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Cours de ZOOLOGIE en Tronc Commun

Par
Mr KOUELY Damas
Ingénieur des Eaux et Forêts

Master 2 de Sciences et Technologies Agronomie et Agroalimentaire


Spécialiste en Gestion de la Faune et en Aménagement des Aires Protégées
Diplôme de Conducteur des Travaux des Eaux et Forêts
2020-2021
PLAN DU COURS DE ZOOLOGIE EN DUT
1. Présentation du règne animal 3. Sous-règne des Métazoaires
1.1. Classification
A- Notion de la systématique
B- Notion de la taxonomie 3.1. Embranchement des Spongiaires
C- Notion d’espèce 3.2. Embranchement des Cnidaires
1.2. Nomenclature zoologique 3.3. Embranchement des Cténaires
1.3. Evolution et phylogénie
3.4. Embranchement des Plathelminthes
1.4. Importance numérique du règne animal
3.5. Embranchement des Némathelminthes
Les grandes subdivisions du règne animal 3.6. Embranchement des Annélides
2. Sous-règne des Protozoaires 3.7. Embranchement des Mollusques
3.8. Embranchement des Arthropodes
2.1. Généralités sur les Protozoaires
3.9. Embranchement des Chordés
2.2. Classification
2.2.1. Embranchement des Sarcomastigophora 3.10. Embranchement des Échinodermes
2.2.2. Embranchement des Ciliophora
2.2.3. Embranchement des Apicomplexa
2.2.3. Embranchement des Cnidosporidies
L’objectif du cours
Faire connaître aux étudiants (futurs gestionnaires de
la biodiversité), les principaux groupes d'organismes
vivants aux plans :
Architecture générale,
Caractéristiques (Systématique, Morphologie,
Anatomie, Reproduction, Écologie),
Contraintes,
Adaptations,
Évolution
1. Présentation du règne animal
La zoologie (zoo : animal ; logos : science) est la science
qui étudie les animaux.
La zoologie décrit l'aspect externe (morphologie
externe), l’organisation interne (anatomie), la structure
des organes interne (histologie), le fonctionnement de
divers appareils (physiologie), les comportements
(éthologie), les milieux fréquentés (écologie), et attribue
à l’animal une place dans le grand arbre du règne animal
(classification).
1.1. Classification
les animaux ont été classés en:
₋ comestibles
₋ non comestibles,
₋ utiles ou nuisibles...etc.
Les premières réflexions scientifiques ont utilisées
d’autres critères, morphologiques et anatomiques.
l’évolution des idées et les principes reposent les
classifications successives, de : Aristote (384-322
av. J.-C.) philosophe grec, Linné (1707-1778)
botaniste suédois et Cuvier (1769-1832)
anatomiste français.
Aristote (384-322 av. J.-C.), philosophe grec, fondateur de la
zoologie, connaissait plus de 400 espèces animales. Dans son œuvre
de « Zoologie », il a traité l’histoire des animaux, il distinguait deux
grandes catégories animales :
- Animaux qui ont du sang rouge représentent les vertébrés
- Animaux qui n’en possèdent pas représentent les invertébrés

 Linné (1707-1778) botaniste suédois a un œuvre «Systema naturae»


