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Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
https://www.youtube.com/watch?v=B_
CLwqGrzt0
Anthonomus est un genre d'insectes de l'ordre
des coléoptères et de la famille des
Curculionidae.
Ce genre comprend plusieurs ravageurs
importants des plantes cultivées
La notion de système
La notion de système
Cont Entité biologique
Inexistence
Notions de l’espèce
Ordre Perissodactyla
Famille Equidae
Genre Equus
Equus caballus
Dimorphisme sexuel:
Différences morphologiques entre :
❑ Des formes juvéniles et adultes
Ou
❑Femelles et mâles
Certaines espèces sympatriques (c-a-d vivant dans un même lieu ,
peuvent être très proches morphologiquement sans jamais
s’hybrider
(=Sibling species)
3 Concept généalogique de l’espèce
Espèce évolutive / Evolution unique
la sauvegarde de identité.
Lignage
Ensemble des personnes descendant d'un même ancêtre.
= famille
4 Concept écologique de l’espèce
est un Associé à
concept une espèce
théorique animale
fréquemment ou
Par définition
mentionné en végétale
écologie
Elle correspond à la place et le rôle d’une espèce
vivante dans un écosystème , à savoir l’ensemble de :
1. Son habitat
2. Son régime alimentaire
3. Ses rythmes d’activités et ses relations avec les autres
espèces
Théorie de la niche écologique
Ces espaces
écologiques, repérés
par rapport à
ou
variables du milieu),
sont représentées
graphiquement.
Dimensions de la niche
EXEMPLES:
1-Amplitude (w) et
chevauchement de niches
(hachuré) de deux espèces
mesurés sur un gradient de
ressource,
2-Niches
pluviométriques de
quelques essences
arborées en France
d'après leur distribution
observée.
Exercice 1
La notion de système
Exercice 2
Notion d’habitat
Contrairement à la niche,
mammifères
(souris de bois,
renards)
plantes
(anémones de bois,
mousses, lichen).
Insectes
(papillons,
coléoptères,
pucerons)
Peuplement
Exemples:
➢ Peuplement d’oiseaux d’une forêt.
➢ Peuplement des seuls oiseaux
insectivores de la même forêt.
➢ Peuplement de poissons d’une rivière
➢ etc,.
Biocénose & Biotope
Quelques exemples d’écosystèmes
Composition d’un écosystème
Intitulé du module
Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
La notion de système
➢ Effectif
➢ Densité
➢ Sex-ratio
➢ Structure d’âge
➢ Distribution spatiale
Peuplement c’est
Exemples :
➢ Peuplement d’oiseaux d’une forêt.
➢ Peuplement des seuls oiseaux insectivores de la même forêt.
➢ Peuplement de poissons d’une rivière, …
Peuplement
Les peuplements peuvent contenir des sous-unités :
Les Guildes
Une guilde est constituée par des populations d’espèces
étroitement apparentées, donc taxonomiquement proches
(espèces d’un même genre ou d’un genre proche)
1 2
Indices descriptifs Indices fonctionnels
Peuplement
1 Indices descriptifs
Qui permettent de comparer les différents
peuplements ou différents états d’un même
peuplement (Variations temporelles )
À savoir : Densité – Biomasse – Richesse spécifique
Densité = D
Est le nombre d’individus (N) par unité de surface (S) ou
unité de volume (V), du milieu considéré
D = N/S
Biomasse
Est la masse totale des organismes vivants mesurée
dans une population ou d’un peuplement
Peuplement
1 Indices descriptifs
Richesse spécifique
Est l’ensemble (le nombre des espèces (N) qui
constituent un peuplement
Peuplement
2 Indices fonctionnels
Indices fonctionnels ou ‘’relationnels
Relations entre :
Les espèces constitutives d’une part
Et
Entre Celles et les facteurs de l’environnement d’autre part,
Objectifs
Elle consiste
❑ à décrire les fluctuations des effectifs des organismes au
cours des générations successives
II
I
En particulier
Étude de leurs
Évaluation variations Analyse de leurs
des effectifs spatiales et causes.
temporelles
II
➢ Effectif
➢Densité
➢Distribution spatiale
➢La natalité.
➢La mortalité.
➢L’immigration.
et Mouvements
➢L’émigration. migratoires
Interactions des deux types de
variables :
Variables d’état
&
Variables de flux
Elle désigne ce qui se rapporte à :
• Au total plus de 400 espèces de mammifères, 1 000 espèces d’oiseaux et 700 espèces
de poissons ont trouvé refuge dans la zone.
