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Unité 2 : La reproduction chez les plantes

Pour garantir leur pérennité, et leur multiplication, les plantes, comme tout être vivant,
recourent à la reproduction.
Les écosystèmes se caractérisent par une biodiversité énorme, car parmi la biocénose qui vit
dans un milieu, on trouve les plantes à fleurs (les angiospermes et les gymnospermes) ainsi
que les plantes sans fleurs (les algues, les fougères, et les mousses).
Quels sont les différents modes de la reproduction chez les plantes ?
Quels sont les organes impliqués dans chaque mode ?
Quelles sont les conditions nécessaires pour chaque mode ?

La reproduction chez les plantes Prof : S. AZOUNKDI


Chapitre 1 : La reproduction sexuée chez les
spermaphytes.
Introduction :
La reproduction sexuée peut être définie comme étant une reproduction qui se fait entre deux
individus de la même espèce, mais de sexes opposés.
A travers ce chapitre, nous allons étudier ce phénomène chez deux types principaux des
plantes :
 Les angiospermes : plantes à graines enfermées dans des fruits.
 Les gymnospermes : plantes à graines nues non enfermées dans des fruits.
Questions :
 Quelles sont les structures qui interviennent dans la reproduction sexuée chez les
spermaphytes ?
 Oú, et comment se produisent les gamètes mâles et femelles chez ces plantes ?
 Comment se fait la fécondation ?
 Quelles sont les conditions nécessaires pour la germination des graines afin d’obtenir
des nouvelles plantes ?

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La reproduction sexuée chez les angiospermes
I- Les constituants de la fleur chez les angiospermes :
1- Observation de différentes fleurs :
Document 1
On remarque l’existence d’une diversité énorme dans les fleurs des angiospermes, ainsi on
trouve :
 Une diversité dans les couleurs, les formes, les nombres, et la position des pièces
florales.
 Des fleurs simples (Fleurs d’orangier par exemple) et d’autres composées (Le
tournesol).
 Des fleurs unisexuées (mâles ou femelles) et des fleurs bisexuées (hermaphrodite).
Mais, malgré cette grande diversité, les fleurs d’angiospermes se caractérisent par la présence
des mêmes organes.
2- Dissection d’une fleur :
a- Observation d’une coupe longitudinale :
Document 2
De l’extérieur vers l’intérieur, la fleur se compose des organes suivants :
Les sépales ‫السبالت‬: pièces externes vertes, qui forment le calice (‫)الكأس‬.
Les pétales ‫ البتالت‬: pièces internes colorées, qui forme la corolle (‫)التويج‬.
Les étamines ‫األسدية‬: organes reproducteurs mâles. Elles forment l’androcée (‫)الكش‬.
Le pistil ou gynécée ‫المدقة‬: organe reproducteur femelle. Il se forme d’une ou plusieurs
carpelles.
b- Observation d’une coupe transversale :
A partir d’une coupe transversale d’une fleur, on peut extraire :
 La formule florale : c’est une formule qui décrit d’une manière simplifiée la
composition d’une fleur en chiffres, lettres, et symboles.
 Le diagramme floral : qui est une représentation schématique d’une coupe transversale
d’une fleur qui passe par toutes les pièces florales.
Exemple d’application : Donnez la formule florale et le diagramme florale d’une fleur
composée de 5 sépales, 5 pétales ; 6 groupes de 5 étamines, et un seul carpelle.
Document 3

II- L’étamine : l’organe reproducteur mâle :


