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CHAPITRE I : Notions préliminaires Dr.

BELKADI Souhila

CHAPITRE I : Notions préliminaires

I- Introduction :
L’être animal est un organisme multicellulaire dont les cellules forment des
communautés ayant des liens étroits et collaborant les unes avec les autres. Toutes les cellules
sont spécialisées et exercent des fonctions spécifiques qui contribuent au maintien de
l’équilibre (homéostasie) et au bien être de tout l’organisme (ex : une cellule musculaire a une
apparence et des fonctions très différentes des cellules de la peau ou du cerveau). La
spécialisation des cellules permet à chaque partie du corps d’avoir une fonction spécifique
complexe.

II- Définition de l’histologie :


L’histologie est la description des tissus organiques, du grec istos = toile ou tissu,
logos = étude ou science.
L’histologie, comme la majeure partie des disciplines médicales modernes, est une
science relativement jeune. Elle apparaît au XIXe siècle, et trouve en la personne de Xavier
Bichat (1771-1802) son véritable fondateur.
L’ histologie est l’étude de la structure des tissus normaux. La structure étant toujours
liée à la fonction, l’histologie est donc un instrument d’étude de la fonction des différents
tissus et organes.

II-1- La notion de tissu :


L’organisme est formé par des appareils et des systèmes, ces derniers sont eux même
formés par des organes. Les organes sont constitués par des tissus différents à l’exception du
système nerveux central qui est constitué uniquement par le tissu nerveux.
*Tissu : est un ensemble de cellules semblables disposées en un assemblage identifiable sur
des caractéristiques architecturales et topographiques, fonctionnent ensemble pour effectuer
une tâche spécialisée.
*Organe : groupement de tissus qui répondent à une même fonction. Il existe différents types
de tissus dans l’organisme pouvant avoir des aspects morphologiques et des fonctions
différentes.
*Appareil : groupement d’organes ayant une fonction essentielle (reproduction, digestion,
respiration...).

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Un tissu n’est jamais isolé dans l’organisme, ce sont les relations entre tissus qui permettent
des fonctions élaborées.
Les tissus sont formés par les cellules et la matrice extracellulaire (MEC), les
différences entre les différents types de tissus résulte de :
*La nature des cellules
*La composition moléculaire de la MEC
*La proportion relative des cellules et de la MEC

II-2- Classification des tissus :

En dépit de sa complexité le corps animal est formé par quatre types fondamentaux de
tissus :
o Le tissu épithélial
o Le tissu conjonctif
o Le tissu musculaire
o Le tissu nerveux
Ces tissus sont formés de cellule, et de molécules que l’on regroupe sous le nom de
matrice extracellulaire ; ils n’existent pas en tant qu’entité isolée mais s’associent pour
constituer les divers organes et systèmes de l’organisme animal (Junqueira et al., 2001).
En plus de ces quatre types fondamentaux de tissus, on ajoute les populations
cellulaires libres et les cellules de la lignée germinale.
Tableau 01 : Les principaux caractères des quatres types fondamentaux des tissus

Tissu Cellules Matrice extracellulaire Principales fonctions

Nerveux Prolongements Aucune Transmission de l’influx


allongés et entrelacés nerveux

Epithélial Juxtaposées En petite quantité Revêtement de la surface


et des cavités du corps,
sécrétion glandulaire

Musculaire Allongées et En quantité modérée Motilité


contractiles

Conjonctif Plusieurs types fixes En quantité abondante Soutien et protection


et libres

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II-3- Les populations cellulaires libres (ou cellules migratrices) :


Jouent un rôle crucial dans les processus de défense il s’agit des hématies, plaquettes,
granulocytes (neutrophiles, éosinophiles et basophiles), mastocytes, lymphocytes,
plasmocytes, monocytes et macrophages. Ces cellules se trouvent dans tout l’organisme, dans
les liquides biologiques (essentiellement le sang, mais aussi la lymphe et le liquide
céphalorachidien : LCR)
II-4- Les cellules de la lignée germinale :

Siègent dans les gonades et assurent la conservation de l’espèce, il s’agit des gonades
primordiaux, des gonies (ovogonies et spermatogonies), des gamètes (ovocytes I et II,
spermatocytes, spermatides et spermatozoïdes)
III- Principaux aspects de l'histologie :

