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Chapitre 1 : Nouvelles espèces et règles de classification

(nomenclature)

I. INTRODUCTION
Liste rouge de l’UICN = baromètre du vivant
- Analyse des espèces animales
- Classement selon le statut de conservation
- Résultat subjectif (point de vue restreint)
- 3 catégories :
o Danger critique d’extinction
o Danger d’extinction
o Vulnérable
MAMMIFERES : Taxon le plus connues et analysé
INSECTES : Les plus nombreux avec 1 millions d’espèces différent car petites, nombreux et
en constante évolution.
Les AMPHIBIENS : Espèces les plus menacés
- Destruction habitat : Urbanisation ; Agriculture ; Exploitation forestière
- Pollution de l'eau et de l'air : Peau perméable sensibles à la pollution de l'eau et de l'air
- Changement climatique : Modification des régimes de précipitation
Interaction interspécifiques : Ecosystème ou les êtres vivants établissent des relations entre
eux. Ces relations sont de différentes natures en fonction des effets qu'elles procurent.

Pour identifier toutes les espèces sur terre on peut faire des mesures empiriques en étudiant les
interactions entre les espèces :
- La disparition d’une espèce permet de « prévoir » la disparition d’une autre espèce par les
relations qu’elles entretenaient ensemble.
- Pour dénombrer certaines espèces (insectes & espèces aquatiques) il est possible de
transférer les données d’une espèces à une autres du moment ou des relations mutualistes
sont observable.
Milieu contrôlé : Milieux dont l’homme a pris le contrôle afin de faciliter leurs réinsertions
dans le monde sauvage. Cela permet de lutter contre l’extinction de certaines espèce.

II. DEFINITION ET COMPOSANTES DE LA BIODIVERSITE


1. Définition de la biodiversité
BIODIVERSITE : On définit la biodiversité comme la variabilité des organismes vivants
comprenant la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes.

DÉVELOPPEMENT DURABLE : Concept correspond au fait de pouvoir répondre aux


besoins actuels sans empêcher les générations futures d’en faire de même. Il permet de
préserver les services liés à la biodiversité.

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2. Composantes de la biodiversité
- La diversité génétique : Variété des gènes au sein d’une même espèce. On parle de potentiel
adaptatif de l’espèce.
- La diversité entre espèces :
o Différences génétiques - incapables de se reproduire entre elles - pas de
différences morphologiques. Ces espèces sont appelées "espèces cryptiques".
o Différenciées génétiquement et morphologiquement - peuvent se reproduire entre
elles, ce sont des hybride. Exemple chez les orchidées avec les hybridations intra-
génétique et même inter-génétique.
- La biodiversité des écosystèmes : Objet d’étude de l’écosystème et du paysage
Ecosystèmes : Ensembles d'organismes vivants interagissant avec leur environnement
physique (biotopes) et des communautés vivantes (biocénoses = ensemble des êtres vivants
coexistant dans un espace écologique donné).

- La diversité fonctionnelle : Fonctions et rôles que jouent les espèces au sein d'un
écosystème. Un groupe fonctionnel est un groupe d’espèce occupant une même fonction au
sein d’un écosystème.
Espèce : Une espèce correspond à une population ou un ensemble de populations dont les
individus peuvent se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde.

Classification du vivant :
- Par observation = description qualitative & mesure quantitative (différentiation)
- Par systématique = nommer

Appréhension de l’espace (la biogéographie) et du temps (avec l’histoire du monde du vivant).


L’équilibre environnemental d’un écosystème est en constante évolution.

Aujourd’hui, l’homme rend difficile la classification du vivant. En déséquilibrant l’écosystème


l’homme déséquilibre la nature et provoque un bouleversement dans l’organisation naturel des
choses.