TD1
Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
4 Compétitions
Une espèce a un effet
négatif
positif
ou neutre
sur une autre espèce
1
La compétition interspécifique
La compétition par exploitation ou compétition indirecte
La compétition par interférence ou interaction directe
2
La prédation sensu lato
3
Les relations hôtes-parasites
4
Les interactions de coopération
2 La prédation sensu lato
La
fonction exponentielle est
strictement croissante sur
R. Pour dresser son tableau de variations complet, il ne
nous reste donc qu'à trouver ses limites aux bornes.
Équations Différentielles
Nous avons examiné divers modèles de croissance d’une seule
espèce vivant seule dans un environnement.
R, ensemble des nombres réels.
Predator-Prey Systems
Nous étudierons ici :
Les modèles qui prennent en compte l’interaction de
deux espèces dans le même habitat.
Nous verrons que ces modèles prennent la forme
d’une :
Paire d’équations différentielles liées.
Soit :
R (t) le nombre de proies
(R pour les lapins)
&
W (t) le nombre de prédateurs
(W pour les loups)
Au moment t.
Absence of predators
1 En l’absence de prédateurs
dR
= kR
dt
• où k est une constante positive.
Absence of prey
2 En l’absence de proie
Nous supposons que la population de
prédateurs diminuerait
À un taux proportionnel à elle-même,
c’est-à-dire:
dW
= −rW
dt
• où r est une constante positive.
Predator-Prey Systems
Avec les 2 espèces présentes, nous supposons que :
1- La principale cause de Mortalité chez la proie est d'être mangée
par un prédateur.
2- Les taux de naissance et de survie des prédateurs dépendent de
leurs disponibilités alimentaires, notamment de leurs proies.
dR dW
= kR − aRW = −rW + bRW
dt dt
où k, r, a et b sont des constantes positives.
Remarquerez que:
1. Le terme –aRW diminue le taux de croissance naturel de la proie.
2. Le terme bRW augmente le taux de croissance naturel des
prédateurs.
Lotka-Volterra Equations
Cependant,
• Nous pouvons utiliser des méthodes graphiques
pour analyser les équations.
La solution de ce système d'équations est un couple
d'oscillations périodiques Le modèle de
Evolution des populations Lotka et
Volterra ne
correspond
pas beaucoup
à ce qui se
passe dans le
Il suppose en effet que : milieu naturel
1
La population- 2 3
proie n'est pas La population
Le taux de prédation
limitée par la prédatrice ne
est linéairement
quantité de dispose pas
proportionnel à la
nourriture de proies de
densité des proies.
remplacement
disponible
Le modèle de Lotka-Volterra fut à l'origine de nombreux travaux
expérimentaux. Ceux-ci permirent à leur tour l'élaboration de modèles
plus réalistes.
Mais
La conséquence des
phénomènes d’immigration
répétés
Le fait qu'un N'implique pas
prédateur un certain nécessairement
nombre
qu'il exerce sur
d'individus
parmi une elle
population
Directement ou Indirectement
Les leishmanioses
Les leishmanioses est une
trypanosomiases qui tuent des
centaines de milliers de personnes
chaque années dans le monde
La forme la plus sévère de leishmaniose est
la forme viscérale ou «Kala-azar»
Induite par Leishmania donovani et
L. infantum
Les trypanosomiases
sont
des infections dues à des parasites appelés
trypanosomes transmis par des insectes
hématophages (qui se nourrissent de sang).
Les trypanosomiases
Selon l’espèce parasitaire en cause, nous distinguons deux
types de trypanosomiase, qui sont responsables des deux
formes de la trypanosomiase :
Trypanosoma gambiense & Trypanosoma rhodesiense
humaine africaine ou maladie du sommeil,
Sans nuire à
Pour se protéger cette dernière
Pour se nourrir
Pour se déplacer
Exemple :
Mouches domestiques, Souris et rats peuvent ainsi être
considérés comme des espèces commensales de l’homme.
Exemples d’interactions non négatives
Plante Oiseau
Exemple : Les plantes et leurs pollinisateurs
Amensalisme
❑ Interaction biologique entre plusieurs partenaires
(de même espèce ou d'espèces différentes)
Exemple :
Certains oiseaux et des Criquets Envahissent
➢ En grand nombre
➢ Diverses régions
➢ De façon occasionnelle
➢ et très irrégulière,
❑ Elles sont souvent liées aux
particularités physiologiques des populations.
