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BELKADI Souhila
I- Introduction :
L’être animal est un organisme multicellulaire dont les cellules forment des
communautés ayant des liens étroits et collaborant les unes avec les autres. Toutes les cellules
sont spécialisées et exercent des fonctions spécifiques qui contribuent au maintien de
l’équilibre (homéostasie) et au bien être de tout l’organisme (ex : une cellule musculaire a une
apparence et des fonctions très différentes des cellules de la peau ou du cerveau). La
spécialisation des cellules permet à chaque partie du corps d’avoir une fonction spécifique
complexe.
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CHAPITRE I : Notions préliminaires Dr.BELKADI Souhila
Un tissu n’est jamais isolé dans l’organisme, ce sont les relations entre tissus qui permettent
des fonctions élaborées.
Les tissus sont formés par les cellules et la matrice extracellulaire (MEC), les
différences entre les différents types de tissus résulte de :
*La nature des cellules
*La composition moléculaire de la MEC
*La proportion relative des cellules et de la MEC
En dépit de sa complexité le corps animal est formé par quatre types fondamentaux de
tissus :
o Le tissu épithélial
o Le tissu conjonctif
o Le tissu musculaire
o Le tissu nerveux
Ces tissus sont formés de cellule, et de molécules que l’on regroupe sous le nom de
matrice extracellulaire ; ils n’existent pas en tant qu’entité isolée mais s’associent pour
constituer les divers organes et systèmes de l’organisme animal (Junqueira et al., 2001).
En plus de ces quatre types fondamentaux de tissus, on ajoute les populations
cellulaires libres et les cellules de la lignée germinale.
Tableau 01 : Les principaux caractères des quatres types fondamentaux des tissus
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Siègent dans les gonades et assurent la conservation de l’espèce, il s’agit des gonades
primordiaux, des gonies (ovogonies et spermatogonies), des gamètes (ovocytes I et II,
spermatocytes, spermatides et spermatozoïdes)
III- Principaux aspects de l'histologie :
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A-3- Ponction : réalisée avec des instruments spéciaux comme les aiguilles ou les
trocarts afin d’obtenir :
1. Un liquide biologique comme les liquides pleural, péritonéal, articulaire et le
LCR.
2. Un tissu à partir des ganglions, des mamelles, la moelle osseuse.
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B-2- Les frottis : sont des préparations obtenues par étalement d’un tissu liquide
(sang, pus, urine, etc.) sur une lame de verre, les cellules qui se détachent des
épithéliums peuvent être étalées sur la lame en une seule couche. Les frottis sont fixés
rapidement par :
Séchage
Immersion dans un liquide fixateur
Puis les frottis sont colorés. Les frottis sont d’un emploi quotidien en hématologie, en
anatomopathologie et en gynécologie (frottis cervico-vaginaux).
B-3- Les empreintes : sont des appositions de tissus, elles sont réalisées par
application directe de la section d’un tissu sur une lame parfaitement propre, ces
sections abandonnent des cellules qui sont ensuite étudiées comme sur un frottis. Les
empreintes sont utilisées pour des examens cytologiques, ou lors de certaines études
de tissus mous tels que la moelle osseuse, la rate et les ganglions lymphatiques.
C-2- l’inclusion :
Pour obtenir des coupes fines au microtome, les tissus doivent être infiltrés aprés la
fixation par des substances d’enrobage qui donnent au tissus une consistance rigide pour en
permettre la coupe. Aprés une déshydratation par passage dans des bains d’alcool de degré
croissant (70o, 95o et 100o) puis de Toluène, le prélèvement est plongé dans de la paraffine
maintenue à 56o (à cette température, la paraffine est liquide et soluble dans le Toluène).
L’inclusion ou l’enrobage comporte quatre étapes:
1. la déshydratation
2. l’éclaircissement
3. l’imprégnation
4. la mise en blocs.
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Figure 1 :Les incidences de coupe pour un tube creux et une balle creuse, et leur
aspect sous le microscope.
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Xylène 100 % 1
La déparaffinage :
Xylène 100 % 2
Ethanol 100 % 1
Ethanol 100 % 2
Ethanol 95 %
La réhydratation :
Ethanol 85 %
Ethanol 75 %
Ethanol 60 %
Eau distillée
C-5-2- La coloration : De tous les colorants la combinaison
hématoxyline et éosine est la plus largement utilisée. L’hématoxyline
colore le noyau cellulaire et les autre structures acides (telles que les
parties du cytoplasme riches en ARN) en bleu. Au contraire l’éosine
colore le cytoplasme en rouge et le collagène en rose.
C-5-3- La déshydratation : par l’utilisation des bains successifs
d’éthanol de degré croissant.
Ethanol 70 %
La déshydratation : Ethanol 95 %
Ethanol 100 %
Ethanol 100 %
C-6- Le montage :
Après avoir subi une déshydratation aux bains d’éthanol de degré croissant, et un
éclaircissement par le toluène ou le xylène, la protection des coupes colées à la lame est
réalisée grâce à des plaquettes de verre extrêmement fines : les lamelles. On utilise
généralement des résines naturelles ou synthétiques pour coller la lamelle à la lame dont
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l’indice de réfraction est voisin de celui du verre. En pratique courante on utilise le baume de
Canada (Macé, 2008).
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