(1758). Il a établi la classification des êtres vivants du plus simple au
plus compliqué, de telle sorte que chaque groupe possède à la fois les
grands caractères du groupe classé avec lui et de nouvelles
caractéristiques du groupe qui lui sont propres. Il a donné la
Le nom scientifique de chaque animal se compose de deux mots
latins: le premier, désigne le genre et porte une majuscule; le second,
indique l’espèce, suivi du nom de l’auteur ou l’initial de l’auteur qui, le
premier a nommé l’espèce considérée et la date correspondante.
Exemple, le lion: Felis leo L. 1758. (L. : Linné)
Le genre et l’espèce soulignés ou écrits en italiques pour tout
document scientifique.
Cuvier (1769-1832), anatomiste français, son travail repose sur
l’anatomie comparée. Il a fait la recherche des homologies et pour la
première fois, l’étude des fossiles est associée à celle des formes
actuelles
A- Notion de la systématique
La systématique est l’étude théorique des bases, des
principes, des règles et des lois de la classification des
espèces du règne animal.
B- Notion de la taxonomie
La taxonomie ou taxinomie est l’étude qui traite à la fois
de la théorie et la pratique de la classification des
organismes. Autrement dit c’est l’activité qui consiste à
nommer, définir et délimiter les groupes d’organismes
vivants (les taxons), ainsi que les classifications ainsi
produites.
C- Notion d’espèce
L’espèce ou unité zoologique est l’élément de base de la
systématique. Cette unité fondamentale est l’ensemble des
individus qui se ressemblent entre eux autant qu’ils ressemblent
à leurs parents par des caractères morphologiques,
physiologiques, biochimiques, caryolytiques, et écologiques. Les
individus d’une même espèce sont interféconds alors que les
individus de deux espèces différentes sont généralement
stériles. Ernst Mayr a défini l’espèce comme une population ou
un ensemble de populations dont les individus peuvent
réellement ou potentiellement se reproduire entre eux et
engendrer une descendance viable et féconde, dans des
conditions naturelles.
1.2. Nomenclature zoologique

La dixième édition du Systema Naturae de Linné, parue en


1758, sert de point de départ à la nomenclature zoologique.
• C'est Linné qui a établi les règles de base de la nomenclature
binomiale encore utilisée de nos jours. La nomenclature
zoologique désigne l'ensemble des règles permettant de
nommer les taxons des animaux.
• Ainsi Linné utilisait les catégories espèce, genre, ordre, classe
et règne et qui correspondent à des groupes de plus en plus
grands. Plus tard, des catégories supplémentaires ont été
introduites comme la famille entre le genre et l’ordre.
- Classification hiérarchique
La base de la classification est l’espèce. Les espèces voisines sont regroupées en
genre, les genres en famille, les familles en ordre, les ordres en classe, les classes
en embranchement (ou clades ou phylums), et les embranchements en règne.
Cette classification a été appliquée par Cuvier. Il est parfois nécessaire
d’introduire des unités intermédiaires entre deux unités successives :
₋ sous-embranchement,
₋ super-classe,
₋ sous-classe,
₋ super-ordre,
₋ sous-ordre,
₋ sous-famille ou tribu,
₋ sous-genre,
₋ sous-espèce.
Des suffixes par défaut sont mis en place à partir du taxon de la super-famille
(tableau 1)
Tableau 1 : Tableau des terminaison

Rang hiérarchique Suffixe latinisé

Super-famille -oidea

Famille -idae

Sous-famille -inae

Tribu -ini

Sous tribu -ina


1.3. Evolution et phylogénie
Pour remplacer la nomenclature linnéenne, de nombreux
systématiciens ont développé une nomenclature phylogénétique.
 Buffon (1707-1788) dans la même époque de la nomenclature
traditionnelle avait émis des hypothèses sur l’évolution des espèces.
 Lamarck (1744-1828) et Darwin (1809-1882) sont à l’origine d’un
autre mode de classification, la classification phylogénétique ou
cladistique.
 Hennig (1913-1976), entomologiste allemand introduit en 1950 la
classification phylogénétique. Il tente de retrouver les parentés
évolutives entre les différentes espèces et utilise pour cela de
nouveaux critères biochimiques et moléculaires.
Les résultats sont présentés sous forme d’un arbre
(arbre phylogénétique).
Un arbre phylogénétique
C’est un arbre schématique qui montre lesrelations
de parenté entre des groupes d'êtres vivants.
Chaque groupe qui présente une unité est un taxon.
Les taxons peuvent être les feuilles de l’arbre ou des
nœuds d’où partent d’autres branches (figure 1).
1.3. Evolution et phylogénie

