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0680 SA 2012
MO.0680
Anatomie descritpive
Tables des matières
1) Introduction à l’anatomie
2) Comment s’orienter en anatomie
3) Le système nerveux
4) Le cœur
5) Le système de circulation
6) L’appareil locomoteur
7) La tête, le cou et la colonne vertébrale
8) Les muscles du tronc
9) L’épaule
10) Le bras et le coude
11) La main
12) Le fonctionnement du bras
13) La hanche
14) Le genou
15) La jambe et le pied
16) Le fonctionnement de la jambe
17) Les organes respiratoires
18) La digestion (appareil digestif et glandes digestives)
19) Les reins
20) Les hormones et la reproduction
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1. Introduction à l’anatomie
Grâce à la microscopie optique et électronique, il est possible d’observer les
structures cellulaires.
La cellule
La cellule est l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice constituant tout être
vivant (sauf les virus). Chaque cellule est une entité vivante qui fonctionne de
manière autonome, mais coordonnée avec les autres. Les cellules de même type
forment le tissu, qui eux réunis forment les organes.
Que veut dire eucaryote ? Cellule formée d’un noyau et de mitochondries.
STRUCTURE ET FONCTIONS :
Les cellules sont formées d’organites et sont délimitées par une membrane :
- La membrane plasmique
Elle sépare le cytoplasme de l’extérieur de la cellule
Elle possède une perméabilité très sélective, elle joue un double rôle de protection et
de contrôle des échanges entre les milieux intracellulaires et extracellulaires.
- le noyau
Le noyau est le de régulation de la cellule, il contient les informations génétiques,
l’ADN et les 46 chromosomes (2x22 chromosomes somatiques et 2 chromosomes
sexuels XX ou XY).
Il contient des nucléoles, qui sont composés d’ARN et de protéines, ils servent à la
fabrication des ribosomes.
Il est entouré par la membrane nucléaire qui permet le passage des protéines et de
l’ARN.
- Les mitochondries
Ce sont les usines à énergie des cellules, lieu de stockage de l’ATP (indispensable
aux réactions métaboliques). C’est là que se déroulent la respiration cellulaire.
Elle possède leur propre ADN mitochondriale, grâce à ça elles sont les seules à être
capable de se diviser pendant un effort pour augmenter la production d’énergie.
- Le réticulum endoplasmique
Le RE est une extension de la membrane du noyau (nucléaire). Il est divisé en RE
lisse ou RE rugueux en fonction de son apparence au microscope. La différence est
que la surface du RE rugueux est couverte de ribosomes.
Le RE rugueux est le lieu de la synthèse des protéines par l’intermédiaire des
ribosomes, lipides et cholestérol, pour assurer la survie de la cellule. Alors que le RE
lisse sert à la synthèse d’hormones, d’enzymes, il joue un rôle dans le système
digestif, dans le métabolisme des lipides.
- Les ribosomes
Ils sont soit attachés au RE ou soit libre dans le cytoplasme et peut s’attacher au RE
en cas de besoin.
Ils sont composés de protéines et d’ARN, et c’est donc le lieu de la synthèse des
protéines, qui sont transportées vers l’appareil de Golgi grâce à des vésicules
(exocytose é l’extérieur de la cellule et endocytose à l’intérieur)
- L’appareil de Golgi
C’est le lieu de la transformation finale des protéines, la glycosylation se réalise ici,
c’est-à-dire qu’il y a ajout de chaînes glucidiques complexes.
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- Les lysosomes
Ce sont les sacs de transport après l’appareil de Golgi, qui servent à la digestion
d’enzymes et l’élimination de vieux organites.
- Les peroxysomes
Ils sont chargés de la détoxification de la cellule en utilisant l’O2 et par dégradation
des acides gras.
- Le cytosquelette
Il est composé de microfilaments d’actine, de filaments intermédiaires et de
microtubules, chacun lui donnant des fonctions différentes :
Les microfilaments d’actine consolident la membrane, font bouger la cellule ou
modifient sa forme
Les filaments intermédiaires donnent de la résistance à la cellule par les fibres
protéiques
Les microtubules aident à maintenir la forme et la rigidité de la cellule et sert
également au transport des organites dans la cellule
Le cytosquelette a également la capacité de se contracter pour séparer 2 cellules.
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Plans anatomiques
Trois plans majeurs traversent le corps:
1) Plan coronal (frontal) : Il divise le corps en parties antérieure et postérieure
2) Plan sagittal : plan qui divise le corps en parties gauche et droite. Le plan qui
passe par le centre du corps est le plan sagittal médian
3) Plan transversal (axial, horizontal) : il divise le corps en partie supérieure et inférieure
• Médiale / Latérale : description par rapport au plan sagittal et aux côtés du corps
Exemple : le pouce est latéral par rapport au petit doigt, le nez est médial
par rapport aux yeux
• Supérieur / Inférieure : Par rapport à l'axe vertical du corps, plus près de la tête ou
des pieds
Exemple : le genou est inférieur à la hanche
• Proximal / Distal : plus proche ou plus éloigné de l’élément d’origine
Exemple : la main est distale au coude et l’épaule est proximale au coude
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• Rotation interne, c'est la face antérieure du membre qui pivote vers l'intérieur
• Rotation externe, la face antérieure du membre mobilisé pivote vers l'extérieur.
• Supination. Tourner la paume de la main vers le haut (comme si on demande qqch)
• Pronation. En tournant la paume de la main vers le bas (comme si on veut prendre
qqch au sol)
3. Le système nerveux
Système nerveux
SN périphérique SN central
SN sympathique SN parasympathique
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4. Le cœur
Situé au sein du thorax, entre les deux poumons, le cœur
est un muscle creux de la grosseur d'un poing, pesant
environ 300 grammes chez l'adulte. Il est recouvert de
deux fines membranes protectrices : l'épicarde
(enveloppe externe) et l'endocarde (enveloppe interne)
De sa base s'échappent deux gros vaisseaux :
l'artère pulmonaire, qui relie le cœur aux poumons,
l'aorte (artère principale du corps partant du
ventricule gauche et donnant naissance à toutes
les artères) qui le relie à tout le reste du corps :
organes nobles, viscères, muscles, tissus.
Les 4 ventricules
Vu en coupe, le cœur se compose de quatre cavités, couplées deux par deux, qui
forment le cœur droit et le cœur gauche, soit deux pompes juxtaposées et
synchronisées.
Chacun des deux cœurs est constitué d'une petite cavité, l’atrium, ayant un rôle de
réception du sang. Au gré des pressions régnant dans les cavités, elle se contracte
pour se vider dans un espace plus volumineux et musclé, le ventricule, qui éjecte le
sang dans une artère.
La circulation se fait à sens unique grâce aux valves cardiaques qui, telles des
clapets s'ouvrent et se ferment alternativement. Au nombre de quatre, elles siègent
pour deux d'entre elles entre les atriums et les ventricules (les valves mitrale et
tricuspide). Les deux autres sont situées entre les ventricules et l'artère
correspondante (valve aortique et valve pulmonaire).
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cellules nerveuses, appelé nœud sinusal, est à l'origine des impulsions électriques
qui déclenchent à intervalles réguliers la contraction cardiaque et qui est responsable
de l’automatisme cardiaque.
Le cœur gauche est constitué par l’atrium gauche qui surmonte le ventricule gauche.
Entre les deux se situe la valvule mitrale (composée de 2 feuillets).
