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La scoliose est une déformation structurale du rachis dans les 3 plans de l’espace :
apparition d’une courbure dans le plan frontal, modification des courbures sagittales
physiologiques et présence d’une rotation dans le plan horizontal.
Cette notion tridimensionnelle est la condition «sine qua non» à la définition de la
scoliose ce qui l’oppose à l’attitude scoliotique (déviation uniquement dans le
plan frontal) et aux anomalies rachidiennes présentes dans le plan sagittal.
Le sens de déviation d’une scoliose est défini par le côté de la convexité vue de
face. Ainsi une scoliose gauche est une déformation dont le sommet de la convexité (apex) est
latéralisé à la gauche du patient. La localisation sur le rachis de la courbure permet de définir
l’appellation de la scoliose. En effet si l’apex vertébral est situé :
- entre C1 et C6 : la courbure est dite cervicale,
- entre C7 et T1 : la courbure est dite cervico-thoracique,
- entre T2 et T12 : la courbure est dite thoracique,
- entre T12 et L1 : la courbure est dite thoraco-lombaire,
- entre L2 et L4 : la courbure est dite lombaire,
- entre L5 et S1 : la courbure est dite lombo-sacrée
Le dépistage des scolioses de l’enfant est le prérequis essentiel dans la prise en charge des
scolioses évolutives : il nécessite l’implication de tous les acteurs autour de l’enfant en
croissance. Quel est le rôle du kinésithérapeute dans la prise en charge de la scoliose ?
I. ETIOLOGIE ET CLASSIFICATION
Les membres inférieurs sont en position de garde-à-vous, les membres supérieurs et les épaules
relâchés ; il faut corriger un éventuel déséquilibre du bassin par une talonnette de hauteur
appropriée placée sur le talon du côté le plus court. La déviation vertébrale est habituellement visible
lorsque le sujet est mince ou que la déviation est importante. Outre l'appréciation de la cyphose et
de la lordose, on notera une éventuelle déviation de l'axe occipital (distance du fil à plomb au sillon
interfessier). De même, l'inégalité de hauteur des épaules (avec le plus souvent surélévation du côté
de la convexité) sera mesurée on aura
Equilibre du bassin :l'enfant est positionné pieds joints, les membres inférieurs sont
tendus sans recurvatum des genoux. L'équilibre du bassin est apprécié en arrière au
niveau des crêtes iliaques, le regard de l'examinateur étant au niveau de ces crêtes. On
note le côté le plus court : bassin - 10 mm à droite. En cas de déséquilibre supérieur à
1 cm, l'examen sera le plus souvent effectué avec et sans talonnette du côté le plus
court. En cas de déséquilibre supérieur à 2 cm, l'examen sera effectué avec les
chaussures compensées .
Equilibre de la ceinture scapulaire : Le fil à plomb est positionné tangent au galbe des
deux épaules. En cas de déséquilibre, le fil à plomb est tangent à l'acromion de l'épaule
la plus basse, maintenu horizontal, on note la hauteur du fil au galbe acromial de
l'épaule la plus haute. On note le côté le plus haut : épaule gauche + 10 mm
Repère dans le plan frontal : C7 est l'épineuse la plus saillante au niveau de la base du
cou
axe occipital
On mesure la distance de l'épineuse de C7 au fil à plomb et l'on note : axe occipital dévié de
25 mm vers la droite ( L’axe occipital est dévié si le processus épineux de C7 et le pli
interfessier ne se trouvent pas sur la même verticale. La déviation de l’axe occipital est la
distance qui sépare la ligne verticale passant par l’épineuse de C7 et le point haut du sillon
interfessier . Elle se mesure en millimètre. Elle peut être soit à droite soit à gauche)
En cas de déséquilibre du bassin, on refera une mesure avec une talonnette rééquilibrant le
bassin.