1- Observation d’une étamine par la loupe binoculaire :
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Document 4
L’étamine se compose d’une anthère fixée à un filet par un connectif. L’anthère est formée
de deux loges, renfermant chacune deux sacs polliniques contenant des cellules mères des
grains de pollen dans les anthères jeunes, et des grains de pollen dans les anthères mâtures.
2- Observation microscopique d’une coupe de l’anthère :
Document 5
L’anthère se compose de 4 sacs polliniques pleins de grains de pollen, leur libération est
possible après la déhiscence des sacs pollinique.
3- Observation microscopique des grains de pollen :
Document 6
Le grain de pollen est une structure entourée de deux membranes, l’intine et l’exine, ce
dernier est perforé de pores. Le grain de pollen est formé de deux cellules, une grande cellule
végétative, à l’intérieur de laquelle se trouve une cellule appelée génératrice ou
reproductrice. C’est cette dernière qui donne les anthérozoïdes (gamètes males), donc on peut
considérer le grain de pollen un gamétophyte mâle.
4- Formation des grains de pollen :
Les grains de pollen possèdent différents volumes et formes selon l’espèce végétale, car ils
peuvent être sphérique, ou ovales, lisses ou épineuses…durant leur formation, les cellules
mères des grains de pollen subissent deux types de divisions cellulaires. Quels dont ces deux
types de division ? et quelles sont les caractéristiques de chaque type ?
Schéma simplifié de la mitose et de la méiose.
La méiose se caractérise par deux divisions successives permettant le passage d’une cellule
mère diploïde, vers 4 cellules haploïdes.
La formation des grains de pollen se réalise selon les étapes représentées dans le document 8.
Document 7
La cellule mère de grain de pollen diploïde, subit une réduction chromatique ou méiose, qui
comporte deux divisions : une division réductionnelle, d’où résultent deux cellules filles
haploïdes, puis et une division équationnelle, pour donner 4 cellules filles haploïdes ou
microspores qui restent groupées en tétrades.
Chaque microspore se divise pour donner 2 cellules haploïdes qui coexistent pour former le
grain de pollen.

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III- Le pisitil : l’organe reproducteur femelle :
1- L’organisation du pistil :
a- Observation du pistil :
Document 8
Le pistil est composé d’un stylet, qui se termine dans sa partie superieure par le stigmate, par
contre, sa partie inferieure gonflée est nomée ovaire, qui contient les ovules.
b- Observation microscopique d’une coupe transversale d’un ovaire :
Document 9
La coupe transversale montre que l’ovaire est constitué d’une ou plusieurs carpelles, dont le
nombre peut varier selon l’espèce.
Dans chaque carpelle, on trouve des ovules, liées au placenta, par un finicule, qui leur
provide les nutriments.
c- Observation d’une coupe longitudinale d’une ovule :
Document 10
L’ovule contient à l’intérieur un tissu nutritif appelé nucelle, au centre duquel on trouve :
Le sac embryonnaire, qui contient le gamète femelle. Le nucelle est entouré par un ou deux
téguments qui ménagent une étroite ouverture : le micropyle.

d- Observation microscopique du sac embryonnaire :


Document 11
Le sac embryonnaire est composée de 7 cellules :
- Du coté du micropyle, se trouve l’oosphère, entouré de deux synergides.
- Du coté opposé, se trouve 3 antipodes.
- Une cellule centrale à 2 noyaux.
e- La formation du sac embryonnaire:
Le sac embryonnaire se forme selon les étapes suivantes :
- La cellule mère (2n) du sac embryonnaire se forme à partir d’une des cellules de la
nucelle.
- La cellule mère subit une méiose, pour donner 4 cellules haploides, trois dégénèrent, et
une persiste.
- La cellule persistante subit trois mitoses successuves, pour donner 8 noyaux, qui
s’organisent dans 7 cellules.
Remarque : La formation de l’oosphère se fait à l’intérieur du sac embryonnaire, donc ce
dernier est considéré un gamétophyte femelle.

