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Université Sultan Moulay Slimane

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES


DE BENI MELLAL

Module: Biologie Végétale

Partie 1: - Pr N. ZAKI (Cours et TD)


- Pr N.WAHYD (TP)
Objectif du module de Biologie Végétale

Acquérir les notions de base de :

 la classification et la diversité du monde


vivant (Plantes sup., algues, champignons,..);

 l’organisation morphologique et
anatomique,

 Les modalités de reproduction (sexuée et


asexuée),

 Les cycles de développement.


Partie1
Cours
- Introduction au: - Classification (2H)
- Monde Végétal,

- Chap.1 : - Les Thallophytes Eucaryotes


(10H)
- Chap.2 : - Les Champignons = Eumycota
Travaux Dirigés:
- TD n°1 : Applications Industrielles des Algues (2H)
- TD n°2: Cycles de Reproduction des
Thallophytes et Champignons (2H)
1. Qu’est-ce que la Botanique ?
La botanique est une science qui s’intéresse à l’étude des
végétaux. Elle vient du mot botanis qui désigne herbe. Elle est
subdivisée en plusieurs disciplines:

Ecologie Végétale

Morphologie Végétale

Anatomie Végétale

Botanique
Paléobotanique

Systématique

Physiologie Végétale
Le monde vivant
• Un être vivant est une entité ou une chose (constituée de macromolécules
de substances organiques carbonées (protides, lipides et glucides) qui est
doté de la vie : il nait, se nourrit, grandit, se reproduit et il meurt

Capable de copier sa séquence génétique et de transmettre


l’information génétique qu’elle porte

Capable de décrypter cette information génétique pour


élaborer des protéines de fonctionnement (enzymes) et des
protéines de constitution, hormones.
• Un organisme vivant est constitué d’au moins une cellule
• Parler d’un individu ou d’un être vivant nécessite
de lui donner un nom

 Si la « collection » d’individu est limitée, un nom


unique suffit

 Si elle est étendue, il faut des « regroupements »


 Face à la diversité du monde vivant (environ
1 800 000 espèces décrites,
 soit 10 ou 100 fois moins que le nombre
d’espèces prédites),

 les scientifiques ont essayé de regrouper des


êtres vivants entre eux

les classifications étaient nées


nécessité de nommer et de classer les
organismes vivants afin:
de comprendre quelles étaient les grandes
divisions du vivant.

de transmettre des informations à leur sujet ,

 d'exprimer leur diversité.


 de rechercher la relation entre ancêtre et
descendants et puis celle des relations de parenté
(qui est proche de qui? )
Classification des êtres vivants
• La systématique est une science qui a pour objet de
dénombrer et de définir les liens de parentés entre les
différents organismes vivants, et de les classer en
catégories hiérarchisés.

• La taxonomie ou taxinomie est une science qui a pour


objet de décrire la diversité des organismes vivants et
de les regrouper en entités appelées taxons.

Dans la plupart des disciplines des sciences de la vie, les


termes systématique ou biosystématique, taxinomie ou
taxonomie sont inséparables et désignent souvent la
même chose
La taxonomie ou la taxinomie:

décrit les êtres vivants et les regroupe en entités


appelées taxons afin de les identifier, les nommer
et les classer.

Un taxon par exemple une famille est une entité


regroupant des organismes ayant des caractères
communs définis.
La botanique systématique
Définition: La systématique est une branche de la botanique qui
permet le classement des plantes en se basant sur une
description des différentes formes des végétaux.

La systématique ou biosystématique est la science qui


organise le classement des taxons.
Il existe de nombreuses classifications obtenues par deux principaux
méthodes:
- Classiques: basées sur des critères morphologiques et
anatomiques
- Phylogénétiques : basées sur des critères moléculaires
(marqueurs ADN) qui permettent d’évaluer des degrés de
parenté et d’établir des filiations
La botanique systématique constitue la base indispensable pour
aborder les différents domaines de la biologie végétale
- Décrire un taxon = analyser tous ses caractères.