Figure 1 Exemple d’un arbre phylogénétique


1.4. Importance numérique du règne animal

Le règne animal comporte environ 32


phyla (=pluriel de phylum), ou
embranchements, dont plusieurs ne
comportent que peu d'espèces,
méconnues du public car des fonds
marins, parasites ou de très petite taille..
Diversité des espèces
Les Arthropodes constituent l'embranchement le
plus abondant dans le règne animal et le plus
diversifié dont la classe des insectes constitue près
de 85 % des espèces animales. D’autres
embranchements dominent tels que les
mollusques et les chordés. Plus de la moitié des
chordés sont représentés par des poissons
(tableau 1).
Tableau 1. Nombre d'espèces vivantes dans les
principaux Phylums
Richesse spécifique mondiale des classes de vertébrés par
rapport au grand nombre d'espèces d'invertébrés.
(Eric Walravens)
Richesse spécifique mondiale des phyla les plus
importants d'invertébrés. Les phyla numériquement
mineurs ont été ignorés. (Eric Walravens)
Plans d’organisation du règne animal
Différents critères doivent être utilisés successivement :
Présence ou absence de tissus : 2 sous-règnes
Les Parazoaires ne possédant pas de vrais tissus,
Les Eumétazoaires qui ont de vrais tissus.
Nombre de feuillets embryonnaires :
Au stade gastrula chez les diploblastiques l’embryon présente
2 feuillets cellulaires: l’ectoderme et l’endoderme.
Chez les triploblastiques après gastrulation Il se forme entre
l’ectoderme et l’endoderme un troisième feuillet individualisé,
le mésoderme (figure 2).
Présence et nature des cavités corporelles :
Selon la destinée du mésoderme, 3 groupes des triploblastiques :
– Acoelomates :
Le mésoderme compact (parenchyme), sans vésicule close;
Une seule cavité: le tube digestif (figure 2
– Pseudocoelomates : Le mésoderme sans parenchyme ; entre le
tube digestif et la paroi du corps présence de blastocœle primitif en
forme de cavité plus ou moins grande (pseudocoele) ou faux cœlome.
– Coelomates : De chaque côté du tube digestif, le mésoderme forme
des masses pleines qui se découpent et se creusent d’une cavité et
deviennent des vésicules closes, dont l’ensemble constitue le
coelome (figure 2).
Devenir du blastopore embryonnaire :
 Chez les Protostomiens, la bouche dérive du blastopore qui est la première
ouverture qui apparaît au stade gastrula.
 Chez les Deutérostomiens, la bouche dérive d'une ouverture qui apparaît
plus tard dans le développement. Le blastopore de la gastrula devient anus
(figure 3).
Disposition du système nerveux : La disposition du système nerveux
permet aussi de distinguer les Protostomiens et les Deutérostomiens
(figure 4).
 - Chez les Protostomiens, la plus grande partie du système nerveux (mis à
part les ganglions cérébroides) est située sous le tube digestif (chaîne
ventrale), ce sont des hyponeuriens.
 - Chez les Deutérostomiens, le système nerveux peut être soit épithélial ou
sousépithélial et forme des plexus ou des cordons, ce sont des épithélioneuriens ; soit
disposé au-dessus du tube digestif, ce sont des épineuriens.
Les grandes subdivisions du règne animal

Figure 4: Plans d’organisation du règne animal


REGNE ANIMAL
SOUS-REGNE SOUS-REGNE
PROTOZOAIRES METAZOAIRES
Animaux unicellulaires Animaux pluricellulaires
SARCOMASTIGOPHORA TRIPLOBLASTIQUES DIPLOBLASTIQUES
APICOMPLEXA
SPONGIAIRES
CILIOPHORA
CNIDAIRES
MYXOZOA
CTENAIRES
COELOMATES ACOELOMATES
ROTIFERES
DEUTEROSTOMIENS PROTOSTOMIENS
PLATHELMINTHES
NEMERTIENS
EPINEURIENS NEMATHELMINTHES
EPITHELIONEURIENS HYPONEURIENS

PROCORDES ECHINODERMES ANNELIDES


CRANIATES STOMOCHORDES MOLLUSQUES
PROGONOPHORES ARTHROPODES
OU
VERTEBRES
2. Sous-Règne des Protozoaires
2.1. Généralités sur les Protozoaires

- Les Protozoaires sont des organismes unicellulaires eucaryotes.


