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2nd Activité N°4 LES ECHELLES DE Durée : 1h30

BIODIVERSITE ET SON
SVT biologie
EVOLUTION
THEME 1 : LA TERRE, LA VIE ET L’EVOLUTION DU VIVANT
Nom : Date :
La biodiversité (ou diversité biologique) désigne la diversité du monde vivant. Cette biodiversité se modifie
au cours du temps. Les espèces actuelles ne représenteraient que 1 % des formes de vie que la Terre a
portées.
Problème : Quels sont les différents aspects de la biodiversité et comment évolue-t-elle au cours du
temps ?
Objectif : Distinguer les échelles de la biodiversité et comprendre son évolution dans le temps.
Connaissances Capacités
Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du - Caractériser la variabilité phénotypique chez une espèce
vivant et sa dynamique aux différentes échelles, depuis les commune animale ou végétale et envisager les causes de cette
variations entre membres d'une même espèce (diversité variabilité.
génétique) jusqu'aux différentes espèces et aux écosystèmes
composant la biosphère. - Utiliser un logiciel de comparaison de séquence d’ADN pour
Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur identifier et quantifier la variabilité allélique au sein d’une espèce
la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique. Différents ou entre deux espèces apparentées.
allèles d'un même gène coexistent dans une même population,
ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des - Extraire et mettre en relation des informations montrant des
générations. exemples actuels de diversifications génétiques ou de spéciations
La biodiversité évolue en permanence. Cette évolution est (populations de moustiques résistantes aux insecticides ;
observable sur de courtes échelles de temps, tant au niveau spéciation de pinsons des Galapagos, etc.).
génétique que spécifique.
Les crises biologiques sont un exemple de modification - Étudier l’évolution de la biodiversité durant la crise Crétacé-
importante de la biodiversité (extinctions massives suivies de Paléocène notamment avec le groupe des archosauriens et/ou les
diversification). foraminifères marins (micro-organismes).

ACTIVITÉ A : les échelles de la biodiversité

La biodiversité qui désigne la diversité du monde vivant, peut se voir à trois échelles différentes :
- la biodiversité des écosystèmes ;
- la biodiversité des espèces (ou biodiversité spécifique) ;
- la diversité génétique (ou diversité intraspécifique).

A partir des documents proposés, donner une courte explication à chaque échelle de biodiversité en
donnant des exemples pour chacune d’elle. Compléter ensuite le document 4.

Document 1 : la répartition des grands écosystèmes* continentaux sur notre planète


*Un écosystème est un milieu de vie.

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Document 2 : la biodiversité de deux écosystèmes

Biodiversité de l’estran (partie du littoral Biodiversité d’une forêt tempérée


périodiquement recouverte par la marée)

Document 3 : la biodiversité génétique chez l’espèce Cepea nemoralis (escargot des bois)

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Document 4 : les trois niveaux de biodiversité

La biodiversité La biodiversité La biodiversité


………………………….. ………………………….. …………………………..

ACTIVITÉ B : origine de la biodiversité génétique des individus

Les individus appartenant à la même espèce ne sont pas tous


identiques. Cette diversité est en partie due à des causes
génétiques.

Le poisson zèbre est un modèle intéressant pour étudier l’origine


génétique d’une différence phénotypique (de caractères). Le
phénotype sauvage chez ce poisson, doit la couleur noire de ses
rayures à la présence de cellules pigmentaires riches en mélanine.

Au contraire, le phénotype golden, possédant des rayures


beaucoup plus claires, est lié à une présence plus faible de
mélanine dans ces cellules.

La pigmentation des rayures est due à un gène (nommé SLC24A5)


présent sur le chromosome 15, dont on connait deux versions :
l’allèle « rayures claires » et l’allèle « rayures sombres ».

A l’aide du logiciel Génigen, comparer les séquences des deux allèles du gène SLC24A5. Pour cela, suivez les indications
suivantes :
● ouvrir le logiciel Génigen
● choisir « Fichier » 🡪 « Ouvrir » 🡪 rechercher le fichier « SLC24A5-Danio.edi » pour l’ouvrir. Les séquences d’ADN
des deux allèles étudiés s’affichent.
● sélectionner les deux séquences en cliquant à gauche de leurs noms 🡪 « Traiter » 🡪 « Comparer les séquences »
🡪 « Alignement avec discontinuité » 🡪 « OK ».

