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Intitulé du module

Département Biologie Chimie Géologie


Faculté Polydisciplinaire de Taza

Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations

Chapitre II : Caractéristiques des populations animales

Chapitre III : Caractérisation des écosystèmes naturels

Chapitre IV : Phytogéographie du Maroc


Chapitre I : Notions sur la
dynamique des populations
1. Définition de la dynamique des
populations
2. Compétitions intra et interspécifiques
3. Fluctuations des populations dans le
milieu naturel et causes de fluctuation
Chapitre II : Caractéristiques
des populations animales .
1. Répartition spatiale des individus
2. Densité des individus
3. Croissance des populations
4.Tables de survie et pyramides des âges
5.Sex ratio.
Chapitre III : Caractérisation
des écosystèmes naturels .
Chapitre IV : PHYTOGÉOGRAPHIE
DU MAROC
1. Diversité biogéographique du Maroc
2. Principaux types de végétations du Maroc
(Forêts, steppes et zones humides)
3. Impacts sur les écosystèmes naturels du
Maroc et leur biodiversité.
4.Conservation et valorisation de la
biodiversité végétales du Maroc
Définition d'écologie
Le terme ÉCOLOGIE a été inventé au XIXe siècle (1866) par un
biologiste allemand Ernst Haeckel.
Le mot écologie est d’origine grecs :
‘’Oikos’’, qui signifie la maison ou le milieu de vie
&
‘’Logos’’ qui signifie la science
Ecologie peut être définie comme une science de la nature, qui
consiste en :
➢L’étude des relations des organismes avec leur
environnement.

➢L’étude des interactions qui déterminent la distribution et


l’abondance des organismes.

➢L’étude des écosystèmes.


Ecologie peut être définie comme une science de la nature, qui
consiste en :
➢ L’étude de la distribution et l’abondance des organismes,
➢ l’étude des interactions de ceux-ci avec leur milieu
biotique et abiotique,
➢ L’étude des conséquences de toutes ces interactions.
Définition de l’environnement

L’environnement est l’ensemble de


caractères physiques, chimiques et
biologiques susceptibles d’avoir une action
directe ou indirectes , immédiat ou à terme,
sur les êtres vivants et sut les activités
humaines,
Foisonnement de concepts fondamentaux
Organisation du monde vivant: systèmes biologiques
Les niveaux d’étude en écologie
L’Individu
Un individu est un spécimen d’une espèce donnée.
La notion de système
La notion de système

• Exemples de systèmes écologiques :

https://www.youtube.com/watch?v=B_
CLwqGrzt0
Anthonomus est un genre d'insectes de l'ordre
des coléoptères et de la famille des
Curculionidae.
Ce genre comprend plusieurs ravageurs
importants des plantes cultivées
La notion de système
La notion de système
Cont Entité biologique
Inexistence
Notions de l’espèce

Concept morphologique de l’espèce 2

Concept généalogique de l’espèce 3

Concept écologique de l’espèce 4


1

Elle regroupe des individus très


proches par :
❑La forme
❑L’habitat
❑Le même mode de vie
Cad : (Identiques entre eux)
Notions de l’espèce
1

Pour ce concept deux caractéristiques sont nécessaires :


1. Les individus peuvent se reproduire entre eux
2. La descendance elle aussi doit être fertile
Exemple

Classification selon MSW


Classification selon MSW Règne Animalia

Règne Animalia Embranchement Chordata


Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Sous-embr. Vertebrata
Ordre Perissodactyla
Classe Mammalia
Famille Equidae
Sous-classe Theria
Genre Equus
Infra-classe Eutheria

Ordre Perissodactyla

Famille Equidae

Genre Equus

Equus caballus

MSW : Mammal Species of the World


Animal hybride
Parent mâle de l'hybridation
Equus asinus
×
Parent femelle de l'hybridation
Equus caballus

Le mulet et la mule sont des hybrides statistiquement


stériles de la famille des équidés, engendrés par
un âne (Equus asinus) et une jument (Equus caballus).
2 Concept morphologique de l’espèce

Une espèce se définie en fonction d’un ensemble de


caractéristiques structurales (taille, forme,…).
Elle réunie des individus possédant des caractères
morphologiques semblables

Les jeunes manchots sont tous


différents pour les parents qui les
nourrissent ils les distinguent et
les reconnaissent grâce à leur
cri.
2 Concept morphologique de l’espèce

Les limites du concept morphologique

Dimorphisme sexuel:
Différences morphologiques entre :
❑ Des formes juvéniles et adultes
Ou
❑Femelles et mâles
Certaines espèces sympatriques (c-a-d vivant dans un même lieu ,
peuvent être très proches morphologiquement sans jamais
s’hybrider
(=Sibling species)
3 Concept généalogique de l’espèce
Espèce évolutive / Evolution unique

Une espèce comme :


un ensemble d’organismes bénéficiant d’une évolution
unique et se trouvant à une extrémité d’un des
embranchements de l’arbre généalogique de la vie.

un arbre généalogique est une représentation de la généalogie


d'une personne, c'est-à-dire de la liste des ancêtres d'une
personne (parents, grands-parents...) ou ses descendants.

Généalogie est l'étude des ancêtres et des descendants.


Arbre généalogique de Carl Gustav Bielke.
3 Concept généalogique de l’espèce

L’espèces est un lignage de populations


(= populations ancestrale et descendantes)
évoluant séparément

des autres selon ses propres tendances évolutives ce qui lui


assure

la sauvegarde de identité.

Lignage
Ensemble des personnes descendant d'un même ancêtre.
= famille
4 Concept écologique de l’espèce

Il définit une espèce en


fonction de sa niche
écologique, c’est-à-dire
l’ensemble des conditions
environnementales dans
laquelle cette dernière vit et
se perpétue.
4

est un Associé à
concept une espèce
théorique animale
fréquemment ou
Par définition
mentionné en végétale
écologie
Elle correspond à la place et le rôle d’une espèce
vivante dans un écosystème , à savoir l’ensemble de :
1. Son habitat
2. Son régime alimentaire
3. Ses rythmes d’activités et ses relations avec les autres
espèces
Théorie de la niche écologique

Deux définitions sont acceptés :

1. Rôle et place d’une espèce dans son écosystème


2. L’ensemble des conditions dans lesquelles vit et se
perpétue la population
Dimensions de la niche

Pour une espèce


donnée on distingue
plusieurs dimensions
de la niche écologique:

Ces espaces
écologiques, repérés
par rapport à
ou
variables du milieu),
sont représentées
graphiquement.
Dimensions de la niche
EXEMPLES:
1-Amplitude (w) et
chevauchement de niches
(hachuré) de deux espèces
mesurés sur un gradient de
ressource,

2-Niches
pluviométriques de
quelques essences
arborées en France
d'après leur distribution
observée.
Exercice 1
La notion de système
Exercice 2
Notion d’habitat

Contrairement à la niche,

L’habitat d’un organisme est l’environnement physique dans


lequel un organisme est trouvé.

•Les habitats contiennent beaucoup de niches et maintiennent de


nombreuses espèces différentes
Exemple : Une forêt comporte un vaste nombre de niches pour
un choix ,
oiseaux
(sitelles,
bécasses)

mammifères
(souris de bois,
renards)
plantes
(anémones de bois,
mousses, lichen).
Insectes
(papillons,
coléoptères,
pucerons)
Peuplement

L’ensemble d’individus appartenant à plusieurs


espèces d’un même groupe systématique et qui
occupent un domaine géographique déterminé,

Exemples:
➢ Peuplement d’oiseaux d’une forêt.
➢ Peuplement des seuls oiseaux
insectivores de la même forêt.
➢ Peuplement de poissons d’une rivière
➢ etc,.
Biocénose & Biotope
Quelques exemples d’écosystèmes
Composition d’un écosystème
Intitulé du module

Département Biologie Chimie Géologie


Faculté Polydisciplinaire de Taza

Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations

La notion de système

Les systèmes peuvent changer,


transformer, disparaître, : sujet de ce cours

Les populations évoluent :

-Dynamique de l’effectif : Démographie

-Dynamique génétique, adaptation, sélection


naturelle : Evolution
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations

Foisonnement de concepts fondamentaux


Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Composition d’un écosystème
Population
Ensemble d’individus d’une même espèce vivant à
moment donné, à un endroit déterminé
Ces individus :
➢ Sont capables de communiquer entre eux et peuvent
ainsi interagir à différents niveaux.
➢ Se reproduisent et échangent librement leurs gènes
dans les processus reproductifs.
➢ Entrent en concurrence pour l’utilisation des ressources
communes (nourriture, abris, partenaires de
reproduction, …).
➢ Coopèrent pour une meilleure exploitation des
ressources disponibles ou pour se défendre contre les
prédateurs.
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations

La Population peut être bien considérée comme un


système organisé, caractérisé par plusieurs variables :

➢ Effectif
➢ Densité
➢ Sex-ratio
➢ Structure d’âge
➢ Distribution spatiale
Peuplement c’est

Ensemble d’individus appartenant à plusieurs espèces


d’un même groupe systématique et qui occupent un
domaine géographique déterminé.

Exemples :
➢ Peuplement d’oiseaux d’une forêt.
➢ Peuplement des seuls oiseaux insectivores de la même forêt.
➢ Peuplement de poissons d’une rivière, …
Peuplement
Les peuplements peuvent contenir des sous-unités :
Les Guildes
Une guilde est constituée par des populations d’espèces
étroitement apparentées, donc taxonomiquement proches
(espèces d’un même genre ou d’un genre proche)

Ces populations qui exploitent les mêmes ressources


dans le même biotope, c.a.d qui appartiennent au même
niveau trophique

Les fauvettes (Sylvia) sont de petits oiseaux à bec court


Peuplement
Les guildes

Exemple : Guilde de fauvettes


insectivores d’une forêts

Ce même niveau trophique

suppose que ces sont reliées entre


elles par :
des relations de compétition interspécifique
plus ou moins étroites

Les fauvettes (Sylvia) sont de petits oiseaux à bec court


Peuplement
Les peuplement sont caractériser
par deux types d’indices

1 2
Indices descriptifs Indices fonctionnels
Peuplement

1 Indices descriptifs
Qui permettent de comparer les différents
peuplements ou différents états d’un même
peuplement (Variations temporelles )
À savoir : Densité – Biomasse – Richesse spécifique
Densité = D
Est le nombre d’individus (N) par unité de surface (S) ou
unité de volume (V), du milieu considéré
D = N/S

Biomasse
Est la masse totale des organismes vivants mesurée
dans une population ou d’un peuplement
Peuplement
1 Indices descriptifs
Richesse spécifique
Est l’ensemble (le nombre des espèces (N) qui
constituent un peuplement
Peuplement
2 Indices fonctionnels
Indices fonctionnels ou ‘’relationnels

De ce point de vue fonctionnel, les peuplements possèdent des


structures interprétées en terme de relations

Relations entre :
Les espèces constitutives d’une part
Et
Entre Celles et les facteurs de l’environnement d’autre part,

L’analyse de ces relations est toujours complexe, et leur


évolution qui dépend de plusieurs facteurs, permet de décrire
divers types de peuplements, en se basant sur plusieurs
critères.
Démoécologie
La démoécologie ou la démécologie est une partie de l’écologie qui étudie
les dèmes (=populations au sens animal), et les peuplements en relation avec
leurs environnement, de façon à expliquer les variations de leurs effectifs.

Objectifs

Contrôler une population considérée comme


1 gênante ou nuisibles (moustiques, Criquets,…)
Définir les conditions de prélèvements d’une population
2 d’espèces exploitables (poissons, gibiers, arbres, …).
Préserver, réintroduire des espèces d’intérêts
3
communautaires et/ou patrimoniale.
L'étude de la dynamique des populations (et des
peuplements) est une branche de l’écologie.

Elle consiste
❑ à décrire les fluctuations des effectifs des organismes au
cours des générations successives

❑ et à comprendre les mécanismes responsables de ces


fluctuations.
Les observations et les mesures répétées dans le temps
et dans l’espace permettent de ressortir le ou (les)
facteur (s) clés.

Ces efforts de recherche doivent être


concentrés, en vue d’une meilleure
gestion de la biodiversité.
L’étude des populations comporte deux niveaux d’analyse

II
I

Désigne tout ce qui se rapporte aux variables


démographiques d'une population

En particulier

Étude de leurs
Évaluation variations Analyse de leurs
des effectifs spatiales et causes.
temporelles
II

L’étude de l’action des facteurs écologiques sur


la cinétique démographique

Elle consiste à suivre dans l’espace et dans le temps,

l’évolution de la structure des populations


et
des facteurs qui la déterminent.
Etude d’une population

Deux principaux types de


variables
A- Ils caractérisent la totalité des individus de la
population :

➢ Effectif
➢Densité
➢Distribution spatiale

B- Ils sont commun aux individus composant la population :

❑ Âge moyen à un instant donné


❑ Longévité potentielle
❑ Sex-Ratio
❑ Le potentiel biotique.
Ils affectent l’évolution de la
population pendant un temps donné :

➢La natalité.
➢La mortalité.

➢L’immigration.
et Mouvements
➢L’émigration. migratoires
Interactions des deux types de
variables :

Variables d’état

&

Variables de flux
Elle désigne ce qui se rapporte à :

❑L’évaluation des variables d’état (Effectif,


Densité, …) d’une population.

❑L’étude des variations temporelles et spatiales


de ces dernières.

❑L’analyse des causes de ces fluctuations


TD1
• Le bassin du Congo constitue l’un des plus importants
massifs de forêt tropicale continue qui demeurent sur la
planète.
• Cette région est plus grande que l’État de l’Alaska et se
hisse au rang de deuxième plus grande forêt pluviale de la
planète derrière l’Amazonie.

Mosaïque de forêts, de savanes, de marécages, de rivières et de


forêts inondées, le bassin du Congo déborde de vie.
TD1
•On y trouve environ 10 000 espèces de plantes tropicales. dont 30 % sont uniques
à la région.

•Les espèces menacées comme :, l’Éléphante de forêt d’Afrique Loxodonta
cyclotis, ou Loxodonta africana cyclotis qui sont des mammifères herbivores.

• les chimpanzés (Chimpanzé commun : Pan troglodytes), les bonobos (Chimpanzé
nain : Pan paniscus ).

•et les gorilles (Gorilla : genre de singes les plus proches de l'Homme après
les Chimpanzés, puisque l'ADN des gorilles est à 98,4 % identique à celui des humains
) de plaine et montagne peuplent ces forêts luxuriantes.

•On y trouve également : l’Eléphant de la savane d’Afrique : Loxodona africana,


ou Loxodonta africana africana.

• Au total plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces
de poissons ont trouvé refuge dans la zone.
TD1

1-Qualifier cet écosystème.

2- Donner la richesse spécifique (animale et végétale)


présente dans ce milieu.

3- Quels sont les niveaux d’étude en écologie


(hiérarchie du monde vivant) ?.

