Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Définitions
Ø Biologie : Science qui étudie la vie (tous les êtres vivants), englobant toutes les
sciences ayant pour objet les êtres vivants.
Ø Vie : Unité de base -> cellule (par exemple le virus n’est pas un être vivant car pas
une cellule), organisme qui a comme base la cellule, délimité dans le plan spatial par
une membrane semi-perméable. Elle est capable de fabriquer, s’auto-entretenir et se
reproduire par elle-même.
Ø Être vivant (ou organisme) : Est vivant tout système capable de se nourrir, se
reproduire de façon autonome à partir d’éléments extérieurs. Comporte au moins 1
cellule = unité de base de la vie (comme une bactérie).
Ø Physiologie : « la connaissance de nature » selon Aristote, il s’agit de décrire le
fonctionnement de tout organisme vivant, chaque organe possède une fonction
unique + corrélations entre la structure et la fonction des organes. Père de la
médecine, la physiologie est pour lui le « pouvoir guérisseur de la nature ».
La physiologie étudie le rôle, le fonctionnement des organismes vivant, les
interactions avec l’environnement, avec une vision dynamique -> en mouvement.
Ø Anatomie : Science qui décrit structure d’un organisme visible à l’œil nul (forme,
disposition, structure interne, rapport des organes entre eux) avec une vision plus
statique.
Ø Santé : État complet de bien-être physique, mental et social, et non pas seulement
une absence de maladie.
Ø Pathologie : Science étudiant les maladies, leurs causes (étiologie) et leurs
mécanismes (physiopathologie). Une maladie est une altération des fonctions de
santé d’un être vivant. Signes cliniques de la maladie (sémiologie)
Ø Homéostasie : État d’équilibre dynamique qui nous maintient en vie. Nombreux
paramètres physico-chimiques qui doivent être relativement constant (Glycémie,
température, la quantité de sel…). La glycémie est le taux de glucose dans le sang.
Elle est contrôlée et maintenu aux alentours de 1,2 g/l grâce à l’homéostasie.
Les 2 principaux systèmes de régulation de l’homéostasie sont les systèmes nerveux
et hormonaux.
II. Introduction
L’organisation générale du vivant peut se faire sous un schéma très simplifié, en 3 groupes :
Les organismes les + simples ne sont constitués que d’une seule cellule, mais chez d’autres
organismes comme les êtres humains, la structure se complexifie jusqu’au niveau tissulaire.
Les tissus sont formés d’association de cellules semblables assurant la même fonction
spécialisée, l’organisme humain comporte 4 grands types différents de tissus :
1) Tissu épithélial : couvre le corps et la surface des organes, tapisse l’intérieur des
cavités du corps, participe à la formation des glandes. (glandes endocrine, glandes
exocrine) Rôle de protection, d’absorption, d’excrétion, de sécrétion et de filtration
2) Tissu conjonctif : Relie, soutient et protège différentes parties du corps, stocke les
énergies et sels (tissu osseux, adipeux…)
3) Tissu musculaire : Contractile pour la production de mouvement, lisse ou strié
4) Tissu nerveux : Produit et transmet des influx nerveux coordonnant les activités du
corps
Ces 4 types composent en général les organes, un organe est composé de plusieurs type de
tissu, généralement les 4, assurant de façon coordonnée une fonction déterminée.
Certains organes assurent simultanément plusieurs fonctions, mais dans ce cas, une fonction
est associée à un ensemble de cellules spécifique. (ex : le pancréas)
Un système est une association de 2 organes ou plus et de tissus, qui constitue une unité
assurant la même fonction ou un ensemble de fonctions.
2) Mécanisme
ATTENTION : Une personne qui n’est pas en bonne santé peut être en homéostasie (diabétique
de type 2 faisant attention à sa glycémie est en homéostasie)
Une personne en bonne santé est en homéostasie, mais à l’inverse, une personne en
homéostasie n’est pas forcément en bonne santé.
V. Thermorégulation
1. Introduction
Température corporelle : 37 degrés
Deux classes d’espèces animales :
- Poïkilothermes : correspondent aux animaux à sang froid, température corporelle
variable, à ne pas confondre avec les hétérothermes, qui sont des homéothermes qui
peuvent connaitre des variations de température interne (notamment lors
d’hibernation)
- Homéothermes : La température centrale est constante (dans de larges mesures), et
elle est indépendant de la température extérieure, on peut parler d’homéostasie
thermique
14/09/21
Ex :
a) Rayonnement
Rayonnement = perte de chaleur sous forme d’ondes IR.
Dans des conditions normales, près de la moitié des déperditions de chaleur de l’organisme
est due aux rayonnements.
L’énergie radiante s’écoule toujours de l’endroit le plus chaud vers l’endroit le plus froid.
Le corps peut donc aussi capter de la chaleur par rayonnement (exposition au soleil)
b) Conduction
Conduction = transmission de chaleur d’un objet chaud vers un objet froid lorsque ces objets
sont directement en contact direct l’un de l’autre. Par exemple : quand on rentre dans un
bain chaud, l’eau nous cède sa chaleur.
c) Convection
Convection = transport de chaleur dans un fluide, par déplacement de molécules.
