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Sur le plan fonctionnel, la cellule animale se distingue de la cellule végétale par l’absence
des pigments assimilateurs, notamment la chlorophylle. L’absence de chloroplastes donne aux
animaux un pouvoir de synthèse bien inférieur à celui des végétaux chlorophylliens.
2- Notion de Systématique
Dans la nature, les animaux forment un ensemble très nombreux (des millions d’espèce),
et très diversifié par leur morphologie, physiologie, comportement, milieux de vie, etc.…
Face à toute cette diversité, il a été nécessaire de grouper ces animaux sous des noms communs
et en des catégories (taxons) plus ou moins étendues.
La systématique (ou Taxonomie = Taxinomie) représente la science qui traite la
classification des êtres vivants impliquant l’étude des degrés de parenté entre les taxons ainsi
que l’histoire évolutive de chaque lignée. Le but de cette discipline est de regrouper les espèces
qui partagent certaines similitudes anatomiques ou développementales et qui proviennent d’une
même lignée évolutive.
Cette classification est en continuel changement, au gré des nouvelles recherches et
découvertes. De nos jours, deux grandes classifications sont retenues : classification classique
et classification phylogénétique basée sur les dernières découvertes sur l’ADN.
4- Nomenclature binomiale
La classification actuelle, tant pour les végétaux que pour les animaux, a été conçue par Carl
Linné. Cette classification nomme un animal par deux noms :
Le premier est celui du genre et s’écrit avec une majuscule.
Le second est celui de l’espèce et s’écrit en minuscule, suivi du nom de l’auteur qui, le premier, a
nommé l’espèce considérée, et enfin de la date.
Exemple 1 : le taureau= Cancer pagurus Linné, 1766.
Exemple 2 : Le lion : Felis leo Linné, 1758.
5- Notion de l’espèce
Dans les sciences du vivant, l’espèce (du latin species, « type » ou « apparence ») est le
taxon de base de la systématique. Il existe plus d'une vingtaine de définitions de l'espèce dans
la littérature scientifique. La définition la plus communément admise est celle du concept
biologique de l'espèce énoncé par Ernst Mayr (1942) :
Une espèce : est une population ou un ensemble de populations dont les individus
peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance
viable et féconde dans des conditions naturelles.
6- Classification hiérarchique
Les espèces sont regroupées de façon hiérarchique en genre, les genres en famille, les
familles en ordre, les ordres en classe, les classes en embranchement, et les embranchements en
règne : (R.E.C.O.F.G.E) Règne Embranchement Classe Ordre Famille Genre
Espèce.
Cette classification peut être subdivisée à son tour en sous espèces, sous familles ou sous
classes ou au contraire, des supers familles et des supers classes.
Pour établir la phylogénie (histoire évolutive des espèces) entre les différentes espèces,
l’étude des animaux doit, en premier lieu, porter sur la morphologie, puis sur l’anatomie. Elle
sera selon les cas, complétée par une étude histologique et cytogénétique. Les résultats obtenus
sont représentés par un cladogramme ou un arbre généalogique.
7- Les unicellulaires
Les unicellulaires sont des organismes formés d’une seule cellule assurant toutes les fonctions
vitales : on parle d’une cellule totipotente.
A partir des Protistes eucaryotes, partent deux rameaux évolutifs dont l’un donnera le
règne végétal et l’autre le règne animal. La base de règne animal est donc représentée par les
organismes unicellulaires : Protistes eucaryotes à affinité animale qui sont les Protozoaires. La
frontière entre les Protozoaires et les Protophytes (végétaux unicellulaires) n’est cependant pas
clairement définie. Ainsi certains unicellulaires comme les Cryptomonadines sont des
organismes intermédiaires entre les deux règnes appelés mésotrophes : autotrophes quand ils
disposent d’énergie lumineuse, et hétérotrophes perdant leurs chloroplastes quand ils sont
cultivés à l’obscurité.
Ces organismes ont acquis des organites spécialisés liés à des fonctions précises comme:
locomotion (cils et flagelles), contractibilité (éléments squelettiques), digestion
(vacuoles digestives) ect…. Malgré l’acquisition de ces fonctions, les Protozoaires sont restés de
petite taille, et sont prépondérants des milieux aquatiques.
La cellule d’un Protozoaire n’est pas comparable à une cellule d’un Métazoaire mais à
un organisme pluricellulaire en entier. Chaque Protozoaire est une cellule très spécialisée
capable de remplir toutes les fonctions vitales (cellule totipotente). Ces différentes fonctions
sont réalisées à l’aide d’un large éventail de moyens, utilisés pour la classification complexe
traduisant la diversité des possibilités mise en jeu. La cellule unique du Protozoaire est donc
beaucoup plus complexe que la cellule retrouvée chez les métazoaires.
1- La nutrition
Pour assurer leur cycle biologique (croissance, reproduction, locomotion…), les Protozoaires
ont besoin de différents matériaux (matériaux de structure, matériaux énergétiques) qu’ils
doivent trouver dans leur alimentation.
