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BIOMECANIQUE ET ANATOMIE FONCTIONNELLE

Définitions :
Une articulation est la jonction entre un ou plusieurs os. Elle a pour fonction de relier les os entre
eux et confère ainsi une certaine mobilité au squelette.
Le corps humain comporte 400 articulations.
La science qui traite des articulations est l’arthrologie.

Organogénèse – embryologie
Il existe 3 types d’articulations :
- Articulations immobiles ou synarthrose
- Articulations semi-mobiles ou amphiarthroses
- Articulations mobiles ou diarthroses

Mésenchyme

Tissu fibreux Tissu cartilagineux

Articulation fibreuse
(immobile)

Suture Syndesmose Gomphose

Tissu cartilagineux

Articulation cartilagineuse
(semi-mobile) Articulation synoviale

Symphyse Synchondrose
Repère = position anatomique de référence
 Deux mains en supination, coudes en extension, pseudo extension au niveau des hanches
et des genoux, les pieds sont serrés et paralléles

Les mouvements articulaires


3 plans :
- Sagittal : plan vertical, qui passe par la ligne médiane du corps et le divise en deux parties
symétriques droite et gauche. Dans ce plan, les activités telles que la marche, la course à
pieds, sont plus souvent étudiés.
- Frontal (ou coronal) : plan perpendiculaire au plan sagittal qui divise le corps en deux
parties symétriques (antérieure et postérieure).
- Horizontal (ou transversal) : plan horizontal, parallèle au corps, qui divise le corps en deux
parties symétriques : une supérieure (céphalique) et une inférieure. On y observe les
mouvements de tension.
L’axe du corps 
C’est une ligne imaginaire autour de laquelle les mouvements de rotation s’effectuent.

- Antéro postérieur : passe horizontalement d’arrière en avant, formé par l’intersection du


plan sagittal et transversal.
- Transversal : il passe aussi horizontalement de droite à gauche, formé par l’intersection des
plans horizontal et frontal
- Longitudinal (ou vertical) : passe de haut en bas et il est formé par l’intersection des plans
frontal et sagittal
L’AXE EST TOUJOURS PERPENDICULAIRE AU PLAN
On analyse le corps humain en fonction de ces axes et des plans et selon deux gros critères :
- Corps immobiles (somme des forces = 0)
- En mouvement
Principaux mouvements que le corps peut faire :
- Flexion : mouvement qui diminue l’angle au niveau de l’articulation en mouvement en
rapprochant les uns des autres les segments d’un membre
- Extension : augmente l’angle au niveau de l’articulation en mouvement en éloignant les
segments du membre
Pour l’épaule : flexion = antépulsion / extension = rétropulsion (plan sagittal, axe transversal)
Pour la cheville : orteils vers le ciel = dorsiflexion ou flexion dorsale / orteils vers le sol = flexion
plantaire
Pour la colonne vertébrale :

- Abduction (ABD) : éloignement d’un segment corporel


- Adduction (ADD) : rapprochement d’un segment corporel

Pour la colonne vertébrale on parle de flexion latérale gauche ou droite


Pronation / supination

Mouvement de circumduction
Mouvement circulaire combinant ABD, ADD, flexion, extension

Rotation externe/interne :
Lorsque la face antérieure de l’os tourne, s’éloigne de la ligne médiane du corps, on parle de
rotation externe.
A l’inverse, lorsque la face antérieure de l’os se rapproche de la ligne médiane, on parle de
rotation interne.
Classification des articulations :
- Selon la mobilité des articulations : mobiles ou immobiles
- Selon la composition : articulations fibreuses, cartilagineuses ou synoviales
- Selon les degrés de liberté : 1,2 ou 3 degrés de liberté
- Selon la complexité : simples ou complexes
- Selon la localisation : selon les différentes zones du corps

I- Articulation fibreuse 

- L’articulation fibreuse, ou synfibrose, est un type d’articulation dont les os sont unis par du
tissu fibreux
- Les possibilités de mouvement sont le plus souvent nulles. On rencontre la structure, la
gomphose et la syndesmose.

Suture : dans une suture, le tissu fibreux forme un ligament sutural, immobile. Avec l’âge les
sutures ont tendances à s’ossifier.

Syndesmose : le tissu fibreux peut permettre quelques mouvements très limités.


Gomphose : tissu fibreux entre os et dents. Très peu de mobilité mais grande solidité.

II- Articulations cartilagineuses 

- Réunis par du cartilage


- Semi mobiles
- On retrouve synchondroses et symphyses

Synchondrose : articulation ou les pièces osseuses sont réunis par du cartilage hyalin. C’est
l’articulation entre la côte le sternum.
Symphyse : dans une symphyse les os sont reliés par du fibro-cartilage. Ce type d’articulation est
semi-mobile. Ex : articulation intervertébrale.

III- Les articulations synoviales

- Majorité des articulations du corps


- Caractérisé le plus souvent par une grande mobilité, on parle de diarthrose
- Elle est maintenue par des ligaments délimitant une cavité, la capsule articulaire
- Les extrémités osseuses en contact sont recouvertes d’un cartilage hyalin
- La cavité contient une substance visqueuse et lubrifiante appelée synovie
IV- Articulation sphéroïde ou énarthrose
Tête sphérique dans une cavité sphérique
L’os coxo-fémorale et gléno- humérale
Congruence : contact articulaire. Plus il est augmenté moins le déboitement est possible
Concordance : rayon de courbure entre les deux pièces osseuses

V- Articulation en selle

Trapèze et métacarpe

VI- Articulation condylienne


Tête élipso-idique qui vient se loger dans une cavité concave
 Radiocarpienne
VII- Articulation trochléenne ou ginglyme
1 seul degré de liberté : on peut faire que flexion/extension : cheville

VIII- Articulation arthrodie


3 degrés de liberté : tibio-fibulaire
DIFFERENTS TYPES DE TRAVAIL MUSCULAIRE

- Contraction concentrique : C'est le type de contraction le plus courant, celui qu'on


réalise sur tous les exercices sans même s'en rendre compte. La contraction
concentrique est la contraction d'un muscle qui entraîne un mouvement lié à son
raccourcissement.
- Contraction excentrique :
- Contraction isométrique

Différents types de muscles


Un muscle ne travaille jamais seul mais en association avec ses agonistes (muscles ayant
approximativement les mêmes fonctions pour un mouvement donné par opposition aux muscles
antagonistes qui provoquent un mouvement inverse). Chaque muscle participe pour une part dans
un mouvement global, leurs fonctionnements collaboratifs participent à la coordination générale,
essentielle à un mouvement efficace.
Agonistes : il s’agit du muscle qui produit le mouvement considéré, c’est-à-dire que si on fait une
flexion du coude, il s’agira du muscle fléchisseur : le biceps. A l’inverse, si on fait une extension du
coude, le muscle agoniste sera le triceps. L’agoniste est celui qui produit le mouvement par sa
contraction concentrique.
Antagonistes : le terme d’antagoniste signifie une opposition. Le muscle antagoniste est donc
l’opposé au muscle agoniste, c'est-à-dire que c’est le muscle qui ne produit pas le mouvement
considéré. Si le mouvement est une flexion du coude alors le muscle antagoniste est le muscle
opposé à la flexion, soit le muscle permettant l’extension : le triceps. A l’inverse, si le mouvement
est une extension du coude, le muscle antagoniste sera le muscle fléchisseur : le biceps.
Synergistes : Muscle qui appuie le travail des muscles agonistes en réglant précisément le
mouvement ou en empêchant les mouvements indésirables.
Fixateurs : Muscles immobilisant une pièce anatomique servant de point d'insertion à la
musculature sollicitée (tel les rhomboïdes et les chefs moyen et inférieur du trapèze fixant
l'omoplate lors de l'abduction du bras, facilitant ainsi le travail des muscles abducteurs et le
mouvement du bras).

