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Cours de
Biologie cellulaire
1ère année (TCSNV)
Dr Bouzriba L
Dr Bouakkadia H
INTRODUCTION GENERALE
La biologie est l’ensemble des sciences de la vie. Elle regroupe les sciences qui
traitent des êtres unicellulaires, des végétaux, des animaux, de l’Homme. Elle étudie
les propriétés des êtres vivants, telles que leur morphologie et leur structure, leur
cycle reproductif, l’évolution des espèces vivantes, la façon dont elles sont liées à
leurs environnements (vivants et milieu) et l’effet régulateur qu’elles exercent les
unes sur les autres.
I. Généralité
La vie se décline sous une multitude de formes, mais possède d’importants aspects
communs. On peut regrouper les principales caractéristiques communes à tous les
être vivant dans les points suivants :
Ils sont composés de cellules. la cellule étant le plus petit élément qui
compose tous les organismes vivants.
Ils se reproduisent, transmettant ainsi l’information de leur structure.
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Les disciplines les plus directement spécialisées dans les problèmes de classification
sont la taxinomie et la systématique :
Critère : est un caractère que possèdent les êtres vivants et qui peut être utilisé
pour les classer. Pour constituer un groupe, seuls sont pris en compte les caractères
commun. Les caractères pris en compte peuvent être d’ordre anatomique ou
génétique. Ex : la présence d’une colonne vertébrale est le critère utilisé pour classer
les animaux dans le groupe des vertébrés
Espèce : unité de base dans la classification des êtres vivants, elle est définie
comme : un ensemble d'individus semblables, qui se transmettent cette similitude de
génération en génération, qui se reproduisent entre eux pour donner une
descendance féconde. Outre les évidents dimorphismes d'âge et de sexe, les
individus d’une même espèce ne sont pas génétiquement parfaitement semblables
les uns aux autres. Ce qui leur permet de s’adapter à un milieu sans cesse
changeant et, de là, mener au transformisme et à l'évolution.
Le classement est basé sur la présence (ou l’absence) d’un caractère morphologique
(traits phénotypiques) et des préférences nutritionnelles. Le monde vivant, était au
début divisé en règnes végétal et animal, mais vue sa complexité, on ajouta le
règne fungi (les champignons ou mycètes) et plus tard les règnes protistes
(eucaryotes unicellulaires) et monère (procaryotes unicellulaires). Figure 1.
La classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe de catégories (les rangs
de taxon), définie de la façon suivante :
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La langue utilisée par les scientifiques pour décrire et nommer les espèces
vivantes est le latin. Une espèce est désignée par un nom binominal, combinant un
nom de genre commençant par une majuscule suivi d'un qualificatif d'espèce en
minuscule, puis de l'initiale ou du nom du scientifique qui a décrit l'espèce en premier
et enfin de la date de description. Le nom complet est en italique.
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3. Origine et évolution
Il existe plusieurs théories expliquant l'origine des petites molécules ayant conduit à
l'apparition de la vie sur Terre.
La Panspermie : est une théorie scientifique qui affirme que la vie sur Terre
serait venue de l'espace ce qui suppose qu'il y a d'autres vies ailleurs dans
l'univers. Elle a été formulée par Anaxagore dans l'Antiquité, théorie de plus
en plus soutenue par des scientifiques de nos jours.
La Génération spontanée : ou l'apparition spontanée d'une combinaison
chimique vivante qui s’est produite qu'une seule fois, en un seul endroit sur
terre ce qui explique la grande homogénéité du monde vivant. Théorie
synthétisée par Aristote et soutenue par Descartes.
L'hypothèse d'un "créateur" : seul capable de trouver cette combinaison
exceptionnellement complexe du vivant.
Les étapes chimiques : qui mettent en place l'ARN, puis l'ADN puis les
protéines sont souvent à différents endroits et différents moments sur la
planète. Par contre, il n'y aurait qu'une seule combinaison réellement viable ce
qui explique l'unicité du vivant. On retrouve les fondements de cette théorie
avec les travaux d’Alexandr Ivanovitch Oparine (1894-1980), un biochimiste
soviétique, qui a développé ses idées sur l'évolution de la matière inanimée
vers la matière vivante.
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La vie sur terre serait apparue il ya 3,6Ga, à partir des gaz présents dans
l’atmosphère primitive et de l’eau liquide des océans primitifs (théorie de la soupe
primitive, Alexandre Oparine 1924).
4. Types cellulaire
4.1 La cellule
Est un petit compartiment limité par une membrane plasmique et rempli d'une
solution aqueuse très concentrée de molécules variées. Ces molécules, sont
capables d'autoreproduction, d’auto-organisation et d’autorégulation.
