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Chapitre 1 Les échelles de la biodiversité

La biodiversité correspond à la diversité qui existe dans le monde vivant.


Comment étudier la diversité du vivant ?

I - Trois échelles de description de la diversité du vivant (TD1)


1) L’écosystème
Un écosystème est formé d’une communauté d’êtres vivants et d’un environnement. La diversité
des écosystèmes se décrit par :
- leur nature continentale ou marine
- leurs conditions physiques (pluviométrie, température, salinité, profondeur …) à l’échelle du
kilomètre définissant les grands écosystème planétaires (océan glacial, forêt tempérée) ou à
l’échelle du mètre définissant des écosystèmes locaux (récifs coralliens, orée de forêt)
2) L’espèce
Au sein d'un écosystème, la diversité spécifique est l'ensemble des espèces présentes.
3) L’individu /Les individus d’une espèce montrent une diversité intra-spécifique
(phénotypique) pour de nombreux caractères.

II - La notion d'espèce (TD2)


L’espèce n’a pas de réalité biologique ; c’est un concept inventé par l’Homme : chaque être vivant
est nommé selon son nom d’espèce composé de deux mots ( Hirundo rustica est le nom
scientifique de l’hirondelle rustique).
Le concept d’espèce a connu un changement au cours du temps en étant défini par : • des critères
de ressemblance et de reproduction à l’identique (Antiquité et XVIIIe siècle) • la possibilité pour
des individus (pouvant être un peu différents) de se reproduire entre eux et engendrer une
descendance viable et féconde. (Ernst Mayr, milieu du XXe siècle)
III - L’origine de la diversité des individus et populations d’une espèce (TP)
L’enchaînement des nucléotides constituant l’ADN peut subir des modifications imprévisibles, les
mutations : on parle de variabilité de l’ADN. Lorsqu’un gène subit une mutation, une nouvelle
version de ce gène est créée, appelée un allèle du gène.
Lorsqu’elle n’est pas liée à l’environnement, la diversité des individus ou des populations
d’individus est due à la variabilité de l’ADN :
- des allèles issues de mutations successives d’un même gène transmis aux générations suivantes
de l’espèce, coexistent : origine d’une diversité génétique et phénotypique des individus. - des
allèles transmis par des individus occupent un même territoire (se reproduisent entre eux), à leurs
descendants seulement tandis que d’autres allèles peuvent être créés ailleurs au sein de l’espèce
: origine d’une diversité génétique et phénotypique des populations d’une espèce caractérisée par
la présence et l’abondance relative de certains allèles (fréquences alléliques).

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