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Institut national de la formation supérieure paramédicale

Module Anatomie fonctionnelle : BIOMECANIQUE


Option : kinésithérapeute 1ère année.
PEPM / BEN YOUCEF MOSBAH. H

PHYSIOLOGIE ARTICULAIRE DU COMPLEXE DE L’EPAULE

BASE DE REFLEXION :
Situation :
L’épaule ; articulation proximal du membre supérieure, s’étend de la partie supéro-
latérale du thorax à la partie supérieur du bras

Caractéristique
• C’est une articulation suspendu.
• C’est un groupe de cinq articulations: scapulo-humérale, la scapulo-
thoracique,sterno-costo claviculaire ,acromio-claviculaire.De Sèse a ajouté une
articulation au sens fonctionnel :la subdeltoidienne.
• La notion complexe thoraco-scapulo-brachial découle de ce qui précéde.Elle met
l’accent sur la liaison mécanique entre mouvements du bras et ceux émanant de
la scapula et du tronc.
• Anatomiquement et fonctionnellement tous ces éléments sont intimement liés.
• C’est une région exposée et relativement superficielle, donc souvent concernée
par les chocs.

Vocation fonctionnelle
• La préhension: étant la finalité principale du membre sup.
• La grande mobilité de ce complexe est la condition même de sa vocation
spatiale. Elle est la base des lancer des objets .
• Le support de l’épaulette forme une zone d’appui ou de ,qui peut suppléer une
partie des efforts articulaires en évitant le port pénible d’une charge.

L’articulation scapulo-humérale
L’articulation scapulo-humérale ou gléno-humérale est une articulation synoviale de
type sphéroïde, non congruente et non concordante qui unit l’humérus à la scapula.
Les surfaces articulaires de l’articulation scapulo-humérale sont sphériques,
caractéristiques d’une énarthrose, donc d’une articulation à trois axes et à trois
degrés de liberté.
Du fait de sa mobilité importante, sa stabilité est compromise.
Le paradoxe de codman
• Est un paradoxe (une proposition surprenante) relié au mouvement du bras. Le
paradoxe a été énoncé par le chirurgien américain Ernest Amory Codman
• La manœuvre de Codman s’effectue de la manière suivante:
• À partir de la position de référence, membre sup pendant le long du corps,
pouce en avant et paume en dedans.
• Le membre supérieur est d’abord porté en abduction de +128°
• Partant de la position de verticale, la paume regardant en dehors le membre
sup effectue une extension de -180°, dans le plan sagittal.
• Il est ainsi ramener dans sa position initiale le long du corps, la main
regarde en dehors et le pouce dirigé vers l’arrière.
• Ceci a été perçu comme un paradoxe par Codman, car comment explique que
grâce deux mouvement successifs d’abduction et d’extension, de 180°
chacun il se produise un changement d’orientation de la paume de 180°?.
• L’épaule est donc capable d’effectuer deux types de rotation longitudinale :
la rotation volontaire et la rotation automatique.

Physiologie de l’epaule
• L’épaule possède trois degré de liberté, ce qui lui permet d’orienter le membre
supérieur par rapport aux trois plans de l’espace, grâce a trois axes principaux:
• La position de référence est définie comme suit :
Le membre sup est pendant le long du corps, verticalement, si bien que l’axe
longitudinal de l’humérus coïncide avec l’axe vertical.
Dans la position d’abduction 90° coïncide avec l’axe transversal et dans la position de
flexion 90° il coïncide axe antéro-postérieur.

Physiologie articulaire de l’abduction :

Elle résulte de l’action de deux muscles le deltoïde et les sus épineux.


Rôle du deltoïde :
On lui distingue du point de vue fonctionnel sept portions
• Faisceau antérieur claviculaire en comporte deux; I et II
• Faisceau moyen acromial un seul III.
• Faisceau postérieure spinale, quatre IV,V, VI et VII.

• Selon l’axe du mouvement AA’ on constate que le fx III, le fx II et la


portion IV sont d’emblée abductrices.car elles sont suitées en dehors de
l’axe.
• Les autres (I, V,VI,VII) sont adductrices lorsque le membre pend le long du
corps.
• Ces dernières sont donc antagonistes aux premières.
Au fur et au mesure que le mouvement d’abduction les faits passer en dehors de
l’axe, elles deviennent abductrices.
Il existe donc pour elles une inversion de leur action selon la position du départ du
mouvement.
• Encore certaines d’elles (VI,VII)restent adductrices quelque soit l’amplitude
d’abduction.
• Les portions abductrices ne sont pas donc contrecarrées, par les portions
antagonistes, suivant le phénomène d’innervation réciproque de Sherrington
qui stipule:
« Quand les agonistes se contactent, les antagonistes se relâchent » ou
« Quand un agoniste reçoit un influx pour se contracter, un influx inhibiteur
équivalent est envoyé à son antagoniste, qui se relâche et s’allonge ».