Le cœur gauche est chargé de propulser le sang dans tout l'organisme grâce à
l'aorte, artère maîtresse qui naît du ventricule gauche. En amont, le sang rouge,
revenu des poumons où il s'est oxygéné, se déverse dans l’atrium gauche en
empruntant les veines pulmonaires, avant de passer dans le ventricule gauche à
travers la valvule mitrale ouverte. Il est finalement éjecté par le ventricule dans
l'aorte, qu'il atteint après avoir franchi la valvule aortique.
Le rythme cardiaque
Le circuit électrique
Le courant électrique naît en un point précis du cœur (de l'ordre de quelques
millimètres de diamètre), appelé nœud sinusal, situé au sommet de l'oreillette droite.
Cette source est constituée d'un amas de cellules capables de fabriquer un courant
électrique de quelques millivolts. Partant du nœud sinusal, le courant se propage en
tache d'huile dans le muscle cardiaque. Il circule dans les deux oreillettes jusqu'à leur
base, provoquant leur contraction. D’où il converge vers la cloison séparant
oreillettes et ventricules, au niveau d'un relais électrique appelé nœud auriculo-
ventriculaire (NAV).
A partir du NAV, l'influx progresse dans les deux ventricules, droit et gauche
simultanément, empruntant les voies conductrices très rapides que sont le faisceau
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de Hys et le réseau de Purkinje, jusqu'à la pointe du cœur, provoquant alors la
contraction des ventricules.
5. Le système de circulation
Constitué du cœur et des vaisseaux (artères, qui transportent le sang riche en
oxygène du cœur vers les organes et veines), le système cardiovasculaire a pour
fonction de distribuer aux organes, via le sang, l'oxygène et les nutriments
indispensables à leur vie, et d'éliminer leurs déchets.
Le sang circule à l'intérieur d'un réseau constitué de "canalisations" aux calibres
parfaitement adaptés à leurs fonctions :
• Les artères, depuis la grosse aorte (2,5 centimètres de diamètre) jusqu'aux petites
artérioles (pas plus de 2 millimètres), conduisent le sang chargé d'oxygène du cœur
vers les organes,
• Les capillaires (vaisseaux très fins à travers les parois desquels s'effectuent les
échanges entre le sang et les tissus), assurent, à l'intérieur de chaque organe, la
circulation du sang,
• Les veines ramènent au cœur le sang chargé de gaz carbonique.
La circulation sanguine
- Du cœur aux organes
Le sang, chargé d'oxygène, est propulsé dans l'aorte,
l'artère principale de notre organisme.
De là, il emprunte les nombreuses artères secondaires
qui mènent aux différentes parties du corps. Puis des
artères, de plus en plus étroites (les artérioles), le
conduisent jusqu'aux organes.
Dans chaque organe, le sang, circulant dans les
vaisseaux fins comme des cheveux (les capillaires),
distribue aux cellules leur ration d'oxygène et de
nutriments, et se charge, en échange, de gaz
carbonique et de leurs déchets.
- Des organes au cœur
Le sang, chargé de gaz carbonique, est ramené au
cœur par le circuit veineux, empruntant des vaisseaux
de petit calibre (les veinules) puis des veines de plus en
plus importantes jusqu'aux grosses veines caves
(veines amenant le sang veineux à l'oreillette droite du
cœur).
- Du cœur au cœur
Le sang veineux est éjecté du cœur vers les poumons
par l'artère pulmonaire (artère partant du ventricule
droit, permettant au sang de rejoindre les alvéoles
pulmonaires pour se "ré-oxygéner"), et rejoint les
alvéoles pulmonaires, sortes de petits "sacs" situés sur
les bronches et où aboutit l'air respiré. Le sang bleu se
régénère en puisant, à travers la membrane perméable
des alvéoles, l'oxygène, qui est pris en charge par les
globules rouges, et en évacuant le gaz carbonique.
Les veines pulmonaires se chargent de ramener au
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cœur gauche le sang régénéré, rouge – riche en oxygène et pauvre en gaz
carbonique – prêt pour un nouveau voyage dans le réseau artériel.
La circulation cérébrale
Comme tous les organes, le cerveau reçoit l'oxygène et l'énergie qui lui sont
nécessaires pour fonctionner par l'intermédiaire des vaisseaux sanguins. Quatre
artères assurent les apports de sang au cerveau. Les deux carotides internes (droite
et gauche) naissent à l'avant du cou des artères carotides communes. Elles
pénètrent dans le crâne à travers l'os du rocher. Les deux artères vertébrales, à
l'arrière du cou, pénètrent par le trou occipital et se réunissent en une seule artère, le
tronc basilaire. Ces quatre artères sont à l'origine des artères cérébrales.
Artères et veines
Constitué du cœur et des vaisseaux (artères, veines), le système cardiovasculaire a
pour fonction de distribuer aux organes, via le sang, l'oxygène et les nutriments
indispensables à leur vie, et d'éliminer le gaz carbonique et leurs déchets.
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Les veines sont constituées d'une paroi très extensible permettant au système
veineux d'assurer un rôle de réservoir de sang. Par rapport aux artères, les veines
ont très peu de cellules musculaires lisses. Elles peuvent se dilater de façon
importante, en revanche elles ont une faible capacité de contraction.
C'est par les veines que le sang bleuâtre car pauvre en oxygène et riche en gaz
carbonique, effectue son voyage de retour, des organes vers le cœur. La pression
sanguine due aux contractions cardiaques n’intervient pas dans cette deuxième
partie du trajet et le retour veineux n’est réalisé que par les veines elles-mêmes.
Les veines – surtout celles des membres inférieurs qui doivent lutter contre la
pesanteur terrestre –, ont à fournir un travail considérable et bénéficient de
mécanismes pour les assister :
• Des valvules, sortes de clapets de sécurités, situés le long des grosses veines des
jambes, empêchent le sang de refluer vers le bas
• Le jeu naturel des muscles des jambes, des bras, du dos, de l'estomac, etc., qui
agissent en comprimant les veines quand nous marchons, montons un escalier, nous
levons, écrivons, nous retournons dans notre lit,…
• Lors de la marche, la plante du pied, irriguée par de multiples vaisseaux sanguins,
qui agit comme une éponge chassant le sang vers le haut à chaque pas.
Ces cellules, qui n’ont pas de noyau et n’ont pas de capacité à se reproduire,
appartiennent à trois catégories qui correspondent à leur fonction et à certaines
caractéristiques :
• Les leucocytes ou globules blancs, qui agissent comme cellules de l'immunité et
combattent les infections
• les érythrocytes ou globules rouges ou hématies, dont le but principal est le
transport d'oxygène
• Les thrombocytes ou plaquettes sanguines, qui sont des fragments des
mégacaryocytes (de grandes cellules de la moelle osseuse) et jouent un rôle
important dans la coagulation sanguine
- Innervation parasympathique
La stimulation du système parasympathique entraîne une diminution de la fréquence
cardiaque, une diminution de la force de contraction du cœur et une constriction des
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6. L’appareil locomoteur
L’appareil locomoteur est le système d'organes qui nous permet de bouger
physiquement, au moyen de muscles et du squelette. Il comprend 3 parties ; les os,
les muscles et les articulations.
- Les os
Ils se divisent en différents groupes, les os courts (mains, pieds), longs (bras, avant-
bras, cuisse) et plats (crâne, côtes,…).