D’une manière générale on peut attribuer aux cellules des tâches communes et
d’autre plus spécifiques. Pour la première catégorie on parle :
de l'information génétique sous forme d'ADN qui par divers processus
s'exprime sous d'autres formes (ARN, protéines, …) qui influencent son
fonctionnement. Cela cause entre autres le phénomène de différenciation
cellulaire.
de division cellulaire (mitose).
d’utilisation de l'énergie grâce au métabolisme cellulaire (photosynthèse,
glycolyse, respiration).
des forces mécaniques permettant la cohésion, le maintien, et la
transformation des tissus lorsqu'elles s'associent.
stockage de macromolécules,
contraction musculaire,
conduction nerveuse,
sécrétion endocrine et exocrine,
photosynthèse et autres.
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Les bactéries se distinguent de part leurs parois cellulaires mise en évidence par la
coloration de Gram. On trouve des bactéries « gram + » et des bactéries « gram – » :
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les unes avec les autres, et avec la membrane plasmique. Ils consomment
tous de l’énergie.
Ou des organites clos ; peroxysomes, mitochondries et chloroplastes.
Permettent la formation d’énergie.
ne renferment qu'un seul type d'acide nucléique ; soit de l'ADN (virus à ADN),
soit de l'ARN (virus à ARN).
sont constituées d'une coque protéique appelée capside, qui contient le
matériel génétique.
parfois la nucléocapside (l'acide nucléique, les protéines internes et la
capside) est entourée d'une enveloppe de lipides, de protéines et de glucides,
du nom de péplos qui dérive des systèmes membranaires de la cellule hôte.
se reproduisent uniquement à l'intérieur d'une cellule vivante en détournant le
métabolisme énergétique de la cellule au profit de leurs constituants viraux.
En dehors de cellules hôte le virus est appelé virions ou particule virale.
Structures spécialisées capables de transférer l'acide nucléique viral aux
autres cellules.
ne possèdent pas de système enzymatique qui leur permettrait de produire
leur propre énergie et de synthétiser leurs propres protéines. Pour se
reproduire, ils doivent détourner à leur avantage le métabolisme de la cellule
hôte, ce qui cause des dommages à cette dernière.
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Introduction :
Chaque cellule est enfermée dans une enveloppe protectrice appelée membrane
cytoplasmique ou plasmalemme. Elle limite le protoplasme formé par le noyau et le
cytoplasme. Une paroi pecto-cellulosique s’ajoute chez les végétaux uniquement.
Tendis que des structures composées de chitine (polyosides) sont trouvées chez les
champignons et les insectes.
1. Membrane cytoplasmique
La membrane désigne un assemblage de molécules sous forme d’une couche
séparant la cellule de son environnement et délimitant les organites à l'intérieur de
celle-ci.
Notion de mosaïque fluide
Ce terme de Singer et Nicholson, est souvent employé pour décrire à la fois la
composition et le comportement dynamique des membranes biologiques :
Mosaïque, car la composition de la membrane est hétérogène dans
l'espace et dans le temps. S’explique par l'existence de protéines intégrales,
de lipides différents et de sucres complexes.
Fluide, car ces constituent (phospholipides insaturés et le cholestérol ainsi
que les protéines membranaires) peuvent se mouvoir latéralement, faire des
rotations et des mouvements flip-flop.
2. Structure de la membrane cytoplasmique
D’une épaisseur qui varie entre 6 et 10 nm, la structure de la membrane plasmique
n’est observable qu’au microscope électronique sous la forme de 3 couches :
Deux feuillets denses séparés par un feuillet clair.
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Les composants de
la membrane
biologique sont :
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2.1.2 Cholestérol
Situé entre les molécules de phospholipides de la bicouche. La molécule de
cholestérol comprend quatre cycles carbonés et possède un groupe hydroxyle -OH sur
le carbone 3 (C3). Ce groupe constitue la tête polaire et donc la partie hydrophile du
cholestérol. Il a pour fonctions de diminuer la fluidité de la membrane et augmenter
sa résistance. Le cholestérol représente de 15 à 50% des lipides membranaire ; plus
les molécules de cholestérol sont nombreuses, moins la membrane est fluide. Il est
absent dans les cellules végétale et bactériènne. il sert à former différentes
molécules essentielles comme les hormones stéroïdes, la vitamine D ou les sels
biliaires (ces derniers sont contenus dans la bile; ils aident à la digestion des lipides
dans l'intestin)
2.1.3 Glycolipide
Situé sur la surface externe de la membrane ils font partie du groupe des
sphingolipides. Les glycolipides des membranes des érythrocytes (globules-rouges),
forment une enveloppe appelée glycocalyx, contient des antigènes qui définissent le
groupe sanguin de l’individu (système A, B, AB et O).