Mesure de la gibbosité
HARMONIE SAGITTALE
Le fil à plomb est aligné sur une ligne dite TATM joignant :
Tragus,
Acromion,
Trochanter,
Malléoles
Il faut bien veiller à ce que l'enfant maintienne le regard horizontal.
FLECHE CERVICALE
Le fil à plomb est placé comme pour la mesure de l'axe occipital, tangent au sommet du pli
inter-fessier et à l'apex de la cyphose. On mesure la distance du fil à plomb à l'épineuse de C7.
FLECHE LOMBAIRE
Le patient est debout. Le thérapeute se tient derrière lui. Il demande au patient de se pencher
vers l’avant, bras pendants et mains jointes. Le thérapeute observe le dos du patient dans un
plan horizontal à la recherche d’une gibbosité (thoracique ou lombaire). 1,2
Interprétation :
Dans les cas d’une scoliose structurelle, la déformation de la colonne vertébrale ne se limite
pas au plan frontal ou sagittal. Une rotation des vertèbres dans le plan horizontal sera mise en
évidence par la présence d’une gibbosité du côté de la convexité de la scoliose. Cette
déformation est la conséquence d’une « postériorisation » du grill costal au niveau thoracique,
ou des muscles paravertébraux au niveau lombaire.
La différence de hauteur entre les deux côtés peut être mesurée à l’aide d’un niveau à bulle.
Ce test est intéressant dans la mesure où la rotation des vertèbres ne peut être mise en
évidence de manière fiable par simple palpation des processus épineux. La rotation se faisant
vers la convexité de la scoliose, les épineuses peuvent paraître faussement alignées entre elles
lors d’une simple observation dans un plan frontal.
-Une téléradiographie de profil, debout en totalité, bras à horizontal, les mains posées sur
un support réglable en hauteur. Elle permet l’analyse des courbures rachidiennes dans le plan
sagittal.
Ces deux clichés standards permettent outre de participer au diagnostic de la
scoliose, le plus souvent d’éliminer une anomalie de trame ou de morphologie osseuse
d’origine tumorale, infectieuse, malformative ou dystrophique .
Angle de Cobb
L'angle de Cobb est mesuré sur la radiographie postéro-antérieure ou antéro-postérieure du
patient. Il représente l'angle défini par les tangentes aux plateaux supérieur et inférieur
respectivement de la vertèbre limite supérieure et inférieure de la courbure scoliotique. Un
patient est considéré scoliotique si l'angle de Cobb est supérieur à 10°. Il s'agit de
l'indice clinique le plus utilisé pour obtenir des indications cliniques sur le traitement
orthopédique à adopter. Les patients pour lesquels les courbures scoliotiques sont comprises
entre
20° et 40° peuvent être traités par corsets orthopédiques, alors que dans le cas de scoliose
sévère
(angle de Cobb > 40°), un traitement chirurgical est recommandé. Plusieurs études ont montré
que la précision intra- et inter observateur pour le calcul de l'angle selon la méthode de Cobb
est
de ±5° (Cassar-Pullicino et al., 2002).
Figure 1 et 2 : Mesure des angles de Cobb sur une radiographie PA
Cyphose et lordose
La cyphose et la lordose sont calculées à partir des radiographies latérales du patient.
La cyphose
thoracique est mesurée entre le plateau supérieur de T2 et le plateau inférieur de T12.
On peut aussi distinguer les angles suivants :
• Cyphose thoracique proximale évaluée entre les vertèbres T2 et T5
• Cyphose thoracique moyenne évaluée entre les vertèbres T5 et T12
• Cyphose thoraco-lombaire évaluée entre les vertèbres T10 et L2
La lordose thoraco-lombaire est mesurée entre le plateau supérieur de T10 et le plateau
inférieur
de S1, et la lordose lombaire est mesurée entre le plateau supérieur de T12 et le
plateau supérieur.