Un os court se forme par ossification indirecte. Les cellules du centre de ce modèle
évolutif meurent et dans l’espace formé apparaissent via la membrane
péricartilagineuse, des ostéoblastes (ostéo = os / blaste = immature). Cette
transformation aboutit peu à peu aux cellules osseuses, appelées ostéocytes. Tout le
cartilage ne s’ossifie pas, il en reste sous forme de cartilage articulaire, qui entoure
toujours un os. Le cartilage articulaire se nourrit essentiellement du liquide
interarticulaire, appelé liquide synovial qui sert de protection également. La nutrition
se fait par diffusion et non par les capillaires, grâce à des vaisseaux sanguins du
tissu osseux. Plus l’articulation est sollicitée, plus le cartilage est résistant aux
lésions.
Les os longs grandissent aussi par ossification indirecte, mais on peut avoir plusieurs
points d’ossification. Sa croissance se fait à partir de cartilage articulaire et de
cartilages épiphysaires, qui se trouvent à l’extrémité de l’os.
Les cellules osseuses (ostéocytes) sont entourées, par un tissu composé de fibres
tendineuses (collagène), qui ont une grande résistance aux efforts de traction et qui
sont formées de sels minéraux donnant la dureté à l’os et de sels organiques qui
donne l’élasticité. La partie extérieure de l’os est organisée par un système lamellaire
longitudinal. Ces fibres de collagène, résistantes, ont des directions différentes dans
chaque couche ce qui augmente la résistance de l’os. Plus au centre, l’os se change
en tissu spongieux, cette différence de consistance donne à l’os une grande
résistance pour une masse osseuse réduite. Les tendons musculaires et les
ligaments se fixent à l’os au moyen de fibres de collagène à travers la membrane
osseuse (périoste), qui est très riche en vaisseaux, permettant l’alimentation de l’os,
et en nerfs. Dans la partie compacte de l’os. Dans le périoste, on retrouve des
ostéoblastes qui assurent la reconstruction en cas de fracture. Plus on va vers
l’extérieur d’un os, plus il est compact et dur.
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- Les articulations
Les différentes parties du squelette sont reliées entre elles par des articulations.
Une articulation a toujours une capsule qui entoure les os en présence. Les
extrémités osseuses sont toujours recouvertes de cartilage. Les ligaments servent à
renforcer la capsule qui entoure toute articulation, son rôle est d’empêcher une trop
grande amplitude du mouvement, limite le mouvement dans certaines directions.
Dans la paroi interne de la capsule, se trouvent des cellules qui peuvent sécréter un
liquide. Il a pour but de lubrifier l’articulation et de nourrir les cellules cartilagineuses,
le liquide synovial. La paroi interne de la capsule s’appelle la membrane synoviale.
Dans certaines articulations, on retrouve des bourses avec comme rôle d’empêcher
l’usure des différentes structures qui doivent glisser les unes sur les autres. En
général, les os sont bien adaptés l’un à l’autre. Si ce n’est pas le cas, c’est compensé
par ce qu’on appelle ménisque, s’il n’occupe qu’une partie de l’articulation, et disque
s’il partage en deux la cavité articulaire.
- Les muscles
Il existe 3 types de muscles : les muscles lisses, le muscle cardiaque et les muscles
du squelette. Ici on parle des muscles du squelette, aussi appelés muscles striés.
Il est entouré d’une enveloppe, couche de tissu conjonctif. Elle donne une forme au
muscle et lui permet de glisser sur les autres muscles. L’enveloppe s’appelle le
perimysium externe (peri = autour / mysium = muscle) et est formée de fibres de
collagène. En observant la coupe du muscle on peut voir des faisceaux cellulaires
plus petits (myon), chaque myon est entouré d’une enveloppe plus fine de tissu
conjonctif, le perimysium interne. Le myon est composé de cellules musculaires, qui
sont elles entourées d’une très fine membrane, l’endomysium. Les cellules ou fibres
musculaires sont composées myofibrilles, qui sont disposées de façon parallèle les
unes aux autres. Les fibrilles sont composées de plus petits éléments, les
myofilaments, l’actine (très fin) et myosine (plus épais). C’est par ces myofilaments
qu’à lieu la contraction musculaire. Quand le muscle se contracte, les filaments
d’actine se glissent au milieu des filaments de myosine, et il en résulte un
raccourcissement et un épaississement des myofibrilles. Les cellules se raccordent
aux unités motrices, qui dépendent d’une cellule nerveuse en communication avec le
cerveau. Chaque unité motrice possède plusieurs branches qui se lient à une seule
cellule musculaire.
endomysium
Périmysium externe
Perimysium interne
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La tête est composée d’une série de compartiments formés d’os et de tissus mous,
comme la cavité crânienne, les oreilles, les orbites, les cavités nasales, la cavité
orale. La cavité crânienne est le plus volumineux compartiment et contient le cerveau
et les membranes associées (méninges). La plus grande partie de l’appareil auditif
est contenue dans l’un des os qui constituent la base du crâne. Les parties latérales
des oreilles sont développées sur les côtés. Les deux orbites contiennent les yeux.
Ce sont des cavités en forme de cônes situées sous la partie antérieure de la cavité
crânienne, et dont le sommet est dirigé en arrière et en dedans. Les parois des
orbites sont osseuses, alors que la base de chaque cavité conique peut être ouverte
et fermée par les paupières. Les cavités nasales constituent les parties supérieures
de l’appareil respiratoire et sont situées entre les orbites. Elles sont limitées par des
parois, des planchers et des toits qui sont surtout formés d’os et de cartilage. Les
cavités nasales s’ouvrent en avant par les narines et en arrière par les choanes
(ouvertures postérieures des fosses nasales. La cavité orale est située sous les
cavités nasales, dont elle est séparée par le palais dur et le palais mou. Le plancher
de la cavité orale est uniquement formé de tissus mous.
Le cou
Le cou se situe entre la tête en haut et les épaules et le thorax en bas. Sa limite
supérieure suit le bord inférieur de la mandibule et les reliefs osseux de la partie
postérieure du crâne. La partie postérieure du cou est plus haute que la partie
antérieure, permettant la connexion des viscères du cou avec les ouvertures
postérieures des cavités nasales et orale. La limite inférieure du cou suit le bord
supérieur du sternum, la clavicule et l’acromion, prolongement osseux de la scapula.
En arrière la limite inférieure du cou correspond à la vertèbre CVII, qui est
proéminente et aisément palpable, c’est la base du cou.
La colonne vertébrale
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Entre chaque vertèbre se trouve un disque cartilagineux qui absorbe les chocs et
protège la colonne vertébrale des traumatismes. Les vertèbres sont reliées les unes
aux autres par une série de ligaments, comprenant les ligaments inter-transversaires
qui s'étendent sur toute la longueur de la colonne vertébrale et qui sont fixés aux
apophyses transverses de chaque vertèbre.
La moelle épinière qui représente la voie nerveuse principale, afférente et efférente
au cerveau, descend le long d'un canal situé au centre de la colonne vertébrale.
L’ouverture supérieure du thorax communique directement avec la base du cou. Les
structures qui vont de la tête au thorax cheminent à travers l’ouverture supérieure du
thorax et la région viscérale du cou. A la base du cou, la trachée est immédiatement
en avant de l’œsophage, qui est lui-même directement en avant du râchis. Des
artères, des veines et des nerfs importants se placent en avant et latéralement par
rapport à la trachée.
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Les abdominaux
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Les dorsaux
- Grand dorsal
Le grand dorsal est le plus grand et large muscle de notre
corps. C'est lui qui donne la forme en V du dos. Il s'insère
en plusieurs points, au niveau des vertèbres dorsales et
sacrée, sur la crête iliaque (bassin), et les quatre dernières
cotes. Il se termine en faisant une torsion de ses fibres au
niveau de la face antérieure de l'humérus. Sa paralysie
peut provoquer des difficultés à mobiliser la colonne
vertébrale et le bras concerné et peut réduire les capacités
respiratoires de la cage thoracique.
