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A.Le Soudage
Le soudage est un moyen d'assemblage permanent par fusion d’une partie (le joint) des pièces
assemblées.La soudabilité est la caractéristique recherchée dans le choix des matériaux à être
soudés et dans le choix du procédé de soudage. La plupart des métaux et alliages utilisés en
construction mécanique ont une très bonnesoudabilité. Le terme soudure est utilisé pour désigner
l'alliage reliant les pièces à assembler formé par la fusion des bords à assembler, avec ou sans
adjonction d'un produit d'apport.
Fig.1 : Représentation
schématique du joint soudé
La soudure homogène, dans laquelle les métaux de base et le métal d'apport éventuel sont
tous de même nature,
La soudure hétérogène de type « A » qui associe des métaux de base de même nature avec
un métal d'apport d'une autre nature, et
La soudure hétérogène de type « B » où les métaux de base et le métal d'apport sont tous
trois de natures différentes.
Le soudage peut-être
être avec on sans métal d’apport.
Suivant leur destination les procédés de soudage sont soit de résistance soit d’étanchéité.
En bout :
A clin ou à recouvrement :
d'angle
a)- Les cordons normaux dont la section a la forme d’un triangle isocèle.
b)- Les cordons améliorés : dont la section a soit la forme d’un triangle à base plus longue que
la hauteur, soit d’un triangle à hypoténuse curviligne.
Rem : 𝑎 = 3𝑚𝑚 : section technologique minimale pour une épaisseur de tôles ≥ 𝟑𝒎𝒎.
On suppose que :
(i)- Soudures en bout : sont calculées à la traction ou à la compression. La hauteur aest assimilée à
la plus faible épaisseur.
Quelque soit le type de soudure en bout sa longueur dans les assemblages sollicités à la traction est :
𝑙 = .
où𝜎 est la contrainte admissible à la traction ou à la compression de la soudure.
Par exemple dans le cas d’un assemblage à égale résistance avec le métal de base (𝜑 = 1) d’où
𝜎 =𝜎
Dans le cas où (𝜑 < 1) on a 𝜎 < 𝜎 ; et on utilise un joint oblique pour réaliser une égale
résistance ; 𝑙 ≠ 𝑏 𝑜𝑢 𝑙 =
𝑙. 𝑒. 𝜎 𝑙. 𝑒. 𝜎 𝜎
𝜑= = =
𝑏. 𝑒. 𝜎 𝑙. 𝑠𝑖𝑛𝛽. 𝑒. 𝜎 𝑠𝑖𝑛𝛽. 𝜎
𝜎= .
≤𝜎 → 𝑙 = .
. .
𝜎= 𝑑 𝑜ù 𝜎 = .
= = ≤𝜎 → 𝑙 = .
𝜎′ = .
+ ≤𝜎
𝜏 = .
≤ 𝜏 d’où𝑙 = .
𝜏 = .
= . °.
≤ 𝜏 d’où𝑙 = .√ .
√
𝐹 = ∑ 𝐹 = 𝜏 ∑ 𝑆 = 2𝜏 (𝑎. 𝑏 + 𝑡. 𝑙) = 2𝜏 𝑎. 𝑏 + 𝑎. .𝑙
𝐹 = 𝑎. 𝜏 2𝑏 + √2. 𝑙
𝜏 =√ = avec𝑆 = 2𝑎. 𝑙𝜏 =
. √ . √ . .
. . .
𝜏 = avec𝑊 = 2 = 𝑆. 𝜏 = .
Contrainte totale 𝜏= 𝜏 +𝜏 = 2+ ≤𝜏
𝑀 𝐹 6𝑀 𝐹
𝜏= + = +
𝑊 𝑆 𝑆. 𝑙 𝑆
(vii)- Tige fixée par une soudure d’angle circulaire sollicitée par un moment de torsion Mt:
(viii)- Soudures entaillées :Sont calculées au cisaillement. L'entaille est orientée parallèlement à la
force appliquée.
