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Cours d’Immunologie 2LSP Assurée par : MME BENZITOUNI.

A PEPM INFSPMB

INTITULÉ DE LA MATIÈRE : Immunologie

2èmepartie
SEMESTRE : III

LES CYTOKINES
PLAN :
I. Définition
II. Caractéristiques générales
Modes d’action
III INTERACTION CELLULAIRE

I. Définition
Les cytokines sont des protéines de faible poids moléculaire (8kD à 51kD) ; ce sont des molécules de
communication inter cellulaire fonctionnant en réseau et qui permettent de contrôler des fonctions du
système inné et adaptatif.

Les cytokines ont été initialement nommées suivant leurs fonctions : interleukines (communication
inter leucocytaire), lymphokines (communication inter lymphocytaire), monokines (communication
inter monocytaire).

Actuellement, les cytokines regroupent les interleukines (IL-1 à IL-37) et les chimiokines. Elles
exercent leurs fonctions après fixation à des récepteurs.

II. Caractéristiques générales


 Cellules productrices

-Une même cytokine peut être produite par différents types cellulaires.

-Une cellule donnée peut produire des cytokines différentes.

 Cellules cibles

1. Pléiotropie : Une même cytokine induit des effets biologiques différents sur des cibles cellulaires
variées : l’effet de l’IL4 sur : les Thymocytes et les Mastocytes : Prolifération cellulaire.

Les LB : Activation, Prolifération, Différenciation cellulaire.

2. Redondance : Des cytokines différentes ont des effets biologiques voisins sur une cellule :

L’effet de l’IL – 2 ou l’IL – 4 ou de l’IL – 5 sur les LB : Prolifération.

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3. Synergie : Deux cytokines agissent en association pour donner un effet biologique :

L’effet de (L’IL – 4 + l’IL – 5) sur les LB : Induit une commutation de classe vers l’IgE.

4. Antagonisme : Une cytokine inhibe l’effet biologique d’une autre cytokine :

L’IFNγ bloque l’effet l’IL – 4 sur les LB : Bloque la commutation de classe vers l’IgE induite par
l’Il-4

 Sécrétion

- Les cytokines sont synthétisées de novo ; Les CK ne sont pas stockées dans les cellules sous forme
de protéines préformées.

- Leur synthèse est induite par stimulation de la cellule productrice.

 Modes d’action

- Activité autocrine : la cytokine agit localement sur le même type de la cellule productrice.

- Activité paracrine : la cytokine agit localement sur un autre type cellulaire que la cellule
productrice.

- Activité endocrine : la cytokine agit à distance sur sa cellule cible.

III. Classification fonctionnelle des cytokines


1. Les cytokines des réponses immunitaires spécifiques :

- Une réponse de type TH1 ou TH2 dépend du type de cytokines produites au début de la R.I(ainsi que
de la nature de l’agent pathogène).

Si environnement riche en IL-12 (macrophages) et IFNg (NK) Ú TH1.

Si environnement riche en IL-4 (PB, LyB) Ú TH2 (réponse humorale).

- Les lymphocytes TH1 sont caractérisés par la sécrétion d'IL-2, IFNγ et de TNFβ, alors que les
lymphocytes TH2 par la sécrétion d'IL-4, IL-5, IL-6, IL-10 et d'IL-13.

- Les TH1 favorisent donc plutôt la réponse cellulaire, tandis que les TH2 favorisent plutôt la
réponse humorale, avec synthèse d'anticorps.

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Macrophage
NK
Cellule IL - 2
IFN g Th1
dendritique IL - 12 +IFN g
- IL - 10 TNF Immunité
Thp
- IFN g cellulaire
IL - 2 IL-3
IL - 13
+
IL - 4 Th2
GM-CSF
IL - 10
Immunité
Eosinophile IL - 6
Basophile
humorale
IL - 5
IL - 4

2. Les cytokines pro- inflammatoires

a. TNF: Tumor Necrosis Factor:

- Médiateur principal des réponses de l’hôte vis à vis des bactéries Gram- (LPS).

- Secrétés par les Macrophages activés et les LT.