III. LA BIODIVERSITE A L’ECHELLE PLANETE TERRE


1. Variation dans l’espace de la Biodiversité
Le nombre d’espèce tend à diminuer à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur, c’est un gradient
latitudinal. A l’équateur les conditions sont favorables au développement. Au niveau de
l’arctique, les conditions sont extrêmes.
→ 50 % des espèces se trouvent en zone tropicales
→ 80 % de la biodiversité́ se trouve en zone tropicale

- Hypothèse de la stabilité climatique : Les zones tropicales ne sont pas touchées par les
glaciations. A l’échelle intra-annuelle, on observe de faible amplitude thermique sous les
tropiques
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- Hypothèse de la spécialisation des espèces : Niche écologique très restreinte. Par
exemple les insectes phytophages qui sont beaucoup plus spécialisés en zone tropicale.
- Hypothèse d’une plus grande surface : La ceinture tropicale est plus grande que la
ceinture boréale.
- Hypothèse énergétique : La forte quantité lumineuse reçue satisfait les exigences
métaboliques de nombreuses espèces.
2. Variation dans le temps de la biodiversité
L’analyse des couches sédimentaires permet de déduire que les espèces actuelles ne représentent
que 2% de toutes les espèces ayant existé. Il y a 2 processus principaux qui sont la diversification
et l’extinction.
3. La systématique phylogénétique
Taxonomie : Classification formelle des organismes vivants en groupes hiérarchiques basés sur
des caractéristiques communes. Nomme et classe les organismes en groupes taxonomiques :
espèces, genres, familles, ordres, classes, phylums, règnes.
Systématique : Cherche par l'analyse des données biologiques disponibles, à établir une
classification des êtres vivants ou des êtres qui ont vécu. Elle vise à comprendre les relations
évolutives entre les organismes. Elle s'intéresse à la reconstruction de l'histoire évolutive en
utilisant les liens de parenté entre les espèces.
Phylogénie : C’est l'étude de la formation et de l'évolution des organismes en établissant des
relations de parenté entre les organismes vivants. Elle rend compte du cours historique de la
descendance des êtres vivants sous forme d'un arbre généalogique évolutif. L’arbre phylogénétique
nous permet de classer les espèces selon leur relation de parenté par inférence.
Inférence : Opération logique par laquelle on nomme une espèce en vertu de sa liaison avec
d’autres espèces actuelles tenues pour vrais.
Faire des arbres phylogénétiques c’est donc reconstitué l’histoire du passé à partir du présent.
L’histoire évolutive n’est pas à l’échelle des temps humains mais à l’échelle de l’espèce. Les
espèces évolue de génération en génération.
La phylogénétique nous permet de replacer les espèces en fonction de leur évolution et
adaptation à leur milieu de vie. Ce n’est qu’à partir du moment où l’espèce disparait que nous
considérons qu’il n’y a plus de descendance et non pas au moment où l’espèce adopte un
changement évolutif (absence de caractère).

Cladistique : Relativement proche de la phylogénie, c’est une méthode de recherche des parentés
entre espèces vivantes fondée sur l'analyse génétique et hématologique. Des outils informatiques et
micro-informatiques se développent et permettent de brasser de très grandes quantités numériques et
génétiques.
→ La cladistique définie les groupes phylogénétique qui signifie l’ensemble de groupes
monophylétiques.
→ L’arbre cladistique n’est ni figé ni définitif, il reflète l’avancement des connaissances que l’on
a des relations inter-cladistiques et intra-cladistiques.
Groupe monophylétique : Groupe qui comprend tous les descendants d’un ancêtre commun. Un
groupe monophylétique à des caractères propres synapomorphies (ex. les vertèbres des vertébrés
ou les poils des mammifères). Seul ce type de groupe peut se voir attribuer un NOM dans une
classification phylogénique.
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Exemples :
- Un ancêtre a transmis le caractère vertèbre à tous c‘est descendant.
- Le groupe des invertébrés n’est pas un groupe monophylétique. Ils n’ont pas de vertèbre car
ils ont évolué et perdu leur vertèbre.

