Beton Arme Séance N°4 D. Vié

BETON ARME
Séance n°4
D. Vié
Limitation des flèches
Adhérence et fissuration
Dispositions constructives
Maîtrise de la fissuration
1
En l’absence d’adhérence
 Avant fissuration :
 Hypothèse des sections planes
 La déformation globale du tirant est égale à celles de l’armature et du béton

 N
   c  s 
 As Es  Ac Ec
Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

 A l’instant de la fissuration, supposant la déformation globale inchangée :

 La déformation de l’armature est égale à la déformation globale du tirant qui
est celle du béton juste avant fissuration,
 La déformation du béton est nulle,
 ce qui donne l’ouverture de fissure
 f f ctd
   ctd w
 Ec Ec

 Après fissuration :
 La déformation globale du tirant reste égale à celle de l’armature
 N N
 s  w
 As Es As Es

N
 Effort normal et déformation globale
1  A fc ctd
Ac f ctd
 Ouverture de fissure et effort normal


w
f ctd 1   fctd 
N Ec  Ec
w
1   fctd As Es
w
 Ec
f ctd
w
Ec
N
1  A fc ctd
Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

Prise en compte de l’adhérence
 Après fissuration, le glissement entre armature et béton fait apparaitre des

contraintes d’adhérence :
 l’effort normal, constant, équilibre la résultante des contraintes de traction

dans l’armature et dans le béton
N  As s  Ac c  As d s  Ac d c  0

Prise en compte de l’adhérence
 Equilibre des aciers entre 2 sections voisines

(p étant le périmètre de l’armature)
d s p d c p
As d s   pdx   
dx As dx Ac
 Contrainte d’adhérence supposée constante égale à sa valeur limite fbd

sur la longueur d’ancrage, variation linéaire des contraintes
 Contrainte d’adhérence nulle

lorsque les déformations de l’armature et du béton sont égales
(il n’y a plus de glissement)

Ouverture de fissure
 Après fissuration,
a
0
1 b
 f f 
 f  f
2 2
 Variation linéaire des déformations de l’acier et du béton sur la longueur lf,
d s d c
  s s   1 
pf pf pf bd
 bd   bd 0sf s
dx Es As dx Ec Ac Es As
 Au droit de la fissure déformation nulle du béton nulle
pf bd  f pf bd
 c  1   0  1  f
Ec Ac Ec Ac

Longueur d’adhérence après la fissure
La déformation du tirant est égale à la déformation moyenne de l’armature
1 pf bd  f 
 2
   s x dx    2 f  1  2
f ctm 1
0  
Ec  0   Es As 2 
 La longueur lf est déterminée en résolvant une équation de degré 2
 2f f  e f ctm
1  2 e    e   0
2  4 f bd
 Vérifier  f   !!
 Sous cette réserve
4 f

f bd
 1   0   s ,max 
Nf

1   e   f ctm
 Ec Es As  Es

Ouverture de la fissure
 A l’instant de la 1ere fissuration
 C’est la somme, sur la longueur de fissure, de la variation de déformation entre

l’armature et le béton :
 déformation du béton de 0 au droit de la fissure à 1 à la distance lf

 déformation de l’armature de 1 au droit de la fissure à s,max à la distance lf
w   f 1   f  s ,max  1    f  s ,max
 Si l’allongement global du tirant a été maintenu, l’effort a diminué et vaut
N  As Es s ,max

Au-delà de la première fissure
 Si on augmente la déformation globale du tirant, la déformation du béton va

croitre jusqu’à atteindre la déformation de rupture en traction, on verra alors
apparaitre un certain nombre de fissures
 jusqu’à ce que l’espacement entre fissures ne permette plus de transmettre au

béton, par adhérence, des contraintes supérieures à la limite de traction
∆ℓ
ℓ
   1  
N s  Es As N h  Es As  Ec Ac   1   Es As
   e  

Propagation de la fissure
Poursuite de l’allongement du tirant
 Les déformations du béton et de l’acier

augmentent en conservant une répartition similaire
f ctd
Une nouvelle fissure apparait lorsque 1 
Ec
Lorsque la distance entre deux fissures ne permet
plus de transmettre au béton par adhérence une
contrainte égale à la contrainte de fissuration le
nombre de fissure ne peut plus augmenter
p  f ctd 2 Ac f ctd
   
Ec Ac 2 Ec p
Le tirant continue à s’allonger jusqu’à rupture de
l’armature

Fissuration stabilisée
 Les fissures apparaissent de

manière aléatoire, mais à partir
d’un certain seuil, la distribution
stabilisée présente un
espacement moyen
2 Ac f ctd
w
p
 Au-delà, l’allongement est celui
de l’armature, la déformation du
béton reste constante
Si  est proportionnel à fctd,

l’ouverture des fissures sera
proportionnelle à Ac/p, d’autant
plus faible que les aciers seront
nombreux et de petit diamètre

EC2- Limitation des flèches






Poutre isostatique, de section rectangulaire, sans aciers comprimés
Limitation du rapport l/d

40
12
16
35 20
25
30
30 35
40
45
(l/d)0
25 50
55
60
20 70
80
90
15
"rho_0"
10
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
As/Ac (%)

Principe :
- valeur de référence du % d’armatures fck (Mpa) 0 (%) (l/d)0
0  f ck 103 12 0,35 16,2

16 0,40 17,0
- il vaut mieux choisir <0
20 0,45 17,7
- table de (l/d)0 pour =0 25 0,50 18,5
30 0,55 19,2
35 0,59 19,9
40 0,63 20,5
45 0,67 21,1
50 0,71 21,6
55 0,74 22,1
60 0,77 22,6
70 0,84 23,5
80 0,89 24,4
90 0,95 25,2