- Le nommer = donner un nom scientifique correct selon


les priorités du « Code International de Nomenclature (CIN)
pour les algues, les champignons et les plantes »

- Le classer = placer le taxon dans un rang taxinomique de


la hiérarchie systématique selon le CIN.

Le CIN est venu remplacé le Code Internationale de la


Nomenclature Botanique (CINB, 2011)

(CINB): est l'ensemble des règles et recommandations qui définissent


l'élaboration des noms scientifiques attribués aux plantes, et autres
organismes « traditionnellement considérés comme plantes » bien
que n'en étant pas tous selon les critères actuels, comme
les champignons et les cyanobactéries.
Historique de la classification
des végétaux
L'histoire de la systématique peut être
divisée en 5 parties :

1. L'Antiquité
2. La Renaissance – Les Herboristes
3. Les systèmes artificiels de classification
4. Les systèmes naturels de classification
5. Les systèmes phylogénétiques
1. L'Antiquité :Avant le 15ème siècle
• Les premières classifications connus remontent à
300-400 ans avant le jurassique,

• Ce type de classification étaient surtout utilitaire,

• Les plantes ont été classées selon un besoin de


l’homme et on distingue entre:

 Les plantes utiles (alimentaires, médicinales,


aromatiques, pastorales, ….),
 Les plantes toxiques,
 Les plantes nuisibles,
2. La Renaissance (15ème et 16ème siècles)
• Invention de l'imprimerie
• Renaissance scientifique
• Grandes explorations et découvertes géographiques

 essais de classifications scientifiques des plantes, sur la base des


critères morphologiques variables : port , corolle, fruits, …

Classifications "artificielles" : en général un seul caractère utilisé.


• descriptions et représentations précises de plantes
• diffusion d'ouvrages botaniques
• premiers herbiers (en 1430 au Vatican),
• Premiers jardins botaniques
17éme siècle
- Pas de système de classification validé
- Description souvent incomplète et fantaisiste
- Pas de règles de nomenclature universelle, 2 sortes de
noms :
1- Noms vernaculaires ou vulgaires : noms régionaux

2- Noms latins, polynômes : brèves descriptions


latines (souvent 2-3 termes latins, parfois jusqu'à 10).

Problèmes des noms vernaculaires:

► une même espèce peut avoir plusieurs noms Vernaculaire


► même nom pour espèces différentes : ex. les lauriers
Rosmarinus officinalis L.
L.
3. Les systèmes artificiels de classification

-A partir du 17ème siècle, nombreux essais de mise en


place d'une classification et d'une nomenclature
universelles.

• Les flores font leur apparition.


• Proposer des bases correctes pour un système
capable d'englober le règne végétal entier.
Définition d’une flore:
• La flore correspond à l’inventaire des espèces:
₋ d’un pays,
- d’une région géographique
- ou une période géologique
publié sous forme de livre.

Elle permet d’identifier les espèces grâce à des clés de


détermination correspondant à une description complète des
espèces.

• Ex: - Flore pratique du Maroc, flore de l’Algérie…)


• Catalogue des plantes vasculaires du Nord du Maroc
• Flore du Tertiaire.
Charles Linné (18ème siècle), botaniste suédois (1707-1778)

•Dans son Systema Naturae (1735), fonde une classification sur la


répartition des sexes dans les fleurs et sur la variation de l'androcée.

•Dans Species Plantarum (1753), il constitue 24 classes basées sur le


nombre, la soudure ou non et la longueur des étamines.

• Un second groupement est basé sur le gynécée, essentiellement le


nombre de styles.

•Linné adopta d'une manière définitive la nomenclature binaire


(genre et espèce), encore en usage de nos jours
plantes réparties en 24 classes selon

* le nombre
* la disposition des étamines
* la longueur

classification artificielle mais pratique


18ème siècle
Départ de la nomenclature botanique
scientifique : Carl Von Linné (1750)
 nomenclature binominale ou binaire
 notion de rangs (7 rangs)
-Toutes les espèces nommées par 2 termes Genre + Epithète

- Genre avec une majuscule


Les 2 termes en italiques
- Epithète toujours avec une minuscule :
ex : Geranium robertianum L.

