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COURS D’APPLICATION DES NOTIONS DE BASE DE

L’HYGIÈNE, SANTÉ ET SÉCURITÉ

SÉRIE 03

MICROBES ET MALADIES CONTAGIEUSES

OBJECTIF PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de cette leçon vous serez capable de définir les microbes et
les maladies contagieuses.
PLAN DE LA LEÇON :
I- LES DIFFÉRENTS TYPES DE MICROBES
INTRODUCTION
1- Étude d’une Bactérie
2- Les Virus
3- Les Parasites
4- Les Champignons
II- ÉTUDE SOMMAIRE DES MALADIES CONTAGIEUSES
1- Sources et modes de contamination
III- RÈGLES D’HYGIÈNE
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I- LES DIFFÉRENTS TYPES DE MICROBES :
INTRODUCTION :
Les microbes sont des micro-organismes vivants présents dans la
nature, l’eau, l’air, terre et sur les êtres vivants, mais si petits qu’ils
sont invisibles à l’ œil nu.

- Bactéries
- Virus
- Parasites
- Champignons

 Les voies d’entrées des microbes :

Les microbes pénètrent dans les corps humain par différentes voies
appelées porte d’entrée citons à titre d’exemple : yeux, nez, bouche,
oreilles, blessures (peau), l’anus et le sexe.

 Les conditions de développement des microbes :

La contamination se fait le plus souvent en entrant en contact avec


une personne ou un animal porteur de microbes , parfois en respirant
dans un endroit chargé de microbes ou en se baignant dans une eau
polluée ou en mangeant des aliments mal lavés ou en buvant de
l’eau impropre etc.

Les microbes sont partout dans notre environnement, en général on


supporte bien leur compagnie sauf, quand ils sont nombreux.

Le développement des micro-organismes est conditionné par


plusieurs facteurs parmi lesquels :
 Le taux d’humidité ;
 La température.

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1- Étude d’une bactérie :

Les bactéries sont des êtres vivants caractérisées par leur structures
unicellulaires 1 bactérie = 1 cellule. Sont visibles au microscope
optique.
Certaines bactéries sont indispensables à la vie sur terre, et d’autres
sont pathogènes responsables des infections ; Elles ont un rôle jugé
utile dans la transformation des substances chimiques et la
participation au cycle des éléments, et un rôle nuisible représentant
des espèces pathogènes pour la biosphère.
1.1 La flore bactérienne normale de l’organisme humain :
Se sont des communautés microbiennes vivantes que l’hôte héberge
sur des surfaces et dans des cavités naturelles du corps humain, elles
ont la capacité d’évoluer et de varier selon les circonstances.
a- Flore digestive : Exemple
- Flore buccale (bouche)
- Flore gastrique (estomac)
- Flore intestinale (intestin)
- Flore colique (colon)

b- Flore respiratoire : Exemple


- Flore nasale (nez)
- Flore pharyngée (pharynx)
- Flore de l’arbre respiratoire inferieur (bronche trachée)

c- Flore cutanée : exemple la peau


d- Flore génitale : exemple : la flore vaginale qui comporte des
germes bactériens protecteurs, et qui peuvent rompre leur
rôle protecteur sous l’effet des facteurs du milieu et se
développer en germes pathogènes provoquant des
infections.

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1.2 Structure de la bactérie :
Les cellules sont limitées par une paroi résistante : une membrane,
cytoplasme, intervenant dans la synthèse et la respiration ;
Une invagination de la membrane constitue le mésosome en relation
avec le chromosome qui jouent un rôle dans la duplication ;
La cellule contient plusieurs milliers de ribosomes et des réserves,
elles sont constituées de 80% d’eau.

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1.3- Les principales bactéries pathogènes :

A. Coques : qui sont formés de grains isolés (Microcoques tel


que l’agent pathogène responsable de la fièvre de Malte),
de grains accouplés (Diplocoques tel que le Méningocoque
responsable de la méningite cérébrospinale, le
pneumocoque de la pneumonie, le gonocoque de la
blennorragie), formés de grains réunis en chainettes
(Streptocoques responsables d’affections telle que
phlegmons, érysipèle,…), formés de grains réunis en amas
(Staphylocoques responsables d’affections telle que :
furoncles, orgelets, anthrax, ostéomyélite,…).

B. Bacilles : qui sont des bâtonnets courts ou allongés, droits


ou incurvés, nus ou flagellés, provoquent plusieurs
maladies infectieuses, telle que : charbon, diphtérie,
tétanos, coqueluche, typhoïde, tuberculose,…

C. Spirochètes : sous forme spirale, parmi ces formes


pathogènes : les agents responsables de la syphilis, et de la
spirochétose ictèrohémorragique.

 Multiplication :
Les bactéries sont capables de se multiplier par division transversale
et la réplication de la chaine ADN en deux chaines rigoureusement
identiques, à ce mécanisme conservateur fondamental
s’accompagnent par d’autres qui sont cause de variations (la
mutation, la recombinaison génétique, la transduction et la
transformation).