Biotiques Abiotiques
Abiotic factors
FID
Facteurs qui contrôlent la taille d’une population
et
dont l’effet s’exerce avec la même intensité, peu importe la
densité de la population,
❑ Climat Maladies
❑ Changements saisonnières, incendies, ouragans.
❑ Facteurs catastrophiques :
Grands froids ou sécheresses extrêmes par exemple.
3- de Maladies : la promiscuité
favorise la transmission des maladies
et des parasites
4- de Stress psychologique qui
affecte les taux de survie et
reproduction
.
voisinage obligatoire choquant ou désagréable
Documents à consulter
La compétition intra spécifique
La compétition pour la lumière –influence sur le
développement de l’individu
La compétition intra spécifique
La compétition pour la lumière –influence sur le
développement de l’individu
La compétition interspécifique
• Principe d’exclusion réciproque mis en
évidence par Gauseen 1934 sur les
Paramécies
La compétition interspécifique
Compétition interspécifique et déplacement de
la niche écologique
Intitulé du module
Année scolaire
Abdelmajid KHABBACH
2020-2021
Chapitre I : Notions sur la dynamique des populations
Dynamique des populations
Baisse de
Les individus affaiblis par
fécondité
compétition
et/ou
Leurs descendant seront faibles
de survie
Ce phénomène a la capacité à réduire la densité des
populations, lorsque celles-ci dépassent un certain seuil et
au contraire à l’accroitre quand elles se situent en
dessous.
Les effets de la surdensité sur la qualité et les performances (état de
santé) des individus sont multiples :
Affaiblissement physiologique 1
Ralentissement de la croissance individuelle 2
3
Diminution de la fécondité et de la longévité
Modifications du comportement 4
Le résultat est non seulement une diminution de la densité,
mais aussi une modification de la composition génétique de
la population et de sa structure sociale.
En cas de surpopulation, beaucoup d’organismes affaiblis par des
carences alimentaires, deviennent plus vulnérables (fragiles) aux :
Prédateurs, Parasites et Maladies
Les effets de la surdensité sur la qualité et la
performance des individus sont multiples
1 2
Effets quantitatifs Effets qualificatifs
Selon que
I II III
Négatifs Neutres Positifs
1 La compétition interspécifique
(Coactions potentiellement négatives dans les deux sens)
3 La coopération
(Coactions positives dans les deux sens)
= La compétition intraspécifique
Compétition
intraspécifique + (s'ajoute)
À la compétition interspécifique
Cas 1: Compétition intraspécifique
Leur croissance, chacune se trouvant seule, est
donnée par les équations suivantes :
&
Où
L’un d’eux réduit la capacité de
L’autre à exploiter une ressource
commune,
quel que soit le niveau de cette
ressource
A l’opposé de :
La compétition par exploitation
La compétition par exploitation
C’est une forme de compétition où les individus ont un
effet négatif les uns sur les autres en consommant une
ressource qui leur est commune.
Où
Les individus concernés n’interagissent pas alors directement les uns
avec les autres.
soit limitante
Ses effets se font sentir au niveau des populations par l’intermédiaire de:
1 La séparation spatiale
dont les figures donne quelques exemples,
mais
2 Elle peut naturellement se produire aussi sur un autre
axe de :
➢ La niche, Le temps,
ou
➢ Les catégories de nourriture utilisées.
ou
3 Encore se faire partiellement sur chacun de ces axes à
la fois.
Faculté Polydisciplinaire de Taza
Année scolaire
Département Biologie Chimie Géologie
2020-2021
Abdelmajid KHABBACH
Chapitre II : Caractéristiques des
populations animales.
➢I- Répartition spatiale des individus
❑ Conditions homogènes du
milieu
Répartition égale sur l’ensemble du territoire
Des manchots se disputent
chacun un petit
Cas de milieu homogène offrant des emplacement.
ressources uniformément réparties (Eau et
sels minéraux pour les plantes ; territoire
et nourriture pour la faune)
et ce par:
(1) Immigration
(2) émigration
(3) nomadisme.
II- Principales variables de flux
1) Immigration [migration]
Exemple
Chez les espèces à faible potentiel biotique comme
l’Homme,
ce taux est exprimé en pour mille par an.
Il atteint environ 50 %0dans de nombreux pays du tiers monde.
Le potentiel biotique
(Capacité à survivre et à se reproduire)
❑ C’est le Taux maximum qu'une population d'une espèce donnée
peut augmenter en volume (nombre d'individus), quand il n'y a aucune
limite sur les taux de croissance.
➢ Elle affecte différemment les individus de la population.
➢ Elle varie en fonction des groupes d’âge considérés (càd
Elle affecte différemment les individus de la population).