- Binôme suivi du nom complet ou l’abrégé du 1er descripteur (en


écriture normale).
- L'unité de base en Systématique est l'espèce.
une espèce est définie comme une collection d’individus tous
semblables et se transmettent cette similitude de génération en
génération.
Hiérarchie systématique:

* Plusieurs espèces proches peuvent avoir un certain nombre de


caractères communs: constituent un GENRE.

* Des genres voisins sont regroupés en une FAMILLE dont le nom est
terminé par ACEES (ACEAE en latin).
* Plusieurs familles voisines sont regroupées en un ORDRE dont le
nom est terminé par ALES .
………..ETC
La classification traditionnelle repose sur une hiérarchie fixe
de catégories ( 7 rangs de taxon), définie de la façon suivante :

(vivant)

règne → embranchement → classe → ordre → famille →


genre → espèce

Exemple: L'espèce Gelidium sesquipedale C.:


(vivant) → règne végétal
→ embranchement des Rhorophyta
→ classe des rhodophyceae
→ ordre des Gelidiales
→ famille des Gelidiaceae
→ genre Gelidium
→ espèce Gelidium sesquipedale C.
Inconvénient de la classification de Linné

• La classification de Linné inclut toutes les plantes


connues par lui et ses prédécesseurs, mais elle est
artificielle (fixiste): la fixité des espèces.
 Des plantes manifestement très apparentées
pouvaient se trouver éloignées dans la classification si
elles différaient par leur nombre d'étamines.

 De même des plantes très différentes se trouvaient


regroupées pour le seul motif que leur nombre
d'étamines était identique.
4- Les systèmes naturels de classification
(18ème siècle – début 19ème siècle)

Systèmes qui respectent les affinités et les différences


réelles entre les plantes, utilisant de nombreux caractères et
reposent sur:
-L’appareil floral: fleurs et fruits.
-L’appareil végétatif:
1. Nervation,
2. Type de racines
3. Tige
4. Feuille
5. …..
Exemple:

+ Nervation parallèle + racine fasciculée Monocotylédones

+ Tige quadrangulaire famille des labiacées

+ Chaumes Graminées

+ Feuillles soudées à la base + noued renflé Caryophyllacée

Principe de la coordination de caractères:

Dans la classification des plantes il est nécessaire d’utiliser les


caractères relatifs à l’appareil végétatif et à l’appareil reproducteur
mais il faut respecter l’ordre d’importance
La classification classique est:

• un système de classification des êtres vivants qui se


base sur les ressemblances les plus évidentes,

• est facilement utilisable,

• mais elle ne reflète pas correctement les proximités


évolutives entre les espèces.
Darwin dans son ouvrage: « Sur l’origine des
espèces » (On the origin of species) (1859) :

par sélection naturelle de nouvelles


espèces sont crées.

• Les êtres vivants évoluaient au cours du temps, c'est-à-


dire que les espèces se transforment et transmettent
leurs caractères de génération en génération. Ce
mécanisme étant à la base de la diversité des êtres
vivants,

• il en résulte que la classification du vivant doit refléter


l’évolution des espèces
1. Encouragement des botanistes à incorporer les
concepts d'évolution dans la classification.

2. Les systématiciens se sont efforcés alors de rechercher


des bases de classification qui prenaient en compte les
affinités naturelles des espèces mais aussi leurs liens de
parenté avec un ancêtre commun éventuel.

La phylogénie était née, elle constitue la


continuité de la classification naturelle.

Phyllum= lignée
5- La classification phylogénétique
(à partir du début du 20ème siècle )

• a pour objectif de rendre compte des degrés


de parenté entre les espèces
• elle permet donc de comprendre leur histoire
évolutive (ou phylogénie).

