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2- Notion de Systématique
La systématique (ou Taxonomie = Taxinomie) représente la science qui traite la
classification des êtres vivants impliquant l’étude des degrés de parenté entre les taxons ainsi
que l’histoire évolutive de chaque lignée. Le but de cette discipline est de regrouper les
espèces qui partagent certaines similitudes anatomiques ou développementales et qui
proviennent d’une même lignée évolutive.
3- Classification classique des êtres vivants
Cette classification a été conçue par le botaniste et zoologiste suédois Carl Von Linné dans son
Systema naturae en 1758 et qui est organisée en 5 règnes :
1- Règne des Procaryotes
2- Règne des Protistes (Protozoaires)
3- Règne des Champignons
4- Règne des Végétaux (Règne végétal)
5- Règne des Animaux (Règne animal)
4- Nomenclature binomiale
La classification actuelle, tant pour les végétaux que pour les animaux, a été conçue par Carl
Linné. Cette classification nomme un animal par deux noms :
Le premier est celui du genre et s’écrit avec une majuscule.
Le second est celui de l’espèce et s’écrit en minuscule, suivi du nom de l’auteur qui, le premier, a
nommé l’espèce considérée, et enfin de la date.
Exemple 1 : le taureau= Cancer pagurus Linné, 1766.
Exemple 2 : Le lion : Felis leo Linné, 1758.
5- Notion de l’espèce
Dans les sciences du vivant, l’espèce (du latin species, « type » ou « apparence ») est le
taxon de base de la systématique. Il existe plus d'une vingtaine de définitions de l'espèce dans
la littérature scientifique. La définition la plus communément admise est celle du concept
biologique de l'espèce énoncé par Ernst Mayr (1942) :
Une espèce : est une population ou un ensemble de populations dont les individus
peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une
descendance viable et féconde dans des conditions naturelles.
6- Classification hiérarchique
Les espèces sont regroupées de façon hiérarchique en genre, les genres en famille, les
familles en ordre, les ordres en classe, les classes en embranchement, et les embranchements
en règne : (R.E.C.O.F.G.E) Règne Embranchement Classe Ordre Famille
Genre Espèce.
Pour établir la phylogénie (histoire évolutive des espèces) entre les différentes espèces,
l’étude des animaux doit, en premier lieu, porter sur la morphologie, puis sur l’anatomie. Elle
sera selon les cas, complétée par une étude histologique et cytogénétique. Les résultats
obtenus sont représentés par un cladogramme ou un arbre généalogique.
7- Les unicellulaires
Les unicellulaires sont des organismes formés d’une seule cellule assurant toutes les fonctions
vitales : on parle d’une cellule totipotente.
8- Les Métazoaires (Pluricellulaires ou Multicellulaires)
Les métazoaires sont constitués par un nombre variable de cellules disposées en
feuillets, pourvues de différenciation liés à des fonctions particulières comme (locomotion,
contraction, digestion, etc.…)
Ces organismes ont acquis des organites spécialisés liés à des fonctions précises comme:
locomotion (cils et flagelles), contractibilité (éléments squelettiques), digestion
(vacuoles digestives) ect…. Malgré l’acquisition de ces fonctions, les Protozoaires sont restés de petite
taille, et sont prépondérants des milieux aquatiques.
Les Unicellulaires
Règne des Protistes : les Protozoaires
Les Protozoaires sont des organismes à structure cellulaire, eucaryotes et microscopiques.
Ils sont constitués d’une seule cellule. Ils font partie du règne des Protistes.
La cellule d’un Protozoaire n’est pas comparable à une cellule d’un Métazoaire mais à
un organisme pluricellulaire en entier. Chaque Protozoaire est une cellule très spécialisée
capable de remplir toutes les fonctions vitales (cellule totipotente).
Cils et flagelles : ont la même structure chez les Protozoaires. Les cils sont très courts et très
nombreux, de taille variant de 5 à 15 µm alors que les flagelles sont très rares et longs (150 à
200 µm).
Mitochondrie : le nombre de mitochondries est très variable, il peut atteindre jusqu’à plusieurs
centaines. Elle a un ADN mitochondrial circulaire et plus rarement linéaire.
Trichocystes : se trouvent chez les Ciliés. Ce sont des dispositifs de défense et d’attaque.
Réticulum endoplasmique : il est représenté par un réseau plus ou moins dense de citernes et
de tubules soit sous forme lisse soit sous forme d’ergastoplasme porteur, coté hyaloplasmique,
de minuscules ribosomes.
Cytosquelette : il est constitué par des microfilaments ou des microtubules. Les microfilaments
constitués d’actine (protéine), interviennent dans les mouvements ou le maintien de la cellule.
