrangères, en facilitant l’identification et
l’ingestion des cellules étrangères par les macrophages et en attirant les
macrophages et les neutrophiles vers le lieu de l’infection.
Les cytokines désignent de nombreuses protéines différentes sécrétées
par les cellules immunitaires ainsi que d’autres cellules, agissant comme
messagers du système immunitaire pour contribuer à réguler une réponse
immunitaire.
Les cellules dendritiques sont dérivées des globules blancs. Elles
résident dans les tissus et aident les lymphocytes T à reconnaître les
antigènes étrangers.
Les éosinophiles sont des globules blancs tuant les bactéries et les
autres cellules étrangères trop grosses pour être ingérées qui peuvent
contribuer à immobiliser et tuer les parasites et à détruire les cellules
cancéreuses. Les éosinophiles sont également impliqués dans les
réactions allergiques.
Les lymphocytes T Helper sont des globules blancs aidant les
lymphocytes B à produire des anticorps contre les antigènes étrangers,
aidant les lymphocytes T Killer à s’activer et stimulant les macrophages,
ce qui leur permet d’ingérer plus efficacement les cellules infectées ou
anormales.
L’histocompatibilité (littéralement, compatibilité du tissu) est déterminée
par les antigènes leucocytaires humains (molécules d’auto-identification).
L’histocompatibilité est utilisée pour établir si un tissu ou un organe greffé
sera accepté par le receveur.
Les antigènes leucocytaires humains (HLA) sont un groupe de
molécules d’identification situées à la surface de toutes les cellules, selon
une combinaison presque unique pour chaque personne, permettant ainsi
à l’organisme de faire la distinction entre les substances endogènes et
exogènes. Ce groupe de molécules d’identification est également appelé
complexe majeur d’histocompatibilité.
Un complexe immunitaire est un anticorps fixé à un antigène.
Une réponse immunitaire est la réaction du système immunitaire à un
antigène.
On appelle également les anticorps des immunoglobulines.
L’interleukine est un type de messager (cytokine) sécrété par certains
globules blancs en vue d’affecter d’autres globules blancs.
Les lymphocytes T Killer (cytotoxiques) sont des lymphocytes T qui se
fixent aux cellules infectées et aux cellules cancéreuses pour les tuer.
On appelle également leucocytes les globules blancs tels que
monocytes, neutrophiles, éosinophiles, basophiles ou lymphocytes
(lymphocyte B ou lymphocyte T).
Le système lymphatique désigne le réseau de ganglions lymphatiques
reliés par des vaisseaux lymphatiques qui aide l’organisme à transporter
les micro-organismes et les cellules mortes ou altérées pour qu’ils soient
filtrés et détruits. Les réponses immunitaires acquises sont déclenchées
dans les ganglions lymphatiques.
Les lymphocytes sont les globules blancs responsables de l’immunité
acquise (spécifique), notamment de la production d’anticorps (par les
lymphocytes B), de la distinction entre les substances endogènes et les
substances exogènes (par les lymphocytes T) et de la destruction des
cellules infectées et des cellules cancéreuses (par les lymphocytes T
Killer).
Les macrophages sont de grandes cellules qui se développent à partir de
globules blancs appelés monocytes. Ils ingèrent les bactéries et d’autres
cellules étrangères et aident les lymphocytes T à identifier les micro-
organismes et les autres substances étrangères. Les macrophages sont
normalement présents dans les poumons, la peau, le foie et les autres
tissus.
Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) est un synonyme des
antigènes leucocytaires humains.
Les mastocytes sont des cellules présentes dans les tissus qui libèrent
de l’histamine et d’autres substances impliquées dans les réactions
inflammatoires et allergiques.
Une molécule est un groupe d’atomes associés d’un point de vue
chimique pour former une substance unique.
Les lymphocytes Natural Killer sont un type de globule blanc capable de
reconnaître et de tuer des cellules anormales, telles que certaines cellules
infectées ou cancéreuses, sans avoir d’abord à apprendre que les cellules
sont anormales.
Les neutrophiles sont des globules blancs qui ingèrent et tuent les
bactéries et les autres cellules étrangères.
Les phagocytes sont un type de cellule qui ingère et tue ou détruit les
micro-organismes envahisseurs, les autres cellules ou fragments
cellulaires. Les phagocytes comprennent les macrophages et les
neutrophiles.
La phagocytose est le processus par lequel une cellule enveloppe et
ingère un micro-organisme envahisseur, une autre cellule ou un fragment
cellulaire.
Un récepteur est une molécule située à la surface ou à l’intérieur d’une
cellule, capable d’identifier des molécules particulières, qui s’adaptent
parfaitement à elle, comme une clé entre dans une serrure.
Les lymphocytes T régulateurs (suppresseurs) sont des globules
blancs contribuant à mettre fin à une réponse immunitaire.
Les lymphocytes T sont des globules blancs impliqués dans l’immunité
acquise. Il en existe trois types : Helper, Killer (cytotoxiques) et
régulateurs.
Les globules blancs (leucocytes) existent sous différentes formes, telles
que les monocytes, les neutrophiles, les éosinophiles, les basophiles et
les lymphocytes (lymphocytes B et lymphocytes T), qui jouent chacun un
rôle spécifique au sein du système immunitaire.
Lignes de défense
Le corps dispose d’une série de défenses. Ces défenses comprennent :