Section rectangulaire
On posera
Asc, d’
ℎ 𝑑′ 𝐴𝑠𝑡 𝐴𝑠𝑐
𝜃= ∆= 𝜛𝑠𝑡 = 𝜛𝑠𝑐 = h/2
2𝑑 𝑑 𝑏𝑑 𝑏𝑑
Section fissurée
Axe neutre
𝜒2 h/2
+ 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 𝜒 − 𝜛𝑠𝑡 + Δ𝜛𝑠𝑐 = 0
2
Ast, d
Soit
𝜒 = − 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 + 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 2 + 2 𝜛𝑠𝑡 + Δ𝜛𝑠𝑐
b
Contrainte armature tendue
6𝛼𝑒 𝑀𝐸𝑑𝑠 1 − 𝜒𝑠
𝜎𝑠 =
𝑏𝑑2 𝜒𝑠2 3 − 𝜒𝑠
Supposant connus , , st, sc et une valeur à priori de la contrainte s0
𝑀𝐸𝑑𝑠 𝜒𝑠2 3 − 𝜒𝑠
= 𝜎
𝑏𝑑2 6𝛼𝑒 1 − 𝜒𝑠 𝑠0

Section homogénéisée non fissurée
Par rapport à la fibre supérieure
𝐴 = 𝑏ℎ + 𝛼𝑒 𝐴𝑠𝑡 + 𝛼𝑒 𝐴𝑠𝑐 𝑓0 = 2𝜃 + 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 𝐴 = 𝑏𝑑𝑓0
𝑏ℎ 2
𝑆𝑜𝑦 = + 𝛼𝑒 𝑑𝐴𝑠𝑡 + 𝛼𝑒 𝑑𝐴𝑠𝑐 𝑓1 = 2𝜃 2 + 𝜛𝑠𝑡 + Δ𝜛𝑠𝑐 𝑆𝑜𝑦 = 𝑏𝑑2 𝑓1
2
𝑏ℎ 3 8𝜃 3
𝐼𝑜𝑦 = + 𝛼𝑒 𝑑2 𝐴𝑠𝑡 + 𝛼𝑒 𝑑′ 2 𝐴𝑠𝑐 𝑓2 = + 𝜛𝑠𝑡 + Δ2 𝜛𝑠𝑐 𝐼𝑜𝑦 = 𝑏𝑑3 𝑓0
3 3
De sorte que
𝑆𝑜𝑦 𝑓1 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12 𝑀𝑐𝑟 𝐼ℎ 𝑓𝑐𝑡𝑚 ,𝑓𝑙 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12 𝑏𝑑2 𝑓𝑐𝑡𝑚 ,𝑓𝑙
𝑥= = 𝑑 𝐼ℎ = 𝑏𝑑3 = =
𝐴 𝑓0 𝑓0 𝑀𝐸𝑑𝑠 ℎ−𝑥 2𝜃𝑓0 − 𝑓1 𝑀𝐸𝑑𝑠
Le graphique suivant donne, pour =0,56 =0,10 et différentes valeurs de sc ,

l’allure de l’évolution avec st de la fonction
𝑓2 𝑓0 − 𝑓12
𝜇0 =
2𝜃𝑓0 − 𝑓1

0,50
Rapport Meds/Mcr
0,45
0,40
Fonction 0
0
0,35 0,01
0,02
0,03
0,04
0,30
0,05
0,06
0,07
0,25 0,08
0,09
0,1
0,20
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4 0,45 0,5
Pourcentage mécanique armature tendue

Calcul de la flèche
L’abaque de l’EC2 est fournie pour la situation quasi-permanente

>> on considère seulement le module long terme
𝑣ℎ 𝑀𝐸𝑑𝑠 ℓ 𝑀𝐸𝑑𝑠 𝑓0 ℓ
= =
ℓ 10𝐸𝐼ℎ 10𝐸𝑏𝑑2 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12 𝑑
𝑣𝑓 𝑀𝐸𝑑𝑠 ℓ 𝑀𝐸𝑑𝑠 6 ℓ
= =
ℓ 10𝐸𝐼𝑓 10𝐸𝑏𝑑2 𝜒𝑠2 3 − 𝜒𝑠 𝑑
Après remplacement à partir des expression précédentes

𝑣 𝑣𝑓 𝑣ℎ 𝜎𝑠 𝜒𝑠2 3 − 𝜒𝑠 𝑓0 ℓ
= 𝜉 + 1−𝜉 = 𝜉+ 1−𝜉
ℓ ℓ ℓ 10𝐸𝑠 1 − 𝜒𝑠 6 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12 𝑑
Pour limiter la flèche à L/250 il faut donc limiter l’élancement

ℓ 𝐸𝑠 1 − 𝜒𝑠
≤
𝑑 25𝜎𝑠 𝜒2 3 − 𝜒𝑠 𝑓0
𝜉 + 1−𝜉 𝑠
6 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12

Choix du coefficient d’équivalence
Dans l’esprit des règles professionnelles :
- à partir du module instantané, fonction de fck
- avec un coefficient de fluage forfaitaire =2
3𝐸𝑠 fck Ecm alpha_e Coefficient d'équivalence

𝛼𝑒 = 12 27,1 22 24
𝐸𝑐𝑚
16 28,6 21
20 30,0 20 22
25 31,5 19 20
30 32,8 18
35 34,1 18 18
40 35,2 17 16
45 36,3 17
50 37,3 16 14
55 38,2 16 12
60 39,1 15
70 40,7 15 10
80 42,2 14 0 20 40 60 80 100
90 43,6 14 Classe de résistance