 Le pourvoir pathogène :
C’est l’ensemble des facteurs qui permettent à la bactérie de
développer une agression envers l’organisme vivant et qui résistent
à la barrière immunitaire elles pénètrent par plusieurs voies :

 Voies respiratoires : tuberculose pulmonaire, diphtérie


coqueluche ;

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 Voies digestives : fièvre typhoïde ;
 Voies uro-génitales : syphilis ;
 Voies cutanées : tétanos ;

 Les antibiotiques :

C’est une substance naturelle (champignon, bactérie), semi-


synthétique ou synthétique, douée d’une activité antibactérienne
(traitement antibiotique).
La résistance bactérienne aux antibiotiques : parmi les bactéries
résistantes aux antibiotiques, celles qui présentent une résistance
naturelle et celles dont certaines souches ont développé une
résistance dite acquise, due à l’emploi massif d’antibiotiques.
Ainsi l’activité antibactérienne de l’antibiotique aboutie :
- Soit à l’inhibition de la multiplication des bactéries : les
antibiotiques sont bactériostatiques.
- soit en détruisant les bactéries : les antibiotiques sont bactéricides.
 Les antiseptiques :
C’est une substance antimicrobienne non spécifique agit globalement
(tout type de microbe) et rapidement sur les bactéries, virus et
champignons, ce sont des substances à usage strictement externe
utilisé pour soins des malades et pour les prélèvements.
Ex : Dakin, Eau oxygénée, Alcool iodé, Bétadine, Mercril.
 Les désinfectants :
Tout agent chimique qui tue les microbes et qu’on utilise seulement
au niveau des objets (jamais sur un malade), désinfecter le matériel
préalablement avant chaque utilisation à l’aide des détergents :
Ex : Eau de javel, formol (en solution, ou gazeux)….

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La prévention :

Quatre (04) étapes sont à suivre pour éviter les infections


bactériennes :
- Nettoyage :
- Lavage des mains ;
- Nettoyage des ustensiles et les surfaces avant et après la
préparation des aliments avec un produit désinfectant ;
- Séparation des aliments crus de ceux cuits ;
- La cuisson : Respecter le temps de cuisson de chaque aliment
- Conservation : Réfrigérer ou congeler les produits
périssables.

Différentes formes de bactérie


2- Les virus :

Ce sont les plus petits agents infectieux connus à ce jour, un virus


se distingue d’une bactérie par trois caractères principaux :
1° il est de très petite taille et ne peut être observé que par
microscope électronique ;
2° chaque particule virale ou virion présente une structure non
cellulaire.
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3° ce sont des parasites dont la multiplication ne peut s’effectuer qu’à
l’intérieur d’une cellule vivante : animale, végétale ou bactérienne
(les virus parasites des bactéries sont appelés Bactériophages ou
phages) ; ils pénètrent par :

- Peau  herpes
- Morsure  rage
- Respiratoire  rougeole, grippe
- Digestive  hépatite A, poliomyélite
- Organe Sexuelle  sida, hépatite B

Quant à la morphologie et la structure des virus : la forme des virions


est généralement celle d’un polyèdre globuleux ou allongé, prolongé
dans le cas de phages (virus des bactéries) par une queue munie de
filaments.

Le centre du virion est occupé par une longue chaine d’acide


nucléique (ADN le plus souvent à deux brins, ou ARN le plus
souvent à un seul brin) ; c’est le « chromosome viral » seul détenteur
de l’information génétique et du pouvoir infectieux, le chromosome
parfois accompagné de protéines, de structure et d’enzymes, est
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entourée d’une capside polyédrique, de nature protidique ; à cet
ensemble formé ainsi s’ajoute parfois une enveloppe empruntée à la
cellule-hôte (dans certains types de virus : fig 39, forme b) .

Pour lutter contre les virus, les antibiotiques sont inutiles, seuls les
antiviraux sont efficaces. L’une des meilleures façons pour lutter
contre les virus est la vaccination qui permet de résister à l’infection
et l’hygiène.

 L’infection virale :
A sa pénétration dans la cellule, le virion peut évoluer de trois façons
différentes :
1° Virion actif : dans ce cas là, le virus et la cellule entrent en
conflit : la maladie est déclarée.
2° Virion végétatif : dans ce cas la cellule réagit victorieusement en
produisant une protéine spéciale, l’interféron qui paralyse l’enzyme
responsable de la réplication de l’acide nucléique viral, le virion se
trouve incapable de se multiplier demeure en réserve jusqu’au
moment où une déficience de son hôte lui permettra de redevenir
actif.
3° Provirus : c’est le cas où le matériel génétique s’intègre à celui de
la cellule, qui veut dire que le virus a disparu en tant qu’unité
morphologique : c’est un provirus, mais il peut arriver qu’un facteur
imprévu déclenche la libération du virus et son retour à l’état actif.
 Les principaux virus pathogènes :
a. Virus à ADN : les virus de la variole, de la vaccine, de
l’herpès, de la varicelle et du Zona possèdent une enveloppe,
les phages à queue sont nus (sans enveloppe).

b. Virus à ARN : les virus de la rage, de la grippe, des oreillons,


de la rougeole, de la rubéole, et de la fièvre jaune possèdent
une enveloppe, les virus de la poliomyélite, de la fièvre
aphteuse et de la mosaïque du tabac sont nus.

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Virus grippe microscope

Virus Ebola microscope

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3- Les parasites :
Les parasites sont des petits organismes du règne animal,
végétal, bactérien ou mycosique (champignon) qui se développent au
dépend d’un organisme hôte se nourrissent et y vivent. Appelés aussi
protozoaires ils peuvent êtres microscopiques ou visibles à l’œil nu.
Ils peuvent vivre indépendamment dans le milieu extérieur, ou bien
être dépendant des organismes vivants et vivre au détriment et
provoquer certaines maladies telle que : le paludisme, la
toxoplasmose, l’amibiase intestinale, la leishmaniose.
En ce qui concerne l’intérêt que portent les protozoaires au milieu
qu’ils occupent, il y’a :
- les protozoaires libres : qui participent à l'épuration des milieux,
dépolluent les eaux en surface, fixent l'azote au sol, et consomment
les microbes de plus petite taille.
- les protozoaires parasites : on distingue des parasites bénéfiques à
l’organisme vivant, vivent en symbiose tel que les parasites du tube
digestif qui participent à la digestion grâce à leur activité
enzymatique. Par ailleurs on distingue les parasites pathogènes à
l’organisme provoquent des infections et des maladies cutanées,
intestinales, ou génitales.
Le traitement médical (Antiparasitaire) et les mesures d’hygiènes
à savoir : change de linge, draps, suffisent à éradiquer le parasite,
mais un ré infestation est toujours possible.