4- Donner des exemples de : Peuplements – Guildes


- Communautés ….
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Département Biologie Chimie Géologie


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Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
4 Compétitions
Une espèce a un effet
négatif
positif
ou neutre
sur une autre espèce

Négatif Positif Neutre

Diminue Accroit Laisse inchangée


Sa valeur sélective

C’est-à-dire sa contribution à la génération suivante


Les 4 mécanismes de l’interaction compétitive

1
La compétition interspécifique
La compétition par exploitation ou compétition indirecte
La compétition par interférence ou interaction directe
2
La prédation sensu lato

3
Les relations hôtes-parasites

4
Les interactions de coopération
2 La prédation sensu lato

Prédation = Recherche active d’une proie par un prédateur


pour se nourrir,

Prédateur = Celui qui mange la proie


Dans les biocénoses
C’est le facteur initiale du transfert de l’énergie et de la matière

Elle constitue un processus écologique essentiel qui


contrôle les populations
Exemple
L’espèce consommatrice L’espèce consommée (la proie)
augmente sa biomasse et son diminue sa biomasse et augmente
taux de natalité son taux de mortalité.
Cette interaction, est donc :
Positive Négative

Pour l’espèce consommatrice Pour la proie.


Dans le sens, ou a prédation est le fait de se nourrir d’autres organismes
vivants, ils sont considérés comme prédateurs la totalité des animaux non
détritivores :
Phytophage (Herbivores)
carnassier (carnivores)
et parasites
Détritivores : Se dit d'une espèce vivante qui se nourrit de débris animaux et végétaux.(Décomposeurs)
Selon & (1925, 1956)
Qui partent de

La
fonction exponentielle est
strictement croissante sur
R. Pour dresser son tableau de variations complet, il ne
nous reste donc qu'à trouver ses limites aux bornes.

Équations Différentielles
Nous avons examiné divers modèles de croissance d’une seule
espèce vivant seule dans un environnement.
R, ensemble des nombres réels.
Predator-Prey Systems
Nous étudierons ici :
Les modèles qui prennent en compte l’interaction de
deux espèces dans le même habitat.
Nous verrons que ces modèles prennent la forme
d’une :
Paire d’équations différentielles liées.

Nous considérons d’abord la situation suivante.


La 1ère espèce (proie) a une abondance de
nourriture.

Le 2ème (prédateur) nourrit de la proie.


Predator-Prey Systems
Exemples de proies et de prédateurs

❑ Lapins & loups dans une forêt isolée

❑ Poissons & requins

❑ Pucerons & coccinelles

❑ Bactéries & Amibes


Predator-Prey Systems
Notre modèle aura 2 variables
dépendantes, et les 2 sont des
fonctions du temps.

Soit :
R (t) le nombre de proies
(R pour les lapins)
&
W (t) le nombre de prédateurs
(W pour les loups)

Au moment t.
Absence of predators
1 En l’absence de prédateurs

• L’abondance de denrées alimentaires


favoriserait la croissance exponentielle
de la proie,
C’est-à-dire

dR
= kR
dt
• où k est une constante positive.
Absence of prey
2 En l’absence de proie
Nous supposons que la population de
prédateurs diminuerait
À un taux proportionnel à elle-même,
c’est-à-dire:

dW
= −rW
dt
• où r est une constante positive.
Predator-Prey Systems
Avec les 2 espèces présentes, nous supposons que :
1- La principale cause de Mortalité chez la proie est d'être mangée
par un prédateur.
2- Les taux de naissance et de survie des prédateurs dépendent de
leurs disponibilités alimentaires, notamment de leurs proies.

Nous supposons également que


❑ Les deux espèces se rencontrent à un taux proportionnel ,
aux deux populations
et donc
Proportionnel au produit RW.
C.a.d
➢Plus il y a de population.
➢Plus il y a de chances qu'il y ait de rencontres.
Predator-Prey Systems
Equation 1

Un système de deux équations différentielles intégrant


ces hypothèses est :

dR dW
= kR − aRW = −rW + bRW
dt dt
où k, r, a et b sont des constantes positives.
Remarquerez que:
1. Le terme –aRW diminue le taux de croissance naturel de la proie.
2. Le terme bRW augmente le taux de croissance naturel des
prédateurs.
Lotka-Volterra Equations

Les équations de (1) sont connues sous le nom


d'équations prédateur-proie, ou équations de Lotka-
Volterra

Ils ont été proposés par :


❑ Le mathématicien Italien Vito Volterra
(1860-1940)
❑ Comme Modèle
❑Pour expliquer les variations des
populations de :
❑ Requins et de Poissons de chair dans la
mer Adriatique.
Predator-Prey Systems

Une solution de ce système d'équations est :


une paire de fonctions R (t) et W (t)

Qui décrivent les populations de proies et de prédateurs

en tant que fonctions du temps.


Comme le système est couplé
(R et W apparaissent dans les deux équations),

Nous ne pouvons pas résoudre


une équation ni l’autre.

Nous devons les résoudre


simultanément.
Predator-Prey Systems

• Malheureusement, il est généralement impossible


de trouver des formules explicites pour R et W en
tant que fonctions de t.

Cependant,
• Nous pouvons utiliser des méthodes graphiques
pour analyser les équations.
La solution de ce système d'équations est un couple
d'oscillations périodiques Le modèle de
Evolution des populations Lotka et
Volterra ne
correspond
pas beaucoup
à ce qui se
passe dans le
Il suppose en effet que : milieu naturel
1
La population- 2 3
proie n'est pas La population
Le taux de prédation
limitée par la prédatrice ne
est linéairement
quantité de dispose pas
proportionnel à la
nourriture de proies de
densité des proies.
remplacement
disponible
Le modèle de Lotka-Volterra fut à l'origine de nombreux travaux
expérimentaux. Ceux-ci permirent à leur tour l'élaboration de modèles
plus réalistes.

Dynamique du système Didinium (prédateur /


Paramecium (proie) en Laboratoire
Dynamique du système Didinium (prédateur /
Paramecium (proie) en Laboratoire
Dynamique du système Didinium (prédateur /
Paramecium (proie) en Laboratoire
Dynamique du système Didinium (prédateur) /
Paramecium (proie) en Laboratoire
Le modèle de Lotka-Volterra a conclu donc que :

Les oscillations périodiques des


effectifs de prédateurs et de proies

N’étaient pas une propriété du


Système Prédateur-proie

Mais
La conséquence des
phénomènes d’immigration
répétés
Le fait qu'un N'implique pas
prédateur un certain nécessairement
nombre
qu'il exerce sur
d'individus
parmi une elle
population

Le nombre de prédateurs ne feraient, en effet, qu'éliminer de


leurs populations-proies, que :
➢ Les individus en surnombre

➢ Malades ou blessés de toute façon voués à périr

➢ Individus privés d'abri ou de territoire


➢ Errants
3
Un parasite est un organisme vivant aux dépens de celui qui
l’héberge, grâce à quoi le parasite peut se développer,

Ce développement se fait en se nourrissant soit :


❑ des tissus,
❑ des aliments,
❑ mais également du sang de son hôte.

Les parasites se caractérisent notamment par une extrême


spécialisation dans l’exploitation des ressources

Beaucoup d’espèces dépendent d’une seule espèce-hôte


Les conséquences d’une spécialisation extrême du
parasite vis-à-vis de son hôte

Une dépendance totale du parasite vis- à –vis de son hôte

➢ L’espèce parasite développe des


adaptations :
➢ Morphologiques
➢ Biochimiques
➢ Physiologiques
➢ Éthologiques

Ces adaptations interviennent de manière


essentielle dans la dynamique et
l’évolution de la relation parasite-hôte
L'action des parasites sur leur « proie »

Elle diffère souvent de celle des prédateurs,

Elle n’entraine pas nécessairement


ni directement la mort de celle-ci,

Dans de nombreux cas :


l’installation ou le développement des parasites

Ne peut se produire que si l’hôte présente déjà un état


physiologique détérioré
L'action des parasites sur leur «proie»

L’impact des parasites dépend de :


❑ Leur nombre
❑ &
❑ La charge parasitaire
Le parasitisme peut affecter :
La croissance,
La fécondité,
La longévité des hôtes,

Directement ou Indirectement

Vulnérabilité accrue à d’autres parasites,


à des maladies,
aux prédateurs , rigueurs du climlat),
L'action des parasites sur leur « proie »

Exemple de maladies parasitaires

Les leishmanioses
Les leishmanioses est une
trypanosomiases qui tuent des
centaines de milliers de personnes
chaque années dans le monde
La forme la plus sévère de leishmaniose est
la forme viscérale ou «Kala-azar»
Induite par Leishmania donovani et
L. infantum
Les trypanosomiases

sont
des infections dues à des parasites appelés
trypanosomes transmis par des insectes
hématophages (qui se nourrissent de sang).
Les trypanosomiases
Selon l’espèce parasitaire en cause, nous distinguons deux
types de trypanosomiase, qui sont responsables des deux
formes de la trypanosomiase :
Trypanosoma gambiense & Trypanosoma rhodesiense
humaine africaine ou maladie du sommeil,

et Trypanosoma cruzi de la trypanosomiase américaine


ou maladie de Chagas

Ce sont des parasitoses graves,


potentiellement mortelles et
souvent difficiles à traiter.
L'action des parasites sur leur « proie »

Des médicaments existent pour traiter ces maladies ceux-


ci ne sont pas toujours efficaces,

du fait de l’apparition de parasites résistants


et
de la toxicité des produits,
Exemple de l’impact des parasites sur les populations d’hôtes :
1- Coexistence de deux espèces de drosophiles, rendue possible
par la présence d’un parasitoïde (=Leptophila boulardi)
4

À coté des interactions négatives que nous


avons noté,

il existe des coactions positives :


Interactions de coopération
Soit positive pour les Soit positive
deux espèces : pour l’une d’entre elles
&
C’est le : l’autre ne souffrant pas :
C’est le :
Mutualisme
&
symbiose Commensalisme
Exemples d’interactions non négatives

Nous parlons de commensalisme lorsqu’une


espèce profite de la présence d’une autre

Sans nuire à
Pour se protéger cette dernière
Pour se nourrir
Pour se déplacer

Exemple :
Mouches domestiques, Souris et rats peuvent ainsi être
considérés comme des espèces commensales de l’homme.
Exemples d’interactions non négatives

Nous parlons de mutualisme ou de


symbiose selon que l’association est :

Facultative Au moins pour l’un


ou des deux
Obligatoire partenaires

La séparation n’est pas toujours possible

Il existe tous les intermédiaires entre ces


extrêmes
Exemple :
Il y a mutualisme entre fourmis et
pucerons.

Les premières entretiennent les


pucerons dés qu’ils reçoivent un
liquide sucré

Pucerons : Petit insecte parasite des plantes.


Exemples d’interactions entre êtres vivants

La superfamille des Aphidoidea (Coccinella septempunctata)

Famille : Rosaceae Famille des Formicidae


Dans la relation de coopération : Pucerons / fourmis
il y a bénéfice réciproque, mais sans que les deux
espèces aient besoin l’une de l’autre pour vivre
Dans des conditions climatiques
favorables les pucerons sont nombreux
et parasitent les rameaux du rosier et se
nourrissent de sève c’est la
Parasitisme

La Coccinelle est un prédateur du Puceron,


ce qui entraine la régression de la
population de Pucerons : C’est la relation
de Prédation
Les fourmis envahissent le rameau de rosier, à
l’aide de leur antennes, elles caressent les
Pucerons et récoltent la sécrétion sucrée appelée
miellat, qui sort alors de leur abdomen

Les Fourmis ne se contentent pas d’exploiter


les Pucerons : elles les défendent au besoin
contre les larves de Coccinelles, les nettoient,
favorisant ainsi leur prolifération

Dans cette relation, il y a bénéfice réciproque, mais sans que


les deux espèces aient besoin l’une de l’autre pour vivre :
nous parlons de coopération
C’est une interaction entre espèces différentes mais qui est
positive dans les deux sens : en s’aidant mutuellement, les
espèces augmentent leurs taux de natalité et leurs biomasses

Plante Oiseau
Exemple : Les plantes et leurs pollinisateurs

Le nectar des fleurs apporte


aux pollinisateurs divers
sucres et des acides
aminés

Le coût de l’opération pour la


plante est compensé par le
bénéfice décisif apporté par la
pollinisation croisé,
efficacement assurée par
l’insecte ou l’oiseau
Symbiose qui est Association entre deux espèces différentes

Est une interaction biologique dans laquelle les deux


partenaires ne peuvent pas vivre l’un sans l’autre
Exemple
Les lichens sont une association entre une algue
photosynthétique et un champignon

Le champignon fournit à l’algue un support, les sels minéraux et une


réserve d’humidité
En échange de quoi
L’algue fournit au champignon les nutriments issus de la
photosynthèse
L’Allélopathie, une stratégie d’amensalisme
Allélopathie végétale

Amensalisme
❑ Interaction biologique entre plusieurs partenaires
(de même espèce ou d'espèces différentes)

Négative (en termes de valeur sélective pour l'un des partenaires


Neutre pour l'autre partenaire (elle n'implique ni coût, ni bénéfice)

LE NOYER : Juglans regia


l’allélopathie, une stratégie d’amensalisme
Allélopathie végétale

•L'allélopathie est un phénomène biologique par


lequel une plante produit une ou plusieurs
substances biochimiques destinées à influencer
la croissance, la survie et la reproduction
d'autres plantes.
Ces substances allélochimiques peuvent avoir
une influence positive (allélopathie positive) ou
négative (allélopathie négative) sur les
organismes concernés.
Fluctuations des populations dans le milieu naturel et causes
de fluctuation
Fluctuations des populations dans le milieu naturel et causes
de fluctuation

Il s’agit des variations d’abondance des populations naturelles

Les populations naturelles montrent deux caractéristiques en


apparence contradictoires

Ceci est à l’origine de la notion


d’équilibre biologique
Notion d'équilibre biologique

Cette notion signifie que dans les limites de leur aire


géographique et dans des conditions naturelles normales

Les populations naturelles ne se multiplient jamais


jusqu’à une limite supérieure qui conduirait à
l’autodestruction

Et ne s’abaissent jamais jusqu’à la limite de leur extinction

Elles subissent des


fluctuations entre ces deux
frontières
Fluctuations des populations dans le milieu naturel et causes
de fluctuation

Deux grands types de fluctuations


d’abondance des populations naturelles :
Fluctuations des populations dans le milieu naturel et causes
de fluctuation

La principale raison sont les effets négatifs des facteurs du


milieu : surpeuplement, maladies, manque de nourriture…

Ces effets se manifestent par une alternance plus


ou moins régulière de maxima (pullulations) et de
minima

Ces fluctuations cycliques peuvent


de nature :
1. Périodique
2. Apériodique
3. Erruptive
Plus ou moins régulières

Généralement annuelles (peuvent être pluriannuelles)

➢ Maximum de densité atteint à la fin de la période de


reproduction
➢ Minimum en fin de la mauvaise saison
Exemple
➢ Cas des avifaune et mammifères sédentaires

• Rythme trisannuel : Coléoptère


• Rythme quadriannuel : Rongeurs
• Rythme décenaux : Lynx lièvre du grand nord
canadien
Fluctuations cycliques sur une longue période
Cas du lynx et sa proie le Lièvre variable du Grand Nord canadien
Des recherches ont montré que les variations d’effectifs
sur une période excédant un du lynx sont cycliques et
siècle, régulières
–avec une période de 10
ans
–et suivent avec une
remarquable constance
celles du lièvre

Il apparaît en conséquence que ce sont


les fluctuations de la proie qui
commandent celles du prédateur et non
l’inverse.
Irrégulières et imprévisibles
Marquées par des subites pullulations

Plusieurs décennies pouvant s’écouler entre deux pics


Fluctuation of an eruptive nature

❑ Apparition de certaines espèces en dehors de leur aire normale


de répartition.
Ces invasions sont souvent temporaires :
(Les zones occupées sont abandonnées après un certain temps)

Dans certaines cas ;


Cette invasion est suivi par l’installation définitive de l’espèce.