Recommandations professionnelles
Clauses 7.2 et 7.3 – Coefficient d’équivalence
Le calcul des contraintes à l’ELS est habituellement fait en considérant une valeur
du coefficient n (dit coefficient d’équivalence) à appliquer aux sections d’acier qui
vaut
n
Es
1  ef ,ELS 
Ecm
ef,ELS est le coefficient de fluage du béton qui correspond à la
combinaison de charge ELS
M 0 Eqp
ef , ELS  
M 0 Ecar
Avec
M0Eqp est le moment à l’ELS en combinaison quasi permanente
M0Ecar celui correspondant à la combinaison ELS caractéristique
On pourra, si une grande précision n’est pas nécessaire, prendre n=15 pour les
bétons courants et n=9 pour les bétons BHP (en combinaison caractéristique)

Evaluation forfaitaire du coefficient de fluage
Calcul de la flèche totale en situation quasi-permanente
Valeur du coefficient d’équivalence
 eq 
Es
Ecm

1   eff 
En situation quasi-permanente
eff    ,t0 
En situation caractéristique
M ELS ,qpr
 eff    ,t0 
M ELS ,car
soit
 car
E
 cm  car  1 qp 
M ELS ,car
car  qp 
Es
Ecm

1  p 
Es M ELS ,qp

Calcul du coefficient de fluage
 Ac .
Section 0,35*0,70 m ho     to ;   ,
u   
Fig. 3.1a) - Environnement intérieur
2,2 233

Vérification des flèches par le calcul
EC2 - Clause 7.4.3 :
- Interpolation entre l’état fissuré et l’état non fissuré
   II      I
-  est la flèche à calculer, I la flèche en état non fissuré II en état
totalement fissuré
-  est une fonction de la contrainte dans l’armature dans l’état fissuré

2
 
  1    sr 
 s 
- sr et s contraintes dans l’armature en état totalement fissuré
sr au moment de la 1ere fissuration
s dans l’ELS considéré
-  un paramètre =1 pour charge unique de courte durée,
=0,5 pour charge de longue durée ou répétitive
- Le fluage doit être pris en compte, selon la combinaison considérée

𝑓0 = 2𝜃 + 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐
𝑀𝑐𝑟 6𝛼𝑒 1 − 𝜒𝑠 𝑓𝑐𝑡𝑚
= 2 𝜇0
𝑓1 = 2𝜃 2 + 𝜛𝑠𝑡 + Δ𝜛𝑠𝑐 𝑀𝑒𝑑𝑠 𝜒𝑠 3 − 𝜒𝑠 𝜎𝑠
8𝜃 3 𝑀𝑐𝑟 2
𝑓2 = + 𝜛𝑠𝑡 + Δ2 𝜛𝑠𝑐 𝜁 = 1−𝛽
3 𝑀𝑒𝑑𝑠
𝑓2 𝑓0 − 𝑓12 ℓ 𝐸𝑠 1 − 𝜒𝑠
𝜇0 = =
2𝜃𝑓0 − 𝑓1 𝑑 25𝜎𝑠 𝜒2 3 − 𝜒𝑠 𝑓0
𝑚𝑎𝑥
𝜉+ 1−𝜉 𝑠
6 𝑓2 𝑓0 − 𝑓12
𝜒𝑠 = − 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 + 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 2 + 2 𝜛𝑠𝑡 + Δ𝜛𝑠𝑐
delta 0,10
theta 0,56 Asc = 0
rho 0,01 Mcr/Meds 0,325
Es 200 omc_st 0,183 beta 0,5
fck 30 chi_s 0,449 dzeta 0,94711706
Ecm 32,8 f_0 1,303
alpha_e 18,3 f_1 0,810 den 0,978
fctm 2,9 f_2 0,651 l/d_max 14,5
sig_s 310 mu_0 0,296

40,0
L/d_max Asc=0
35,0 12
16
20
30,0 25
30
35
25,0 40
45
50
20,0 55
60
70
15,0 80
90
10,0
5,0
0,0
0 0,005 0,01 0,015 0,02 0,025 0,03 0,035 0,04 0,045

Application numérique
350 mm
STRUCTURE EXAMINEE
8000 mm
Données : Béton C30 2(HA25+HA20)

As = 16,1 cm² 0  f ck 103  0,55%
=0,66%
16,1 cm²
’=0
Combinaison quasi-permanente 650
 s  211MPa 700 50
c = 30 mm
Condition forfaitaire 7.4.2 (>0)
  0 ,55
   11  1,5 0 f ck  11  1,5 30  17 ,85
 d 0  0 ,66
 8000 310
  12,30  17 ,85*  26,23  OK
d 650 211

Application numérique
rho_st 0,66% Ecm 32,8 mu_0 0,267

rho_sc 0,00% alpha_e 18,3 fctm 2,9
delta 0,10 omc_st 0,121 Mcr/Meds 0,434

theta 0,56 omc_sc 0,000 beta 0,5
chi_s 0,385 dzeta 0,90589715
fck 30 f_0 1,241
Es 200 f_1 0,748 den 0,950
sig_s 310 f_2 0,589 l/d_max 16,7
rho_st 0,66% Ecm 32,8 mu_0 0,267

rho_sc 0,00% alpha_e 18,3 fctm 2,9
delta 0,10 omc_st 0,121 Mcr/Meds 0,637

theta 0,56 omc_sc 0,000 beta 0,5
chi_s 0,385 dzeta 0,79687599
fck 30 f_0 1,241
Es 200 f_1 0,748 den 0,892
sig_s 211 f_2 0,589 l/d_max 26,1