Point fixe au niveau du Tronc: adducteur, rotateur interne,
et rétropulseur d'épaule, sert à se gratter dans le dos.
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9. L’épaule
Les mouvements du bras font
agir beaucoup de muscles. La
mobilité de l’omoplate dépend
de 3 groupes musculaires
différents :
• les muscles qui ont leur
origine sur l’omoplate et qui
s’attachent sur l’humérus
- m. supraspinatus
Origine : Terminaison : Actions :
Il prend son origine sur Le tendon terminal Il coopère avec le
le tiers médiale de la adhère d’abord au bord muscle deltoïde pour
fosse supraépineuse de la capsule de amener le bras en
de la scapula et sur le l’articulation humérale abduction. Sa
fascia dont il est lui- pour aller se terminer contraction aligne
même recouvert. sur la facette le centre de la tête de
supérieure du l’humérus avec le
tubercule majeur centre de la cavité
de l’humérus. glénoïde de la scapula,
de manière à faciliter
l’abduction. Il maintient
les surfaces
articulaires en contact
au cours des
mouvements, ce qui
tend à prévenir les
luxations.
- m. grand rond
Origine : Terminaison : Actions :
Le muscle grand rond Le muscle grand rond Son point fixe se
prend son origine sur se termine trouve sur la scapula à
le bord latéral de par un tendon plat sur partir de laquelle il
l’angle inférieur de la la tête du attire le bras en
scapula. tubercule mineur de rétroversion en
l’humérus. endorotation. Si l’on
contracte en même
temps les deux
muscles grands ronds,
on croise les mains
dans le dos. Il participe
aussi à l’adduction du
bras.
- m. infraspinatus
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- m. petit rond
Origine : Terminaison : Actions :
Le muscle petit rond Le tendon se termine Le muscle petit rond
provient du bord latéral sur la facette inférieure provoque l’exorotation
de la scapula. du tubercule majeur de du bras et maintient
l’humérus après avoir l’une contre l’autre la
envoyé des fibres sur tête de l’humérus et la
la capsule de cavité glénoïdale de la
l’articulation humérale. scapula.
- m. sous-scapulaire
Origine : Terminaison : Actions :
Elle occupe Le tendon va au La fonction principale
pratiquement tubercule mineur de du sous-scapulaire
l’ensemble de la fosse l’humérus est endorotation du
sous-scapulaire. bras. Il intervient aussi
dans l’adduction et
maintient en contact
les surfaces
articulaires, contribuant
ainsi à éviter les
luxations.
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• les muscles qui ont leur origine sur le tronc et qui s’attachent sur l’omoplate
- le trapèze
Origine : Terminaison : Actions :
De la partie Sur l’épine de Attirer l’omoplate en
postérieure de l’omoplate et la partie dedans (adduction), la
l’occiput et du cou, et externe de la clavicule faire tourner en
des vertèbres dehors. Tourner la
dorsales. tête et fléchir le cou
en arrière.
• les muscles qui partent du tronc et s’attachent sur le bras
- le grand pectoral
Origine : Terminaison : Actions :
Partie interne de la Sur la face externe de Ce muscle qui
clavicule l’humérus constitue la paroi
Sternum antérieure de la
Partie de cartilages poitrine, attire le bras
costaux (articulations vers l’intérieur jusqu’à
sterno-costales) l’axe médian et peret la
rotation interne du
bras. Il abaisse le bras
quand il est en position
haute et assure
l’élévation en avant du
bras quand il est
baissé
- le deltoïde
Origine : Terminaison : Actions :
Sur la partie externe Au milieu de la partie L’insertion entoure
de la clavicule et tout externe de l’humérus l’articulation de
le bord postérieur de l’épaule, donc il
l’omoplate participe à tous les
mouvements du bras.
Comme élévation du
bras tendu vers
l’extérieur et le haut
(abduction), ou
ramener le bras vers le
corps (adduction)
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- le grand dorsal
Origine : Terminaison : Actions :
De la moitié inférieure Sur la partie antérieure Il forme la paroi
de la colonne supérieure de postérieure de l’aiselle.
vertébrale de la crête l’humérus Il attire le bras derrière
iliaque. le dos, provoque le
balancement arrière
ainsi que la rotation
interne du bras
- le grand dentelé
C’est un muscle très important pour la fixation de l’omoplate.
Il vient de la 9e côte et longe la cage thoracique en arrière
sous l’omoplate, et s’attache sur le bord interne de
l’omoplate.
Il empêche l’omoplate d’être propulsée en arrière lorsque le
bras supporte toutes formes de charge. Le muscle est mis
en jeu si l’on se penche en avant ou lorsqu’on s’appuie sur
les bras.
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• Le biceps brachial
Origine : Insertion : Fonctions :
Apophyse coracoïde et Sur la tubérosité Il fléchit le coude
au-dessous de la radiale (surface Il tourne l’avant-bras et
surface articulaire de rugueuse du radius) dirige la paume de la
l’omoplate main vers le haut
(supination)
Il balance le bras vers
l’avant
• le brachial antérieur
Origine : Insertion : Fonctions :
Le muscle brachial part Le tendon terminal Il fléchit l’avant-bras
de la moitié distale de s’insère sur la sur le bras. De plus,
la face antérieure de tubérosité de l’ulna. En grâce à ses fibres qu’il
l’humérus. passant sur la capsule envoie à la capsule
de l’articulation du articulaire, il empêche
coude, il lui envoie celle-ci de se glisser
quelques fibres. entre les pièces
osseuses lors des
mouvements de
flexion.
• le long supinateur
Origine : Insertion : Fonctions :
Il provient du bord Le tendon distal du L’action principale est
latéral du tiers distal de muscle brachioradial de fléchir l’avant-bras
l’humérus jusqu’à s’insère sur le sur le bras. Il porte
hauteur de l’épicondyle processus styloïde du également l’avant-bras
latéral. radius. dans une situation
intermédiaire entre la
pronation et la
supination. C’est
en fait la position de
repos de l’avant-bras.
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• Le triceps brachial
Origine : Insertion : Fonctions :
Le chef long du muscle Le tendon distal du Il permet de tendre
triceps prend son muscle triceps brachial l’avant-bras et d’élever
origine sur le tubercule va sur l’olécrâne de le bras vers l’arrière
infra glénoïdal de la l’ulna. lors du balancement
scapula. Il passe avant arrière
devant le petit rond et
derrière le grand rond.
Le chef latéral naît de
la face postérieure de
l’humérus du côté
proximal du sillon du
nerf radial. Le chef
médial provient aussi
de la même face, mais
du côté distal du sillon
du nerf radial.
• Le muscle anconé
Origine : Insertion : Fonctions :
Le muscle anconé L’anconé s’insère avec C’est un extenseur de
prend son origine sur le triceps brachial sur l’avantbras.
la face postérieure de la face postérieure
l’épicondyle latéral de de l’olécrâne, mais il
l’humérus, ainsi que de s’étend plus loin sur la
la capsule de face postérieure de
l’articulation du coude. l’ulna.
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11. La main
La main se compose de 8 os, 5 métacarpiens et de 5 doigts. Ses mouvements se
font grâce à une articulation ovoïde entre les 5 os du carpe et le radius et sont la
flexion, l’extension, l’abduction et l’adduction. Les muscles qui créent la rotation de
l’avant-bras et qui font ainsi pivoter la main sont les muscles pronateurs et
supinateurs.