Pour reconstituer les liens de parenté entre les êtres


vivants, la phylogénie procède selon deux techniques :

1. La phénétique

2. La cladistique
1. La cladistique

La cladistique est une méthode de classification basée


sur l’analyse des caractères primitifs et évolués
visant à traduire les relations phylogénétiques.

On détermine des clades ou lignées à partir de


caractères partagés par un ancêtre avec tous
ses descendants (Caractère d’état primitif et
Caractère d’état dérivé (évolué)
La méthode cladistique

Quand une nouveauté apparaît chez un individu, elle sera


transmise à tous ses descendants : donc lorsque plusieurs
êtres vivants partagent une même nouveauté évolutive
(homologie ou apomorphie), ils l'ont héritée d'un ancêtre
commun.
cette méthode repose sur deux grands principes :

· Seul le partage d’états évolués de caractères permet de


préciser les relations de parenté ,

· Principe de parcimonie : le cladogramme retenu sera le


plus parcimonieux, c’est à dire celui qui supposera le
moins de transformations évolutives ;
2- La phénétique

- Les méthodes phénétiques Se basent sur le


nombre de caractères en commun que
présentent les taxons

* Deux taxons auront une affinité (parenté) plus grande


s’ils partagent beaucoup de caractères en communs
- L’application de ces méthodes nécessite l’utilisation
d’algorithmes de calcul

- N.B: Ces méthodes ne prennent pas du tout en


compte la notion d’état primitif ou dérivé d’un
caractère
Classifications phylogénétiques basées sur la
synthèse de très nombreux caractères
("classifications synthétiques") :

Macroscopiques : fleur, appareil végétatif…


Caractères génétiques(séquences d’ADN, d’ARN)
Inframicroscopiques, (pollen, embryon….)
Biochimiques,
Ecologiques,
Physiologiques,
Caryologiques : chromosomes
Cycles biologiques
 …..etc
La représentation la plus fréquente des liens de parenté
est un arbre Phylogénétique
Exemple d’arbre phylogénétique
Nœud=ancêtre Groupes d’espèces
Commun de A,B, C, D,E et F

Racine

branche terminale
A et B sont les plus proches l’un de l’autre ce sont des groupes frères.
Il partage un ancêtre commun qui leur est propre. Il en est de même
pour les groupes E et F, ou encore (E, F) et D; ou (D,E,F) et C; ou
(C,D,E,F) et (A,B)
La classification actuelle propose une hiérarchie codifiée en rangs
principaux et en rangs secondaires
- Empire=Domaine=Super règne
- Rang=Règne
-Ss Règne,
- Embranchement = Phyllum = Division
-Sous embranchement, Ss phyllum,….
- Classe unités supérieures
- Ordre,
- Famille,
-Sous famille,
- Genre,
-Section = Série
- Espèce
-Sous espèce
-Variété
-Mutant, unités inférieures
-Hybride

N.B: Une unité systématique porte le nom de taxon (pluriel taxa)


Espèce
Exemple de classification phylogénitique
Domaine Eukaryota
Règne = Rang Plantae

Division=Emb=Phyllum Chlorophyta
Classe Chlorophyceae
Ordre Bryopsidales
Famille Caulerpaceae
Genre Caulerpa

Espèce Caulerpa Taxifolia Vahl.


1. De l'Antiquité à la découverte du microscope par Anthony Van Leeuwenhoek
en 1675 on distinguait le Minéral, le Végétal et l'Animal.
2. La découverte des Bactéries et des Protozoaires permit de répartir les
organismes vivants en 3 Règnes : Bactéries, Végétaux, Animaux.