Les microtubules sont des filaments creux dont le cortex est constitué de treize filaments de
tubuline.
Ils jouent un rôle dans la mobilité et la division de la cellule.
Centriole : de structure classique, rappelle tout à fait celui des cellules eucaryotes.
1- La nutrition
Pour assurer leur cycle biologique (croissance, reproduction, locomotion…), les Protozoaires
ont besoin de différents matériaux (matériaux de structure, matériaux énergétiques) .
2- La locomotion
Plusieurs organites peuvent intervenir dans le déplacement des Protozoaires :
b- Les cils: sont plus courts et plus nombreux que les flagelles. Leurs mouvements sont
coordonnés : ils s’inclinent les uns après les autres comme une onde qui se propage .
Figure 4 : Structure 9+2 des cils et des flagelles
Le mouvement des cils et des flagelles est alimenté par des molécules d’ATP. Chez les
Ciliés, comme la paramécie, le battement des cils serait inefficace s’il n’était pas coordonné.
Cette coordination est faite mécaniquement par un appareil complexe de fibrilles interciliaires
qui relie les cils entre eux et contribue à rendre la pellicule plus rigide (Fig. 5).
4- La circulation
La circulation est assurée par les courants cytoplasmiques ainsi que le transport est favorisé par les
déformations de la cellule.
5- L’excrétion et l’osmorégulation
Ces deux fonctions sont fortement liées. Les paramécies, à leurs deux extrémités, possèdent
des vacuoles pulsatiles (contractiles). Ces vacuoles battent en opposition de phase. Quand une
vacuole est en diastole, l’autre est en systole (Fig. 7). Elles évacuent, par une ouverture
temporaire de la membrane, l’eau qui entre par osmose dans la cellule, à partir d’un milieu
hypotonique (eau douce). Leur rôle est de maintenir la pression osmotique.
Si les paramécies sont dans un milieu isotonique, les pulsations s’arrêteront.
Les déchets solubles sont évacués en partie avec l’eau rejetée par les vacuoles pulsatiles,
mais la plus grande partie de l’excrétion est assurée par diffusion à travers la membrane
cellulaire.
6-1- La reproduction asexuée ou agamogonie : c’est le mode le plus répandu chez les
Protozoaires, surtout quand les conditions sont défavorables. La multiplication asexuée
n’implique qu’un seul parent, tous les descendants seront identiques.
a- Autogamie: très rare, elle n’implique qu’un seul parent, les gamètes proviennent d’un
même individu (Actinopodes), les gamètes formés se fécondent donc entre eux (Un individu
donne un individu).
Pseudocœlomates 1- Introduction
Les animaux présentent un certain nombre de caractéristiques qui sont à la base de leur
classification. Les caractéristiques qui déterminent la morphologie générale de l’animal, sont
celles qui se mettent en place dès les premiers stades embryonnaires et qui permettent de
différencier les différents embranchements.
Stade Blastula : à l’intérieur de cette sphère, se creuse une cavité qu’on appelle blastocœle
entourée par une seule couche de cellules appelées blastomères (ou blastocytes) marquant
ainsi le stade blastula.
Stade Gastrula: ou stade diploblastique; cette blastula formée subit une gastrulation,
c’està-dire la pénétration d’une partie de cellules à l’intérieur de la cavité du blastocoele.
La blastula se transforme en une gastrula, qui est une sorte de sac à double couches. A ce
stade, la gastrula possède deux couches cellulaires :
La couche cellulaire externe ou Ectoblaste (Ectoderme)
La couche cellulaire interne ou Endoblaste (Endoderme)
La nouvelle cavité formée porte le nom d’archentéron. Cette cavité s’ouvre à l’extérieur par
un orifice appelé blastopore. L’espace entre les deux couches cellulaires contient une sorte de
gelée nommée la mésoglée.
Les étapes précoces du développement embryonnaire
Selon le degré de complexité du développement embryonnaire, les métazoaires sont
divisés en deux catégories : les métazoaires diploblastiques et les métazoaires
triploblastiques.
Diverses possibilités de gastrulation chez les métazoaires
Les triploblastiques sont des organismes qui sont caractérisés par l’existence d’un troisième
feuillet embryonnaire appelé le mésoderme, qui s’insinue entre l’ectoderme et l’endoderme.
Le mésoderme donnera naissance aux muscles, aux vaisseaux sanguins, aux reins, aux
organes reproducteurs, aux os et au cartilage.
Diploblastique
Triploblastique
Répartition des feuillets embryonnaires à la fin de la gastrulation
Les métazoaires triploblastiques sont divisés en trois groupes distincts selon la présence ou
l’absence de cœlome : les Acœlomates, les Pseudocœlomates et les Coelomates.