• Le muscle supinateur
Origine : Insertion : Fonctions :
Le muscle supinateur Le muscle supinateur Le muscle supinateur
prend son origine sur se dirige en direction porte l’avant-bras et la
la face postérieure de antérieure et distale main en supination.
l’épicondyle latéral de pour entourer le tiers
l’humérus, sur le proximal du radius et
ligament collatéral s’insérer sur une ligne
radial, sur le ligament allant de la tubérosité
annulaire du radius et radiale à la terminaison
sur la crête supinatrice du muscle rond
de l’ulna, qui part de pronateur.
l’incisure radiale de
l’ulna en direction
distale.
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- Le nerf médian
Le nerf médian naît de la réunion des
troncs secondaires antéro-médial et antéro-
latéral du plexus brachial dans la région
Musculocutané
axillaire. Le nerf médian se termine à la
main, au bord inférieur du ligament
annulaire antérieur du carpe.
C’est le nerf responsable de la pronation. Médian
- Le nerf musculocutané
Le nerf musculocutané naît du faisceau Radiale
latéral du plexus brachial issu du tronc
antérieur de la branche supérieure et du
tronc antérieur de la branche moyenne du
plexus brachial, dans la région axillaire. Il
se termine en une branche terminale
appelé nerf cutané latéral de l'avant-bras. Ulnaire
C'est le nerf de la flexion du coude.
- Le nerf ulnaire
Le nerf ulnaire est issu du faisceau médial
du plexus brachial dans la région axillaire. Il
chemine dans cette région entre l'artère et
la veine axilaires puis au niveau du bras, se
dispose légèrement en arrière de
l'humérus, passant derrière le septum
intermusculaire médial et dans une courte
gouttière postérieure à l'épicondyle médial.
Il est dans cette région sous-cutané et très
exposé aux traumatismes.
Son trajet se poursuit dans la partie médiale de l'avant-bras, revenant dans la partie
antérieure après être passé sous l'arcade du muscle fléchisseur ulnaire du carpe.
Le nerf ulnaire accède au poignet en passant sous le rétinaculum des fléchisseurs,
dans un petit dédoublement interne au contact de l'os pisiforme, la loge de Guyon,
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- Le nerf radial
Dans le creux axillaire, en arrière du petit pectoral et par bifurcation du tronc
secondaire postérieur du plexus brachial. La seconde branche terminale de ce tronc
secondaire postérieur étant le nerf axillaire. Dans la loge antérieure du bras, en avant
de la palette humérale, recouvert des muscle supinateurs de l'avant bras. Et se
divise en deux branches terminales, postérieure, motrice vers les muscles
extenseurs de l'avant-bras et antérieure, sensitif au dos de la main.
C’est le nerf contribuant à l’innervation sensitive de la main et l’innervation moteur
pour l’extension et la supination.
- Le nerf axilaire
Le nerf axillaire naît du tronc secondaire postérieur du plexus brachial dans la région
axillaire en même temps que le nerf radial. Il se dirige en arrière de l'os humérus,
parcourant la surface du muscle sous-scapulaire. Le nerf tourne autour du col
chirurgical de l'os humérus passant entre ce dernier et l'omoplate puis sous le
muscle deltoïde.
C’est le nerf de l’abduction de l’épaule et de la rotation latérale.
Artères
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- l’artère sous-clavière
Les artères sous-clavières sont des artères amenant du sang oxygéné vers les
membres supérieurs. On compte une artère sous-clavière droite et une sous-clavière
gauche.
• L'artère sous-clavière gauche est issue de l'aorte juste à la fin de la crosse de celle-
ci. Cette artère se dirige vers le haut, le dehors ; puis elle forme un arc redescendant
vers le bas et le dehors après être sortie de la cage thoracique. Elle donne naissance
à l'artère axillaire gauche. Ses collatérales sont l'artère vertébrale, l'artère thoracique
interne ou artère mammaire, l'artère thyroïdienne inférieure, l'artère cervicale
ascendante, l'artère cervicale antérieure (ces trois dernières forment généralement
un tronc commun), plusieurs artères intercostales.
• L'artère sous-clavière droite est issue d'un tronc artériel brachiocéphalique commun
avec l'artère carotide droite partant du segment ascendant de l'aorte. Ce tronc est
oblique en haut et en dehors, passe au-dessus de la première côte pour donner
naissance à l'artère sous-clavière droite proprement dite. Les collatérales sont les
mêmes qu'à gauche.
- l’artère axillaire
Les artères axillaires sont des artères amenant du sang oxygéné vers les membres
supérieurs. On compte une artère axillaire droite et une axillaire gauche dans le
creux axillaire.
Les artères axillaires sont issues des artères sous-clavières juste sous le rebord de
la clavicule et sur la première côte. Cette artère se dirige vers le bas, le dehors,
formant un arc concave vers le bas.
- l’artère brachiale
Les artères brachiales sont des artères situées dans chacun des deux bras amenant
du sang oxygéné vers les avant-bras. On compte une artère brachiale droite dans le
bras droit et une brachiale gauche dans le bras gauche.
Les artères brachiales sont issues des artères axillaires juste sous le rebord du
muscle grand pectoral. Cette artère se dirige vers le bas. Elle se divise en artère
radiale et artère ulnaire en regard de la trochlée humérale.
- l’artère ulnaire
Les artères ulnaires sont des artères amenant du sang oxygéné vers la main. On
compte une artère ulnaire droite dans le bras droit et une ulnaire gauche dans le bras
gauche. L'artère ulnaire est issue de l'artère brachiale juste sous l'interligne
articulaire du coude. Cette artère se dirige vers le bas. Elle donne naissance à
l'arcade palmaire superficielle
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Veines
- la veine basilique
La veine basilique est l'une des plus grosses veines du corps qui remonte à la face
interne de l'avant-bras. Elle se prolonge jusqu'au milieu du bras où elle rejoint la
veine brachiale. La réunion de la veine basilique et de la veine brachiale donne la
veine axillaire (veine de l'aisselle).
- la veine céphalique
La veine céphalique s'étend le long des muscles biceps jusqu'à l'épaule et se termine
dans la veine axillaire (veine de l'aisselle) juste sous la clavicule. Chez certaines
personnes, cette veine est reliée à la veine jugulaire externe ou à la veine sous-
clavière par une branche qui passe à l'avant de la clavicule.
- la veine médiane
La veine médiane basilique s'étend dans le bras entre les muscles biceps et rond
pronateur. Elle forme la veine basilique en rejoignant la veine cubitale superficielle.
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13. La hanche
Parmi les muscles responsables des
mouvements de l’articulation de la hanche,
quelques-uns viennent de la colonne
vertébrale et la plupart viennent du bassin.
Certains vont jusqu’à l’articulation du genou. pubis
Le bassin est le nom de l’ensemble qui forme
les 2 os iliaques et le sacrum. Le sacrum se
compose de 5 vertèbres qui sont soudées
formant un gros os et 4 autres vertèbres
soudées forment le coccyx.
La hanche se compose de 3 os qui forment
l’axe de rotation et que l’on appelle l’ilion (os
ilium), l’ischion (os ischii) et le pubis (os
pubis). L’articulation de la hanche est du type
articulation sphérique, de ce fait les
mouvements peuvent être exécutés dans
toutes les directions. La capsule articulaire
possède certains renforcements qui
empêchent avant tout les oscilations de la
jambe vers l’extérieur (grâce au ligament
pubo-fémoral) et en arrière (grâce au ligament
qui va de l’os iliaque au fémur).
