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MICROBIENNE
Infection :
L’infection microbienne est la pénétration et le développement des microbes à
l’intérieur de l’organisme.
Dès que les microbes ont pu fraichir la barrière cutanée ; ils se multiplient dans le
sang et la lymphe de la zone blessée. Ces microbes secrètent des toxines qui
provoquent la dilatation des vaisseaux sanguins. Ceci a pour effet de provoquer de la
ROUGEUR et de la CHALEUR. Le plasma exsude à travers des capillaires distendus, la
région se gonfle, se tuméfie autour de la plaie (TUMEUR)
er
1 cas :
si les microbes sont peu nombreux, peu virulents, et l’organisme solide les globules
blancs arrivent à les phagocyter et à neutraliser leurs toxines ; d’où on a une
cicatrisation de la plaie.
ème
2 cas :
si les microbes sont nombreux et virulents et l’organisme faible les toxines tuent un
grand nombre de globules blancs, il se forme alors ; un abcès par accumulation de
plus.
Si les microbes n’ont pas été arrêtés au foyer d’inoculation (plaie) ils s’infiltrent en
profondeur et peuvent gêner les vaisseaux lymphatiques et les veines. La lutte
entre les microbes et les globules blancs continue le long de ces vaisseaux est
appelée : LYMPHAGITE.
Les microbes arrivent jusqu’au niveau des ganglions où ils sont arrêtés et
phagocytoses. On observe une inflammation des ganglions (adénopathie). Si
l’invasion s’arrête là, l’infection cesse, mais l’organisme en sort affaibli.
Si la ligne des ganglions est dépassée ; les microbes gagent la circulation sanguine
et se heurtent à un dernier centre de résistance : le foie.
Si le foie est encore vaincu ; l’infection se généralise et les microbes envahissent tous
l’organisme : c’est la SEPTICEMIE.
1- Les streptocoques :
Les streptocoques se trouvent partout dans l’air, dans l’eau, dans le sol.
Les staphylocoques sont très répandus : dans l’eau, dans la terre ; dans les poussières.
C’est aussi des parasites habituels de notre peau.
4- Le bacille tétanique :
Il vit dans la terre et les fumiers (surtout le fumier de cheval), c’est un bacille
anaérobie. Il ne passe pas dans le sang ; mais produits des toxines qui s’attaquent au
centre nerveux et détermine une toxémie.
Bien que ces microbes abondent partout ; notre organisme possède des moyens de
défenses pour se préserver des infections. Il y a deux lignes de défenses :
a) La défense extérieure
a) La peau :
b) Les muqueuses :
- Les cils volatils de leurs cellules arrêtent et rejettent constamment les microbes.
2.1 La phagocytose :
C’est la défense cellulaire. Deux sortes de cellules sont chargées ; de cette fonction.
Les leucocytes forment la première vague de défense de l’organisme, tandis que les
cellules de défense des tissus en forment la seconde. Ces cellules sont sédentaires,
mais leur pouvoir phagocytaire est bien plus intense que celui des leucocytes, et elles
absorbent aussi bien des gros matériaux que des petites particules.
Les anticorps, ne sont produits que tardivement. En effet, elles n’apparaissent que 8 à
10 jours après le début de l’infection ; aussi ce moose de défense naturelle par voie
chimique, présente plus d’intérêt dans la lutte contre les maladies infectieuses que
dans celle de l’infection des plaies.
2/ Asepsie :
L’asepsie est plutôt une méthode préventive contre tout apport microbien dans la
plaie ; par une propreté méticuleuse et l’emploi d’agents physiques. Ainsi l’asepsie
consiste à supprimer les microbes, avant même l’opération à réaliser au préalable un
milieu opératoire sans microbes.
3/ Conclusion :
L’antisepsie consiste à réaliser, par procédés chimique, la destruction sur des
microbes transportés sur la plaie.
L’asepsie : vise à réalise par procédés surtout physiques, un milieu opératoire sans
microbes.