2- La locomotion
Plusieurs organites peuvent intervenir dans le déplacement des Protozoaires :
b- Les cils: sont plus courts et plus nombreux que les flagelles. Leurs mouvements sont
coordonnés : ils s’inclinent les uns après les autres comme une onde qui se propage; ils
donnent ainsi à la cellule le mouvement de rotation qui le fait avancer.
Les cils et les flagelles sont formés de neuf paires de microtubules périphériques formant un cercle
autour d’une paire centrale (structure 9+2) (Fig. 4).
Figure 4 : Structure 9+2 des cils et des flagelles
Le mouvement des cils et des flagelles est alimenté par des molécules d’ATP. Chez les
Ciliés, comme la paramécie, le battement des cils serait inefficace s’il n’était pas coordonné.
Cette coordination est faite mécaniquement par un appareil complexe de fibrilles interciliaires
qui relie les cils entre eux et contribue à rendre la pellicule plus rigide (Fig. 5).
4- La circulation
La circulation est assurée par les courants cytoplasmiques ainsi que le transport est favorisé par les
déformations de la cellule.
5- L’excrétion et l’osmorégulation
Ces deux fonctions sont fortement liées. Les paramécies, à leurs deux extrémités, possèdent des
vacuoles pulsatiles (contractiles). Ces vacuoles battent en opposition de phase. Quand une
vacuole est en diastole, l’autre est en systole (Fig. 7). Elles évacuent, par une ouverture
temporaire de la membrane, l’eau qui entre par osmose dans la cellule, à partir d’un milieu
hypotonique (eau douce). Leur rôle est de maintenir la pression osmotique.
Si les paramécies sont dans un milieu isotonique, les pulsations s’arrêteront.
Les déchets solubles sont évacués en partie avec l’eau rejetée par les vacuoles pulsatiles,
mais la plus grande partie de l’excrétion est assurée par diffusion à travers la membrane
cellulaire.
6-1- La reproduction asexuée ou agamogonie : c’est le mode le plus répandu chez les
Protozoaires, surtout quand les conditions sont défavorables. La multiplication asexuée
n’implique qu’un seul parent, tous les descendants seront identiques.
a- Autogamie: très rare, elle n’implique qu’un seul parent, les gamètes proviennent d’un
même individu (Actinopodes), les gamètes formés se fécondent donc entre eux (Un individu
donne un individu).
Pseudocœlomates 1- Introduction
Les animaux présentent un certain nombre de caractéristiques qui sont à la base de leur
classification. Les caractéristiques qui déterminent la morphologie générale de l’animal, sont
celles qui se mettent en place dès les premiers stades embryonnaires et qui permettent de
différencier les différents embranchements.
Stade Blastula : à l’intérieur de cette sphère, se creuse une cavité qu’on appelle blastocœle
entourée par une seule couche de cellules appelées blastomères (ou blastocytes) marquant
ainsi le stade blastula.
Stade Gastrula: ou stade diploblastique; cette blastula formée subit une gastrulation, c’est-
à-dire la pénétration d’une partie de cellules à l’intérieur de la cavité du blastocoele. La
blastula se transforme en une gastrula, qui est une sorte de sac à double couches. A ce stade,
la gastrula possède deux couches cellulaires :
La couche cellulaire externe ou Ectoblaste (Ectoderme)
La couche cellulaire interne ou Endoblaste (Endoderme)
La nouvelle cavité formée porte le nom d’archentéron. Cette cavité s’ouvre à l’extérieur par
un orifice appelé blastopore. L’espace entre les deux couches cellulaires contient une sorte de
gelée nommée la mésoglée.
Les étapes précoces du développement embryonnaire
Selon le degré de complexité du développement embryonnaire, les métazoaires sont
divisés en deux catégories : les métazoaires diploblastiques et les métazoaires
triploblastiques.
Les métazoaires triploblastiques sont divisés en trois groupes distincts selon la présence
ou l’absence de cœlome : les Acœlomates, les Pseudocœlomates et les Coelomates.
Définition du Cœlome :
Le Cœlome est défini comme étant la cavité corporelle entièrement entourée de tissu provenant du
mésoderme.
Les Cœlomates sont divisés en deux grandes lignées évolutives selon la destinée du
blastopore de leur gastrula: les Protostomiens et les Deutérostomiens.
Le système nerveux de ces Protostomiens est toujours ventral par rapport au tube digestif; cette
disposition du système nerveux leur donne le nom d’Hyponeuriens. (Exemple : Les Annélides,
les Mollusques et les Arthropodes).
2-2-3-2- Les Deutérostomiens (deutero = second; stomum = bouche)
Chez ces organismes, le blastopore de la gastrula donne toujours l’anus en premier. La bouche se
forme après à l’autre extrémité du tube digestif.
Le niveau de différenciation et la position du système nerveux permettent de scinder cet ensemble
en Epithélioneuriens et Epineuriens.