Ceci conduit à l’extension de son aire de répartition

Les invasions peuvent être :


(1) Indépendantes des phénomènes de reproduction.

(2) Liées à la reproduction.


Dans le 1er cas,
elles peuvent être liées :

❑ À certaines circonstances climatiques exceptionnelles


(Hiver rigoureux prolongé poussant des espèces aviennes à quitter
leurs sites d’hivernage habituels).

❑ À la disponibilité et l’abondance de nourriture


(Criquet pèlerin).

Exemple :
Certains oiseaux et des Criquets Envahissent

➢ En grand nombre
➢ Diverses régions
➢ De façon occasionnelle
➢ et très irrégulière,
❑ Elles sont souvent liées aux
particularités physiologiques des populations.

Qui conduisent à l’apparition d’un grand nombre de jeune en


période de reproduction :

Nette augmentation de l’effectif de la population.

Forte mortalité à la mauvaise saison :

Densité ‘’ramenée’’ à celle du début cycle de reproduction.

La moyenne du nombre d’individus, d’une année à l’autre reste


sensiblement constante,
Population control

La régulation des populations est régie par tous les facteurs


qui .
abaissent leur natalité tout en élevant leur mortalité

Deux types de facteurs :

Biotiques Abiotiques
Abiotic factors
FID
Facteurs qui contrôlent la taille d’une population
et
dont l’effet s’exerce avec la même intensité, peu importe la
densité de la population,

❑ Climat Maladies
❑ Changements saisonnières, incendies, ouragans.
❑ Facteurs catastrophiques :
Grands froids ou sécheresses extrêmes par exemple.

Taux de mortalité déterminé


quels que soient
les effectifs
Biotic factors
FDD
Sont les facteurs qui contrôle la taille d’une population et dont l’effet
s’amplifie avec l’augmentation de la densité de cette population

Sont les facteurs relatifs aux êtres vivants :


➢ Compétition (… disponibilité de la nourriture)
➢ Prédation (…Intensité de la prédation)
➢ Transmission des maladies,( …Mortalité par les maladies)
➢ Parasitisme (… intensité du parasitisme)
➢ Stress psychologique

Ils permettent d’ajuster les effectifs des populations avec la capacité


limite du milieu,
Leur action sur la population dépend de ses effectifs
Plus l’effectif est élevé , plus il y a :
1- de compétition pour le
territoire, la nourriture, les
femelles … Baisse de
fécondité
2- de prédation qui est rentable
énergétiquement pour les prédateurs
de s’attaquer à des proies
nombreuses
Plus l’effectif est élevé , plus il y a :

3- de Maladies : la promiscuité
favorise la transmission des maladies
et des parasites
4- de Stress psychologique qui
affecte les taux de survie et
reproduction
.
voisinage obligatoire choquant ou désagréable
Documents à consulter
La compétition intra spécifique
La compétition pour la lumière –influence sur le
développement de l’individu
La compétition intra spécifique
La compétition pour la lumière –influence sur le
développement de l’individu
La compétition interspécifique
• Principe d’exclusion réciproque mis en
évidence par Gauseen 1934 sur les
Paramécies
La compétition interspécifique
Compétition interspécifique et déplacement de
la niche écologique
Intitulé du module

Département Biologie Chimie Géologie


Faculté Polydisciplinaire de Taza

Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Dynamique des populations

1er cas : ressources limitée:


2 ou plusieurs organismes utilisent des
ressources communes présentes en
quantité limitée.

2éme cas : ressources non limitées


Les organismes qui recherchent ces ressources se
nuisent (Concurrence).
La compétition aboutit toujours à une
diminution de la contribution des
individus qu’elle affecte, à la
génération suivante.

Baisse de
Les individus affaiblis par
fécondité
compétition
et/ou
Leurs descendant seront faibles
de survie
Ce phénomène a la capacité à réduire la densité des
populations, lorsque celles-ci dépassent un certain seuil et
au contraire à l’accroitre quand elles se situent en
dessous.
Les effets de la surdensité sur la qualité et les performances (état de
santé) des individus sont multiples :

Affaiblissement physiologique 1
Ralentissement de la croissance individuelle 2
3
Diminution de la fécondité et de la longévité
Modifications du comportement 4
Le résultat est non seulement une diminution de la densité,
mais aussi une modification de la composition génétique de
la population et de sa structure sociale.
En cas de surpopulation, beaucoup d’organismes affaiblis par des
carences alimentaires, deviennent plus vulnérables (fragiles) aux :
Prédateurs, Parasites et Maladies
Les effets de la surdensité sur la qualité et la
performance des individus sont multiples

1 2
Effets quantitatifs Effets qualificatifs

Tels que le nombre Qui affectent ces


des individus qui survivants et leurs
survivent performances
Les processus régulateurs de la croissance d’une population comprennent :
En plus de la compétition intra-spécifique
Climat défavorable
Fréquence des prédateurs
Présence de parasites

Ces interactions constituent l’ensemble du :


Systéme « Population – Environnement »
Les différentes populations qui se côtoient dans un
même écosystème ont entre elles des interactions
susceptibles de :

Modifier leur dynamique


Orienter leur évolution

De telles interactions joueraient un rôle important dans :


l’organisation, la dynamique et l’évolution
Des
systèmes plurispécifiques,
peuplement
ou écosystèmes
NB : Les interactions s’exercent d’abord entre des individus
mais elles impliquent aussi les populations dans leur ensemble

La compétition interspécifique entre deux populations

Qui consiste plus largement en une coaction entre les deux


populations

Met en jeu des phénomènes


d’exclusion spatiale
ou
d’interaction chimique entre individus.
Les effets de la compétition dépendent de plusieurs facteurs:

➢Les propriétés des individus


➢Leur densité
➢La structure des populations en présence
➢Des caractéristiques de l’environnement
Les coactions interspécifiques sont classées

Selon que

leurs effets sur les individus et populations


concernés sont :

I II III
Négatifs Neutres Positifs
1 La compétition interspécifique
(Coactions potentiellement négatives dans les deux sens)

2 Les relations hôtes-parasites

3 La coopération
(Coactions positives dans les deux sens)

4 La prédation sensu lato


(Coactions « manger-mangé »
Positives pour le premier , négatives pour le second)
L'étude mathématique des L'analyse mathématique des effets
phénomènes de compétition réciproques de :
interspécifique s'est basée sur la croissance d'une population A
sur
la croissance d'une population B

Une théorie mathématique de la compétition interspécifique


s’est développée sur la base du modèle logistique
. de
croissance des populations
Soit deux populations 1 & 2 d’espèces
différentes qui sont en compétition pour
une ressource limitée
Cas 2
Les deux populations
.
Cas 1 coexistent
Chaque populations se et
trouvant seule. interagissent.

= La compétition intraspécifique
Compétition
intraspécifique + (s'ajoute)

À la compétition interspécifique
Cas 1: Compétition intraspécifique
Leur croissance, chacune se trouvant seule, est
donnée par les équations suivantes :

❑ N1et N2 effectifs de deux populations qui sont


en compétition pour une même ressource
❑ r1et r2 taux d’accroissement naturel
❑ k1et k2 les capacités limites du milieu.
Cas 2 = C. INTRA + C. INTER

La croissance de chacune est influencée non seulement


par sa propre densité mais aussi par :
Celle de l'espèce concurrente :

Le coefficient de compétition mesure l’effet


de compétition de l’espèce 2 sur l’espèce 1 et
réciproquement pour le coefficient de
compétition
Ces expressions tiennent compte de
l’effet défavorable qu’exerce chaque
individu sur :

La croissance de sa propre population


Autolimitation .

&

Limitation mutuelle des 2 populations


Ce système mathématique montre qu’une
coexistence stable des deux populations

n’est pas toujours possible


.

Surtout lorsque ces deux espèces:


sont écologiquement proches :

➢Même niche
➢Exigences écologiques
➢ Ressources
L’exclusion compétitive
Sous Le
l’influence de la développement peut conduire la
compétition d’une espèce disparition du milieu
interspécifique A d’une autre espèce:

A c’est le principe l’exclusion compétitive


.
d’une espèce par l’autre.
.

En (b), des petits tubes capillaires ménageaient des refuges


aux oeufs/larves de O.Surinamensis.,
leur permettant d'échapper à la prédation de T. confusum

Assimilée à de la compétition par interférence (action


directe) (d'après Crombie, 1947).
La compétition par interférence
Elle intervient quand les individus subissent une
interaction directe négative


L’un d’eux réduit la capacité de
L’autre à exploiter une ressource
commune,
quel que soit le niveau de cette
ressource

A l’opposé de :
La compétition par exploitation
La compétition par exploitation
C’est une forme de compétition où les individus ont un
effet négatif les uns sur les autres en consommant une
ressource qui leur est commune.


Les individus concernés n’interagissent pas alors directement les uns
avec les autres.

Ils sont sensibles au niveau de ressource disponible


après consommation par d’autres individus.
La compétition par exploitation
Elle est donc dite indirecte
car elle ne requiert pas :

de contact physique ou d’interaction directe entre les


individus pour entrer en jeu.

Il est indispensable que la ressource considérée

soit limitante

pour que les individus entrent en compétition


La compétition par exploitation
Pas d’action directe entre les individus en présence .

Ses effets se font sentir au niveau des populations par l’intermédiaire de:

➢ La raréfaction de la ressource commune (nourriture , abris…).

➢Une sous alimentation des individus qui provoque un ralentissement ou


cessation de la croissance.

➢Une chute de la fécondité


➢Un accroissement de la mortalité
➢Dans le cas des animaux : émigration
En Laboratoire

Cette dernière issue (Phénomène d’émigration)


était empêchée.

C’est une sous estimation des phénomène


d’Emigration

Dans la dynamique des processus compétitifs in


Natura
La théorie
de Prévoient qu'en
la niche conditions stables . ne
écologique des espèces peuvent
et écologiquement coexister.
le principe similaires
d'exclusion
compétitive
Dans la nature plusieurs exemples de ségrégations
écologiques permettent d’éviter cette exclusion

Exemples de ségrégation spatiale d'espèces


potentiellement compétitives.

Répartition de 3 espèces d’Ichneumons dans l’espace


Parasites de cocons de Neodiprion swanei
Défini par un gradient d’humidité et un gradient de densité de l’hôte
Le cocon est l'enveloppe que file la larve de de certains insectes pour s'y transformer.
Exemples de ségrégation spatiale d'espèces potentiellement
compétitives.

Caractérisation des niches spatiales de deux espèces de


Potamogeton dans les mares de Suède selon deux gradients
définis par la concentration de Ca et N dissous
Ségrégation écologique : Ségrégation trophique

Ségrégation trophique par la taille des proies de quatre espèces


de ciliés du genre Remanella qui coexistent fréquemment sur
des fonds marins sableux.
Répartition
(densité %) en
fonction de la
taille des
proies
Ségrégation écologique

1 La séparation spatiale
dont les figures donne quelques exemples,

mais
2 Elle peut naturellement se produire aussi sur un autre
axe de :
➢ La niche, Le temps,
ou
➢ Les catégories de nourriture utilisées.

ou
3 Encore se faire partiellement sur chacun de ces axes à
la fois.
Faculté Polydisciplinaire de Taza
Année scolaire
Département Biologie Chimie Géologie
2020-2021
Abdelmajid KHABBACH
Chapitre II : Caractéristiques des
populations animales.
➢I- Répartition spatiale des individus

➢II- Variables de flux et variables d’état

➢III- Croissance des populations

➢IV-Tables de survie et pyramides des âges

➢V- Sex ratio.


I Répartition spatiale des individus

La modalité selon laquelle les individus d’une population


se répartissent dans l’espace.
traduit la réponse des individus à l’action des facteurs de
l’environnement

Trois types de répartition spatiale :

❑ Distribution aléatoire (au hasard)

❑ Distribution uniforme (régulière)

❑ Distribution en agrégat (groupée = contagieuse)


La probabilité qu’un individu Mode de distribution
se trouve en un point plutôt rare.
quelconque est la même que
Peu réaliste
la probabilité de le trouver à
écologiquement
tout autre point.
Exemple : Les graines de
certaines plantes se
posent au hasard avant
de germer.
❑ Absence de comportement
territorial.

❑ Conditions homogènes du
milieu
Répartition égale sur l’ensemble du territoire
Des manchots se disputent
chacun un petit
Cas de milieu homogène offrant des emplacement.
ressources uniformément réparties (Eau et
sels minéraux pour les plantes ; territoire
et nourriture pour la faune)

Pour les espèces ayant un


comportement territorial marqué.

Interaction directe entre individus :


nids d’oiseaux marins au sol
Très rare dans la nature à moins d’être
artificielle.

Fréquente dans la nature.

Milieu aux ressources inégalement réparties

Comportement social marqué

Attirance pour un biotope localement favorable.

Limitation dans la dispersion
(barrières spatiales ou temporelles)

Comportement grégaire des


loups
Types de distribution spatial des individus d'une population
II- Principales variables de flux
Principales variables de flux

C’est la modalité selon laquelle les individus d’une


population occupent l’espace dans leurs habitats naturels.

Elle permet d’exprimer le taux de déplacement des


individus au sein et hors de la population

et ce par:

(1) Immigration
(2) émigration
(3) nomadisme.
II- Principales variables de flux
1) Immigration [migration]

Déplacement en aller et retour saisonnier des mêmes


individus d’une population au sein de son aire d’origine
Entre une zone de reproduction et une zone qui sert de refuge durant
la mauvaise saison
(Parfois colonisation d’un autre écosystème).
(2) Emigration

Un fragment de population souvent nommé propagule


quitte son biotope d’origine et se fixe définitivement
dans une autre zone d’une autre aire biogéographique.