RPro. : Flèche Nuisible
Clauses 7.4.3 – Bâtiments – Méthode conventionnelle
Méthode simplifiée pour les bâtiments courants basée sur EC2 7.4.3 justifiée par
son usage traditionnel qui fait arbitrage entre les divers corps d’état concernés.
Nécessaire : l’application de la méthode générale suppose une connaissance du

processus de chargement
Basée sur les formules 7.18 & 7.19 (EC2 7.4.3)

pour le calcul de la flèche à mi-travée
w   ' we  1   'wh
Avec we flèche calculée si toutes sections droites fissurées
wh flèche calculée si aucune section droite n’est fissurée
’ coefficient tenant compte d’une rectification par rapport à la
formule de l’EC2 pour supprimer la discontinuité au voisinage de M=Mcr
En effet, cette discontinuité n’apparaîtrait pas si on faisait le calcul par intégration

des courbures

Flèche Nuisible Conventionnelle
Hypothèses
Il existe un élément fragile
Un seul coefficient d’équivalence n=15 (sections fissurées ou non)
Passage des déformations instantanées aux déformations de longue durée

Un seul coefficient  = 2
On néglige les flèches dues aux gradients de retrait et de température
Continuité prise en compte :

on se ramène à une poutre isostatique soumise au seul moment en travée en
admettant
M t L2
w
10 EI
Le moment de première fissuration est celui qui conduit à la contrainte de traction fctm,fl
dans la section droite homogénéisée, avec fctm,fl selon formule 3.23 clause 3.1.8

Flèche Nuisible Conventionnelle
3.1.8 Résistance à la traction en flexion
(1) La résistance moyenne à la traction en flexion des éléments en béton armé dépend de leur
résistance moyenne en traction directe et de la hauteur de leur section droite. On peut appliquer la
formule suivante :
 h 
f ctm, fl  f ctm max 1,6  ;1 ... (3.23)
 1000 
où :
h est la hauteur totale de l'élément, en mm
fctm est la résistance moyenne en traction directe, selon Tableau 3.1.
La relation donnée par l'Expression (3.23) s'applique également aux valeurs caractéristiques de la
résistance en traction.

Calcul Conventionnel
4 charges principales
p poids propre
c poids des éléments fragiles
apportés sur l’élément béton avant mise en œuvre
r poids mort rapporté après mise en œuvre des éléments fragiles
q charge d’exploitation
Notations des moments en travée

Mp
Mc avec Mp+c = Mp + Mc
Mr avec Mp+c+r = Mp + Mc + Mr
Mq avec Mp+c+r+q = Mp + Mc + Mr + Mq
de traction fctm,fl
dans la section droite homogénéisée, avec fctm,fl selon formule 3.23 clause 3.1.8

Flèche totale wt
wt   t wet  1   t wht
Avec
 M p  c  r M q  L2  M p  c  r M q  L2
wet     wht    
 Ev I e Ei I e  10  Ev I h Ei I h  10
t  0 si M p c  r  M pcr
M cr
 t  1 sinon
M p c  r  q
Flèche à déduire wd
celle qui s’est produite avant la mise en œuvre des éléments fragiles

 Si mise en œuvre immédiatement après décoffrage élément porteur
wdi   di wedi  1   di whdi

Avec
 di  0 si M p  c  M pcr
M p c L2 M p c L2
wedi  whdi 
Ei I e 10 Ei I h 10 M cr
 di  1  sinon
M p c
Si mise en œuvre très longtemps après décoffrage élément porteur
wdv   dv wedv  1   dv whdv
Avec
 dv  0 si M p  c  M pcr
 Mp M c  L2  Mp M c  L2
wedv    whdi   
 v e
E I Ei e  10
I  v h
E I Ei h  10
I
 dv  1 
M cr sinon
M p c

 Il appartient au concepteur, selon le délai écoulé entre le décoffrage du gros

œuvre et la mise en place des éléments fragiles, de choisir la valeur convenable
caractérisée par un coefficient  compris entre 0 et 1
wd  wdi  wdv  wdi 
Flèche nuisible
wn  wt  wd
Valeurs limites
Selon EC2 1.1 Section 7 Article 7.4.1 (5) mais avec la modification suivante
L L7
wn  si L  7 m wn  1,4  sinon
500 1000
(w en cm et L en m)

A retenir
Sauf spécification contraire calcul de la flèche totale
 Calcul des inerties homogénéisées (état fissuré ou non) avec un seul coefficient
d’équivalence – n=15 « si une plus grande précision n’est pas nécessaire »
 Moment critique de fissuration

I e f ctm  sr M cr
M cr   
hx  s M Eds
 =1 en combinaison fréquente, =0,5 en combinaison quasi-permanente
Module instantané du béton selon fck

 f 8
0,3
Ecm  22 ck 
 10 
Coefficient de fluage  = 2 par défaut
 Affectation du module
- module instantané pour la partie variable des charges
- module différé pour la partie permanente ou quasi permanente

Le pourcentage d’armatures est usuellement déterminé :
- par l’ELU
- par les limitations de contraintes éventuelles à l’ELS,
Lorsque la contrainte sur le béton n’est pas limitée en situation caractéristique, c’est
généralement le seul ELU qui est dimensionnant :
- Soit parce que l’on ne tiendra pas compte de la limitation de contrainte sur
le béton en situation quasi-permanente ;
- soit, dans le cas contraire, dès lors que l’on aura pris soin de prendre un
coefficient d’équivalence adapté.
Dans ce cas, il est tout à fait équivalent de considérer que l’on fixe arbitrairement :
- Le moment réduit ELU par exemple à  = 0,25
- Le pourcentage géométrique d’armature
- Le produit bd² (qui a la dimension d’un moment statique).
Le choix d’une valeur de la hauteur utile permet alors de dimensionner la section.