- Morphologie variable. Formes très simples aux formes très complexes.
- Le noyau et le cytoplasme sont également variés. Ils sont uni ou /plurinucléés.
La partie centrale du cytoplasme appelée endoplasme est souvent distinguée
de la partie périphérique appelée ectoplasme,
- Êtres pour la plupart microscopiques, mais leur taille varie de quelques μm à
quelques mm. Les plus petits sont les sporozoaires ainsi que certains parasites
intracellulaires; plus grands sont les amibes qui peuvent atteindre jusqu’à
5mm.
Les Protozoaires sont mobiles, hétérogènes et se nourrissent soit par osmose
(osmoregulation) soit par phagocytose.
Mode de Nutrition

2 groupes Protozoaires: Les autotrophes et les


hétérotrophes.
 Les autotrophes qui se nourrissent grâce à une
activité photosynthétique.
 Les Hétérotrophes, comprennent:
- Les Phagotrophes (se nourrissent par phagocytose), la
digestion s’effectue dans les vacuoles digestives et
- Les Osmotrophes (se nourrissent par pinocytose ou
par diffusion (absorption de petites molécules
dissoutes).
Mode de Reproduction

Reproduction asexuée

Une fission binaire par simple mitose longitudinale


(chez les flagellés) et transversale (chez les ciliés).
Un bourgeonnement par extension de l'organisme qui
produit un nouvel individu
Une fission multiple ou schizogonie où le parent
multinucléé se divise en plusieurs cellules de taille
semblable (division du cytoplasme (cytocinèse)
précédée par une ou plusieurs divisions nucléaires).
Reproduction sexuée

Par syngamie (union d’un gamète mâle


et femelle pour former un œuf);
Par conjugaison chez les ciliés, un
mécanisme spécial d'échange de
matériel génétique qui ne fait pas
intervenir des gamètes.
Mode de vie

On peut trouver les Protozoaires:


•À l’état libre en milieu aqueux: mer, eaux
douces ou terres humides.
•À l’état Parasite (maladie) ou À l’état
Symbiote.
Moyen de Défense
 Formation de kystes résistants (amibes) à la dessiccation et
au gel.
 Certains ciliés possèdent des trichocystes qui ressemblent à
de petits harpons enduits de substances paralysantes. Ces
trichocystes pour immobiliser les proies et sont déchargés
lorsqu’un prédateur touche au cilié.
 Le flagellé responsable de la maladie du sommeil
(Trypanosoma) se protège des attaques du système
immunitaire en modifiant continuellement leur membrane
cytoplasmique (glycocalyx) de manière à rendre les anticorps
inopérants
2.2. Classification
La systématique des Protozoaires repose sur leur mode de
locomotion et sur leur cycles de développement:
1. Phylum des Sarcomastigophora ou Rhizoflagellés: les
Amibes (Entamaeba histolytica) et les Flagellés
(Trypanosoma gambiense)
2. Phylum des Ciliophora ou Ciliata (Ciliés) Ex : la
Paramécie (Paramecium)
3. Phylum des Apicomplexa ou Sporozoaires parasites de
métazoaires (Ex: Plasmodium falciparum)
4. Phylum des Cnidosporidies ou Myxozoa: parasites
d’invertébrés et des Poissons (ex: Myxobolus pfeiferi)
Amibe Plasmodium

Paramecium
Trypanosoma
3. Sous-Règne des Métazoaires
Définition et caractéristiques

Les Métazoaires sont des Êtres vivants à


organisme pluricellulaire car formés de
nombreuses cellules constituant divers tissus et le
plus souvent des organes.
Ils se distinguent des plantes et des champignons
par le fait que chacune de leur cellule n'est
délimitée que par une très fine membrane. Les
métazoaires sont hétérotrophes
Qu'est-ce qu'un organisme hétérotrophe ?

C‘est un organisme qui pour se nourrir utilise les matières


organiques constituant ou ayant constitué d'autres organismes.

C‘est un organisme qui se nourrit de substances organiques, et ne


peut effectuer lui-même la synthèse de ses éléments constituants.