(Processus d’invasion d’un milieu naturel par


des individus qui lui sont étrangers)

C’est donc une extension ou changement d’aire


de répartition, sans retour au point de départ.
Spéciation?? Processus évolutif par lequel de
nouvelles espèces vivantes
apparaissent. ...
(3) Nomadisme

Ensemble des déplacements irréguliers dans le


temps et dans l'espace,
Généralement effectués par des organismes vivant dans des
milieux dont la productivité est variable et imprévisible.
Production de jeunes individus par une population.
Elle constitue le principal facteur d’accroissement d’une
population
nous distinguons
Natalité réelle ou Natalité écologique
Correspond à la naissance de jeunes individus dans
des conditions d’environnement données
(Présence de facteurs limitants)

Natalité maximale ou natalité physiologique

Traduit le potentiel biotique de l’espèce considérée


(Absence de facteurs limitants).
Taux de natalité
Rapport du nombre de naissance au nombre total
d’individus de la population
Au cours d’un intervalle de temps donné

Exemple
Chez les espèces à faible potentiel biotique comme
l’Homme,
ce taux est exprimé en pour mille par an.
Il atteint environ 50 %0dans de nombreux pays du tiers monde.

Le potentiel biotique
(Capacité à survivre et à se reproduire)
❑ C’est le Taux maximum qu'une population d'une espèce donnée
peut augmenter en volume (nombre d'individus), quand il n'y a aucune
limite sur les taux de croissance.
➢ Elle affecte différemment les individus de la population.
➢ Elle varie en fonction des groupes d’âge considérés (càd
Elle affecte différemment les individus de la population).
➢ Nous parlons de taux de mortalité par classe d’âge

Le Taux de mortalité
Correspond à la proportion du nombre d’individus morts
dans un intervalle donné par rapport à la population
totale.

Il s’exprime en°/°°.
Nous distinguons :
1-Mortalité réelle (Mortalité écologique)
2- Mortalité minimale

Mortalité réelle ou mortalité écologique (En présence de facteurs limitants)

• Caractérise la disparition d’individus dans des conditions


d’environnement données.
• Elle varie en fonction de la population considérée,

Mortalité minimale ou théorique (En absence des facteurs limitants).

• Caractérise la disparition d’individus dans des conditions


d’environnement données
• Elle est déterminée par la longévité potentielle de l’espèce considérée
La longévité potentielle est la durée de vie maximale que peut
présenter une espèce.
Les 3 éléments clés d’une étude complète de la dynamique des populations
1. Natalité (action +)
2. Mortalité (action -)
3. Dispersion (Émigration (action -) / Immigration (action +))

➢ Ils influencent les effectifs des organismes dans un endroit donné.


➢ Ils sont à étudier et à quantifier avec le plus grand soin.
➢ La natalité et la dispersion sont généralement plus accessibles que
l’appréciation de la mortalité.
II- Principales variables d’état

1 Effectif

2 Densité
II- Principales variables d’état
Effectif
Effectif = Nombre minimum d’individus permettant l’existence d’une population.

Il est bien défini dans le cas


➢ Des populations d’animaux sédentaires,
➢ Vivant sur un territoire bien délimité,
➢ Où les échanges avec les populations voisines sont rares.

Il est :
Plus élevé dans le cas d’une espèce à comportement social marqué que
dans le cas d’une espèce à comportement peu ou pas social.

Si une espèce est largement répartie sur un territoire très


vaste, les effectifs de la population ne peuvent plus être
fixés

Estimation de la densité
II- Principales variables d’état Densité
Densité : Rapport des effectifs de la population à la surface de la zone
géographique occupée.
Elle s’exprime en nombre d’individus par unité de surface ou de
volume (ind./m2 ou ind./l).

Nous distinguons : Densité brute & Densité écologique.


Densité Brute (DB) DB = N/S
Représente le rapport entre :
l’effectif (N) d’une population
Et
la surface (S) qu’elle occupe:

Densité Ecologique (DE) : DE = N/SU Rapport entre :


❑ l’effectif d’une population
Et
❑ la surface utilisable (SU) de l’écosystème
(surface où la population trouve les ressources qui lui sont nécessaires).
II- Principales variables d’état
Densité
Exemple : Pour la population humaine
La densité brute correspond au nombre d’habitants à la surface totale du
pays.
La densité écologique au rapport de ce nombre à la surface des
terres cultivables.
Exemple
En Egypte:

La densité brute est de 43,5 hab./Km2


La densité écologique 1533 hab./Km2

(Concentration de la population sur les rives du Nil).


II- Principales variables d’état Densité

Chez les populations animales :

La densité observée dépend de leur place dans les réseaux


trophiques.

La densité d’une population est d’autant plus faible que


la position de l’espèce dans les chaînes alimentaires est
plus élevée
(Proies > Prédateurs).
II- Principales variables d’état Densité

Méthodes utilisées pour déterminer la densité

Les méthodes utilisées pour déterminer la


densité sont nombreuses.

Parmi les plus utilisées, nous distinguons:

1-Méthode exhaustive

2-Méthode par échantillonnage


II- Principales variables d’état Densité

Méthodes utilisées pour déterminer la densité


1-Méthode exhaustive

Dénombrer tous les individus d’une


population qui vivent dans un territoire
délimité.

Cette technique est applicable aux espèces


de taille suffisamment grande, vivants dans
des milieux ouverts

Exemple : Photographie aérienne à partir


d’avions volants à basse altitude.
II- Principales variables d’état
Densité
Méthodes utilisées pour déterminer la densité

2-Méthode par échantillonnage

❑ Méthode directe

❑ Méthode indirecte

❑ Méthode de Capture -Marquage-Recapture


«CMR»
III- Croissance des populations

Au cours du temps, l’effectif des populations naturelles peut :

❑ croître,
❑ rester stationnaire,
❑ fluctuer,
❑ ou décroître jusqu’à l’extinction.

Cette dynamique démographique dépend :


❑ des conditions de l’environnement
❑ des propriétés de chaque individu et de la population dans son ensemble.

La croissance démographique : Désigne la croissance


des effectifs d’une population en fonction du temps,

Le taux de croissance r : étant l’incrément démographique annuel à l’effectif


total d’une population.
Croissance desdes
III- Croissance population
populations
Dans le cas d'une population "fermée",

c.à.d.. sans immigration (+) ni émigration (-),

la croissance est le résultat final entre deux facteurs


antagonistes :

la natalité
et
la mortalité.
Croissance des
III- Croissance population
des populations
Croissance des
III- Croissance despopulation
populations
Deux principales modalités de croissance selon les conditions des milieux

1- Croissance en l’absence de facteurs limitants :


Croissance exponentielle

2- Croissance en présence de facteurs limitants :


Croissance logistique
III- Croissance
Croissance des populations
des populati

1- La croissance exponentielle
Croissance desdes
III- Croissance population
populations

Le taux de croissance r
N effectif actuel
Croissance des populations
Taux de croissance
Formule 1
Soit
❑ N l’effectif total de la population,
❑b le taux de natalité (nombre de naissances)
et
❑ d celui de mortalité (nombre de décès).

Nous pouvons définir un taux de croissance


[r = b –d/N]
Croissance des populations

Formule 2

Si
❑ No est l’effectif au temps to
❑ et
❑ N celui au temps t,

nous aurons :
L’accroissement de la population
On déduit l’accroissement de la
population :

I = taux de croissance naturelle (r) X l’effectif (N)

I=rN (1)
Croissance
III- des population
Croissance des populations

Soit
❑ Une population hypothétique
❑ Vivant dans un milieu idéal.

La taille de la population
❑ Augmente chaque fois qu’un organisme naît
et
❑ Diminue chaque fois qu’un organisme meurt.
III-Croissance
Croissancedes population
des populations

N : Nombre d’individus dans la population

rmax : taux intrinsèque d’accroissement maximum de la


population
Positif (plus de naissances)
Nul (naissance = morts)
Négatifs (plus morts)
III- Croissance des populations
1- Croissance exponentielle
❑ Dans les conditions optimales,
❑ Hors de toute limitation alimentaire ou spatiale
❑ Phase de colonisation d’un milieu vierge favorable

La capacité d’accroissement se traduit, sur un intervalle de temps


donné par un taux fini d’accroissement constant r.

Rappelons que:
1- Croissance exponentielle

Dans ces conditions


La population s’accroît proportionnellement à son effectif
présent .
❑Selon une équation différentielle ordinaire
(EDO)
(équation qui relie une fonction et ses dérivés)

La capacité d’accroissement se traduit, sur un intervalle de


temps donné par un taux d’accroissement constant r ou R.
1- Croissance exponentielle
1- Croissance exponentielle

Ainsi, lorsqu’une population est placée en l’absence de facteurs


limitants,
❑ sa croissance s’effectue selon une loi exponentielle.
❑ La courbe représentative de cette fonction est dite courbe en J
en raison de son allure.
1- Croissance exponentielle

❑ Croissance«illimitée» rare
dans la nature.
❑ Croissance dans des
conditions optimales
❑ Pas de limitation alimentaire ni
spatiale
❑ Population à l’abri des prédateurs,
parasites et maladies
❑ Caractéristique des espèces
colonisant un milieu nouveau

❑ Les populations expérimentales.


1- Croissance exponentielle
La croissance exponentielle ne se produit pas habituellement
dans la nature ni au laboratoire
Aucune population ne peut croître indéfiniment parce que :
l'environnement (abiotique et biotique) limite son PB (potentiel biotique) en
provoquant une diminution des taux de natalité et une augmentation des taux
de mortalité.

Les conditions environnementales qui limitent le PB d'une population sont


regroupées sous le terme de : Résistance du milieu
(nourriture, température, refuges, relations avec les autres espèces, relations à
l'intérieur de l'espèce, maladies, parasites …)

La capacité limite du milieu.


Le nombre maximal d'individus d'une population stable qui peut
vivre
Dans un milieu
Au cours d'une période relativement longue
2- Croissance Logistique

Dans les conditions naturelles

❑ Quantité des ressources disponibles limitée


(nourriture, espace)
❑ Population exposée aux prédateurs, aux parasites, maladies,
surpeuplement

L’effet cumulé de ces facteurs limitants de l’environnement

- Le potentiel biotique chute

- Le taux de croissance réel diminue puis devient nul


2- Croissance Logistique

Un mécanisme de feed-back négatif induit

Par l’auto-limitation (auto-inhibition)

Réduit le taux d’accroissement au fur et à mesure que la


densité augmente

Régulation dépendante de la densité


«Croissance
2- CroissanceLogistique»
Logistique

Dans cette régulation dépendante de la densité,

Un facteur de correction égal à

[(K-N) / K]

Introduit la résistance du milieu,

K représente la charge biotique maximale du milieu.


«Croissance
2- CroissanceLogistique»
Logistique

Pour traduire mathématiquement ce mode de croissance


des populations naturelles,

on utilise classiquement
l’équation logistique de VERHULST

Qui décrit l’évolution dans le temps de la population


exposée à des facteurs limitants où le taux d'accroissement
diminue de façon proportionnelle à l’effectif.
2- Croissance Logistique

Dans de telles
conditions
on aura:

K est le niveau maximal que peut atteindre l'effectif de la


population considérée,
Compte tenu des ressources disponibles dans le milieu.

La solution intégrée de cette équation différentielle (logistique)


s'écrit:

Où a est une constante d'intégration


Qui définit la position de la courbe par rapport à l'origine.
Courbe représentative de cette croissance logistique
→Croissance en présence de facteurs limitants une courbe en S ou sigmoïde

❑ La croissance de la population ne répond plus au modèle exponentiel.


❑ La croissance est de type logistique où une Population maximale est atteinte,
nous parlons de la Densité Biologiquement Supportable (DBS), La courbe
représentative de cette croissance logistique est une courbe en S ou sigmoïde
Le modèle logistique s’applique à certaines
populations naturelles de manière quasi-conforme

Exemples
L’accroissement d’une population de
paramécies dans de petites cultures aux
conditions constantes est quasi conforme
au modèle logistique.

Courbes logistiques (Sigmoïdes) chez


Moina macrocarpa (Crustacé, Cladocère)
en fonction de la température.
Comparaison de l’accroissement exponentiel et logistique

La résistance du milieu limite le potentiel biotique


IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

❑ Une table de survie est une représentation des données statistiques très utilisées en
démoécologie pour figurer la dynamique d’une population.
❑ Le principe des tables de survie a été mis au point par les spécialistes de la
démographie humaine, puis généralisé dans l’étude des populations animales par
PEARL (1925).
Ces tables sont établies en dressant des colonnes dans lesquelles sont notés, de façon
conventionnelle, un certain nombre de paramètres démographiques. ce sont de gauche à
droite:

X : intervalle d’âge exprimé en jours, mois ou années selon la longévité de l’espèce considérée.
LX: nombre d’individus vivants dénombré au début de l’intervalle du temps x.
dx: nombre d’individus morts au cours de cette intervalle.
dx/lx : 100 : taux de mortalité au cours l’intervalle X.
IV- 1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)
Exemples de Table de survie d’un lépidoptère : Choristoneura
fumiferana

Commentaire:
+ 2 imagos seulement subsistent à partir d’une ponte de 200 oeufs.
+ mortalité est donc de 99 % au cours d’une génération
+ Le stade le plus vulnérable (sensible) est celui des jeunes larves et
larves âgées (80% et 90%).
Quelques termes inhérents aux tables de survie
Génération : Ensemble d’individus d’une population, qui sont nés en même temps ou
pendant un intervalle de temps donné, qui se reproduisent en donnant naissance à une
descendance et assurant de la sorte la continuité et la conservation de la population
considérée.
La durée d’une génération est l'âge moyen auquel une femelle produit sa descendance.
C’est aussi la durée moyenne nécessaire pour qu’une population accroisse son effectif
d’un facteur égale au TNR (Taux Net de Reproduction)
TNR: le nombre moyen de descendants produits par une femelle au cours de sa vie

Cohorte : Ensemble d’individus d’âge différent mais qui ont vécu un même
événement.
Exemples :
1. Un ensemble de papillons adultes qui éclosent en même temps constituent une
cohorte bien que les nymphes dont ils sont issus puissent avoir été d’âge
différent.
2. L’ensemble de personnes qui se sont mariées le même jour, constitue aussi un
bon exemple de cohorte.
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

Elles peuvent être représentées sous forme de courbes (courbes de survie).


Elles doivent être établies obligatoirement pour une cohorte suivie depuis l’origine.
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

•Premier type : Type I


❑ Correspond aux espèces dont l’ensemble des individus ont une
espérance de vie élevée.
Le taux de mortalité faible durant la majeure partie de la durée de
vie potentielle, devient important chez les individus âgés.
❑ La courbe décroît d’abord lentement puis de plus en plus vite.
Elle est fortement concave vers le bas.

Ex : Cas des populations humaines dans les pays très développés


Cas de drosophiles adultes en élevage.
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

❑ Second type : Type II


Représenté par une diagonale, correspond aux espèces
dont le taux de mortalité est sensiblement constant à
tous les âges.

Ex : Cas des Paramécies, de l’hydre d’eau douce, des


Rotifères, mais aussi certains Vertébrés.
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

Troisième type : Type III


❑ Correspond aux espèces ayant un taux de mortalité très fort chez les
jeunes tout en diminuant par la suite.
❑ La courbe exprimant le nombre de survivants décroît d’abord très vite,
puis de plus en plus lentement.
❑ Elle est fortement concave vers le haut.
❑ Ce type est fréquent chez les espèces à fécondité élevée.