- L’activité biologique majeure du TNF est celle de provoquer la lyse par nécrose ou apoptose, de
cellules tumorales.

- A Forte concentration et passage dans le sang :

•Entraine la fièvre

•Augmente la sécrétion de l’IL-1 et l’IL -6 dans la circulation

•Induction de l’apparition des protéines de la phase aiguë (CRP)

•Activation de la coagulation

- A très forte dose ou en cas de grave septicémie à Gram-: Dangereux (Coagulation intra vasculaire,
hypotension, hypoglycémie…).

b. IL1 :

•Secrétés par les Macrophages activés et les LT.

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•Partage beaucoup de propriétés avec le TNF.

 A Faible concentration : Puissant inducteur de la sécrétion d’IL-6.


 A Forte concentration : Responsable de la fièvre (pyrogène endogène), de l’augmentation des
protéines de la phase aiguë.

c. IL6 (cytokine multifonctionnelle) :

• Secrétés par les monocytes, LT, LB, cellules endothéliales, fibroblastes, hépatocytes…

• Facteur de différentiation terminale des LB (intervient dans le switch).

• Activation des hépatocytes, sécrétion de protéines de la phase aiguë de l’inflammation : CRP…

3. Cytokines et hématopoïèse

L’IL3, l’IL5 et le GM-CSF :

- Stimule la prolifération de tous les précurseurs hématopoïétiques médullaires (macrophagiques,


granulocytes, mégacaryocytes, érythrocytes).

4. Les chimiokines : Elles constituent une famille de cytokines chimiotactiques présentant de


fortes similitudes dans leurs structures et séquences ;

- plus de 40 protéines de faible PM = 8 – 10 KD,

- Exercent un chimiotactisme sur Polynucléaires, Monocytes, Macrophages, Lymphocytes, Cellules


dendritiques, Cellules non leucocytaires …

- Rôle important dans la migration trans-endothéliales des :

 Leucocytes et lymphocytes au cours de la réaction inflammatoire : Chimiokines


Inflammatoires.
 Lymphocytes et des précurseurs lymphoïdes au cours de l’ontogénèse des LT et LB :
Chimiokines Homéostatiques.

-La concentration des chimiokines va en décroissant depuis la source : gradient de concentration

-les chimiokines exercent leurs action grâce à des récepteurs exprimés sur les cellules cibles.

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INTERACTION CELLULAIRE

I. L’activation lymphocytaire la coopération cellulaire


Le développement d’une réponse immunitaire spécifique vis à vis d’un antigène, nécessite des
interactions cellulaires entre les différents acteurs du système immunitaire :

 Lymphocytes T,
La notion de coopération cellulaire
 Lymphocytes B,

 Cellules présentatrices d’antigène.

Ces interactions peuvent se faire :

 Directement par contact cellulaire, impliquant : les molécules du CMH, le récepteur de


l’antigène au niveau des lymphocytes T et B ainsi que les molécules d’adhésion et de
costimulation,

 Mais également grâce à des facteurs solubles : cytokines.

1. Interactions entre lymphocytes T et cellules présentatrices d’antigènes

L’activation des lymphocytes TCD4 qui conduit à l’expansion clonale nécessite, en plus de L’IL1
synthétisée par la CPA au moins deux signaux :

1 / un signal provenant du TCR suite à la reconnaissance spécifique de l’Ag via les molécules HLA II.

2/ un signal provenant des molécules de co-stimulation (CD 80/86-CD28).

La voie CD28 comporte son autorégulation : rôle du CTLA-4

Une immuno-modulation de la prolifération des LT est nécessaire pour réguler la RI ; et c’est grâce a
l’expression d’une nouvelle molécule CTLA-4 (Expression INDUCTIBLE) qui est une molécule de
co-stimulation avec une forte affinité pour les molécules CD80/CD86.

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La liaison du CTLA4 avec CD80/CD86 induit une inhibition de production de l’IL2 et un arrêt du
cycle cellulaire.

DC matureCD86/
DCmature CD86/
CD86/
CMHCD28
CTLA ++ TT
CD28 Lm.
Lm.
-
Prolifération
Immuno
CD80
CD80
CD80
TCR-4 modulation de la
Prolifération
2.

