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1) Introduction

Physiologie humaine : étude du fonctionnement de l’organisme


Mot maître de la physiologie, c’est le fonctionnement
Réactions de l’organisme à l’effort
- Augmentation du débit cardiaque
- Augmentation du débit ventilatoire
- Augmentation de la demande énergétique au niveau des muscles
- Notion de VO2 max = consommation d’oxygène maximale → Bon indicateur de
performance en endurance
Quelques définitions
FC = Fréquence cardiaque
VES = Volume d’éjection systémique (quantité de sang envoyé à chaque pulsation du cœur)
VMA = Vitesse maximale aérobie
MEC = Matrice extracellulaire
Différence entre activité et sport

Activité physique : Toutes activités qui amènent une dépense énergétique plus importantes
Sport : Activités codifiés
2) Chapitre 1 : L’homéostasie
➔ C’est un domaine très vaste
➔ Travail des physiologistes : fonction et intégration
➔ La physiologie évolue constamment
Organisation du corps (du plus petit au plus grand) :

Atomes → Molécules → Cellules → Tissus → Organes → 1 système d’organe → Plusieurs


systèmes d’organes → Organisme
➔ = forment

1) L’atome
Plus petite partie d’un corps simple, constituant élémentaire de toutes les substances (S,L,G)
2) La molécule
Association d’atomes unis par des liaisons chimiques (exemple : H2O)
Les biomolécules : spécifiques à matière vivante (exemple : Glucide, Protéine, Acide
nucléique,…)
3) La cellule
Plus petite unité vivante.
Elle est constituée de différentes organelles (Noyaux-, mitochondrie,…)
Les cellules d’un même type s’assemblent pour former les tissus
Il existe 4 grands types de cellules et de tissus :
- Cellules et tissus musculaires :
Ils engendrent une force mécanique
Squelette volontaire : muscles squelettiques (biceps, quadriceps,…) On décide nous même de
le faire fonctionner.
Squelette involontaire : muscles cardiaques (cœur, …) On ne le contrôle pas.
Squelette lisse involontaire : muscles lisses (estomac,…) On se s’occupe pas de la digestion.
- Cellules et tissus nerveux :
Un ensemble de neurones = Tissu nerveux
Neurones : Initier, intégrer et conduire les signaux électriques vers d’autres cellules
Exemple : Les axones (forment les nerfs) transmettent l’influx nerveux (courant électrique)
aux dendrites. Les dendrites sont donc receveurs. Ils permettent alors la contraction
musculaire.

- Cellules épithéliales et épithélium :


Elles se trouvent en grande partie dans le système digestif mais aussi au niveau des poumons,
de la peau,…
Elles s’occupent de la sécrétion et de la protection en faisant leur rôle principal (être une
barrière sélective qui décide de l’entrée des nutriments dans l’estomac)
- Cellules du tissus conjonctif :
Elles connectent, ancrent et soutiennent les structures du corps
Chaque cellule à son propre rôle dans le corps
En résumé, on peut considérer le corps humain : société complexe de cellules différenciées,
combinées structurellement et fonctionnellement pour remplir les fonctions essentiels à la
survie de l’organisme entier.
Les cellules : unités de base de cette société et reproduisent, individuellement, les activités
fondamentales communes à toutes les formes de la vie, comme le métabolisme.
Question/Réponse
Question : Comment se fait-il que les fonction des systèmes d’organes soient essentiels à la
survie du corps, alors que chaque cellule est capable de réaliser ses propres activités
fondamentales ?
Réponse : On est aussi complexe car on vit dans un environnement changeant et l’intérieur de
l’organisme doit être le plus stable possible.
Environnement interne : liquides qui entourent les cellules et existent dans le sang.
Compartiments liquidiens de l’organisme
L’eau : présente à l’intérieur et autour des cellules ainsi que dans tout les vaisseaux sanguins.
Liquide extracellulaire : dans les vaisseaux sanguins et autour des cellules
Liquide intracellulaire : au niveau des capillaires (= Vaisseau sanguin très petit). Contenu à
l’intérieur des cellules. Echange d’oxygène, nutriments et déchets.
Homéostasie : Capacité de maintenir le milieu interne du corps le plus stable possible
(exemple : maintien de la température corporelle)
Au niveau de la glycémie
Celle-ci augmente après chaque repas en fonction des glucides intégré mais retourne très vite
à sa valeur de base.
Quand elle est élevée, elle stimule la libération d’insuline (= Hormone hypoglycémiante) dans
le sang par le pancréas. L’insuline stimule alors la formation du glycogène (= Stockage du
glucose dans le corps) dans le foie et le muscle en absorbant du glucose par les cellules, ce qui
engendre une augmentation de la glycémie.
Quand elle est faible, elle stimule la libération du glucagon (= Hormone hyperglycémiante)
par le pancréas. Le glucagon stimule alors la dégradation du glycogène dans le foie ce qui
engendre la diminution de la glycémie.