❑ Il existe notamment chez les espèces subissant une métamorphose.

Ex : Beaucoup d'espèces d’oiseaux, de poissons, d’insectes,


et crustacés….
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

un 4èmetype :
❑ Une fraction constante de la population meurt à chaque
âge.
❑ L'espérance de vie est donc constante à chaque âge et la
courbe de survie est faiblement sigmoïde.
❑ Ex : Oiseaux, Poissons, Amphibiens surtout
salamandres…
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)

❑ 5èmetype :
❑ Type complexe dont l'allure ne permet pas de les
ranger dans l'une des catégories précédentes.

❑ La courbe présente plusieurs points d'inflexion.


Ex : beaucoup d'insectes

Remarque
+ La mortalité est plus affectée par les facteurs du milieu que la
natalité,
+ L’étude des causes de la mortalité est donc essentielle pour
expliquer les fluctuations des populations
Durée de vie

Durée de vie : est le temps qui s’écoule entre sa naissance et sa


mort. Elle est variable selon les espèces. La
durée de vie moyenne des individus : dans une population est la
moyenne de leur durée de vie.

Deux aspects importants

1- Durée de vie réelle


C ’est ce que dure réellement la vie dans les conditions naturelles

2- Durée de vie potentielle (ou durée de vie physiologique)

c’est ce que dure (durerait) la vie lorsque toutes les conditions


optimales sont (seraient) réunies.
Durée de vie

Une période juvénile,


pré-reproductrice
Une période reproductrice
Une période juvénile, pré-reproductrice

Se situe avant la période de reproduction au cours de laquelle l’animal


consomme de la nourriture pour assurer sa croissance.

Chez les invertébrés dont les insectes, cette période correspond à la


période larvaire.

•Une période reproductrice


Période de maturité sexuelle au cours de laquelle une part importante de
nourriture est utilisée pour la reproduction (arrêt de la croissance).
Durée de vie
❑Les durées de ces périodes sont très variables suivant les
espèces.
❑La dynamique de population d’une espèce dépend largement de
l’importance relative de ces trois périodes
Durée de vie

L’effort de reproduction
Désigne la part du budget énergétique des individus d’une
espèce attribué à la reproduction en proportion avec son budget
énergétique total.

•Une période post-reproductrice (de stérilité)

C’est la période pendant laquelle, la nourriture consommée


assure la survie de l’individu.
Durée de vie

La reproduction est l'élément le


plus important dans la vie d’une
population

Or, une femelle ne peut pas se reproduire pendant toute


sa vie :

❑ + Elle ne peut commencer qu’à un certain âge ;


❑ + Puis sa période reproductrice dure un certain temps,
avant de devenir stérile.

C’est durant sa période reproductrice qu’elle peut


participer à l’accroissement de la population.
Chez l’homme
La période reproductrice peut théoriquement se prolonger jusqu’à
la mort, mais elle s’arrête chez la femme à la ménopause.

Chez les Insectes (Cas majoritaire ).


La période juvénile peut être énormément plus longue que la période
post reproductrice.
Ephémère : la vie adulte ne dure que quelques heures alors que la
vie larvaire s’étend sur une année ou plus.

Cigale : paraît vivre 17 ans sous terre à l’état de


larve pour ne passer que quelques
semaines à l’aire libre en état adulte propre à la
reproduction.
La longévité

La longévité de vie correspond à l’âge limite ou aussi l’espérance de vie.

La théorie peut
être différente
en fonction
de certains
facteurs biotiques
et/ou abiotiques
(prédation,
froid,
ressources
alimentaires,
etc.)
IV-2 Structures d'âge Ou Pyramide des âges

La variation de la taille d’une population est en rapport avec :


Natalité et immigration
Mortalité et l’émigration
La mortalité touche différemment les sexes et les différents classes
d'âge. La structure par âgé est donc importante pour le suivi de
l’évolution d’une population animale

Cette proportion d’individus de différents âges dans la population


Correspond au pyramide des âges.
Structures d'âge Ou Pyramide des âges

Cette proportion d’individus de différents âges dans la


population Pyramide des âges
On répertorie le nombre d’individus dans chaque classe d’âge.

Figurer chaque classe d’âge d’une population sous forme de


rectangles superposés de même largeur mais de longueur
proportionnelle au nombre d’individus qu’elle renferme
Les mâles et les femelles sont disposés en deux groupes distincts
situés de part et d’autre d’une médiane puisque la mortalité
n’affecte pas de façon égale les deux sexes

♀ ♂
Représentation simplifiée d’une pyramide des âges en distinguant
trois groupes dans les effectifs de toute population:
❑ Celui des individus jeunes…………………… (1)période pré
reproductive
❑ Celui des adultes……………………………………………(2) période
reproductive
❑ Celui des individus âgés qui ne sont plus féconds……….. (3) période
post-reproductive
Représentation simplifiée d’une pyramide des âges en distinguant
trois groupes dans les effectifs de toute population:

Les pyramides des âges permettent donc de


représenter l’évolution d’une population en
fonction des classes d’âge et du sexe

L’aspect de la pyramide représente le profil


démographique de la population
❑ Selon l’importance de : la natalité = b / la mortalité = d
❑ Forte proportion de jeunes
❑ Taux rapide d’accroissement de la
population
❑ Faible proportion d’individus âgés
❑ Pyramide à large base = forme
pyramidale
❑ Nombre d’individus est
identique dans chaque
classe d’âge Forme de cloche
❑ Faible proportion de jeunes

❑ Prépondérance numérique des


individus âgés
❑ Forme d’urne
Exemples

Inde, 1970 ➢Base large nous montre un pourcentage de


jeunes individus important.
➢Un potentiel démographique important et
donc à une population jeune.

Il s’agit d’un état stationnaire où la


Suède, 1977 population est vieillissante
De façon générale

" On observe progressivement une réduction de la base et un gonflement du


sommet.
Pyramide des âges et « incidents » démographiques

Exemple :
Un incendie de forêt peut avoir une
incidence sur une population de
Classe de 2 – 3 ans
mouflon

Exemple :
Les cochons d’Australie avec une présence ou non de dingos (chiens sauvages)
La présence de prédateur peut influencer la démographie

❑Présence de prédation par les dingos.


❑Ils s’attaquaient aux jeunes individus
effectuant une pression sélective
V- Sex ratio (Taux sexuel)

Il désigne le rapport numérique entre :


Le nombre de mâles
et celui
des femelles
Existant dans une population d’une espèce animale.

❑ > 1 à la naissance
Chez la plupart des vertébrés Où
la mortalité des jeunes de sexe mâle excède celle des femelles de sorte que l’on assiste à une
inversion à l’âge adulte
les femelles devenant légèrement plus nombreuses que les mâles
(Cas de l’espèce humaine).
❑ De l’ordre de 1
Chez les espèces gonochoriques
❑ Tend vers zéro
Chez les espèces parthénogénétiques
dans lesquelles on ne connaît, dans certains cas que des femelles (Pucerons, crustacés,
….).

La parthénogenèse est la division à partir d'un gamète femelle non fécondé / Gonochorique indique des sexes (gonades) séparés
V- Sex ratio (Taux sexuel)
Importance pratique
➢Dans les troupeaux d’animaux domestiques

➢Dans les troupeaux mammifères exploités ou protégés


(Cas des antilopes en Afrique)

On peut en effet prélever (détruire) une forte


proportion de mâles sans nuire à la
dynamique de la population

(un seul mâle suffit pour plusieurs femelles).


Pour une espèce monogame

il se forme des couples de façon durable et l’idéal est d’avoir 50 % de mâles


et 50 % de femelles.
Stratégies démographiques

Pour les êtres à stratégies « r », il y a


souvent des « catastrophes » compensées
par une recolonisation rapide du milieu.
Stratégies démographiques

Stratégies de développement des


populations d'êtres vivants adoptée par
des animaux ou des végétaux

ou

Dont les Dont l'habitat


conditions de vie est variable ou
sont prévisibles perturbé
(Stratégie K) (Stratégie r)
La stratégie r
➢ Taille réduite et durée de vie courte
➢ Maturité précoce
➢ Forte descendance
➢ Énergie majoritairement dédiée à la reproduction
➢ Peu ou pas de soins parentaux -> faible proba de survie des descendants
➢ Une seule reproduction (Sémelparité) (ex: Saumons)

➢Régime alimentaire large (limite la compétition)


➢Importantes fluctuations de populations
➢Populations non ou faiblement régulées par la densité
➢Faible compétition
➢Communautés saturées

Condition d’apparition :
➢Très fréquent chez espèces soumises à forte prédation
➢Forte compétition pour l’espace (plantes)
La stratégie r
La stratégie r est issue d’une sélection indépendante de la densité
La stratégie r est une faible croissance et forte reproduction
La stratégie r
Exemples
Plantes
Pissenlit
Produit de très nombreux akènes très légers, dont la
plupart sont issus de la reproduction Asexuée

Animaux
Campagnol
Poissons,
Amphibiens (Cannibalisme des oeufs),
Souris
et Campagnol
Le cannibalisme animal est une pratique consistant à manger une ou plusieurs
parties d'un individu vivant de la même espèce
La stratégie r Typique des espèces invasives
Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora), la et reproduction
asexuée : Boutures

Crapaud Buffle (le grand vorace dévastateur)


Tortue de Floride

Écureuil gris Jacinthe d’eau


Chenilles processionnaires du Pin
Frelon asiatique, etc
La stratégie K
•Animaux ou plantes de grande taille

•Plusieurs reproduction (Itéroparité) avec parfois


des couples stables (Oiseaux)

•Peu de descendants avec forte espérance de vie

•Soins parentaux aux jeunes, ce qui a un coût


énergétique pour les parents et réduit leur
espérance de vie

Condition d’apparition
• Avantage dans un milieu stable
• Milieu avec forte compétition entre adultes
pour les ressources (Milieu proche de K)
La stratégie K
La stratégie K est issue d’une
sélection dépendante de la
densité

La stratégie K est une forte


croissance et faible
reproduction
La stratégie K

Noyer d’Amazonie
(Bertholletia excelsa),
ou
Noyer de milieu tempéré :
graines avec
beaucoup d’albumen
Sémelparité et itéroparité

➢Sont deux stratégies de reproduction opposées.

➢Une espèce est dite sémelpare si


ses individus ne se reproduisent
qu'une fois au cours de leur vie

➢Parmi les végétaux, les plantes annuelles vivent un an et


sont généralement sémelpares.

➢Une espèce itéropare s'ils se


reproduisent plusieurs fois.
Comparaison entre les deux stratégies
Comparaison entre les deux stratégies
Stratégies et colonisation d’un milieu

Milieu a subi une perturbation


(Éruption volcanique, Grand feu,
Inondation, Stérilisation, ...)

Temps

Puis elles donnent naissance


Les espèces à stratégie à un environnement de plus
r sont les premières en plus compétitif
à
s'implanter, où les espèces à stratégie K
s'imposent.
Remarque
Certaines
espèces à stratégies r
Sans ces
perturbations N'auraient même aucune
chance de subsister dans la
biosphère
Exemple
Oyat « Roseau des sables

qui est remplacé par


la Fétuque rouge dès
que la dune est Ammophila arenaria Festuca rubra
stabilisée
NB
Pour les humains

Ceux des pays une stratégie K


développés

Ceux des pays


très pauvres
une stratégie « r »
et/ou
instables
Conclusion sur l’évolution des populations

Les facteurs qui contrôlent Cela détermine


les effectifs d’une population le taux
sont : d’accroissement r
La natalité, la mortalité, le sex- de cette population
ratio & la fécondité
Les facteurs du milieu sont déterminent
indépendants de la densité le taux de survie.

La capacité limite du milieu, K


décrit sa capacité maximale
Ces facteurs (avec la prédation) à nourrir et abriter
sans se dégrader.
limitent l’extension des
populations
d’espèce à stratégie r
Conclusion sur l’évolution des populations

La densité
Diminue la fécondité

Par la compétition intraspécifique.

Cela limite les effectifs des population à stratégie K


Critiques et limites
Dans une très petite La reproduction et la survie
population sont très difficiles

une plante isolée est soumise au froid


Par exemple et au vent, alors qu’un groupe de
plantes en est protégé. « Effet Allee »

Dans la nature, l’absence de


compétition et de
prédation est rarissime
Utilité des modèles mathématiques

▪ Permettent de prédire l’évolution des


populations d’espèces protégées ou
invasives
▪ Sont une base pour prendre des
décisions en matière de gestion
écologique.
Chapitre III
Caractérisation des
écosystèmes
naturels
Abdelmajid KHABBACH
Département Biologie Chimie Géologie
Faculté Polydisciplinaire de Taza
Les biomes Qu’est-ce qu’un biome?

Les biomes correspondent à des subdivisions latitudinales sous


forme de bandes, de l'équateur vers les pôles, en fonction
du climat et du milieu (aquatique, terrestre, montagnard).
1. La répartition est généralement fondue sur les adaptations des espèces au
froid et/ou à la sécheresse.
2. Il n'y a pas de frontière nette entre deux biomes.
3. Les zones de transition où se chevauchent des deux systèmes se nomment
écotones.
Un biome qui est une grande unité
écologique soumise à des conditions
climatiques spécifiques, il est appelé aussi
macroécosystème, aire biotique, écozone ou
encore écorégion :

est un ensemble d'écosystèmes caractéristique


d'une aire biogéographique et nommé à partir
de la végétation et des espèces animales qui y
prédominent et y sont adaptées.
1. Les Biomes terrestres

zonation en latitude des grandes unités biogéographiques terrestres


1. Les Biomes terrestres
1. Biomes terrestres

1 Les zones chaudes


2 Les zones tempérées
3 Les zones froides

4 Les biomes azonaux

2- Biomes aquatiques
Biomes terrestres 1 Les zones chaudes
➢ Forêts tropicales et subtropicales humides à
feuillage caduque (caractérisé par un climat chaud
et très humide).
➢ Forêts de conifères tropicales et subtropicales (la
saison sèche est longue et les précipitations sont
rares).
➢ La Forêt tropicale et subtropicale sèche à
feuillage caduque.
➢ Les Prairies, savanes et broussailles tempérées.
➢ Les prairies et savanes inondées.
➢ Mangroves.
2 LES ZONES TEMPÉRÉES
➢ Les forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques
➢ Les forêts de conifères tempérées
➢ Forêts, bois et broussailles méditerranéens
3 Les zones froides

La taïga ou forêt boréale : C'est une région


biogéographique nordique subarctique, composée
principalement de sapins et autres conifères à feuilles
persistantes
Toundra : La toundra n'existe pratiquement que
dans l'hémisphère nord. Elle est constituée par une
strate végétale basse composée d'herbacées. Elle
forme un cercle autour du pôle de plus de 8 millions
de km² soit 6% des terres émergées.
4 Les biomes azonaux
Les déserts et broussailles xérophytes : est un
milieu caractérisé par des conditions arides. Ce biome est
caractérisé par une végétation rare, basse
dite xérophyte composée notamment de plantes succulentes
ou grasses.
Les prairies et broussailles de montagne : Cette
formation est situées au-dessus de la limite des arbres.