➢ Nous parlons de taux de mortalité par classe d’âge
Le Taux de mortalité
Correspond à la proportion du nombre d’individus morts
dans un intervalle donné par rapport à la population
totale.
Il s’exprime en°/°°.
Nous distinguons :
1-Mortalité réelle (Mortalité écologique)
2- Mortalité minimale
1 Effectif
2 Densité
II- Principales variables d’état
Effectif
Effectif = Nombre minimum d’individus permettant l’existence d’une population.
Il est :
Plus élevé dans le cas d’une espèce à comportement social marqué que
dans le cas d’une espèce à comportement peu ou pas social.
Estimation de la densité
II- Principales variables d’état Densité
Densité : Rapport des effectifs de la population à la surface de la zone
géographique occupée.
Elle s’exprime en nombre d’individus par unité de surface ou de
volume (ind./m2 ou ind./l).
1-Méthode exhaustive
❑ Méthode directe
❑ Méthode indirecte
❑ croître,
❑ rester stationnaire,
❑ fluctuer,
❑ ou décroître jusqu’à l’extinction.
la natalité
et
la mortalité.
Croissance des
III- Croissance population
des populations
Croissance des
III- Croissance despopulation
populations
Deux principales modalités de croissance selon les conditions des milieux
1- La croissance exponentielle
Croissance desdes
III- Croissance population
populations
Le taux de croissance r
N effectif actuel
Croissance des populations
Taux de croissance
Formule 1
Soit
❑ N l’effectif total de la population,
❑b le taux de natalité (nombre de naissances)
et
❑ d celui de mortalité (nombre de décès).
Formule 2
Si
❑ No est l’effectif au temps to
❑ et
❑ N celui au temps t,
nous aurons :
L’accroissement de la population
On déduit l’accroissement de la
population :
I=rN (1)
Croissance
III- des population
Croissance des populations
Soit
❑ Une population hypothétique
❑ Vivant dans un milieu idéal.
La taille de la population
❑ Augmente chaque fois qu’un organisme naît
et
❑ Diminue chaque fois qu’un organisme meurt.
III-Croissance
Croissancedes population
des populations
Rappelons que:
1- Croissance exponentielle
❑ Croissance«illimitée» rare
dans la nature.
❑ Croissance dans des
conditions optimales
❑ Pas de limitation alimentaire ni
spatiale
❑ Population à l’abri des prédateurs,
parasites et maladies
❑ Caractéristique des espèces
colonisant un milieu nouveau
[(K-N) / K]
on utilise classiquement
l’équation logistique de VERHULST
Dans de telles
conditions
on aura:
Exemples
L’accroissement d’une population de
paramécies dans de petites cultures aux
conditions constantes est quasi conforme
au modèle logistique.
❑ Une table de survie est une représentation des données statistiques très utilisées en
démoécologie pour figurer la dynamique d’une population.
❑ Le principe des tables de survie a été mis au point par les spécialistes de la
démographie humaine, puis généralisé dans l’étude des populations animales par
PEARL (1925).
Ces tables sont établies en dressant des colonnes dans lesquelles sont notés, de façon
conventionnelle, un certain nombre de paramètres démographiques. ce sont de gauche à
droite:
X : intervalle d’âge exprimé en jours, mois ou années selon la longévité de l’espèce considérée.
LX: nombre d’individus vivants dénombré au début de l’intervalle du temps x.
dx: nombre d’individus morts au cours de cette intervalle.
dx/lx : 100 : taux de mortalité au cours l’intervalle X.
IV- 1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)
Exemples de Table de survie d’un lépidoptère : Choristoneura
fumiferana
Commentaire:
+ 2 imagos seulement subsistent à partir d’une ponte de 200 oeufs.
+ mortalité est donc de 99 % au cours d’une génération
+ Le stade le plus vulnérable (sensible) est celui des jeunes larves et
larves âgées (80% et 90%).
Quelques termes inhérents aux tables de survie
Génération : Ensemble d’individus d’une population, qui sont nés en même temps ou
pendant un intervalle de temps donné, qui se reproduisent en donnant naissance à une
descendance et assurant de la sorte la continuité et la conservation de la population
considérée.
La durée d’une génération est l'âge moyen auquel une femelle produit sa descendance.
C’est aussi la durée moyenne nécessaire pour qu’une population accroisse son effectif
d’un facteur égale au TNR (Taux Net de Reproduction)
TNR: le nombre moyen de descendants produits par une femelle au cours de sa vie
Cohorte : Ensemble d’individus d’âge différent mais qui ont vécu un même
événement.