Dans la population asymptomatique, la cyphose varie normalement entre 10° et 40°
alors que la
lordose varie entre 40° et 60° (O'Brien et al., 2004).
III. PRISE EN CHARGE ORTHOPEDIQUE ET KINESITHERAPIQUE
2) Corset de Milwaukee
Son principe est une élongation permanente de la colonne en prenant appui sur le bassin
d'une part et sur l'occiput et la mâchoire d'autre part. Il élimine en partie les conséquences de
la pesanteur. La ceinture pelvienne est moulée en corrigeant la lordose de la charnière lombo-
sacrée. Un mât antérieur et deux mâts postérieurs relient la ceinture pelvienne à la pièce
occipito-mentonnière. L'appui occipital est incliné de 20 à 30° sur l'horizontale tandis que la
pièce hyoïdienne a remplacé l'ancienne mentonnière pouvant provoquer des déformations de
l'arc dentaire et des mâchoires. Des pelotes d'appui réglables agissent sur les gibbosités :
pelotes en L pour les gibbosités dorsales et pelotes triangulaires pour les gibbosités lombaires.
Le réglage de l'appareil est prévu pour que le sujet puisse élever spontanément son menton
d'au moins 2 cm au-dessus de la pièce hyoïdienne.
Exemple d'exercice - Tirer sur le membre supérieur gauche dans le sens axial du
tronc, avec inspiration puissante, ceci pour ouvrir au maximum la concavité gauche
dorsale et costale correspondante. Ce mouvement assouplissant doit tenir compte de
l'existence ou non d'une contre-courbure dorsale supérieure ou cervico-dorsale
gauche pour laquelle la position de surélévation de la ceinture scapulaire à gauche est
un élément d'aggravation. Si c'est le cas, on tirera sur les deux membres supérieurs et
symétriquement. Si, à l'extrême, cette contre-courbure est ou devient suffisante, il
faudra exercer la traction par l'intermédiaire du membre supérieur droit.
-En même temps, tirer sur le membre inférieur droit, vers le bas, pour un effet
d'assouplissement correcteur de la cour- bure lombaire. L'angle de départ de la
colonne lombaire avec la base du sacrum et la ligne horizontale du bassin, ou angle
ilia-lombaire, est fermé à gauche dans le cas d'une courbure lombaire gauche. Si cette
fermeture est importante ou prédominante à l'analyse clinique et radiologique, la
traction se fera en « allongeant )} le membre inférieur gauche pour ouvrir l'angle et
permettre au rachis un départ plus équilibré dès la base. Le bon aplomb des dernières
lombaires est un facteur favorable d'alignement correct au-dessus.
Le temps de maintien dans le plâtre ayant été suffisant pour obtenir une modification
structurale du rachis, avec un gain angulaire important, le corset est mis en
fabrication pour prolonger et fixer le résultat. Le moulage, l'essayage et la livraison
doivent se faire en une seule semaine. La pratique d'un sport avec un corset
orthopédique est très conseillée. Ce qui importe est que le sujet garde une activité
physique suffisante pour entretenir un bon état général; il peut, par exemple, marcher,
nager, courir, ou faire de la bicyclette régulièrement. Les axes majeurs :
Le principe est d'exercer constamment des pressions légères mais suffisantes, sans véritable
traction, obligeant l'enfant à réaliser activement des efforts de grandissement. Cet étirement
axial est complété généralement par un effet de dérotation obtenu par des mains gibbeuses
bien localisées mais peu appuyées. Le corset se met en place facilement. Il est réglé de telle
manière que l'on trouve toujours une distance de deux travers de doigts entre le menton et
l'appui hyoïdien lorsque le sujet réalise un effort de dégagement de cet appui. La rééducation
spécifique associée à ce type d'appareil présente des lignes directrices :
Etirement axial.
Esquives de la gibbosité.
Développement respiratoire.