1- Organisation générale
La structure fondamentale des Spongiaires est celle d’un sac avec une paroi perforée de plusieurs
pores inhalants appelés les Ostioles, une cavité ouverte, appelé atrium ou spongocoele, et un
pore exhalant, appelé l’oscule.
Stade Ascon : la structure de la paroi, qui est peu épaisse, est identique en tous points du
corps. Les choanocytes tapissent l’ensemble de la cavité gastrale.
Stade Sycon : la paroi devient un peu épaisse. La couche endodermique est creusée de canaux
choanocytaires et la couche endodermique est creusée de canaux inhalants percés d’ostioles.
Stade Leucon : la paroi est très épaisse. Dans cette forme, les choanocytes sont rassemblées
en chambres vibratiles (corbeilles vibratiles). Cette organisation a pour effet de ralentir le
courant d’eau ce qui facilite le filtrage et la réabsorption de la nourriture d’une manière
efficace.
1- Classe des Calcisponges (Eponges calcaires) : les spicules sont composés de calcite
(CaCO3). Elles peuvent être simples ou composées. Il existe deux formes:
1-1 Ss classe des Homocoeles : les Choanocytes tapissent tout l’atrium (type Ascon). 1-2
Sous classes des Hétérocoeles : il y a formation de corbeilles vibratiles (type Sycon ou
Leucon).
2- Classe des Hexactinellides ou Triaxonides : les spicules sont composés de silice
hydratée ((SiO2). Les spicules siliceux peuvent atteindre une longueur de 60 cm. Elle présente
une organisation de type Sycon.
3- Classe des Démosponges: le squelette est formé de spongine (protéine fibreuse)
pouvant être associée à quelques spicules siliceux. Elle représente la classe la plus importante des
Spongiaires. Elle présente une organisation de type Leucon.
5- Biologie des Spongiaires
5-1- Nutrition : la grande majorité des éponges sont suspensivores et consomment
principalement les particules en suspension (bactéries, micro-algues). Les particules, amenées par
le courant, sont capturées par les choanocytes à l’aide du flagelle, puis transférées aux
amoebocytes qui peuvent effectuer une certaine digestion. Mais c’est surtout dans les cellules à
collerette (choanocytes) qu’a lieu la majeure partie de la digestion. Les éléments nutritifs sont
ensuite redistribués par les amoebocytes vers les deux couches (ectoderme et endoderme) afin de
nourrir les cellules qui s’y trouvent.
5-3- Excrétion : Les déchets sont évacués par l’oscule (pore exhalant).
a3- Régénération
Les amoebocytes donnent aux Spongiaires une grande faculté de régénération. A partir d’un
sexuée
Elle s’accompagne avec la formation des gamètes haploïdes dans la mésoglée. La plupart des
Spongiaires sont hermaphrodites c’est-à-dire qu’un individu est capable de produire, à la fois, les
gamètes mâles et femelles. Cependant, certains Spongiaires sont gonochoriques c’est-à-dire que
chaque individu n’est capable de produire qu’un seul type de gamètes soit male soit femelle.
Les gamètes (spermatozoïdes et ovules) proviennent de la différenciation de certains
amoebocytes. Selon d'autres auteurs, ils proviendraient d'amoebocytes ou de choanocytes
dédifférenciés.
Les gamètes sont formés dans la mésoglée
Le gamète male quitte l’éponge mâle par l’oscule et pénètre dans une éponge femelle Les
gamètes males pénètrent dans un choanocyte qui les transporte vers un ovule dans la mésoglée
où a lieu la fécondation (éponge femelle).
Les œufs se développent dans le corps du parent où sont libérés (par l’oscule)
Les œufs donnent naissance à une larve ciliée qui nage puis se fixe pour donner un nouvel
individu (une nouvelle éponge).
Métazoaires Diploblastiques :
Embranchement des Cnidaires
Les Cnidaires (≈9000 espèces) sont des organismes métazoaires diploblastiques à symétrie
radiaire parfois bilatérale. Ils sont dépourvus d’organes différenciés. Les Cnidaires sont les
premiers organismes ayant un niveau d’organisation cellules-tissus.
1- Organisation générale
Le corps est sous forme d’un sac qui est pourvu d’un seul orifice, la bouche, qui assure les deux
fonctions anale et buccale. Cet orifice est entouré de tentacules assurant la préhension des
proies. Le corps est formé aussi d’une grande cavité interne appelée cavité gastrovasculaire
parce qu’elle sert à la fois à la digestion et à la circulation des éléments nutritifs.
La forme Méduse : elle est libre et nageuse, pélagique et constitue la forme sexuée.
Organisation générale des Cnidaires
2- Morphologie
La paroi des Cnidaires est constituée de deux couches cellulaires, endoderme et ectoderme,
séparées par la mésoglée où se trouve une substance gélatineuse plus au moins abondante et
pauvre en cellules. La paroi est formée de plusieurs types cellulaires.
2-1- Ectoderme
L’ectoderme forme la paroi tégumentaire du corps. Il constitue le tissu protecteur. C’est une
couche monocellulaire constituée de 4 types cellulaires :
Cellules myoépithéliales : contenant des myofibrilles contractiles assurant la contraction.
