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LES IMMOBILISATIONS EN

ORTHOPÉDIE
TRAUMATOLOGIE

Dr Tambassi Sory Ibrahim


OBJECTIFS PEDAGOGIQUES :

 Définir l’immobilisation en orthopédie traumatologie.

 Citer les différentes méthodes d’immobilisation.

 Citer les matériels nécessaires pour une immobilisation plâtrée.

 Décrire les principales étapes du plâtrage.

 Citer les éléments de surveillance concernant les différents types d’immobilisation.

 Connaitre les complications liées à un défaut de confection du plâtre.

 Connaitre quelques appareils plâtres


PLAN DU COURS 

I- Définition :

II- Les différentes méthodes d’immobilisation :

III- Les matériels nécessaires pour une immobilisation plâtrée 

IV- Les principales étapes de la mise place d’un plâtre

V- Les éléments de surveillance concernant les différents types d’immobilisation

VI- Les complications liées à un défaut de confection du plâtre

VII- Description de quelques appareils plâtres

Conclusion
DÉFINITION

L’immobilisation se définit par l’ensemble des moyens mis en œuvre pour maintenir dans une position une
lésion osseuse, tendineuse, ligamentaire ou corriger progressivement une déformation.

Partielle attelle

Elle peut être :

Complète plâtre circulaire


LES DIFFÉRENTES MÉTHODES
D’IMMOBILISATION 
Il existe deux grandes méthodes de contention (immobilisation) :

 Les contentions non plâtrées

 Les contentions plâtrées


LES CONTENTIONS NON PLÂTRÉES 

Les moyens d’immobilisation sont choisis en fonction du type et de la gravité du traumatisme.

Parmi les moyens d’immobilisation non plâtrés on peut citer :

 la minerve : est utilisée dans le cadre de lésions cervicales

 l'écharpe, le bandage type Dujarrier (ou Gilchrist ou coude au corps) : sont utilisés dans le cadre des
traumatismes de l’épaule, du bras, de l'avant-bras, du coude.
LES CONTENTIONS NON PLÂTRÉES 

 les anneaux claviculaires : sont utilisés pour les fractures de la clavicule.

 les attelles métalliques (elles sont remplacées peu à peu par des attelles de résine) : sont utilisées dans les
cas de traumatismes du poignet, des doigts, de la jambe, de la cuisse, de la cheville et du pied.

 l'attelle de Zimmer : est utilisée dans les traumatismes du genou.


LES CONTENTIONS NON PLÂTRÉES

 le strapping : est utilisé dans le cadre des traumatismes bénins de la cheville de l’articulation
acromio-claviculaire.

 les orthèses : sont prescrites dans le cadre de traumatismes bénins du poignet ou de la cheville.

 la syndactylie : est réalisée dans le cadre des traumatismes ou fractures des doigts ou des orteils.
LES CONTENTIONS PLÂTRÉES 

Ce type de contention est utilisé dans le cadre des entorses graves et des fractures du membre supérieur ou
inférieur.

 Rôle de l’appareil plâtre : l’appareil plâtre a pour but d’empêcher la reproduction du déplacement de
la fracture jusqu’à la formation d’un cal qui solidarise les différents fragments d’un même segment
osseux.
LES CONTENTIONS PLÂTRÉES

L’appareil plâtre peut être :

 un plâtre de contention : assure l’immobilisation de la fracture jusqu’à consolidation.

 Un plâtre de correction : se fait en position favorable à la réduction d’une fracture.

 Un plâtre de posture : assure le maintien d’une position désirée.