• Au totale le deltoïde actif dés le début de l’abduction peut la mener à lui


seul jusqu’à son amplitude complète .son maximum d’activité se situe autour
de 90° d’abduction.

Rappel anatomique de la coiffe :


La coiffe est composée de trois tendons : d'avant en arrière, le sous
scapulaire (rotateur interne avec le petit pectoral), le sus-épineux (élévateur), le
sous épineux (rotateur externe avec le muscle rond). On peut également citer le
tendon du long biceps, qui pénètre dans l'articulation par la gouttière du long biceps
et qui s'insère sur le bord supérieur de la glène, jouant un rôle de hauban
stabilisateur.
Lors des premiers degrés d’abduction, le deltoïde est vertical et tend à
créer une migration supérieure de la tête humérale. C’est le rôle de la coiffe
d’empêcher ce déplacement.
Si elle ne joue plus ce rôle, l’humérus migrera sous l’acromion et comprimera la
coiffe, ce qui la blessera davantage.

Rôle des muscles rotateurs :


Si l’on se rapporte aux données biomécaniques, les muscles rotateurs ont un
rôle dans l’abduction : Lors de l’abduction, la décomposition de la force du deltoïde
D, fait apparaître une composante Dt (force tangentielle), qui tend à luxer en haut
et en dehors. Si les muscles rotateurs se contractent alors, leur force globale
s’oppose directement à la composante luxante.

La force d’abaissement des muscles rotateurs crée donc avec la force


d’élévation Dt du deltoïde, un couple de rotation générateur de l’abduction. Le
muscle supra-épineux agit de façon synergique avec les autres muscles de la coiffe
dans un rôle de coaptation de la tête humérale.

• La première notion essentielle est que tout déséquilibre entre la coiffe


des rotateurs et le deltoïde aboutira à un conflit sous-acromial donc à
des microtraumatismes répétés de la coiffe.

• la deuxième notion essentielle est que le conflit correspond à des


frottements respectifs lors de l’élévation du bras en rotation interne.

Rôle du sus-épineux :
Réputé étre l’initiateur de l’abduction(anglo-saxons).la mise hors du jeu du sus
épineux par blocage anesthésique du nerf sus scapulaire a permis de démontrer
qu’il n’est pas indispensable même en son début. Le deltoïde seul est suffisant pour
obtenir une abduction complète
• Inversement le sus épineux est capable a lui seul de déterminer une
abduction d’amplitude égale a celle du deltoïde (expérience d’excitation
électrique de DUCHENNE paralysie isolé du deltoïde).
• EMG montre qu’il se contracte pendant toute la durée de l’abduction et que
son maxi d’activité se situe entre 90°.

• Au début de l’abduction sa composante tangentielle Et est plus forte que


celle du deltoïde Dt.
• Sa composante radial Er applique fortement la tête humérale sur la glène
pour empêcher sa luxation vers le haut sous l’action du Dr.
• Il joue ainsi un rôle coapteur identique avec les muscles rotateurs.
• Le sus épineux est le partenaire du deltoïde en abduction et son complément
stabilisateur, sa traction tire la face sup du trochiter vers le dedans,
ajoutant un abaissement médial de la tête au mouvement d’élévation latérale
de l’humérus.
• Une compréhension sommaire de cette notion qui tendrait à dissocier les
deux composantes du mouvement (ABDCTION-ABAISSEMENT LATERALE
de la tête).qui risquerait d’induire des gestes thérapeutique inadaptés.
• REVEL a proposé le terme de RECENTRAGE de tête, plus évocateur, mais
qui dit recentrage suppose qu’il y’ait eu précédemment un décentrage à
corriger .le terme de CENTRAGE PERMANENT semble plus exacte et sans
ambiguïté.
• Son activité maximale se situe entre 90° et 100°(Lucas,1973) ce qui
correspond à la « position privilégié  » ou close packed position
• Historiquement, on a d’abord pensé que le supra épineux avait un rôle de
starter CAD:
• Il démarre l’abduction et que le deltoïde continuait ensuite.
• REVEL (1999) a montré que les deux étaient opérationnels simultanément
du début a la fin de l’abduction.
• LE CŒUR (1998) a mis l’accent sur le rôle du ménisque que jouait le
tendon de ce muscle particulièrement dans sa portion subacromiale