Anatomie fonctionnelle 

Anatomie fonctionnelle : Analyse le rapport entre la structure et la fonction des organes (étude
de la mobilité d’une articulation, d’un mouvement).
Anatomie descriptive : analyse des caractéristiques morphologiques des différents organes (os,
articulations, muscles etc…)
La coxo-fémorale
Introduction :
La région de la hanche comprend :
- L’articulation coxo-fémorale :
- Les muscles moteurs et stabilisateurs
- Structures capsulo-ligamentaires
- Des paquets vasculo-nerveux qui la traversent
L’articulation coxo-fémorale réunit la tête fémorale avec la surface semi-lunaire de l’os coxal par
l’intermédiaire du labrum (=anneau de cartilage fibreux retrouvé dans deux articulations :
l’articulation huméro-scapulaire (labrum glénoïdal de la scapula), sur la scapula (ou omoplate), qui
reçoit la tête de l'humérus et l’articulation coxo-fémorale (labrum acétabulaire), sur l'acétabulum, la
partie de l'os iliaque qui reçoit la tête du fémur. Cet anneau entoure la partie osseuse qui participe
à l'articulation.)
C’est l’articulation proximale de membre inférieur situé à sa racine. Elle assure la jonction entre le
squelette axial et le membre inférieur.
La fonction de la hanche est d’assurer un compromis entre stabilité et mobilité.
- La stabilité est assurée par son type articulaire sphéroïde très emboité.
- La mobilité est assurée par les 3 DDL (degré de liberté), ce qui lui permet d’orienter le
membre inférieur dans toutes les directions de l’espace.

I- Rappels anatomiques 
Les surfaces articulaires :
- Tête fémorale : 2/3 d’une sphère pleine avec 240° de valeurs angulaires, elle est tapissée
d’un cartilage hyalin très épais (5mm), sauf au niveau de la fossette du ligament rond au
centre de la tête fémorale.  Le ligament rond contribue à limiter les mouvements
combinés de flexion, ADD et rotation externe. L’orientation de la tête fémorale est donnée
par le col fémoral qui regarde en avant de 15°.
- Angle cervico-diaphysaire : l’angle entre le col du fémur et la diaphyse du fémur est un
facteur de stabilité car il offre au moyen fessier un bras de levier idéal. L’angle d’inclinaison
du col diaphysaire est de 125°. Si l’angle d’inclinaison est augmenté, on parle de coxa-
valga. S’il est diminué, on parlera de coxa-vara.
Les moyens de stabilité 
- Labrum = fibrocartilage qui augmente la congruence.
- Ligament transverse = ferme la cavité en bas et relie les 2 cornes du labrum
- Ligament ilio-fémoral et pubo-fémoral en avant
- Ligament ischio-fémoral en arrière
 Tous les ligaments sont tendus quand la hanche est en extension et détendue en flexion.

La coaptation (mise en contact) articulaire provient de 5 facteurs 


- Congruence osseuse et articulaire
- Capsule articulaire : ligament très résistant, tendue en extension
- Forme de la capsule en sablier
- Etanchéité de l’articulation et l’effet ventouse grâce à la membrane synoviale
- Liquide synoviale qui augmente le contact

Actifs musculaires :
1. En avant : psoas iliaque, droit fémoral et sartorius
2. En dehors : TFL, moyen fessier, petit fessier
3. En arrière : grand fessier, ischio-jambiers et pelvi trochantérien (obturateur int et ext -
jumeaux inf et sup - carré fémoral - piriforme)
4. En dedans : pectiné, grand adducteur et moyen adducteur

II- Mobilité sagittale 

1- La flexion
Définition :
La flexion de hanche est le mouvement qui rapproche la face antérieure de la cuisse de la face
antérieure de l’abdomen lorsque le fémur est mobile. Lorsque le point fixe est inversé, c’est-à-dire
l’os coxal mobile, on observe une bascule antérieure du bassin.
Axe :
L’axe passe par la tête fémorale, il est situé à l’intersection d’un plan frontal et d’un plan
horizontal.
Amplitude :
L’amplitude dépend de la position du genou.
- Genou fléchi = flexion de hanche de 100 à 120° : ischios détendus
- Genou tendu = amplitude entre 70 et 90° : ischios tendus
- 145° en passif (lorsqu’on s’aide de ses mains)
L’amplitude est augmentée lorsque les deux hanches fléchissent en même temps pour atteindre
140°.
Les muscles moteurs du mouvement de flexion passe en avant de l’axe du mouvement :
le psoas-iliaque, le droit fémoral, le sartorius, , les fibres antérieures du moyen fessier et du petit
fessier et TFL, et accessoirement le pectiné et le long adducteur.
Les facteurs limitants musculaires, on va retrouver tous les muscles qui passent en
arrière de l’axe du mouvement, c’est à dire les muscles extenseurs de la hanche (grand fessier,
ischion-jambier, les fibres postérieures du moyen fessier, les adducteurs lorsque la hanche passe
par un mouvement de flexion).

Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : il existe une forte tension de la partie postérieure
de la capsule en fin de mouvement. Tous les ligaments de la coxo-fémoral (ligament
pubo/ilio/ischio-fémoral) se détendent sauf le ligament de la tête fémorale (=ligament rond) se
tend et même se tord sur lui-même.
Les facteurs limitants osseux : il ne va pas y avoir de limitation osseuse. La seule limite c’est le
contact de la masse quadricipitale et la paroi musculaire de l’abdomen qui va limiter le mouvement
en flexion extrême de hanche.

2- L’extension
Définition :
Mouvement dans lequel la cuisse se déplace en arrière du plan frontal de référence lorsque le
fémur est mobile, lorsque le point fixe est inversé c’est à dire l’os coxal mobile, on observe une
rétroversion du bassin.
Axe :
L’axe passe par le centre de la tête fémorale
Plan de déplacement :
Le plan de déplacement est sagittal
Amplitude :
- Genou fléchi : droit fémoral étiré limitant l’extension : 10°
- Genou tendu : 20°
Mouvement :
Lorsque le fémur est mobile, la tête fémorale pivote dans l’acétabulum, ce mouvement tend à
entrainer une antéversion du bassin associé à une rotation médiale du fémur. Un point situé à la
partie supérieure du grand trochanter se déplace en bas et en avant.
Lorsque l’os coxal est mobile, on observe un déplacement de l’acétabulum autour de la tête
fémorale provoquant cette fois une rétroversion, ce mouvement entraine une rotation latérale du
fémur.
Les muscles moteurs du mouvement d’extension passe en arrière de l’axe du mouvement :
grand fessier : principal muscle extenseur, ischio-jambier, les fibres postérieures du moyen fessier
et aussi les adducteurs lorsque le genou est en flexion
Les facteurs limitants musculaires : tous les muscles qui passent en avant de l’axe c’est à dire
les muscles fléchisseurs notamment droit fémoral et ilio-psoas.
Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : tous les ligaments sont tendus ainsi que la partie
antérieure de la capsule seul le ligament de la tête est relâché.
Les facteurs limitants osseux : il n’y a pas de limite osseuse.

III- Mobilité frontale

1- Abduction
Définition :
Mouvement qui éloigne la cuisse du plan sagittal lorsque le point fixe est l’os coxal et lorsque le
point fixe est inversé, c’est à dire le fémur fixe, il s’agit d’une élévation du bassin opposé.
Axe :
Passe par le centre de la tête fémorale et c’est un axe d’avant en arrière
Plan de déplacement :
Le plan de déplacement est frontal
Mouvement :
Lorsque le fémur est mobile, la tête fémorale pivote dans l’acétabulum de telle sorte qu’un point
situé dans la partie supérieure du grand trochanter se déplace en bas et en dedans : mouvement
d’écartement de la cuisse. Lorsque l’os coxal est mobile, c’est le mouvement que l’on fait
lorsqu’on élève la hanche du côté opposé.
Amplitude :
L’amplitude du mouvement est de 45°.
Les muscles moteurs se sont les muscles qui passent au-dessus de l’axe du mouvement :
principal abducteur de hanche = moyen fessier, le TFL, le sartorius et enfin le piriforme.
Les facteurs limitants musculaires : ceux sont les adducteurs
Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : partie inférieure de la capsule mise en tension,
le ligament pubo-fémoral et le faisceau inférieur du ligament ischio-fémoral.
Les facteurs limitants osseux : apparaissent en fin de mouvement par une buté entre le grand
trochanter et le bourrelet cotyloïdien.