Exemples :
1. Un ensemble de papillons adultes qui éclosent en même temps constituent une
cohorte bien que les nymphes dont ils sont issus puissent avoir été d’âge
différent.
2. L’ensemble de personnes qui se sont mariées le même jour, constitue aussi un
bon exemple de cohorte.
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)
un 4èmetype :
❑ Une fraction constante de la population meurt à chaque
âge.
❑ L'espérance de vie est donc constante à chaque âge et la
courbe de survie est faiblement sigmoïde.
❑ Ex : Oiseaux, Poissons, Amphibiens surtout
salamandres…
IV-1 Les Tables / courbes de survie (ou de vie)
❑ 5èmetype :
❑ Type complexe dont l'allure ne permet pas de les
ranger dans l'une des catégories précédentes.
Remarque
+ La mortalité est plus affectée par les facteurs du milieu que la
natalité,
+ L’étude des causes de la mortalité est donc essentielle pour
expliquer les fluctuations des populations
Durée de vie
L’effort de reproduction
Désigne la part du budget énergétique des individus d’une
espèce attribué à la reproduction en proportion avec son budget
énergétique total.
La théorie peut
être différente
en fonction
de certains
facteurs biotiques
et/ou abiotiques
(prédation,
froid,
ressources
alimentaires,
etc.)
IV-2 Structures d'âge Ou Pyramide des âges
♀ ♂
Représentation simplifiée d’une pyramide des âges en distinguant
trois groupes dans les effectifs de toute population:
❑ Celui des individus jeunes…………………… (1)période pré
reproductive
❑ Celui des adultes……………………………………………(2) période
reproductive
❑ Celui des individus âgés qui ne sont plus féconds……….. (3) période
post-reproductive
Représentation simplifiée d’une pyramide des âges en distinguant
trois groupes dans les effectifs de toute population:
Exemple :
Un incendie de forêt peut avoir une
incidence sur une population de
Classe de 2 – 3 ans
mouflon
Exemple :
Les cochons d’Australie avec une présence ou non de dingos (chiens sauvages)
La présence de prédateur peut influencer la démographie
❑ > 1 à la naissance
Chez la plupart des vertébrés Où
la mortalité des jeunes de sexe mâle excède celle des femelles de sorte que l’on assiste à une
inversion à l’âge adulte
les femelles devenant légèrement plus nombreuses que les mâles
(Cas de l’espèce humaine).
❑ De l’ordre de 1
Chez les espèces gonochoriques
❑ Tend vers zéro
Chez les espèces parthénogénétiques
dans lesquelles on ne connaît, dans certains cas que des femelles (Pucerons, crustacés,
….).
La parthénogenèse est la division à partir d'un gamète femelle non fécondé / Gonochorique indique des sexes (gonades) séparés
V- Sex ratio (Taux sexuel)
Importance pratique
➢Dans les troupeaux d’animaux domestiques
ou
Condition d’apparition :
➢Très fréquent chez espèces soumises à forte prédation
➢Forte compétition pour l’espace (plantes)
La stratégie r
La stratégie r est issue d’une sélection indépendante de la densité
La stratégie r est une faible croissance et forte reproduction
La stratégie r
Exemples
Plantes
Pissenlit
Produit de très nombreux akènes très légers, dont la
plupart sont issus de la reproduction Asexuée
Animaux
Campagnol
Poissons,
Amphibiens (Cannibalisme des oeufs),
Souris
et Campagnol
Le cannibalisme animal est une pratique consistant à manger une ou plusieurs
parties d'un individu vivant de la même espèce
La stratégie r Typique des espèces invasives
Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora), la et reproduction
asexuée : Boutures
Condition d’apparition
• Avantage dans un milieu stable
• Milieu avec forte compétition entre adultes
pour les ressources (Milieu proche de K)
La stratégie K
La stratégie K est issue d’une
sélection dépendante de la
densité
Noyer d’Amazonie
(Bertholletia excelsa),
ou
Noyer de milieu tempéré :
graines avec
beaucoup d’albumen
Sémelparité et itéroparité
Temps
La densité
Diminue la fécondité
2- Biomes aquatiques
Biomes terrestres 1 Les zones chaudes
➢ Forêts tropicales et subtropicales humides à
feuillage caduque (caractérisé par un climat chaud
et très humide).
➢ Forêts de conifères tropicales et subtropicales (la
saison sèche est longue et les précipitations sont
rares).
➢ La Forêt tropicale et subtropicale sèche à
feuillage caduque.