EC2 § 8.4 – Ancrage de aciers longitudinaux
Contrainte ultime d'adhérence

- Valeur de calcul f bd  2,2512 f ctd sens du coulage
45    90
h  250mm
bonne
1=1 médiocres
1=0,7
h  250mm
h  600mm
Fig. 8.2 : Illustration des conditions d'adhérence

2  1 (si   32 mm) ou 132    / 100
§ 8.4 – Ancrage de aciers longitudinaux
Longueur d'ancrage de référence, pour ancrer un effort A s st

 st
l b, rqd 
4 f bd
- Cas des barres pliées: longueur mesurée le long de l'axe
- Cas des treillis soudés avec fils ou barres doubles:
 n = √2 (diamètre équivalent)
Longueur d'ancrage de calcul: lbd  1 23 45lb,rqd
forme des barres enrobage (cf. tableau 8.2)
cd = min (a/2, c1, c) cd = min (a/2, c1) cd = c

lbd  1 23 45lb,rqd  lb,min
confinement par aciers transversaux
barres transversales soudées pression transversale
 235  0,7

1

tendue comprimée
Fig. 8.4 : Valeurs de K pour les poutres et les dalles

Longueur d’ancrage d’une barre HA 20,

de l’armature inférieure d’une poutre de hauteur 650 mm,
tendue à 435 MPa à l’entrée de l’ancrage,
f ckt,0,05
dans béton de qualité C25 : f ctd  et
c
 st  st 20 435
l b, rq   lb,rq   805 mm
4 f bd 4 2,25  f ckt 4 2,25.1.1. 1,8
1 2
s 1,5
l bd  1 2 3 45l b,qrd

l bd  1 23 45l b,qrd
Fbt

Longueur d’ancrage de calcul : l bd  1 23 45l b,qrd

=1
Ancrage droit Ancrage courbe vertical
1  1
cd  min a / 2  100 / 2; c1  40; c  40 cd  min a / 2  100 / 2; c1  40  3

cd  40 mm
 2  1  0,15cd  3 /   0
 2  1  0,15cd   /   0,85
lbd  0,85.805  684mm ou 34 lbd  1.1.805  805 mm ou 40

Ancrage courbe
Dans la courbe, des bielles de béton comprimé se constituent pour équilibrer les
contraintes d’adhérence et la variation de l’effort dans la barre.
On supposera que ces bielles forment un angle  constant par rapport à la tangente
Ancrage courbe
Effort d’adhérence
𝜋𝜙𝑅𝑑𝜃𝜏𝑠𝑢
Equilibre dans la direction tangentielle

𝜋𝜙𝑅𝑑𝜃𝜏𝑠𝑢 + 𝑑𝑇 + 𝐹 − 𝐹 + 𝑑𝐹 = 0
Equilibre dans la direction radiale

𝑑𝜃 𝑑𝜃
𝑑𝑁 − 𝐹 − 𝐹 + 𝑑𝐹 =0
2 2
Supposant  constant et négligeant le terme d’ordre 2

𝑑𝐹 𝐹
𝑑𝑇 = 𝑑𝑁 tan 𝛿 ⇒ = 𝜋𝜙𝜏𝑠𝑢 + tan 𝛿
𝑅𝑑𝜃 𝑅
La pression radiale contribue à l’ancrage qui est donc plus efficace qu’un ancrage droit
Ancrage courbe
Appelons respectivement F1 et F2 les valeurs de l’effort dans l’armature au début et à la

fin de partie courbe
𝜃 tan 𝛿
𝑒 𝜃 tan 𝛿 − 1
𝐹1 = 𝐹2 𝑒 + 𝜋𝜙𝑅𝜏𝑠𝑢
tan 𝛿
En posant
𝜃 tan 𝛿
𝑒 𝜃 tan 𝛿 − 1
𝜓=𝑒 𝛽=
𝜃 tan 𝛿
On obtient
1
𝐹2 = 𝐹 − 𝛽𝜋𝜙𝜏𝑠𝑢 𝑅𝜃
𝜓 1
Pour un ancrage droit de longueur R on aurait
𝐹2 = 𝐹1 − 𝜋𝜙𝜏𝑠𝑢 𝑅𝜃
Ancrage courbe
Les tables suivantes donnent les valeurs de  et  pour différentes valeurs de l’angle 
d’inclinaison des bielles et de l’ouverture  du crochet
Coefficient  Coefficient 
tan() tan()
 0,4 0,7 1  0,4 0,7 1
90 1,87 3,00 4,81 90 1,39 1,82 2,43
120 2,31 4,33 8,12 120 1,57 2,27 3,40
135 2,57 5,20 10,55 135 1,66 2,55 4,05
180 3,51 9,02 23,14 180 2,00 3,65 7,05
Par souci de sécurité on retient

tan 𝛿 = 0,4 𝛿 = 21,8°
Diamètre mandrin de cintrage
Les rayons de courbure des ancrages courbes sont limités pour deux raisons :
- Limitation de la contrainte élastique de l’armature sur la fibre extérieure
- Limitation de la contrainte de compression des bielles de
Formes usuelles des ancrages courbes
!! Attention aux poussées au vide

Tirant béton armé – Condition de non fragilité
 Tirant :
 Elément rectiligne sollicité en traction simple
 Coïncidence des centres de gravité du béton et des armatures
As f
 Condition de non fragilité   ctm (pourcentage géométrique)
Ac f yk
 Dimensionnement – on néglige le béton tendu (section fissurée)
 Equilibre avant fissuration
 f ctm  1
  N f  Ec Ac  Es As    e   As f ctm
 Ec  
 Equilibre après fissuration (on néglige le béton tendu)
f ctm f
N d  As f yk  N f    ctm
f yk   e f ctm f yk
Si Nf > Nd l’effort atteint au moment de la fissuration ne peut être équilibré par
l’armature seule, on n’est pas dans le domaine du béton armé : un
pourcentage minimal d’armature est nécessaire