 Barrières physiques
 Globules blancs
 Molécules, telles que les anticorps et les protéines du complément
 Organes lymphoïdes

Barrières physiques
La première ligne de défense contre les envahisseurs consiste en des
barrières mécaniques ou physiques :

 La peau
 La cornée des yeux
 Les membranes qui tapissent les voies respiratoires, digestives,
urinaires et celles de l’appareil reproducteur

Tant que ces barrières restent intactes, il est impossible à de nombreux


envahisseurs de pénétrer dans l’organisme. Si l’une de ces barrières est
rompue, par exemple si des brûlures étendues lèsent la peau, le risque
d’infection augmente.

De plus, les barrières sont protégées par des sécrétions qui contiennent
des enzymes capables de détruire les bactéries. La sueur, les larmes
dans les yeux, le mucus des voies respiratoires et digestives ou les
sécrétions du vagin en sont des exemples.

Globules blancs
La ligne de défense suivante implique les globules blancs (leucocytes) qui
circulent dans le sang et les tissus, à la recherche de micro-organismes et
autres envahisseurs pour les attaquer.

Ce mécanisme se déroule en deux phases :

 Immunité innée
 Immunité acquise

Immunité innée (naturelle) : « Innée » signifie qu’une personne naît avec


elle. Par conséquent, l’immunité innée ne nécessite pas de rencontre
préalable avec un micro-organisme ou un autre envahisseur pour
fonctionner efficacement. Elle répond immédiatement aux envahisseurs,
sans avoir besoin d’apprendre à les reconnaître. Plusieurs types de
globules blancs sont impliqués :
 Les phagocytes ingèrent les envahisseurs. Les phagocytes
comprennent les macrophages, les neutrophiles, les monocytes et
les cellules dendritiques.
 Les lymphocytes Natural Killer sont prêts à reconnaître et tuer les
cellules cancéreuses ainsi que celles qui sont infectées par certains
virus.
 Certains globules blancs (tels que les basophiles et les éosinophiles)
libèrent des substances impliquées dans l’ inflammation, telles que
les cytokines, et les réactions allergiques, telles que l’histamine.
Certaines de ces cellules peuvent détruire directement les
envahisseurs.
Immunité acquise (adaptative ou spécifique) : Dans l’immunité acquise,
les globules blancs appelés lymphocytes
(lymphocytes B et lymphocytes T) rencontrent un envahisseur, apprennent
comment l’attaquer et le mémorisent afin de pouvoir l’attaquer plus
efficacement la prochaine fois qu’ils le rencontreront. L’immunité acquise
met du temps à se développer suite à la première rencontre avec un
nouvel envahisseur parce que les lymphocytes doivent s’adapter à lui. Par
la suite, toutefois, la réponse est rapide. Les lymphocytes B et les
lymphocytes T collaborent pour détruire les envahisseurs. Pour pouvoir
reconnaître les envahisseurs, les lymphocytes T ont besoin de l’assistante
de cellules particulières appelées cellules présentatrices d’antigènes (par
exemple, les cellules dendritiques, voir la figure Comment les
lymphocytes T reconnaissent-ils les antigènes ?). Ces cellules ingèrent
l’envahisseur et le scindent en fragments.
Molécules
L’immunité innée et l’immunité acquise interagissent, s’influencent
mutuellement, directement ou par l’intermédiaire de molécules qui attirent
ou activent d’autres cellules du système immunitaire, au titre de l’ étape de
mobilisation du processus de défense. Ces molécules comprennent :
 Les cytokines (qui sont les messagers du système immunitaire)
 Anticorps
 Les protéines du complément (qui forment le système du
complément)
Ces substances ne sont pas contenues dans les cellules, mais dissoutes
dans un liquide corporel, tel que le plasma (la partie liquide du sang).