L’appareil plâtre peut être :


 circulaire : prenant toute la circonférence du segment à immobiliser,
 une gouttière plâtrée : ne recouvre que le 1/3 ou les ¾ de la circonférence du membre.
LES CONTENTIONS PLÂTRÉES

Principes généraux de l’immobilisation plâtrée :

 Selon les règles classiques de Boehler :


- pour immobiliser une articulation, il faut immobiliser les segments sus et sous-jacents.
- pour immobiliser un segment de membre, il faut immobiliser les articulations sus et sous-jacentes.
LES CONTENTIONS PLÂTRÉES

 Au membre supérieur : l’appareil plâtre doit laisser les doigts libres, ne pas dépasser les AMP
(articulations métacarpo-phalangiennes) pour permettre la flexion des doigts.

 Au membre inférieur : l’appareil plâtre s’arrête à la racine des orteils sur le dos du pied, et soutient la
face plantaire pour s’opposer à leur chute en griffe.
LES MATÉRIELS NÉCESSAIRES POUR UNE
IMMOBILISATION PLÂTRÉE
 

 Le jersey, en rouleaux de différents diamètres  Bande élastique (en rouleau)


 Le coton de rembourrage (en rouleau)  Gant non stérile
 Le plâtre (bandes roulées ou attelles)  Une paire de ciseaux
 Le papier crêpe (en rouleau)  La protection patient
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
Etape 1 : La mise en place du jersey 

Il faut choisir une taille s’adaptant parfaitement au membre, ne doit pas être ni trop serré ni trop large. Dérouler
le jersey en dépassant de quelques cm (+ 5 cm) pour pouvoir le rabattre par la suite. Il permet de :

 protéger la peau du plâtre,

 faciliter l’ablation du plâtre (en protégeant les téguments),

 faciliter la respiration cutanée,


LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
Etape 2 : Le rembourrage 

se fait au coton en rouleau. Choisir une taille ni top grande, ni trop petite, une couche suffit généralement pour la
protection contre les compressions.

Etape 3 : Le papier crêpe 

oit être posé en le serrant pour mieux « mouler » le rembourrage contre le jersey.
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
Ces étapes seront suivies par :
1. S’il s’agit d’un PLÂTRE CIRCULAIRE
Étape 4 = Mise en place du plâtre (Bandes plâtrées en rouleau)
2. S’il s’agit d’une ATTELLE PLÂTRÉE
Étape 4 = confection de l’attelle plâtrée
Étape 5 = Papier crêpe
Étape 6 = Bande élastique
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
 Les étapes de l’application d’un plâtre circulaire :

1- Trempage :

 Bassine contenant de l’eau tiède 20° à 30° assez pleine,

 Bande déroulée sur quelque cm pour repérer son bout,

 Bande sera tromper dans l’eau 40s à 60s jusqu' ‘a disparition des bulles,

 Ensuite la bande sera retirée (Secouer pour éliminer l’excès d’eau) et non essorée juste pour éliminer
l’excès d’eau et non le plâtre.
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
2- Application :

 La bande plâtrée sera déroulée avec souplesse et appliquée sans serrer sur
toute sa largeur sur le membre,

 Elle doit épouser la forme et les reliefs anatomiques du membre pendant qu’une main déroule la bande,
l’autre la lisse pour l’adapter à la forme du membre et pour éviter les plicatures (blesse la peau une fois plâtre
séché),

 Le plâtre doit être fait sur le membre dans la position définitive désiré,

 Au niveau des articulations : forme « 8 »


LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
3- Modelage :

 Le modelage va donner au plâtre sa véritable qualité de contention et évitera les risques de rotations,

 Le plâtre doit épouser la forme du membre,

 Ce modelage fait évacuer les bulles d’air et renforce le plâtre avec les éminences thénars et les pouces des
deux mains, on doit dessiner les protubérances, les saillies et les dépressions,

 Enfin, le plâtre doit être bien moulé, reproduisant la forme du membre.


LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE

4- Polissage :

Ce polissage permet de supprimer les aspérités superficielles ; On peut s’aider d’un sachet des bandes de
plâtre.
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
5- Séchage :

 Pendant la prise du plâtre, il se dégage une forte chaleur que ressent le patient.
En pratique, on libère le patient qu’une fois le plâtre stabilisé et sec.
➢ Respecter le temps de séchage 24h à 48 h (éviter les sollicitations mécanique).
➢ Ne pas vernir le plâtre (ceci empêche l’évaporation naturelle).
➢ Ne pas mouiller le plâtre ceci le fragilise.
➢ Ne pas introduire de corps étrangers (aiguilles).
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MISE
EN PLACE D’UN PLÂTRE
6- Emondage :

 C’est la finition de l’appareil plâtre.

 On doit lui donner des bords réguliers et non tranchants.

 Le jersey dépassant les limites du plâtre sera rabattu sur le plâtre et sera recouvert de plâtre.

 Une fois terminé on n’omettra pas de nettoyer le reste du plâtre qui colle à la peau et les poils.
AVANTAGE DE L’APPAREIL PLÂTRE

 Facile à réaliser,

 Faible cout,

 Donne exceptionnellement des réactions de type allergique,

 Une fois sec, il assure une contention stable et solide,

 Sa porosité permet une véritable respiration de la peau.


IMPÉRATIFS :

 Il doit être léger,

 On ne doit pas modifier la position du membre au cours de la prise du plâtre


car cela peut entrainer des reliefs source de compression,

 Il faut l’aérer pendant 24 à 48 h pour le séchage,

 Une fenêtre doit être taillée au-dessus de tout pansement pour permettre la
surveillance,

 Tout plâtre circulaire doit être fondu et écarte au moindre doute.


LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

« Il ne suffit pas de savoir faire un bon plâtre il faut en assurer la surveillance


pendant la durée du traitement »
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

 Conseils aux patients :

Avant de le libérer, lui remettre une carte de suivi sur laquelle sont mentionnés :

 La date de pose de l’appareil plâtré.

 Le diagnostic précis.

 Le traitement pratiqué.

 La date des rendez-vous.

 L’identification de l’opérateur.
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

 Lui prodiguer quelques conseils :


Ne pas mouilloir
Ne pas revêtir
Ne pas vernir
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

 Au membre supérieur :
- la main doit être plus haute que le coude pour favoriser le retour veineux.
- il faut ôter les bagues aux doigts (le gonflement du doigt pourrait conduire à une
Gangrène).
- Le bras est supporté par une écharpe
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

 Au membre inferieur :

o La nuit, surélever le pied à environ 30 cm du plan du lit pour aider au retour


veineux.

o La journée, ne pas poser le talon sur le sol dur.

o En position assise, mettre la jambe sur des coussins de sorte que le talon soit plus
haut que la fesse.

o Il faut prescrire un moyen d’aider la marche (cannes axillaires ou béquilles, cannes


canadiennes, déambulateur, canne simple et talonnette).
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

La surveillance stricte s’impose :

Il faut faire contrôler le plâtre à la moindre anomalie constatée surtout si le plâtre est serré, consulter
immédiatement :

 Signes de compressions:
✓ Sensation de fourmillement des doigts ou orteils ✓ Extrémités froides insensibles

✓ Peau violacée ✓ Sensation de striction douloureuse

Devant ces signes, le plâtre doit être immédiatement enlevé pour lever la compression.
LES ÉLÉMENTS DE SURVEILLANCE CONCERNANT
LES DIFFÉRENTS TYPES D’IMMOBILISATION 

 Si une odeur fétide se dégage du plâtre, il faut craindre une escarre et ouvrir le
plâtre.