2- Adduction
Définition :
Mouvement qui rapproche la cuisse du plan sagittal où le croise lorsque point fixe est l’os coxal
donc le fémur est mobile. Lorsque le point fixe est inversé (os coxal mobile, fémur fixe), il s’agit
d’un abaissement du bassin du côté opposé.
Il est intéressant de noter qu’en position de référence l’adduction pur est impossible car il a une
buté contre le fémur opposé il faut alors effectuer soit une flexion, soit une extension pour
continuer ce mouvement d’adduction : on parle alors d’adduction relative.
Axe : passe au niveau de la tête fémorale et l’axe antéro-postérieur
Plan de mouvement :
Le plan de mouvement est frontal
Le mouvement : lorsque le fémur est mobile, la tête fémorale pivote dans l’acétabulum et la partie
supérieure du grand trochanter se déplace en bas et en dehors :ce mouvement entraîne un
abaissement homolatéral du bassin.
Lorsque l’os coxal est mobile, c’est le mouvement que l’on fait lorsque l’on abaisse le bassin du
côté opposé.
Amplitude :
Adduction relative => ADD de 30°
Les muscles moteurs sont les muscles qui passent en dessous de l’axe du mouvement : le
pectiné, le grand/long/court ADD, le gracile, le carré fémoral.
Les facteurs limitants musculaires : tous les muscles abducteurs.
Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : partie supérieure de la capsule mise en tension
et étirements du ligament la tête dû à l'ascension de la fovéa capitis lors de l’adduction
Les facteurs limitants osseux : la buté du fémur sinon il n’y en a pas.

IV- Mobilité transversale

1- Rotation latérale
Définition :
Le mouvement qui oriente la face antérieure de la cuisse vers le dehors. Si le point fixe est le
fémur, il s’agit d’une giration (rotation) pelvienne qui consiste à reculer le bassin controlatéral.
Axe : axe longitudinal
Plan de mouvement :
Le plan de mouvement est horizontal
Mouvement :
Lorsque le fémur est mobile, la tête fémorale pivote dans l’acétabulum pour se découvrir dans sa
partie antérieure. Le grand trochanter décrit un arc de cercle postérieur.
Lorsque l’os coxal est mobile, on parle alors de giration du bassin par un recul du bassin
controlatéral ou une avancé du bassin homolatéral.
La conséquence de ce mouvement c’est de découvrir la partie antérieure de la tête fémorale.
Amplitude :
- En position debout : 45°, ligaments de la hanche tendus
- Hanche en flexion : 55°- 60°
Les muscles moteurs : piriforme, obturateur interne/externe, carré fémoral, jumeaux inf/sup =
pelvi trochantérien, fibres postérieures du moyen fessier, grand fessiers, la partie postérieure du
TFL.
Les facteurs limitants musculaires : tous les muscles rotateurs médiales.
Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : la partie antérieure de la capsule mise en
tension, le ligament pubo-fémoral et le ligament ilio-fémoral.
Les facteurs limitants osseux : la partie postérieure du col fémoral avec la partie postérieure de
l’acétabulum et le labrum.

2- Rotation médiale
Définition :
Lorsque le fémur est mobile, c’est le mouvement qui oriente la face antérieure de la cuisse vers le
dedans. Si le point fixe s’inverse, c’est à dire l’os coxal mobile, il s’agit d’une giration pelvienne qui
consiste à avancer le bassin controlatéral.
Axe :
L’axe est vertical et passe par le centre de la tête fémorale
Plan de mouvement :
Le plan de mouvement est horizontal.
Mouvement :
lorsque le fémur est mobile, la tête fémorale pivote dans l’acétabulum pour se découvrir dans sa
partie postérieure. Le grand trochanter décrit alors un arc de cercle antérieur.
Lorsque l’os coxal est mobile, on parle alors de giration du bassin par recul du bassin homolatéral
ou avancé du bassin controlatéral.
Cela a pour effet de découvrir la partie postérieure de la tête fémorale.

Amplitude :
- En position debout : 30° environ,
- Hanche en flexion autour de 45°.
Plus de rotation latérale que de médiale
Les muscles moteurs : petit fessier et le TFL
Les facteurs limitants musculaires : tous les muscles de la rotation latérale.
Les facteurs limitants capsulo-ligamentaires : la partie postérieure de la capsule, le ligament
ischio-fémoral et le ligament de la tête.
Les facteurs limitants osseux : buté entre la partie antérieure du col fémoral et la partie
antérieure de l’acétabulum.

CAS CLINIQUE : arthrose de la hanche ou la coxarthrose


Arthrose : usure du cartilage entre la tête fémorale et la surface semi-lunaire de l’os coxal. C’est
aussi un processus dégénératif = rhumatologie.
Processus dégénératif local vieillissement et usure du cartilage : indépendant de toute infection,
de toute réaction allergique, ou de tout désordre métabolique systématisé.
Différent de la coxite infectieuse, coxite inflammatoire.
Etiologie :
- coxarthrose primitive (50%) —> pas de causes
- coxarthrose secondaire (post-traumatique fracture du col, condyle, luxation ; déformation
acquises coxoplana, épiphysaire, ostéonécrose)
- Coxarthrose sur malformation luxante (40%) : dysplasie simple (du condyle : couverture
insuffisante, obliquité du toit insuffisante ou du fémur : coxa valga) luxation et subluxation.

Physiopathologie :
- Le poids du sujet est important,
- Le sujet a un bassin plutôt large
- sujet a une déformation en coxa-valga.

1. Signes fonctionnels :
Douleur au niveau de l’articulation
Elle est d’apparition progressive de type mécanique c’est-à-dire :
- Calmée par le repos
- Exacerbée par le mouvement
- Rarement nocturne
- Nécessite un dérouillage très bref
- La gêne fonctionnelle : elle résulte de la douleur et l’enraidissement. Au membre inférieur, elle
se traduit par une boiterie invalidante.

2. Signes physiques :
Limitation des mouvements :
- Survient rapidement
- S’auto entretient
- Favorise l’attitude vicieuse

Attitude vicieuse :
- Variable en fonction des articulations
- Se fait dans la position antalgique spécifique à chaque articulation
- Amyotrophie : elle est réflexe ou conséquence de la douleur
- De la limitation d’amplitude (palpation met en évidence des fibres contracturées génératrices de
nouvelles douleurs).

Le genou 

Un ligament est une structure qui relis un os à un autre


Un tendon relie le corps musculaire à l’os
- C’est une articulation complexe, superficielle qui relie la cuisse à la jambe.
- C’est une articulation portante, munie d’un dispositif ligamentaire et tendineux lui assurant la
stabilité nécessaire à la station debout et lors de la marche.

Rappels anatomiques :
- Le genou est composé de deux articulations indissociables anatomiquement, et
fonctionnellement, elles sont contenues dans la même capsule articulaire.
- L’articulation fémoro-tibiale est bi condylienne avec des ménisques interposés, elle intervient
dans les mouvements de flexion/extension.
- L’articulation fémoro-patellaire est trochléenne, elle constitue l’élément primordial de l’appareil
extenseur du genou.

Les surfaces articulaires :


- Extrémité inférieure du fémur
- Plateau tibial
- Patella
- Ménisques

La trochlée fémorale :
- La trochlée est située à la face antérieure de l’extrémité inférieure du fémur.
- Elle s’articule avec la face postérieure de la rotule.
- Son versant latéral est plus étendu que le médial.

Les condyles fémoraux :


- Ils sont au nombre de deux, le condyle médial et le condyle latéral. Ils présentent une surface
articulaire incurvée et enroulée sur elle-même qui répond : en bas : aux ménisques et aux
cavités glénoïdes tibiales et en avant : à la face postérieure de la rotule.