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Fig a Fig b
3.1.3 Osmose :
L'osmose est le passage de molécules de solvant, en général de l'eau, à travers
une membrane semi-perméable, depuis le milieu le moins concentré (hypotonique)
en solutés vers celui le plus concentré (hypertonique, concentrée en soluté non
diffusible).
3.2 Transport actif :
3.2.1 Pompe :
Des protéines de transport agissent comme une pompe en faisant traverser des
substances à travers la membrane contre le gradient de concentration. Nécessite de
l’énergie sous forme d’ATP (adénosine triphosphate). Qui donne son groupement
phosphate terminal à la protéine de transport. Le transfert du groupement phosphate
change la forme de la protéine ce qui permet au soluté (comme le Na ou le K) qui
est faiblement lié à la protéine, d’être transporté de l’autre côté de la membrane. La
pompe à sodium et à potassium est une pompe qui utilise le transport actif.
3.2.2 Les transports vésiculaires :
C’est un processus du transport actif. Les particules, comme des granules et des
microorganismes, des macromolécules comme les protéines et les polysaccharides
franchissent la membrane plasmique à l’aide d’un mécanisme faisant intervenir des
vacuoles ou des vésicules.
a- L'endocytose
Dans l’endocytose, une portion de la membrane plasmique forme une pochette vers
l’intérieur. Cette pochette se détache de la membrane et forme une vésicule dans le
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La paroi cellulaire est l’une des particularités de la cellule végétale, elle est dite le
squelette externe des cellules végétales. Cette paroi leurs permet d’acquérir une
certaine rigidité essentielle au maintient d’une forte pression osmotique
intracellulaire. On observe ainsi la formation d’un squelette externe autour de la
double couche phospholipidique.
1. Structure de la paroi végétale
De l’intérieur vers l’extérieur on distingue ; la paroi secondaire directement en contact
avec la membrane plasmique, la paroi primaire, puis la lamelle moyenne :
La lamelle moyenne partie la plus externe, elle est commune à 2 cellules
contigües c’est une membrane primitive pectique. Elle joue le rôle de base
sur laquelle ira se déposer la paroi primaire puis secondaire. Elle est perforée
au niveau des ponctuations par les plasmodesmes qui permettront les
échanges intercellulaire.
La paroi primaire est située entre la lamelle moyenne et la paroi secondaire.
Elle est mince et souple, et est constituée de 25 à 30% de cellulose, 30 à 65 %
d’hémicellulose, 5 à 35 % de pectines et 0,5 à 5 % de protéines. Elle est
absente au niveau des plasmodesmes.
La paroi secondaire est située entre la membrane cytoplasmique et la paroi
primaire. Elle est de même composition que la paroi primaire, mais avec des
proportions différentes. Elle est absente au niveau des ponctuations.
Les plasmodesmes : sont des perforations permettant la communication du cytoplasme
d’une cellule à celui des cellules voisines. Presque toutes les cellules végétales sont
munies de ces ponctuations correspondant à des petits orifices.
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2. Composition de la paroi
2.1 Les substances permanentes
Ces substances sont synthétisées dans le cytoplasme et excrétés à l’extérieur de la
cellule, où elles formeront la paroi. Parmi celles-ci on compte la cellulose, les
hémicelluloses, les pectines et la lignine.
2.1.1 La cellulose
La cellulose est un polysaccharide homogène, caractéristique du règne végétal. Elle
présente les propriétés suivantes :
Résistance mécanique ;
Déformable ce qui confère une certaine souplesse et élasticité à la
membrane ;
Perméabilité au gaz et à l’eau ;
Insolubilité dans la plupart des solvants ;
Molécule hygrophile qui absorbe de l’eau sans être soluble ;
Résistance aux attaques chimiques et enzymatique.
2.1.2 Les hémicelluloses
Les hémicelluloses sont de différents types de polysaccharides suivant s’ils rentrent
dans la constitution des membranes primaire ou secondaire et selon le type de
plantes considérées. Au niveau de la membrane primaire on trouve les xyloglucanes
qui jouent un rôle de cohésion entre la cellulose et les constituants ramifiés de la
paroi, et au niveau de la paroi secondaire on trouve les xylanes et les
glucomannanes.
Les hémicelluloses sont des substances matricielles qui servent de liaison entre les
microfibrilles
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III. LE CYTOSQUELETTE
Le cytoplasme des cellules eucaryotes, est soutenu et organisé dans l’espace par
un cytosquelette de filaments intermédiaires, de microtubules et de filaments
d’actines.