EC2 - $ 7.3 – ELS – Maitrise de la fissuration



NF EN 1992-1-1 NA Clause 7.3.1 (5) Note


7.3 – Fissuration - Section minimale d'acier
Si la maîtrise de la fissuration est requise, une armature minimale As,min

adhérente est nécessaire dans les zones en traction.
As ,min s  kc kfct ,eff Act Eq. 7.1
NA : = fyk = fctm (Tableau 3.1)
k : effet des contraintes non-uniformes auto équilibrées : = 1,0 pour les âmes h  0,3
m ou les membrures de largeur  0,3 m; = 0,65 pour les âmes h  0,8 m ou les
membrures de largeur  0,8 m.
kc : effet de la répartition des contraintes dans la section juste avant la fissuration et
de la modification du bras de levier : i) En traction pure : = 1,0
ii) En flexion simple ou en flexion composée, - sections rectangulaires et âmes
(caissons ou Té, h* = h si h < 1,0 m; sinon = 1,0m):  N 
kc  ,   Ed  
Fcr  kh / h *  f ct ,eff 
- membrures (caissons ou Té): kc  ,  ,
Act fct ,eff
k1 = 1,5 , si NEd est un effort de compression; et =2h*/3h si traction.

63
Fissuration selon EC2
 Fissures
armature
d
h
σs Traction acier
0
fctk
σct Traction
béton 0
sr,max
Ecartement maximal entre fissures

Ouverture des fissures : Eq. 7.8
Espacement maximal des fissures déformation moyenne du

béton entre fissures
Allongement moyen relatif de l’acier
traction σs de l’acier
Eq. 7.9
Définir hc,ef

1
b
c =0
2
Hauteur de la section effective de béton autour des armatures tendues
hc ,ef  min ,h  d ; h  x  / ; h /  Eq. 7.10
Aire de la section effective de béton autour des armatures tendues : Ac ,eff  b.hc ,eff

Axe neutre
 h-x
c Béton tendu Si espacement  ( c   /  )

ou sans d’acier adhérent:
Eq. 7.14
Avec Sr,max
Eq. 7.14
Avec Sr,max , Eq. 7.11
Espacement barres  ( c   /  ) :
Ouverture réelle des
5(c+/2) enrobage
fissures
Eq. 7.11

Cas d’écartement des barres :  ( c   /  )

Ecartement maximal entre fissures : k4 = 0,425
k3 = 3,4
NA : si c  25 mm k2 = 0,5 (flexion)
  et 1,0 (traction pure)
sinon: k  ,  / c     
sinon : k 
 max;  
k1 = 0,8 (HA) et 1,6 (lisse – armature de précontrainte)

APPLICATION 1 : Vérification de wk par calcul
Données :
y
Effets d’actions : MG = MQ = 0,15 MN.m
Béton C30
Armature en acier B500 (courbe 2)
Classe d’exposition : XC1
x
z 350 mm
As d=0,65
ct = 15 mm
h=0,7m
b=0,35
Combinaison quasi-permanente
650 2HA25+2HA20
 s  n.K( d  x )   MPa
700 50
c = 30 mm
69
1) Hauteur ‘effective’ de béton tendu


hc ,eff  min  ,h  d  ,
h  x  , h 

   

 min 2,50,05  0,125 ,
0,7  0,24  0,153 , h  0,35  0,125
h c,eff 
 3 2 
2) Différence moyenne de déformation entre le béton et l’armature
 sm   cm 

 s  kt fct ,eff    e  p ,eff /  p ,eff
(Eq. 7.9) Es
 p ,eff 
As A
 s 
16,1
 0,037 Ecm  33000 MPa
A c ,eff bh eff 35x12,5
Coefficient d’équivalence
f ct ,eff  f ctm  2,9MPa
Es .
e     ,
k t  0,4 (long terme ) ou 0,6 (courte durée ) Ecm .

70
211,5  0,4x 2,9(1  6,0x 0,037) / 0,037  2 1 1,5 
 sm   cm   0,001030   0,0 0 1 0 5 
5
2.105  2 . 1 05

3) Espacement maximal des fissures  25

d h  5c   5.30   162,5
 2 2
s r ,max  k 3c  0,425k1k 2
 p ,eff
k1  0,8 (barres HA) ou 1,6 (barre lisse )   25 mm

k 2  0,5 (flexion) ou 1,0 (traction pure) k 3  3,4
25
s r ,max  3,4x30  0,425x 0,8x 0,5  216,9 mm
0,037
3,4x30  102 mm 
4) Ouverture maximale des fissures
(Eq. 7.8) wk  sr ,max  sm   cm 
wk   , x.   , mm   , mm

71
EC2 – Estimation de l’ouverture des fissures
Principe d’approximation
s 
1 - 0,6   sm   cm  s en général proche de s/Es
Es Es
2- un moyen de limiter srmax est de limiter l’espacement des armatures
Espacement des armatures  ( c   /  ) (Eq. 7.11)
On limitera l’espacement des fissures en limitant le diamètre et

l’espacement des armatures

EC2 § 7.3.3

Méthode simplifiée (F. MANCINI)
Les valeurs du tableau 7.2 N pourront être satisfaites en limitant la contrainte des
armatures. Dans le cadre d’un pré dimensionnement, on pourra limiter le diamètre
des armatures en fonction de la contrainte en combinaison quasi-permanente ou
fréquente