Certaines de ces molécules, notamment certaines cytokines, favorisent


l’inflammation.

Une inflammation se produit parce que ces molécules attirent des


cellules du système immunitaire vers le tissu affecté. Pour faciliter la
venue de ces cellules vers le tissu, l’organisme envoie plus de sang vers
lui. Afin de transporter plus de sang vers le tissu, les vaisseaux sanguins
s’élargissent et deviennent plus poreux afin de permettre à une plus
grande quantité de liquide et de cellules de les quitter pour pénétrer dans
le tissu. L’inflammation tend ainsi à induire une rougeur, de la chaleur et
un gonflement. Elle a pour objectif de contenir l’infection pour qu’elle ne
s’étende pas. Ensuite, d’autres substances produites par le système
immunitaire contribuent à l’arrêt de l’inflammation et à la guérison des
tissus lésés. Bien qu’une inflammation puisse être gênante, elle indique
que le système immunitaire fait son travail. Toutefois, une inflammation
excessive ou de longue durée (chronique) peut être nuisible.
Organes lymphoïdes
Outre les cellules dispersées dans tout l’organisme, le système
immunitaire comprend plusieurs organes. Ils sont classés en organes
lymphoïdes primaires ou secondaires.

Les organes lymphoïdes primaires sont les sites de production et/ou de


multiplication des globules blancs :
 Il s’agit de la moelle osseuse qui produit tous les différents types de
globules blancs, notamment les neutrophiles, les éosinophiles, les
basophiles, les monocytes, les lymphocytes B ainsi que les cellules
qui se développent en lymphocytes T (précurseurs des lymphocytes
T).
 Dans le thymus, les lymphocytes T se multiplient et apprennent à
reconnaître les antigènes étrangers ainsi qu’à ignorer les propres
antigènes de l’organisme. Les lymphocytes T sont essentiels à
l’immunité acquise.
Lorsqu’ils sont nécessaires pour défendre l’organisme, les globules blancs
sont mobilisés, principalement à partir de la moelle osseuse. Ils passent
ensuite dans la circulation sanguine pour atteindre les zones dans
lesquelles ils sont nécessaires.

Les organes lymphoïdes secondaires comprennent :


 Rate
 Ganglions lymphatiques
 Amygdales
 Appendice
 Plaques de Peyer dans l’intestin grêle

Ces organes piègent les micro-organismes et les autres substances


étrangères et permettent aux cellules matures du système immunitaire de
se rassembler, d’interagir entre elles ainsi qu’avec les substances
étrangères et de générer une réponse immunitaire spécifique.

Les ganglions lymphatiques sont répartis dans l’organisme sur des points
stratégiques reliés par un important réseau de vaisseaux lymphatiques,
le système lymphatique. Le système lymphatique transporte les micro-
organismes, les autres substances étrangères, les cellules cancéreuses
ainsi que les cellules mortes ou lésées, des tissus vers les ganglions
lymphatiques, où ces substances et cellules sont filtrées et détruites.
Ensuite, une fois filtrée, la lymphe retourne dans la circulation sanguine.
Les ganglions lymphatiques constituent l’un des premiers lieux à partir
duquel les cellules cancéreuses peuvent se disséminer. C’est la raison
pour laquelle les médecins évaluent souvent l’état des ganglions
lymphatiques pour établir si un cancer s’est disséminé. La présence de
cellules cancéreuses dans un ganglion lymphatique peut induire une
augmentation de son volume. Les ganglions lymphatiques peuvent
également gonfler suite à une infection, car les réponses immunitaires
acquises aux infections sont générées dans les ganglions lymphatiques. Il
arrive qu’un ganglion lymphatique gonfle car les bactéries transportées
vers lui ne sont pas tuées et l’infectent lui-même (lymphadénite).

Système lymphatique : Contribue à la défense contre les infections


Le système lymphatique
est un constituant
essentiel du système
immunitaire, avec le
thymus, la moelle
osseuse, la rate, les
amygdales, l’appendice et
les plaques de Peyer de
l’intestin grêle.