Coopération LT-LB : c’est une interaction bidirectionnelle et séquentielle

Le LB reconnait l’antigène via leur BCR, cet Ag est internalisé, dégradé puis présenté via une
molécule CMHII à un lymphocyte.

Les signaux de co-stimulation sont nécessaires pour l’activation bidirectionnelle des LT-LB:

- L’interaction CD40-CD4OL est nécessaire à l’activité co-stimulatrice, Elle est impliquée dans
la différenciation des LB en cellules mémoires ou en plasmocytes.
- L’interaction CD28-CD80/86.

Au final, la molécule CTLA4 est exprimée et va rentrer en interaction avec les molécules CD80/86

Prolifération des LB et Prolifération des LT et


différenciation en cellules production des cytokines
mémoires ou en plasmocytes

3. Coopération LTCD4- LTCD8

La cytotoxicité des LTCD8+ est une des composantes de l’immunité à médiation cellulaire. Son rôle
est d’éliminer les pathogènes intracellulaires et les cellules infectées par les virus.

L’activation des LT cytotoxiques en cellule effectrice, nécessite deux processus :

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- La reconnaissance du complexe CMH I/ peptide antigénique par le TCR: cette interaction


induit l’expression des récepteurs de haute affinité à l’IL2.
- La stimulation par les cytokines : l’IL2 et l’IFNg sécrétées par les lymphocytes activés Th1.
- Les LTCD8+ pré-cytotoxiques se différencient alors en cellules effectrices cytotoxiques.

L’action des CTL activée sur la cible (cellule tumorale, infectée) se fait par :

- Action de la perforine et granzymes


- FAS/ FAS ligand. Induction d’une mort cellulaire programmée
(apoptose)

Induction
Cellule
d’apoptose
FAS Granzym
CMH I-PPcible
e
Perforine
ICAM-I TCR Corps
apoptotiques
LFA-I
FASL

CTL

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LA REPONSE IMMUNITAIRE

Plan :

Introduction

1. Immunité innée

1.1 Caractéristique

1.2 Cellules intervenant dans l'immunité innée

2. Immunité adaptative (acquise)

2.1 Caractéristiques de l’immunité adaptative

2.2 Immunité humorale et cellulaire

2.3 Immunité Humorale

2.4 Immunité cellulaire


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3. Les types de réponses

3.1 La réponse Primaire et Secondaire

Introduction :

Pour assurer sa protection, le corps humain possède 2 types de mécanismes de défense :


l’immunité innée et l’immunité adaptative.

L’immunité innée permet la défense de l'organisme contre les agents infectieux de façon
immédiate. À l'inverse, l’immunité adaptative confère une protection plus tardive, mais plus
durable.

1. Immunité innée :

L’immunité innée comprend 2 lignes de défense :

 Ligne de défense externe :


o Empêche la pénétration des agents infectieux dans l’organisme.
o Est constituée de la peau et des muqueuses (barrière physique) ainsi que des
sécrétions telles que le mucus, la salive, les larmes et le suc gastrique (barrière
chimique).
 Ligne de défense interne :
o Empêche la prolifération des agents infectieux qui ont réussi à pénétrer dans
l’organisme.
o Est constituée de plusieurs types de cellules (ex. : macrophages, neutrophiles,
monocytes, cellules dendritiques) et de plusieurs types de protéines
(ex. : cytokines, interférons, complément).

1.1 Caractéristiques de l’immunité innée

Caractéristiques Précisions

Défense rapide Est active immédiatement en cas d’agression par un agent


infectieux

Non-spécificité Est indépendante des antigènes des agents infectieux

Absence de mémoire Provoque une réponse immunitaire comparable à chaque


exposition

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immunitaire avec un même agent infectieux

1.2 Cellules intervenant dans l'immunité innée

1.3 La première ligne de défense du système immunitaire :

• Non –spécifique
• Des barrières physiques et chimiques
• La peau et secrète des acides pour tuer les bactéries
• Les larmes, la salive, le mucus (contiennent lysosome= une enzyme qui détruit la
paroi cellulaire des bactéries)
• Le mucus (et les poils de nez) aussi attrape les pathogènes qui sont expulsés par
la toux et étemuement après avoir été remonté à la gorge par les cils
• Le cérumen (la cire des oreilles) et les poils dans les oreilles attrape les
pathogènes
• L’environnement acidique du système digestif tue les pathogènes avalés