EC2 § 7.3.3

EC2 § 7.3.3
Voir également les autres commentaires du titre 7.3.3, notamment la fin de

la note 2 qui propose une variante pour le choix du diamètre maximal


Vérifications de contrainte aux ELS
§ 7.2 - Limitation des Contraintes

Etats limites ELS Béton Armature
caractéristique σc  0,6fck (*) σst  0,8fyk
quasi-permanent σc  0,45fck (**) σst  0,32fyk – 0,52fyk (***)
(*) en classes d’exposition XD, XF ou XS
(**) si on veut éviter d’avoir à considérer un fluage non linéaire
(***) le diamètre maximal sera d’autant plus faible que les contraintes seront importantes

Exemple
b (m) 0,4 fck (Mpa) 40

d (m) 0,765 gmc 1,5
h (m) 0,85 fyk (Mpa) 500
Mu x gms 1,15
Classe B
Mg (MN.m) 0,502
As d=0,765 m Mq (MN.m) 0,502
Medu (MN.m) 1,43 1,35Mg+1,5Mq
h=0,85m Mcar (MN.m) 1,004 Mg+Mq
MQP (MN.m) 0,652 Mg+0,3Mq
b=0,40
Classe d’exposition XD1

Classe structurale S4
Cadres  10 mm
dG = 20 mm

Calcul ELU
Hypothèses
f ck 40
f cd    26,7
Bras de levier forfaitaire d = 0,9 h = 0,765 m c 1,5
Béton : valeur forfaitaire de  et  (=1 et =0,8) f yk 500
Acier : palier plastique horizontal, pas de pivot A f yd    435
s 1,15
Moment réduit
M Edu 1,43
 Edu  2
 2
 0,229
bd f cd 0,40.0,765 .26,7
Bras de levier réduit
1 2  1 2.0,229 
 1  1    1  1    0,868
2    2
  1 

Section d’armatures
M Edu 1,43
Ast    49,53cm 2
df yd 0,868.0,765.435

Tableau 4.3N

Tableau 4.4N

Calcul enrobage nominal
 40 mm  25 mm  20 mm  10 mm
Cmin,b 40 25 20 10
Cmin,dur 30 30 30 30
c dev 10 10 10 10
Cnom 50 40 40 40
>> La condition d’enrobage des cadres est dominante

Choix du ferraillage
Solution 1 – 4  40 Solution 2 – 10  25
10
10
40
40
40 25
40 40 47 10 43.5
10
Solution 3 – 6  25 + 6  20 Solution 4 – 8  25 + 4  20
36
10 50
40 10
40
40 25
10 30 40 25
10 67
Séance n° 2 – ELU Section rectangulaire Asc=0 84

Vérification du bras de levier
Section d’armature et bras de levier « réels »
 
As 
4
 n
i i
2
d  h
4 As
 n  h  d 
i i
2
i
Solution 1 Solution 2
ni 4 ni 5 5
phi_i 40 phi_i 25 25
h-d_i 70 h-d_i 62,5 87,5
As 50,3 As 49,1
h-d (mm) 70 h-d (mm) 75
Solution 3 Solution 4
ni 6 6 ni 4 4 4
phi_i 25 20 phi_i 25 25 20
h-d_i 62,5 85 h-d_i 62,5 87,5 146
As 48,3 As 51,8
h-d (mm) 71,3 h-d (mm) 92,2

Vérification du bras de levier
Section d’armature nécessaire selon bras de levier « réel »
Medu (MN.m) 1,43

b (m) 0,4
h (m) 0,85
fcd (Mpa) 26,7
fyd (Mpa) 434,8
Solution 1 2 3 4
d (m) 0,780 0,775 0,779 0,758
mu_Edu 0,220 0,223 0,221 0,233
dzeta 0,874 0,872 0,873 0,865
As rqd(cm²) 48,2 48,7 48,4 50,2
As reel (cm²) 50,3 49,1 48,3 51,8
OK OK NON OK
Si la section d’armature nécessaire est supérieure à la section réelle, la

solution proposée ne peut être retenue …

Vérifications et calcul ELS
§ 7.2 - Limitation des Contraintes

Etats limites ELS Béton Armature
caractéristique σc  0,6fck σst  0,8fyk
quasi-permanent σc  0,45fck
Coefficient d’équivalence
Combinaison caractéristique eq = 15
 eq Ecm 15.35
cara  1   1  1,625
Es 200
Combinaison quasi-permanente
QP 
M cara
cara 
1,0
.1,625  2,5   QP 
Es
1  QP   200 1  2,5  20
M QP 0,65 Ecm 35

Vérifications des contraintes
Calcul avec d = 0,9 h = 0,765 m
Section d’armature déterminée pour l’ELU As = 49,5 cm²
 eq As
  ELS_cara ELS_QP
bd alpha 15 20
 s       2  Meds (MN.m) 1,004 0,652
6 M Eds
c  omc_s 0,243 0,324
bd 2  s 3   s  chi_s 0,495 0,544
 1   s  sig_c (MPa) 20,7 12,5

 s  eq c
s sig_s (MPa) 317,2 210,3

Calcul ELS béton
Section d’armature nécessaire pour satisfaire la limitation des contraintes sur le béton
M eds ELS_cara ELS_QP

 Eds  ks 0,6 0,45
bd 2 f cs fcs (Mpa) 24 18
Meds (MN.m) 1,004 0,652
3 8 Eds 
s  1  1  
mu_Eds
chi_s
0,179
0,415
0,155
0,351
2 3 
omc_s 0,147 0,095
2 alpha 15 20
s  s
As (cm²) 29,9 14,5
21   s 
omc_0 0,92 1,23

As  bd s gamma 1,28 1,48
 eq mu_lim_s 0,22 0,26
bd² (m3) 0,190 0,139
Moment frontière
 eq f cs y  f 3   f  thy 0,9
y  f  f  alpha_f 0,474
f ys 1 y 6 mu_f 0,199