Plateau tibial :
Il présente :
- Les cavités glénoïdes qui s’articulent avec les ménisques et les condyles du fémur.
- L’espace inter-glénoïdien occupé par les épines tibiales.
Patella :
- La surface articulaire est située sur sa face postérieure qui est articulaire dans ses 2/3 supérieur
répond à la trochlée fémorale.

Ménisques :
- Ce sont des fibro-cartilages intra articulaires semi-lunaires interposés entre les condyles
fémoraux et les glènes tibiales.
- Ils sont au nombre de deux, un médial en forme de C et l’autre latéral en forme de O.
- Le rôle des ménisques est d’augmenter la concavité des glènes tibiales.

Parties molles :
- Les ménisques stabilisent de façon élastique les plateaux tibiaux.
- Les ligaments croisés limitent le risque de glissement.
- La partie post de la capsule est renforcée par de puissants éléments fibreux, ce qui forme les
coques condyliennes.
- Les coques condyliennes sont renforcées à leur tour par les insertions des fibres
gastrocnémiennes.
- Le semi-membraneux verrouille l’angle postéro-médial et le muscle poplité verrouille la partie
postéro-latérale.

Plan sagittal :
Genou en extension
Il n’est ni concordant ni congruent.
La majorité des structures passives du genou (éléments capsulo-ligamentaires, lig croisés, coques
condyliennes) sont tendus. Cela a pour effet d’interdire tout jeu sagittal et de maintenir une
posture érigée (debout) verrouillée.
L’alignement vertical du genou est maintenu naturellement par la coaptation. La station debout
peut donc être maintenu verrouillée avec une intervention minime du quadriceps, ce qui permet
une importante économie énergétique.
La fonction essentielle des ligaments croisés est de maintenir la coaptation du fémur et du tibia.
En suppléance il y aura des formations périphériques avec de multitudes d’insertions : le lig
collatéral latéral, coques condyliennes, lig collatérale médiale et les muscles périarticulaires
(muscles autour du genou) qui assurent la stabilité rotatoire.
 Elles sont toutes tendues en extension

Genou en flexion :
Il possède un formidable dérouillage postérieur grâce au coques condyliennes, aux ligaments qui
empêchent le recurvatum de façon passive en permettant sans restriction les mouvements de
flexion.
Lors du mouvement de flexion, il y a un mouvement des condyles et ce mouvement est contrôlé
par les ligaments croisés qui vont s’opposer au tiroir.
Le ligament croisé antérieur empêche le glissement antérieur et le ligament croisé postérieur
empêche le glissement postérieur.

Plan frontal : prédominance passive lors de l’alignement fémoro-tibiale / prédominance active lors
de la flexion

Stabilité fémoro-tibiale
Articulation de type bicondylaire = permet un élargissement frontal des surfaces articulaires pour
un meilleur appui osseux
Les ligaments collatéraux sont renforcés par de puissants haubanages du fait de l’inclinaison de
l’axe fémoral en bas et en dedans, la force appliquée sur l’extrémité supérieure du tibia n’est pas
strictement verticale, cela pousse l’articulation vers le dedans et à exagérer le valgus du genou.
Cela nécessite un haubanage interne plus important pour éviter/contrer le bâillement médiale
interne de l’articulation.
 Ligament collatérale médial et muscles de la patte d’oie

On va avoir un système d’haubanage latéral qui est dût au ligament collatéral latéral, le muscle du
biceps fémoral et le tractus ilio-tibial. Les ménisques (propriétés élastiques et déformables) jouent
un rôle d’amortissement.
En dedans et en dehors, les muscles stabilisateurs envoient des extensions à l’appareil extenseur
du genou (quadriceps) améliorant ainsi la cohésion de l’ensemble.

Stabilité fémoro-patellaire
Articulation particulièrement flottante par rapport aux condyles fémoraux.
Il y a des structures tendineux-ligamentaires qui complètes cette insuffisance de congruence, se
sont les rétinaculums. Le retinaculum médial est plus épais que le latéral.
Avec le système de valgus, la rotule par vers l’extérieur = retinaculum médial plus important
Il y a aussi des ligaments menisco-patellaire ainsi que le vaste médial
 Tout cela est le ressort de rappelle

Plan transversal :
- Niveau osseux : le compartiment médial participe à la stabilité du fait de sa concavité, le
compartiment latéral a plus une fonction de mobilité.

- Niveau ligamentaire : dans l’extension le système ligamentaire a pour but de limiter tout
dérobage en rotation latérale. La rotation latérale est limitée par les 2 ligaments collatéraux
du fait de leur orientation anatomique très disposé à être enroulé. La rotation médiale quant
à elle est limitée par les 2 ligaments croisés, ce qui a pour effet de rapprocher les 2
surfaces articulaires (entre le fémur et le tibia) si bien que la rotation médiale se trouve
rapidement bloquée. C’est ce qu’on appelle le « vissage » du fémur au tibia.

- Niveau musculaire : Les muscles de la stabilité transversale fonctionnent comme les


rennes pour stabiliser le plan rotatoire efficacement.

Biomécanique dynamique du genou


La mobilité de l’articulation fémoro-tibiale est étroitement dépendante de la liberté de l’articulation
fémoro-patellaire.
1- La fémoro-patellaire
Atypique car une de ses surfaces articulaires est flottante (patellaire) par rapport à une autre
stable (la fémorale).
- Mobilité active : la surface articulaire flottante patellaire parcourt la gorge de la trochlée
stable dans un axe grossièrement linéaire jusqu’à l’échancrure inter condylienne. Elle se
déplace ainsi de deux fois sa longueur tout en tournant autour d’un axe transversal de
façon circonférentielle.
Elle est sous l’influence de la traction quadricipitale vers le haut et sous l’influence du tendon
patellaire vers le bas.
- Passivement : le genou en extension, la patella peut être mobilisée dans tous les sens, se
comportant comme une articulation de type surface plane contrairement à un autre
ginglyme comme le coude

2- La fémoro-tibiale
Mobilité sagittale
a- la flexion 
La flexion est le mouvement le plus important du genou. La déflexion est un mouvement
simplement passif de retour en position neutre.
Définition : rapprochement de la face postérieure de la jambe à la face postérieure de la cuisse.
On peut dire qu’il y a plusieurs types de flexion : absolue (le fait de s’accroupir) ou relative
(position assise).
Axe : les condyles fémoraux sont asymétriques. Grossièrement transversal.
Plan : sagittale. Pour rester dans ce plan elle doit être corrigée par des mouvements de
varus/valgus rotation médiale/rotation latérale. De la même manière, puisque les condyles ne sont
pas parfaitement symétriques, il n’existe pas d’axe parfaitement défini. Il y a une multitude de
centres instantanés de rotation.
Mouvement : lorsque le fémur est mobile et le point fixe est le tibia, la forme arrondie des
condyles entraine un mouvement circonférentiel de grande amplitude qui risquerait de faire
basculer les condyles fémoraux en arrière des plateaux tibiaux (les plateaux tibiaux devraient être
deux fois plus longs puisque la longueur des condyles est deux fois plus importante que celle de
leurs glènes). A l’inverse, si les condyles glissaient sans rouler comme une roue qui patine au
démarrage sur du verglas, cela engendrerait une usure précoce des surfaces articulaires. On
pourrait alors penser qu’un juste mouvement de flexion est la coordination de ces deux
mouvements. Pour réaliser cet équilibre, le ligament croisé antérieur intervient en s’horizontalisant
freinant ainsi le recul du condyle latéral durant la flexion et lui imposant ce roulement patinant.

A l’inverse, le ligament croisé postérieur se verticalise. Le ligament croisé antéro-latéral (LCAL)


participe donc au glissement du condyle latéral vers l’avant. En effet le condyle latéral est plus
volumineux, il va rouler d’avantage que le médial, ce qui va engendrer une rotation médiale
naturel d’environ 20° de rotation médiale. L’action du ligament croisé antérieur est couplé à celle
du ligament collatéral médial du genou sur le condyle médial. En effet, la partie antérieure du
faisceau superficiel du ligament collatéral médial reste tendu en flexion. La flexion est également
associée à un recul des ménisques qui sont pressés par les condyles. Le ménisque médial est
tracté par une extension tendineuse du muscle semi-membraneux. Le ménisque latéral, quant à
wlui, est tiré en arrière par le muscle poplité. Les ménisques jouent un grand rôle dans
l’équilibrage des jeux de pression entre les condyles.