è L’air chaud se dilate et s’élève tandis que l’air froid descend.
è L’air réchauffé par le corps et continuellement remplacé par de l’air plus frais.
La convection accroit considérablement les échanges thermiques entre la surface du corps
et l’air car l’air froid absorbe la chaleur plus rapidement que celui qui est déjà réchauffé.
Ce phénomène est amplifié par tout ce qui accélère le mouvement de l’air à la surface de la
peau.
d) Évaporation
L’eau s’évapore parce que ses molécules absorbent de la chaleur et acquièrent assez
d’énergie pour passer de l’état liquide à l’était gazeux que l’on appelle vapeur d’eau.
La chaleur absorbée par l’eau lorsqu’elle se transforme en vapeur est appelée chaleur de
vaporisation.
L’eau absorbe une grande quantité de chaleur corporelle en s’évaporant à la surface de la
peau et l’eau contribue largement à refroidir l’organisme.
L’hypothalamus reçoit des influx afférents (de l’extérieur vers l’intérieur, inverse = efférent)
provenant :
Ø Thermorécepteurs périphériques qui se trouvent à la surface de l’organisme (peau)
Ø Thermorécepteurs centraux qui mesurent la température du sang
L’hypothalamus réagit en déclenchant des mécanismes appropriés de thermogénèse ou de
thermolyse.
b) Mécanismes de thermogénèse :
Il existe 4 mécanismes principaux de thermogénèse :
Ø Constriction des vaisseaux sanguins cutanés
Ø Frisson
Ø Augmentation de la vitesse du métabolisme
Ø Augmentation de la libération de thyroxine
Frisson :
Les frissons sont des tremblements dus à contraction involontaire des muscles squelettique.
Les frissons accroissent la température corporelle de façon très efficace parce que l’activité
musculaire dégage de grandes quantités de chaleur.
Système nerveux somatique -> décisions personnelles, ce que je contrôle (je parle)
Système nerveux autonome -> je ne décide pas (digestion par exemple)
Modification comportementale :
Mettre plus de vêtements (secs).
Boire des liquides chauds.
Changer de posture pour réduire la surface corporelle.
Augmenter notre activité musculaire (sauter sur place, taper dans les mains)
(Schéma de régulation de la thermorégulation dans le cas d’une hypothermie)
c) Mécanisme de thermolyse :
Les mécanismes de thermolyse protègent l’organisme des températures trop élevées.
La plus grande partie de la déperdition de chaleur se fait par la peau (conduction,
rayonnement, évaporation).
Deux mécanismes :
Ø Dilatation des vaisseaux sanguins cutanés
Ø Augmentation de la transpiration
Augmentation de la transpiration :
Le système sympathique stimule les glandes sudoripares (au niveau de la peau), qui
excrètent de grandes quantités de sueur.
L’évaporation de la sueur est une forme de refroidissement efficace si l’air est sec.
Lorsque l’humidité est élevée, l’évaporation est plus lente et les mécanismes de
refroidissement ne fonctionnent pas bien.
Les glandes sudoripares sont associées à des cellules myoépithéliales qui se contractent
quand elles sont stimulées par le système nerveux sympathique.
Leur contraction pousse la sueur à travers le système de conduit des glandes vers la surface
de la peau.
Les glandes sudoripares mérocrines (ou écrines) sont les plus nombreuses, elles sont
abondantes sur la paume des mains, la plante des pieds et le front.
Il s’agit d’une glande relativement simple, tubuleuse et en spirale.
La partie sécrétrice se trouve enroulée dans le derme ou l’hypoderme.
Le canal excrétoire s’étend et débouche sur un pore en forme d’entonnoir.
Les glandes sudoripares apocrines, beaucoup moins nombreuses, plus grosses, elles sont
confinées dans les régions axillaires et anogénitopérinéale.
Environ 2000 sur toute la surface de l’organisme.
Elles ont tendance à être plus en profondeur dans le derme ou même dans l’hypoderme et
leur conduit débouche dans la partie supérieure d’un follicule pileux et non directement à la
surface de la peau.
d) Déséquilibres
Ø Hyperthermie
Ø Hypothermie
Ø Fièvre (la fièvre est une hyperthermie contrôlée)
La fièvre : Quel que soit la cause de la fièvre, des cellules libère des cytokines.
Elles agissent sur l’hypothalamus pour stimuler la libération de prostaglandines, qui
remontent la valeur de référence du thermostat hypothalamique, la fixant à une
température au-dessus de la normale et déclenchent les mécanismes de thermogénèse (afin
d’accélérer le métabolisme -> favorise la guérison, et affaiblit les micro-organismes).
La fièvre présente un danger lorsque le thermostat est réglé trop haut.
2. La régulation de la glycémie
a) Les réserves de glucose dans l’organisme
Le glucose est utilisable par toutes les cellules de l’organisme ayant besoin d’énergie.
Après son ingestion, il peut être stocké dans différents organes, et sous différentes formes.
C’est le physiologiste Claude Bernard (19è s) qui a démontré que le glucose était
principalement stocké dans le foie sous forme de glycogène.