Calcul ELS acier (combinaison caractéristique)
Section d’armature nécessaire pour satisfaire la limitation des contraintes sur l’armature
 eq M eds
 Eds, y  2
Meds (MN.m) 1,004
bd f ys alpha 15
r  1  2  Eds, y mu_Edsy 0,161

R 1,150
1 1
  cos 1 3 Theta 0,284
3 r chi_s 0,455
 2  omc_s 0,189
 s  1  2r cos  
 3  As (cm²) 38,7
2
s  s
21   s 

As  bd s
 eq

Calcul ouverture de fissure
Calcul sm-cm avec d = 0,9*h = 0,765 m
Un seul calcul pour les différentes dispositions d’armatures
As 49,5
 s   eq  20.  0,324
bd 0,4.0,765
 s   s   s  s  2   0,324  0,3240,324  2   0,544
xs   s d  0,544.0,765  0,415

hc ,eff  min 2,5h  d ;
h  x  ; h   min 2,5.0,85  0,765; 0,85  0,415 ; 0,85   0,145
  
 3 2  3 2 
As 49,5.10  4
 p ,eff    0,086
b.hc ,eff 0,4.0,145
 1   1 
  kt . f ct ,eff .  eq   0,4.3,5. 20    44,3
    0,086 
 p , eff 
  
 sm   cm  s  0,83
Es
kt = 0,4 (QP = long terme) et fct,eff = fctm = 3,5 MPa

Calcul ouverture de fissure
Calcul srmax pour chaque disposition d’armatures
k1 = 0,8 (HA) k2 = 0,5 (flexion) k4 = 0,425
 
e  5 c  
 c 
k3  3,4 
23
eq 
n i i
2
sr max  k3c  k3k3 k3

eq
 2  25  n i i  p ,eff
Diamètre équivalent (même section et périmètre)
Solution 1 2 3 4
n1 4 10 6 8
phi1 (mm) 40 25 25 25
n2 6 4
phi2 (mm) 20 20
phi_eq 40 25 22,8 23,6
c 50 50 50 50
e 50 46 32 70
5*(c+phi/2) 350 312,5 306,9 308,9
k3 2,142 2,142 2,142 2,142
Srmax (mm) 186,6 156,8 152,3 153,9
W (mm) 0,155 0,130 0,126 0,128

EC2 – Partie 2 – Ponts en béton

NF EN 1992-2 NA Clause 7.3.3 (101) Note

NF EN 1992-2 NA Clause 7.3.3 (101) Note
Dans ce cas
Valeurs limites des contraintes
smax (Mpa) wmax =0,4 mm wmax =0,3 mm wmax =0,2 mm

Elément fléchi 400 300 200
Entièrement tendu 240 180 120
Ratios de contrainte (fyk = 500 Mpa)
smax /fyk wmax =0,4 mm wmax =0,3 mm wmax =0,2 mm

Elément fléchi 0,80 0,60 0,40
Entièrement tendu 0,48 0,36 0,24

Limitation de la contrainte des armatures
s 61   M s 2
 eq 2   eq 
f yk  3   bd2 f yk 21  
La condition de limitation de la contrainte de l’armature peut s’écrire
s 3 Ms
  ks
f yk 3   bd f yk
2
Faible influence du coefficient d’équivalence (<1)

Beton Arme Séance N°4 D. Vié

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BETON ARME

 Hypothèse des sections planes

 La déformation globale du tirant est égale à celles de l’armature et du béton

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

 A l’instant de la fissuration, supposant la déformation globale inchangée :

 ce qui donne l’ouverture de fissure

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

 Ouverture de fissure et effort normal

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

 Après fissuration, le glissement entre armature et béton fait apparaitre des

 l’effort normal, constant, équilibre la résultante des contraintes de traction

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

 Equilibre des aciers entre 2 sections voisines

 Contrainte d’adhérence supposée constante égale à sa valeur limite fbd

 Contrainte d’adhérence nulle

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 2

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

La déformation du tirant est égale à la déformation moyenne de l’armature

 La longueur lf est déterminée en résolvant une équation de degré 2

 Sous cette réserve

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

 A l’instant de la 1ere fissuration

 C’est la somme, sur la longueur de fissure, de la variation de déformation entre

 déformation du béton de 0 au droit de la fissure à 1 à la distance lf

 Si l’allongement global du tirant a été maintenu, l’effort a diminué et vaut

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

 Si on augmente la déformation globale du tirant, la déformation du béton va

 jusqu’à ce que l’espacement entre fissures ne permette plus de transmettre au

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

Poursuite de l’allongement du tirant

 Les déformations du béton et de l’acier

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

 Les fissures apparaissent de

Si  est proportionnel à fctd,

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations

Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 14

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Limitation du rapport l/d

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- valeur de référence du % d’armatures fck (Mpa) 0 (%) (l/d)0

0  f ck 103 12 0,35 16,2

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Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 22

Par rapport à la fibre supérieure

𝐴 = 𝑏ℎ + 𝛼𝑒 𝐴𝑠𝑡 + 𝛼𝑒 𝐴𝑠𝑐 𝑓0 = 2𝜃 + 𝜛𝑠𝑡 + 𝜛𝑠𝑐 𝐴 = 𝑏𝑑𝑓0

Le graphique suivant donne, pour =0,56 =0,10 et différentes valeurs de sc ,

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Séance n° 4 – Adhérence, fissuration, déformations 24

L’abaque de l’EC2 est fournie pour la situation quasi-permanente

Après remplacement à partir des expression précédentes

Pour limiter la flèche à L/250 il faut donc limiter l’élancement

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3𝐸𝑠 fck Ecm alpha_e Coefficient d'équivalence

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Clauses 7.2 et 7.3 – Coefficient d’équivalence

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Valeur du coefficient d’équivalence

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