Parasites
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4-Les champignons : ou mycoses :
Les champignons sont des micro-organismes responsables
d’infection appelées mycoses, ils sont surtout fréquents sur les
cheveux, la peau et les ongles. Sont visibles au microscope optique.
Leur développement est facilité par des conditions locales : humidité,
chaleur, manque d’hygiène, transpiration excessive macération dans
les chaussures etc.
L’infection se fait fréquemment suite à un contact direct :
Vestiaire, piscine chaussure, vêtements, alimentation, les rapports
sexuels. La seule façon de se protéger est l’hygiène corporelle.

II- ÉTUDE SOMMAIRE DES MALADIES CONTAGIEUSES :


1- Sources et modes de contamination :
1.1-Parasitoses :
a- Poux :

Le pou de la tête est un parasite typiquement humain, il affecte


tous les cuirs chevelus sans distinction de classe sociale ou de
propreté ce n’est pas une maladie humiliante, mais un incident qu’il
est facile de traiter.
Le pou est un petit insecte grisâtre, qui se nourrit de sang humain,
il s’accroche à la base du cheveu, plutôt au niveau de la nuque et
derrière les oreilles, ou il dépose ses œufs appelés lentes, de couleur
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blanche et qui ont la forme d’un grain de riz, elles peuvent être
confondues avec des pellicules mais contrairement à ceux-ci elles
sont solidement accrochées au cheveu.
La durée du développement de la lente pour parvenir en adulte
est de 17 jours. Les poux ne volent pas et ne sautent pas ils ont (06)
pattes munies de petits crochets et circulent rapidement.
La durée de vie d’un pou sur l’homme est d’un (01) mois et dans
l’environnement est d’une semaine, les poux résistent à l’eau et aux
shampoings traditionnels.
 Transmission :
Elle se fait par contact direct de cheveux à cheveux ou par
l’intermédiaire d’objets tels que les brosses à cheveux, bonnets,
écharpes et barrettes.
 Symptômes :
- démangeaisons intenses du cuir chevelu ;
- petits points rouges (des piqûres) sur le cuir chevelu ;

 Traitement :
- Shampoing spécial anti-poux, lavage de toute la literie et des
bonnets ;
- Tout traitement nécessite une deuxième application de 7 à 10
jours ;
- L’emploi du peigne anti lentes (petit-peigne avec des dents
très serrés) permet de décoller les lentes des cheveux après le
shampooing, le peignage s’effectue la tête en bas, de la
nuque vers la pointe des cheveux.

 Les moyens de prévention :


- Demander aux parents d’appliquer le traitement ;
- Contrôler les cheveux de tous les enfants ;

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- Les enfants contaminés par les poux peuvent fréquenter
l’école, toutefois, ils doivent être traités ;
- Par souci d’hygiène, lavez la literie, les habits, peignes et
brossés à 60 degrés ;
- Eviter l’échange d’objets personnels tels que la brosse à
cheveux, barrettes, bonnets et écharpe ;
- Surveillez la chevelure, un retour de pou est toujours possible.

b- Gale :
Est une affection cutanée contagieuse de la peau causée par un
parasite (Acarien), la gale est favorisée par le manque d’hygiène, la
femelle creuse des tunnels sous la peau (dans l’épiderme) pour y
pondre ses œufs ce qui donne des sillons qui apparaissent comme
des lignes surélevées ondulants et provoquent une démangeaison
intense.
 Transmission :
La gale se transmet d’une personne à l’autre par contact physique
direct ou plus rarement par le biais de la literie ou du partage de
linge de toilette ou d’habits, mais elle ne dépend pas toujours d’un
défaut d’hygiène personnelle.
 Symptômes :
Ils peuvent ne pas apparaitre qu’après 6 semaines de la
contamination :
- Démangeaison intense essentiellement nocturne au niveau des
espaces interdigitaux, la face antérieure des poignets et des coudes
des aisselles, des régions inguinales, sans traitement elle peut se
propager sur le corps entiers.

- sillons fins grisâtres (correspondant à des tunnels), entre les doigts,


aux poignets, entre les fesses ou sur la région génitale, sous les
aisselles, chez les enfants de moins de 2 ans ils sont localisés sur la
paume des mains et la plante des pieds.
- lésions, croûtes et écorchures.