La petite taille des cellules et de la MEC, rend l’histologie dépendante de l’utilisation


des microscopes. Les progrès dans la chimie, la physiologie, l’immunologie et la pathologie et
les interactions entre ces domaines d’étude et le souci de reconnaître, d’identifier et de
localiser dans les structures observées les constituants biochimiques dont elles sont faites ainsi
que la nécessité de comprendre le fonctionnement et les interactions entre les différents
composants donnent naissance à l’histochimie, l’histophysiologie, l’histoenzymologie, et
l’histopathologie.
A. Histologie morphologique :
A-1-Les prélèvements :
Les prélèvements destinés aux examens histologiques ou histopathologiques doivent
être réalisés par une personne qualifiée, avec un matériel adapté :
 éviter de triturer l’organe ou la pièce prélevée

 le prélèvement ne doit pas être traumatisant

 les cellules ne doivent pas être abîmées

 réaliser les prélèvements avec un instrument bien tranchant

 tenir compte de la localisation du prélèvement

Les fragments d’organes destinés peuvent être obtenus par :


A-2- Biopsie : qui consiste à obtenir un fragment d’organe ou de tissu pathologique
sur l’animal vivant. La biopsie peut être directe comme pour la peau et le muscle,
ou par endoscopie pour les organes de l’appareil respiratoire, digestif et urinaire.

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A-3- Ponction : réalisée avec des instruments spéciaux comme les aiguilles ou les
trocarts afin d’obtenir :
1. Un liquide biologique comme les liquides pleural, péritonéal, articulaire et le

LCR.
2. Un tissu à partir des ganglions, des mamelles, la moelle osseuse.

A-4-Autopsie : dans ce cas, les prélèvements des tissus doivent se faire


immédiatement et rapidement après la mort de l’animal pour préserver la structure
physique de la cellule et éviter les changements post-mortems liées à la
putréfaction et à l’autolyse.
A-5- Microdissection : avec l’utilisation du laser, cette technique est réservée aux
études à l’échelle moléculaire.
Des prélèvements pour des examens cytologiques peuvent être effectués par écouvillonnage.
A-6- Conservation des tissus :
Les prélèvements sont immédiatement :
 fixés dans un milieu de fixation
 ou congelés avec un abaissement brutal de la température à -20°C jusqu’à -50°C
pour empêcher l’autolyse, le prélèvement durci peut être coupé par le
cryostat. l’échantillon peut être conservé dans l’azote liquide.
 ou conservés par lyophilisation : c’est une cryodessiccation associée à la
congélation l'évaporation complète et sous vide de l'échantillon,
l'élimination de l'eau empêche l'hydrolyse.

La conservation des tissus a pour but de préserver la structure physique et conserver


les cellules dans un état aussi proche que possible de l’état vivant et prévenir les changements
postmortems comme la putréfaction et l’autolyse

B- Les méthodes de préparation des échantillons pour un examen histologique:

B-1-Examen de cellules vivantes :

Il s’agit de cellules provenant directement d’un organisme et simplement


maintenues en survie ; on parle de condition ou de culture in vivo, comme il peut aussi
s’agir de cellules qui, dans des conditions spéciales , peuvent se multiplier en dehors d’un
organisme : on parle alors de culture in vitro. l’examen de cellules vivantes sans coloration
préalable est possible grâce à l’utilisation du microscope à contraste de phase, cela permet

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d’éviter l’éventuelle introduction d’artéfacts liés à la fixation et/ou à la coloration.


Actuellement, il existe des colorations pour mettre en évidence les cellules vivantes qui sont
imperméables au colorant alors que les cellules mortes ne le sont pas. Parmi ces colorations
on a la coloration à base de“ bleu trypan “ et les colorations à base d’éosine comme le test
de Williams qui est utilisé pour reconnaître le pourcentage des spermatozoïdes morts.

B-2- Les frottis : sont des préparations obtenues par étalement d’un tissu liquide
(sang, pus, urine, etc.) sur une lame de verre, les cellules qui se détachent des
épithéliums peuvent être étalées sur la lame en une seule couche. Les frottis sont fixés
rapidement par :
 Séchage
 Immersion dans un liquide fixateur
Puis les frottis sont colorés. Les frottis sont d’un emploi quotidien en hématologie, en
anatomopathologie et en gynécologie (frottis cervico-vaginaux).
B-3- Les empreintes : sont des appositions de tissus, elles sont réalisées par
application directe de la section d’un tissu sur une lame parfaitement propre, ces
sections abandonnent des cellules qui sont ensuite étudiées comme sur un frottis. Les
empreintes sont utilisées pour des examens cytologiques, ou lors de certaines études
de tissus mous tels que la moelle osseuse, la rate et les ganglions lymphatiques.

