Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CEREBRAUX
Retenir que:
1/3 meurt,
1/3 garde des séquelles toute sa vie
et 1/3 seul récupère
Les principaux facteurs de
risque cardio vasculaires
• Les facteurs de risque
principaux sont l'HTA et les
maladies cardiaques
rythmiques et ischémiques.
L'hyperlipémie, le tabagisme et
le diabète ont un rôle plus
modéré.
Nouveaux facteurs de risque
- le rôle délétère des fines particules dans l’atmosphère en
saison chaude,
- le rôle du syndrome métabolique,
- de la précarité socioéconomique,
- le rôle de la migraine associée au tabagisme et à la
contraception orale chez la jeune femme
- le rôle préventif du traitement immédiat des AIT par
l’association antiagrégants, IEC et statine,
- le rôle préventif secondaire des statines après un premier
AVC ou un premier AIT,
Revue récente de Howard et Feigin (2008)
En résumé
III-Rappels
anatomiques
Parler de territoires
vasculaires
IV- PHYSIOPATHOLOGIE :
• A- Accidents ischémiques cérébraux
•1 – Zones de souffrances cérébrale
• La sévérité de l’ischémie dépend du siège de l’occlusion, de sa durée et de
l’importance de la circulation collatérale.
• La baisse du défit sanguin entraîne d’abord un dysfonctionnement
réversible en moins de 6 H, évoluant vers la nécrose (zone centrale).
• On définit aussi une zone périphérique dite le pénombre, siège d’une
souffrance réversible, d’étendue variable fluctuante et particulièrement
sensible aux variations de débit local et aux thérapeutiques.
• Les territoires ischémiés sont de divers types:
1. Les infarctus territoriaux correspondent à des zones d’irrigation d’une
artère cérébrale ou de ses branches.
2. Ils peuvent intéresser le territoire cortical (superficiel) ou profond ou
les deux.
• Le maximum des lésions est situé au centre de ces territoires.
1. Les infarctus jonctionnels sont situés dans les parties distales frontières
entres les zones d’irrigations de deux artères cérébrales (Zones
fragiles).
2. Les lacunes correspondent au territoire d’une artériole terminale.
2 – Evénements biochimiques
L’hypoxie induit une cascade d’événements biochimiques amenant à la
mort neuronale; parmi ceux-ci on retiendra :
* L’inhibition des pompes ioniques Na/K.
*L’entrée de calcium intracellulaires, l’activation de la chaîne des
prostaglandines et la formation de radicaux libres toxiques pour le
système nerveux.
Bonne connaissance de l’évolution
de l’œdème est très utile
V-Diagnostic positif
A-Etude clinique
1-Reconnaitre l’AVC
Tout d’abord affirmer la survenue d’accident vasculaire
cérébrale est en général facile grâce à l’anamnèse.
Tout déficit neurologique brutal local doit a priori être
considéré comme un accident vasculaire cérébrale.
La différenciation entre accident ischémique transitoire
=AIT (qui dure <24H et actuellement <1H) et accident
constitué n’a pas d’intérêt en pratique puisque le patient
doit être vu et traité au plus tôt, certainement avant la
24ème heure, et rien ne permet de préjuger de la durée
du déficit clinique.
V-Diagnostic positif
A-Etude clinique
Principaux signes selon les territoires atteints
a-Les Infarctus du territoire sylvien :
Hémiplégie contra-latérale massive,
hémianesthésie, totale, proportionnelle et
complète (frappant la face), hémianopsie latérale
homonyme (HLH). A gauche, aphasie de Broca
surajoutée.
Quand l’atteinte touche la carotide
l’étendue de l’AVC est très étendue, et on peut
avoir le syndrome optico-pyramidal (Cécité
homolatérale et hémiplégie contre latérale)
b-Syndrome cérébral antérieur
• monoplégie contra-latérale du membre inférieur
•La paralysie et l'hypoesthésie prédominent à la
jambe. La tête et les yeux sont déviés,
• Grasping réflexe et réflexe de succion
• Le patient est bradykinétique, aboulique,
apraxique
• L'incontinence sphinctérienne est fréquente.
c. Artère cérébrale postérieure:
L'infarctus atteint le thalamus et le cortex
occipital. Il n'y a pas de déficit moteur, mais un
déficit sensitif et une hémianopsie latérale
homonyme peuvent se voir.