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 Traitement :
- Le médecin dermatologue prescrira une lotion anti-scabieuse ;
- Ce produit est à appliquer sur tout le corps (sauf la tête et le cou)
après le bain ;
- Renouveler éventuellement l’opération ;
- le traitement doit être administré à tous les membres de la famille ;
- ensuite, laver et désinfecter tous les vêtements et la literie ;
- en général les parasites meurent dans 3 jours ;
-malgré leur destruction, les démangeaisons peuvent persister 2
semaines, dans ce cas-là le médecin peut prescrire une pommade
calmante ;
- prévenir toute personne proche ayant contact avec la personne
infectée, afin de se faire examiner ;
 Les moyens de prévention :
 Parasitage et traitement antiparasitaire :
- Laver la literie de l’enfant atteint et veiller à changer les
housses des coussins et matelas du coin repos ;
- Eviter les échanges de lit ;
- Toute la literie et les vêtements et doivent être lavés à 60
degré.
c- Oxyures :
Parasites intestinaux (Vers) dont la femelle vient pondre ses œufs au
bord de l’anus.
 Symptômes :
Démangeaisons locales très intenses, agitation.
 Traitement :
Médicaments antiparasitaires.
 Transmission :
Par ingestion des œufs transmis par les doigts des enfants infectés.

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 Les moyens de prévention :
- Mesures d’hygiènes rigoureuses (lavage des mains) ;
- Couper cour les ongles de l’enfant et les lui laver à la brosse ;
- Changer fréquemment ses sous- vêtements ;
- Disposer de pots individuels qu’il faut désinfecter de même
que la cuvette des WC que l’enfant utilise ;
- Pas d’éviction ;
- Changer et laver la literie.
1.2- Mycoses de la peau :
Infections dues à des levures ou champignons.
a- Muguet : Mycose la plus fréquente chez le petit enfant.
 Symptômes :
Petites tâches blanches dans la bouche.
 Traitement :
Suspension à badigeonner dans la bouche et faire avaler à l’enfant.
 Transmission :
Par contact direct avec l’objet contaminé, exemple: tétine, jouets.
 Les moyennes de prévention :
- Éviter les échanges de sucettes, jouets ;
- Désinfecter les tétines et jouets : Contamination vaisselle ;
- Les enfants en âge d’échanger les objets qu’ils mettent en
bouche (jouets) doivent être isolés jusqu’à ce que le traitement
médical ait été entrepris.
1.3- Mycoses du siège et des plis cutanés :
 Symptômes :
Lésions rouges et squameuses sur la peau et dans les plis cutanés
parfois associés à un muguet buccal.
 Transmission :
Par contact direct avec les lésions
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 Traitement :
Pommade ou crème anti fongique, utilisation d’un savon acide.
 Prévention :
- Hygiène, bien sécher la peau après la toilette ;
- Lavettes et linges à usage unique ;
- Désinfecter les tables à langer ;
- Pas d’éviction.
a- Teignes :
Mycose du cuir chevelu due à un champignon responsable de
l’infection se transmet par contact direct avec l’animal ou le sol, ou
par contact indirect par l’intermédiaire de chapeaux, peignes,
vêtements, tapis ou sièges.
 Symptômes :

Sur le corps ou le visage, la teigne provoque :


- des squames ovales ou circulaires, aux contours surélevés,
légèrement enflammées ;
- Au niveau du cuir chevelu, la teigne provoque :
- des démangeaisons
- des plaques squameuses (ex : des pellicules) ;
- Incubation de deux à quatorze jours ;
- Petite papule laissant des croûtes comme des pellicules,
alopécie (plaque sans cheveux) et cheveux cassants ;
- Nombreuses petites pustules et perte de cheveux, lésions
suppuratives avec possibilité de fièvre et d’adénopathie
(ganglions).

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 Complication :
Plaque d’alopécie permanente.
 Traitement :
Médicament anti fongique (griséofulvine) par voie orale pendant 4 à
6 semaine, shampoing spécial en appoint
 Transmission :
Par contact direct avec des lésions, avec des objets contaminés
(brosse, peigne) des cheveux humains ou des poils d’animaux
infectés.
 Prévention :
- Traitement de la personne touchée ;
- Recherche des sources possibles (animaux) ;
- Identification et examen des personnes contact
- Nettoyage et désinfection des objets ayant été en contact avec
des cheveux infectes (peigne, brasse, draps) ;
- Pas de partage de peigne, brasse, chapeau entre enfants ;
- Renforcer les mesures d’hygiène ;
- Pas d’éviction si traitement administré ;

b- Mycoses plantaires :
 Symptômes :

Lésions rouges et squameuses sur la peau et entre les orteils.


 Traitement :

Crème antifongique locale et utilisation d’un savon acide.


 Transmission :
Par contact direct ou indirect pieds nus, linge, piscine, salle d’eau
avec les lésions.

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 Prévention :
- Traitement antifongique locale ;
- Hygiène, bien sécher les pieds après la toilette ;
- Linge à usage individuel ;
- Renforcer les mesures d’hygiène ;
- Pas d’éviction ;
- Éviter de marcher pied nus.

c- Verrues :
 Symptômes :
Lésions rondes et cornées, siégeant souvent sur les mains et les pieds,
petites tumeurs bénignes d’origine virale, elles sont contagieuses, la
plupart disparaissent spontanément au bout de quelques mois, ou de
quelques années si elles ne sont pas traitées, cependant les récidives
sont fréquentes.