3. Puis au début du XX° siècle, les organismes vivants sont répartis en 2


groupes: les Procaryotes (du grec pro = primitif et karyon = noyau) et
les Eucaryotes

Certaines difficultés se présentant:


• (les "Algues bleues" bien que de nature procaryotique étaient placées
avec les Végétaux,
• les Champignons étaient eux aussi placés dans le Règne végétal,
• Pour certains organismes comme les Cryptophytes, les Euglènes...il est
difficile de définir une nature animale ou une nature végétale),

1. Whittaker en 1969 a proposé un classification du monde vivant en 5 Règnes:.


2. Woose (1977) en propose 6 : Animaux, Champignons, Végétaux, Protistes,
Archéobactéries, Eubactéries.
3. Depuis le début du XX° siècle on propose une classification cladistique ou
phylogénétique.
Figure 2 : arbre phylogénétique du vivant, modifié à partir
de Adl et al. (2012) et Burki (2014)

Eubactéries
(Cyanobactéries)
Cyanobactéries

Eucaryotes
Plantae

Archées
Nouvelle classification des êtres vivants
Conclusion :
• les résultats de la systématique phylogénétique et de la systématique classique fondée
sur le phénotype (ressemblance globale) se confortent ou se complètent mais d'autrefois
s'opposent ou posent des problèmes non encore résolus !

• Le Règne végétal est réduit au règne des Plantae (Algues + Embryophytes caractérisés par
la présence d'un archégone et d'un embryon);

• les Fungi ou Champignons étant exclus. Les Champignons sont plus proches des animaux
(Métazoaires) que des autres végétaux.

• Les Algues ne constituent pas un groupe ou unité systématique (taxon) mais un ensemble
hétérogène :

• Les algues vertes, algues brunes et algues rouges ne sont pas des groupes
monophylétiques dérivant de "préalgues".

les travaux récents se heurtent encore à des difficultés pour établir les
liens de parenté entre les différents organismes
Règne végétal
Organisation du
Lignée brune
(chloroplaste à 4 membranes)
Lignée verte
(chloroplaste règne végétal
à 2 membranes)

Chlorobiontes
chlorophylles a + b, amidon

Embryophytes (embryon pluricellulaire différencié)

Trachéophytes (tissus conducteurs)

Spermatophytes (ovule)

Chromophytes :
Algues brunes Rhodophytes Chlorophytes Bryophytes Ptéridophytes Cycadophytes Ginkgophytes Coniférophytes Gnétophytes Angiospermes
(Algues rouges) (Algues vertes)
s.l. s.l.

"Préspermaphytes" "Spermaphytes"
(graines)
"Algues" "Cryptogames" "Gymnospermes"

Les Thallophytes (plantes inférieures) Les Cormophytes ou Embryophytes (plantes supérieures)


Chronologie de l’apparition des principaux groupes de végétaux avec les
innovations évolutives majeures
Thallophytes Cormophytes
 Peuvent être unicellulaires ou  Toujours pluricellulaires
pluricellulaires

 Généralement de petite taille  Généralement de grande taille


Exception : les laminaires (50 m) Exception : les lentilles d’eau

Pr N. ZAKI
Géantes Microscopiquess
 Appareil végétatif est dépourvu de tissus  Ils possèdent des cormus ou rameau
et d’organes spécialisés (vrai racines, feuillé, un système vasculaire (Vaisseaux)
tiges , feuilles et de vaisseaux) c’est un
thalle Exception : les bryophytes (pas de
Exception (certaines algues brunes : tissus vaisseaux conducteurs)
et ébauches de vaisseaux conducteurs chez
les fucales
 Ils ont des tissus et organes spécialisés :
 Ils possèdent des crampons, des des racines, des tiges, des feuilles et des
rhizoïdes, disques, un stipe et une fronde vaisseaux
colorée ou lame

 Ce sont des non Archégoniates  Ce sont des Archégoniates


Pas d’exception
Pas d’exception
de moins de 1mm : Wolffia (Wolffia arrhiza L.)
Pr N. ZAKI

chez cette algue brune on distingue des crampons, stipe et une fronde qui ressemble
étrangement à des racines, tiges et feuilles des plantes à cormus
Ex: d’algues brunes présentant des tissus et des ébauches de vaisseaux conducteurs

Zone médullaire
Paraphyses
Cortex
méristoderme

Coupe longitudinale
du Stipe Pr N. ZAKI

Coupe T. au
niveau d’une
plaque criblée
Zone médullaire
Paraphyses
Cortex
méristoderme

Coupe longitudinale
du Stipe

Coupe T. au
niveau d’une
plaque criblée
Qu’est que un archégone?