➢ Les Prairies, savanes et broussailles tempérées.
➢ Les prairies et savanes inondées.
➢ Mangroves.
2 LES ZONES TEMPÉRÉES
➢ Les forêts tempérées d'arbres à feuilles caduques
➢ Les forêts de conifères tempérées
➢ Forêts, bois et broussailles méditerranéens
3 Les zones froides
Qui peut se produire en tous les points du globe, quelle que soit
leur latitude.
Les Biomes terrestres
6 grands types de biomes terrestres :
➢ 1. La forêt tropicale pluviale - Amérique du
sud, Afrique centrale, Sud-est Asiatique-
1 2
Le désert du Sahara Désert sous des latitudes
tempérées :
Qui s'étend sur 9 millions de km
carrés, Ils sont essentiellement situés en Asie
centrale (désert de Gobi, Désert du
C'est le plus grand du monde : Taklamakan, désert du Karakoum…)
De l'Ouest à l'Est de l'Afrique du Nord, Si les hivers sont froids ou très froids, les
il traverse, partiellement ou étés sont souvent très chauds, parfois
entièrement, le Maroc, l'Algérie, la aussi chauds que ceux des déserts de
Tunisie, la Libye, l'Egypte, la basse latitude.
Mauritanie, le Niger, le Mali, le Tchad
et le Soudan.
2. Le désert
➢ La pluie y étant presque absente et la chaleur écrasante, c’est un
milieu aux conditions difficiles.
Végétation
➢ Le couvert végétal ne dépasse rarement un quart de la surface.
➢ Des plantes se sont adaptées à ce milieu pauvre en eau en développant divers
système.
➢ Notamment le développement d’un système radiculaire en surface ou en
profondeur pour capter un maximum d’eau.
➢ Mais aussi la présence d’aiguilles qui remplace les feuille
Faune
❑ La faune est restreinte et peu diversifiée due à la rudesse du manque de
nourriture et de couvert.
❑ Cette faune a due développer des mécanismes d’adaptation très
intéressants.
3. Les prairies
Végétation
➢ La végétation des prairies est diversifiée et change au fil des
saisons.
➢ Il n’y a qu’une seule strate végétale composée de plantes
herbacées et de graminées vivaces,
➢ les arbres y sont absents du fait du manque de pluviosité.
❑ L’absence d’arbres favorise les pertes en eau des plantes par
le vent, ce qui entraine une rareté de l’eau d’autant plus
importante.
❑ Les plantes possèdent ainsi un système de racines très
importants dans les 15 premiers centimètres du sol et parfois
beaucoup plus.
3. Les prairies
Les sols
➢ Les sols des prairies sont très productifs, forte accumulation
d’humus après décomposition de la matière organique.
La faune
Elle est composée de :
❑ Grands herbivores :Les bisons des prairies, étaient
les seigneurs incontestés des grandes praires nord-
américaines...
❑ Rongeurs fouisseurs
❑ Nombreux insectes (sauterelles et nématodes notamment).
4. La forêt tempérée Sa répartition géographique
Une forêt tempérée est une forêt située dans les zones au
climat tempéré dans l'hémisphère nord le plus souvent
ou dans l'hémisphère sud :
(Amérique du Nord, Europe, Chine et Japon)
4. La forêt tempérée
Les conditions climatiques
Elles changent d’une région à l’autre, mais on y retrouve
❑ un été chaud avec des précipitations et un hiver froid.
❑ Les précipitations sont présentes également toute l’année.
➢ La strate arbustive n’est pas développée alors que la strate herbacée est très
présente. Elle est constituée de plantes de printemps ou d’été.
Sol
Le sol de ces forêts est de type brunisol (sol évolué) avec un
humus de type mull., l’humus y est riche et bien réparti grâce à
la présence de nombreux décomposeurs et à la chute de
nombreuses feuilles,
Ce qui en fait un sol riche en nutriments.
5. La Forêt boréale (ou Taïga) Répartition géographique
Yukon, Canada
5. La Forêt boréale (ou Taïga)
Végétation
C’est une forêt essentiellement composée :
❖ des différentes espèces d’épinettes (Picea sp.),
❖ de quelques plantes arbustives et de mousses.
Sol
1. Il est gelé la majeure partie de l’année et ne dégèle que
très peu voir pas du tout.
2. C'est un sol de type podzol dont l'humus est de type
moder ou mor.
3. Les aiguilles ne tombant presque pas et étant
difficilement décomposable.
La faune
Elle est presque la même qu’en forêt tempérée
avec un climat similaire mais plus rigoureux.
