Les poutres à section rectangulaire sont toujours justifiées à l’état limite ultime
vis-à-vis des sollicitations tangentes.
1,35 G + 1,5 Q
V .A
τ=
b.I
b : largeur de la poutre
I
Dans le cas du béton armé, nous pouvons poser =z
A
Nous obtenons :
V
τ=
b.z
Vu
τu =
b.d
52
Prenons le cas d’une poutre sur deux appuis simples, au niveau des appuis le
moment fléchissant est nul donc les contraintes normales également
M
σ = f .y . L’effort tranchant est maximum sur les appuis.
I
A
F
dx τ
B
0 b
τ
dx
F = τ.b. 2.dx
F τ .b. 2.dx
σc = = =τ
AB.b b. 2.dx
53
C
F
τ dx
B
b o
τ
dx
Entre deux fissures à 45°, il existe des prismes de béton qui sont soumis à la
compression que nous appelons les bielles comprimées.
TRACTION COMPRESSION
45° 45°
BIELLE COMPRIMEE
45°
A
Armature à 90°
90°
At
A
St
Les armatures à 45° sont les plus efficaces mais se sont les armatures à 90° qui
sont le plus employées.
d'
Nbc
d-d' d h
Ft Fbt
Nst
o x
Ft
Vu
d − d'
N=
st
55
Donc une section d’acier égale à n.At. Nous appelons :
Fbt = b.h. σ bt . 2
Ft = At. σt
Nbc = ∫σ
0
b ( y ).b.dy
2
Vu = - n.Ft – Fbt =0
2
2
⇒ n.Ft = Vu - Fbt
2
⇒
(d − d ' ) ) . A .σ = Vu − b.h.σ bt
t st
st
Vu
or τu = , d’où en divisant par b.d :
bd
(d − d ') . At .σ = τu −
h
σ bt
st
bd st d
h
σ bt
d
h
Le terme .σ bt qui représente la contrainte de traction dans le béton est minoré
d
par l’expression 0,3.k.ftj où k dépend de la mise en œuvre de la poutre et où ftj
représente la résistance caractéristique à la traction du béton.
(d − d ') . At f e
. ≥ τ u − 0,3.k . f tj
d b.st γ s
56
Avec
(d − d ')d = 1−
d'
≈ 0,9
d
At γ s (τ u − 0,3.k . f tj )
≥
b.st 0,9. f e
VII.34. Remarques :
At γ s (τ u − 0,3.k . f tj )
≥
b.st 0,9. f e
At . f e
≥ 0,4 MPa
b.s t
Données :
- Les dimensions de la poutre
- L’effort tranchant Vu
Calcul de τu :
τu = Vu/bd
0,9. f e . At
st ≤
b.γ s .(τ u − 0,3.k . f tj )
0,9. f e . At
st ≤
b.γ s .(τ u − 0,3.k . f tj )
58
Méthode de CAQUOT :
Chaque valeur est répétée successivement autant de fois qu’il y a de mètres dans
la demi-portée de la poutre (ou dans la portée d’une console).