Groupe paraphylétique : En systématique, un taxon est dit paraphylétique quand il regroupe une
espèce ancestrale et une partie de ses descendants.
Exemple :
- Le groupe des reptiles comprend les descendants d’un ancêtre commun, mais pas tous. Ce
n’est pas un groupe monophylétique. Les reptiles ne présentent pas de synapomorphie.
- Les invertébrés n’ont pas de synapomorphie, ils ont seulement en commun de ne pas avoir de
vertèbres (pas une synapomorphie).

→ A et B est un groupe monophylétique


→ C et D est un groupe monophylétique
→ A B C D est un groupe monophylétique
→ E est un groupe polyphylétique
→ E et D est un groupe paraphylétique ?
→ C et E est un groupe paraphylétique ?

Ainsi, aucune espèce actuelle ne peut descendre


d’une autre espèce actuelle… mais seulement
d’espèces ancestrales, maintenant disparues.
Echelle de temps
La grande diversité chez les mammifères résulte
de la présence des insectes.

La phylogénie est la relation de La généalogie est la relation de


parenté entre espèces : une espèce parenté entre individus : un père
mère (ancestrale) donne deux et une mère donnent un fils ou
espèces filles qui sont deux une fille.
espèces sœurs.

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IV. Apparition des nouvelles espèces
La diversité spécifique : C’est un indicateur de biodiversité qui prend en compte la richesse
spécifique et l'abondance relative des espèces (« equitability ») dans un ensemble donné.
Il y a un bouleversement de l’écosystème. En effet les espèces menacées participe à la biocénose.
En préservant la diversité spécifique, on maintient la biodiversité des écosystèmes et intra
spécifique (génétique).
 20 000 espèces nouvelles chaque année
 100 à 1000 fois d’espèce en voie de disparition (en augmentation)
Pour pouvoir préserver les espèces il faut les connaitre. On calcul le nombre total d’espèce
inventorier en fonction du nombre d’espèce estimer. On remarque qu’une grande proportion
d’espèce est encore inconnue de l’homme.

1) ESPECES ENDEMIQUE
Le Kangourou est endémique de l’Australie, nous ne le trouverons pas autre part qu’en Australie.
Le Lémure cata est endémique de Madagascar.
L’Okapi est endémique de la république démocratique du Congo
 Découvert par Johnston en 1901
 Dernière grandes espèces de mammifères à avoir été découverte dans son état naturel
 Rapidement devenu une espèce protégée en 1933 : Protection = Conservation
 Selon les auteurs on aurait entre 10 000 et 5000 individus + population en décroissance
 Animal solitaire qui vit dans des forêts tropicales
Espèce endémique : C’est une espèce restreinte à une zone géographique donné = l’aire de
distribution de l’espèces dépend de la zone.

2) DECOUVERTE D’UNE ESPECE :


Processus d’indentification d’une espèce :
1. Inventaire dans le milieu naturel avec distinctions des espèces qui sont proches
2. Prendre du recul sur l’échelle temporelle + observations + mesures + morphométrie +
prélèvements ADN + analyse génomique
3. La nouvelle espèce ne doit pas avoir déjà été décrit (caractéristiques + informations +
donnée)
4. Attribuer un nom unique et binomial
5. Publier les résultats pour les confronter à la critique des autres. Spécifier les types d’espèces
utilisé dans l’étude (= bibliographie).
6. Le seul endroit encore méconnu de l’homme se situe au niveau des fonds océaniques
Lorsqu’on caractérise une nouvelle espèce nous avons un nombre d’individu peut conséquent.
L’augmentation des individus fait apparaitre des caractéristiques différentes.

