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BIOLOGIE VEGETALE II
PARMACIEI
GASPARD GATOGATO
TABLE DES MATIERES
GENERALITES
Introduction
Objet et histoire de la Botanique
Classification des espèces
Historique
Méthodes
Les grandes unités systématiques : Embranchement,
classe, ordre, famille, genres et espèce
Notion d’espèce : critère de ressemblance, variabilité
de l’espèce, Notion d’évolution
Classifications artificielles, naturelles et
phylogénétiques
ECOLOGIE VEGETALE
Définition et objets
Les facteurs écologiques :
Facteurs climatiques
Facteurs édaphiques
Facteurs topographiques
Facteurs biotiques
Notion de facteur limitant et loi du minimum
Tolérance et amplitude écologique
Accommodation et Adaptation/convergence
écologique et endémisme
Différentes interactions ou relations entre les
végétaux eux-mêmes et avec d’autres organismes.
LES GRANDS GROUPES VEGETAUX
Les limites entre le règne végétal et les
procaryotes
Les Algues eucaryotes
Caractères généraux
Classification
Les Champignons et les Lichens
Généralités
Champignons : Ascomycètes, Basidiomycètes,
Zygomycètes et Phycomycètes
Les Bryophytes : Mousses, Hépatiques et
Anthocérotes
Caractères généraux
Classification
Les Ptéridophytes : Fougères, Lycopodes,
Sélaginelles, Prêles
Caractères généraux
Cycle de développement
Classification
Intérêt économique et biologique
Les Spermaphytes ou Plantes à graines ou
Phanérogames:
Grain de pollen, Ovule, Pollinisation et
fécondation, Groupement des Feuilles
sporangifères ,notion de fleur et appareil végétatif
Embranchement des Gymnospermes ou
plantes à ovules nus :
Caractères généraux
Classification : Cycadophytes, Ginkgophytes,
Pinophytes ou Conifères ou Résineux,
Gnétophytes
Embranchement des Angiospermes ou Plantes
à ovaires
Caractères généraux : Carpelles et Fruits,
Différenciation des organes floraux et de l’ébauche
florale, Inflorescences, Pollinisation, Double
fécondation et cycle de développement
Classification
Classe des Paléodicots
Classe des Monocots ou Monocotylédones
Classe des Edicots ou Eudicotylédones
Sous-classe des Eudicots archaïques
Sous-classe des Préeudicots
Sous-classe des Rosidées
Sous-classe des Astéridées
GENERALITES
Introduction
Objet et histoire de la Botanique
Confronté aux progrès de la physiologie et de
l’écologie, de la biochimie et de l’écologie
végétale ; la botanique traditionnelle pourrait
apparaître comme une science purement
historique. De fait, la description des plantes, de
leurs organes et de leurs fonctions fut la première
étape de la prospection du règne végétal.
Dans les sociétés traditionnelles déjà, à l’aube de
l’histoire humaine, un savoir empirique s’élabore :
l’homme, pressé par la nécessité de se nourrir, de
se vêtir et de se soigner, attribue aux simples des
signes et des vertus. Ainsi apparaît très tôt cette
tendance propre à l’esprit humain d’identifier les
êtres qui l’entourent et d’assigner à chaque plante,
à chaque animal, sa place dans la nature.
A partir du XVIIIème siècle, avec Linné, fondateur de
la nomenclature binaire, ce savoir devient
scientifique : la description des espèces et leur
classement en unités taxinomiques de plus en plus
vastes est une première tentative pour mettre de
l’ordre dans l’infine diversité des formes et des
structures qu’apparemment la nature s’acharne à
créer dans le désordre. Un désordre qui en réalité
n’en est pas un et que l’on comprend mieux,
quand, au XIXème siècle, apparaît la notion
d’évolution , et plus particulièrement de
phylogénèse : on découvre alors que les espèces
et les groupes auxquels elles appartiennent ,
vivants ou fossiles, découlent les uns des autres
par cet immense mouvement de dérive et de
perpétuel dépassement qui travaille la matière
vivante et la conduit, d’inventions en inventions ,
vers des innovations toujours plus audacieuses et
une complexité toujours plus grande .
Après avoir répertoriées par Linné dans un
catalogue, voici donc les plantes situées par
Lamarck et Darwin dans l’histoire. Mais il fallait
encore les inscrire dans l’espace. Telle est la
mission que s’assigne l’écologie végétale,
étroitement liée d’ailleurs à la phylogénèse
puisque l’évolution biologique diversifie ses
courants et ses rameaux en fonction de la
structure du globe, de la répartition de ses mers et
de ses continents, de ses plaines et de ses
montagnes ; de ses climats et de ses sols.
Ainsi la botanique systématique, qui fut d’abord un
répertoire commode pour identifier et situer les
espaces, a-t-elle peu à peu intégré les grands
concepts qui dominent les sciences
contemporaines, où chaque phénomène ne
s’interprète que situé dans un espace-temps
déterminé. Elle débouche de plein- pied sur la
biologie végétale, la biogéographie et l’écologie,
dont elle constitue la base indispensable.
Comment pourrait-on analyser la structure d’une
formation végétale ou les caractéristiques d’une
végétation sans la parfaite connaissance des
espèces qui les constituent. La botanique
systématique reste donc la pierre angulaire, le
code de référence fondamental, « le tronc commun
», véritable passage obligé pour aborder les divers
domaines de la biologie végétale. Elle est aussi
une difficile Science empruntant, par ce
mouvement de rétroaction si caractéristique des
sciences modernes, de nombreuses données aux
disciplines citées, dont toutes concourent à mieux
situer les espèces et les familles dans le grand
arbre généalogique du règne végétal. Car les
caractères pris en considération pour situer une
espèce ou une famille ne sont pas seulement
morphologiques, mais aussi biochimiques,
sérologiques, embryologiques, écologiques, etc…
La matière dispensée tient compte des apports
récents de la biologie moléculaire à l’étude de
l’évolution et, notamment de l’analyse cladistique
des séquences d’ADN nucléaire, chloroplastique
ou ribosomiale.
La présentation des grands groupes végétaux suit
la classification des plantes à fleurs proposée par
les botanistes de l’Angiosperm Phylogeny Group
(APG)
Systématique et Taxinomie
La systématique, l’étude de la diversité biologique a, entre autres, pour
objet celui de reconstituer la phylogénie. Dans la mesure où elle cherche
à mettre en évidence des
relations évolutives entre les divers organismes, elle englobe la
taxinomie, la science qui a pour objet de nommer et de classifier les
espèces .
Remarque : Taxinomie en français et Taxonomy en anglais
METHODES DE CLASSIFICATION
Classification moléculaire
Comment « marche » une hybridation ADN-ADN ? Quand on
fait bouillir double hélice d’ADN; les ponts hydrogènes (les
liaisons les plus faibles) se rompent. Quand la température
baisse, le mouvement des brins est aléatoire dans la solution et
les séquences complémentaires s’associent (ponts
hydrogènes) par appariement des bases complémentaires
(Adénine-Thymine; Cytosine-Guanine). A basse température, il
y a beaucoup de mésalliance. Par contre, à 60°, il faut qu’il y ait
au moins 80% de base complémentaires pour qu’il y ait
appariement stable.
La destruction des brins nouvellement appariés est fonction du
nombre de liaisons hydrogène existant entre eux : plus la
température est faible (facile de détruire), moins les brins sont
appariés. Si un des brins a été marqué radioactivement, la
mesure de la quantité de radioactivité en fonction de la
température de dénaturation des brins nouvellement appariés
est donc une mesure du degré d’appariement.
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