Entretien musculaire.
a) Kinésithérapie préopératoire
Elle est à base d'assouplissements et d'éducation respiratoire. Pour mieux assouplir, elle est
dispensée, pour une fois, sans tenir compte de la forme anatomique de la scoliose. Certains
exercices se font de façon symétrique, c'est-à-dire dans tous les sens (y compris celui de
l'aggravation), en passif (postures), en actif ou en actif aidé (pression manuelle du
kinésithérapeute notamment). Successivement le travail est dirigé :
- dans le plan sagittal : flexion antérieure et surtout extension du rachis pour débloquer la
cyphose, ce qui facilite la mise en place du matériel type tringle de Harrington;
- dans le plan horizontal : exercices selon l'axe de rotation de la colonne vertébrale, des deux
côtés. Les étirements axiaux sont réalisés avec des systèmes de traction, type suspension de
Sayre. Il faut observer une progression dans le temps et l'intensité. L'éducation et le
développement respiratoires répondent aux normes générales. Il faut toutefois marquer un
intérêt particulier à l'exécution correcte d'une ventilation de type abdominal exclusif. Sa
pratique par l'opéré est souvent le meilleur moyen d'éviter les douleurs au niveau de
l'arthrodèse dans les premiers jours après l'intervention.
b) Chirurgie
Réduction opératoire Elle est le fait d'un matériel différent selon les procédés.
- une tige d'élongation à crans introduite dans les orifices de crochets fixés au niveau
des apophyses articulaires de la concavité;
Procédé de Dwyer : Il s'agit d'un procédé de réduction par voie antérieure qui convient
particulièrement aux scolioses lombaires avec hyperlordose. Abord par
thoracophrénolombotomie sur la convexité de la courbure (corps vertébraux). Une
résection totale des disques intervertébraux est pratiquée en même temps qu'un
avivement des plateaux. Des agrafes à œilletons sont vissées sur chaque corps
vertébral. Un câble métallique tressé traverse les œilletons tandis qu'une pince de
traction appliquée au câble rapproche successivement chacun des corps vertébraux
Il est assuré par la fusion soigneuse postérieure ou antérieure selon le procédé utilisé:
- par voie postérieure : décortication des arcs postérieurs, résection des facettes
articulaires et apport massif d'os iliaque;
- par voie antérieure : compression des plateaux vertébraux avivés dans la convexité.
Maintien post-opératoire L'immobilisation plâtrée rigoureuse est impérative pendant
toute l'évolution de la fusion vertébrale (10 à 12 mois). Le plâtre comprend un collier
dans les cas d'arthrodèses dorsales hautes. Un corset orthopédique en plexidur et
duralumin est utilisé pour une durée supplémentaire de 12 à 18 mois.
c) Kinésithérapie post-opératoire
Peut se diviser en trois périodes inégales dans le temps: les 15 à 20 jours après l'intervention,
la période de maintien dans le plâtre (éventuellement en corset orthopédique), enfin la période
d'ablation et après abandon de toute contention.
Les 15 à 20 jours après l'arthrodèse : le sujet est allongé sur son lit, parfois libre,
parfois dans une coquille postérieure ou, pour certaines écoles, dans un matelas à
dépression pendant 24 heures. L'objectif est de réaliser un lever précoce car il est
admis que, en position verticale surveillée, les risques pour l'arthrodèse sont moindres
que lors des inévitables mouvements de torsion pendant une période prolongée au lit.
De plus, il faut permettre au malade de mener le plus rapidement possible une vie se
rapprochant de la normale. Le plâtre de maintien post-opératoire doit être fait dans de
bonnes conditions, 10 à 15 jours après l'intervention.
- récupération musculaire,
- travail respiratoire,
- réactions posturales.