Définition du Cœlome :
Le Cœlome est défini comme étant la cavité corporelle entièrement entourée de tissu provenant du
mésoderme.
Les Cœlomates sont divisés en deux grandes lignées évolutives selon la destinée du
blastopore de leur gastrula: les Protostomiens et les Deutérostomiens.
Le système nerveux de ces Protostomiens est toujours ventral par rapport au tube digestif;
cette disposition du système nerveux leur donne le nom d’Hyponeuriens. (Exemple : Les
Annélides, les Mollusques et les Arthropodes).
1- Classe des Calcisponges (Eponges calcaires) : les spicules sont composés de calcite
(CaCO3).
1-1 Ss classe des Homocoeles : les Choanocytes tapissent tout l’atrium (type Ascon). 1-2
Sous classes des Hétérocoeles : il y a formation de corbeilles vibratiles (type Sycon ou
Leucon).
2- Classe des Hexactinellides ou Triaxonides : les spicules sont composés de silice
hydratée ((SiO2).
5-3- Excrétion : Les déchets sont évacués par l’oscule (pore exhalant).
a3- Régénération : .
Les amoebocytes donnent aux Spongiaires une grande faculté de régénération. A partir d’un
b- Reproduction sexuée
Elle s’accompagne avec la formation des gamètes haploïdes dans la mésoglée. La plupart des
Spongiaires sont hermaphrodites c’est-à-dire qu’un individu est capable de produire, à la fois,
les gamètes mâles et femelles. Cependant, certains Spongiaires sont gonochoriques c’est-à-dire
que chaque individu n’est capable de produire qu’un seul type de gamètes soit male soit femelle.
Les gamètes (spermatozoïdes et ovules) proviennent de la différenciation de certains
amoebocytes. Selon d'autres auteurs, ils proviendraient d'amoebocytes ou de choanocytes
dédifférenciés.
Les gamètes sont formés dans la mésoglée
Le gamète male quitte l’éponge mâle par l’oscule et pénètre dans une éponge femelle
Les gamètes males pénètrent dans un choanocyte qui les transporte vers un ovule dans la
mésoglée où a lieu la fécondation (éponge femelle).
Les œufs se développent dans le corps du parent où sont libérés (par l’oscule)
Les œufs donnent naissance à une larve ciliée qui nage puis se fixe pour donner un nouvel
individu (une nouvelle éponge).
Métazoaires Diploblastiques :
Embranchement des Cnidaires
Les Cnidaires (≈9000 espèces) sont des organismes métazoaires diploblastiques à symétrie
radiaire parfois bilatérale. Ils sont dépourvus d’organes différenciés. Les Cnidaires sont les
premiers organismes ayant un niveau d’organisation cellules-tissus.
1- Organisation générale
La forme Méduse : elle est libre et nageuse, pélagique et constitue la forme sexuée.
2-1- Ectoderme
L’ectoderme forme la paroi tégumentaire du corps. Il constitue le tissu protecteur. C’est une couche
monocellulaire constituée de 4 types cellulaires :
Cellules myoépithéliales : contenant des myofibrilles contractiles assurant la contraction.
Cellules interstitielles (à caractère embryonnaire) : capables de régénérer les cellules
manquantes et de réparer les blessures.
Cellules sensorielles : contenant un cil excitable.
Les cnidoblastes ou nématocystes : à fonction urticante (rôle de défense). Elles sont
abondantes sur les tentacules. Elles servent à la capture des proies et à la défense.
2-2- Endoderme
L’endoderme constitue le tissu digestif. Il est formé de trois types de cellules:
Les cellules myoépithéliales: ce sont des cellules hautes et ciliées et fortement vacuolisées.
Les cellules glandulaires : elles assurent la digestion chimique des proies englouties.
Les cellules sensorielles : ont une étroite relation avec les cellules sensorielles d’origine
ectodermique.
2-3- Mésoglée
4- Nutrition
Les Cnidaires sont les premiers à avoir un tube digestif et des tentacules pour
capturer leurs proies. Ils utilisent des cellules spécialisées pour attraper et digérer
leur nourriture. Tous sont des prédateurs carnivores qui chassent avec leurs
tentacules.
5- Respiration
Les Cnidaires dépendent principalement de la diffusion pour obtenir l'O2 dont ils ont besoin.
6- Circulation
Leur corps étant très souvent formé de deux couches de cellules, l'une à l'extérieur, l'autre
tapissant la cavité gastro-vasculaire, ils n'ont pas vraiment besoin de système circulatoire. Les
cellules amiboïdes de la mésoglée s'occupent du transport des éléments nutritifs des cellules du
gastroderme vers celles de l'épiderme.