Amplitude : on peut dire que la flexion active dût à la contraction des muscles ischio-jambiers
atteint 140° si et seulement si la hanche est en extension, tandis que la flexion passive du genou
atteint 160° et permet au talon d’entrer au contact de la masse musculaire de la fesse.
Muscles moteurs : il existe une suprématie des muscles fléchisseurs et rotateurs médiaux sur
les rotateurs latéraux. Les muscles moteurs sont les ischio-jambiers (semi-membraneux, semi-
tendineux, biceps fémoral) associé accessoirement aux gastrocnémiens (rôle important dans la
stabilité du genou), aux autres muscles de la patte d’oie et aux muscles du TFL. Encore plus
accessoirement, on peut ajouter le muscle poplité. Ces muscles sont essentiellement bi-
articulaires et associés à un mouvement d’extension de hanche. Leur efficacité est donc accrue
hanche en flexion
Facteurs limitants : physiologiquement il s’agit tout simplement de la rencontre entre les muscles
gastrocnémiens et les ischio-jambiers. Pathologiquement, une hypertonicité du muscle quadriceps
associée à une rétraction capsulaire vient freiner le mouvement.

b- L’extension
Se traduit comme le mouvement qui éloigne le talon de la fesse ramenant la rectitude du segment
jambier. En extension, le genou verrouillé ne permet aucun mouvement, pas de rotation ni de
varus/valgus.
L’axe et les plans sont identiques à ceux du mouvement de flexion.
Mouvement : les éléments se mobilisent inversement à la flexion. Le ligament croisé postéro-
médial se verticalise et fonctionne en couple avec le ligament collatéral latéral. Les condyles
pressent les ménisques vers l’avant comme la pointe d’un pied appuierait sur une savonnette.
L’asymétrie des condyles amène un retour en rotation neutre.
Quelques particularités : les ménisques sont tirés en avant par les ailerons rotuliens (lig
menisco-patellaire). La corne postérieure du ménisque latéral est tractée vers l’avant par 2
ligaments : menisco-fémoral et le croisé postéro-médial.
Amplitude : dans la position anatomique de référence le genou est déjà en extension.
Cependant, il est possible d’effectuer un mouvement d’extension passif de l’ordre de 5° à 10°. On
appelle ce mouvement « hyperextension » mais ce terme est une dénomination pathologique
aussi appelée « genu recurvatum ».

Muscles moteurs : Le quadriceps est le muscle extenseur du genou, il est bcp plus puissant que
les fléchisseurs, car il a une action antigravitaire. La patella est un os sésamoïde qui permet de
stabiliser la course de l’extension et offre un bras de levier remarquable aux muscles quadriceps
pour gonfler son action. Accessoirement, il existe des renforts secondaires, par les fibres
antérieures du TIT en dehors et celle du Sartorius en dedans.
Facteurs limitants : bien que, n’étant pas dût à une butée rigide comme c’est le cas au niveau du
coude, la limitation de l’hyperextension du genou n’en n’est pas moins extrêmement efficace. Les
facteurs limitants sont extrêmement importants et dense : les ischio jouent un rôle de sangle
postérieure, les coques condyliennes, les ligaments collatéraux et aussi le ligament croisé antéro-
externe.

LES LIGAMENTS CROISES 


De 0° à 30° de flexion, les ligaments croisés restent tendus. La flexion fait basculer la base
fémorale. Le ligament croisé postérieur se redresse (se verticalise) tandis que l’antérieur devient
horizontal. A partir du moment ou la flexion s’accentue au-delà de 90°, le ligament croisé
postérieur est pratiquement vertical et le ligament croisé antérieur est pratiquement horizontal.
En flexion, le ligament croisé post est tendu, en extension le ligament croisé ant est en tension.
C’est un des freins de l’extension.

La mobilité transversale :
Les rotations de genou ne sont possibles qu’en flexion. Le point de référence de ces mouvements
de rotation est la TTA. Elle se porte en dedans lors d’une rotation médiale et en dehors lors d’une
rotation latérale.
Plan : Plan transversal définit par l’interligne articulaire fémoro-tibiale. Du fait des différences
condylaires, il y a donc une asymétrie de mobilité. Tout comme les mouvements sagittaux, l’axe
est variable en fonction du degré du mouvement. L’axe est plus proche du tubercule
intercondylaire médial.
Mouvement : lors de la rotation latérale du tibia sous fémur, le condyle latéral avance dans la
cavité glénoïdale externe Tandis que le condyle médial recule sur le plateau tibial médial. De la
même façon les ménisques se déforment et suivent les mouvements condylaires. Lors de la
rotation externe, le ménisque latéral est projeté en avant de la glène tandis que le ménisque
médial est entraîné vers l’arrière. Du fait de l’asymétrie des mouvements et du fait que l’épaisseur
du plan ligamentaire médial qui amarre/s’attache plus fortement le ménisque, le ménisque latéral
est deux fois plus mobile que le ménisque médial.

Amplitude : au total, elle s’étend grossièrement sur 80° avec une prédominance pour la rotation
latérale (45°) et la rotation médiale (35°). Les amplitudes maximales rotatoires sont obtenues
lorsque le genou est en flexion (60-90°).
Moteurs : les muscles moteurs latéraux sont : le biceps fémoral et le TFL, accompagnés
accessoirement de quelques fibres du vaste latéral. Les rotateurs médiaux sont les muscles de la
patte d’oie (SM, ST, gracile, Sartorius, muscle poplité) accompagné de quelques fibres du vaste
médial. Tous ces muscles agissent à la manière de rênes sur le mors d’un cheval. Le muscle
poplité est le seul rotateur médial mono-articulaire. Par conséquent la position de la hanche
n’influence pas son action contrairement aux autres muscles rotateurs.
Facteurs limitants : à l’image d’une visse, les deux ligaments croisés du genou s’enroulent au
niveau de leur bord axial et se tendent mutuellement jusqu’à verrouillage complet comme les
cornes d’un tourniquet. Cette torsion a pour effet de coller les surfaces articulaires fémorales et
tibiales si bien que la rotation interne se trouve rapidement bloqué par le rapprochement des deux
os. Par ailleurs, la rotation latérale est freinée par les ligaments collatéraux médial et latéral.

CAS CLINIQUE : RUPTURE du LCA


Rôle des ligaments : assurent la stabilité du genou avec les ménisques, les quadriceps et les
ischio-jambiers. Ils permettent aux surfaces articulaires de bien rester en contact et assure la
stabilité des articulations lors des mouvements. En cas d’atteinte isolé d’un des ligaments
latéraux, on parlera d’entorse bégnine. Mais en cas d’atteinte d’un ligament croisé on parlera
d’entorse grave car la stabilité du genou est compromise. Ils permettent un mouvement de
roulement/glissement harmonieux du fémur sur le tibia lors de la flexion extension. Ils assurent la
stabilité antéro-postérieure et contribuent à la stabilité rotatoire. Contrôlent la subluxation
antérieure du tibia. Contrôlent la rotation médiale et l’hyperextension.

Deux types d’atteinte : partielle (une partie est déchirée), ou complète (tout le ligament est remis
en question) ou un arrachement osseux (bcp plus rare)

Conséquences : la rupture du LCA entraine une diminution de la stabilité du genou. Le LCA n’est
oas indispensable dans la vie sédentaire quotidienne car il utilise d’autre éléments tels que les
ménisques et les muscles qui participent à la stabilité du genou. Le LCA est sollicité dans les
activités ou les membres inférieurs sont mis à contribution de façon importante, en particulier dans
les gestes de torsion de genou comme le ski, les sports de ballon et de combat. Lors d’une
réception d’un saut ou lors d’un changement de direction, ou encore quand le pied reste bloqué au
sol.