Cellules interstitielles (à caractère embryonnaire) : capables de régénérer les cellules
manquantes et de réparer les blessures.
Cellules sensorielles : contenant un cil excitable.
Les cnidoblastes ou nématocystes : à fonction urticante (rôle de défense). Elles sont
abondantes sur les tentacules. Elles servent à la capture des proies et à la défense.
2-2- Endoderme
L’endoderme constitue le tissu digestif. Il est formé de trois types de cellules:
Les cellules myoépithéliales: ce sont des cellules hautes et ciliées et fortement vacuolisées.
Les cellules glandulaires : elles assurent la digestion chimique des proies englouties.
Les cellules sensorielles : ont une étroite relation avec les cellules sensorielles d’origine
ectodermique.
2-3- Mésoglée
La mésoglée est une couche peu différenciée (c’est une lame d'aspect gélatineux, riche en
cellules migratrices et nerveuses). C’est une substance gélatineuse anhiste qui contient des
cellules nerveuses rudimentaires qu’on appelle les Protoneurones.
La paroi d’un Cnidaire
3- Classification
L’embranchement des Cnidaires comporte trois classes en relation avec l’importance de la phase
polype et la phase méduse :
4- Nutrition
Les Cnidaires sont les premiers êtres vivants à présenter une organisation simple comprenant
un tube digestif bien défini. Les Cnidaires ont développé des tentacules leur permettant de
capturer leurs proies et de les piéger dans une cavité gastrique dans laquelle elles sont digérées.
Les Cnidaires utilisent toute une variété de cellules caractéristiques, les cnidoblastes, pour
accrocher, harponner et engluer leurs proies. Les cellules digestives captent la nourriture par
phagocytose et les cellules sécrétrices libèrent les enzymes digestives dans la cavité
gastrovasculaire.
Tous les Cnidaires sont prédateurs carnivores et capturent leurs proies à l'aide de leurs tentacules.
5- Respiration
Les Cnidaires dépendent principalement de la diffusion pour obtenir l'O2 dont ils ont besoin.
6- Circulation
Leur corps étant très souvent formé de deux couches de cellules, l'une à l'extérieur, l'autre
tapissant la cavité gastro-vasculaire, ils n'ont pas vraiment besoin de système circulatoire. Les
cellules amiboïdes de la mésoglée s'occupent du transport des éléments nutritifs des cellules du
gastroderme vers celles de l'épiderme.
7- Reproduction et développement
7-1- Reproduction asexuée
Régénération
Le pouvoir de régénération s’explique par la présence des cellules interstitielles, par exemple, une
hydre divisée dans le sens transversal ou longitudinal redonne un animal complet.
Bourgeonnement
Les polypes et certaines méduses peuvent émettre des bourgeons en différentes parties de leurs
corps. Les bourgeons se détachent pour donner des nouveaux individus, ou restent attachés pour
former des colonies.
Strobilisation
Elle est observée chez certaines espèces où la phase méduse est majoritaire, de multiples
étranglements du polype permettant de libérer les petites méduses.
1- Organisation générale
Le corps des Cténaires a la forme d’un sac avec une cavité digestive qui se divise en canaux
dont l’orifice unique cumule les fonctions buccale et anale. La paroi est constituée par deux
feuillets unistratifiés, séparés par une mince couche de mésoglée.
Leur corps est mou et fragile. Ils s’organisent en deux feuillets (endoderme et ectoderme). Les
cellules urticantes ne sont pas présentes mais remplacées par des cellules adhésives appelées
colloblastes, dont le rôle consiste à capturer des proies présentes surtout au niveau des
tentacules.
L’organisme type est le Cydippe : le pôle oral porte la bouche et le pôle aboral porte un
statocyste (organe d’équilibration).
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1- Classe des Tentaculata (Tentaculés): Les individus possèdent deux tentacules
rétractiles utiles à la capture des proies. Exp. : Pleurobrachia pileus
3- Nutrition
L’alimentation des Cténaires est principalement carnivore. Leur alimentation est basée
principalement sur du plancton, des crustacés planctoniques et des larves de poissons.
Ces cellules caractéristiques de certains Cténaires (ceux pourvus de tentacules) sont des
colloblastes. Elles sont concentrées sur les tentacules et servent à la capture des proies.
4- Locomotion
La locomotion des Cténaires est assurée par des cellules ciliées agglutinées en peigne et
disposées en 8 rangées ou palettes natatoires ciliés
Le battement coordonné des cils est à l’origine d’une onde irisée qui parcourt la rangée
(émission de bioluminescence).
5- Reproduction
Les Cténaires sont hermaphrodites. Ils libèrent leurs cellules reproductrices (spermatozoïdes et
ovules) dans l’eau. Le zygote se développe en une larve caractéristique des Cténaires appelée
Cydippe.