Pe te r J . D e lv e s
, Ph D , U n i ve rsi ty C o l l e g e L o n d o n , L o n d o n , U K
Vé ri fi é /R é vi sé se p t. 2 0 2 1
VIDÉO
Barrières physiques
Globules blancs
Molécules, telles que les anticorps et les protéines du complément
Organes lymphoïdes
Barrières physiques
La première ligne de défense contre les envahisseurs consiste en des
barrières mécaniques ou physiques :
La peau
La cornée des yeux
Les membranes qui tapissent les voies respiratoires, digestives,
urinaires et celles de l’appareil reproducteur
De plus, les barrières sont protégées par des sécrétions qui contiennent
des enzymes capables de détruire les bactéries. La sueur, les larmes
dans les yeux, le mucus des voies respiratoires et digestives ou les
sécrétions du vagin en sont des exemples.
Globules blancs
La ligne de défense suivante implique les globules blancs (leucocytes) qui
circulent dans le sang et les tissus, à la recherche de micro-organismes et
autres envahisseurs pour les attaquer.
Immunité innée
Immunité acquise
Les ganglions lymphatiques sont répartis dans l’organisme sur des points
stratégiques reliés par un important réseau de vaisseaux lymphatiques,
le système lymphatique. Le système lymphatique transporte les micro-
organismes, les autres substances étrangères, les cellules cancéreuses
ainsi que les cellules mortes ou lésées, des tissus vers les ganglions
lymphatiques, où ces substances et cellules sont filtrées et détruites.
Ensuite, une fois filtrée, la lymphe retourne dans la circulation sanguine.
Les ganglions lymphatiques constituent l’un des premiers lieux à partir
duquel les cellules cancéreuses peuvent se disséminer. C’est la raison
pour laquelle les médecins évaluent souvent l’état des ganglions
lymphatiques pour établir si un cancer s’est disséminé. La présence de
cellules cancéreuses dans un ganglion lymphatique peut induire une
augmentation de son volume. Les ganglions lymphatiques peuvent
également gonfler suite à une infection, car les réponses immunitaires
acquises aux infections sont générées dans les ganglions lymphatiques. Il
arrive qu’un ganglion lymphatique gonfle car les bactéries transportées
vers lui ne sont pas tuées et l’infectent lui-même (lymphadénite).
Le système lymphatique
est un réseau de ganglions
reliés par des vaisseaux
lymphatiques. Ce système
transporte la lymphe à
travers l’organisme.
La lymphe se forme à
partir d’un liquide qui
s’infiltre à travers les fines
parois des capillaires qui
irriguent les tissus
corporels. Ce liquide
contient de l’oxygène, des
protéines ainsi que
d’autres nutriments qui
nourrissent les tissus. Une
partie de ce liquide
retourne dans les
capillaires et une autre
pénètre dans les
vaisseaux lymphatiques
(pour former la lymphe).
De petits vaisseaux
lymphatiques sont reliés à
de plus gros, et forment
finalement le canal
thoracique. Ce dernier est
le plus gros vaisseau
lymphatique. Il rejoint la
veine sous-clavière
ramenant ainsi la lymphe
dans la circulation
sanguine.
La lymphe transporte
également les substances
étrangères (telles que des
bactéries), les cellules
cancéreuses ainsi que les
cellules mortes ou lésées
susceptibles de se trouver
dans les tissus vers les
vaisseaux lymphatiques,
puis dans les ganglions
lymphatiques, en vue de
les éliminer. La lymphe
contient de nombreux
globules blancs.
Les ganglions
lymphatiques sont souvent
regroupés dans les
régions où les vaisseaux
lymphatiques se ramifient,
telles que le cou, l’aisselle
ou l’aine.
Le saviez-vous ?
Les ganglions lymphatiques contiennent un tissu réticulaire dans lequel les
micro-organismes pathogènes et les cellules endommagées ou mortes sont
filtrés et détruits.