1. Définition
Est un réseau complexe de filaments protéiques s'étendant dans tout le cytoplasme
et la face interne de l'enveloppe nucléaire, il constitue l’ossature de la cellule. C’est
une structure très dynamique en perpétuelle réorganisation au cours des différents
évènements cellulaires (migration, division, etc.), il interagie également avec les
molécules d'adhérence.
Le cytosquelette permet aux cellules eucaryotes :
De s'adapter à une grande variété de changements morphologiques,
D'effectuer des mouvements coordonnés (mouvements cellulaires et
intracellulaires).
La défense contre les agressions mécaniques,
Donne la forme de la cellule
Le cytosquelette est constitué de trois types d’éléments protéiques, ce sont des
structures protéiques allongées résultant de la polymérisation d'éléments
monomériques, on parle de :
Microfilaments d'actine (7 à 9 nm de diamètre),
Microtubules (25 nm de diamètre) et
Filaments intermédiaires (10 nm de diamètre).
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En résumé, ces protéines qui se lient à l'actine peuvent agir de façon coopérative
pour engendrer les mouvements de la surface cellulaire (Squelette des
microvillosités), la phagocytose et la locomotion cellulaire (appareil contractile).
3. Les microtubules
Les microtubules sont des fibres cylindriques creuses (tubes creux), de 24 nm de
diamètre, constitués de 13 protofilaments de tubuline (protéine globulaire). Ces
protofilaments, constituent la paroi des microtubules dont l'intérieur semble vide sous
microscopie électronique. Chacun des dimères de tubulines est constitués de deux
sous-unités, la tubuline α et la tubuline β.
3.1 Localisation
Dans les cellules animales, les microtubules se dépolymérisent et se repolymérisent
continuellement, constituant un réseau dynamique polarisé qui irradie du centrosome
vers la périphérie de la cellule.
La polymérisation est due aux extrémités des microtubules, qui ne présentent que
des tubulines β à l’une des extrémités, tandis que l'autre ne présente que des
tubulines α. Ces deux extrémités sont respectivement nommées (+) et (-).
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3.2 Fonction
Le réseau microtubulaire intervient particulièrement dans :
La mobilité intra- et extra-cellulaire,
La morphologie et la division cellulaire par deux mécanismes distincts: d'une
part l'assemblage et le désassemblage des microtubules permettent la
migration d'un "cargo" lié à l'une des extrémités; d'autre part, les microtubules
peuvent constituer de véritables rails, sur lesquels des moteurs moléculaires,
ayant lié un cargo, peuvent se déplacer.
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4.1 Localisation
Complexe réparties dans la cellule, de la surface du noyau à la membrane
plasmique, selon une distribution similaire à celle des microtubules, c'est-à-dire
concentrés autour du noyau et irradiant vers la périphérie de la cellule. Il est
également présent dans le nucléoplasme.
4.2 Fonction
Ils interviennent surtout dans le maintien de la morphologie cellulaire, dans la
résistance aux stress mécaniques et dans le maintien d'une cohésion entre les
cellules (ex: épithélium) via l'ancrage aux desmosomes et plaques d'adhérence.
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2. Fonctionnement :
Le réseau de microfilaments d'actine est directement responsable des mouvements
cellulaires grâce à ses propriétés de polymérisation / dépolymérisation et à ses
propriétés contractiles en présence de myosine.
La cellule produit essentiellement deux types de protrusions membranaires, le
lamellipode (large extension membranaire faite de polymères d’actine F) et le
filopode qui impliquent des facteurs moléculaires et des mécanismes d'association
de l'actine différents.
La migration de la cellule est un processus en trois étapes finement régulées:
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V. ADHESION CELLULAIRE
1. Définition
L'adhésion ou adhérence cellulaire, est un système de reconnaissance entre des
cellules, il correspond à l'ensemble des mécanismes cellulaires et moléculaires qui
font adhérer les cellules entre elles ou avec le milieu qui les entoure.
Il existe deux types d'adhérence cellulaire :
Adhérence cellule-cellule : Les cellules d'un tissu sont maintenues en place
par adhérence directe des cellules entre elles. Ex : cellules de l'épithélium.
Adhérence cellule-matrice : Les cellules des tissus sont habituellement en
contact avec un réseau complexe de macromolécules extracellulaires. Ex :
cellules d'un épithélium sur la membrane basale.
2. Les molécules d'adhérence
Ce sont des protéines membranaires spécialisées, elles assurent les interactions
cellule-cellule ou cellule-matrice.
Dans la plupart des cas, les molécules d'adhérence peuvent être considérées
comme des récepteurs, c'est-à-dire des protéines transmembranaires capables de
fixer un ligand.