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Embranchement des Plathelminthes
Les plathelminthes sont des métazoaires triploblastiques et acœlomates les plus primitifs. Ce
sont des vers plats à symétrie bilatérale, et qui possèdent certains organes spécialisés. Ils
présentent un aplatissement dorso-ventral.
1- Organisation générale
Le corps des Plathelminthes est composé de trois feuillets cellulaires : l’ectoderme, l’endoderme
et le mésoderme qui s’organisent en organes (Fig. 1) :
L’ectoderme est à l’origine de l’épithélium de recouvrement, du système nerveux
différencié en nerfs et ganglions et des organes sensoriels.
L’endoderme est à l’origine de l’appareil digestif.
Le mésoderme est à l’origine de la musculature, de l’appareil génital et de l’appareil
excréteur.
2-1 Classe des Turbellariés : avec un corps foliacé non segmenté, et couvert de cils. Ils
comprennent des planaires (petits vers vivant dans l’eau douce). Ils ont un tube digestif
incomplet en forme de sac ou avec trois poches. Ils sont presque tous marins, quelques-uns sont
terrestres.
L’appareil reproducteur femelle : est constitué par deux ovaires en position antérieure
drainés par des oviductes.
L’appareil reproducteur femelle : est constitué d’un ovaire ramifié, des glandes
vitellogènes, un ootype (organe musculaire entouré de glandes dans lequel sont formés
les œufs débouchant dans l'utérus), glandes coquillères qui secrètent l’enveloppe
coquillère des embryons, un utérus et un pore génital femelle (Fig. 5).
Figure 5 : appareil reproducteur des Trématodes
2-3- Classes des Cestodes : ce sont des endoparasites du tube digestif des Vertébrés. Leur
corps est aplati, segmenté, et formé d’un scolex (tête) portant les organes de fixation
(ventouses, crochets) suivi d’un strobile (chaine des anneaux) constitué d’anneaux successifs :
les proglottis ou segments qui contiennent chacun un appareil génital mâle et un appareil
génital femelle. Exp. Toenia solium.
Le strobile : Il occupe 9/10ème du corps. Il est formé d’une succession de segments (les
proglottis).
Figure 6 : Morphologie d’un Cestode
4-1-2 - Régénération : Grâce aux cellules non différenciées du mésoderme, les néoblastes,
les Turbellariés ont un grand pouvoir de régénération. C’est la partie avant du corps qui se
régénère toujours en premier.
4-1-3 - Multiplication des formes larvaires : Elle s’observe dans les cycles d’espèces
endoparasites dont certaines larves possèdent des cellules germinales susceptibles de se diviser
et de se différencier pour donner naissance à plusieurs larves de forme nouvelle. La larve
sporocyste de Fasciola hepatica donne naissance à plusieurs larves, les rédies, qui chacune
donne naissance à plusieurs cercaires et puis à des métacercaires.
4-2- La reproduction sexuée
La majorité des vers plats sont hermaphrodites protérandriques (= la maturité de l’appareil
génital mâle précède celle de l’appareil génital femelle). L’autofécondation est rare mais la
fertilisation est généralement croisée.
Fécondation
Chez la plupart de Plathelminthes, la fécondation est interne et croisée. Chez certains, elle aurait
lieu au sein de même proglottis, les spermatozoïdes s’accumulent dans le réceptacle séminal en
attendant la maturation de l’organe sexuel femelle.
Chez d’autres, un accouplement aurait lieu entre proglottis antérieur dont les organes mâles
sont mûrs et un proglottis postérieur dont les organes femelles ont atteint la maturité. Après la
copulation, les organes génitaux régressent dans le proglottis postérieur qui devient alors un
cucurbitain, utérus bourré d’œufs, prêts à se détacher.
Métazoaires Triploblastiques Pseudocœlomates :
1- Organisation générale
Les deux extrémités des vers ronds sont effilées (pointues). Les mâles ont une taille comprise entre
12 et 15 centimètre, les femelles sont plus grandes et ont une taille de 20 cm.
L’extrémité antérieure porte la bouche entourée de trois lèvres. L’extrémité postérieure, chez
la femelle, porte l’anus, et chez le mâle, elle porte un orifice cloacal où l’on trouve des spicules
sexuels copulateurs.
Leur corps est enveloppé par une épaisse cuticule qui impose une croissance discontinue par mues
successives.
Coupe transversale d’un Némathelminthe femelle
2-1- Classe des Nématodes: Ils ont un habitat très variable. La moitié d’entre eux mène une vie
libre. L’autre moitié mène une vie sous forme de parasites de végétaux et d’animaux.
Exemple : Parascaris equorum, Ascaris lumbricoides
2-2 Classe des Gordiens : ce sont des individus très longs, parasites d’Arthropodes variés
pendant la première phase de leur cycle de vie. Les adultes mènent une vie libre dans les eaux
douces.
Les déchets du métabolisme de la cavité interne sont collectés par les cellules Rénettes et
évacués par le pore excréteur. Il n’y a pas de protonéphridies chez les Nématodes. Les déchets
azotés sont rejetés sous forme d'ammoniac chez les formes parasites, et sous forme d'urée ou
Il n’y a pas d’appareil circulatoire, le fluide contenu dans le pseudocoelome favorise la circulation.