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Nous pouvons observer cela chez le Crapaud commun (individu épineux et non épineux).
1er élément : L’analyse phylogénétique montre que les individus se sépare entre une population
épineuse et une population non épineuse.
2ème élément : En regardant leurs distributions géographiques on peut voir une répartition dans la
partie sud d’individu épineux et dans la partie nord des individus non épineux. On peut voir qu’il y a
eu l’apparition d’une nouvelle espèce de crapaud, le crapaud épineux « Bufo spinozus ».
3ème élément : Chaque population se reproduise entre eux (épineux avec épineux et non épineux et
non épineux) ce qui crée un isolement reproducteur. On appartient plus à la même espèce
lorsqu’on participe plus à son développement et à ça reproduction.

CONCLUSION : En effet cette nouvelle espèces n’est n’y crée, n’y inventorié par une analyse.
Elle est INTERPRETER à la suite d’une accumulation des données. Il peut aussi avoir
l’apparition d’une nouvelle espèce par REINTERPRETATION d’une espèce déjà connue.

Exemple Orang-outan : De la famille des mammifères il existe 2 espèces dont l’Orang-outan de


Sumatra (Pongo abelii) et l’Orang-outan de Tapanuli (Pongo tapanuliensis).
En 2017 suite à la REINTERPRETATION D’ESPECE d’Orang-Outan connue, les scientifiques
se sont rendu compte qu’il existé 2 espèces d’Orang-Outan : une situé sur l’ile de Sumatra et
l’autre sur l’ile de Bornéo (nord-ouest de l’Australie). Cette répartition dans des espaces réduit
les risques de consanguinité.
Cette espèces d’Orang-Outan est aussi FRAGMENTES par la déforestation et les cultures
agricoles (modification du milieu naturel) ce qui en fait une espèce menacée.
Exemple Olinguito : 1er espèce de carnivore (omnivore et frugivore) de la famille des ratons
laveur identifié en 2013 sur le continent américain. Il vit dans les forêts humides et se trouve en
Colombie vers l’équateur. Danger de disparition : 42 % de son habitat transformer (zone
agricoles, brulis, urbanisation)
Lémuriens : Ancêtre commun au primate présentant certaines caractéristiques similaires au
mammifère. Espèces endémique de Madagascar. Inféoder au milieu arboricole, espèce nocturne
qui possède de gros yeux = meilleur vue et meilleure orientation (permet d’éviter la prédation).
Le plus petit primate au monde qui fait de l’ordre de 50 g et est un Lémuriens. Les primates vont
de l’ordre de 50 g jusqu’à 200 kg pour les gorilles mal.
Araneae : Appartient aux Arachnides et aux arthropodes (partie articulé). Les araignées nous
protègent d’insectes qui véhicule des parasites mortels comme le moustique.
Nouvelle espèce d’Araneae, Cebrennus rechenbergi, a été découverte dans le désert marocain en
2009.
Elle fait des roulades pour augmenter sa vitesse et échapper à c’est prédateur → permet de la
caractériser comme nouvelle espèce (caractère comportementaux).
Salamandres : Groupes extrêmement menacés à très court terme (40% des espèces inventorié).
Familles des amphibiens (grenouille, carpeaux). La séquençage génomique a permis de distinguer
3 nouvelles espèces de salamandres. Ils appartiennent déjà à un genre connue « Thorius ».
Epimeria quasimodo : Ref au bossu de Notre-Dame de Paris. Famille des crustacés mais aussi
des arthropodes et amphipode. Mesurant 5 cm cette espèce vie dans l’océan australe.
Le noms attribuer aux espèces est souvent en relation avec l’actualité. Cela facilite la
compréhension et l’identification des espèces. On distingue les espèces par leur caractère visibles
et invisible (contenu de leur cellule, matériel génétique).
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Principe : A partir d’un certain seuil de différence les 2 groupes d’individus comparé
pourront être différencier et définis comme 2 espèces différente. Le seuil varie selon les
espèces.
Modification environnementale = disparition espèce = AMPHIBIEN
Raisonnement : Si certaines espèces d’amphibien sont inconnus, c’est qu’il n’y en a peu et
qu’ils sont déjà en voie de disparition (réfugier dans des endroits inexplorable, difficile à
trouver pour se protéger des prédateurs).