Ces sites existent dans ou sur la surface de plupart des cellules ; Ils dépendent de
familles de protéines adhésives, se sont :
Les Intégrines, responsables essentiels des interactions cellule-MEC, L'une
des extrémités de cette protéine interagit avec des protéines de la matrice
extracellulaire (collagène, laminine et la fibronectine) et l'autre extrémité
interagit avec des constituants intracellulaires, notamment avec le
cytosquelette. Elles sont composées de deux sous-unités transmembranaires
associées, que l'on appelle α et β. La liaison des intégrines à leurs ligands
est dépendante de cations bivalents extracellulaires (le Mn 2+ ou le Ca2+).
Les cadhérines, calcium-dépendantes, sont responsables d’interactions
cellule-cellule et indispensables à la formation des complexes de jonction. Les
cadhérines sont constituées de plusieurs zones bien spécifiques :
- On distingue une zone N-terminale suivit du centre composé d’une
succession de 5 régions répétitives, qui sont les domaines Cadhérines
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1. Définition
La matrice extracellulaire est un enchevêtrement complexe de grosses molécules qui
remplit l’espace entre les cellules (espace extracellulaire). C’est une structure
dynamique qui assure un équilibre entre synthèse et dégradation des molécules.
Toute communication et échange entre les cellules ont lieu au travers la matrice
extra cellulaire (ECM)
La MEC est présente à tous les niveaux de l’organisme, mais son abondance et sa
composition varient selon les tissus : très abondante dans les tissus conjonctifs
lâches, particulière dans les tissus osseux et cartilagineux, très pauvre entre les
cellules épithéliales. Certaines cellules sont spécialisées dans la production de cette
matrice (les fibroblastes, les chondroblastes, les ostéoblastes et les synoviocytes)
2. Composition
La matrice extra cellulaire est constituée de macromolécules (ensemble de
polysaccharides et de protéines) et de fluide.
Les polysaccharides sont des glycosaminoglycanes (GAG) qui sont
généralement reliés à une protéine pour former des protéoglycanes, ils
forment un gel hydraté baignant les cellules.
Les protéines, sont réunies ont 2 groupes ; un premier groupe, constitué par le
collagène et l'élastine, essentiellement responsables de la structure de la
matrice et un second groupe, moins abondant, constitué par la fibronectine et
la laminine, impliqué dans l'adhérence cellule-matrice.
3. Fonction
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LES ORGANITES
VII. NOYAU
CHROMATINE EST CHROMOSOMES
D’un diamètre variant de 5 à 7 micromètres, le noyau est le plus grand des organites.
Il est de forme sphérique, séparé du cytoplasme par une double membrane appelée
membrane nucléaire.
Présent dans les cellules eucaryotes, et contenant la plupart du matériel génétique
de la cellule. Il a deux fonctions principales :
contrôler les réactions chimiques du cytoplasme ;
stocker les informations nécessaires à la division cellulaire.
1. Enveloppe nucléaire
Le noyau est entouré par une double membrane appelée : enveloppe nucléaire.
D’une épaisseur de 35nm, elle protège l’information génétique et conserve la forme
du noyau.
L'espace entre les deux membranes (appelé l'espace périnucléaire) est en continuité
avec le lumen (espace interne) du REG.
2. Les pores nucléaires :
Les pores, formés par la fusion des deux membranes internes et externes de cette
enveloppe à intervalles réguliers. Ils sont circulaires et leur diamètre est voisin de 70
nm. Ils apparaissent comme une roue avec un canal qui peut être ouvert ou fermé,
de 15 à 26nm de diamètre. Il est constitué d'un assemblage complexe de protéines
appelées nucléoporines. Ils permettent les échanges nucléo-cytoplasmiques dans
les deux sens.
3. Le nucléoplasme
C’est une matrice gélatineuse contenant des ions, des protéines, des enzymes et
des nucléotides.
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4. Le nucléole
Le nucléole est une région du noyau, habituellement unique, il peut parfois être
présent en plusieurs exemplaires suivant son activité, et disparaît au cours de
divisions cellulaires.
C’est le siège de la transcription des ARN ribosomiques (ARNr) et d'assemblage des
sous-unités ribosomales. Ce nucléole est dynamique, il disparait avant la division
cellulaire et réapparait juste après.
5. Matériel génétique
Le matériel génétique des cellules eucaryotes peut se présenter sous forme
de chromatine (entre les divisions cellulaires) ou sous forme
de chromosomes (surenroulés lors des divisions).
5.1 Chromatine
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LE CYCLE CELLULAIRE
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signifie filament.
du fuseau mitotique.
Le clivage centromérien
La séparation des Kinétochores appariés
et des chromatides soeurs
Le partage des chromosomes uni-
chromatidiens en deux lots identiques
Anaphase
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C'est un processus de division cellulaire avec partage de l'ADN entre les deux
cellules filles permettant la transmission intégrale du matériel génétique. Il existe
deux types de divisions cellulaires : la mitose et la méiose.