En conclusion :
• Le sus épineux est donc synergique des autres muscles de la coiffe .Il aide
puissamment le deltoïde qui, lorsqu’il agit isolement se fatigue rapidement.
• Au total il a une action qualitative sur la coaptation articulaire et
quantitative sur l’endurance et la puissance de l’abduction.
• On peut cependant dire qu’il est utile et efficace surtout au début de
l’abduction sans lui faire bénéficier du titre d’abducteur starter.

Le sus épineux et l’abduction

Sur une vue externe de l’omoplate montre la coulisse du sus épineux. Limitée:
• En avant par l’apophyse coracoïde.
• En haut ligt acromio-coracoïdien.
• En arrière l’épine de l’omoplate et l’acromion.
Cette coulisse forme un anneau rigide et inextensibles si bien que :

• Si le tendon est épaissi par un processus inflammatoire ou dégénératif ,il a


du mal à y glisser .
• S’il présente un nodule, il lui arrive de s’y coincer ; en créant le phénomène de
l’épaule à ressaut lorsqu’il finit par passer après avoir vaincu la résistance.
• S’il est rompu par un processus dégénératif cela réalise une «  perforation
de la coiffe » entrainant:
• Perte d’abduction active complète.
• Le contact direct de la tête sous la voûte acromial à l’origine des douleurs.

La coaptation musculaire de l’epaule


En raison de sa grande mobilité, la coaptation de l’epaule ne peut étre assumée
par les seuls ligaments: L’action des muscles coapteurs lui est indispensable. Ils
se répartissent en deux groupes:
• Les coapteurs transversaux: du fait de leurs directions, appliquent la tête
sur la glène de l’omoplate.
Sur une vue postérieure :
• Le sus-épineux:
• Le sous épineux:
• Petit rond:
Sur une vue antérieure :
• Le sus-épineux
• Le sous scapulaire :
• Tendon long biceps:

• les coapteurs longitudinaux: soutiennent le membre et s’oppose a la


luxation vers le bas lors du port des lourds charges.
Sur une vue postérieure :
• Le deltoïde avec ses faisceaux latérale et postérieur.il
• Le triceps par sa longue portion.
Sur une vue antérieure :
• Le deltoïde
• Longue portion du biceps:
• Le grand pectoral(fx claviculaire)

• La prédominance des coapteurs longitudinaux peut a long terme « user » les


muscles de la « coiffe »,véritables coussins entre de la tête et l’acromion et
même aboutir a la rupture de certains d’entre eux, en particulier le sus
épineux: la tête vient directement sur la face inférieure du ligt acromio-
coracoïdien ,créant des douleurs ,qu’on désigne maintenant sous la nom:
« Syndrome de rupture de la coiffe des rotateurs »

La coaptation capsulo-ligamentaire de l’epaule


Capsule :
Elle est très lâche .Elle possède de fibres scapulo-humérales parallèles,
assurant un serrage articulaire lors des mouvements des rotations .d’autres
circulaires ainsi que des freins inférieures.
Synovial:
Elle possède deux caractéristiques: elle isole le tendon du long biceps (gaine
synoviale), et elle communique parfois avec la bourse synoviale du subscapulaire,
ce qui témoigne de l’intimité fonctionnelle ces structures

Les trois pôles ligamentaires de l’epaule


• Le pivot médial est représenté par le puissant ligament costo-claviculaire,
renforcé par le petit muscle subclavier.
• L’ancrage latéral est représenté par une gerbe ligamentaire émanant du
coracoïde .Ces ligaments amarrent la clavicule vers le bas, stabilisant la
petite jonction acromio claviculaire en empêchant le déplacement
claviculaire.
• Le verrou antéro-latéral est représenté par les deux faisceaux du ligament
coraco-huméral et les trois du gléno-huméral, qui forment un zigzag
antérieure barrant la route aux éventuelles échappées de la tête vers
l’avant.
Entre les ligaments, il existe des points faibles :
• Foramen de Weitbrecht.
• Foramen de Rouvière.