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Le moyen fessier
Origine : Terminaison : Fonctions :
Sur la crête iliaque Sur le grand trochanter Avec le muscle petit
fessier, ils ont une
grande surface
d’insertion, ils peuvent
donc bouger le fémur
dans toutes les
directions, sans
dépasser l’axe médian
(adduction).
Importance capitale
pour stabiliser
l’articulation de la
hanche quand un seul
pied est au sol afin
d’éviter le haut du
corps de basculer de
côté.
Le petit fessier
Origine : Terminaison : Fonctions :
Sur la crête iliaque Sur le grand trochanter Il agit en même temps
et de la même manière
que le moyen fessier.
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Le grand adducteur
Origine : Terminaison : Fonctions :
Os du pubis Sur la partie Le muscle grand
postérieure du fémur, adducteur porte
la crête fémorale (ou la cuisse en adduction
ligne âpre) et ses fibres
postérieures la
fléchissent dans la
hanche. Il participe
aussi à son
endorotation à
condition qu’elle soit
préalablement fléchie
et tournée vers
l’extérieur.
Le court adducteur
Origine : Terminaison : Fonctions :
Os du pubis Sur la partie C’est un fléchisseur et
postérieure du fémur, un adducteur de la
la crête fémorale (ou hanche. Il participe
ligne âpre) aussi à l’endorotation
(tourne autour de l'axe
vers la ligne médiane
du corps intérieur)
de la cuisse.
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Le muscle ilio-psoas
L’iliaque Terminaison : Fonctions :
Origine : Sur le petit trochanter Le muscle psoas est le
La fosse iliaque seul à agir sur la
interne colonne lombaire,
alors que tout l’ilio-
psoas mobilise
l’articulation de la
Le psoas hanche dont c’est le
Origine : fléchisseur le plus
La partie inférieure du puissant. En cas de
rachis contraction symétrique
des deux ilio-psoas à
partir des fémurs
pris comme points
fixes, le bassin puis la
colonne sont fléchis
vers l’avant. La
contraction d’un seul
psoas muscle fléchis d’abord
le bassin puis la
colonne lombaire du
iliaque côté contracté tout en
les tournant vers le
côté opposé.
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14. Le genou
Les mouvements de l’articulation du genou sont d’une part la flexion et l’extension et
d’autre part la rotation interne et externe de la jambe. Ces derniers ne peuvent
seulement avoir lieu quand la jambe est fléchie. Plus il y a flexion au niveau du
genou plus la rotation de la jambe et aussi celle du pied est facile.
La flexion du genou produit 2 types de mouvements. Un mouvement se produit
jusqu’à ce que le ligament croisé antérieur soit tout à fait tendu après quoi survient le
second mouvement. Le ligament croisé antérieur empêche les mouvements lorsque
la jambe est avancée par rapport au fémur. La fonction des ligaments latéraux est
d’empêcher les mouvements de latéralité dans le genou. Il est tendu quand le genou
est tendu, mais détendu quand le genou est fléchi.
Lors de la flexion et de l’extension du genou, les ménisques glissent pour s’adapter
le mieux possible à la forme des condyles fémoraux. Le ménisque interne est uni au
ligament latéral interne (facilement blessé dans des positions anormales avec des
contraintes importantes)
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Le muscle intermédiaire
Origine : Terminaison : Fonctions :
Sur la partie antérieure Il s’insère Il étend le genou par
du fémur principalement sur la un travail concentrique,
rotule qui est reliée à la il empêche sa flexion
tubérosité tibiale par un travail
antérieure par le excentrique. Il stabilise
ligament rotulien et guide la rotule afin
qu’elle glisse bien dans
la gorge qui lui
correspond entre les
condyles fémoraux
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- les muscles fléchisseurs du genou sont les ischio-jambiers qui sont divisés
en 3 différents muscles
Le biceps fémoral
Origine : Terminaison : Fonctions :
La tubérosité Sur la tête du péroné Il fléchit la jambe sur la
ischiatique cuisse tout en
provoquant une légère
rotation externe du
tibia. C’est également
un extenseur de la
hanche, fléchissant la
cuisse sur le bassin à
partir de celui-ci pris
comme point fixe, et
étendant le bassin sur
la cuisse à partir du
tibia pris comme point
fixe.
Le muscle demi-membraneux
Origine : Terminaison : Fonctions :
La tubérosité Sur le condyle interne Il agit sur deux
ischiatique du tibia articulations. Comme
le semi-tendineux, il
fléchit le genou et porte
le tibia en rotation
interne. Il étend la
hanche et participe à la
stabilisation du bassin
dans le plan sagittal à
condition de prendre
appui sur la jambe en
extension.
Le muscle demi-tendineux
Origine : Terminaison : Fonctions :
La tubérosité Sur le condyle interne Il agit sur deux
ischiatique du tibia articulations. Il fléchit
le genou et porte le
tibia en rotation
interne. Il étend la
hanche et participe à la
stabilisation du bassin
dans le plan sagittal à
condition de prendre
appui sur la jambe en
extension.
L.H.
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Un groupe musculaire très important qui intervient dans le saut et la course est le
triceps sural. Ce muscle comprend 3 parties, les jumeaux et le muscle soléaire. Ces
parties se réunissent en un tendon, le tendon d’Achille.
Les jumeaux
Origine : Terminaison : Fonctions :
Les deux sur la face Les jumeaux rejoignent Ils fléchissent la jambe
postérieure des le soléaire pour former et agissent sur le pied
condyles fémoraux le tendon d’Achille qui en permettant de
s’insère sur le s’élever sur la point
calcanéum (flexion plantaire)
Le muscle soléaire
Origine : Terminaison : Fonctions :
Sur la face postérieure Le soléaire rejoint les Il agit uniquement sur
de la jambe jumeaux pour former le le pied comme les
tendon d’Achille qui jumeaux, pour la
s’insère sur le flexion plantaire
calcanéum
Le pied
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l’astragale et le scaphoïde. Sur la face externe, se trouvent 3 ligaments qui partent
de la malléole péronière. L’un va en avant et se fixe sur l’astragale (1), l’autre va en
arrière sur le calcanéum (2) et le dernier en arrière sur l’astragale (3).
deltoïde
1
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- le nerf fémoral
Le nerf fémoral est un nerf sensitivo-moteur du membre inférieur. Il s'agit de la plus
grosse branche terminale du plexus lombaire (l'autre étant le nerf obturateur). Ses
fonctions motrices sont la flexion de la cuisse sur le tronc, l'extension du genou et
accessoirement l'adduction de la cuisse. Il innerve la face antérieure de la cuisse, et
la face antéro-mediale du membre inférieur.
- le nerf obturateur
Le nerf obturateur est un nerf mixte né dans le bassin et innervant le membre
inférieur. Il passe d'abord en arrière du psoas, s'en dégage par le bord médial et
descend verticalement dans le bassin.
Il se divise alors en deux branches:
1) un rameau antérieur superficiel qui passe entre le long adducteur et le pectiné. Du
point de vue sensitif, il innerve la partie interne de l'articulation du genou et la partie
antéro-interne de la cuisse. Alors que côté moteur, il innerve le pectiné, le long
adducteur, le court adducteur, le gracile
2) un rameau postérieur profond : point de vue moteur, il innerve l'obturateur externe
et le grand adducteur (faisceaux supérieur et moyen).
Les deux rameaux innervent d'un point de vue sensitif la peau de la face antéro et
postéro-interne et inférieure de la cuisse.