1. Les signes neuropsychologiques:
2. Agnosie visuelle,
3. trouble de la perception et de la reconnaissance
des couleurs,
• Les trouble de la mémoire, signent l'atteinte
occipito-temporale
d-Les Infarctus du territoire
vertébro-basilaire
Qui donnent principalement des Infarctus du
tronc cérébral
- Syndrome dit alterne :
• Weber (paralysie du III et hémiplégie contra-latérale incluant la face),
• Syndrome de Foville pédonculaire (paralysie de latéralité volontaire et hémiplégie
contra-latérales),
• Syndrome de Millard-Gubler (paralysie du nerf facial périphérique,hémiplégie
contra-latérale).
- Syndrome protubérantiel bilatéral paramédian (dans le cadre de thromboses du tiers
moyen du tronc basilaire), encore appelé syndrome de verrouillage ("locked in
syndrome") : - quadriplégie
- paralysie de tous les noyaux moteurs inférieurs, ne laissant
subsister que le III et IV, au niveau des pédoncules,
permettant quelques mouvements oculaires ou des paupières.
- Syndrome de Wallenberg, le plus fréquent de tous les syndromes du tronc cérébral
V-Diagnostic positif
B-Etude paraclinique
1-Imagerie des AVC en urgence
• L’apparition du scanner dans les années 70 a permis
de différencier l’accident vasculaire cérébral
ischémique de l’hémorragique.
• C’est maintenant l’IRM qui doit être privilégiée car elle
apporte de nouvelles informations essentielles à
l’optimisation du traitement.
• Grâce à l’IRM de diffusion il est possible de visualiser,
en moins d’une minute et précocement, l’étendue
de la souffrance cérébrale.
• Le couplage de l’imagerie de diffusion avec la
technique de perfusion permet de repérer le tissu
hypoperfusé mais encore viable, menacé de nécrose,
en l’absence de reperfusion.
a b c
Ceci veut mis mach entre flair (-) et diffusion (+)
autorisant la thrombolyse
Ce qui autorise la thrombolyse même si délai de
4h30 heures dépassé (cas des AVC du réveil)+++
Accident ischémique aigu. IRM effectuée 18 heures après le début des
signes. a) En séquence FLAIR, hyperintensité marquée du territoire sylvien
superficiel droit avec signes d’œdème (à ce stade, noter que l’hypersignal
touche surtout le cortex, traduisant la sensibilité accrue des neurones à
l’ischémie). b et c) En séquence de diffusion, l’infarctus est hyperinten-
se avec un ADC diminué.
S.Timsit,C.Breuilly.Presse Med.2009;38:1832–1842
Cas de l’enfant
• L’hémiplégie aiguë est le mode de révélation habituelle
des AVC chez l’enfant. Elle est plutôt flasque et
prédomine au membre supérieur.
• Un scanner cérébral doit être réalisé en urgence. Il
permet de confirmer l’existence d’un AVC.
• Il est important de renouveler une imagerie (IRM ou
TDM) vers le 10e ou 15e jour d’évolution.
• L’IRM est l’examen de référence.
• En l’absence d’étiologie rapidement identifiée par
l’imagerie cérébrale, un bilan cardiologique complet
comprenant ECG et échocardiographie est
indispensable
P.Castelnau et al.Archives de pédiatrie 12, 2005,1676–83
AVC au cours de la grossesse ou du post-
partum
• Les AVC représentent la deuxième cause de décès en
France chez la femme
• 5 à 8 % de ces victimes ont moins de 45 ans.
• il semblerait que la grossesse et le post-partum
constituent des facteurs de risque chez la femme jeune
• 5 % des décès maternels seraient liés aux AVC
• le pronostic des AVC hémorragiques survenus semble
plus sévère que celui des AVC ischémiques
-Etiologique,
Évolution de l’œdème cérébral
Volets décompressifs
5èj
Kinésithérapie
AVCI
endovasculaire
Désobstruction
La thrombolyse H4;5
Prevention+++
H 24
Traitement symptomatique