 Les symptômes :

Il existe différents types de verrues, qui peuvent apparaitre isolés


ou en grappes, celles qui touchent le plus souvent les enfants
sont :
- les verrues vulgaires, saillantes, leur surface est habituellement
ferme et rugueuse, elles apparaissent généralement sur les mains,
les pieds, les genoux, le visage ;

- les verrues planes, petites grosseurs, à peine saillantes, elles


touchent surtout les mains et le visage ;

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- les verrues plantaires, semblables à des durillons, affectent la
plante du pied, elles sont peu saillantes, et souvent douloureuses
et ont tendance à s’incruster ;

 Traitement :

La technique de traitement la plus simple pour les verrues


vulgaires et les verrues planes consiste à appliquer un pansement
adhésif, à changer 2 fois par jour, si la verrue ne disparait pas au bout
de 3 semaines, on peut appliquer une lotion spécifique (en
pharmacie), suivre soigneusement les instructions, pour protéger la
peau saine autour de la verrue, l’enduire de vaseline avant
d’appliquer la lotion.
En cas de verrue plantaire, frottez la surface à la pierre ponce pour
éliminer la peau qui la recouvre, découpez un morceau de pansement
adhésif imbibé d’acide salicylique à la taille de la verrue et
appliquez-le dessus, remplacez le pansement chaque jour jusqu’à
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disparition de la verrue, ce qui prendre la durée de 3 mois, il ne faut
surtout pas à pour un enfant de toucher aux verrues car il risque de
provoquer la prolifération (multiplication rapide des verrues).
 Transmission :
Par contact proche prolongé et scruté par l’eau.
 Prévention :
- Éviter les bains en commun ;
- Recouvrir les parties du corps touchées par les verrues ;
- Pas d’éviction.
1.4- Les maladies dues à un virus :
a- Rougeole :
Maladie infantile et une infection virale qui provoque de la fièvre
et une éruption cutanée, généralement cette maladie n’est pas
grave pour l’enfant, seulement dans le cas d’une atteinte
d’insuffisance cardiaque ou respiratoire chronique ou en cas de
déficience immunitaire l’enfant court un faible risque de
complications sérieuses.
 Symptômes :

Après la période d’incubation de 10 à 14 jours le virus se manifeste


par les symptômes suivants :
- fièvre ;
-yeux rouges (conjonctive), larmoyants ;
- écoulement nasal (rhume) ;
- toux sèche ;
-petites taches blanches entourée d’une auréole rouge (signe de
Koplik) visibles parfois sur la face interne des joues, 2 ou 3 jours
après l’apparition des premiers symptômes ;
- éruption de taches rouges au 3° ou 4° jour sur le visage, derrière les
oreilles, puis sur tout le corps ;
Au bout de 3 à 4 jours la fièvre baisse, l’éruption diminue et disparait
en moins d’une semaine.

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 Complication :
L’infection de l’oreille (otite) et la pneumonie (inflammation des
poumons) sont les complications les plus courantes ; cette maladie
peut entrainer aussi l’encéphalite : cette inflammation du cerveau est
due à l’extension de l’infection au cerveau ou à une carence
immunitaire.
 Traitement :

- Médicament contre la fièvre.


Si l’enfant présente l’un des symptômes suivants il faut
immédiatement consulter un médecin : oreilles douloureuses,
respiration accélérée, somnolence anormale, convulsions, des maux
violents de la tête ou vomissements.
Le médecin va lui prescrire des antibiotiques en cas d’otite moyenne
ou de pneumonie, s’il suspecte une encéphalite il fera hospitaliser
l’enfant.
 Transmission :
Par les gouttelettes de salive contagion 3 à 5 jours avant l’éruption
cutanée et se termine 4 jours après.
 Prévention :
Vaccination et informer les parents.
 Éviction :
4 jours après le début de l’éruption puis selon l’état de l’enfant.
b- Oreillons :

Une infection virale qui provoque de la fièvre et une inflammation de


l’une ou des deux glandes parotides (salivaires).
 Symptômes :

L’incubation dure de 14 à 24 jours ; les symptômes signalés sont :


- la fièvre ;
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- légère douleur et gonflement d’un ou des deux côtés du visage, 1 ou
2 jours après l’apparition de la fièvre (le gonflement régresse en 4 à 8
jours) ;
 Complications :
Au cours de l’adolescence, on peut signaler chez le garçon une
inflammation des testicules : l’orchite qui apparait une semaine après
la maladie ; rarement où les oreillons entrainent une encéphalite,
méningite, ou une pancréatite (inflammation du pancréas).
 Traitement :
Il n’ya pas de traitement spécifique des oreillons, les symptômes sont
soulagés par :
- un repos au lit ;
- l’application intermittente de glace sur la zone du cou atteinte ;
- des antipyrétiques et des analgésiques pour soulager la douleur
(paracétamol).
En cas de complications l’enfant doit être hospitalisé.
 Prévention :
- Vaccination (ROR) ;
- Informer les parents (maman enceinte).
- Eviction scolaire jusqu’à guérison.

c- Cinquième maladie : Erythème polymorphe :

Maladie infantile virale peu contagieuse se manifeste au printemps


par de petites éruptions chez l’enfant de plus de 2 ans.
 Symptômes :
Ils apparaissent après une période d’incubation de 4 à 14 ou 20
jours :
- rougeurs vives sur les joues ;
- fièvre ;
-éruption qui se développe de 1 à 4 jours après l’apparition de
rougeurs sur les joues, elle apparait sur les bras et les jambes et
parfois sur le buste, les boutons sont saillants, l’éruption dure de 7 à
10 jours ;

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- douleurs aux articulations ;
 Complications :
Arthrite, encéphalite bénigne, contracté pendant la grossesse, il peut
conduire à une fausse couche chez la femme enceinte.
 Traitement :
Médicament contre la fièvre et les démangeaisons
 Transmission :
Par les gouttelettes de salive contagieuse 1 à 2 jours avent le début
des symptômes.
 Prévention :
Hygiène habituelle, pas d’éviction.
d- Grippe :
C’est une affection virale très contagieuse évoluant par poussée
épidémique
 Symptôme :
- Incubation 1-3 jour le début est brutale ;
- Fièvre : 39-40° ;
- Maux de tête ;
- Frissons ;
- Courbature ;
- Fatigue ;
- Catarrhe nasal (rhinite + larmoiement) ;
- Gène à la déglutition.