Qui peut se produire en tous les points du globe, quelle que soit
leur latitude.
Les Biomes terrestres
6 grands types de biomes terrestres :
➢ 1. La forêt tropicale pluviale - Amérique du
sud, Afrique centrale, Sud-est Asiatique-

➢ 2. Le désert - de chaque côté de l’équateur sur tous les


continents-

➢ 3. Les prairies- Nord de l’Amérique, Amérique du sud,


Eurasie-

➢ 4. La forêt tempérée - Hémisphère Nord


➢ 5. La forêt boréale - Zone subarctique de l’hémisphère
nord en Amérique et en Asie.

➢ 6. La toundra - Pôles arctique et antarctique-


Biomes aquatiques
un peu plus de 70% de la surface de la terre est occupée par l’eau
(océans, lacs, rivières etc.

➢ Estuaires : embouchure fluviale où il y a mélange de l’eau saline


et l’eau douce, très riche en organismes biologiques

➢ Zones littorales : zones côtières où la terre et l’océan se


rencontrent
➢ Récifs de corail : dépôts calcaires-carbonates au large de
l’océan.
➢ Borne continental : bordure du continent en dessous de l’eau
océanique

➢ Fond de l’océan : région océanique lointaine.


1. La forêt tropicale
1. Les forêts tropicales se trouvent près
de l'Équateur :
2. En Afrique, en Australie, en Asie, en
Amérique centrale, en Amérique du
Sud.
3. Elles sont situées entre le Tropique
du Cancer et le Tropique du
Capricorne.

Forêt tropicale Guyanne


C’est le biome le plus riche de notre
1. La forêt tropicale planète
Conditions climatiques
Les pluies abondantes combinées aux fortes chaleurs ont constituées cet
écosystème à la végétation très diversifiée.
Végétation
➢ La végétation se divise en 3 strates arborescentes qui sont les arbres géants, les
arbres de grandes tailles et les arbres plus petits.
➢ Ces trois strates combinées (qui ne perdent pas leurs feuilles dans l’année) ne
laisse passer presque aucun rayonnement solaire, ce qui laisse très peu de place
aux espèces arbustives, herbacées et muscinales qui sont très réduites. Nous
retrouvons également beaucoup de plantes grimpantes.

La faune y est riche et diversifiée


➢ Le sol quant à lui est très pauvre et fragile.
➢ Les débris organiques au sol sont très vite décomposés et les minéraux extraits
sont réutilisées rapidement par les racines superficielles des arbres ou lessivées
par la pluie vers les eaux souterraines.
➢ Par conséquent, le sol ne contient que peu de nutriments et est donc très
fragile.
2. Le désert

1 2
Le désert du Sahara Désert sous des latitudes
tempérées :
Qui s'étend sur 9 millions de km
carrés, Ils sont essentiellement situés en Asie
centrale (désert de Gobi, Désert du
C'est le plus grand du monde : Taklamakan, désert du Karakoum…)

De l'Ouest à l'Est de l'Afrique du Nord, Si les hivers sont froids ou très froids, les
il traverse, partiellement ou étés sont souvent très chauds, parfois
entièrement, le Maroc, l'Algérie, la aussi chauds que ceux des déserts de
Tunisie, la Libye, l'Egypte, la basse latitude.
Mauritanie, le Niger, le Mali, le Tchad
et le Soudan.
2. Le désert
➢ La pluie y étant presque absente et la chaleur écrasante, c’est un
milieu aux conditions difficiles.
Végétation
➢ Le couvert végétal ne dépasse rarement un quart de la surface.
➢ Des plantes se sont adaptées à ce milieu pauvre en eau en développant divers
système.
➢ Notamment le développement d’un système radiculaire en surface ou en
profondeur pour capter un maximum d’eau.
➢ Mais aussi la présence d’aiguilles qui remplace les feuille

Faune
❑ La faune est restreinte et peu diversifiée due à la rudesse du manque de
nourriture et de couvert.
❑ Cette faune a due développer des mécanismes d’adaptation très
intéressants.
3. Les prairies

C’est un milieu complexe du à la


grande diversité des conditions
climatiques en fonction des
régions où l‘on retrouve la prairie ou
la steppe.
Les Prairies canadiennes
3. Les prairies
Conditions climatiques
Certaines prairies connaissent des périodes de sécheresse plus
importantes que d’autres, alors que les pluies sont mieux réparties pour
certaines.

Végétation
➢ La végétation des prairies est diversifiée et change au fil des
saisons.
➢ Il n’y a qu’une seule strate végétale composée de plantes
herbacées et de graminées vivaces,
➢ les arbres y sont absents du fait du manque de pluviosité.
❑ L’absence d’arbres favorise les pertes en eau des plantes par
le vent, ce qui entraine une rareté de l’eau d’autant plus
importante.
❑ Les plantes possèdent ainsi un système de racines très
importants dans les 15 premiers centimètres du sol et parfois
beaucoup plus.
3. Les prairies

Les sols
➢ Les sols des prairies sont très productifs, forte accumulation
d’humus après décomposition de la matière organique.
La faune
Elle est composée de :
❑ Grands herbivores :Les bisons des prairies, étaient
les seigneurs incontestés des grandes praires nord-
américaines...
❑ Rongeurs fouisseurs
❑ Nombreux insectes (sauterelles et nématodes notamment).
4. La forêt tempérée Sa répartition géographique

Les véritables forêts tempérées sont


situées dans les zones en vert.

mais dans les zones plus chaudes,


en altitude, des écosystèmes plus
frais, de type "tempérés" existent
aussi.

Une forêt tempérée est une forêt située dans les zones au
climat tempéré dans l'hémisphère nord le plus souvent
ou dans l'hémisphère sud :
(Amérique du Nord, Europe, Chine et Japon)
4. La forêt tempérée
Les conditions climatiques
Elles changent d’une région à l’autre, mais on y retrouve
❑ un été chaud avec des précipitations et un hiver froid.
❑ Les précipitations sont présentes également toute l’année.

Forêt de Belgique - GNU Free Documentation License


4. La forêt tempérée
Végétation
➢ La principale caractéristique est la perte des feuilles pendant l’hiver pour se
protéger du froid et du manque d’eau.

➢ Elle se divise en deux strates arborescentes, supérieure et inférieure: arbres


matures et arbres de petites tailles ou jeunes.

➢ La strate arbustive n’est pas développée alors que la strate herbacée est très
présente. Elle est constituée de plantes de printemps ou d’été.

➢ La végétation originelle de cet écosystème a pratiquement disparue, elle a


été transformé par l’être humain.

Sol
Le sol de ces forêts est de type brunisol (sol évolué) avec un
humus de type mull., l’humus y est riche et bien réparti grâce à
la présence de nombreux décomposeurs et à la chute de
nombreuses feuilles,
Ce qui en fait un sol riche en nutriments.
5. La Forêt boréale (ou Taïga) Répartition géographique

1. La taïga s'étend en Eurasie,


2. Sur 6.000 km d'est en ouest,
3. Depuis la Sibérie orientale jusqu'à la Scandinavie,
4. En passant par le nord de la Russie.
5. Durant les longs hivers, la taïga se couvre d'un manteau
neigeux

Répartition de la Forêt boréale - GNU Free Documentation License


5. La Forêt boréale (ou Taïga)
Conditions climatiques
❑ Les températures y sont relativement froides.
❑ Les précipitations sont assez faibles et se répartissent toute
l’année,
❑ Mais l’eau ne manque pas car le froid entraine peu d’évaporation.
❑ L’été y est assez chaud.

Yukon, Canada
5. La Forêt boréale (ou Taïga)
Végétation
C’est une forêt essentiellement composée :
❖ des différentes espèces d’épinettes (Picea sp.),
❖ de quelques plantes arbustives et de mousses.

Nous y dénombrons trois strates: supérieure, arbustive & inférieure (au


sol).
Les conifères captant l’essentiel des rayons lumineux par leur
recouvrement et les aiguilles persistantes durant l’hiver,

Il en résulte une végétation au sol très peu développée.


5. La Forêt boréale (ou Taïga)

Sol
1. Il est gelé la majeure partie de l’année et ne dégèle que
très peu voir pas du tout.
2. C'est un sol de type podzol dont l'humus est de type
moder ou mor.
3. Les aiguilles ne tombant presque pas et étant
difficilement décomposable.

➢ un sol très acide et pauvre en nutriments.


Les champignons que nous retrouvons au sol éliminent les
autres micro-organismes et contribuent à augmenter
l’acidité des sols.
podzol : sols de conifères
Le moder est un humus formé en aérobiose. décomposition moins rapide que dans le Mull, accumulation
de matière organique, un horizon formé de fragments végétaux décomposéset un horizon entièrement
humifié de couleur noirâtre
5. La Forêt boréale (ou Taïga)

La faune
Elle est presque la même qu’en forêt tempérée
avec un climat similaire mais plus rigoureux.

1. Peu de reptiles ou amphibiens


2. Mais
3. un bon nombre de mammifères ou oiseaux.

1. Les insectes peuvent jouer un rôle majeur dans la


destruction et la régénération de la forêt
du à la faible diversité de la flore.
6. La toundra Répartition géographique

➢ La toundra est un type de


végétation caractéristique des
milieux circumpolaires,

➢ que nous trouvons en Islande,


en Russie, en Scandinavie, en
Alaska, au Canada ou encore
aux îles Kerguelen... Répartition géographique de la Toundra
6. La toundra
Conditions climatiques

➢Le froid est la principale caractéristique de


cet écosystème.

➢L’été est très court et doux .


➢L’hiver est long et froid.

➢Les précipitations sont très faibles mais


pour les mêmes raisons que la forêt boréale
l’eau ne manque pas.
6. La toundra
La végétation
❑ Elle est très faible (la majeure partie se trouve à la
surface du sol)

➢ Il n’y a pas d’arbres mais seulement des arbustes,


des plantes herbacées vivaces et des
mousses ou lichens.

➢ Leur croissance est lente et leur taille ne


dépasse que très peu trente centimètres.

Toundra en
Alaska
6. La toundra
➢ Le sol est gelé toute l’année en profondeur
(le permafrost ou pergélisol).
➢ et seul quelques centimètres dégèlent l’été.

La faune est faible,


➢ Seul les oiseaux et les mammifères se sont
adaptés,
➢ les reptiles et amphibiens sont absents.
➢ Les insectes y sont nombreux
Mais
Peu de micro-organismes décomposeurs.

C’est un écosystème très fragile où chaque


perturbation peut être dramatique.
Tableau comparatif
Tableau comparatif
Tableau comparatif
Tableau comparatif
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Bonne Bonne
chance réussite
Chapitre III
Caractérisation des
écosystèmes
naturels
Abdelmajid KHABBACH
Département Biologie Chimie Géologie
Faculté Polydisciplinaire de Taza
Biomes aquatiques
un peu plus de 70% de la surface de la terre est occupée par l’eau
(océans, lacs, rivières etc.

➢ Estuaires : embouchure fluviale où il y a mélange de l’eau saline


et l’eau douce, très riche en organismes biologiques

➢ Zones littorales : zones côtières où la terre et l’océan se


rencontrent
➢ Récifs de corail : dépôts calcaires-carbonates au large de
l’océan.
➢ Borne continental : bordure du continent en dessous de l’eau
océanique

➢ Fond de l’océan : région océanique lointaine.


Les écosystèmes aquatiques
Il existe une grande diversité
d’écosystèmes aquatiques marins et
continentaux.

Chacun est structuré selon un


ensemble de paramètres spécifiques :

➢physiques,
➢chimiques
➢et biologiques
Les grands types d’écosystèmes aquatiques

1. Les systèmes aquatiques continentaux superficiels

2. Les écosystèmes aquatiques marins

3. Les écosystèmes de transition : les écotones


1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels

Ils sont répartis en deux


domaines :

➢ Le domaine lotique

➢ Le domaine lentique
(ou limnique).
1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
A- Les écosystèmes du domaine lotique

Les écosystèmes du domaine lotique

➢ sont caractérisés par un écoulement :

Apparent de l’eau,

la plupart du temps Permanent.


1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
A- Les écosystèmes du domaine lotique

En fonction de la topographie traversée ou façonnée par ces écoulements,

Les paramètres abiotiques structurant pour les


communautés animales et végétales sont :

❑la vitesse du courant déterminant un


équilibre entre érosion et sédimentation,
❑le niveau d’oxygénation des eaux,
❑l’apport d’énergie solaire et sa pénétration
dans la colonne d’eau,
❑la quantité de matière organique ou
minérale en suspension.
L’action de ces paramètres détermine tout au long de
l’axe amont-aval

un gradient d’habitats diversifiés au sein du continuum lotique.

En fonction
des gradients des conditions abiotiques
du système amont-aval

des transferts longitudinaux permanents de matière,

Les communautés animales et végétales se


répartissent le long de cet axe
B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)

❑ Ils présentent des eaux


stagnantes piégées dans des
dépressions du sol.
B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)
Les lacs
La stagnation de l’eau
La profondeur supérieure à celle des écosystèmes
lotiques

Permettent une organisation verticale

La surface peut recevoir et accumuler une


grande quantité d’énergie solaire,

Conduisant à des gradients verticaux de


lumière et de température

Décroissants avec la profondeur


B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)

Les mares

❑ nappes d’eau superficielles

❑ souvent temporaires,

❑ d’étendue,
❑ de surface
❑ et de profondeur
B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)

Le bilan hydrique des systèmes lentiques


dépend :

➢ de l’importance de la masse d’eau


initialement stockée,
➢ des apports externes:
(précipitations,ruissellement, eaux souterraines),
➢ des pertes:
par évaporation et infiltration.
B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)

Lacs de barrage et étangs

nappes d’eau d’origine anthropique

La profondeur et le renouvellement
sont contrôlés.
Dans les lacs

En fonction de la capacité de ces milieux à


produire une quantité plus ou moins importante de
matière organique via les producteurs primaires,

Les lacs peuvent être considérés comme :

1. Oligotrophes (faible production),


2. Mésotrophes (production moyenne)
3. Eutrophes (forte production).
Dans les lacs

L’accumulation d’énergie thermique


par réchauffement progressif de l’eau superficielle
conduit à une stratification thermique de la colonne d’eau.

On distingue de haut en bas :

➢ une couche de surface ou épilimnion où la


température est élevée et homogène,

➢ une couche de décroissance rapide de la


température ou thermocline,

➢ une couche profonde ou hypolimnion où la


température est basse et homogène (~ 4°C).
Exemple des lacs

❑ Une Zone Euphotique dans la partie


supérieure

l’importance des apports solaires
permet la croissance du phytoplancton
et de végétaux benthiques

(Forte production primaire)

❑ Elle est séparée d’une Zone Aphotique .


➢ qui en est privée.
1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
Dans les lacs
Cette stratification thermique de la colonne d’eau peut
être :

1. Permanente (thermocline permanente des lacs


des régions tropicales sans influence
saisonnière)

2. Saisonnière (thermocline saisonnière des lacs


des régions à saisonnalité marquée) se formant au
printemps et en été et se déstructurant en hiver.