On trouve des nouvelles espèces dans tous les groupes (animaux / plantes / champignons

unicellulaires)

Dinizia Jueriana-Facao : Nouvelles espèces d’arbre découverte en 2017 et qui a la particularité


d’être haut par rapport au couvert végétal. Il mesure 40 m de haut. Cette arbre a été distingué par
analyse génétique d’une autre espèce qu’on connaissait du genre dinizia. Jusqu’à que la distinction
soit faite, la Dinizia Jueriana-Facaro était pas différencier des autres Dinizia

Lyon Marsupial : Les espèces fossiles sont des espèces connues mais disparu. Le Lyon
Marsupiaux est un mammifère dont le développement des voie génital femelle est incomplet. Le
développement se fait dans une poche nommé le marsupium. C’est un mammifère placentaire, la
gestation est incomplète.
Le terme Lyon permet de positionner l’animal dans le réseau trophique. C’est un super prédateur
qui est carnivores et hominivores. Daté entre - 18 et - 26 millions d’années il vie dans les forêts
du Queensland dans la partie NORD-EST Australie. Suite à des extrapolation de la mandibule et
l’humérus, il devait peser autour de 25 kg.
Donc ces exemples nous aident à comprendre que les espèces en milieu naturel, que ça soit des
individus qui vivent à l’heure actuelle ou que ce soit sous forme de faucilles, ont enrichit cette
biodiversité commune spécifique.

3) EXPLOITER LES COLLECTIONS :


Le scientifique NE VA PAS SUR LE TERRAIN mais identifie des choses qui ont été
RECOLTEES PAR D’AUTRES. Beaucoup de spécimens sont en attente de description.
On retrouve toutes s’est données dans les muséums d’histoire naturelle comme à Paris dans le
Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN) → existence ancienne qui remonte aux
expéditions datant des monarchies !
Progressivement les expéditions de colonisation ont embarqué des naturalistes (18ème siècle) =
conservation des espèces de plantes dans des Herbiers, des animaux par Naturalisation (plus
compliqué par leurs tailles et leurs état sauvage), de squelette fossile par Déshydratation.
Pour les végétaux = Il y a 8 millions de plantes de champignons et d’algues inventorier dans des
herbiers dont 500 milles types / spécimen qui ont permis de décrire des espèces.
Antilope Saïga est une espèce de mammifère appartenant à la famille des Bovidés. Elle est connue
pour sa morphologie caractérisée par un nez proéminent et recourbé vers le bas, qui lui permet de
filtrer l'air lorsqu'elle respire dans les environnements poussiéreux de sa région d'origine.
Distribution géographique : Continent eurasiatique, principalement présente dans les vastes
étendues de la Russie, du Kazakhstan et de la Mongolie.
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Statut de conservation : En voie d'extinction, en grande partie en raison de la chasse excessive et
de la perte d'habitat. Son effectif a considérablement diminué au cours des dernières décennies,
faisant de cette espèce l'une des plus menacées au monde.
Importance écologique : L'Antilope Saïga joue un rôle essentiel dans les écosystèmes
eurasiatiques. Elle est une espèce herbivore qui contribue à façonner la composition végétale des
prairies et à maintenir l'équilibre des populations de plantes. De plus, elle est une proie importante
pour les prédateurs locaux, comme les loups et les renards, contribuant ainsi à la régulation des
populations de ces prédateurs.