1.4 La deuxième ligne de défense (inflammation)

Non –spécifique

Si un pathogène n’est pas arrêté par la première ligne de réponse…

On verra une réaction inflammatoire commencé par la libération d’un produit

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Chimique histamine des globules blancs spécialisés

À la suite de l’entrée d’un pathogène, les globules blancs spécialisés libèrent de


l’histamine
• L’histamine fait plusieurs choses :
• Augmente le flux sanguin au site d’infection par la dilatation des capillaires= la
rougeur (la peau devient rouge) et
• La chaleur la température empêche la reproduction des pathogènes
• Rend les membranes des capillaires plus perméables= plus de GB
(macrophages) et plasma au site d’infection= gonflement
• Les leucocytes (macrophages) avaleront et digérons le pathogène et le tissu
retournera à sa condition normale
• La fièvre : provoquée par une protéiné libérée par un globules blancs durant
l’inflammation
• Du pus pourra apparaitre au site d’une infection
• Le pus = les macrophages et pathogènes morts
• Une augmentation de globules blancs dans le sang indique une infection
• La réponse immunitaire acquise (active)
• Spécifique contre un pathogène
• L’identification et destruction d’un pathogène
• Macrophages et lymphocytes T et B
• Anticorps sont produits
• Réponse plus forte mais un peu lente
• La réponse accélérée d’une deuxième infection par un même pathogène

1-Les macrophages ingèrent et digèrent les pathogènes et expriment (présentent) leurs


antigènes à la surface du macrophage

2- Les lymphocytes T auxiliaires (T H) identifient le pathogène en étudiant les antigènes à la


surface du macrophage

L’identification du pathogène est communiqué aux lymphocytes B

Qui deviennent activés

2. Immunité adaptative (acquise)

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À la suite de l’interaction entre un agent infectieux et l’immunité innée, l’immunité adaptative


entre en action dans les tissus lymphoïdes, surtout dans les ganglions et la rate. Plusieurs
mécanismes entrent alors en jeu :

 L’antigène (agent infectieux) active directement les


 Lymphocytes B, qui possèdent des récepteurs spécifiques.
Les lymphocytes B activés deviennent alors des plasmocytes, qui vont sécréter des
anticorps spécifiques pour la destruction
 de l’antigène (immunité humorale).
 L’antigène (agent infectieux) est présenté à des lymphocytes T par des cellules
présentatrices d’antigènes (ex. : cellules dendritiques).
Les cellules présentatrices d’antigènes activent les lymphocytes T, qui se différencient
en :
o Lymphocytes T cytotoxiques (CD8+), qui détruisent les cellules infectées
(immunité cellulaire);
o Lymphocytes T auxiliaires (CD4+), ou T helper cells, qui stimulent les
lymphocytes B pour produire une plus grande quantité d’anticorps et de cellules
mémoire, qui iront ensuite se loger dans la moelle.

2.1 Caractéristiques de l’immunité adaptative :

Caractéristiques Précisions

Défonce moins rapide Lors du 1er contact avec un antigène, le temps nécessaire à la
production d’anticorps est de 2à3 semaines
Ce délai reflète la durée de différenciation des lymphocytes B dans la
rate et les ganglions
Spécificité L’immunité adaptative est dépendante et spécifique aux antigènes
d’un agent infectieux
Présence de mémoire La réponse immunitaire est différente lors de contacts ultérieurs avec
immunitaire un même agent infectieux
Les cellules mémoire prolifèrent très rapidement et se différencient,
en espace de 3 à 5 jours, en plasmocytes producteurs de taux élevés
d’anticorps ou en plasmocytes T cytotoxiques capable d’éliminer les
antigènes ou les cellules infectées
les lymphocytes mémoire vont se loger dans la moelle osseuse pour

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poursuivre leur maturation pendant une période de 4à 6 mois.