Les hépatocytes possèdent l’équipement enzymatique indispensable à la polymérisation du
glycogène (glycogénogénèse => polymérisation) et à son hydrolyse (glycogénolyse).
Exemple : glucose/lipide/créatinine
Les électrolytes sont des composés chimiques qui se dissocient en ions dans l’eau.
Ce sont des particules chargées (ions).
Phénomène d’osmose :
Toutes les molécules et solutés contribuent à l’activité osmotique d’un liquide.
La puissance osmotique des électrolytes est beaucoup plus grande que celle des molécules
qui ne s’ionisent pas car chaque molécule d’un électrolyte se dissocie en au moins deux ions.
L’eau est attirée par les endroits hypertoniques.
L’osmose est un mouvement, l’eau se déplaçant d’un côté hypotonique vers un côté
hypertonique (beaucoup de solutés).
Plus un soluté est dissociable, plus son pouvoir osmotique est important. Le but est
d’équilibrer les concentrations de part et d’autre d’une membrane (avoir des solutions
isotoniques)
Rappel sur l’osmose : Elle correspond au déplacement des molécules d’eau à travers la
membrane plasmique.
Ces déplacements s’effectuent toujours selon un gradient de concentration.
A travers la membrane plasmique, les déplacements de l’eau se font toujours d’une zone de
faible concentration en solutés vers une zone de forte concentration.
Les électrolytes sont les solutés les plus abondants dans les divers liquides de l’organisme.
Ils déterminent la plupart de leurs caractéristiques chimiques et physiques mais ils ne
contribuent pas de façon proportionnelle à la masse de ces liquides.
1. L’apport hydrique
3 formes d’apport d’eau :
Ø Liquides ingérés
Ø L’eau contenu dans les aliments
Ø L’eau produite par mon organisme (glucose + oxygène àH20 + Co2)
2. Déperdition hydrique
La déperdition hydrique se fait par plusieurs voies :
Ø De l’eau qui s’évapore des poumons dans l’air exprimé (perspiration respiratoire)
Ø Transpiration
Ø Eau qui diffuse directement à travers la peau (perspiration cutanée)
Ø Matières fécales
Ø Urine (60%)
3. Déséquilibre hydrique
Ø Déshydratation Ø L’œdème (accumulation d’eau anormale
Ø L’hydratation hypotonique dans le milieu interstitiel)
IX. L’équilibre et les déséquilibres électrolytique
Le terme dans l’équilibre électrolytique désigne l’équilibre des ions inorganiques, issus des
sels dans l’organisme.
Les sels sont des facteurs importants dans la circulation des mouvements hydriques.
De nombreux électrolytes sont nécessaires à l’activité cellulaire mais nous nous limiterons à
l’étude de :
Ø Le sodium : Na+
Ø Le potassium : K
Ø Le calcium : Ca2+
Ø Le magnésium : Mg2+
Les sels pénètrent dans l’organisme par l’intermédiaire des aliments et de l’eau.
L’organisme perd des électrolytes dans la transpiration, les matières fécales et l’urine.
Régulation de l’ion Na+ : la régulation de l’équilibre de l’eau et des ions sodium est
directement liée à la pression artérielle et au volume sanguin. Elle fait intervenir divers
mécanismes nerveux et hormonaux.
L’ion Na+ est le cation le plus abondant dans le liquide EC et c’est le seul à exercer une
pression osmotique notable.
Bien que la quantité de Na+ puisse varier, leur concentration dans le liquide EC reste stable
grâce à des ajustements immédiats du volume d’eau vers l’intérieur ou l’extérieur.
L’eau suit les mouvements de Na+.
Régulation des ions calcium : C’est l’ion le plus précisément dosé de l’organisme, et il l’est
par 2 hormones :
Ø La parathormone (PTH) par les glandes parathyroïdes -> hypercalcémiante
Ø La calcitonine par la thyroïde -> hypocalcémiante
Schéma
X. L’équilibre acido-basique
1) Définition
Acide = substance qui donne les protons
Base = substance qui accepte les protons
pH optimum :
Ø Sang artériel : pH = 7,4
Ø Sang veineux et milieu interstitiel : pH = 7,35
Ø Milieu IC : pH = 7
Ø La plupart des ions H+ sont produits par le métabolisme
2) Les tampons
Dès que le pH d’une solution monte, les tampons libèrent des ions hydrogènes qui se lient
aux éléments de la solution pour les neutraliser, et ainsi le pH redescend.
3) La régulation respiratoire du pH
Le système respiratoire débarrasse le sang du gaz carbonique tout en le rechargeant en
dioxygène. Le dioxyde de carbone se lie à l’hémoglobine des globules rouges et il est
converti en ions carbonates.
CO2 + H2O -> H2CO3 (acide carbonique) -> H+ + HCO3- (proton + ion carbonate) -> respiration
Augmentation d’un des substances entraine la réaction chimique dans l’autre sens.
S’il y a accumulation de CO2 -> Hypercapnie -> acidose
En cas d’hyperventilation -> Hypocapnie -> alcalose
SCHEMA GLOBAL