V. LES EXPEDITIONS = INVENTAIRE DE LA BIODIVERSITE


1) SANTO 2006 :
L'expédition Santo 2006 sur l'île d'Espiritu Santo a eu pour but d'inventorier exhaustivement les
faunes et les flores marines, terrestres et dulçaquicoles (espèce se situant dans le pourtour de l’Ile
dans les eaux douces), en portant un accent particulier sur les compartiments négligés de la
biodiversité.
Tous les milieux, depuis les grands fonds marins au large de l'île jusqu'aux récifs, grottes,
rivières, forêts et montagnes ont été inventoriés. Des échantillons de tissus biologiques, des
enregistrements de sons et des photos numériques des organismes vivants ont complété les
prélèvements d'organismes complets.

2) TARA (expédition française) :


Histoire : Fondée en 2003 à l'initiative d'Agnès b. et d'Étienne Bourgois, Tara Expéditions est une
initiative privée à but non lucratif qui organise des expéditions scientifiques (9 en 2013).
Objectifs : étudier l'impact des changements climatiques et de la crise écologique actuelle sur les
océans. Pour ce faire, Tara Expéditions collabore avec plus d'une centaine de chercheurs dans le
monde.
Expéditions :
- Expédition Tara Arctique (2006-2008)
- Expédition Tara Océans (2009-2013)
- Expédition Tara Méditerranée (2014) 4 expéditions ont eu lieu entre 2006 et 2018.
- Expédition Tara Pacific (2016-2018)
- Expédition Tara Microbiomes (2020-2022)

Les algues : Organismes vivants capables de photosynthèse oxygénique dont le cycle de vie se
déroule généralement en milieu aquatique. Elles constituent une part importante de la
biodiversité et est la base des chaînes alimentaires des eaux douces, saumâtres et marines.
La zooxanthelle : La zooxanthelle est une algue unicellulaire, pouvant vivre en symbiose avec le
corail, mais aussi avec les bénitiers, ainsi qu'avec de nombreuses espèces de méduses
scyphozoaires, comme le genre Cassiopea ou Cotylorhiza par exemple, et chez d'autres animaux
marins.
Disparition de la zooxanthelle = +++ vulnérable aux maladies

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3) Combien y a-t-il d’espèces vivantes sur Terre ?
A retenir : 2,1 millions d’espèces actuellement répertoriées dont 56% (3/4) d’Arthropode

De nouvelle donnée sont apparue dans le Catalogue of Life (COL). En effet, il y a beaucoup
d’espèce d’arthropode avec une forte diversité morphologique (scorpions d’eau, arachnide, crabe,
millepattes).
Protistes : unicellulaires eucaryotes (une cellule avec un noyau)
Archébactéries et Eubactéries : unicellulaires procaryote (une cellule mais sans noyau)
→ Les protistes n’ont pas de particularité évolutive (car unicellulaire)
→ Les protistes peuvent passé par des phases pluricellulaire (il peut y avoir des exceptions)
→ Unicellulaire, microscopiques et difficile d’accès donc très mal étudié
Remarque : Tous les arthropodes ne sont pas des espèces mais toutes les espèces sont des
arthropodes

A retenir : Nous avons plus de 2 millions d’espèce différente répertorié dans le registre COL.

4) Une diversité morphologique des taxons d’Arthropodes


Classement général : Règne – Phylum – Classe – Ordre – Famille – Genre – Espèces

Les animaux sont des Métazoaires. Ce sont des organismes pluricellulaires qui à l’origine étaient
unicellulaire. Les animaux sont hétérotrophes, ils se nourrissent de matière organique.
Remarque : Le terme Inférieure et supérieure en biologie est à bannir. D’un point de vue
évolutif nous descendons d’une même espèces ancestrale, ne nous somme pas supérieur n’y
inférieure à lui.