2.1 La mitose : ou division mitotique est le processus par le quel, une cellule
somatique se divise pour donner naissance à deux cellules filles génétiquement
identiques à la cellule parentale. Voir tableau ci-dessus.
2.2 La méiose : est un mécanisme de division cellulaire particulier à la lignée
germinale, destinée à donner naissance à des gamètes haploïdes. C'est une
succession de deux divisions cellulaires qui suivent une phase unique de réplication
de l'ADN. Ces deux divisions conduisent à la formation de quatre cellules haploïdes
pour une cellule diploïde. Voir schéma ci-dessous
La première division méiotique est particulièrement importante occupant
presque la totalité de la durée de la méiose. C'est une mitose réductionnelle où aura
lieu la réduction du nombre des chromosomes et le brassage de l'information
génétique.
La deuxième division méiotique est une mitose équationnelle et ressemble à
une mitose somatique. Cependant, elle n'est pas précédée d'une synthèse d'ADN et
survient sur des chromosomes représentés en un seul exemplaire. Ces
chromosomes uniques répartissent leurs chromatides dans les cellules haploïdes.
Les deux divisions méiotiques comprennent une prophase, une métaphase, une
anaphase et une télophase désignées par le chiffre I ou Il selon qu'elle appartient à
la première ou à la deuxième division méiotique.
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VII. RIBOSOMES
ET
SYNTHESE DES PROTEINES
1. Définition et structure
Le ribosome est un complexe ribonucléoprotéique, qui permet la traduction
des ARNm en protéines. Ce complexe composé d'ARN et de protéines
ribosomiques, peut être :
associé à une membrane (au niveau du réticulum endoplasmique granuleux
ou l'enveloppe nucléaire)
libre dans le cytoplasme.
On trouve aussi des ribosomes dans les mitochondries et certains plastes.
Commun à toutes les cellules procaryotes et eucaryotes, le ribosome varie en
fonction des organismes.
Les procaryotes possèdent un ribosome de 70S (S correspondant à l'unité
de sédimentation de Sverdberg) composé des sous-unités 50S et 30S. Trois
ARN ribosomiques sont impliqués dans sa structure (23S, 16S et 5S) ainsi
que 55 protéines.
Le ribosome des eucaryotes est appelé 80S, divisé en deux sous-unités 60S
et 40S. Quatre ARN (28S, 18S, 5.8S et 5S) constituent sa structure avec plus
de 80 protéines.
Les ribosomes sont constitués de deux sous-unités, une petite qui « lit » l'ARN
messager et une grosse qui se charge de la polymérisation des acides aminés pour
former la protéine correspondante.
2. Fonction des ribosomes
La fonction des ribosomes est de traduire le code génétique en protéines, par
l'intermédiaire des :
a. ARN messagers (ARNm), qui portent des triplets de nucléotides (un codon)
b. ARNr, qui portent l’activité enzymatique du ribosome.
c. ARN de transfert (ARNt), qui portent deux informations essentielles : un
anticodon qui reconnaît le codon de l'ARNm, et un acide aminé
correspondant.
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Ainsi, chaque codon est traduit par l'un des vingt acides aminés existants, et
l'enchaînement des codons donne naissance à un enchaînement d'acides aminés,
c'est-à-dire une protéine.
3.2 La traduction
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LE SYSTEME ENDOMEMBRANAIRE
RETICULUM ENDOPLASMIQUE
1. Définition
2. Fonction
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Le REG et le REL peuvent coexister dans une même cellule et peuvent communiquer entre eux
Localisation
-Abondant -Rare
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APPAREIL DE GOLGI
1. Définition
Organite regroupant l'ensemble des dictyosomes, il constitue un lieu de passage
obligatoire des protéines synthétisées par le réticulum endoplasmique rugueux.
Constitué de piles de quatre à cinq saccules appelées dictyosomes, dans une
cellule il existe plusieurs dictyosomes (de 3 à 10 selon l'activité de synthèse de la
cellule) réunis par des tubules et c'est cet ensemble qui forme l'appareil de Golgi.
Chaque dictyosome est caractérisé par des saccules associés à des vésicules et des
tubules.
Chaque dictyosome possède deux faces :
face « cis » : proche du RER convexe.
face « trans » : opposée, concave, tournée vers les vésicules de sécrétion et
la membrane plasmique.