V. KINESITHERAPIE ET METHODES
a) Méthodes
La méthode de R. Klapp, part du principe que la scoliose est due à la station debout et
fonde son traitement sur des mouvements en position horizontale quadrupédique
La méthode de Schroth s'appuie sur l'idée que le corps du scoliotique est formé par un
empilement très fragile de triangles, plus exactement de pyramides, qui ne demandent
qu'à glisser, La thérapeutique tend à replacer en équilibre dans l'espace ces éléments :
méplats, voussures, cyphoses, lordoses", et notamment à transformer « en bases les
sommets de pyramides »
L'école orthopédique, constituée par des équipes de chirurgiens orthopédistes et de
kinésithérapeutes, consciente que la scoliose n'est pas une maladie musculaire,
construit sa méthode sur le respect prolongé de la position corrigée pour influencer
favorablement la déviation, Dans les cas plus importants sont utilisés des plâtres
correcteurs, des corsets orthopédiques et la chirurgie, Nous définissons ainsi les étapes
successives de cette rééducation: - prise de conscience de la déformation, -
apprentissage de la correction active, - intégration de la correction active dans les actes
et positions de la vie quotidienne, - automatisation et permanence de l'attitude corrigée
b) Buts
c) Principes
- la forme et surtout la hauteur du siège (un siège bas, par exemple, favorise la
correction d'une lordose lombaire )
- la hauteur et l'emplacement du dossier, localisé d'une manière générale au niveau
de la cyphose, qui peut être dorsale, mais aussi dorso-lombaire ou lombaire;
- la hauteur et l'inclinaison du plan de travail ou du bureau par rapport au siège ,
selon la taille du sujet, avec le souci de respecter un champ visuel correct.
Nom : L
Age : 14
Sexe : ♀
Histoire de la maladie : C’est à l’âge de 6 ans qu’on a découvert une scoliose. Le médecin a
dit que c’est mineur mais qu’il faut une surveillance et il a donné quelques conseils sur sa
façon de se tenir et la kinésithérapie on a fait 10 séances mais on a arrêté faute de moyens.
Après 3 ans ( 9ans) ça s’est aggravé au point ou le médecin a imposé que l’enfant porte le
corset 24h/24h et la kinésithérapie mais on n’a toujours pas fait . C’est à environ 12ans que le
médecin a dit qu’elle ne porte plus le corset il a dit que ça avait bien réduit moi aussi j’ai vu
c’était plus comme avant mais on n’a pas fait de radio comme il avait demandé et on n’est
plus revenu au rendez-vous. C’est seulement aujourd’hui qu’on est venu consulter parce
qu’elle a mal au dos depuis 5 mois et le médecin nous a envoyé ici.
Antécédant familiale : Sa sœur présente aussi une scoliose. Sa mère n’a pas de déformation du
rachis connu mais en revanche son père a une scoliose.
3. Bilan musculaire
4. Bilan articulaire
5. Bilan respiratoire
6. Bilan fonctionnel
7. Bilan psychologique
La patiente est victime de stigmatisation par ses camarades, elle ne se sent pas belle, du fait de
son apparence physique elle a peur de s’exprimer
8. Diagnostic kinésithérapique
Patiente de 9 ans venue sur prescription médicale pour prise en charge kinésithérapeutique
d’une scoliose double étage. La radiographie montre un angle de Cobb égale à 18°. La
patiente présente des déficiences neurologiques telles la douleur, des troubles
musculosquelettiques tels que les raideurs articulaires, les contractures musculaires, hyper-
étirement musculaire. Entrainant des incapicités respiratoires, de marche normale, de station
debout et position assise prolongée.
OBJECTIFS THERAPEUTIQUES
- suppression de la douleur.
- corrigé la marche
MOYENS
CONCLUSION
En définitive, il était question pour nous d’exposé sur le rôle de la kinésithérapie dans la prise
en charge de la scoliose. Force est pour nous de constater que le kinésithérapeute intervient à
toutes les étapes du traitement. Notons que plus la prise en charge est précoce et totale, moins
il n’y a d’aggravation, la surveillance demeure de rigueur chez les enfants et les adolescents.