7- Reproduction et développement
7-1- Reproduction asexuée
Régénération
Le pouvoir de régénération s’explique par la présence des cellules interstitielles, par exemple, une
hydre divisée dans le sens transversal ou longitudinal redonne un animal complet.
Bourgeonnement
Les polypes et certaines méduses peuvent émettre des bourgeons en différentes parties de
leurs corps. Les bourgeons se détachent pour donner des nouveaux individus, ou restent
attachés pour former des colonies.
Strobilisation
Elle est observée chez certaines espèces où la phase méduse est majoritaire, de multiples étranglements
du polype permettant de libérer les petites méduses.
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3- Nutrition
L’alimentation des Cténaires est principalement carnivore. Leur alimentation est basée
principalement sur du plancton, des crustacés planctoniques et des larves de poissons.
4- Locomotion
La locomotion des Cténaires est assurée par des cellules ciliées agglutinées en peigne et
disposées en 8 rangées ou palettes natatoires ciliés
Le battement coordonné des cils est à l’origine d’une onde irisée qui parcourt la rangée
(émission de bioluminescence).
5- Reproduction
Les Cténaires sont hermaphrodites. Ils libèrent leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes
et ovules) dans l’eau. Le zygote se développe en une larve caractéristique des Cténaires
appelée Cydippe.
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1- Organisation générale
Le corps des Plathelminthes est composé de trois feuillets cellulaires : l’ectoderme,
l’endoderme et le mésoderme qui s’organisent en organes (Fig. 1) :
L’ectoderme est à l’origine de l’épithélium de recouvrement, du système nerveux
différencié en nerfs et ganglions et des organes sensoriels.
2-1 Classe des Turbellariés : avec un corps foliacé non segmenté, et couvert de cils. Ils
comprennent des planaires (petits vers vivant dans l’eau douce). Ils ont un tube digestif
incomplet en forme de sac ou avec trois poches. Ils sont presque tous marins, quelques-uns
sont terrestres.
L’appareil reproducteur femelle : est constitué par deux ovaires en position antérieure
drainés par des oviductes.
2-2 Classe des Trématodes : ce sont des parasites qui ont typiquement deux hôtes, un hôte
intermédiaire (un mollusque) et un hôte définitif (Vertébré). Ils ont une cuticule résistante qui
les protège contre les enzymes digestives de leurs hôtes. Exp. Fasiola hepatica
a- Appareil excréteur des Trématodes :
Il est de type protonéphridien avec de nombreuses fines ramifications qui se rejoignent en
deux troncs principaux débouchant dans une vessie qui s’ouvre à l’extérieur par un pore
excréteur (Fig. 4).
Figure 4 : Appareil excréteur Appareil digestif
b- Appareil digestif des Trématodes
Chez les Trématodes, il est formé d’une bouche antérieure s’ouvrant au centre d’une ventouse
buccale et d’un intestin formé de deux coecums digestifs ramifiés (Fig. 4).
c- Appareil reproducteur des Trématodes
L’appareil reproducteur femelle : est constitué d’un ovaire ramifié, des glandes
vitellogènes, un ootype , glandes coquillères qui secrètent l’enveloppe coquillère des
embryons, un utérus et un pore génital femelle (Fig. 5).
2-3- Classes des Cestodes : ce sont des endoparasites du tube digestif des Vertébrés. Leur corps
est aplati, segmenté, et formé d’un scolex (tête) portant les organes de fixation
(ventouses, crochets) suivi d’un strobile (chaine des anneaux) constitué d’anneaux
successifs : les proglottis ou segments qui contiennent chacun un appareil génital mâle et un
appareil génital femelle. Exp. Toenia solium.
Zone de prolifération ou cou : C’est à ce niveau que se forment les segments composant le corps
de l’animal.
Le strobile : Il occupe 9/10ème du corps. Il est formé d’une succession de segments (les
proglottis).
4-1-3 - Multiplication des formes larvaires : Certains parasites ont des cycles où des
larves peuvent se diviser et se spécialiser pour donner naissance à plusieurs
nouvelles larves. Par exemple, la larve sporocyste de Fasciola hepatica produit des
rédies qui, à leur tour, génèrent des cercaires et ensuite des métacercaires.
4-2- La reproduction sexuée
La majorité des vers plats sont hermaphrodites protérandriques (= la maturité de l’appareil
génital mâle précède celle de l’appareil génital femelle). L’autofécondation est rare mais la
fertilisation est généralement croisée.
Fécondation
Chez la plupart de Plathelminthes, la fécondation est interne et croisée. Chez certains, elle
aurait lieu au sein de même proglottis, les spermatozoïdes s’accumulent dans le réceptacle
séminal en attendant la maturation de l’organe sexuel femelle.