C- Examen après confection des coupes :


C-1- La fixation :
C’est la plus importante étape des techniques histologiques, pour préserver les tissus
naturels mous par durcissement, et faciliter leur manipulation ultérieure. Cette dernière doit
être effectuée plus rapidement aprés exérèse (prélèvement).
Le choix d’un fixateur est déterminé par les structures recherchées et le type de
colorations ultérieures. Les morceaux d’organes, de petit volume sont pour cela immergés
dans un très grand volume de liquide fixateur qui précipite les protéines et empêche la
dégradation du prélèvement. Le volume de l’agent fixateur doit être au minimum dix fois plus
que le volume du tissu à fixer. Les fixateurs les plus fréquemment utilisés sont : le formol, les
solutions de Bouin, le liquide fixateur de Zenker et le liquide de Carnoy.
Le temps de fixation dépend de :
 la taille du tissu à fixer
 l’agent fixateur
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C-1-1- Les critères de choix d’un agent fixateur :


- la vitesse de pénétration et la vitesse de fixation : cela permet
de déterminer les dimensions de la pièce à fixer, et la durée de fixation. exp: le tetroxyde
d’osmium a une très faible vitesse de pénétration mais fixe très vite, les pièces seront petites
mais resteront peu de temps dans le fixateur. Le formol pénètre vite mais fixe lentement, les
pièces pouvant être volumineuses mais séjournent longtemps dans le fixateur.
- le durcissement : les fixateurs exercent une action de
durcissement sur les tissus, ce durcissement est souhaitable mais ne doit pas dépasser une
limite compatible avec les difficultés de coupes. L’alcool éthylique absolu a un effet de
durcissement très remarquable.
- Les variations de volume : la rétraction des tissus, provoquée
par les agents fixateurs, est nuisible dans la mesure où celle-ci n’est pas nécessairement
homogène. Certains tissus sont insensibles à la pression osmotique du fixateur, mais pour
d’autres, il est préférable que le fixateur ait une pression osmotique voisine de celle des
cellules.
En pratique, on utilise généralement le formol qui est une solution de 37 à 40% de gaz
formaldéhyde dissous dans l’eau cette solution est considérée comme le formol 100%, la
concentration optimale du formol utilisée pour la fixation est de 4 à 10 % (soit 1.6 à 4% de
formaldéhyde). On utilise aussi le liquide de Bouin (mélange de formol et d’acide picrique).

C-2- l’inclusion :
Pour obtenir des coupes fines au microtome, les tissus doivent être infiltrés aprés la
fixation par des substances d’enrobage qui donnent au tissus une consistance rigide pour en
permettre la coupe. Aprés une déshydratation par passage dans des bains d’alcool de degré
croissant (70o, 95o et 100o) puis de Toluène, le prélèvement est plongé dans de la paraffine
maintenue à 56o (à cette température, la paraffine est liquide et soluble dans le Toluène).
L’inclusion ou l’enrobage comporte quatre étapes:
1. la déshydratation
2. l’éclaircissement
3. l’imprégnation
4. la mise en blocs.

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C-2-1- La déshydratation : la paraffine est hydrophobe, l’échantillon doit subir une


déshydratation par immersion dans des bains d’alcool éthylique de degré croissant,
généralement de 80 à 100%.
C-2-2- L’éclaircissement : dans cette étape l’alcool éthylique sera remplacé par un
solvant miscible avec l’alcool éthylique et le paraffine, ces solvants sont généralement
éclaircissants, ce qui permet d’apprécier le degré de pénétration d’après la
transparence acquise par la pièce. Le xylène et le chloroforme sont les plus utilisés.
C-2-3- L’imprégnation : elle consiste à l’élimination totale du produit utilisé pour
l’éclaircissement et le remplacer par la paraffine fondue, généralement on utilise la
paraffine avec un point de fusion de 56 à 58°C. Plus de 5°C au-dessus du point de
fusion provoque une contraction et un durcissement du tissu. La paraffine pénètre dans
les espaces intercellulaires, et dans la cellule même, par infiltration. Il est bon
d’utiliser deux à trois bains successifs de paraffine afin d’éliminer toute trace de
solvants intermédiaires.
C-2-4- La mise en blocs : elle consiste à orienter la pièce dans la paraffine fondue, qui
est préalablement filtrée. L’inclusion se fait dans des moules spéciaux : barres en "L"
de Leukart. Ces barres permet la formation de moules de différentes tailles.

C-3- Les coupes :


Sont réalisées à partir des blocs de paraffine contenant les tissus à l’aide d’un
microtome permettant de réaliser des tranches de section (coupes) à une épaisseur de 1 à 10
m. Les coupes sont mises à flotter sur l’eau chaude et transférées sur des lames de verre. Ces
coupes fines sont ensuite déposées et collées sur des lames de verre, un cryostat peut être
utilisé pour la réalisation des coupes en congélation.