Plan d’action
Une réponse immunitaire efficace contre des envahisseurs nécessite :
Reconnaissance
Activation et mobilisation
Régulation
Résolution
Reconnaissance
Pour pouvoir détruire les envahisseurs, le système immunitaire doit en
premier lieu les reconnaître. Il doit ainsi être capable de faire la distinction
entre les éléments exogènes (étrangers) et les éléments endogènes. Le
système immunitaire est à même de faire cette distinction, parce que
toutes les cellules présentent des molécules d’identification (antigènes) à
leur surface. Les micro-organismes sont reconnus parce qu’ils présentent
à leur surface des molécules d’identification étrangères.
Chez l’homme, les molécules du soi les plus importantes sont appelées :
VIDÉO
Activation et mobilisation
Les globules blancs sont activés lorsqu’ils reconnaissent les envahisseurs.
Par exemple, lorsque la cellule présentatrice d’antigène présente des
fragments d’antigène liés à des molécules HLA à un lymphocyte T, ce
dernier se fixe aux fragments et s’active. Les lymphocytes B peuvent être
directement activés par les envahisseurs. Une fois activés, les globules
blancs ingèrent ou tuent l’envahisseur, voire les deux. Plusieurs types de
globules blancs sont généralement nécessaires pour tuer un envahisseur.
Définition
Une infection désigne l'envahissement puis la multiplication de micro-organismes au sein
d'un organe du corps vivant. Ces micro-organismes peuvent être des virus (par exemple ceux
de la grippe) ou des bactéries comme les (streptocoques ou les staphylocoques dans
les infections cutanées, les Escherichia Coli dans les infections urinaires). Une infection peut
également être provoquée par des parasites comme les protozoaires provoquant la
toxoplasmose par exemple) ou par des champignons ou mycoses comme par exemple une
infection à candida albicans. "Pour faire face à cette agression, l'organisme va instaurer des
procédés de défense pour éradiquer le micro-organisme indésirable," explique le Dr Patrick
Aubé. C'est le rôle du système immunitaire qui va mettre en place deux systèmes de
défense :
une réponse immunitaire rapide et innée, qui ne produit pas de mémoire immunitaire, par la
production de cellules de défense dont le rôle est de phagocyter les assaillants microbiens.
Ces cellules sont les granulocytes, les monocytes, les mastocytes, les macrophages,
les cellules dendritiques.
une réponse immunitaire retardée, dite adaptative, qui produit une mémoire immunitaire,
sous la dépendance d'une variété de globules blancs, les lymphocytes, qui vont fabriquer des
anticorps destinés à combattre les germes agresseurs.
Les premiers résultats de cette réponse face à l'agression microbienne vont se manifester par
des phénomènes inflammatoires : fièvre, rougeur, chaleur, douleur, fatigue.
Types d'infection
"Tous les organes et tous les systèmes de l'organisme peuvent être touchés par des agressions
infectieuses : la peau et ses dépendances par voie cutanée, le système ORL et
bronchique par une contamination atmosphérique, l'appareil digestif via une contamination
alimentaire, l'appareil urinaire et gynécologique par une contamination locale ou profonde, le
système nerveux central à travers la barrière hémato-méningée, etc... ", indique le Dr Patrick
Aubé. On distingue également le cas particulier des infections nosocomiales qui sont
contractées au cours d'une hospitalisation, c'est-à-dire qui se déclarent au moins 48 heures
après l'admission du patient. Selon une étude révélée par L'Institut national de veille sanitaire
(InVS) en 2012, cela concerne un patient hospitalisé sur vingt, soit 5%.
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Antibiotiques et infection
"Comme le dit l'Assurance Maladie, "les antibiotiques, c'est pas automatique". Pour prévenir les
risques d'une résistance de plus en plus grande des germes à l'action des antibiotiques, il
convient de réserver ceux-ci à des situations pathologiques sous contrôle du médecin et d'éviter
de les utiliser dans le cadre d'une automédication ", prévient le médecin généraliste.