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IV- De la fleur à la graine :
1- La pollinisation :
Documents 14 et 15
La pollinisation est le transport des grains de pollen à partir des étamines d’une fleur vers le
pistil de la même fleur, ou bien vers les pistils d’autres fleurs mais de la même éspèce. On
distingue deux type de pollinisation :
- L’autopollinisation (Directe) : le transport des grains de pollen à partir des étamines
d’une fleur vers le pistil de la même fleur. Ce type est possible pour les fleurs
bisexuées, dans lesquels on trouve des étamines et un pistil matures au même temps.
- La pollinisation croisée (Indirecte) : le transport des grains de pollen à partir des
étamines d’une fleur vers les pistils d’autres fleurs de la même éspèce. Ce type est
obligatoire dans le cas des fleurs unisexuées, et dans le cas des fleurs bisexuées qui
rencontrent des obstacles anatomiques (Des étamines pluc courtes que le pistil), ou des
obstacles physiologiques (Etamines immatures ou pistil immature).
La pollinisation peut être facilitée par différents agents tels que le vent, les insectes, les
animeaux, l’eau et l’Homme.
2- La germination des grains de pollen :
Documents 16 et 17
Au cours de la pollinisation, des grains de pollen sont déposés sur le stigmate au niveau
duquel ils germent. Cette germination se manifeste par la formation du tube pollinique qui
s’allonge grâce au nouyau végétatif, qui est suivit par la cellule génératrice, qui, après une
certaine période, se divise pour donner deux gamètes mâles : Les anthérozoides.
3- La fécondation :
Document 18
Arrivant au micropyle de l’ovule, Le tube pollinique s’ouvre et diverse les deux noyaux
spermatiques, issus de la cellule reproductrice, dans le sac embryonnaire. L’un de ces deux
noyaux pénètre dans l’oosphère et s’unit à son noyau pour former le zygote principal
diploide (2n). L’autre noyau spermatique s’unit aux deux noyaux polaires pour former un
zygote accessoire triploide (3n), il s’agit d’une double fécondation.
4- La formation de la graine :
Document 19
Après la double fécondation, les synergides et les antipodes dégénèrent alors que les deux
zygotes se développent :
- Le zygote principal subit des divisions cellulaires pour donner un embryon dans le
quel on reconnait une ébauche de la racine : la radicule, une ébauche du bourgeon
terminal: la gemmule, et une ébauche du (ou des) cotylédon(s).
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- Le zygote accessoire se divise et donne un tissu à rôle nourricier : l’albumen :
 Soit l’albumen se développe aux dépense du nucelle, ce dernier disparait
progressivement jusqu’à ce que l’albumen remplisse presque entièrement la
graine, on parle des graines albuminées.
 Soit les réserves sont accumulées dans les cotylédons ; on assiste alors à la
disparition du nucelle et de l’albumen : ce sont les graines exalbuminées.
L’embryon mature est entouré de réserves, et protégé par des teguments. L’ensemble se
déshydrate et forme une graine qui entre en vie ralentie.
5- La germination des graines :
a- Les constituants de la graine :
Document 20
La graine se compose d’un tégument externe qui entoure un ou deux cotylédon(s), au milieu
on trouve l’embryon.
b- Les conditions de la germination des graines :
Document 21
La germination des graines nécessite des conditions favorables, telles que :
- L’existence de l’eau permettant de mouiller les téguments pour les rendre flexibles et
permeables aux gazs, ce qui permet aux graines de revenir à la vie active, en déchirant
les téguments et l’émérgence du radicule.
- Une température convenable pour activer les enzymes et revenir à la vie active.
- L’air (l’oxygène) qui permet la décomposition des réserves organiques pour la
production de l’énergie nécessaire pour le développement de l’embryon puis sa
germination.
c- Les aspects physiologiques de la germination des graines :
Document 22
La germination des graines comport des phénomènes physiologiques qui permettent aux
graines de passer de la vie ralentie à la vie active. Ces phénomènes sont généralement :
- L’hydrolyse de l’amidon en glucose selon la réaction suivante :

- La production de l’énérgie à partir du glucose et du dioxygène, selon la réaction


suivante :

d- Les étapes de la germintion des graines :


Document 23

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