(ix)- Soudures en bouchon :
Elles s'emploient pour augmenter l'adhérence des éléments d'assemblage combiné à d'autres types
de soudures. Diamètre de bouchons=2e.
(x)- Soudures pénétrant de part en part :
Ce sont une variante de la soudure entaillée (on fait fendre les tôles supérieurs de part en part ;
l’épaisseur de la tôle ne dépassant pas 12 mm) exécutés par soudage automatique sous flux.
2.4.2- Résistance des soudures sollicitées par une charge variable:
- Elle est fonction de la qualité des soudures
- Les petits défauts tels que les manques de pénétration locale; les entailles de pénétration et les
criques constituent des concentrateurs de contraintes qui diminuent la limite d'endurance des
soudures par rapport au métal de base.
La qualité d'un soudage automatique est meilleure que celle d'un soudage manuel.
Le calcul de la résistance des jointssoudés à des charges variables se fait d'après les formules des
sollicitations statiques, les contraintes admissibles étant minimisées. Elles sont multipliées par le
coefficient empirique .
1
𝛾=
1,3 − 0,3
Rem 1 : Dans le calcul des joints en bout n’est introduit que pour des charges alternées
Rem2 : Pourlessouduresd’angle et à entaille est introduit dans le calcul quelque soit le nombre
d’alternances des charges.
Rem3 : Pour les constructions cylindriques soudées sollicitées à la pression, la section droite
pratique est celle d’un joint longitudinal.
B. Le brasage :
Le brasage est un assemblage permanent sans fusion des pièces assemblées (métal de base) en
utilisant un métal d’apport ayant une température de fusion >425°C mais inférieure à la température
de fusion du métal de base.Les standards Américains donnent sept(7) classes de base.
Rem : Les pièces assemblées peuvent être de métaux dissimilaires.
Brasage au four :
Au gaz, électrique pour chauffer les pièces à la température de brasage dans une atmosphère inerte
ou réductrice
Brasage à induction :
Utilise un courant à haute fréquence pour générer la chaleur nécessaire. La distorsion du joint est
contrôlée par la fréquence du courant. L’utilisation de décapants (flux) ou atmosphère de gaz est
nécessaire.
Brasage par immersion :
Les pièces à braser sont immergées dans un bain de métal d’apport (petites pièces) ou de sels
fondus (pièces lourdes).
Brasage par résistance :(B Ag, B Cu P et B Cu Zn)
Brasage en escalier (step) :
Consiste à réaliser plusieurs joints de brasures Successifs en utilisant des métaux d’apport ayant
successivement des températures de fusion de plus en plus basses.
CALCUL DES BRASURES :
Le métal de base étant en général plus résistant, les calculs sont basés sur la résistance des brasages.
Métaux de brasage :
Classe Métal d’apport métaux assemblées
1 B Al Si Aluminium et ses alliages
2 B Cu P (Cuivre –phosphore) Cuivre et ses alliages, emploi limité sur tungstène et
molybdène ; ne doit pas être utilisé sur les métaux ferreux
ou à base de nickel.
3 B Ag (Argent) Métaux ferreux et non ferreux sauf l’aluminium et le
magnésium
4 B Cu (cuivre) Métaux ferreux et non ferreux sauf l’aluminium et le
magnésium
5 RB CuZn (Cuivre. Zinc). Métaux ferreux et non ferreux sauf l’aluminium et le
magnésium.
6 B. Mg. (Magnésium) Métaux à base de magnésium
7 B. Ni (Nickel) Aciers inoxydables AISl 300 et 400 ; Alliages à base de
Nickel et Cobalt ; acier au Carbone ; acier faiblement
allié ; et le cuivre quand des propriétés spécifiques sont
exigées
C. Collage :
Consiste à assembler deux matériaux au moyen d’un troisième : (un adhésif) par l’intermédiaire de
leur surface.
A : addhésif S : substrat
Types d’assemblage