Toundra en
Alaska
6. La toundra
➢ Le sol est gelé toute l’année en profondeur
(le permafrost ou pergélisol).
➢ et seul quelques centimètres dégèlent l’été.
➢physiques,
➢chimiques
➢et biologiques
Les grands types d’écosystèmes aquatiques
➢ Le domaine lotique
➢ Le domaine lentique
(ou limnique).
1 Les systèmes aquatiques continentaux superficiels
A- Les écosystèmes du domaine lotique
Apparent de l’eau,
En fonction
des gradients des conditions abiotiques
du système amont-aval
Les mares
❑ souvent temporaires,
❑ d’étendue,
❑ de surface
❑ et de profondeur
B- Les écosystèmes du domaine lentique (ou limnique)
La profondeur et le renouvellement
sont contrôlés.
Dans les lacs
Réchauffement printanier/estival
refroidissement hivernal
Ce mélange essentiel
Elle Favorise
la dégradation de la matière organique du
fond
&
le maintien des communautés benthiques.
2. Les écosystèmes aquatiques marins
séparant successivement
1.zone superficielle,
2.zone thermocline
3.zone profonde.
2. Les écosystèmes aquatiques marins
➢ de l’éloignement à la côte,
➢ de la profondeur de la colonne d’eau
➢ des relations d’échanges possibles
entre le fond et les eaux de surface,
en deux provinces :
Les provinces néritiques
➢ Elles sont les zones marines partant de la côte et
s’étalant généralement sur l’ensemble du plateau
continental.
Qui reflète :
❑ d’une part la fraction commune
des espèces des écosystèmes séparés
capables de supporter ces gradients,
Il se distingue d'une :
❑ Mangrove, dominée par des arbres plutôt que des herbes ;
❑ et d'un Étang par sa moindre profondeur de l'eau.
Ce patrimoine naturel, véritable rempart protégeant les côtes contre les assauts
de l'océan, est rare mais il offre un potentiel économique et une source de
subsistance à plus de 500 millions de personnes, soit 8 % de la population
mondiale, réparties sur une centaine de pays bordés par ces édifices.
La faune corallienne
Le récif corallien et ses
poissons,
Abdelmajid KHABBACH
De préservation d'espèces
menacées.
a
Hydrographie
C’est l’ensemble des eaux courantes ou stables d'un pays.
L’Hydrographie d'une contrée, est la conséquence de sa forme
orographique, de la nature des couches qui la composent.
Orographie
L'orographie est la partie de la géomorphologie et de la géographie
physique, wui concerne la description des montagnes et par extension,
plus généralement du relief.
1.2 . L’altitude
1.3. L’exposition
1.1. La position géographique
Elle se traduit par une diminution des
précipitations annuelles avec :
ou
ou
Gradient latitudinale.
Continentalité
1.1. La position géographique
Un relief homogène
Les moyennes annuelles des précipitations baissent
lorsqu’on s’éloigne de la mer.
1.2 . L’altitude
1. En position d’abri.
1. Exposés aux
vents 2. Soumis en outre
pluvieux aux influences
sahariennes.
2.1 La latitude
❑ Les températures moyennes diminuent lorsque la latitude augmente.
2.2 L’altitude
❑ Les températures moyennes diminuent lorsque l’altitude augmente
avec un gradient de 0,5 °c à 0,6°c par 100 m de dénivelé.
2.3 La continentalité
❑L’océan atlantique joue un rôle de régulateur thermique.
❑ Plus on s’éloigne de la côte plus les contrastes thermiques
augmentent.
❑Plus froid en hiver et Plus chaud en été
Ce qu’on appelle
Variation avec la continentalité
La température augmente lorsqu’on s’éloigne de la
mer.
L'amplitude thermique = M-m
(Différence entre la t°max et la t°min)
a
Elle est plus élevée à l'intérieur des continents que dans les régions
côtières
3. BIOCLIMATOLOGIE
3. BIOCLIMATOLOGIE
C’est l’étude de effets de l’ensemble des facteurs climatiques (climat,
microclimat), agissent simultanément sur le développement de tous
les êtres vivants ou leurs communautés et par extension sur les
écosystèmes.
C’est la classification
bioclimatique la plus utilisée
dans la
Région méditerranéenne
et en particulier le Maroc
IL est directement
proportionnel à la hauteur
moyenne annuelle des
précipitations
en mm (P)
(M+m)/2 correspond à
la température moyenne annuelle.