Il n’y a pas de système respiratoire, la respiration se fait par diffusion au travers de pores qui percent
la cuticule imperméable.
Il est formé de deux ovaires filiformes, très longs, qui rejoignent les deux oviductes, et se
poursuivent dans un utérus élargi droit et gauche, ensuite ils confluent dans un vagin s’ouvrant
au niveau d’un pore génital situé ventralement (gonopore).
Formé d’un seul testicule filiforme, long et replié sur lui-même, se poursuit par un spermiducte
élargi qui se jette dans une vésicule séminale qui débouche dans le cloaque où se trouvent des
généralement gonochoriques avec un dimorphisme sexuel souvent accentué, le male étant plus
Fécondation
La fécondation est toujours croisée et interne grâce aux styles copulateurs du mâle. Lors de la
copulation, les spicules du mâle sont introduits dans le vagin de la femelle et les spermatozoïdes
n’ont ni flagelles ni cils, ils sont des spermatozoïdes amiboïdes. Ils sont évacués dans le pore
génital femelle (vulve). Les ovocytes et les spermatozoïdes se rencontrent dans l’utérus. Les
d’ovocytes et de spermatozoïdes se fait dans le même gonade: l’ovotestis (un organe génital
1- Organisation générale
Chez les Annélides, il y a eu trois adaptations importantes : apparition d’un vrai cœlome, la
métamérisation et le développement du système circulatoire.
Le corps des Annélides est divisé en trois parties :
1- Tête ou Acron (Prostomium+péristomium) : ce n'est pas un vrai métamère car il ne
contient pas de vésicules cœlomiques. Il porte des organes sensoriels, yeux, palpes et antennes.
2- Tronc métamérisé : ensemble des métamères successifs avec des appendices
locomoteurs non articulés "Les Parapodes = pieds".
3-Telson ou Pygidium (queue) : c’est le segment anal, il n’est pas considéré comme un vrai
métamère car il ne renferme pas de cavité cœlomique.
2-1 Classes des Polychètes (du grec: polys = plusieurs, et chaete= soie ou long poil)
Ce sont des Annélides dont les segments portent des expansions latérales à fonction
locomotrice, appelés parapodes sur lesquels sont implantées de nombreuses soies de nature
chitineuse. Ils sont tous marins. Les sexes sont séparés. Exp.: La néréide (Nereis diversicolor).
Coupe transversale d’un Annélide polychète (Nereis sp)
c- Appareil génital
Les polychètes sont gonochoriques. Il n’existe pas d’organes génitaux bien différenciés. Les
produits sexuels se développent à partir des cellules de l’épithélium cœlomique interne.
2-2 - Classes des Oligochètes (du grec: Oligos= peu, et chaete= soie ou long poil)
Ils ont des soies réduites ou de très petite taille. Ils ne possèdent pas de parapodes. L’animal est
composé de 108 à 180 anneaux. Ils présentent un renflement glandulaire (Clitellum) se
développant en période de reproduction dans les tiers antérieurs de corps.
Ce sont des organismes hermaphrodites et ils vivent en eau douce (dulçaquicoles) et dans la terre
humide. Exemple: Lombric.
Les ovaires arrivent à maturité, chaque ver secrète à nouveau un manchon au niveau de son
clitellum. Le manchon passe devant les orifices mâles et femelles. Ce moment, l’animal pond
des ovules puis au niveau des réceptacles séminaux remplis de spermatozoïdes, la fécondation
se produit dans le manchon. Finalement, le manchon est libéré et devient un cocon de ponte.
Les œufs riches en vitellus se développent sans passer par un stade larvaire. La segmentation
est de type spirale mais moins régulière que chez les polychètes. Du cocon sortent de petits
lombrics.
a-
Appareil digestif des Achètes
La bouche est au fond de la ventouse buccale. Elle est entourée par trois mâchoires. Ce sont des
lames chitineuses. La suite de la cavité buccale, un court œsophage, puis un estomac composé
de onze paires de caeca qui accumulent le sang ingéré. L’estomac débouche dans un intestin
rectiligne. L’anus débouche sur la face dorsale de la ventouse postérieure.
1- Organisation générale
Le corps n’est pas segmenté et se divise en trois parties (Fig. 1) :
La tête : comprenant la bouche et les principaux organes de sens (Ocelles, tentacules)
Le pied : c’est une masse musculaire locomotrice.
La masse viscérale dorsale : protégée et enveloppée par le manteau (ou Pallium) qui
secrète une coquille calcaire. Elle délimite une cavité palléale où s’ouvre l’anus, les
organes excréteurs, les conduits génitaux et dans laquelle se situent les branches
respiratoires (ou cténidies).