 Transmission :
La contamination se fait par voir respiratoire.
 Complication :
- Surinfection ;
- Insuffisance respiratoire ;
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- Sinusite ;
- Otite ;
- Pneumonie ;
- Encéphalite.
 Traitement :
- Repos au lit ;
- Antipyrétique (fièvre et douleur) ;
- Boissons chaudes abondantes ;
- Désinfectants des voies respiratoires ;
- Si surinfection = antibiotique.
 Prévention :
- Vaccination ;
- Éviction selon l’état de l’enfant.

e- Méningites virales :
 Symptôme :
Incubation 2 à 10 jours, fièvre, vomissements, maux de tête, nuque
raide.
 Complication :
Aucune.
 Traitement :
Médicament contre la fièvre guérison spontanée sans séquelles.
 Transmission :
Par gouttelettes de salive
f- Infection à V.I.H. et Sida :
Infection acquise chez l’enfant pendant la grossesse, accouchement
ou l’allaitement et transfusion sanguine.

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 Symptôme :
Tendance aux infections pneumonies, perte de poids, atteinte
cérébrale généralement pas de symptômes pendant des années

 Traitement :
Divers médicament antiviraux
 Transmission :
- Voie sanguine ;
- Voie sexuelle ;
- Voie materno-fœtale : accouchement, grossesse et allaitement.
 Prévention :
- Mesures d’hygiène lors de soins à un enfant blessé (port de
Gant) ;
- Mesures d’hygiène dans les collectivités d’enfants d’âge
préscolaire, ces mesures sont à appliquer à tout enfant, vous
n’êtes pas nécessairement informés que l’enfant est infecté.
Par le VIH même pour l’hépatite B ;
- Informe les parents lors de maladies contagieuses dans la
crèche (varicelle, rougeole) afin que l’on puisse donner un
traitement préventif aux enfants avec un déficit immunitaire.
Pas d’éviction.
g- Hépatite A :
Infection du foie due à un virus.
 Symptôme :
- Incubation 15 à 50 jours maladie généralement bénigne chez
l’enfant qui passe souvent inaperçue ;
- Fatigue, douleurs abdominales, parfois jaunisses inappétence.
(Manque d’appétit).
Évolution :
- Guérison sons séquelles.
 Traitement :
Pas de traitement spécifique régime alimentaire (par de gras)
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 Transmission :
Le virus de l’hépatite A se trouve dans les selles durant les 7 à 10
jours qui précèdent la jaunisse beaucoup d’enfants étant
asymptomatiques.

 Prévention :
- Lavage des mains pots individuels ;
- Désinfection des toilettes et tables à longer ;
- Langes et serviettes à jeter dans un sac plastique ;
- Éviction jusqu’à guérison (10jours).
h- Hépatite B :
Infection du foie due à un autre virus.

 Symptôme :
Incubation plusieurs semaines à un mois fatigue, perte d’appétit,
nausées, douleurs abdominales, jaunisse (ictère) souvent pas ou peu
de symptômes chez l’enfant.

 Évolution :
Guérison ou hépatite chronique pouvant évoluer vers une cirrhose du
foie on cancer du foie après des années d’évolutions.
 Traitement :
Dans certains cas chroniques
 Transmission :
Par le sang, voie sexuelle et par voie materno- fœtale (grossesse,
accouchement et allaitement). Le virus de l’hépatite B est 100 fois
plus contagieuses que le virus du sida.
 Prévention :
- Hygiène habituelle
- Application des mesures recommandées lors des soins en cas
de blessures ou de saignements (part de gant)
- Il existe un vaccin efficace
- Pas d’éviction
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1.5- Les maladies dues à des bactéries :
a- Scarlatine :
Il s’agit d’une maladie due à une bactérie (streptocoque) responsable
également d’angines
 Symptôme :
Incubation 2 à 4 jours Angine, éruption très fine prédominant aux
plis (aisselles, aines) fièvre pâleur autour de la bouche, langue
framboisée.
 Complication :
Si nom traitée atteinte des reins et cœur.
 Transmission :
Par les gouttelettes de salive.
 Éviction :
Jusqu’à 24 heures âpres le début du traitement.
b- Coqueluche :
Infection d’origine bactérienne se caractérise par une toux persistante
qui peut provoquer des vomissements, elle est très dangereuse chez
le nourrisson de moins de 6 mois, grâce à la vaccination la
coqueluche est devenue très rare.
Symptômes :
L’incubation dure environ 7 jours (1 semaine), elle passe par deux
phases, les symptômes suivants apparaissent pendant 7 à 10
jours premiers :
- toux sèche caractéristique persistante exclusivement nocturne ;
- écoulement nasal ;
- fièvre modérée ;
La seconde phase peut durer de 8 à 12 semaines, les symptômes de
cette phase sont identifiables :
- toux sèche de jour comme de nuit ;

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- violentes quintes de toux suivies d’une pause respiratoire (apnée),
et d’une reprise bruyante de l’inspiration, cette toux quinteuse
couramment appelée : « chant du coq » ;
- vomissement à l’issue des quintes ;
- parfois convulsions ;

 Complications :
Asphyxie, arrêt cardiorespiratoire, pneumonie par surinfection.
 Traitement :
- Hospitalisation des nourrissons de  3 mois ;
- Isolement du malade pendant du malade pendant une
semaine ;
- Antibiothérapie au plus tôt possible.