Chez d’autres, un accouplement aurait lieu entre proglottis antérieur dont les organes mâles
sont mûrs et un proglottis postérieur dont les organes femelles ont atteint la maturité. Après la
copulation, les organes génitaux régressent dans le proglottis postérieur qui devient alors un
cucurbitain, utérus bourré d’œufs, prêts à se détacher.
Métazoaires Triploblastiques Pseudocœlomates :
1- Organisation générale
Les deux extrémités des vers ronds sont effilées (pointues). Les mâles ont une taille comprise entre 12
et 15 centimètre, les femelles sont plus grandes et ont une taille de 20 cm.
L’extrémité antérieure porte la bouche entourée de trois lèvres. L’extrémité postérieure, chez
la femelle, porte l’anus, et chez le mâle, elle porte un orifice cloacal où l’on trouve des
spicules sexuels copulateurs.
Leur corps est enveloppé par une épaisse cuticule qui impose une croissance discontinue par mues
successives.
2-1- Classe des Nématodes: Ils ont un habitat très variable. La moitié d’entre eux mène une vie
libre. L’autre moitié mène une vie sous forme de parasites de végétaux et d’animaux.
Exemple : Parascaris equorum, Ascaris lumbricoides
2-2 Classe des Gordiens : ce sont des individus très longs, parasites d’Arthropodes variés
pendant la première phase de leur cycle de vie. Les adultes mènent une vie libre dans les eaux
douces.
L’appareil digestif des Nématodes est un long tube rectiligne qui s’étend sur toute la longueur du
corps. Il a deux orifices, bouche et anus :
Bouche entourée de 3 lèvres : tapissée d’ectoderme.
Pharynx : tapissé de cuticule et entouré de muscles. Le pharynx aspire la nourriture.
Intestin : formé par une simple couche de cellules endodermiques. L’intestin absorbe les
éléments nutritifs.
Rectum : également tapissé de cuticule. Le rectum évacue les déchets.
La digestion est essentiellement extracellulaire grâce aux enzymes secrétées par la paroi digestive.
4- Appareil excréteur des Némathelminthes
Le système excréteur est constitué d’une paire de cellules Rénettes, d’origine ectodermique.
Les déchets du métabolisme de la cavité interne sont collectés par les cellules Rénettes et
évacués par le pore excréteur. Il n’y a pas de protonéphridies chez les Nématodes. Les
déchets azotés sont rejetés sous forme d'ammoniac chez les formes parasites, et sous forme
Il n’y a pas d’appareil circulatoire, le fluide contenu dans le pseudocoelome favorise la circulation.
6- Appareil respiratoire des Némathelminthes
Il n’y a pas de système respiratoire, la respiration se fait par diffusion au travers de pores qui percent la
cuticule imperméable.
Il est formé de deux ovaires filiformes, très longs, qui rejoignent les deux oviductes, et se
poursuivent dans un utérus élargi droit et gauche, ensuite ils confluent dans un vagin
s’ouvrant au niveau d’un pore génital situé ventralement (gonopore).
Formé d’un seul testicule filiforme, long et replié sur lui-même, se poursuit par un spermiducte
élargi qui se jette dans une vésicule séminale qui débouche dans le cloaque où se trouvent des
Fécondation
La fécondation est toujours croisée et interne grâce aux styles copulateurs du mâle. Lors de la
copulation, les spicules du mâle sont introduits dans le vagin de la femelle et les
spermatozoïdes n’ont ni flagelles ni cils, ils sont des spermatozoïdes amiboïdes. Ils sont
évacués dans le pore génital femelle (vulve). Les ovocytes et les spermatozoïdes se
rencontrent dans l’utérus. Les œufs fécondés sont pondus dans le milieu extérieur.
d’ovocytes et de spermatozoïdes se fait dans le même gonade: l’ovotestis (un organe génital
Chez les Annélides, il y a eu trois adaptations importantes : apparition d’un vrai cœlome, la
métamérisation et le développement du système circulatoire.
2-1 Classes des Polychètes (du grec: polys = plusieurs, et chaete= soie ou long poil) Ce
sont des Annélides dont les segments portent des expansions latérales à fonction locomotrice,
appelés parapodes sur lesquels sont implantées de nombreuses soies de nature chitineuse. Ils
sont tous marins. Les sexes sont séparés. Exp.: La néréide (Nereis diversicolor).
c- Appareil génital
Les polychètes sont gonochoriques. Il n’existe pas d’organes génitaux bien différenciés. Les produits
sexuels se développent à partir des cellules de l’épithélium cœlomique interne.
d- Reproduction des Polychètes
Reproduction asexuée : les polychètes présentent un pouvoir de régénération grâce aux
néoblastes.