Signes :
- Craquement : sensation de craquement ou de déchirure dans le genou
- Gonflement : peu après le traumatisme, le genou se met à gonfler de façon très importante
- Déboitement : sensation de déboitement soit sensation que le genou part sur le côté puis
revient en place
- La marche est très difficile voire impossible
Il faut s’avoir que ces signes ne sont pas toujours présents. C’est la raison pour laquelle après un
traumatisme au niveau du genou il est nécessaire d’aller consulter un spécialiste.

Diagnostic : diagnostic clinique. Pour comprendre ce test, il faut imaginer que le LCA est comme
une corde comme le genou. Si elle est intacte, le genou sera stable, sinon il sera laxe. On fait
donc des tests de laxité : le test de LACHMAN qui consiste a déverrouiller le genou à 20°-30° de
flexion ; on met la main céphalique sur l’extrémité intérieur du fémur, la main caudale sur
l’extrémité supérieure du tibia, et on fait une translation. Si le ligament croisé est normal, on va
avoir un arrêt net, sec et franc. S’il est rompu, on aura un arrêt élastique avec une grande
amplitude (les structures capsulaires se mettent en tension). On peut faire en plus de ce test une
IRM, mais son intérêt est de diagnostiquer des liaisons associées : aux ménisques, du cartilage,
de l’os ou d’autres ligaments (médial ou latéral).
Pourquoi traiter : la rupture du ligament croisé antérieur entraîne une diminution de la stabilité et
a comme conséquence le risque de déboîtements à répétition du genou. Ces déboîtements
entraînent des lésions des cartilages et des ménisques pouvant aboutir à moyens ou long terme à
une arthrose du genou. L’objectif du traitement est d’assurer une stabilité du genou dans la vie
quotidienne, professionnelle et sportive.

Deux types de traitements :


- Traitement fonctionnel : consiste à suppléer l’absence de ligament croisé antérieur par une
rééducation musculaire et proprioceptive qui permettra au genou de rester stable.
- Traitement chirurgical : consiste à reconstruire le ligament croisé antérieur grâce à un
tendon de voisinage.

Choix :
- Instabilité fonctionnelle
- L’âge du patient
- Type et niveau d’activité sportive
- Ancienneté de la liaison

- Présence de liaison méniscales ou cartilagineuses

- Impératifs socioprofessionnels
LA CHEVILLE
La cheville est une zone charnière entre le segment jambier vertical et le pied étalé
horizontalement. La cheville a trois fonctions importantes :
- Supporter le poids du corps
- Transmettre les charges verticales en charges horizontales
- Contrôler l’arrière pied quel que soit la position du pied au sol
Pour cela, la cheville répond à deux exigences : la solidité et la stabilité. C’est pourquoi elle ne
possède qu’une mobilité unie et directionnelle contrairement aux autre articulations du pied qui
fonctionnent toutes de façon conjointe.
Elle est constituée anatomiquement par les articulations talo-crurale et tibio-fibulaire antérieure,
mais au niveau fonctionnelle, la cheville est liée à l’articulation tibio-fibulaire sup, à l’articulation
talo-calcanéenne et à l’arti transverse du tarse. L’articulation talo-crurale ne possède qu’un seul
degré de liberté mais couplée a l’articulation talo-calcanéenne, elle réalise un système à trois
degrés de liberté. Dans son mouvement de flexion/extension, elle entraine des mouvements au
niveau de l’articulation tibio-fibulaire inf et sup.
Rappels anatomiques :
- L’articulation talo-crurale réunit les deux os de la jambe (tibia et fibula allant formés une
mortaise allongée contre et sous laquelle se place le tenon talien. L’axe de cette pince tibio-
fibulaire est déviée de 20° par rapport au plan frontal. Le tibia subit une torsion latérale de
25° entre ses deux épiphyses lui donnant une forme de S italique. La malléole tibiale est
plus haute et plus ant que celle fibulaire. La fibula est à considérer également dans son
intégrité puisque forme de la membrane inter osseuse unissant tibia et fibula, le jeu
d’oscillation entre ces deux os nous amènent à considérer l’impact de l’articulation tibio-
fibulaire sup sur la biomécanique de l’arti de la suite.
- Les surfaces articulaires : il va y avoir une mise en rapport de l’épiphyse int du tibia et de la
fibula avec la trochlée talienne.
- La cheville est une articulation de type trochléenne (1DDL), elle exécute des mouvements
de flexion/extension. Pour rappel, l’articulation tibio-fibulaire sup est une arti plane.
L’articulation tibio-fibulaire inf quant à elle est une syndesmose avec uniquement un
mouvement d’écartement et de rapprochement. L’arti talo-crurale est liée à la mobilité de la
malléole lat c’est à dire à la mobilité des articulations tibio-fibulaires.

Plan frontal : s’il n’y avait pas d’éléments stabilisateurs osseux lors de l’appui de la cheville au
sol, il y aurait un ballottement talien, ce qui engendrerait une impossibilité à maintenir les surfaces
articulaires en contact. Les malléoles encadrent le talus de façon à neutraliser tout autre
mouvement que ceux dans le plan sagittal, c’est-à-dire empêchant des mouvements de varus et
valgus. Au niveau ligamentaire, les ligaments verrouillent passivement la pince bi malléolaire et ils
interviennent en fonction de la position du pied au sol. Lorsque le pied est en varus (la plante du
pied regarde en dedans). Plusieurs options sont possibles : si la cheville est en position de
référence c’est le faisceau moyen du ligament collatéral fibulaire de la cheville qui assure la
stabilité. Si la cheville est en extension, c’est le faisceau antérieur du ligament collatéral fibulaire
qui assure la stabilité. Si la cheville est en flexion, c’est le faisceau postérieur qui assure la
stabilité. Au contraire, lorsque le pied est en valgus (la plante du pied regarde vers l’extérieur), si
la cheville est en position neutre c’est le ligament deltoïdien qui stabilise. Si la cheville est en
extension, c’est le faisceau extérieur du ligament collatéral tibial qui assure la stabilité. Si la
cheville est en flexion, c’est le faisceau postérieur du LCT qui assure la stabilité.
Au niveau musculaire, les éléments musculaires participent au verrouillage actif de la pince
bimalléolaire et s’adaptent quel que soit le terrain sur lequel le pied se pose grâce aux
mécanorécepteurs.
Cette proprioception est fonctionnelle grâce aux systèmes tendino-ligamentaires rétro malléolaires
latéral en cas de varus et médial en cas de valgus afin de sous tendre et redresser cette cheville
en position neutre quelle que soit la position de cette dernière.

Plan sagittal : au niveau osseux, sur terrain pentu, vers le haut ou vers le bas, la cheville doit
pouvoir s’adapter à ce changement de terrain, pour rester dos droit, regard au loin malgré cette
instabilité. En effet, le tibia empêche le talus de glisser vers l’arrière lorsque la cheville est en
flexion, donc sur un terrain pentu vers le haut. De même, le tibia empêche le talus de glisser vers
l’avant lorsque le pied est en extension cad sur un terrain pentu vers le bas.
Au niveau ligamentaire, les faisceaux antérieurs du ligament collatéral tibial et fibulaire sont mis en
tension lors de l’extension de cheville. Les faisceaux postérieurs des ligaments collatéraux tibial et
fibulaire, ainsi que le ligament talo-fibulo-calcanéen sont mis en tension lors d’un mouvement de
flexion de cheville.
Au niveau musculaire, l’articulation talo-crural n’a pas de muscles, du fait de la réflexion sous-
malléolaire des muscles tibiales postérieurs et fibulaires formant un étrillé tendineux.