Réchauffement printanier/estival
refroidissement hivernal

Conduisent à l’alternance saisonnière d’eaux


superficielles « légères » en été et denses en hiver.
1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
Dans les lacs
Par ce jeu de densité différentielle,

Les eaux superficielles plus lourdes s’enfoncent,

Entraînant la remontée des eaux profondes

Ce qui permet la mixtion de la colonne d’eau.

Ce mélange peut intervenir :


➢ une fois par an lac monomyctique.
➢ deux fois par an lac dimyctique.

La mixtion peut concerner :


❑ Tout de la colonne d’eau holomyctique.
❑ Partie de la colonne d’eau méromyctique.
1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
Dans les lacs

Ce mélange essentiel

❑ Permet la remontée de la matière organique


et des éléments minéraux accumulés au fond
des lacs
❑ Assure l’oxygénation des eaux profondes,

Elle Favorise
la dégradation de la matière organique du
fond
&
le maintien des communautés benthiques.
2. Les écosystèmes aquatiques marins

Ils présentent une très grande diversité.

l’exposition de la surface au rayonnement solaire

Conduit à une zonation verticale de la masse d’eau

➢ Une zone photique (ou système phytal)


jusqu’à 200 mètres (eau claire),
Dans laquelle la photosynthèse est possible,

➢ Une zone aphotique (ou aphytal).


2. Les écosystèmes aquatiques marins
De même,on observe
une stratification thermique de
la colonne d’eau

séparant successivement

1.zone superficielle,
2.zone thermocline
3.zone profonde.
2. Les écosystèmes aquatiques marins

Nous pouvons également séparer le


domaine marin horizontalement,
en fonction :

➢ de l’éloignement à la côte,
➢ de la profondeur de la colonne d’eau
➢ des relations d’échanges possibles
entre le fond et les eaux de surface,

en deux provinces :
Les provinces néritiques
➢ Elles sont les zones marines partant de la côte et
s’étalant généralement sur l’ensemble du plateau
continental.

➢ D’une profondeur maximale d’environ 200 m,

➢ Elles présentent des biocénoses riches et


diversifiées

Le lieu d’une intense production biologique reposant


sur une forte production primaire

(phytoplancton ; végétaux benthiques : thallophytes et


phanérogames marines).
Les provinces néritiques

L’enrichissement des eaux côtières


en matière organique et minérale
d’origine terrestre et provenant des
hydrosystèmes lotiques

représente l’élément moteur de cette forte


production.
La faible profondeur des provinces néritiques

permet des échanges permanents

entre les organismes benthiques et ceux du


domaine pélagique jusqu’en surface.
Les provinces océaniques

Elles s’ouvrent au bord du plateau continental

pour occuper l’ensemble des masses d’eau


marines.

➢ La profondeur de la colonne d’eau s’étend :

de 200 m (bord du talus continental)

à plus de 11000 m (fosse océanique)

Pour une profondeur moyenne mondiale d’environ 4000 m.


Les provinces océaniques

➢ Les biocénoses benthiques et


pélagiques sont généralement moins
diversifiées

➢ La production biologique repose


principalement sur
la production primaire du
phytoplancton.
Les provinces océaniques
En haute mer,
Des carences en éléments minéraux
(azote, phosphore, fer…)

limitent la production biologique

Les centres océaniques sont considérés


comme des « déserts »

au vu de la faible biomasse animale et


végétale observée.
3- Les écosystèmes de transition : les écotones

Les écotones sont les zones de transition entre


des écosystèmes fortement identifiés par la stabilité et
l’homogénéité de leurs facteurs abiotiques dominants.

Ils s’établissent notamment entre les milieux


terrestres et les milieux aquatiques,
Mais
Également entre différents systèmes
aquatiques.

Ils sont caractérisés par :


❑ Des gradients spatiaux
❑ Et/ou une hétérogénéité temporelle de leurs
paramètres abiotiques principaux.
2- Les écosystèmes de transition : les écotones

Dans ces zones de transition

se développent une très forte biodiversité,

Qui reflète :
❑ d’une part la fraction commune
des espèces des écosystèmes séparés
capables de supporter ces gradients,

❑ d’autre part d’espèces typiquement


inféodées (ou endémiques) de ces
écotones.
Les écosystèmes de transition : les écotones

Les « zones humides »


Ce sont les terrains riverains
des systèmes lotiques ou lentiques

➢ inondés ou gorgés d’eau douce,


saumâtre ou salée,
➢ de façon temporaire ou permanente

dont la végétation est à dominante


hygrophile.
Écosystèmes divers

Le marais est un lieu rare et précieux, un lieux


d’observation, de détente et d’une très grande utilité.

Il joue le rôle très important de filtre naturel de l’eau et contribue à


notre protection face aux inondations.

C’est un milieu humide inondé en permanence, de façon plus ou


moins régulière.

Il se distingue d'une :
❑ Mangrove, dominée par des arbres plutôt que des herbes ;
❑ et d'un Étang par sa moindre profondeur de l'eau.

Le marécage désigne, quant à lui, un milieu humide dominé à


plus de 25 % de sa superficie par une végétation ligneuse,
c'est-à-dire arbustive ou arborescente.
Les récifs coralliens

Ils sont les plus grandes bio-constructions de la planète


Ils sont formés de squelettes calcaires édifiés principalement par les coraux,
animaux marins vivant en symbiose avec des algues. Situés dans la zone
intertropicale, ces récifs couvrent stricto sensu environ 284 300 km2, soit 0,17 %
de la surface des océans.

Ce patrimoine naturel, véritable rempart protégeant les côtes contre les assauts
de l'océan, est rare mais il offre un potentiel économique et une source de
subsistance à plus de 500 millions de personnes, soit 8 % de la population
mondiale, réparties sur une centaine de pays bordés par ces édifices.

La faune corallienne
Le récif corallien et ses
poissons,

en mer Rouge, en Égypte.


Bonne Bonne
chance réussite
Chapitre IV : PHYTOGEOGRAPHIE DU
MAROC

Abdelmajid KHABBACH

Faculté Polydisciplinaire de Taza


2020 - 2021
➢ 1. Diversité biogéographique du Maroc
➢ 2. Principaux types de végétations du
Maroc
(Forêts, steppes et zones humides)
➢ 3. Impacts sur les écosystèmes naturels
du Maroc et leur biodiversité.
➢ 4. Conservation et valorisation de la
biodiversité végétales du Maroc
La Biogéographie
C’est une science qui étudie la répartition des espèces
animales et végétales sur du globe.

...Spécialement des formations végétales qui marquent


le plus un paysage.
1 2

une approche descriptive une approche explicative


A

Montre comment cette Cherche à déterminer quels


répartition évolue dans le sont les facteurs qui
temps et dans l’espace l'influencent.
Contribution de la biogéographie

Mise en place de politiques environnementales :

De préservation d'espèces
menacées.
a

Elle aide à repérer ces dernières


et à définir les conditions
permettant de les préserver.
Généralités : Les facteurs géographiques

Hydrographie
C’est l’ensemble des eaux courantes ou stables d'un pays.
L’Hydrographie d'une contrée, est la conséquence de sa forme
orographique, de la nature des couches qui la composent.

Orographie
L'orographie est la partie de la géomorphologie et de la géographie
physique, wui concerne la description des montagnes et par extension,
plus généralement du relief.

Topographie (Topos = lieu & graphein = Dessiner)

C’est la description détaillée d'un lieu, de ses éléments


caractéristiques (éléments naturels ou artificiels) qu'il porte.
Exemple : Une topographie montagneuse.
Généralités : Les facteurs géographiques

1. Les variations des précipitations

Facteurs intervenants dans la


répartition des précipitations.

1.1. La position géographique

1.2 . L’altitude

1.3. L’exposition
1.1. La position géographique
Elle se traduit par une diminution des
précipitations annuelles avec :

❑ - La latitude . ❑La longitude

Gradient Nord-Sud Gradient Ouest-Est.

ou
ou
Gradient latitudinale.
Continentalité
1.1. La position géographique
Un relief homogène
Les moyennes annuelles des précipitations baissent
lorsqu’on s’éloigne de la mer.

1.2 . L’altitude

Elle se traduit par une augmentation des


précipitations avec l’altitude.
1.3. L’exposition
Les reliefs constituent un barrage qui arrêtent les précipitations

Il en résulte une dissymétrie pluviométrique nette entre :

Les versants Les versants


Ouest et Nord Est et Sud.
a b

1. En position d’abri.
1. Exposés aux
vents 2. Soumis en outre
pluvieux aux influences
sahariennes.

windward side : côté au vent


leeward side : côté sous le vent
2. Les variations de la température
Trois facteurs interviennent dans leurs répartition.

2.1 La latitude
❑ Les températures moyennes diminuent lorsque la latitude augmente.

2.2 L’altitude
❑ Les températures moyennes diminuent lorsque l’altitude augmente
avec un gradient de 0,5 °c à 0,6°c par 100 m de dénivelé.

2.3 La continentalité
❑L’océan atlantique joue un rôle de régulateur thermique.
❑ Plus on s’éloigne de la côte plus les contrastes thermiques
augmentent.
❑Plus froid en hiver et Plus chaud en été
Ce qu’on appelle
Variation avec la continentalité
La température augmente lorsqu’on s’éloigne de la
mer.
L'amplitude thermique = M-m
(Différence entre la t°max et la t°min)
a
Elle est plus élevée à l'intérieur des continents que dans les régions
côtières

Elle augmente quand la distance à la mer augmente :

Les océans jouent donc un rôle important de


régulateur thermique.
Généralités : Les facteurs géographiques

1. Les variations des précipitations

2. Les variations de la température

3. BIOCLIMATOLOGIE
3. BIOCLIMATOLOGIE
C’est l’étude de effets de l’ensemble des facteurs climatiques (climat,
microclimat), agissent simultanément sur le développement de tous
les êtres vivants ou leurs communautés et par extension sur les
écosystèmes.

La végétation est la réponse biologique à la résultante de


l'interaction de tous les facteurs climatiques.
➢ Elle permet de définir et classer les bioclimats.
Bioclimat

❑ Ensemble des conditions climatiques d'une région qui exercent


une influence sur les êtres vivants,

❑ C’est une Zonation altitudinale de la végétation


C'est á dire le changement profond dans la composition et la
structure des écosystèmes (Surtout les formations végétales)
En fonction l'altitude
Nous distinguons =
«Étage de végétation»
ou
Étage bioclimatique
1 Quotient pluviothermique de Luis EMBERGER

C’est la classification
bioclimatique la plus utilisée
dans la
Région méditerranéenne

et en particulier le Maroc

IL exprime l’aridité du climat


1 Quotient pluviothermique de Luis EMBERGER

IL est directement
proportionnel à la hauteur
moyenne annuelle des
précipitations
en mm (P)

Il inversement proportionnel à l’amplitude


extrême moyenne des températures (M-m),
qui donne aussi une idée de l’évaporation

(M+m)/2 correspond à
la température moyenne annuelle.
1 Quotient pluviothermique de Luis EMBERGER
P : moyenne annuelle
m : moyenne des
des pluies en mm
températures
M : moyenne des minimales du mois le
températures plus froid en°K
maximales du mois le
plus chaud en °K

(M - m) : exprime la
: traduit la continentalité
température
moyenne En multipliant par 1000
annuelle pour éviter des valeurs
trop petites

M et m sont retenues du fait que ce sont les seuils


thermiques moyens entre lesquels se déroule la vie
végétale.
L'auteur utilise les températures en °K = °C + 273 afin
d'éviter destempératures négatives
Il permet ➢ Quand le Q2 augmente
d’apprécier ➢ l’aridité diminue
l’aridité
du milieu

Il est donc fonction du rapport


P / EP
P = quantité EP= quantité d’eau
d’eau apportée susceptible d’être
par les perdue par
précipitations évapotranspiration.

Plus le rapport (P/EP) est faible,


plus le climat est qualifié d’aride.
2. Le climagramme de Luis EMBERGER

L’utilisation de Q2 seul peut des fois classer des stations dans un même
étage bioclimatique,
Par exemple : Oulmès (Q2 = 85) ; Rabat (Q2 = 86,3)

Alors qu'elles sont très différentes sur le plan écologique.

Le coefficient d’Emberger n’exprime que très


imparfaitement l’aridité climatique

➢ Ce coefficient Q2 doit être complété


par un graphique qui est :
Le climagramme pluviothermique, qui
prend en compte la valeur de m.
2. Le climagramme de Luis EMBERGER

Ainsi, l'auteur a
subdivisé chaque bioclimat en 4 variantes
ou sous-étages thermiques.

❑ m< 0 ⇒Hiver froid : gelée fréquente de longue durée

❑ 0<m<3 ⇒Hiver frais : gelée rare de courte durée

❑ 3<m<7 ⇒Hiver tempéré : pas de gelée

❑ 7<m ⇒Hiver chaud : jamais de gelée


➢ Les limites entre les
différents étages
bioclimatiques
(Zones au sens
d’OZENDA, 1975)
sur le climagramme
ne doivent pas être
considérées comme
absolues,
❑ Car ces limites ont été
tracées sur la base de
la valeur de Q2
➢ mais aussi
sur la structure de la
végétation climacique
des stations qui ont servi Le climagramme pluviothermique
à le construire.
La carte bioclimatique

La carte bioclimatique permet


de constater que l’immense
majorité du territoire marocain
est aride ou semi-aride.

% de la
L’étage superficie
totale
Saharien 31%
Aride 29%
Semi-aride 26%
Subhumide et 13%
humide
Haute 1%
montagne
Ainsi 6 étages
bioclimatiques
ont été distinguées :

➢ Saharien,
➢ Aride,
➢ Semi- aride,
➢ Sub-humide,
➢ Humide
et
➢ l'étage des hauts
de montagnes.
La carte bioclimatique
Paramètres
Pour chaque intervalle de l’indice pluviométrique Q2, on peut
définir des conditions d’aridité

➢ en particulier pour le milieu méditerranéen

➢ donc en déduire la biocénose présente.

Par exemple:
Pour une valeur de m de 0°C si :
❑Ip < 30 : milieu aride
❑30 < Ip < 50 : milieu semi-aride
❑50 < Ip < 90 : milieu tempéré
❑90 < Ip < 140 : milieu sub-humide
❑Ip > 140 : milieu humide
L’interférence entre température et précipitation
Donne de bonnes indications :
Pour la répartition des végétaux
&
Donc des autres êtres vivants associés
2. Principaux types de
végétations du Maroc

(Forêts, steppes & zones


humides)
LA FORMATION VÉGÉTALE

Définition

Déf1 « La formation végétale est un ensemble


de végétaux, qui peuvent appartenir à des
espèces différentes, mais qui présentent
pour la plupart, des caractères convergents
dans leurs formes et parfois dans leurs
comportements ».