Q1. Donner le nombre de nucléotides composant chacune des séquences en utilisant l’échelle graduée au-dessus
des séquences. Indiquer à quoi correspond un trait « - » sur la séquence du bas.

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Q2. Déterminer le % d’identité (= de ressemblances) entre les deux séquences (cliquer sur l’icône « Informations
»). Noter le nombre de différences observées entre les séquences et le nom donné à ces différences.

Q3. Conclure en expliquant l’origine de la diversité génétique entre les phénotypes sauvage et golden.

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ACTIVITÉ C : des modifications rapides de la biodiversité

Situé dans le département de l’Hérault, la ville nouvelle de la Grande-Motte a


commencé à voir le jour en 1965. Dans cette région riche en zones humides, un
des premiers problèmes fut d’éradiquer la population de moustiques de
l’espèce Culex pipiens.

Des insecticides organophosphorés ont ainsi été pulvérisés à grande échelle


dans cette région, pour tuer les larves de moustiques. Hélas, quelques années
plus tard, les insecticides étaient devenus inefficaces… Le problème de la
résistance des moustiques à ces insecticides s’est clairement posé.

Représenter sous la forme d’un schéma fonctionnel, les évènements ayant conduit à l’évolution de cette population
de moustiques.
Le schéma peut comporter un axe des temps.

Document 1 : mortalité des larves de moustiques selon la dose d’insecticide employée

Des larves de moustiques issues de toute la région


étudiée ont été mises en présence de l’insecticide à des
concentrations différentes. Le pourcentage de mortalité
de ces larves a ensuite été quantifié pour les
concentrations testées. Le graphique présente les
résultats. Deux types de moustiques, au comportement
différent vis-à-vis des insecticides, sont identifiables, ce
qui n’était pas le cas avant 1965.

Document 2 : ADN des moustiques de phénotypes S et R

L’analyse de l’ADN de deux phénotypes S (sensible) et R


(résistant) a montré de notables différences entre eux, dont
une au niveau du gène « Est-2 » impliqué dans la résistance
aux insecticides.

Avant l’épandage d’insecticides qui a commencé en 1965,


la forme simple du gène « Est-2 » était très majoritaire dans
la population de moustiques, la forme plus complexe était
rare. La situation s’inverse ensuite, la forme complexe
devient très fréquente.

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ACTIVITÉ D : des modifications de la biodiversité à l’échelle des temps géologiques

A l’échelle des temps géologiques (plusieurs millions d’années), la biodiversité subie des changements avec de longues
périodes au cours desquelles les espèces se diversifient progressivement et de brèves périodes où la biodiversité subit
de profonds changements. Ces périodes de changement rapides sont appelées crises biologiques. On s’intéresse à
l’une d’elles : la crise crétacé-tertiaire.

Q1. Montrer que la crise crétacé-tertiaire est marquée par une disparition rapide d’espèces (document 1, 2a et 3).

Q2. Montrer que la crise crétacé-tertiaire est suivie d’une diversification des espèces (document 2).

Document 1 : diversité des Gymnospermes (groupe de végétaux continentaux) du crétacé à l'actuel

Sur le document, la largeur du tracé de chaque ligne indique son importance en nombre d’espèces.

Document 2 : diversité de quelques groupes de Vertébrés au cours des temps géologiques

Document 2a : variation du nombre de familles de certains Vertébrés du Carbonifère à l'actuel

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Document 2b : diversité des groupes d'Oiseaux du Crétacé à l'actuel

Document 3 : teneur en calcaire (CaCO3) dans les sédiments marins du crétacé et du Danien (Tertiaire) dans le site
d’El Kef en Tunisie.

La teneur en calcaire des couches sédimentaires du Crétacé et du Danien est directement liée à l’abondance
d’espèces de Foraminifères et de Coccolithophoridés (algues vertes unicellulaires).

Des données similaires ont été enregistrées à la même époque dans les sédiments marins de nombreux
autres sites à travers le monde.

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