 Transmission :
- Par les gouttelettes de salive.
 Prévention :
- Vaccination obligatoire : le vaccin anti-coqueluche est
administré à 3-4-5 mois avec un rappel à 18 mois ;
- Éviction 30 jours après début des quintes.
c- Impétigo :
Il s’agit d’une affection très contagieuse, due à des bactéries
(streptocoque) ou (staphylocoque).
 Symptôme :
Petites bulles remplies de pus sur fond rouge au niveau du visage et
s’étend après grattage, la cicatrisation suit la chute des croutes peut
s’associer à une perlèche (inflammations des commissures des
lèvres) ou intertrigo (plis) le premier traitement sera le savon.
 Traitement :
Antibiotique en pommade et par voie orale.
Transmission :
Par contact direct avec les lésions et par les mains contaminées
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 Prévention :
- Couvrir les lésions avec un pansement ;
- Isoler l’enfant en attendant que ses parents viennent le
chercher ;
- Désinfecter tout ce qui a été en contact avec l’enfant, y
compris la vaisselle ;
- Éviter les contacts proches et échanges de nourriture ;
- Surveiller la peau des autres enfants ;
- Éviction jusqu’à 24 heures après le début du traitement par un
antibiotique.
d- Méningite cérébrospinale :
C’est une infection due à une bactérie appelée méningocoque.
 Symptôme :
- Incubation 2 à 10 jours ;
- Fièvre : 39 à 40° ;
- Vomissement en jet ;
- Maux de tête (céphalée) ;
- Photo phobie ;
- Raideur de la nuque ;
- Impossibilité d’extension complète des jambes ;
- La flexion provoquée de la tête entraine la flexion des
membres inférieurs ;
- Eléments pétéchiaux rare mais très évocateurs
(taches rouges sur la peau) ;
- Hyper esthésie cutanée (douleurs) ;
- Rougeurs ou pâleurs de la face ;
- Bouffée de sueurs.
Certains signes inconstants permettent de suspecter la nature des
méningocoques de la méningite :
- Splénomégalie (la rate est enflée) ;
- Douleurs auriculaires (arthralgie) ;
- Erythème (rashs) ;
- Herpès naso – labial ;
- Purpura Pétéchial de grande valeur.
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C’est une maladie grave qui nécessite une hospitalisation.A partir du
rhino-pharynx le germe gagne les méninges par voie sanguine ou
lymphatique.
 Transmission :
Par gouttelettes de salive la contamination est directe pas voir
aérienne.
 Complication :
Surdité, lésions neurologiques permanentes possibles.
 Traitement :
Antibiotique (par voire veineuse) .
 Prévention :
Antibiotique des personnes ayant eu un contact proche avec l’enfant
malade, éviction dicté par la sévérité de la maladie.

 Fièvre typhoïde :
C’est une maladie infectieuse contagieuse due à la bactérie
salmonelle.
 Symptôme :
- Fièvre : 39-40° en dent de scie ;
- Céphalée, vertige, insomnie, épistaxis (écoulement de sang
par le nez) le pouls est lent ;
- Ballonnement abdominal ;
- État de tuphos (stupeur) ;
- Aggravation des troubles digestives = diarrhée : importante.
 Traitement :
- Antibiotique.
Transmission :
Contamination par contact, directe est rare, souvent par ingestion
d’eau, ou aliments souilles. La bactérie envahie l’organisme parvoie
digestive.

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Complication :
- Atteinte du sang  septicémie.
- Déshydratation choc hypovolémique.
 Prévention :
- Surveillance des boissons et des aliments (hygiène
alimentaire) ;
- Vaccination.
e- Tuberculose pulmonaire :
C’est une maladie contagieuse due au bacille de koch.
 Symptôme :
Souvent pas ou peu de symptômes chez l’enfant :
- Fatigue général ;
- Amaigrissement ;
- Toux chronique parfois avec hémoptysie = toux sanglante ;
- Fièvre modérée ;
- Sueurs nocturnes ;
- Manque d’appétit.
 Complication :
Méningite, atteinte osseuse et de divers organes.
 Traitement :
Antibiotiques spécifiques pendant (06) mois.

 Transmission :
Le bacille de koch se transmet par contact interhumain, le plus
souvent peu la salive du tousser.
 Prévention :
Vaccination.
 Éviction :
Selon avis médical, en principe, aussi longtemps que le bacille de
koch est dans les crachats.
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III- RÈGLES D’HYGIÈNE :
L’application des règles d’hygiène joue un rôle essentiel dans la
prévention des maladies infectieuses car elle permet de lutter contre
les sources de contamination et de réduire leur transmission.
L’application rigoureuse de ces mesures est particulièrement
importante dans les structures d’accueil collectif, les jeunes enfants
étant une population très exposée au risque infectieux.
Deux types de mesures à appliquer :
1- Mesures d’hygiène préventives au quotidien :
Ces mesures doivent être appliquées chaque jour, même en dehors
d’infection déclarée. Elles concernent les locaux, le matériel, le
linge, l’alimentation et l’hygiène individuelle. Ces règles
s’appliquent aussi bien aux enfants pris en charge qu’au personnel
de la structure. Elles doivent régulièrement être rappelées au
personnel de la structure.
1.1-Hygiène des locaux, du matériel, du linge et de
l’alimentation :
a- Hygiène des locaux :
- Nettoyer tous les jours les surfaces lavables sans oublier : Les
robinets, les poignées de porte, les loquets, les chasses d’eau
et les tapis de sol.
- Ne pas surchauffer les locaux : limiter la température de la
structure à 18-20°C maximum.
- Aérer régulièrement les pièces accueillant des enfants.
b- Hygiène du matériel et du linge :
- Nettoyer tous les jours le matériel utilisé sans oublier : Les
pots, qui doivent bien sûr être individuels, les jouets, le
matériel de cuisine : vaisselle, matériel électroménager,
plateau et chariot ;
- Changer le linge dès que nécessaire (les bavettes ou serviettes
sont bien sûr individuelles).