On peut ajoute que :


• Le ligament coraco-humérale unit le supra épineux en arrière et le sub
scapulaire, en avant et en bas .c’est un ligament qui forme un verrou antéro-
supérieure.
• Le ligament gléno-huméral inférieur à un rôle de hamac sous l’articulation .Il
a était montré qu’il était responsable de la rotation latérale de l’humérus
lors de l’abduction scapulo-humérale

Physiologie articulaire

Au sein du complexe articulaire de l’épaule, l’articulation scapulo-humérale


est la plus mobile ; elle privilégie la mobilité au détriment de la stabilité.
Position de fonction de l’articulation scapulo-humérale:
La position de fonction de l’articulation scapulo-humérale offre les meilleures
garanties de stabilité. Elle est oblique dans les trois plans de l’espace, d’environ 40°
d’abduction dans le plan frontal, 40° de flexion dans le plan sagittal, et 40° de
rotation médiale dans le plan transversal .
Ce placement de l’épaule est appelé « position de stabilité fonctionnelle ».
Les garanties de stabilité sont à l’orientation la plus perpendiculaire possible au
plan de la glène de l’axe de l’humérus amenant le ligament scapulo-huméral inférieur
parallèle à cet axe, prenant la tête en hamac.

Les trois temps de l’abduction

Le 1er temps de 0° à60°:


Les muscles moteurs sont :
• Le deltoïde
• Le sus épineux.
Ils forment le couple moteur d’abd de l’articulation scapulo-humérale. Ce premier
temps se termine vers 90°lorsque l’articulation scapulohumérale est bloquée par la
butée du trochiter sur le bord sup de la glène.
Une rotation externe effaçant le trochiter vers l’arrière retarde ce blocage
mécanique de même qu’une légère flexion .

Le 2ème temps de 60°à 120°


L’articulation scapulo humérale étant bloquée, le mvt ne peut étre continuer que
grâce :
• Mouvement de sonnette externe de l’omoplate, l’amplitude est de 60°.
• Mouvement de rotation, mécaniquement lié, dans les articulation sterno-
costo-claviculaire et acromio- claviculaire qui participent chacune de 30°.
Les muscles moteurs sont:
• Le trapèze.
• Le grand dentelé.
Ils forment le couple d’abduction dans la scapulo-thoracique.
Le mouvement est limité vers 150° par la résistance des muscles adducteurs :
• Grand dorsal ,
• Grand pectoral.

Le 3ème temps de 120° à 180°


Pour atteindre la verticale, il faut la participation du rachis.
• Si un seul bras est en abduction, une inclinaison latérale sous l’action des
muscles spinaux du coté opposé.
• Si les bras sont en abduction, pour atteindre la verticale, il faut compléter
par une hyper lordose

Les trois temps de la flexion


1er temps de la flexion de 0°à50°-60°:
Les muscles moteurs
• Fx antérieure claviculaire du deltoïde.
• Coraco -brachiale
• Fx supérieure claviculaire du grand pectoral.
Cette flexion est limitée par deux facteurs:
• Tension ligt coraco-huméral.
• Le résistance des muscles :petit rond ,grand rond et sous-épineux.

2ème temps de la flexion de 60°à120°


Mise en jeu de la ceinture scapulaire:
• Rotation 60°de l’omoplate par un mvt de sonnette qui oriente la glène en haut
et en avant.
• Rotation axiale , mécaniquement lié ,dans les articulation sterno-costo-
claviculaire et acromio- claviculaire qui participent chacune de 30°.
Les muscles moteurs :
• Trapèze
• Grand dentelé .
Le mouvement est limité par:
• Grand dorsal ,
• Grand pectoral
3ème temps de la flexion de 120°à180°
L’élévation du membre est continuée par action du deltoïde, sus épineux Fx
inférieure du trapèze, grand dentelé.
Le mouvement de flexion étant bloquée, il faut intervenir le rachis.

L’adduction et l’extension

• Les muscles d’adduction sont :


Grand rond, grand dorsal ,grand pectoral, rhomboïde.
• L’action synergique du couple rhomboïde ,grand rond est indispensable pour
l’adduction .
• En effet si le grand rond se contracte seul,le membre supérieur offrant de la
résistance a l’adduction , c’est l’omoplate qui va tourner vers le haut de son axe
marqué d’une croix.
• La contraction rhomboïde empêche cette rotation et permet l’action de
l’adduction du grand rond.