Figure 1 :Les incidences de coupe pour un tube creux et une balle creuse, et leur
aspect sous le microscope.
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C-4- L’étalement et le collage :


Le liquide d’étalement de Mayer est le plus utilisé en pratique courante et il est
constituée à partie égale de :
- L’albumine (blanc d’œuf)
- La glycérine.
Mélanger, filtrer sur compresses ajouter quelques grains de thymol pour prévenir le
développement des champignons, conserver à 4°C. Diluer au moment de l’emploi
(1vol+20vol. d’eau distillée).
Dans la pratique, étalement et collage se font en une seule opération, le principe de
l’étalement est basé sur une dilatation des coupes à la chaleur :
 Elles sont mises à flotter sur quelques gouttes de liquide d’étalement porter
ensuite à une température légèrement inférieur au point de fusion de la
paraffine.
 Soit les coupes sont déplissés par flottation dans un bain marie avec une
température légèrement inférieure au point de fusion de la paraffine puis
collées avec le liquide d’étalement sur la lame.
Le collage est évidemment destiné à maintenir les coupes sur la lame au cours des traitements
ultérieures qu’elles auront à subir.
Graver les lames avec une pointe de diamant, ce procédé assure un marquage indélébile ; et il
permet aussi de noter un certain nombre de références, il sert également à repérer le recto et le
verso de la lame au moment de la coloration et du montage.
C-5- La coloration :
Cette étape vise à augmenter les contrastes et, ainsi, faire apparaître les différents
composants cellulaires. La plupart des tissus sont dépourvus de coloration, c’est pourquoi leur
observation sans coloration au microscope optique est difficile. De ce fait des méthodes de
coloration ont été conçues. Les colorants imprègnent les composants tissulaires plus ou moins
sélectivement. Les composants tissulaires qui se colorent facilement avec les colorants
basiques sont appelés basophiles ; ceux qui ont une affinité pour les colorants acides sont
appelés acidophiles.
C-5-1- Le déparaffinage et la réhydratation : en pratique, ces
opérations sont réalisées dans des récipients spéciaux en verre qui sont
soit :
- Des tubes de Borrels
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- Des cuves à rainures


- Des cuves à panier de verre amovible
- Des cuves à panier en acier inoxydable
On réalise des bains successifs des lames :

Xylène 100 % 1
La déparaffinage :
Xylène 100 % 2
Ethanol 100 % 1
Ethanol 100 % 2
Ethanol 95 %
La réhydratation :
Ethanol 85 %
Ethanol 75 %
Ethanol 60 %
Eau distillée
C-5-2- La coloration : De tous les colorants la combinaison
hématoxyline et éosine est la plus largement utilisée. L’hématoxyline
colore le noyau cellulaire et les autre structures acides (telles que les
parties du cytoplasme riches en ARN) en bleu. Au contraire l’éosine
colore le cytoplasme en rouge et le collagène en rose.
C-5-3- La déshydratation : par l’utilisation des bains successifs
d’éthanol de degré croissant.
Ethanol 70 %

La déshydratation : Ethanol 95 %
Ethanol 100 %
Ethanol 100 %

C-5-4- L’éclaircissement : par des bains successifs de substances


éclaircissantes comme le xylène.

C-6- Le montage :
Après avoir subi une déshydratation aux bains d’éthanol de degré croissant, et un
éclaircissement par le toluène ou le xylène, la protection des coupes colées à la lame est
réalisée grâce à des plaquettes de verre extrêmement fines : les lamelles. On utilise
généralement des résines naturelles ou synthétiques pour coller la lamelle à la lame dont
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l’indice de réfraction est voisin de celui du verre. En pratique courante on utilise le baume de
Canada (Macé, 2008).

D- Etapes de préparation pour examen au microscope électronique :


La technique dite “standard” de ME est analogue dans ses principes à celle de MO, mais
les modalités précises diffèrent.
D-1- La fixation se fait habituellement dans de la glutaraldéhyde tamponnée et est suivie
d’une post-fixation à l’acide osmique dans le but de conserver l’ultrastructure des éléments à
observer.
D-2- L’inclusion se fait dans une résine synthétique type Epon ou Araldite, après que les
fragments ont été déshydratés dans les alcools et dans l’oxyde de propylène.
D-3- Les coupes ultrafines des blocs sont réalisées grâce à un ultramicrotome qui permet
d’obtenir des coupes ultrafines d’environ 80 nm d’épaisseur. Les coupes sont recueillies sur
des grilles de cuivre. Avec le même ultramicrotome, on peut faire des coupes semi-fines,
observables en MO et permettant de guider le choix des zones à étudier en ME.
D-4- Le contraste des coupes s’effectue habituellement avec de l’acétate d’uranyle
(contrastant les nucléoprotéines : noyau, nucléole, ribosomes) et des sels de plomb comme le
citrate de plomb (contrastant les membranes).

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