Le tube digestif commence par une bouche s’ouvrant sur le bulbe buccal, au niveau duquel se
trouve la radula (appareil dissociateur des aliments) qui porte des dents. Au niveau du bulbe
buccal se trouvent deux glandes salivaires. La bouche se prolonge d’un œsophage puis d’un
estomac, qui reçoit les sécrétions d’une glande digestive appelée hépatopancréas et d’un intestin
qui est souvent long débouchant dans la cavité palléale par un anus. Les Gastéropodes peuvent
L’appareil circulatoire comporte un cœur enveloppé par un péricarde. Le cœur est constitué
d’un ventricule et d’une oreillette. Chaque oreillette est en communication avec une branchie.
Le sang d’une oreillette va vers le ventricule avant d’aller irriguer les différents organes par
c- Appareil respiratoire
Il est étroitement lié à la cavité palléale. Il est constitué de branchies qui vont être remplacées par
Il est représenté par le rein et s’ouvre à l’extérieur au niveau de la cavité palléale par l’orifice
e- Appareil génital : une seule gonade produit les gamètes mâles et /ou femelles. Chez
les formes évoluées, des voies génitales spécialisées, munies d’organes copulateurs de glandes
f- Système nerveux : il est constitué de plusieurs paires de ganglions reliés entre eux par
Le tube digestif : La bouche est entourée par quatre palpes labiales foliacées et ciliées,
elle ne comporte pas de mâchoire, ni de radula ni de glandes salivaires. Elle s’ouvre par
l’œsophage, puis l’estomac, ensuite l’intestin. La plupart des bivalves sont des microphages.
Appareil excréteur : Chez les lamellibranches : l’appareil excréteur est une paire de
néphridies qui s’ouvrent dans le péricarde par un néphrostome cilié (le bout se trouvant dans la
cavité cœlomique).
Appareil génital : deux gonades bien développées sont prolongées par de simples tubes
qui débouchent dans la cavité palléale, soit indépendamment soit par l’intermédiaire des
néphridies.
2-2-2- Reproduction et développement embryonnaire des Bivalves
Les sexes sont séparés. La fécondation est externe se produisant dans l’eau de mer. L’œuf donne
une larve, planctonique, comparable à une larve trochophore d’annélide. La larve se transforme
en véligère, puis en pédivéligère qui va subir la métamorphose. A un moment, elle tombe au
fond de l’eau et se métamorphose en adulte (Fig. 5).
Coquille : elle est interne appelée sépion, composée de couches bicarbonates de calcium.
Chez la larve, elle est externe.
Système nerveux : il est condensé en une masse unique qui contient tous les ganglions.
Le cerveau est dans une capsule cartilagineuse avec les yeux et les organes de l’équilibre.
Ω Appareil mâle : comprend un seul testicule, une vésicule séminale, une prostate et une
glande muqueuse produisant les spermatozoïdes.
Ω Appareil femelle : l’ovaire débouche sur un oviducte qui se termine par une ou deux
glandes oviductaires.
Chez les Céphalopodes à sexe séparés, le cœlome génital femelle est vaste, l’ovaire fabrique
des ovogonies qui subissent une ovogenèse classique. Chez le mâle, l’appareil génital mâle est
riche en glandes annexes, prostate et glande muqueuse, et formé de testicules et de pénis. Les
spermatozoïdes sont stockés dans des spermatophores au niveau de poche de Needham.
Le développement embryonnaire des œufs commence par une segmentation spiralée qui aboutit
à une larve caractéristique de l’embranchement des Mollusques : soit la larve véligère. Chez
les Polyplachophores : les sexes sont séparés mais les organes génitaux sont semblables.
Métazoaires Triploblastiques Coelomates Protostomiens Hyponeuriens :
diversifié avec plus d’un million d’espèces identifiées et décrites (4/5 des espèces de la biosphère,
9/10 des Arthropodes sont des Insectes). Ils sont des animaux marins, dulçaquicoles ou terrestres.
Les Arthropodes sont divisés, selon le nombre de métamères et la spécialisation des appendices, en
trois sous-embranchements :
2-2 Classe des Pycnogonides ou Pentopodes : regroupe les animaux marins avec un
prosome très développé et un opisthosome très réduit. Le céphalon porte trois paires
d’appendices : les chélicères, les palpes et les ovigères. Ces derniers (ovigères) servent au
transport des œufs.
2-3 Classe des Arachnides : avec un corps formé de céphalothorax ou prosome portant
6 paires d’appendices articulés (1 paire de chélicères, 1 paire de pédipalpes, 4 paires de
pattes) et un abdomen segmenté ou non. Leur respiration est aérienne (pulmonaire ou
trachéenne). Les Scorpions, les Araignées et les Acariens sont les groupes les plus connues.
pattes qui varie de 181 à 250 paires. Ils ont une respiration aérienne grâce à des trachées. Les sexes
mâchoires.
Tronc ou soma: composé de 11 à 180 métamères identiques portant des appendices locomoteurs.