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Les artères
-l’artère fémoral
Les artères fémorales sont des artères systémiques amenant du sang oxygéné vers
les membres inférieurs et le bassin. On compte une artère fémorale droite et une
fémorale gauche. Elle naît de l'artère iliaque externe lors de son passage sous le
ligament inguinal, à mi-distance entre l'épine iliaque antéro-supérieure et la
symphyse pubienne, en dehors de la veine fémorale et en dedans du nerf fémoral.
Elle descend oblique en bas, en dedans et en arrière jusqu'au niveau du genou. Elle
s'achève au niveau de l'orifice de l'anneau du muscle grand adducteur en devenant
l'artère poplitée
-l’artère iliaque commune
Les artères iliaques communes sont au nombre
de deux. L'artère iliaque commune droite
permettant l'apport de sang oxygéné vers le
membre inférieur droit et la même à gauche. Ces
artères sont issues de la division en deux de
l'aorte abdominale au niveau de la quatrième
vertèbre lombaire. L'artère iliaque commune
Artère
s'oriente alors vers le bas et le dehors le long du
rachis jusqu'à sa division en artère iliaque fémorale
externe et l'artère iliaque interne au niveau du
sacrum.
-l’artère iliaque externe
Les artères iliaques externes sont des artères
systémiques amenant du sang oxygéné vers les
membres inférieurs et le bassin. On compte une
artère iliaque externe droite et une iliaque
externe gauche. Les artères iliaques externes
sont issues des artères iliaques communes
homolatérales au niveau du disque intervertébral
L5-S1. Chaque artère se dirige vers le bas,
l’avant et le dehors pour donner naissance à
l’artère fémorale au passage de l’arcade crurale.
-l’artère iliaque interne
Les artères iliaques internes (ou hypogastriques) sont des artères systémiques
amenant du sang oxygéné vers les membres inférieurs et le bassin. Il existe une
artère iliaque interne droite et une iliaque interne gauche. Les artères iliaques
internes sont issues des artères iliaques communes homolatérales au niveau du
disque intervertébral L5-S1. Chaque artère se dirige vers le bas, l’arrière et le dehors.
Elle se divise pour donner naissance à deux groupes d’artères, un groupe d’artères
destinées aux muscles de la hanche et le deuxième groupe destinées aux organes
pelviens (artère utérine, artère vésicale, artère ombilicale, artère rectale moyenne).
-l’artère poplitée
Les artères poplitées sont des artères systémiques amenant du sang oxygéné vers
les jambes et les pieds. On compte une artère poplitée droite et une artère poplitée
gauche. Les artères poplitées sont issues des artères fémorales homolatérales au
niveau de l’arcade des adducteurs (canal de Hunter). Chaque artère se dirige vers le
bas pour se diviser et donner naissance à l’artère tibiale antérieure et au tronc tibio-
fibulaire qui se divisera en artère fibulaire et artère tibiale postérieure.
L.H.
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Les veines
-la veine fémorale
La veine fémorale s'étend à la face interne de la cuisse, le long de l'artère fémorale,
en direction de l'aine. Elle y rejoint la veine saphène interne et devient alors l'iliaque
externe. La veine fémorale draine la majeure partie du sang veineux de la jambe.
Cette veine possède quatre ou cinq valvules qui contribuent à propulser le sang
veineux vers le coeur. Les valvules s'ouvrent pour laisser passer le sang, puis se
ferment pour empêcher qu'il ne s'écoule en sens inverse.
-la veine saphène
Les veines saphènes sont situées dans la jambe. La veine saphène externe prend
naissance au niveau de l'arcade externe, sur le dos du pied, et longe le tendon
d'Achille jusqu'à la veine poplitée. Elle reçoit de nombreuses branches veineuses
provenant du dos du pied et de l'arrière de la jambe. La veine saphène interne, ou
veine grande saphène, naît de l'arcade interne et monte le long de la face interne de
la jambe pour se terminer dans la cuisse en s'unissant à la veine fémorale. Ces deux
veines comportent de nombreuses valvules contribuant à propulser le sang vers le
coeur. On trouve d'autres valvules dans la cuisse. Dans les pontages coronariens, il
arrive que l'on prélève un segment de la veine saphène pour l'utiliser comme greffon.
L.H.
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L.H.
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Reins
Urètre
Uretère
Vessie
Les reins sont des organes vitaux qui ont comme rôle de purifier le sang : ils
éliminent les déchets qui proviennent du fonctionnement de l’organisme et
maintiennent l’équilibre chimique du sang. Quand les reins ne fonctionnent plus, ces
déchets s’accumulent dans le sang et deviennent toxiques. Les reins exercent cette
fonction par la fabrication de l’urine. Le sang est amené par une artère rénale qui
vient de l’aorte abdominale. Après avoir traversé la masse du rein, le sang est
évacué par une veine rénale qui va déboucher dans la veine cave inférieure. De
chaque rein part un canal excréteur, d’abord large (le bassinet) puis fin (l’uretère : qui
va amener dans la vessie l’urine fabriquée par le rein).
Situés de chaque côté de la colonne vertébrale, en partie cachés par les dernières
côtes, chacun des 2 reins mesures 12 cm de haut sur 6 cm de large, grossièrement
de la taille d’un poing avec une forme de haricot. Chaque rein pèse environ 150
grammes. Le rein droit est situé en arrière du foie et le rein gauche en arrière du
pancréas et du pôle inférieur de la rate
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Les reins éliminent les déchets et le liquide en excès recueillis par le sang et
transporté par celui ci dans l’organisme.
Environ 190 litres de sang entrent chaque jour dans les reins par les artères rénales.
Des millions de minuscules filtres situés à l’intérieur des reins, appelés glomérules,
séparent les déchets de l’eau du sang.
La plupart de ces substances indésirables proviennent de ce que nous mangeons et
buvons. Les reins éliminent automatiquement la bonne quantité de sel et d’autres
éléments minéraux du sang pour ne laisser que de petites quantités dont l’organisme
a besoin.
Le sang nettoyé retourne au cœur et est remis en circulation dans l’organisme.
Les déchets et le liquide en excès quittent les reins sous forme d’urine. L’urine est
stockée dans la vessie jusqu’à ce que celle ci soit pleine, puis quitte l’organisme par
l’urètre.
La plupart des gens évacuent environs 2 litres d’urine par jour.
Chez les femmes, la teneur en liquide est d’environ 55% du poids total.
Chez les hommes, elle se stabilise à environ 60% du poids total.
Les reins maintiennent ces proportions en équilibrant la quantité de liquide qui quitte
l’organisme par rapport à la quantité qui y entre.
Le liquide est apporté dans notre organisme par les boissons, ainsi que par les
aliments à forte teneur en liquide tels que les soupes.
Si nous buvons beaucoup, les reins en bonne santé éliminent le liquide en excès et
la quantité d’urine est importante. Si nous ne buvons pas beaucoup, les reins
conservent ce liquide et nous urinons peu.
Quand les reins ne fonctionnent plus correctement, il devient plus difficile de
maintenir cet équilibre. La personne peut alors présenter des symptômes de
surcharge liquidienne. Il devient alors nécessaire de surveiller son alimentation et ses
apports liquidiens afin de maintenir l’équilibre hydrique.
Des reins fabriquent des hormones telles que la rénine et l’angiotensine. Ces
hormones régulent la quantité de sodium et de liquide conservée par l’organisme et
la manière dont les vaisseaux sanguins se dilatent et se contractent. Ce phénomène
aide à la régulation de la pression artérielle.
