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TSPÉ CTM 2 CHAP 2 : ANALYSE CHIMIQUE PAR MÉTHODES PHYSIQUES

1. Les dosages par étalonnage ou par comparaison


a) Principe général
Un dosage par étalonnage consiste à déterminer la concentration d’une espèce chimique en solution en
comparant une grandeur physique, caractéristique de la solution, à la même grandeur physique mesurée
pour des solutions étalons qui contiennent le même soluté et dont on connaît les concentrations.

b) Par application de la loi de Beer Lambert : dosage par mesure d’absorbance ( vu en 1ère)
Cette méthode est utilisée pour des solutions diluées et colorées.

Exemples : le diiode qui prend une couleur brun / orangé ; les ions permanganate qui ont une teinte
magenta ; les ions cuivre II qui ont une teinte bleue cyan.
On peut alors appliquer la loi de Beer Lambert qui relie absorbance et concentration molaire :

A = ………………………………………….

Pour une longueur d’onde convenablement choisi et pour une largeur de cuve l constante, on peut dire que
l’absorbance et la concentration en soluté sont proportionnelles. La mesure de A permet donc de remonter
à C.

Application : On réalise une échelle de


teinte en diiode dont les concentrations C
sont connues. Un spectrophotomètre, réglé
su r λ = 450 nm, permet de mesurer
l’absorbance A des 4 solutions étalons. On
trace alors le graphe ci contre A = f(c)

………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
1) Que peut on dire des grandeurs A et C ………………………………………………………………………………………………
d’après l’allure de ce graphe ? ………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
2) La loi de Beer lambert est elle vérifiée ? ………………………………………………………………………………………………
3) Sans modifier le spectrophotomètre, on ………………………………………………………………………………………………
mesure l’absorbance As = 0,64 d’une ………………………………………………………………………………………………
solution S d’eau iodée. En déduire la ………………………………………………………………………………………………
concentration Cs en diiode de cette
solution.

Remarque : Si les solutions sont trop concentrées ( c ≥ 10 mmol / L ) alors le spectrophotomètre va saturer.
c) Par application de la loi de Kohlrausch : dosage par mesure de conductivité

On peut utiliser cette méthode pour des solutions ioniques.


La démarche est identique à la précédente mais cette fois, on mesure la .conductivité σ de la solution,
exprimée en Siemens par mètre (S.m-1) . Elle traduit l’aptitude d’une solution ionique à conduire le courant
électrique.

Chaque ion participe de façon particulière à la conduction du courant électrique, on lui attribue donc une
conductivité molaire ionique notée 𝜆. Ainsi, la conductivité d’une solution dépend de la nature des ions
présents ainsi que de la concentration de la solution en ces ions.

Une solution ionique diluée contenant les ions Xi de concentration en quantité de matière [Xi] et de
conductivité molaire ionique λi a une conductivité σ :

σ = Σ (λi . [Xi]) loi de Kohlrausch avec 𝛔 en S.m–1 ; [Xi] en mol.m–3 ; λi enS.m2.mol–1.

Exemple : La conductivité σ d’une solution aqueuse de iodure de potassium, contenant les ions chlorure I –
+
(aq) et potassium K (aq) s’écrit :

𝛔 = 𝛌𝐊 + × 𝐊 + + 𝛌𝐈− × 𝐈 −

Si la solution ionique est suffisamment diluée (C< 10–2mol·L–1) et ne contient qu’un seul soluté ionique,
la conductivité σ est proportionnelle à sa concentration C en soluté ionique apporté.

La loi de Kohlrausch traduit alors la proportionnalité entre σ et C :

σ=k×C avec σ en S.m–1 ; C en mol.L–1 ; k en S.L.m–1.mol–1

Remarques: - Le coefficient de proportionnalité k dépend uniquement de la nature des ions présents en


solution et de la température.
- Les lois de Kohlrausch σ = k × C et de Beer-Lambert A = k × C ont des équations analogues.

2. La détermination d’une quantité de gaz


a) L’équation d’état des gaz parfaits
À l’échelle microscopique, un gaz est modélisé par un ensemble
d’entités (atomes ou molécules) en mouvement incessant et
désordonné. Un gaz est dit « parfait » si la taille de ses entités est
petite devant la distance qui les sépare et si les interactions entre
elles sont négligeables (schéma ci-contre).

À notre échelle, à basse pression tous les gaz peuvent être


assimilés à des gaz parfaits.
L’équation d’état du gaz parfait s’écrit :

𝐏×𝐕 = 𝐧×𝐑×𝐓

avec P pression en Pascal (Pa) ; V volume en (m3 ); n quantité de matière en (mol) ; T température en
Kelvin (K) unités légales.

R = 8,314 Pa. m3. mol-1. K-1 constante des gaz parfaits (ou en J.mol-1.K-1).

b) Volume molaire et quantité de gaz

À température et pressions fixées, une même quantité de « gaz parfait » occupe le même volume quelle
que soit la nature du gaz.

Par exemple, à 0°C et sous pression normale, une mole de CO2 (g) occupe un volume de 22,4 L ; il en est
de même pour une mole de méthane CH4 (g).

Le volume molaire noté Vm d’un gaz parfait est égal au volume occupé par une mole de ce gaz :

𝑹×𝑻
𝑽𝒎 = avec Vm en (m3.mol-1) ; P en (Pa) ; T en (K) et R en (Pa.m3.mol-1.K-1)
𝑷
unités légales.

Rappel 1ère : le volume Vm permet de relier la quantité de gaz n à son volume V :

𝑽
𝒏= Pour les gaz seulement
𝑽𝒎

avec n en (mol) ; V en (L) et Vm en en (L.mol-1).

Remarque : unité(L) Litre non légale mais usuelle.

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