 Si douleur localisée (brulure, irritation) craindre une escarre : ouvrir le plâtre


LES COMPLICATIONS DE L’APPAREIL PLÂTRE 

 Tout au long de l’immobilisation :

 Amyotrophie

 Ostéoporose d’immobilisation

 Raideur articulaire
LES COMPLICATIONS DE L’APPAREIL PLÂTRE 

 Dans les heures qui suivent la confection d’un appareil plâtre :

 Syndrome de VOLKMANN

 Dans les jours qui suivent la confection d’un appareil plâtre :

 Compression nerveuse (SPE , nerfs cubital )

 Complications cutanées (macération )

 Complications Thromboemboliques
Réalisation de l’appareil plâtre 

« Acte médicale qui ne doit pas être confiée à une personne non initiées, si un accident
surviendrait sur un plâtre mal fait ou mal surveillée, la responsabilité du médecin est
entièrement engagée.»
Réalisation de l’appareil plâtre 

Le déroulement des différents temps pour la confection d’un appareil plâtre doit être
accomplie avec beaucoup de soins et d’attention.
L’agent doit expliquer au patient le déroulement de la pose du plâtre et son
innocuité.
Préparation : Avant la pose d’un appareil plâtré
 

 Rassurer le malade et le mettre à l’aise,

 Mettre en place une alèse sur les parties qui risquent d’être salies,

 Procéder si nécessaire à la toilette du membre (geste doux, attention au


risque d’aggravation des lésions),

 Expliquer le type d’appareil plâtré,


Préparation : Avant la pose d’un appareil plâtré
 

 Expliquer le déroulement de la pose en rassurant le patient,

 Pour le membre supérieur retirer tous les bijoux,

 Observer le revêtement cutané, à la recherche de lésion cutanées

 S’il y a une plaie, elle doit être désinfectée et fermée. Une fenêtre doit être faite en
regard de la plaie en fin de plâtre afin de faciliter la surveillance.
Appareil plâtre du membre supérieur
1- Plâtre thoraco-brachial :

Permet l’immobilisation de l’épaule, bras, avant-bras et prend appui sur les crêtes. Ses
limites sont :

 En haut : les plis de flexion MP

 En bas : englobe le bassin et dégage la flexion des cuisses, le sacrum et les


trochanters.

Position : Abduction de 60° ; Antéflexion de 30° ; Rotation indifférent ; coude 60° ;


poignet en extension de 20°30°.
Appareil plâtre du membre supérieur
1- Plâtre thoraco-brachial :
Appareil plâtre du membre supérieur
2- Plâtre brachio-anté-brachial

Appareil immobilisant le poignet, le coude et les deux os de l’avant-bras. Ses limites sont


:
En haut : 1/3 sup du bras, sous le trochiter,
En bas : face dorsale des MP, plis palmaire supérieur,
• Positions :

coude à 90°, poignet en position de fonction.


Appareil plâtre du membre supérieur
2- Plâtre brachio-anté-brachial

 Variantes : Plâtre pendant :

Indiqué dans certaines fractures de l’humérus


(tiers moyen).
C’est le poids de L’AP qui assure la traction
et l’alignement, la limite supérieure
correspond au trait de fracture et est
suspendu au cou par une sangle ou une
écharpe et relié au niveau du poignet.
S’adresse à des patients disciplinés.
Appareil plâtre du membre supérieur

3- Gouttière brachio-
anté-brachio-palmaire :
Appareil de posture ou de
repos du poignet et du
coude.
Appareil plâtre du membre supérieur

4- Plâtre anté-brachial (ABP) :

 Il immobilise les os et les articulations du poignet.


Ses limites sont :
En haut : laisse le coude libre
En bas : pli palmaire supérieur et recouvre la face dorsal des MP
Appareil plâtre du membre supérieur

Variantes : Plâtre de VERDAN : indique dans les fractures du scaphoïde carpien


• Le blocage de l’articulation Pouce –Scaphoïde supprime les mouvements de
cisaillement du foyer provoqués par la tension du ligament radio-carpien.
Plâtre de Verdan
Appareil plâtre du membre inferieur

1- Plâtre pelvi-pédieux :

Il immobilise les articulations et les os du membre inferieur au bassin

Ses limites sont :