5) Un méthodologie alternative au dénombrement d’espèces


Classification hiérarchique : Technique utilisant un modèle mathématique afin de classer les
espèces. Ce modèle mathématique doit être compatible avec le nombre d’espèces contenu dans
un groupe taxonomique.
La classification des espèces dans les groupes taxonomiques de rangs plus élevés (genres →
phylums) suit un modèle constant. Ainsi nous pouvons prédire le nombre d’espèce d’un groupe
taxonomique.
L’application de ce modèle évalue le nombre d’espèces à ~ 8,7 millions (± 1,3 millions SE), dont ~
2,2 millions (± 0,18 millions SE) marins. Ces résultats suggèrent que 86% des espèces sont
continental, et 91% marines attendent une description. Combler cet écart de connaissances
nécessitera un regain d'intérêt dans l'exploration et la taxonomie. Décrire les espèces restantes
pourra prendre 1200 ans et nécessitera ~ 300 000 taxonomistes.
Cette lente progression dans la description des espèces fera que certaines espèces seront éteintes
avant leur identification.

Chiffre clés : 45000 espèces d’acarien identifié.

Chiffre clés : 13 à 15 millions d’espèce différente dans le monde.

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Les espèces de petites tailles sont difficile à classé. Le manque de donné ne permet pas de
dénombrés. Pour résoudre cela, on peut utiliser une approche différente qui consiste de définir un
modèle mathématique à partir des chiffres présent dans une classification. Ce modèle est
spécifique à chaque entité et permet de faire une estimation à partir de donnée réel.
CONDITION DU MODELE MATHEMATIQUE :
- Base de classification solide
- Exclu les procaryotes
- Ne fonctionne pas pour les espèces de répartition hétérogène
- Incompatible avec la répartition non homogène des mammifères marins
Il y a 8 fois plus d’espèces animal découverte qu’en 2011 (reste à découvrir arthropode). En ce
qui concerne les champignons il reste 14.1 fois plus espèce à découvrir. Il peut s’agir de
champignon unicellulaire différent des champignons standard. Chez les plantes nous avons un
facteur de 1.4 !
Concernant les procaryotes et les espèces marines, le modèles mathématique est compliqué à
mettre en place. L’estimation est revue à la BAISSE ce qui est incohérent. La classification
hiérarchique des procaryotes n’est pas bien organisé en termes de taxon. Nous retrouvons parfois
de trop gros ensemble qui ne sont incompatible avec le modèle mathématique.

Biome : C’est une grande région biogéographique qui s’étend sur le même climat.

France métropolitaine : 156 espèces de mammifère dont 122 continental et 34 marine. Les
coléoptères sont la principale source de nouvelle espèces. Parmi la classe des mammifères les 2
ordres plus représenté en termes de diversité spécifique sont les chiroptère et les rongeurs.

VI. LA NOMENCLATURE SCIENTIFIQUE

Rangs principaux : Règne > Phylum (Embranchement) > Classe > Ordre > Famille > Genre >
Espèce.
Rangs secondaires : Sous-, infra-, super-,

Remarque : Le terme famille est non utilisé par Linné


Pour les Plantes, Champignons et Bactéries sont aussi utilisés :
- Tribu entre famille et genre (aussi utilisée chez Animaux comme les insectes).
- Section et Série entre genre et espèce.
- Variété et forme en dessous espèce.

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Les noms se forment en rajoutant un suffixe à la racine du genre type :
1) Règles de zoologie
o Suffixe idae pour famille
o Suffixe inae pour sous famille
2) Règles de botanique
o ales pour l’ordre
o ineae pour sous ordre
3) Règles des bactéries
o aceae pour la famille
o oideae pour la sous-famille,
o eae pour la tribu
o inae pour la sous-tribu.
Le nom scientifique international est BINOMINAL et est communément appelé nom d’espèce. Il
correspond au nom de genre suivi de l’épithète d’espèce. C’est un binôme latin qui a été
formalisé par Linné (1707-1778) dans 10ème édition de Systema Naturae (1758) et dans Species
Plantarum (1753).
Le nom scientifique est censé contenir une valeur descriptive. La citation d’auteur(s) et l’année
de publication varie suivant le type de nomenclature (zoologique, botanique, bactérien).

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