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LES ENDOSOMES
et
LE SYSTEME ENDOSOMALE
1. Définition et fonction :
1.1 Les endosomes sont des structures cellulaires limitées par une
membrane simple
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1.2.2 La voie des endosomes tardifs est caractérisée par les corps
multi-vésiculaire. Responsables en partie de la dégradation des protéines grâce à
des enzymes provenant de l’appareil de Golgi via des vésicules de transport.
l’endosome tardif à deux destinées différentes qui aboutissent au même résultat, soit
il fusionne avec des vésicules d’hydrolyse, se trouvant être à nouveau des vésicules
de transport en provenance de l’appareil de Golgi, formant un lysosome, soit il
fusionne avec un lysosome préexistant.
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LES VESICULES
1. Définition :
2. Fonction :
La vésicule est libérée par bourgeonnement d'une surface membranaire, elle porte
des protéines spécifiques sur sa surface extérieure, lorsque la vésicule a trouvée sa
membrane cible, elle fusionne avec cette dernière et libère son contenu dans
l'organite correspondant.
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LES LYSOSOMES
1. Définition :
Présents seulement dans les cellules animales, les lysosomes sont des organites
cellulaires, d’origine Golgienne qui contiennent des enzymes hydrolytiques liés à la
digestion intracellulaire d’éléments absorbés par la cellule ou contenus dans la
cellule. Ces organites ont donc pour fonction de dégrader les éléments cellulaires
endommagés ou inutilisés, ainsi que les particules alimentaires, les virus et
les bactéries phagocytés
2. Fonctions :
Les lysosomes réalisent la digestion intracellulaire selon deux différents processus :
L’hétérophagie
Qui correspond à la digestion de
substances exogènes qui rentrent dans
la cellule soit par endocytose soit par
phagocytose. Les vésicules
d’endocytose fusionnent avec les
endosomes qui eux-mêmes fusionnent
avec les lysosomes primaires pour
former les lysosomes matures.
L’autophagie
Qui est une expansion du réseau trans-
golgien qui entoure le matériel à
digérer. Il fusionne ensuite avec des
lysosomes, formant des auto-phagolysosome. L’autophagie joue un grand
rôle dans le renouvellement des composants cellulaires.
LES VACUOLES
1. Définition :
Sont des cavités cellulaires délimitées par une membrane fermée. Elles sont
souvent décrites comme des volumes remplis de liquide et délimités par
une membrane. Elle continent la sève cellulaire ou suc cellulaire.
Chez les animaux, on emploie généralement les termes de phagosomes et
de vésicules
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LES MITOCHONDRIES
1. Définition
Présentent dans le cytoplasme de toutes les cellules eucaryotes, les mitochondries
sont des organites qui se reproduisent par réplication (scissiparité), et peuvent se
multiplier selon les besoins de la cellule. Le mot mitochondrie dérive du grec mitos:
filament, et chondros ; grain. L'ensemble des mitochondries d'une cellule est appelé
chondriome.
2. Structure
La mitochondrie est un organite intracellulaire ovoïde, possédant son propre
génome, délimitée du cytoplasme par une double membrane :
une membrane externe, où la présence de nombreuses porines (protéine en
forme de canal) permet le passage de molécules ;
une membrane interne, repliée de telle façon à créer de nombreuses
invaginations appelées crêtes, qui augmentent la surface de la membrane
sans augmenter le volume de la mitochondrie. Ces crêtes contiennent les
transporteurs d'électrons où se réalise la synthèse d’ATP.
L’intérieur de la mitochondrie s’appelle la matrice mitochondriale. Elle contient :
De nombreuses enzymes nécessaires à la dégradation de l'acide pyruvique
(qui provient du glucose et des acides gras)
Elle renferme l’ADN mitochondrial (ADNmt), qui est d’origine maternelle
Et les protéines intervenant dans la transcription et la traduction de l’ARNm.
Des ribosomes
Des granulations denses, accumulation des cations, calcium et magnésium
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3. Fonction :
Les mitochondries jouent un rôle primordial dans la respiration cellulaire et dans
la production énergétique sous forme d'ATP, indispensable au déroulement des
fonctions de la cellule. Les enzymes qu’elles contiennent décomposent les
nutriments apportés par l’alimentation en molécules simplifiées.
C’est le cas du pyruvate, un métabolite issu de la glycolyse dont les
réactions ont lieu dans le cytosol de la cellule. Cette molécule est
successivement décomposée au cours des réactions du cycle de Krebs en
libérant de l’énergie sous forme d’ATP. Les mitochondries produisent ainsi
près de 90% de l’énergie cellulaire.
D’autres réactions de phosphorylation oxydative ont également lieu au
niveau des crêtes mitochondriales.
De nombreux transporteurs assurent le passage des métabolites d’un
compartiment à un autre : pyruvate, acide gras, ATP…
Les mitochondries jouent également un rôle dans l’apoptose (mort
cellulaire)
La synthèse de stéroïdes hormonaux.