2-2 - Classes des Oligochètes (du grec: Oligos= peu, et chaete= soie ou long poil)
Ils ont des soies réduites ou de très petite taille. Ils ne possèdent pas de parapodes. L’animal
est composé de 108 à 180 anneaux. Ils présentent un renflement glandulaire (Clitellum) se
développant en période de reproduction dans les tiers antérieurs de corps.
Ce sont des organismes hermaphrodites et ils vivent en eau douce (dulçaquicoles) et dans la terre
humide. Exemple: Lombric.
Coupe latérale du Lombric (Oligochète) illustrant les différentes parties du tube digestif
d-
Les ovaires arrivent à maturité, chaque ver secrète à nouveau un manchon au niveau de son
clitellum. Le manchon passe devant les orifices mâles et femelles. Ce moment, l’animal pond
des ovules puis au niveau des réceptacles séminaux remplis de spermatozoïdes, la fécondation
se produit dans le manchon. Finalement, le manchon est libéré et devient un cocon de ponte.
Les œufs riches en vitellus se développent sans passer par un stade larvaire. La segmentation
est de type spirale mais moins régulière que chez les polychètes. Du cocon sortent de petits
lombrics.
a-
Appareil digestif des Achètes La
bouche est au fond de la ventouse buccale. Elle est entourée par trois mâchoires. Ce sont des
lames chitineuses. La suite de la cavité buccale, un court œsophage, puis un estomac composé
de onze paires de caeca qui accumulent le sang ingéré. L’estomac débouche dans un intestin
rectiligne. L’anus débouche sur la face dorsale de la ventouse postérieure.
b- Appareil génital mâle
Il comprend des testicules dans les segments de 12 à 20. De chaque testicule part un court
canal déférent transversal se jetant dans un spermiducte. Les spermiductes confluent et
donnent un canal éjaculateur impair dont la paroi forme un pénis dévaginable.
1- Organisation générale
Le corps n’est pas segmenté et se divise en trois parties (Fig. 1) :
La tête : comprenant la bouche et les principaux organes de sens (Ocelles, tentacules)
Le pied : c’est une masse musculaire locomotrice.
La masse viscérale dorsale : protégée et enveloppée par le manteau (ou Pallium) qui
secrète une coquille calcaire. Elle délimite une cavité palléale où s’ouvre l’anus, les
organes excréteurs, les conduits génitaux et dans laquelle se situent les branches
respiratoires (ou cténidies).
Le tube digestif commence par une bouche s’ouvrant sur le bulbe buccal, au niveau duquel se
trouve la radula (appareil dissociateur des aliments) qui porte des dents. Au niveau du bulbe
buccal se trouvent deux glandes salivaires. La bouche se prolonge d’un œsophage puis d’un
estomac, qui reçoit les sécrétions d’une glande digestive appelée hépatopancréas et d’un
intestin qui est souvent long débouchant dans la cavité palléale par un anus. Les Gastéropodes
peuvent être omnivores, phytophages ou zoophages (Fig. 3). b- Appareil circulatoire des
Gastéropodes
L’appareil circulatoire comporte un cœur enveloppé par un péricarde. Le cœur est constitué
d’un ventricule et d’une oreillette. Chaque oreillette est en communication avec une branchie.
Le sang d’une oreillette va vers le ventricule avant d’aller irriguer les différents organes par
c- Appareil respiratoire
Il est étroitement lié à la cavité palléale. Il est constitué de branchies qui vont être remplacées par
d- Appareil excréteur
Il est représenté par le rein et s’ouvre à l’extérieur au niveau de la cavité palléale par l’orifice excréteur
(Fig. 3).
e- Appareil génital : une seule gonade produit les gamètes mâles et /ou femelles. Chez
les formes évoluées, des voies génitales spécialisées, munies d’organes copulateurs de glandes
f- Système nerveux : il est constitué de plusieurs paires de ganglions reliés entre eux
Le tube digestif : La bouche est entourée par quatre palpes labiales foliacées et ciliées,
elle ne comporte pas de mâchoire, ni de radula ni de glandes salivaires. Elle s’ouvre par
l’œsophage, puis l’estomac, ensuite l’intestin. La plupart des bivalves sont des microphages.
Appareil excréteur : Chez les lamellibranches : l’appareil excréteur est une paire de
néphridies qui s’ouvrent dans le péricarde par un néphrostome cilié (le bout se trouvant dans
la cavité cœlomique).
Appareil génital : deux gonades bien développées sont prolongées par de simples
tubes qui débouchent dans la cavité palléale, soit indépendamment soit par l’intermédiaire des
néphridies.