2.1Immunité humorale et cellulaire :

L’immunité adaptative entraîne 2 types de réponse immunitaire : l’immunité


humorale et l’immunité cellulaire. Cette distinction dans la réponse immunitaire
adaptative est utile pour l’évaluation de la réponse immunitaire après la
vaccination. Toutefois, il est clairement prouvé que la plupart des antigènes et des
vaccins stimulent à la fois les lymphocytes B et les lymphocytes T, et que ces 2
réponses sont intimement liées.

2.2 Immunité Humorale

L’immunité humorale est assurée par la production d’anticorps par les


lymphocytes B.

L’immunité humorale est principalement dirigée contre les agents infectieux


extracellulaires tels que les bactéries.

Les lymphocytes B se différencient en plasmocytes producteurs d’anticorps et en


lymphocytes B mémoire.

Les principaux anticorps sont :

 Les IgG : elles se trouvent dans le sang et les tissus ;


 Les IgM : elles sont les premières à être fabriquées ;
 Les IgA : elles sont dominantes dans les sécrétions extracellulaires ;
 Les IgE : elles sont jouées un rôle dans les réactions allergiques ;
 Les IgD : elles sont en faible quantité dans le sérum.

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La durée de vie des plasmocytes est limitée, car ils ne se divisent plus après leur
différenciation. Ils disparaissent progressivement. La disparition des anticorps
reflète la disparition des plasmocytes.

La durée de la persistance des anticorps est directement liée au titre d’anticorps


atteint après la vaccination.

La mesure des anticorps sériques en laboratoire permet de connaître la réponse


immunitaire humorale aux vaccins.

La réponse humorale ne représente qu’une partie de la réponse immunitaire, l’autre


partie étant l’immunité cellulaire.

2.3 IMMUNITÉ CELLULAIRE :

L’immunité cellulaire est surtout assurée par les lymphocytes T.

L’immunité cellulaire est principalement dirigée contre les agents infectieux


intracellulaires tels que les virus.

Les cellules mémoire sont réactivées lors de nouveaux contacts avec un antigène
spécifique à la suite de l’exposition à un vaccin ou à la maladie.

Les cellules mémoire ont une survie prolongée.

L’immunité cellulaire peut protéger la personne même en l’absence d’anticorps


décelables.

L’immunité cellulaire est plus difficile à mesurer que l’immunité humorale.

Résumé de la réponse immunitaire humorale et de la réponse immunitaire


cellulaire (immunité à médiation cellulaire)

SCHÉMA DE L'IMMUNITÉ HUMORALE ET DE L'IMMUNITÉ CELLULAIRE

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LES TYPES DE REPONSES

Réponse immunitaire innée: réponse non spécifique qui est présente dés la
naissance (les macrophages sont impliqués)

Réponse immunitaire acquise réponse spécifique à un pathogène se développe


après la naissance A la suite d’un vaccin par exemple Implique les macrophages en
combinaison avec les lymphocytes B et T

• Réponse immunitaire passive : lorsqu’on reçoit les anticorps directement sans


les avoir produit nous même ex l’allaitement , durant la grossesse pour traiter

• Durée courte (quelque semaines ) car aucune cellule mémoire n’est produite

• Une deuxième infection par le même pathogène possible

• Réponse immunitaire active : lorsqu’on produit nos propres anticorps après


avoir été exposé à un pathogène

• Durée plus longue car les cellules de mémoire sont produites

• Une deuxième infection par le même pathogène peu probable

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3.1 La réponse Primaire et Secondaire

• lors de l’introduction d’un antigène dans l’organisme il ya :

Production d’anticorps spécifique :

(RI) et les immunoglobulines de type IgM sont de faible affinité et

- On observe un temps de latence variable qui dépend du métabolisme de l’Ag et du


temps de réaction du système immunitaire

- Quand elle se produit un deuxième contact de l’organisme avec le même antigène elle
est caractérisée par:

- Un temps de latence est réduit

- Un taux d’anticorps plus élevé et se maintient longtemps dans sérum

Fig n°2: Réponse immunitaire Primaire et Secondaire

Fin de la 2ème partie

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