• L’archégone est l’organe sexuel


femelle ou gamétange femelle.
Il est formé d’un ventre où se
loge le gamète femelle (ou
oosphère) et d’un col plus ou Spermatozoides
moins long
Col
• L’oosphère ne quitte pas le
oosphère
ventre de l’archégone où elle
sera fécondée archégone d'une plante à fleur
La formation des organes et des tissus a lieu tout au long de la vie de
la plante, et résultent de l'activité des méristèmes

(Cambium et Phellogène)
N.B.:

 Le méristème : zone de la plante formée de


cellules embryonnaires pouvant se xer et se
transformer en n’importe quelle cellule spécialisée

Le méristème est à l’origine des différents tissus.

 La caractéristique des cellules méristématiques


est que le rapport nucléoplasme/cytoplasme>1 et
sont également des cellules ss forme carré.
La totipotence des cellules végétales

- Les organismes végétaux sont peu différenciés seuls les végétaux les
plus évolués ont:
Des organes bien différenciés structurellement et fonctionnellement:
tige, feuille, racine, appareil conducteur de sève:

- Cette faible différenciation va permettre une grande facilité de


régénération qui est la base de la multiplication végétative.

Cette capacité est due à la totipotence de la cellule végétale

= possibilité qu’a potentiellement n’importe quelle cellule végétale


de se dédifférencier pour se redifférencier ensuite et donner un
nouvel organisme
Origine de l’appareil reproducteur

1- Organe de la reproduction asexué:

• Dans le Sporocyste des Thallophytes, tout le


contenu de la cellule mère se transforme en spores

• Chez les Cormophytes, une partie seulement du


contenu de la cellule mère se transforme en spores, le
reste formant une enveloppe pluricellulaire autour
des cellules fertiles .
un tel organe est un sporange
Origine des organes reproducteurs asexués chez les thallophytes

Paroi de la cellule mère

Spores

Cellule mère
Sporocyste
Origine des organes reproducteurs asexués chez les cormophytes

Paroi néo formée pluricellulaires

Spores

Cellule mère
Sporange
Origine de l’appareil reproducteur
2- Organe de la reproduction sexué:

• Dans le gamétocyste des Thallophytes, tout le


contenu de la cellule mère se transforme en
gamètes.

• Chez les Cormophytes, une partie seulement du


contenu de la cellule mère se transforme en gamètes, le
reste formant une enveloppe pluricellulaire autour des
cellules fertiles .
un tel organe est un gamétange.
Origine des organes reproducteurs sexués chez les thallophytes

Gamètes males

Gamétocyste male
Cellule mère = Spermatocyste

Oosphères
Gamétocyste femelle
= Oogone
Origine des organes reproducteurs sexués chez les cormophytes

Gamètes males
Gamétange male
= Anthéridie

Cellule mère

Cellules du col

Oosphères

Gamétange femelle
= Archégone
Sporocyste Organes produisant
des spores

Thallophytes

Organes produisant des


Cellule mère
gamètes
Gamétocyste male Gamétocyste femelle
Spermatocyste Oogone
Organes produisant des
gamètes

Gamétange Gamétange femelle


male
Archégone
Anthéridie
Cormophytes

Sporange Organes produisant


des spores
Structure des organes reproducteurs des thallophytes et des Embryophytes
Origine de l’appareil reproducteur

 Chez les Thallophytes


Gamétocyste mâle = Spermatocyste
Gamétocyste femelle = Oogone=oocyste

 Chez les Embryophytes


Gamétange mâle = Anthéridie
Gamétange femelle = Archégone

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