Plan transversal : la cheville ne réalise aucun mouvement rotatoire, du fait de son type
articulaire.
Au niveau osseux, sur terrain pentu, incliné vers le bas, donc pendant l’extension de cheville, la
partie postérieure talienne étant plus fine que l’antérieure il va exister un resserrement
automatique de l’articulation empêchant tous mouvements rotatoires. Sur terrain incliné vers le
haut cad en flexion de cheville, il existe un jeu articulaire plus important du fait de l’élargissement
de l’arrière de la tête du talus.
Au niveau ligamentaire, c’est le même principe que le plan sagittal.
Au niveau musculaire, tous les muscles situés autour de cette articulation la stabilisent dans ce
plan aussi bien les rétro malléolaires médiaux et latéraux, que les muscles du plan antérieur de la
jambe.
LE PIED

Rappels anatomiques

L’être humain est un mammifère bipède, le membre inf sert à la locomotion et la fonction de
stabilité du membre inf n’est finalement que la première étape du futur déplacement. La
structure complexe poly-articulée du pied permet une jonction entre les forces du segment
vertical (jambe) et d’un segment horizontal étalé.
La voute plantaire est décrite comme une demi assiette creuse convexe, à l’image de l’œil
directeur et de la main dominante et l’Homme possède également un pied d’appuis et un pied
moteur.
Ce partage des rôles engendre une asymétrie physiologique dans la morphotype des 2 pieds.

• La voute plantaire est constituée de 3 groupes osseux, s’étalant progressivement au sol


d’arr en avant :

• Le 1er groupe : va mettre le talus+calca = tarse postérieur. Ce sont 2 os épais


superposés, supportant la transmission poids du corps à cette zone où la
charge est maximale. Le processus ant du calca repose sur le cuboïde. La
présence du sinus du tarse entre ces 2 os (espace entre ces 2 os est vidé) lui
permet une mobilité dans les 3 plans de l’espace associé à une contention
importante par le lig talo calcanéen.

• Le 2ème groupe : osseux va être constitué du cuboïde, de naviculaire et des 3


cunéiformes ce qui va compose le tarse antérieur. Ces 5 os juxtaposé, courts à la
racine des 5 régions de l’avant pied. Il représente une barre de tension oblique
entre l’avant et l’arr pied augmentant la résistance mécanique du pied c’est ce
qu’on appelle le concept de pré-fragmentation. Une structure rigide est plus fragile
qu’une structure déformable. Les 3 cunéiformes sont des os longs et ordonnés côte
à côte.
• Le 2 ème méta occupe une position de clé de voute qui correspond à l’anatomie du
pied autour duquel les mobilités vont s’ordonner. A noter que les méta
participent préférentiellement à la statique du pied alors que les phalanges portent
plus volontiers un rôle de mobilité (point de propulsion antérieur sur le sol lors de la
phase digitigrale = propulsion lors de la marche). Poster antérieurement on observe
que les os diminuent de volumes tout en augmentant en nombre. L’assemblage de
ces os décrit un creusement inféro médial : la voute plantaire.
Au niveau des surfaces articulaires : nous concevons l’arche plantaire comme une unité
fonctionnelle et nous allons décrire une présentation générale de ces grandes articulations.

• La sous-talienne : elle participe au valgus physiologique du pied. Le talus repose de biais


sur le calcanéus, mais cette articulation n’en est pas moins stable. Constituée de 2
surfaces articulaires distantes consolidées par un pivot puissant qu’est le ligament inter-
osseux talo-calcanéen. Cette articulation forme une double throcoïde inversée. Elle tire
profit de la charge du poids du poids du corps pour avoir une meilleure coaptation
articulaire afin d’absorber la somme considérable de contraintes liée à sa position au
carrefour du segment jambier vertical et les appuis au sol. Cet empilement en bâillonnette
est contrebalancé par un appuis préférentiel de la tubérosité med du processus du
calcanéus.

• Transverse du tarse (=L’articulation de chopart) : articulation transversale, la flèche du


naviculaire est d’environ 15mm tandis que celle du cuboïde est de 5mm. Cette articulation
peut-être considérée comme bi-compartimenté. Le segment med, enrichit par la présence
du ligament calanéo-naviculaire plantaire (ou le ligament glénoïdien). Cette articulation est
encrouté de cartilage ce qui lui confère un rôle préférentiel de mobilité. Tandis que le
comportement latéral est consacré à la stabilité renforcée par le puissant ligament inter
osseux ainsi que le ligament bifurqué unissant les deux compartiments de cette articulation.
Le pied obtient ainsi un bras de levier rigide nécessaire lors de la phase de propulsion.

• Articulation tarso-métatarsienne (lisfranc) articulation quasi plane, l’obliquité des axes


des métatarsiens par rapport au sol tant à s’amoindrir de médial en latéral. En effet les
méta s’horizontalisent de m1 à m5 de chaque dermes entre chaque. Premier environ 25° à
l’horizontal alors que le dernier est d’environ 5°.

• Articulation phalangienne de type ellipsoïde. Elle se déploie autour de l’axe anatomo


mécanique du pied (l’axe entre le col du talus et la tête de M1 ). Particularité de la
métatarso phalangienne de l’hallux , taillée d’une double gouttière a la face inf de m1 où
coulisse les os sésamoïdes (les os sésamoïdes sont un relai tendineux précieux pour les
muscles intra secs à destination de l’hallux). Cette plaque fibro cartilagineuse plantaire
médiale offre un point d’appuie privilégié au sol lors de la production du pied.

• - Niveau ligamentaire : le système ligamentaire participe à l’indispensable stabilité du


pied qui est avant tout facile. Au niveau dorsal du pied seul le ligament bifurqué à une
importance biomécanique en maintenant le complexe cuboïdo naviculaire de
l’articulation transverse du tarse. Au niveau plantaire, le système ligamentaire plantaire
constitué du ligament glénoïde très épais, du ligament calcanéo-cuboïdien et du ligament
plantaire long, forme une sorte de ressort passif. Le plan ligamentaire médial est plus
étalé que plan ligamentaire latéral et le plan ligamentaire plantaire est plus puissant
que le plan ligamentaire dorsale. Le système aponévrotique plantaire confère à cette
face plantaire du pied un rôle indispensable d’amorti par la mise en tension de ses
différentes loges. L’aponévrose plantaire est un grand soutient pour la voute plantaire est la
plus raide du corps humain.

• - Niveau musculaire : les muscles intrasèques du pied possèdent un enjeux


préférentiel de stabilité avant d’impacté la mobilité du pied. Le court extenseur des
orteils est le seul muscle intrasec dorsal. Les muscles intrasecs plantaires sont charnus
courts et réparties en 3 loges : médiale, moyenne, latérale.

Cas particulier des muscles inter osseux qui forment une poutre composite avec les
métatarsiens (rechercher la def). Tandis que les muscles lombricaux ont un rôle principalement
de proprioception.
Ils sont tendineux au niveau du pied et possède un rôle plus dynamique que les m.
intrasèques.

Ils son répartis en 3 groupes :

1) Muscles malléolaires médiaux : rétro-malléolaire médiaux, TP, LFH, LFO. Ils stabilisent
l’arche interne du pied
2) Muscles rétro-malléolaires lat : LF et CF qui participent à l’encrage du pied au sol. A noter
que le TP est le principale inverseur et le LF est le principale éverseur. Ces 2 muscles
constituent « l’étrier tendineux du pied » qui soutient transversalement la voute plantaire.
3) Le 3ème groupe : constitué du triceps sural qui joue un rôle important dans la
biomécanique si on le considère comme un quadriceps. En effet, l’appareil tricipito-
calcanéo plantaire possèderai 3 chefs. Les 2 gastrocnémiens, le muscle solaire et les
muscles plantaires. Un bras de levier comme la paella (ici le calcanéus) ainsi qu’un tendon
similaire au tendon rotulien ( l’aponévrose patellaire)

Parties molles :
Il existe un canal naissant de la partie med du calca qui a un rôle important de protection du
plexus vasculo-nerveux (nerf plantaire). Le matelassage épais et résistant offert par la graisse
plantaire permet un amortis très efficace contre les contraintes d’appuis, associé aux différentes
bourses séreuses, ils repartissent ces forces de pressions. Le plan sous-cutané profond très
richement vascularisé, confère au pied un rôle de pont veineux à chaque attaque du pas lui
valant parfois le surnom audacieux de « 2ème cœur ».

Fonction statique : la voute plantaire est en opposition constante et possède un rôle


d’adaptation (élasticité et déformabilité) et un rôle de stabilité.