Le système lymphatique
est un réseau de ganglions
reliés par des vaisseaux
lymphatiques. Ce système
transporte la lymphe à
travers l’organisme.

La lymphe se forme à
partir d’un liquide qui
s’infiltre à travers les fines
parois des capillaires qui
irriguent les tissus
corporels. Ce liquide
contient de l’oxygène, des
protéines ainsi que
d’autres nutriments qui
nourrissent les tissus. Une
partie de ce liquide
retourne dans les
capillaires et une autre
pénètre dans les
vaisseaux lymphatiques
(pour former la lymphe).

De petits vaisseaux
lymphatiques sont reliés à
de plus gros, et forment
finalement le canal
thoracique. Ce dernier est
le plus gros vaisseau
lymphatique. Il rejoint la
veine sous-clavière
ramenant ainsi la lymphe
dans la circulation
sanguine.

La lymphe transporte
également les substances
étrangères (telles que des
bactéries), les cellules
cancéreuses ainsi que les
cellules mortes ou lésées
susceptibles de se trouver
dans les tissus vers les
vaisseaux lymphatiques,
puis dans les ganglions
lymphatiques, en vue de
les éliminer. La lymphe
contient de nombreux
globules blancs.

Toutes les substances


véhiculées par la lymphe
passent au moins dans un
ganglion lymphatique, où
les substances étrangères
peuvent être filtrées et
détruites, avant que le
liquide ne retourne dans la
circulation sanguine. Dans
les ganglions
lymphatiques, les globules
blancs peuvent
s’accumuler, interagir
mutuellement et avec les
antigènes, et déclencher
des réponses immunitaires
contre les corps étrangers.
Les ganglions
lymphatiques contiennent
un tissu réticulaire
regorgeant de
lymphocytes B, de
lymphocytes T, de cellules
dendritiques ainsi que de
macrophages. Les micro-
organismes nocifs sont
filtrés par le tissu
réticulaire puis identifiés et
attaqués par les
lymphocytes B et les
lymphocytes T.

Les ganglions
lymphatiques sont souvent
regroupés dans les
régions où les vaisseaux
lymphatiques se ramifient,
telles que le cou, l’aisselle
ou l’aine.

Le saviez-vous ?
 Les ganglions lymphatiques contiennent un tissu réticulaire dans lequel les
micro-organismes pathogènes et les cellules endommagées ou mortes sont
filtrés et détruits.

Plan d’action
Une réponse immunitaire efficace contre des envahisseurs nécessite :

 Reconnaissance
 Activation et mobilisation
 Régulation
 Résolution

Reconnaissance
Pour pouvoir détruire les envahisseurs, le système immunitaire doit en
premier lieu les reconnaître. Il doit ainsi être capable de faire la distinction
entre les éléments exogènes (étrangers) et les éléments endogènes. Le
système immunitaire est à même de faire cette distinction, parce que
toutes les cellules présentent des molécules d’identification (antigènes) à
leur surface. Les micro-organismes sont reconnus parce qu’ils présentent
à leur surface des molécules d’identification étrangères.

Chez l’homme, les molécules du soi les plus importantes sont appelées :

 antigènes leucocytaires humains (HLA) ou complexe majeur


d’histocompatibilité (CMH)

Les molécules HLA sont appelées antigènes, car, si elles sont


transplantées, lors d’une greffe de rein ou de peau par exemple, elles
peuvent déclencher une réponse immunitaire chez une autre personne
(normalement, elles ne génèrent aucune réponse immunitaire chez la
personne qui les possède). Chacun possède une combinaison de
molécules HLA presque unique. Le système immunitaire de chaque
personne reconnaît normalement cette combinaison unique comme
endogène. Une cellule qui présente à sa surface des molécules
différentes de celles des autres cellules du même organisme est identifiée
comme étrangère. Le système immunitaire l’attaque alors. Cette cellule
peut être une cellule de tissu transplanté ou une cellule de l’organisme qui
a été infectée par un micro-organisme envahisseur ou altérée par un
cancer. (Les molécules HLA sont celles que les médecins essaient de
faire correspondre lorsqu’une personne a besoin d’une greffe d’organe.)

Comment les lymphocytes T reconnaissent-ils les antigènes ?