2-2-2- Reproduction et développement embryonnaire des Bivalves
Les sexes sont séparés. La fécondation est externe se produisant dans l’eau de mer. L’œuf
donne une larve, planctonique, comparable à une larve trochophore d’annélide. La larve se
transforme en véligère, puis en pédivéligère qui va subir la métamorphose. A un moment, elle
tombe au
fond de l’eau et se métamorphose en adulte (Fig. 5).
Coquille : elle est interne appelée sépion, composée de couches bicarbonates de calcium.
Chez la larve, elle est externe.
Appareil digestif : une bouche équipée de 2 mandibules semblables à un bec de perroquet
ainsi qu’une radula. L’estomac est volumineux et broyeur. La salive contient des substances
toxiques. Une glande anale produit un liquide colorant noir, appelé sépia dont l’animal use
pour protéger sa fuite (Fig. 7).
Système nerveux : il est condensé en une masse unique qui contient tous les ganglions.
Le cerveau est dans une capsule cartilagineuse avec les yeux et les organes de l’équilibre.
Ω Appareil mâle : comprend un seul testicule, une vésicule séminale, une prostate et une glande
muqueuse produisant les spermatozoïdes.
Ω Appareil femelle : l’ovaire débouche sur un oviducte qui se termine par une ou deux glandes
oviductaires.
Chez les Céphalopodes à sexe séparés, le cœlome génital femelle est vaste, l’ovaire fabrique
des ovogonies qui subissent une ovogenèse classique. Chez le mâle, l’appareil génital mâle est
riche en glandes annexes, prostate et glande muqueuse, et formé de testicules et de pénis. Les
spermatozoïdes sont stockés dans des spermatophores au niveau de poche de Needham.
Le développement embryonnaire des œufs commence par une segmentation spiralée qui
aboutit à une larve caractéristique de l’embranchement des Mollusques : soit la larve véligère.
Chez les Polyplachophores : les sexes sont séparés mais les organes génitaux sont semblables.
I- Organisation générale
Les Arthropodes sont des métazoaires, triploblastiques, cœlomates, protostomiens, hyponeuriens, à
diversifié avec plus d’un million d’espèces identifiées et décrites (4/5 des espèces de la biosphère,
9/10 des Arthropodes sont des Insectes). Ils sont des animaux marins, dulçaquicoles ou terrestres.
Caractéristiques
Corps segmenté = métamères reliés par une membrane articulaire .
Chaque segment porte une paire d'appendices articulés (fonctions diverses)
Carapace = chitine (molle, souple, incolore, perméable) + protéines et sels minéraux (Ca++) .
Sang bleu hémocyanine . .
Le corps est donc composé de métamères avec une carapace qui forment 3
parties
Céphalothorax : qui porte les pattes pour la nutrition et pour le déplacement.
2-1 Classe des Mérostomes : regroupe les animaux marins à respiration branchiale.
Les Limules sont les représentants de cette classe, ils ont un corps recouvert d’une carapace
dorsale.
Limule (Mérostome) : Limulus polyphemus
2-2 Classe des Pycnogonides ou Pentopodes : regroupe les animaux marins avec
un prosome très développé et un opisthosome très réduit. Le céphalon porte trois
paires d’appendices : les chélicères, les palpes et les ovigères. Ces derniers
(ovigères) servent au transport des œufs.
Malacostracés : 19 paires
d’apparences .
pattes qui varie de 181 à 250 paires. Ils ont une respiration aérienne grâce à des trachées. Les
mâchoires.
Tronc ou soma: composé de 11 à 180 métamères identiques portant des appendices locomoteurs.
Exemple : Scolopendre
présentent un exosquelette qui recouvre le corps. Cette carapace est régulièrement remplacée au
qui sont soudés entre eux. Chaque partie du thorax porte une paire de patte (en total 3 paires de
pattes =
6 pattes d’où le nom hexapode). Chez les Insectes ailés on rencontre deux paires d’ailes.
b- Appareil digestif des Insectes : La structure de leur tube digestif est très variée.
Fondamentalement, le tube digestif comporte trois parties :
Stomodéum ou intestin antérieur : il est composé de pharynx, œsophage, jabot et de gésier (où
les aliments sont triturés et broyés).
c- Appareil circulatoire des Insectes : il est rudimentaire et souvent ouvert sur une cavité
cœlomique remplie d’hémolymphe.
d- Appareil respiratoire des Insectes : est constitué de trachées qui possèdent des
ramifications au plus proche des tissus. Le tronc trachéen sert à amener l’air aux segments qui n’ont pas
de stigmates (tête, 1er et dernier segments).
Le système respiratoire trachéen d’un Insecte, Myriapode et Arachnide
e- Appareil excréteur des Insectes : Les tubes de Malpighi sont des organes originaux qui jouent
un rôle comparable à celui des reins des Vertébrés. Ils assurent l’osmorégulation et l’excrétion des
déchets chez les Insectes.
f- Appareil génital des Insectes : les sexes sont séparés, et le dimorphisme sexuel est accentué.