Exemple : Scolopendre
3-3- Classe des Insectes (ou Hexapodes)
C’est la plus importante classe de l’embranchement des Arthropodes (9/10 des Arthropodes). Ils
présentent un exosquelette qui recouvre le corps. Cette carapace est régulièrement remplacée au
thorax est formé de mésothorax (mésonotum), prothorax (pronotum) et métathorax (métanotum) qui
sont soudés entre eux. Chaque partie du thorax porte une paire de patte (en total 3 paires de pattes =
6 pattes d’où le nom hexapode). Chez les Insectes ailés on rencontre deux paires d’ailes.
b- Appareil digestif des Insectes : La structure de leur tube digestif est très variée.
Fondamentalement, le tube digestif comporte trois parties :
Stomodéum ou intestin antérieur : il est composé de pharynx, œsophage, jabot et de gésier (où
les aliments sont triturés et broyés).
c- Appareil circulatoire des Insectes : il est rudimentaire et souvent ouvert sur une cavité
cœlomique remplie d’hémolymphe.
d- Appareil respiratoire des Insectes : est constitué de trachées qui possèdent des
ramifications au plus proche des tissus. Le tronc trachéen sert à amener l’air aux segments qui n’ont
pas de stigmates (tête, 1er et dernier segments).
f- Appareil génital des Insectes : les sexes sont séparés, et le dimorphisme sexuel est accentué.
Appareil génital mâle : est formé de deux testicules, chacun est composé de tubes
spermatiques où s’effectue la spermatogénèse. Les spermatozoïdes sont évacués par deux canaux
déférents qui fusionnent en un canal éjaculateur aboutissant au pénis.
Appareil génital femelle : composé de deux ovaires constitués de tubes ovariens ou
ovarioles. La partie distale de chacun d’eux est un germanium où les ovogonies se multiplient; la
partie proximale, un vitellarium où s’effectue la croissance des ovocytes. Les deux oviductes se
réunissent en un atrium génital auquel est annexé un réceptacle séminal (spermathèque) recevant le
sperme du conjoint au moment de l’accouplement.
Appareil génital mâle des Insectes (Abeille) Appareil génital femelle des Insectes (Abeille)
g- Reproduction et développement embryonnaire des Insectes
La reproduction est généralement sexuée et la fécondation est interne. Chez certaines espèces, le
mâle dépose le sperme à côté de la femelle qui le ramasse ensuite et l’emmagasine dans un réceptacle
interne appelé la spermathèque.
La plupart des insectes se développent de l’œuf au stade amigo (Insecte adulte) en passant par
plusieurs métamorphoses, il existe plusieurs modalités de développement :
Les purométabolites: la larve et l’adulte ont des modes de vie souvent comparables,
avec une croissance progressive des ailes et des pièces génitales (le criquet).
Les hémimétabolites : le mode de vie et l’habitat des larves sont différents de ceux
des adultes. Les larves sont aquatiques à respiration branchiale, les adultes sont terrestres
respirant par les trachées.
Les holométabolites : à métamorphose complète, chez lesquels les stades larvaire et adulte
sont très différents (chenille et papillon) et séparés par un stade appelé nymphe au cours duquel
se forment des ailes.
a- Respiration chez les Arthropodes : La respiration chez les Arthropodes est complexe. Ils
colonisent tous les milieux, on a donc plusieurs modes de respiration :
Respiration aquatique par les branchies chez les espèces aquatiques (Crustacés)
Respiration aérienne :
par les trachées chez les espèces terrestres (Insectes) b- Appareil circulatoire des
Arthropodes : il n’est pas complètement clos. Il est composé par un cœur dorsal (long tube
contractile où le sang va circuler de l’arrière vers l’avant); le sang (hémolymphe) est ensuite déversé
dans des organes.
Les Insectes (Antennates) ont un organe caractéristique, les tubes de Malpighi. Les déchets
azotés sont rejetés sous la forme de cristaux sphériques.
Chez les Crustacés (Antennates), le plus important des organes excréteurs est la glande
antennaire, ou glande verte, qui comprend une partie cœlomique, un canal excréteur et une
vessie s'ouvrant à l'extérieur par le pore antennaire. Dans d'autres groupes, une glande de même
structure, la glande maxillaire a les mêmes fonctions. Les branchies interviennent également
comme organes d'excrétion. Ils éliminent leurs déchets azotés sous forme d'ammoniac.
1- Organisation générale
Les Échinodermes ont un endosquelette appelé test, qui est constitué de plaques calcaires
(calcite + MgCO3). Chez les oursins réguliers, la bouche se situe sous le corps, en parfaite
opposition à l’anus. Ces oursins sont dotés d’un appareil masticateur formé de 5 puissantes
mâchoires que l’on nomme : Lanterne d’Aristote.
Chez les formes à symétrie rayonnée, les 5 aires radiales sont marquées par des tentacules
locomoteurs ou respiratoires appelés les Podia (petit pied) ou ambulacres.
5-1 - Reproduction Asexuée: La reproduction asexuée se fait par scissiparité puis régénération
de la partie manquante (étoiles de mer, holothuries).
Chez les Crinoïdés : Scissiparité et régénération.
Chez les Ophiuridés : Scissiparité et régénération.