Deux processus de régulation interviennent :
est trop importante, la PA augmente. Si , au contraire, la quantité d’eau est trop
faible, la PA chute.
étroites, plus la PA est élevée. La rénine aide à contrôler les rétrécissements des
L.H.
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artères. Souvent les reins défaillants fabriquent trop de rénine ce qui entraîne une
HTA.
Les reins produisent une hormone appelée érythropoïétine (EPO) qui est conduite
par le sang vers la moelle osseuse, où elle stimule la production de GR. Ces derniers
transportent l’oxygène dans l’organisme.
La diminution de la production d’EPO par les reins malades a pour conséquence une
baisse de la fabrication des GR et le développement d’une anémie, responsable d’un
état de faiblesse, d’une fatigue, d’une sensation de froid et de difficultés respiratoires.
Les reins entretiennent la solidité des os grâce à la production de l’hormone calcitrol.
Celui ci maintien un taux adapté de calcium et de phosphate dans le sang et dans
les os. L’équilibre en calcium et en phosphate est important pour la santé osseuse.
Les reins aident également l’organisme à utiliser la vitamine D.
Un dysfonctionnement rénal peut conduire à une production insuffisante de calcitrol.
Il en découle un taux anormal de phosphate, de calcium et de vitamine D à l’origine
d’une ostéodystrophie rénale.
Le néphron
1. corpuscule rénal
2. tube contourné
proximal
3. tube droit proximal
4. partie descendante du
tube intermédiaire
5. partie ascendante du
tube intermédiaire
6. tube droit distal
7. tube contourné distal
8. segment d'union
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-la filtration
Le sang pénétrant dans le glomérule par l'artériole afférente est filtré au travers de la
membrane filtrante du corpuscule rénal. La barrière de filtration est composée par
trois couches:
L’endothélium fenestré des capillaires ==> barrière pour les éléments cellulaires du
sang
La lame basale (240 à 340 nm) secrétée par les cellules endothéliales et par les
podocytes ==> barrière permettant la rétention de grosses protéines
Les fentes de filtration (25 nm) formées par les podocytes. Les fentes de filtration
sont recouvertes par un mince diaphragme (4nm d'épaisseur) ==> permet la
rétention de petite protéine
L.H.
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La position des tubes urinaires dans le parenchyme rénal, leur emplacement ainsi
que la longueur des différents segments permet de mieux comprendre la structure
histologique du rein. Ceux-ci déterminent les différentes régions du rein (corticale;
médullaire externe, zone superficielle; médullaire externe, zone profonde; médullaire
interne).
Les tubes contournés proximaux et distaux sont localisés uniquement dans la
corticale (labyrinthe).
Les tubes droits proximaux sont localisés dans les irradiations medullaires et se
terminent à la jonction entre la médullaire externe zone superficielle et zone
profonde.
Les tubes intermédiaires commencent à la jonction entre la médullaire externe
zone superficielle et zone profonde.
Les tubes droits distaux commencent à la jonction entre la médullaire interne et la
médullaire externe zone profonde.
1. uretère
2. bassinet
3. grand calice
4. petit calice
5. tube collecteur
6. segment d'union
7. tube contourné distal
8. tube droit distal
9. partie ascendante du tube
10. intermédiaire
11. partie descendante du tube
12. intermédiaire
13. tube droit proximal
14. tube contourné proximal
15. capsule de Bowman
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L’appareil juxtaglomérulaire
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1. petit calice
2. grand calice
3. bassinet
4. uretère
5. vessie
6. urètre
-le bassinet
Le bassinet est un réservoir en forme d'entonnoir localisé à la hauteur du hile qui
s'ouvre dans l'uretère. La composition histologique de sa paroi est la même que celle
de l'uretère proximale. La contraction de la musculature lisse se trouvant dans la
musculeuse de la paroi des calices et du bassinet propulse l'urine. A certains
endroits, les faisceaux musculaires jouent aussi un rôle de sphincter ayant pour but
de faciliter l'évacuation de l'urine et empêcher son reflux. En premier l'urine
s'accumule dans un calice, lorsque celui-ci est plein le sphincter du calice s'ouvre et
celui du fornix se contracte. L'urine s'écoule vers le bassinet. Lorsque le bassinet est
rempli à un certain niveau, le sphincter pyélique se relache, la musculature du
bassinet se contracte et l'urine s'écoule dans l'uretère.
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referme jusqu'à la prochaine onde. Les deux uretères s'abouchent dans la vessie à 4
cm l'un de l'autre, traversent obliquement la paroi vésicale et se terminent dans la
vessie à 2,5 cm l'une de l'autre après un trajet intramural d'environ 2 cm. Cette
implantation très oblique dans la paroi vésicale et son ancrage aux plans musculaires
du trigone (la musculaire se replie en genre de valve) créent un dispositif anti-reflux
empêchant l'urine de remonter à contre courant vers le rein.
-la vessie
La vessie est un organe musculaire creux dont la fonction est de recueillir l'urine
produite par les reins et de la stocker entre les mictions. C'est un organe très
extensible et élastique. Sa forme dépend de son état de réplétion. Quand elle est
vide ou qu'elle contient peu d'urine elle a une forme d'une pyramide. Quand l'urine
commence à s'accumuler elle se dilate progressivement et prend la forme d'une
poire. Sa capacité, d'environ 350 - 500 ml, est variable mais l'envie d'uriner se fait
sentir lorsqu'elle contient environ 300 - 400 ml d'urine. Sa zone fonctionnelle
importante, le trigône vésical, est à sa face postérieure (triangle compris entre les
deux orifices terminaux des uretères et l'orifice d'entrée dans l'urètre).
-l'urètre
L'urètre est un conduit unique qui part du col vésical et permet à l'urine d'être
excrétée de l'organisme. L'urètre se termine par le méat urinaire localisé à l'extrémité
du pénis chez l'homme et au milieu de la vulve chez la femme. L'urètre de la femme
transporte uniquement de l'urine tandis que celui de l'homme l'urine et le sperme.
Deux sphincters contrôlent l'écoulement de l'urine:
Le sphincter lisse urétral interne est constitué de musculature lisse (prolongement
de fibres musculaires du muscle détrusor de la vessie)
Le sphincter strié du périné externe est constitué de musculature squelettique
Le contrôle de ces 2 sphincters est indispensable pour la miction. Le sphincter
interne lisse est contrôlé par le système nerveux végétatif (indépendant de la
volonté) tandis que celui du sphincter externe strié est contrôlé par le système
nerveux central (dépendant de la volonté).
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Épiphyse
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L'hypophyse (ou glande pituitaire) est une petite glande de la taille d'un petit
pois, située à la base du cerveau, dans une petite dépression de l'os sphénoïde
appelée la selle turcique. Elle est sous le contrôle de l'hypothalamus à laquelle elle
est attachée. On la qualifie parfois de glande maîtresse car elle sert d'agent de
liaison entre le système nerveux et le système endocrinien. L'hypophyse produit
plusieurs hormones, qui servent à réguler les autres glandes endocrines mais aussi
la rétention d'eau par les reins. Une autre déclenche les contractions de l'utérus
pendant l'accouchement, et stimule ensuite la production de lait par les glandes
mammaires. L'une des hormones pituitaires les plus importantes est l'hormone de
croissance (GH). Elle contrôle la croissance en régulant la quantité de nutriments
absorbée par les cellules. L'hormone de croissance agit également en conjonction
avec l'insuline pour réguler la glycémie.
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