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Des travaux ont même montré une élongation de 14 mm pour une traction de 12
Kg, au delà, il y a rupture élastique.
2) Les anastomoses
Le sympathique cervical par le ganglion stellaire (C8 – T1) explique que lors de
la traction du membre supérieur, il puisse y avoir une atteinte des voies
sympathiques caractérisées par un syndrome de Claude-Bernard Horner :
myosis (fermeture de la pupille)
ptôsis (chute de la paupière sup)
enophtalmie (enfoncement du globe oculaire).
II) Définition
Généralement ce sont les racines hautes qui sont atteintes (C5, C6).
C’est une atteinte sensitivomotrice du territoire concerné.
Cette atteinte est rare.
III) Etiologie
Il peut y avoir aussi des cas familiaux, mais on ne sait pas pourquoi
(l’accouchement s’étant parfaitement bien passé).
IV) Anatomo-pathologie
L’atteinte la plus fréquente est C5, C6, souvent associé à C7, = 60% de cas.
BILAN :
Articulaire et musculaire :
Bilan radio :
Electromyographie :
C’est un temps objectif, il servira de test comparatif.
Traitement :
maintien de la motilité
appareillage
travail actif
Le membre supérieur, dès que possible, sera intégré dans les NEM (on
sollicitera les retournements).
b) Travail actif :
Se fait à partir de la brosse à dents, à partir des NEM (en fonction des
possibilité).
chirurgie musculaire :
Consiste soit :
Désinsertion du sub-scapulaire, + ostétomie de dérotation de l’humérus.
Cela corrige d’une part la rotation interne, et d’autre part redonne une rotation
externe et ABD active.
I. Anatomie
Le plexus brachial est constitué par la réunion des rameaux antérieurs des nerfs
rachidiens de C4 à D1 (racines du plexus).
II. Physiologie
1. L'étirement est faible, il n'y a pas de lésion anatomique, mais une simple
interruption fonctionnelle de la transmission nerveuse. La récupération est
totale en quelques jours à quelques semaines.
2. Un traumatisme plus important lèse l'axone mais laisse intacte la gaine.
Le bout distal dégénère. Le bout proximal repousse, guidé par la gaine
intacte. Cette repousse peut néanmoins aboutir à la ré-innervation de deux
muscles antagonistes (d'action contraire: par exemple le biceps fléchit le
bras et le triceps qui l'étend) par un même filet nerveux, créant le
phénomène des co-contractions.
3. Étirement majeur, rupture complète. La repousse spontanée n'est plus
guidée, la récupération fonctionnelle est très compromise, en dehors d'une
chirurgie nerveuse par suture des gaines pour guider la repousse (fig. 2).
1. Mobilisations passives.
2. Stimulations sensitives.
3. Stimulations musculaires.
4. Immobilisation.
Mobilisation du coude
en flexion-extension,
en pronation-supination.
Mobilisation du poignet
2. Stimulations sensitives
De nombreux objets doivent être offerts à la palpation de l'enfant. (fig. 7).
3. Stimulations musculaires
(schéma n° 8)
4. Immobilisations (schéma n° 9)
Entre les séances, pour compenser le maintien d'une attitude spontanée, on doit
immobilier le membre supérieur en position opposée. L'utilisation de petites
bandes élastiques permet une immobilisation relative de l'épaule, du coude et du
poignet, par épinglage sur le drap du lit.
Cette rééducation préventive doit être appliquée le plus souvent possible par les
parents et contrôlée par le soignant dont le rôle doit être autant pédagogique que
thérapeutique.
Mais il faut rappeler que cet accident est la conséquence d'un traumatisme
obstétrical et que c'est l'amélioration des conditions d'accouchement et de la
qualité des manoeuvres qui constitue la prévention primaire des paralysies
obstétricales.
I- NTRODUCTION :
1- Définition :
2- Épidémiologie :
Facteurs maternels :
Facteurs fœtaux :
Facteurs obstétricaux :
– quelque soit le type de présentation ,il s’agit d’un traumatisme exercé sur les
racines du PB par traction sur l’épaule ou la tête
1- Naissance par présentation céphalique : manœuvres de la tête première en
rotation et abaissement de l’épaule
2- Naissance par présentation de siège : rétention tête dernière
NNE
– MS flasque ,douloureux (pleurs)
– MS sain hypertonique avec flexion physiologique
– Bilan articulaire passif normal
V- EXAMENS PARACLINIQUES :
VI- ÉVOLUTION :
VII- TRAITEMENT :
Rééducation :
Chirurgie nerveuse :
Transfert tendineux
Interventions palliatives osseuses (de l’ostéotomie a l’arthrodèse)
Amputations
VIII- CONCLUSION :