• L’action synergique du couple rhomboïde ,grand rond est indispensable pour


l’adduction .
• En effet si le grand rond se contracte seul, le membre supérieur offrant de la
résistance a l’adduction, c’est l’omoplate qui va tourner vers le haut de son axe
marqué d’une croix.
• La contraction rhomboïde empêche cette rotation et permet l’action de
l’adduction du grand rond .
• La contraction du grand dorsal très puissant, a tendance a luxer la tête vers
le bas (flèche noir).Le long triceps qui est légèrement adducteur, en se
contractant simultanément, s’oppose a cette luxation en faisant remonter la
tête (flèche blanche).
• Là encore s’observe une relation d’antgonisme synergie

Les muscles extenseur sont :


Cette extension s’effectue a deux niveaux:
Extension dans la scapulo-humérale:
Grand rond ;
Petit rond ;
Faisceaux postérieure du deltoïde ;
Grand dorsal
Extension dans la scapulo-thoracique par adduction de l’omoplate:
Rhomboide ;
Faisceau moyen, transversal du trapéze;
Le grand dorsal.

L’articulation sous-deltoïdienne
L’articulation sous-deltoïdienne est dite « fausse » articulation car elle ne met pas
en rapport deux os, mais elle est considérée comme telle compte tenu de son
importance mécanique.
Ce plan de glissement anatomique est constitué d’une « surface » profonde avec
l’extrémité supérieure de l’humérus et la coiffe des muscles péri-articulaires et la
voûte acromio-coracoïdienne formée par :

La face inférieure de l’acromion et du ligament acromio-coracoïdien se prolongeant


en avant vers le tendon du muscle coraco-biceps .
Le plan de glissement anatomique cellulo-graisseux contient une bourse séreuse
sous deltoïdienne.

L’articulation scapulo-thoracique :

L’articulation scapulo-thoracique est une « fausse » articulation constituée de deux


espaces de glissement : l’espace scapulo-serratique et l’espace serrato-thoracique
l’ensemble formant l’articulation scapulo-serrato-thoracique. C’est une syssarcose.
Selon l’architecture fonctionnelle de la ceinture scapulaire:

L’omoplate est comprise dans un plan formant un angle de 30° avec le plan d’appui
dorsal.cet angle représente le plan physiologique de l’abduction de l’epaule
L’angle formé entre la clavicule et l’omoplate est de 60° ouvert en dedans, ceci
dans la position de référence, mais il peut varier suivant les mouvement de la
ceinture scapulaire .

L’articulation scapulo-thoracique a sa mobilité conditionnée par la clavicule. Les


mouvements scapulaires sont de deux types:
Les mouvements de glissement sur la paroi thoracique :
- la translation verticale (élévation/abaissement),
• la translation latérale (abduction/adduction).
Les mouvements de rotation :
- les mouvements dits « de sonnette » ou la bascule latérale et médiale autour d’un
axe sagittal,
Au cours de l’abduction, la glène subit donc un déplacement complexe, s’élevant, se
rapprochant de la ligne médiane, tout en effectuant un changement d’orientation
tel que le trochiter « échappe » en avant à l’acromion pour glisser sous le ligament
acromio-coracoïdien

L’articulation scapulo-thoracique a un important rôle dans les mouvements et la


stabilité du complexe articulaire de l’épaule, et notamment dans la stabilité
scapulohumérale.
En effet, un dysfonctionnement de l’articulation scapulo-thoracique est à l’origine
d’un dysfonctionnement global de l’épaule

L’articulation acromio-claviculaire :
L’articulation acromio-claviculaire est une arthrodie entre l’acromion de la scapula
et l’extrémité distale de la clavicule. La capsule est renforcée en haut par le
ligament acromio-claviculaire.
Deux ligaments puissants coraco-claviculaires en assurent aussi la stabilité : le
ligament conoïde et le ligament trapézoïde

L’articulation acromio-claviculaire permet des petits des mouvements analytiques :


- de fermeture/ouverture de l’angle scapulo-claviculaire,
- de rotation axiale.

L’articulation sterno-costo-claviculaire
Les deux surfaces claviculaire et sternale ont la forme d’une selle de cheval,
avec une double courbure, mais en sens inverse, convexe dans un sens et concave
dans l’autre.
Cette articulation est le lien entre le complexe articulaire de l’épaule et le
membre supérieur et le tronc.
La stabilité passive est médiocre, assurée par les ligaments sterno-claviculaires
et un disque intra-articulaire en fibro-cartilage, malgré une absence de congruence
articulaire.
La stabilité active est bonne, assurée par le muscle subclavier et des insertions
musculaires chevauchant l’interligne.

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