Déf2 « La formation végétale, un


ensemble de végétaux caractérisé
par une physionomie déterminée
dû à la dominance d'un ou de
plusieurs forme biologique ».
Organisation structurale de la végétation

1 - STRATIFICATION

La stratification traduit la disposition en étages des plantes.

Strate arborescente (hauteur > 7m)


Strate arbustive (1m<h<7m)
Strate herbacée (0,1<h<1m)
2- RECOUVREMENT VEGETAL
( T.R. en %)

Il estime la surface occupée par la projection au sol d’une


strate.

Il précise la disposition en plan de la biomasse


(Masse végétale sèche (kg/ha)).
2- RECOUVREMENT VEGETAL

La classification des formations sont basés sur le pourcentage de


recouvrement de chaque formation.
(voir figure et tableau).
2- RECOUVREMENT VEGETAL

• Si une forme biologique est prépondérante,


La formation est dite simple,
Par exemple
❑ Une formation de ligneux hauts.
❑ Une formation ligneux bas.
❑ ou formation herbacée.
Si les végétaux se rattachent à deux ou trois formes
biologiques,
La formation est dite complexe :

Qui est issue de la combinaison des éléments de deux ou trois


formations simples.
Par exemple :
➢ Formation mixte ligneux hauts & ligneux bas.
➢ Formation ligneux hauts & herbacées.
➢ Formation ligneux hauts, ligneux bas et herbacées.
2- RECOUVREMENT VEGETAL

Les critères de classification des formations sont basés


sur le pourcentage de recouvrement de chaque formation
3- Espèce dominante
Certaines espèces sont dominantes (Animal, Plante, etc.):

❑ Soit parce qu’elles sont caractéristiques du paysage


végétal par : 1) la taille, 2) le nombre ou 3) la forme,
4) la plus grande biomasse totale : (c.-à-d. le
poids total de tous les individus de cette espèce
présents dans la communauté).

❑ Soit par l’action qu’elles exercent sur l’habitat


(exerce une influence déterminante sur la communauté)
(Espèce fourragère ou fruitière).
4- Espèce Endémique
Définition

C’est le fait que certaines espèces sont limitées à


l’occupation d’un territoire géographiquement bien
délimité.

Souvent, l’endémisme correspond à une long isolement


de ces régions.

Exemple : L’arganier « Argania spinosa »


Dénomination des formations

Caractérisation des formations végétales selon :


➢Feuillage
➢Essences de bois
➢Densité
➢Espèce dominante
➢Climat
➢Substrat
Par exemple
• Densité
:
Nombre d’arbres par m2
Forêt dense ou forêt claire.
Dénomination des formations

Par exemple
Feuillage :
Ensemble des feuilles (d'un arbre ou d'une plante de grande
taille)
2 Résineux 1 Feuillus. 3 Caducifoliée,
etc

1- Les feuillus sont des arbres produisant des


feuilles bien développées.
2- Les conifères ou résineux dont la forme
des feuilles est réduite à des aiguilles.

3- Caducifoliée : qualifie une forêt dont les arbres perdent


leurs feuilles en hiver.
Dénomination des formations
Essences de bois
Résineux, Feuillus.

Résineux: Sapin, Pin,, Cèdre,...

Feuillus: Chêne, Hêtre, Eucalyptus…

La différence réside dans le fait que:

1- la densité qui est variable selon l'essence


2- le taux d'humidité.

Le feuillus offre un meilleur rendement que le résineux.


Dénomination des formations Selon le Climat

Forêt humide de Sapin.


❑ Les sapins sont des arbres conifères
originaires des régions tempérées de
l'hémisphère nord.
❑ Le Sapin du Maroc. Abies maroccana
Trab. (Soc. bot. Fr., 1906). Pinaceae

➢Steppe froide d'Alpha.


Steppe froide de Macrochloa
tenacissima (L.) Kunth (Poaceae)
Dénomination des formations Selon le Substra

Exemple : Matorral à
Genévrier oxycèdre sur
sable.
(Juniperus oxycedrus L.)
Climax et Végétations climaciques

La végétation naturelle d’un endroit donnée


Ne reste pas stable,
Elle évolue au cours du temps.

La végétation atteint un état boisé


dont la composition floristique dépend des facteurs écologiques de
l’endroit considéré.

Boisée
Toute végétation ligneuse (arbres ou arbustes),
y compris les broussailles
et savanes vieillies (épineux,...),
couvrant un terrain depuis plus de 30 ans.
La savane
❑ C’est une FV propre aux régions chaudes à longue
saison sèche et dominée par les plantes herbacées de la
famille des Poaceae.
❑ Elle est plus ou moins parsemée d'arbres ou
d'arbustes
Broussaille
C’est une formation végétale touffue des terrains incultes.
Climax et Végétations climaciques

Ce stade terminal est généralement forestier, appelé


Climax.
Ce stade est atteint au bout d’un certain temps,
de l’ordre de :
➢ Quelques décennies dans les cas les plus
favorables.
➢ À un siècle dans les cas les moins favorables.
Définition
Climax et Végétations climaciques

« Un climax ou végétation climacique »

Est un Peuplement végétal naturel en équilibre avec le


milieu,

Tel qu’il existerait sans aucune :


❑ Intervention humaine
❑ Autres facteurs naturels
➢ Surpâturage,
➢ Vent,
➢ Érosion du permanente du sol.
Végétation climacique au Maroc
Dans la plus part des régions du Maroc
La végétation climacique est conservées dans les lieux saints
(Cimetières et Marabouts)

Ces lieux sont généralement respectés par


l’homme, ce qui permet à la forêt de se
réinstaller
Ainsi au Maroc on distingue trois principaux types
de végétation climacique :

1. Les forêts,
2. Les matorrals
3. Les steppes
La Forêt
➢ C’est une FV constituée d’arbres de plus de
5 à 7 m de haut,
❑la densité est suffisante pour qu’ils entrent en
concurrence par :
❖ leurs systèmes aériens (branches)
ou
❖ sous terrains (racines).
La Forêt

• La forêt existe au Maroc


dans les étages
bioclimatiques

Semi-aride,

Subhumide

et
Humide.
Les principales forêts du Maroc
Le matorral
❑ C'est une FV assez dense à base d'arbustes et /ou
d'arbrisseaux de hauteur inférieure à 5m.

❑ ils résultent de la dégradation des forêts


Mais ils peuvent être climaciques,

C'est à dire en équilibre avec leurs milieux.


Répartition
❑Toutes les zones forestières dégradées
des plaines et basses montagnes.

❑À bioclimat Semi-aride et Subhumide


à hivers frais, tempéré et chaud.
Les principaux matorrals du Maroc
Les steppes
Ce sont des FV ❑ Ce sont des
climaciques qui couvrent le végétations très
milieu lorsque les clairsemés et très
irréguliers.
conditions climatiques
deviennent très sévères.
➢Soit : Aride trop froid
(Bioclimat de haute montagne).

➢Soit : Aride chaud


(Bioclimat aride et saharien).
Les steppes
❑Les différents types de steppes au Maroc
Suivants :
❑1- Les steppes froides ligneuses à xérophytes
épineux.

❑2- Les steppes ligneuses arides et sahariennes.

❑3- Les steppes des graminées.

❑4- Les steppes du Sahara océanique.

❑5- Les Steppes salées ou halophiles.


L’erme
➢ C’est une formation herbacée basse.

➢ À rythme saisonnier très marqué.

➢ Peuplement ouvert pendant la saison sèche.


➢ Peuplement fermé ou presque pendant la
saison humide.
.
L’erme

➢ L’Erme dérive du matorral par dégradation très


poussée. (Thérophytisation).

➢ Il se caractérise par la rareté ou absence des


végétaux ligneux et l’abondance des herbacées

➢ Exemples :
Ermes à Asphodelus microcarpus
Ermes à Urginea maritima.
Pelouses & Prairies

Sous certaines conditions :


❑ 1- Climatiques (froid hivernal)
❑ 2- Édaphiques
❑ 3- Une abondance de l’eau dans le sol par suite de la
proximité d’une nappe phréatique locale

Les FV précédentes peuvent être remplacés par des


formations naturelles climaciques d’herbes vivaces qui
couvrent le sol de façon continue toute l’année.

Ces formations sont appelées aussi des pozzines .


Exemple
Poa bulbosa
Trifolium humile
Les formations hygrophiles et hydrophiles
(Ripisilves)
Ce sont des FV particulières due à l’existence locales d’eau
libre pendant une durée plus ou moins grande.

Par exemple :
➢ Les Dayas (marais temporaire),
➢ Merja (étendues d’eau permanente)
➢ ou les bords des oueds
Hydrophile
Désigne les espèces vivantes propres
aux habitats humides et/ou
aquatiques.
Hygrophile. Un organisme est
dit hygrophile lorsque l'humidité est
nécessaire à son bon développement.
Les formations hygrophiles et hydrophiles
(Ripisilves)

Parmi les espèces végétales qui


constituent ces formations on trouve :

➢ Nerium oleander, appelée Defla en


arabe et Alili en berbère.
➢ Juncus maritimus (Smare),

➢ Phragmites communis (Kesbe),


➢ Tamarix sp.
➢ Vitex agnus castus.
Dynamique végétation climacique

La résilience est la capacité d’une forêt :


➢de supporter (absorber) les pressions
externes
➢de retrouver, avec le temps,
Son état original
Après avoir subi des perturbations .

Elle se traduit par la non régénération des espèces végétales


et l'extension du paysage désertique.
Résilience

Sur une période de temps appropriée,


l’écosystème forestier résilient est capable
de préserver son « identité », sur le plan
de :

1. Sa structure,
2. Sa composition taxonomique,
3. Ses fonctions écologiques,
Les étages de végétation au Maroc
Les étages de végétation au Maroc
Distribution et adaptations des organismes
sur la planète

1. Les facteurs abiotiques conditionnent la distribution des


organismes sur la planète.

a) Un organisme ne survit que s'il


tolère les facteurs abiotiques de
son habitat.
Température
Eau
Lumière
Vent
Sol
b) Les facteurs abiotiques varient :

➢ d’une région à l'autre (dans l’espace)

➢ et d'une saison à l'autre (dans le temps)

Équateur chaud et humide


Été / hiver
/
Saison des pluies /
Pôles froids et secs
saison sèche
c) Plus les facteurs abiotiques sont favorables

Plus les organismes sont nombreux et variés


Et vice versa.

En allant de l'équateur vers les pôles

La biodiversité diminue car les conditions abiotiques


deviennent difficiles à supporter.
1. Les facteurs abiotiques conditionnent la
distribution des organismes sur la planète

1
Adaptation
morphologique

Structure physique
particulière telle
la présence de
plumes.
2
Adaptation physiologique
Processus interne
comme le resserrement
des vaisseaux
sanguins quand il fait
froid.
3
Adaptation
comportementale

Action par l'organisme


comme se mettre à
l'abri de la lumière
(Sciaphyles).

Un organisme sciaphile, ou obscuricole,


se dit d'un organisme qui apprécie les
zones d'ombre.
1.1. Les températures

1.1.1 Actions physiologiques de la température

La température agit sur :

Les fonctions physiologiques des végétaux :


respiration,
transpiration, photosynthèse, etc.

Par exemple les températures élevées et basses

Entraînent chez certaines plantes

une baisse de la photosynthèse par conséquent une


diminution de la croissance de ces végétaux.
1.1 Les températures

1.1.1 Actions physiologiques de la température

A- Les températures élevées


➢ Provoquer des altérations physiologiques irréversibles,
Exemple : Chute des feuilles.
➢ Agir aussi indirectement sur les végétaux en augmentant les pertes en eau par
évaporation.

B-Les basses températures


➢ un effet sur le levée de dormance pour les graines et les bourgeons des
végétaux.

➢ Certaines plantes ne peuvent pas fleurir qu'après avoir subi antérieurement


une exposition aux températures basses (vernalisation)
1.1 Les températures
1.1. 2. Adaptation des plantes à la température
Le degré d’adaptation au froid augmente avec :
la latitude et l’altitude
1.1.2 Adaptation des plantes à la température
Le degré d’adaptation au froid augmente avec :
la latitude et l’altitude
a. Adaptation aux basses températures

Les plantes s’adaptent à la température basse en


développant :

Une pilosité dense


Les plantes développent un système pileux important pour :
➢ garder une humidité ambiante
➢ et se protéger contre les températures basses.
a. Adaptation aux basses températures

Les plantes s’adaptent à la température basse


en développant :
Le nanisme
➢ La plupart des plantes d'altitude sont naines.
➢ Souvent des plantes acaules.
Les feuilles sont souvent organisées en rosettes basales et
les fleurs se trouvent sur de courts pédoncules.

Une plante acaulescente est à tige très courte


a. Adaptation aux basses températures

Plantes en coussinets

Les plantes d'altitude sont souvent organisées en


coussinets.
Il s'agit souvent d'un seul plant qui développe ses feuilles en
touffe très dense.
b. Adaptation aux hautes températures

➢ Adaptations morphologiques
Accumulation eau dans les tissus
(Plantes grasses)
Feuilles réduites, développement des
épines

➢ Dormance
Forme d’attente que les conditions
redeviennent vivables

➢ Adaptations physiologiques
Réduction photosynthèse à la
mi-journée pour limiter
l’évapotranspiration
c. Action biogéographique de la température

Chaque espèce végétale a ses exigences


physiologiques vis-à-vis de la température.

Nous distinguerons :

➢Les plantes thermophiles


supportant des températures élevées et sont réparties
dans les régions chaudes.

➢Les plantes moins thermophiles


ne supportant pas des températures élevées ; et sont
réparties dans les régions froides.
c. Action biogéographique de la température
En fonction de la variation des températures
Nous distinguons des différentes zones de végétation
Appelées :
Étages ou étagement de végétation
Ce phénomène s'observe surtout dans
les régions
montagneuses.
c.1. Variation avec l'altitude

La règle générale montre que :


La température diminue quand l'altitude augmente avec
un gradient de 0,5 à 0,6°c par 100m,

L'explication de ce phénomène est simple

Lorsque l'altitude augmente l'air se raréfié et


donc son pouvoir d'absorption des radiations
solaires par l'atmosphère diminue.
c.1. Variation avec l'altitude
c.2. Variation avec l'orographie
Inversion thermique
➢ Ce phénomène d'inversion thermique se produit dans les
cuvettes fermées et les vallées encaissées, surtout pendant
les nuits d'hivers.
➢ L'air froid s'accumule et se stagne dans les fonds de
dépressions du fait de sa lourde densité,

Ce qui entraine une diminution de la température dans les


fonds par rapport aux versants.
➢ Exemple : Cuvette de Michliffen.
c.2. Variation avec l'orographie
L'opposition de versant
Dans les régions montagneuses les forts contrastes d'insolation entre

Les versants sud


(les plus ensoleillés)
Les versants nord
(les moins ensoleillés) sont relativement plus
chauds
ceci est très important
surtout en hivers
Ce phénomène se traduit sur la répartition de la végétation,
ainsi,
▪à égale altitude,
▪dans une même région
▪et sur un même substrat,
une végétation différente entre les deux expositions.

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