Crêtes
LES CHLOROPLASTES
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1. Définition
Le chloroplaste assure la production de glucides à partir du rayonnement
solaire par photosynthèse. C’est un organite contenant la chlorophylle, spécifique
des cellules végétales. C’est le lieu de la photosynthèse, qui se déroule plus
particulièrement au niveau des photosystèmes ancrés dans les membranes des
thylacoïdes. La chlorophylle qui donne une couleur verte aux végétaux fait partie des
photosystèmes et a pour rôle de capter la lumière du soleil pour la convertir en
énergie au cours de la photosynthèse.
2. Structure
Le chloroplaste est séparé du cytoplasme par une double membrane (externe et
interne), les deux délimitent un espace intermembranaire.
À l'intérieur, on retrouve :
Le stroma, liquide intra-chloroplastique, limité par la membrane interne, riche
en protéines, essentiellement des enzymes et contient également quelques
réserves sous forme d'amidon, et des structures lipidique
un empilement de thylacoïdes appelé granum, qui baignent dans le stroma.
Se sont des structure fermées allongées et aplaties, disposées parallèlement
les uns aux autres. Leur membrane contient des molécules de pigments
[chlorophylle (pigments verts) et des caroténoïdes (pigments jaune orange)] et
des protéines transporteuse d’électrons
Les chloroplastes ont leur propre génome ; ADN regroupé en nucléoides ,
ainsi que des ribosomes
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3. Fonction
Le chloroplaste, est le siège de la photosynthèse. Il absorbe l’énergie lumineuse pour
fixer le carbone inorganique (CO2) sous forme de glucose, au cours de ce
processus, de l'énergie chimique sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) est
également produite. Cet ATP intervient dans la phase photochimique de la
photosynthèse.
Le chloroplaste absorbe l'ensemble du spectre de la lumière visible mis à part le vert.
La chlorophylle se trouve dans la membrane des thylakoïdes. Les différentes étapes
de la photosynthèse qui convertissent la lumière en énergie chimique se déroulent
dans les thylakoïdes tandis que les étapes de conversion de l'énergie en glucide se
déroulent dans le stroma du chloroplaste.
Le chloroplaste joue aussi un rôle dans la fixation du carbone, de l'azote, du soufre
ou encore de la biosynthèse des lipides.
LES PEROXYSOMES
1. Définition
Organites sphériques oxydatif, délimités par une membrane simple. Ne contenant
pas de matériel génétique ni de ribosomes. Par contre ils contiennent des enzymes
qui dégradent les lipides et les déchets toxiques. Les Peroxysomes participent à la
respiration cellulaire, comme les mitochondries, en consommant de l'oxygène par
des enzymes dites oxydatives. Le nom des Peroxysomes provient de leur capacité à
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2. Structure
De taille qui varie de 0,2 à 0,5 μm les peroxysomes sont constitués d'une membrane
simple de type bicouche lipidique, permettant de former une matrice. Celle-ci contient
une substance granuleuse fine qui peut se condenser au centre, formant un noyau
opaque et homogène appelé noyau cristallin. Ils contiennent également des
enzymes oxydases et de la catalase nécessaire à la détoxification.
Leur nombre par cellule va dépendre à la fois du type de la cellule, et dans une
même cellule, va dépendre de l'activité de cette cellule. Deux tissus sont riches
particulièrement en Peroxysomes : le système nerveux et le tissu hépatique (jusqu'à
1 000).
Ces Peroxysomes forment un réseau dynamique. C'est un réseau dit «canaliculaire»
où chaque vésicule va être reliée à une autre vésicule par des petits canaux qui vont
permettre la communication entre les différents Peroxysomes. Ce réseau est
indépendant du RE, du Golgi et des Mitochondries.
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3. Fonction
D’une manière générale, ils assurent des réactions d'oxydation en deux étapes : la
première est de consommer de l'oxygène et de produire du peroxyde d'hydrogène, la
seconde étant de consommer ce peroxyde d'hydrogène par des enzymes
spécifiques que sont les Catalases, et cette deuxième étape s'appelle la
Détoxification.
Certains peroxysomes utilisent le dioxygène pour décomposer les graisses
en de petites molécules capables de rejoindre la voie métabolique de la
respiration cellulaire.
Les peroxysomes des cellules hépatiques détoxiquent l’alcool et d’autres
composés nocifs en transférant l’hydrogène de ces substances à du
dioxygène ce qui produit du peroxyde d’hydrogène H2O2. D’autres enzymes
convertissent ce composé nocif en eau.
Dans les graines, des peroxysomes déclenchent la conversion des gras en
glucides, une source de carbone et d’énergie pour le jeune plant.
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