VIDÉO

Certains globules blancs, les cellules B (lymphocytes B), sont capables de


reconnaître directement les envahisseurs. D’autres par contre, les
lymphocytes T, ont besoin de l’aide d’autres cellules dites cellules
présentatrices d’antigènes :

 Les cellules présentatrices d’antigènes ingèrent l’envahisseur et le


scindent en fragments.
 Les fragments d’antigènes provenant de l’envahisseur sont combinés
aux molécules HLA lorsqu’ils sont assemblés dans la cellule
présentatrice d’antigènes.
 La combinaison des fragments d’antigènes et des molécules HLA est
déplacée vers la surface de la cellule.
 Un lymphocyte T porteur d’un récepteur lui correspondant à sa
surface peut se fixer à la partie de la molécule HLA présentant le
fragment d’antigène, comme une clé dans une serrure.
 Le lymphocyte T est alors activé et commence à lutter contre les
envahisseurs possédant cet antigène.

Comment les lymphocytes T reconnaissent-ils les antigènes ?


Les lymphocytes T font partie du système de surveillance immunitaire. Ils
circulent dans le sang et le système lymphatique. Lorsqu’ils parviennent aux
ganglions lymphatiques ou à un autre organe lymphoïde secondaire, ils
recherchent la présence de substances étrangères (antigènes) dans
l’organisme. Toutefois, avant de pouvoir totalement reconnaître un antigène
étranger et y répondre, l’antigène doit être traité et présenté au lymphocyte
T par un autre globule blanc, dénommé cellule présentatrice d’antigène. Les
cellules présentatrices d’antigènes se composent de cellules dendritiques
(les plus efficaces), de macrophages ainsi que de lymphocytes B.

Activation et mobilisation
Les globules blancs sont activés lorsqu’ils reconnaissent les envahisseurs.
Par exemple, lorsque la cellule présentatrice d’antigène présente des
fragments d’antigène liés à des molécules HLA à un lymphocyte T, ce
dernier se fixe aux fragments et s’active. Les lymphocytes B peuvent être
directement activés par les envahisseurs. Une fois activés, les globules
blancs ingèrent ou tuent l’envahisseur, voire les deux. Plusieurs types de
globules blancs sont généralement nécessaires pour tuer un envahisseur.

Les cellules immunitaires, telles que les macrophages ou les lymphocytes


T activés, libèrent des substances qui attirent d’autres cellules
immunitaires vers le site infecté, mobilisant ainsi les défenses de
l’organisme. L’envahisseur lui-même peut libérer des substances attirant
les cellules immunitaires.
Régulation
La réponse immunitaire doit être régulée afin de prévenir d’importants
dommages pour l’organisme, comme c’est le cas dans les maladies auto-
immunes. Les lymphocytes T régulateurs (suppresseurs) contribuent à
contrôler la réponse en sécrétant des cytokines (messagers chimiques du
système immunitaire) qui inhibent les réponses immunitaires. Ces cellules
empêchent la réponse immunitaire de se poursuivre indéfiniment.
Résolution
La résolution consiste à confiner l’envahisseur et à l’éliminer de
l’organisme. Une fois l’envahisseur éliminé, la plupart des globules blancs
s’autodétruisent et sont ingérés. Ceux qui restent sont appelés les cellules
mémoire. L’organisme conserve des cellules mémoire, au titre de
l’immunité acquise, afin de mémoriser des envahisseurs particuliers et d’y
répondre plus énergiquement lors d’une prochaine rencontre.
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-immunitaires/biologie-du-syst%C3%A8me-
immunitaire/pr%C3%A9sentation-du-syst%C3%A8me-immunitaire

Infection : définition, les différents types,


traitements
Article mis à jour le 03/07/20 17:06
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Résultant de la contamination par un germe, l'infection peut toucher tous les organes du
corps. Comment se manifeste-t-elle ? Quels sont ses traitements ? Le point avec le Dr
Patrick Aubé, médecin généraliste.
© ismagilov - 123RF
SOMMAIRE
 Définition
 Types d'infection
 Causes
 Traitements
 Antibiotiques