Augmentation du débit cardiaque lié à la demande de muscle


Homéostasie au niveau de la température corporelle :
Physiologie de l’effort : changement au niveau structurelle et fonctionnelle
L’homéostasie est un état de constance dynamique.
Température centrale : température au niveau des organes, dans le corps
➔ La plus stable possible
Température périphérique : température de la peau (à n’importe quel endroit sauf aisselles)
➔ Peut varier
Lorsqu’il fait froid :
➔ Perte de chaleur par l’organisme
➔ Baisse de la température corporelle
➔ Réponse de l’organisme (Poil qui se dresse, Frissons,…)
➔ Production de chaleur
➔ Retour à la température initiale
Lorsqu’il fait chaud :
➔ Augmentation de la production de transpiration par les glandes sudoripare
➔ Evaporation de la transpiration va refroidir la peau grâce à la vasodilatation des
vaisseaux sanguins périphériques
➔ Au contact de la peau, le sang va refroidir
Les muscles sont aussi un effecteur de la relance de la température.
Il y a aussi une réduction du métabolisme de base pendant la nuit, la température du corps
baisse.
Comment se déroule la régulation de l’homéostasie ?
1) Stimulus qui modifie la variable
2) Ce stimulus (changement) est capté par un récepteur
3) Ce récepteur se charge de comprendre et envoyer l’information
4) Cette information passe par une voie afférente et arrive au centre de régulation
(cerveau généralement)
5) Lorsque l’information est comprise, elle passe par une voie efférente pour arriver vers
l’effecteur (qui se charge de former une réponse au stimulus par rétroaction et qui a
pour but de retrouver l’homéostasie)
6) Homéostasie retrouvée
Le rétrocontrôle (feedback)
Le système thermorégulateur est un exemple de rétrocontrôle négatif.
Le but du feedback est de faire l’action contraire, s’opposer au stimulus.
Il peut intervenir au niveau des organes, des cellules ou des molécules.
Ainsi, de nombreux processus enzymatiques sont régulés par le rétrocontrôle.
Catalyser : transformer du substrat en produit.
Exemple de rétrocontrôle : La glycolyse (dégradation du glucose pour produire l’ATP)
Départ : glucose
Fin : ATP
Substrat : Glucose Enzyme : PFK Produit : ATP
Autorégulation locale (réponses homéostatiques locales)
Elle est initiée par un changement de l’environnement (interne ou externe)
Elle provoque un changement de l’activité cellulaire visant à neutraliser le stimulus
La séquence entière se déroule seulement dans la zone du stimulus
Rétrocontrôle positif
Phénomène très rare et explosif
Exemple : Hypophyse (sécrétion d’hormones pour que le bébé soit expulsé à l’accouchement)
Le contrôle anticipé (régulation anticipée)
Le stimulus est capté par :
- Thermorécepteurs cutanés (la peau)
- Thermorécepteurs internes
La régulation anticipée permet :
- D’accélérer les réponses homéostatiques de l’organisme
- De minimiser l’intensité des fluctuations de la variable, càd qu’elle réduit l’importance
de la déviation par rapport au point de réglages
Exemple : température corporelle et digestion (odeur de nourriture)
➔ Encore une fois, le but est le maintien d’un milieu interne stable
La communication intercellulaire et les messagers chimiques
La capacité qu’ont les cellules de communiquer entre elles est indispensable à l’homéostasie.
La cellule cible (stimulus) doit se contracter avec un des messagers.
Cette communication intercellulaires fait intervenir 3 catégories de messagers chimiques :
- Les hormones
Messager chimique sécrété par des cellules endocrines (glandes). Elle peuvent agir
simultanément sur de nombreuses cellules différentes (cellules cibles) car elles circulent dans
tout l’organisme par l’intermédiaire du sang. (exemple : insuline/glucagon)
- Les neurotransmetteurs
Messager chimique sécrété par les terminaisons nerveuses des neurones (axones) et qui agit
sur d’autres neurones, cellules musculaires ou cellules glandulaires. Ils diffusent à travers le
liquide extracellulaires (interstitiel) séparant le neurone de sa cellule cible.
- Les agents paracrines et autocrines
Paracrines : Communication intercellulaire rapprochée. Synthétisés par les cellules, libérés
dans le liquide extracellulaire et agit sur les cellules voisines
Autocrines : Pas une communication intercellulaire. Synthétisés par les cellules, libérés
dans le liquide extracellulaire et agit sur la cellule qui l’a sécrété.
Il est possible qu’un messager soit simultanément paracrine et autocrine.
Les notions d’adaptation
Adaptation : phénomène à court terme. Il permet de survivre dans les environnements
spécifiques.
Acclimatation : phénomène à plus long terme.
Rythme biologique/circadien
Principe d’anticipation
Déclenchement immédiat et automatique sans stimulus nécessaire
Notion de périodicité
Quelques rythmes circadiens :
- 2h00 : sommeil le plus profond
- 19h00 : température corporelle maximale
- 9h00 : sécrétion de testostérone maximale
N.B.
Acétylcholine : Neurotransmetteur responsable de la contraction musculaire
Température rectale : peut permettre de mesurer la température centrale

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