En haut : commence à la partie basse du tronc et recouvre les dernières cotes en arrière et
dégage l’épigastre en avant.
En bas : prend le membre inferieur jusqu’aux orteils dont il supporte la face
plantaire.
Appareil plâtre du membre inferieur

De la cote saine, il s’arrête au


niveau du pli de l’aine.
Position :
Hanche 20° de flexion,
Genou 20°de flexion,
Cheville 90°.
Ou 90°-90°-90°.
Appareil plâtre du membre inferieur

Variantes : BERMUDA plâtrée :


On procède de la même manière,
mais le plâtre s’arrête au-dessus du
genou. Il est indiqué dans la fracture
engrenée en coxa valga du sujet âgé
Appareil plâtre du membre inferieur

2- Plâtre cruro-pédieux :
Il immobilise le genou, la jambe et le
tarse postérieur.
Ses limites sont :
En haut : racine de la cuisse (plis
inguinal)
En bas : orteils dont une semelle
supporte la face plantaire.
Appareil plâtre du membre inferieur

3- Gouttière cruro-pédieuse :
Appareil de posture ou de repos des articulations du genou, de la cheville ou du
pied.
Appareil plâtre du membre inferieur

4- Plâtre cruro-malléolaire : (cruro-


jambier ou genouillère plâtrée).
Destinée à immobilisée le genou, bien le
mouler au niveau de la rotule pour éviter
qu’il tombe.
Ses limites sont :
En haut : racine de la cuisse.
En bas : au-dessus des malléoles.
Appareil plâtre du membre inferieur

5- Botte pédieuse (botte plâtrée) :


Il immobilise les articulations et os de la
cheville et du pied au-dessous du genou.
Ses limites sont :
En haut : en avant : la TTA, en arrière :
sous la ligne de flexion du creux poplité.
En bas : il supporte la face plantaire.
Appareil plâtre du membre inferieur

Variantes : Botte de GRAFFIN.


Il est indiqué en cas de fracture du
calcanéum.
➢ Comporte une chambre ou
fenêtre talonnière.
➢ L’appui étant permis se faisant
sur l’avant pied.
Appareil plâtre du membre inferieur

6- Gouttière pédieuse :

Appareil de posture ou de repos des articulations et les os de la cheville et du pied.


Appareil plâtre du membre inferieur

7- Guêtre plâtrée (ou plâtre de SARMIENTO) :


Il n’immobilise que la jambe, tout en laissant libres
les articulations du genou et cheville
Ses limites sont :
➢ En haut : avant : le tendon rotulien, en arrière : la
ligne de flexion du creux poplité.
➢ En bas : au-dessus des malléoles.
Plâtres du rachis 

1- Rachis dorso-lombaire :

A- Corset plâtré (Le corset de BOEHLER) :

Appareil plâtré destiné à immobiliser le rachis dorso-lombaire, il est fait en


hyperlordose.
Plâtres du rachis 

Ses limites sont : (03 points d’appui sont nécessaire).


En arrière : la charnière dorso-lombaire.
En avant : le manubrium sternal, le pubis, les crêtes iliaques.
En arrière, il va de l’apophyse épineuse de D5- D6 jusqu'à la fesse qu’il doit mouler.
Plâtres du rachis

Corset plâtré
Plâtres du rachis 

B- Coquille plâtrée :

Appareil de posture ou de repos du rachis dorso-lombaire.


Ses limites sont : selon la lésion, on peut faire une coquille de la tête au creux
poplité.
Plâtres du rachis

2- Rachis cervical :

Minerve plâtrée :

Cherche à immobiliser la tête et le tronc. Ses limites sont :

En haut : prend appui sur : en avant : le front, en arrière : l’occiput et latéralement : les tempes.
En bas : prend appui sur : en avant : l’appendice xiphoïde, en arrière : D8 et latéralement : le
creux axillaire dégagés.
Plâtres du rachis

Minerve

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