Définition
Une infection désigne l'envahissement puis la multiplication de micro-organismes au sein
d'un organe du corps vivant. Ces micro-organismes peuvent être des virus (par exemple ceux
de la grippe) ou des bactéries comme les (streptocoques ou les staphylocoques dans
les infections cutanées, les Escherichia Coli dans les infections urinaires). Une infection peut
également être provoquée par des parasites comme les protozoaires provoquant la
toxoplasmose par exemple) ou par des champignons ou mycoses comme par exemple une
infection à candida albicans. "Pour faire face à cette agression, l'organisme va instaurer des
procédés de défense pour éradiquer le micro-organisme indésirable," explique le Dr Patrick
Aubé. C'est le rôle du système immunitaire qui va mettre en place deux systèmes de
défense :
 une réponse immunitaire rapide et innée, qui ne produit pas de mémoire immunitaire, par la
production de cellules de défense dont le rôle est de phagocyter les assaillants microbiens.
Ces cellules sont les granulocytes, les monocytes, les mastocytes, les macrophages,
les cellules dendritiques.
 une réponse immunitaire retardée, dite adaptative, qui produit une mémoire immunitaire,
sous la dépendance d'une variété de globules blancs, les lymphocytes, qui vont fabriquer des
anticorps destinés à combattre les germes agresseurs.
Les premiers résultats de cette réponse face à l'agression microbienne vont se manifester par
des phénomènes inflammatoires : fièvre, rougeur, chaleur, douleur, fatigue.

Types d'infection
"Tous les organes et tous les systèmes de l'organisme peuvent être touchés par des agressions
infectieuses : la peau et ses dépendances par voie cutanée, le système ORL et
bronchique par une contamination atmosphérique, l'appareil digestif via une contamination
alimentaire, l'appareil urinaire et gynécologique par une contamination locale ou profonde, le
système nerveux central à travers la barrière hémato-méningée, etc... ", indique le Dr Patrick
Aubé. On distingue également le cas particulier des infections nosocomiales qui sont
contractées au cours d'une hospitalisation, c'est-à-dire qui se déclarent au moins 48 heures
après l'admission du patient. Selon une étude révélée par L'Institut national de veille sanitaire
(InVS) en 2012, cela concerne un patient hospitalisé sur vingt, soit 5%.
 Comment déboucher une oreille bouchée selon notre ORL
 Lymphocytes bas, élevés : symptômes, fatigue, un cancer ?
 Colique néphrétique : symptômes, combien de temps elle dure ?
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 Infections vaginales : symptômes, comment les soigner ?
 Érysipèle : jambe, photo, traitement, pourquoi ?
 Circoncision : adulte, bébé, douleur, étapes, pourquoi ?
 Mycose : types, symptômes, traitements efficaces
 Polynucléaires basophiles bas, élevés : quel est leur rôle ?
 Dysgueusie : goût amer, métallique, comment la soigner ?
 Infection bactérienne : c'est quoi ? Quels symptômes ?
 Infection nosocomiale : définition, comment se protéger ?

Quelles sont les causes d'une infection ?


Une infection est due à la pénétration d'un agent pathogène dans l'organisme. Il peut s'agir d'une
bactérie, d'un virus, d'un champignon, d'un parasite ou encore de protozoaires. "L'infection
devient une maladie lorsque le système immunitaire et ses barrières ne sont pas à la
hauteur de l'agression. C'est le cas de germes particulièrement virulents, c'est le cas aussi
d'une insuffisance de réaction immunitaire qu'on peut rencontrer dans des maladies chroniques
ou liées au vieillissement, c'est le cas de situations à risque infectieux comme les affections
nosocomiales liées aux germes rencontrés en milieu hospitalier en particulier lors de gestes
chirurgicaux ", précise le médecin généraliste.

Quels sont les traitements d'une infection ?


"Lorsque l'organisme n'a pas ou n'a plus les capacités de se défendre, le médecin prescrit à son
patient, après avoir fait son diagnostic d'infection, un traitement adapté ", poursuit le Dr Patrick
Aubé :
 des antibiotiques s'il s'agit d'une infection bactérienne (ex.: pneumopathie à pneumocoque)
 des anti-viraux s'il s'agit d'une infection virale (ex.: grippe )
 des anti-mycosiques s'il s'agit d'un champignon (ex. candidose)
 des antibiotiques antiparasitaires (ex. : infection génitale à trichomonas.)

Antibiotiques et infection
"Comme le dit l'Assurance Maladie, "les antibiotiques, c'est pas automatique". Pour prévenir les
risques d'une résistance de plus en plus grande des germes à l'action des antibiotiques, il
convient de réserver ceux-ci à des situations pathologiques sous contrôle du médecin et d'éviter
de les utiliser dans le cadre d'une automédication ", prévient le médecin généraliste.

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