Appareil génital mâle : est formé de deux testicules, chacun est composé de tubes
spermatiques où s’effectue la spermatogénèse. Les spermatozoïdes sont évacués par deux canaux
déférents qui fusionnent en un canal éjaculateur aboutissant au pénis.
Appareil génital femelle : composé de deux ovaires constitués de tubes ovariens ou
ovarioles. La partie distale de chacun d’eux est un germanium où les ovogonies se multiplient; la
partie proximale, un vitellarium où s’effectue la croissance des ovocytes. Les deux oviductes se
réunissent en un atrium génital auquel est annexé un réceptacle séminal (spermathèque) recevant
le
sperme du conjoint au moment de l’accouplement.
Appareil génital mâle des Insectes (Abeille) Appareil génital femelle des Insectes (Abeille)
g- Reproduction et développement embryonnaire des Insectes
La reproduction est généralement sexuée et la fécondation est interne. Chez certaines espèces, le
mâle dépose le sperme à côté de la femelle qui le ramasse ensuite et l’emmagasine dans un
réceptacle interne appelé la spermathèque.
La plupart des insectes se développent de l’œuf au stade amigo (Insecte adulte) en passant par plusieurs
métamorphoses, il existe plusieurs modalités de développement :
Les purométabolites: la larve et l’adulte ont des modes de vie souvent comparables,
avec une croissance progressive des ailes et des pièces génitales (le criquet).
Les hémimétabolites : le mode de vie et l’habitat des larves sont différents de ceux
des adultes. Les larves sont aquatiques à respiration branchiale, les adultes sont terrestres
respirant par les trachées.
Les holométabolites : à métamorphose complète, chez lesquels les stades larvaire et adulte
sont très différents (chenille et papillon) et séparés par un stade appelé nymphe au cours
duquel se forment des ailes.
IV- Biologie des Arthropodes : a- Respiration chez les Arthropodes : La respiration
chez les Arthropodes est complexe. Ils
colonisent tous les milieux, on a donc plusieurs modes de respiration :
Respiration aquatique par les branchies chez les espèces aquatiques (Crustacés)
Respiration aérienne :
par les trachées chez les espèces terrestres (Insectes) b- Appareil circulatoire des
Arthropodes : il n’est pas complètement clos. Il est composé par un cœur dorsal (long tube
contractile où le sang va circuler de l’arrière vers l’avant); le sang (hémolymphe) est ensuite
déversé dans des organes.
Les Insectes (Antennates) ont un organe caractéristique, les tubes de Malpighi. Les déchets
azotés sont rejetés sous la forme de cristaux sphériques.
Chez les Crustacés (Antennates), le plus important des organes excréteurs est la glande
antennaire, ou glande verte, qui comprend une partie cœlomique, un canal excréteur et une
vessie s'ouvrant à l'extérieur par le pore antennaire. Dans d'autres groupes, une glande de même
structure, la glande maxillaire a les mêmes fonctions. Les branchies interviennent également
comme organes d'excrétion. Ils éliminent leurs déchets azotés sous forme d'ammoniac.
1- Organisation générale
Les Échinodermes ont un endosquelette appelé test, qui est constitué de plaques calcaires
(calcite + MgCO3). Chez les oursins réguliers, la bouche se situe sous le corps, en parfaite
opposition à l’anus. Ces oursins sont dotés d’un appareil masticateur formé de 5 puissantes
mâchoires que l’on nomme : Lanterne d’Aristote.
Chez les formes à symétrie rayonnée, les 5 aires radiales sont marquées par des tentacules
locomoteurs ou respiratoires appelés les Podia (petit pied) ou ambulacres.
Chez les Ophiuridés: Pas d’anus, par la bouche Chez les Echinidés:
* Anus sur face dorsale pour les oursins réguliers
* Anus sur face ventrale en arrière pour les oursins irréguliers
5-1 - Reproduction Asexuée: La reproduction asexuée se fait par scissiparité puis régénération de
la partie manquante (étoiles de mer, holothuries).
Chez les Crinoïdés : Scissiparité et régénération.
Chez les Ophiuridés : Scissiparité et régénération.
Les spermatozoïdes fécondent les ovules dans l’eau de mer (fécondation externe)
La cellule œuf formée se transforme en larve ciliée
La larve qui éclot se nomme gastrula (= larve Gastrula)
Larve Gastrula nage et se transforme en une autre larve pélagique appelée Dipleurula.
La larve Dipleurula donne des larves différentes pour chacune de différentes classes :
Ouvrages de références