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- Vider et laver tous les jours les poubelles et autres
conditionnements.
- Veiller à l’approvisionnement permanent des toilettes en
papier et en savon.

c- Hygiène de l’alimentation :
- Respecter scrupuleusement les règles d’hygiène alimentaire
dans la préparation et la distribution des repas (prévues par
l’arrêté du 29 septembre 1997

1.2 Hygiène individuelle du personnel et des enfants :


a- Hygiène des mains :
- Le lavage des mains est un geste essentiel car la
contamination manu portée est responsable de nombreuses
infections.
 Pour le personnel : il doit être répété très souvent dans la
journée et particulièrement :
- Avant tout contact avec un aliment ;
- Avant chaque repas ;
- Avant et après chaque change ;
- Après avoir accompagné un enfant aux toilettes ;
- Après être allé aux toilettes ;
- Après chaque contact avec un fluide corporel (selles,
écoulement nasal…) ;
- Après s’être mouché, après avoir toussé ou éternué ;
- Le lavage des mains se fait avec un savon liquide et le
séchage doit être soigneux, de préférence avec des serviettes
en papier jetables ;
- Les ongles doivent être coupés courts et brossés
régulièrement avec une brosse nettoyée et rincée.

 Pour les enfants, il doit être pratiqué :


- Avant chaque repas ;
- Après être allé aux toilettes ;
- Après manipulation d’objets possiblement contaminés (terre,
animal…).
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b- Hygiène vestimentaire du personnel :

- Il est important de porter des vêtements de travail propres et


fréquemment renouvelés.

2- Mesures d’hygiène renforcées :


En cas de maladie contagieuse identifiée dans la collectivité,
l’application des mesures d’hygiène courantes doit être vérifiée et
maintenue. Les mesures d’hygiène renforcées varient selon le mode
de transmission et le germe en cause elles sont habituellement
ponctuelles et limitées dans le temps.
 Contamination par les selles :

- Lavage soigneux des mains, de préférence avec une solution


hydro-alcoolique, particulièrement après passage aux
toilettes, après avoir changé un enfant, avant la préparation
des repas et des biberons et avant de donner à manger aux
enfants. Ce lavage de mains demeure un moyen essentiel de
prévention de la transmission de l’infection.
- Manipuler tout objet ou matériel souillé par des selles avec
des gants jetables. Les placer dans des sacs fermés afin qu’ils
soient lavés puis désinfectés.

- Aérer régulièrement.

 Contamination par les sécrétions respiratoires et


oropharyngées :

- Se couvrir la bouche en cas de toux.


- Se couvrir le nez en cas d’éternuements.
- Se moucher avec des mouchoirs en papier à usage unique,
jetés dans une poubelle munie d’un couvercle.
- Cracher toujours dans un mouchoir en papier à usage unique.
- Se laver les mains minutieusement, particulièrement après
s’être mouché, après avoir toussé ou éternué ou après avoir
mouché un enfant malade.
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- Laver les surfaces, jouets et autres objets présents dans les
lieux fréquentés par l’enfant malade.
- Les personnes enrhumées ou qui toussent peuvent
éventuellement porter un masque lors de tout contact
rapproché avec un enfant (change, alimentation…).Ces
mesures visent à empêcher l’apparition et la propagation
d’une maladie chez une autre personne, même si celle-ci ne
présente aucun symptôme.

 Contamination à partir de lésions cutanées ou cutanéo-


muqueuses :

- Se laver les mains minutieusement.


- Utiliser des gants jetables à usage unique pour effectuer les
soins d’une lésion cutanée (plaie sanglante, plaie infectée,
impétigo…). Les gants seront jetés et les mains lavées avant
de toucher tout autre objet (cahier, crayon, téléphone…).
- La lésion cutanée doit être protégée par un pansement. Le
matériel de soin sera jeté dans une poubelle munie d’un
couvercle.
- En cas de conjonctivite : nettoyer chaque œil avec une
nouvelle compresse qui doit être jetée dans une poubelle
munie d’un couvercle. Se laver les mains avant et après
chaque soin.
- En cas d’infections du cuir chevelu (teigne, poux,
impétigo…) : laver soigneusement les taies d’oreiller et
objets utilisés pour coiffer l’enfant (peigne, brosse) avec un
produit adapté.
- En cas de verrues : nettoyer soigneusement les sols et les
tapis de gymnastique si les enfants y ont marché pieds nus. Il
est de toutes les façons préférable de ne pas mettre les
enfants pieds nus.

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 Contamination par du sang ou d’autres liquides
biologiques infectés :

- En cas de plaie, lors de soins dispensés, se laver les mains et


porter des gants jetables.
- Désinfecter les surfaces et le matériel souillés.

- En cas de contact avec la peau, nettoyer immédiatement à


l’eau et au savon, rincer puis désinfecter.

- En cas de contact avec une muqueuse, rincer abondamment


au sérum physiologique ou à l’eau.

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