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BASE DE REFLEXION :
Situation :
L’épaule ; articulation proximal du membre supérieure, s’étend de la partie supéro-
latérale du thorax à la partie supérieur du bras
Caractéristique
• C’est une articulation suspendu.
• C’est un groupe de cinq articulations: scapulo-humérale, la scapulo-
thoracique,sterno-costo claviculaire ,acromio-claviculaire.De Sèse a ajouté une
articulation au sens fonctionnel :la subdeltoidienne.
• La notion complexe thoraco-scapulo-brachial découle de ce qui précéde.Elle met
l’accent sur la liaison mécanique entre mouvements du bras et ceux émanant de
la scapula et du tronc.
• Anatomiquement et fonctionnellement tous ces éléments sont intimement liés.
• C’est une région exposée et relativement superficielle, donc souvent concernée
par les chocs.
Vocation fonctionnelle
• La préhension: étant la finalité principale du membre sup.
• La grande mobilité de ce complexe est la condition même de sa vocation
spatiale. Elle est la base des lancer des objets .
• Le support de l’épaulette forme une zone d’appui ou de ,qui peut suppléer une
partie des efforts articulaires en évitant le port pénible d’une charge.
L’articulation scapulo-humérale
L’articulation scapulo-humérale ou gléno-humérale est une articulation synoviale de
type sphéroïde, non congruente et non concordante qui unit l’humérus à la scapula.
Les surfaces articulaires de l’articulation scapulo-humérale sont sphériques,
caractéristiques d’une énarthrose, donc d’une articulation à trois axes et à trois
degrés de liberté.
Du fait de sa mobilité importante, sa stabilité est compromise.
Le paradoxe de codman
• Est un paradoxe (une proposition surprenante) relié au mouvement du bras. Le
paradoxe a été énoncé par le chirurgien américain Ernest Amory Codman
• La manœuvre de Codman s’effectue de la manière suivante:
• À partir de la position de référence, membre sup pendant le long du corps,
pouce en avant et paume en dedans.
• Le membre supérieur est d’abord porté en abduction de +128°
• Partant de la position de verticale, la paume regardant en dehors le membre
sup effectue une extension de -180°, dans le plan sagittal.
• Il est ainsi ramener dans sa position initiale le long du corps, la main
regarde en dehors et le pouce dirigé vers l’arrière.
• Ceci a été perçu comme un paradoxe par Codman, car comment explique que
grâce deux mouvement successifs d’abduction et d’extension, de 180°
chacun il se produise un changement d’orientation de la paume de 180°?.
• L’épaule est donc capable d’effectuer deux types de rotation longitudinale :
la rotation volontaire et la rotation automatique.
Physiologie de l’epaule
• L’épaule possède trois degré de liberté, ce qui lui permet d’orienter le membre
supérieur par rapport aux trois plans de l’espace, grâce a trois axes principaux:
• La position de référence est définie comme suit :
Le membre sup est pendant le long du corps, verticalement, si bien que l’axe
longitudinal de l’humérus coïncide avec l’axe vertical.
Dans la position d’abduction 90° coïncide avec l’axe transversal et dans la position de
flexion 90° il coïncide axe antéro-postérieur.
Rôle du sus-épineux :
Réputé étre l’initiateur de l’abduction(anglo-saxons).la mise hors du jeu du sus
épineux par blocage anesthésique du nerf sus scapulaire a permis de démontrer
qu’il n’est pas indispensable même en son début. Le deltoïde seul est suffisant pour
obtenir une abduction complète
• Inversement le sus épineux est capable a lui seul de déterminer une
abduction d’amplitude égale a celle du deltoïde (expérience d’excitation
électrique de DUCHENNE paralysie isolé du deltoïde).
• EMG montre qu’il se contracte pendant toute la durée de l’abduction et que
son maxi d’activité se situe entre 90°.
En conclusion :
• Le sus épineux est donc synergique des autres muscles de la coiffe .Il aide
puissamment le deltoïde qui, lorsqu’il agit isolement se fatigue rapidement.
• Au total il a une action qualitative sur la coaptation articulaire et
quantitative sur l’endurance et la puissance de l’abduction.
• On peut cependant dire qu’il est utile et efficace surtout au début de
l’abduction sans lui faire bénéficier du titre d’abducteur starter.
Sur une vue externe de l’omoplate montre la coulisse du sus épineux. Limitée:
• En avant par l’apophyse coracoïde.
• En haut ligt acromio-coracoïdien.
• En arrière l’épine de l’omoplate et l’acromion.
Cette coulisse forme un anneau rigide et inextensibles si bien que :
Physiologie articulaire
L’adduction et l’extension
L’articulation sous-deltoïdienne
L’articulation sous-deltoïdienne est dite « fausse » articulation car elle ne met pas
en rapport deux os, mais elle est considérée comme telle compte tenu de son
importance mécanique.
Ce plan de glissement anatomique est constitué d’une « surface » profonde avec
l’extrémité supérieure de l’humérus et la coiffe des muscles péri-articulaires et la
voûte acromio-coracoïdienne formée par :
L’articulation scapulo-thoracique :
L’omoplate est comprise dans un plan formant un angle de 30° avec le plan d’appui
dorsal.cet angle représente le plan physiologique de l’abduction de l’epaule
L’angle formé entre la clavicule et l’omoplate est de 60° ouvert en dedans, ceci
dans la position de référence, mais il peut varier suivant les mouvement de la
ceinture scapulaire .
L’articulation acromio-claviculaire :
L’articulation acromio-claviculaire est une arthrodie entre l’acromion de la scapula
et l’extrémité distale de la clavicule. La capsule est renforcée en haut par le
ligament acromio-claviculaire.
Deux ligaments puissants coraco-claviculaires en assurent aussi la stabilité : le
ligament conoïde et le ligament trapézoïde
L’articulation sterno-costo-claviculaire
Les deux surfaces claviculaire et sternale ont la forme d’une selle de cheval,
avec une double courbure, mais en sens inverse, convexe dans un sens et concave
dans l’autre.
Cette articulation est le lien entre le complexe articulaire de l’épaule et le
membre supérieur et le tronc.
La stabilité passive est médiocre, assurée par les ligaments sterno-claviculaires
et un disque intra-articulaire en fibro-cartilage, malgré une absence de congruence
articulaire.
La stabilité active est bonne, assurée par le muscle subclavier et des insertions
musculaires chevauchant l’interligne.