1 Quotient pluviothermique de Luis EMBERGER
P : moyenne annuelle
m : moyenne des
des pluies en mm
températures
M : moyenne des minimales du mois le
températures plus froid en°K
maximales du mois le
plus chaud en °K
(M - m) : exprime la
: traduit la continentalité
température
moyenne En multipliant par 1000
annuelle pour éviter des valeurs
trop petites
L’utilisation de Q2 seul peut des fois classer des stations dans un même
étage bioclimatique,
Par exemple : Oulmès (Q2 = 85) ; Rabat (Q2 = 86,3)
Ainsi, l'auteur a
subdivisé chaque bioclimat en 4 variantes
ou sous-étages thermiques.
% de la
L’étage superficie
totale
Saharien 31%
Aride 29%
Semi-aride 26%
Subhumide et 13%
humide
Haute 1%
montagne
Ainsi 6 étages
bioclimatiques
ont été distinguées :
➢ Saharien,
➢ Aride,
➢ Semi- aride,
➢ Sub-humide,
➢ Humide
et
➢ l'étage des hauts
de montagnes.
La carte bioclimatique
Paramètres
Pour chaque intervalle de l’indice pluviométrique Q2, on peut
définir des conditions d’aridité
Par exemple:
Pour une valeur de m de 0°C si :
❑Ip < 30 : milieu aride
❑30 < Ip < 50 : milieu semi-aride
❑50 < Ip < 90 : milieu tempéré
❑90 < Ip < 140 : milieu sub-humide
❑Ip > 140 : milieu humide
L’interférence entre température et précipitation
Donne de bonnes indications :
Pour la répartition des végétaux
&
Donc des autres êtres vivants associés
2. Principaux types de
végétations du Maroc
Définition
1 - STRATIFICATION
Par exemple
Feuillage :
Ensemble des feuilles (d'un arbre ou d'une plante de grande
taille)
2 Résineux 1 Feuillus. 3 Caducifoliée,
etc
Exemple : Matorral à
Genévrier oxycèdre sur
sable.
(Juniperus oxycedrus L.)
Climax et Végétations climaciques
Boisée
Toute végétation ligneuse (arbres ou arbustes),
y compris les broussailles
et savanes vieillies (épineux,...),
couvrant un terrain depuis plus de 30 ans.
La savane
❑ C’est une FV propre aux régions chaudes à longue
saison sèche et dominée par les plantes herbacées de la
famille des Poaceae.
❑ Elle est plus ou moins parsemée d'arbres ou
d'arbustes
Broussaille
C’est une formation végétale touffue des terrains incultes.
Climax et Végétations climaciques
1. Les forêts,
2. Les matorrals
3. Les steppes
La Forêt
➢ C’est une FV constituée d’arbres de plus de
5 à 7 m de haut,
❑la densité est suffisante pour qu’ils entrent en
concurrence par :
❖ leurs systèmes aériens (branches)
ou
❖ sous terrains (racines).
La Forêt
Semi-aride,
Subhumide
et
Humide.
Les principales forêts du Maroc
Le matorral
❑ C'est une FV assez dense à base d'arbustes et /ou
d'arbrisseaux de hauteur inférieure à 5m.
➢ Exemples :
Ermes à Asphodelus microcarpus
Ermes à Urginea maritima.
Pelouses & Prairies
Par exemple :
➢ Les Dayas (marais temporaire),
➢ Merja (étendues d’eau permanente)
➢ ou les bords des oueds
Hydrophile
Désigne les espèces vivantes propres
aux habitats humides et/ou
aquatiques.
Hygrophile. Un organisme est
dit hygrophile lorsque l'humidité est
nécessaire à son bon développement.
Les formations hygrophiles et hydrophiles
(Ripisilves)
1. Sa structure,
2. Sa composition taxonomique,
3. Ses fonctions écologiques,
Les étages de végétation au Maroc
Les étages de végétation au Maroc
Distribution et adaptations des organismes
sur la planète
1
Adaptation
morphologique
Structure physique
particulière telle
la présence de
plumes.
2
Adaptation physiologique
Processus interne
comme le resserrement
des vaisseaux
sanguins quand il fait
froid.
3
Adaptation
comportementale
Plantes en coussinets
➢ Adaptations morphologiques
Accumulation eau dans les tissus
(Plantes grasses)
Feuilles réduites, développement des
épines
➢ Dormance
Forme d’attente que les conditions
redeviennent vivables
➢ Adaptations physiologiques
Réduction photosynthèse à la
mi-journée pour limiter
l’évapotranspiration
c. Action biogéographique de la température
Nous distinguerons :