I.Adaptation :
L’adaptation confère au pied la nécessaire plasticité pour s’adapter à chaque type de surface.
1) L’élasticité : effet sur les matériaux ligaments et tendon.

a) Système ligamentaire :
Il s’oppose aux forces de traction.

b) Système musculaire :
Les muscles intrinsèques permettent la stabilité tandis que les muscles extrinsèques ont un
rôle équilibrateur quand le pied est en charge.

2) La déformabilité : effet sur l’agencement des os


a) Sur le tarse ant :
Il y a un empilement imparfait.
b) Sur le tarse post :
Une barre de torsion déformable.
c) Méta et phalanges :
Il y a un clavier adaptatif.

3) La stabilité :
Confère le maintient d’un appuis stable malgré les différentes forces en jeux.

Fonction dynamique
Elle est en opposition à des forces variables : amortissement et propulsion.

1)L’amortissement :
Confère à l’arrière pied les variables permettant les bonnes réceptions au sol.

a) Au niveau osseux
Les structures osseuses transmettent équitablement les charges.
b) Structure capitonnée : la graisse plantaire et des structures étirables tout particulièrement des
structures tendineuses.
2) La propulsion :
Confère à l’avant pied une force suffisante pour permettre son impulsion. Cette impulsion est
possible grâce aux muscles du triceps sural qui augmente considérablement son bras de levier en
fusionnant certaines fibres de son tendon discal avec certaines fibres de l’aponévrose plantaire
pour former l’appareil tricipito-calcanéo plantaire. Les muscles rétro-malléolaires participent aussi
à la propulsion ainsi que les muscles sesamoidiens qui eux sont propulseurs de l’hallux.

5 pathologies pied/cheville : névrome de Morton, les orteils en griffes/orteils en marteaux,


la fracture de fatigue, la talalgie, l’hallux valgus, l’épine calcanéenne et maladie de hagluld

Le névrome ou maladie de Morton est une enflure du tissu de cicatrisation autour des nerfs des
doigts de pied qui provoque une vive douleur, généralement entre le 3ème et le 4ème orteil. La
douleur, semblable à une brûlure, est ressentie en position debout ou lors de la marche et
rarement dans les deux pieds à la fois.
Causes : La cause exacte du névrome de Morton est mal connue, mais il pourrait être la
conséquence d'une compression du nerf de l’avant-pied à cause de chaussures trop étroites. Il
pourrait aussi être causé par l’épaississement et la cicatrisation du tissu autour des nerfs qui
communiquent avec les orteils en réponse à une irritation, une pression ou une blessure.

Orteils en griffe
Les orteils en griffe sont une déformation permanente des orteils dans le plan sagittal. Il s'agit
d'une pathologie fréquente, touchant le plus souvent les femmes. L’atteinte est maximale vers
l'âge de cinquante ans, mais possible à des âges extrêmes (plus jeunes ou plus vieux).
Ces déformations peuvent être isolées ou la conséquence d'autres pathologies, au premier rang
desquelles l’hallux valgus. D’autres causes sont plus rares : pied creux, avant-pied rond, pieds
neurologiques, polyarthrite rhumatoïde.
Divers facteurs (qui ne sont pas à considérer comme pathologiques) peuvent favoriser l'apparition
de griffes d'orteils : le port de chaussures trop courtes ou de talons hauts, l'hyperlaxité
ligamentaire, l'obésité, la ménopause. Il en va de même de la morphologie en avant-pied « grec »
défini par un deuxième orteil plus long que le premier.

Les fractures de fatigue


Elles ne sont pas exclusives aux humains :
Une fracture de stress ou de fatigue est un type de fracture incomplète des os causée par un
stress répété ou inhabituel. Ce type de fracture peut être décrit comme une fine fissure d'un os.
C'est une blessure sportive fréquente, particulièrement pour les personnes en excellente condition
physique. Elle a surtout lieu sur les os qui supportent le poids du corps, tels les os des membres
inférieurs : tibia, fibula et métatarses. Elles constituent entre 0,7 et 20 % des traumatismes
secondaires au sport.

Qu’est-ce qu’une talalgie ?


Dans le langage médical, les talalgies correspondent aux douleurs au talon. Celles-ci
apparaissent généralement lors de mouvements, notamment pendant la marche, mais peuvent
également se manifester au repos.

Une talalgie peut survenir au niveau de différentes zones du talon :


• Une douleur à l’arrière du talon ;
• Une douleur sous le talon, aussi nommée talalgie plantaire ;
• Une douleur sur le pourtour du talon, parfois nommée talalgie en couronne.
Avoir mal au talon peut avoir de nombreuses explications. Néanmoins, il est possible de distinguer
les talalgies d’origine mécanique et celles d’origine pathologique.

Les douleurs au talon d’origine mécanique


Plusieurs causes mécaniques ont été identifiées à ce jour :
• la fasciite plantaire aussi nommée aponévrosite plantaire, qui correspond à une
inflammation du fascia plantaire, ou aponévrose plantaire, une membrane fibreuse située
au niveau de la plante du pied ;
• la tendinopathie d’Achille ou tendinite d’Achille, une forme particulière
de tendinopathie, qui correspond à une inflammation du tendon d’Achille situé entre le bas
du mollet et le talon ;
• La fracture du calcanéum, qui est l’os du talon ;
• L’apparition de crevasses, qui peuvent être responsables de douleurs sous le talon lors
de la marche ;
• Les verrues plantaires, qui sont des excroissances cutanées provoquées par un virus et
pouvant engendrer des douleurs au talon.
La douleur au talon d’origine pathologique
Une talalgie peut également être la conséquence d’une réaction inflammatoire, d’un trouble
neurologique ou encore d’un trouble vasculaire. Une douleur au talon peut en effet être due à :
• Des spondylarthropathies, telles que la spondylarthrite ankylosante et le syndrome de
Fiessinger-Leroy-Reiter, qui sont des inflammations chroniques des articulations ;
• Une polyarthrite rhumatoïde, une maladie rhumatismale qui se traduit par une
inflammation chronique de plusieurs articulations ;
• Un rhumatisme psoriasique, qui est caractérisé par une inflammation chronique des
articulations associée à un psoriasis ;
• La goutte, une forme particulière d’arthrite qui se manifeste le plus souvent au niveau du
gros orteil mais peut néanmoins toucher d’autres articulations ;
• Une artériopathie des membres inférieurs, une maladie qui se traduit par un
rétrécissement du calibre des artères des membres inférieurs ;
• Une névralgie sciatique, qui se manifeste par une douleur le long de la cuisse et de la
jambe pouvant parfois atteindre le pied ;
• Une neuropathie diabétique, qui est une atteinte des nerfs provoquée par un diabète ;
• La maladie de Sever, qui constitue une anomalie de croissance chez l’enfant et qui se
manifeste par une inflammation au niveau de l’insertion du tendon d’Achille sur le
calcanéum.

L’hallux valgus (HV, du latin hallus, gros orteil et valgus : « tourné en dehors »), souvent


accompagné d'un « oignon » (callosité de la peau en regard de la déformation), est une
déformation du pied correspondant à la déviation du premier métatarsien en varus (en dedans) et
du gros orteil (hallux) en valgus (en dehors).
Cette malformation a une prédominance féminine et est souvent bilatérale. Il en existe deux
formes principales :
• L’une est acquise par défaillance progressive des systèmes de stabilisation du premier
métatarsien (vieillissement, microtraumatismes, surcharge). C'est l'hallux valgussecondaire,
qui représente 70 % des cas. Dans ce cas, le rôle d'un mauvais chaussage est
prépondérant (chaussures trop étroites)
• L’autre, liée à un défaut d'orientation de la tête métatarsienne, est dite « juvénile » car elle
apparaît dans la deuxième décennie de la vie du patient. Elle est héréditaire et
transmissible par la mère avec pénétrance génétique variable de 72 %. Elle représente
30 % des cas.
Chez l'homme, elle est souvent associée à une surcharge pondérale et à la présence de pieds
plats.

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