Toutes les espèces vivantes sont hétérotrophes, sauf les végétaux


chlorophylliens (plantes vertes, algues), qui sont phototrophes, et
quelques bactéries, chimiotrophes.
3. Métazoaires diploblastiques
3.1. Embranchement Spongiaires (Porifera)

Métazoaires dont l’organisation très primitive


est plus simple: forme massives ou
arborescente; asymétriques, sans organes
et appareils définis. Les cellules ne forment
pas de vrais tissus.
La paroi du corps est perforée et parcourue par de
nombreux canaux qui assurent la relation entre le milieu
extérieur et la cavité gastrale et garantissent aussi
l’apport de l’oxygène et des particules alimentaires.
L’eau pénètre par des petits «pores inhalant» et est
rejetée par un large orifice exhalant ou Oscule.
Animaux. On note 8000 à 9000 espèces marines,
seule une centaine d’espèces sont dulçaquicoles. Ce
sont des animaux sédentaires (fixés), pour la plupart
aquatiques (marins) et essentiellement filtreurs,
Ontogenèse des éponges
Les spongiaires forment ainsi le sous-règne des
métazoaires Parazoaires (Parazoa) Diploblastiques, la
paroi de leur corps étant formée de deux membranes
(l’ectoderme et l’endoderme).
Reproduction chez les éponges,
2 modes de reproduction
Reproduction asexuée
1. Bourgeonnement externe
2. Bourgeonnement interne : Chez les éponges d’eau douces, et certaines éponges marines
3. Régénération : Des fragments détachés peuvent reformer une éponge entière
Reproduction sexuée

Les éponges siliceuses sont hermaphrodites et les


éponges calcaires sont gonochoriques.
Les spermatozoïdes sont expulsés par un individu
et pénètrent dans une autre éponge. Les
choanocytes ayant capturé un spermatozoïde
deviennent mobiles et transportent les
spermatozoïdes à travers la mésoglée où se
trouvent les ovules.
Après la fécondation, l’œuf se développe dans la mésoglée
puis devient une larve recouverte de flagelles (amphiblastula
ou parenchymula) (figure 14), qui est libérée dans le milieu
extérieur. La faible proportion de larves qui réussissent à
survivre va se fixer sur un support et se métamorphoser en
éponge adulte.

Forme larvaire des Spongiaires


Classification

Les éléments de soutien sont constitués de Spicules


(pièces de formes variées, souvent en aiguilles). Ces
pièces peuvent être:
Siliceuses chez les silicosponge ou éponges
siliceuses
Calcaire chez les calcisponges ou éponges
calcaires
Toutes les éponges calcaires sont marines, avec des
spicules squelettiques composés de carbonate de
calcium.
3.1.2. Classification : Les spongiaires se répartissent
en trois classes

- Classe des Calcarea ou éponges calcaires : Ces éponges vivent uniquement


dans le milieu marin. Elles possèdent de spicules calcaires(CaCO3). Exemple :
Sycon sp
- Classe des Hexactinellida ou éponges siliceuses : Ce sont des éponges marines.
Elles ont des spicules siliceux (SiO2) à symétrie triaxone, 3 axes et 6 pointes
(triaxonides hexactines) Exemple : Euplectelle
- Classe des Demospongiae ou démosponges: formes d'eau douce (95% des
espèces actuelles d'éponges). La plupart sont marins. Elles possèdent des
spicules siliceux d’une, trois ou quatre pointes et des fibres de protéine
spongieuse. L'éponge de toilette (Spongia officinalis Linnaeus, 1759) fait partie
des démosponges.
L'éponge de toilette (Spongia officinalis Linnaeus,
1759)
Les Éponges de mer
Embranchement des Cnidaires

Les cnidaires sont caractérisés par la présence


cnidoblastes (cellules urticantes), dans leur
ectoblaste. Les sexes sont séparés. On distingue
les formes libres appelée Méduse et les formes
fixées nommée Polype.
Le cycle de reproduction présente, en alternance
une phase fixée (forme polype) et une forme
libre ou errante (forme méduse).
La forme fixée ou polype donne naissance par voie
asexuée à la forme libre nageuse, la méduse, qui se
reproduit par voie sexuée pour redonner le polype.
Les cnidaires sont à 99% marins, parmi lesquels les
petites méduses (microplancton) et les grosses
méduses (macroplancton) qui peuvent atteindre des
tailles de 2m environ, en mer chaude.
La systématique est basée sur l’aspect de la cavité
gastrique et sur leur mode de vie (alternance ou
prédominance des phases polype ou méduse)
Les Méduses
Les Méduses
Les Méduses mortes
Embranchement des Cténaires
Cténo = peigne " " phore = porter "
Les cténaires sont des animaux diploblastiques.
Tout comme chez les Cnidaires, l'ectoderme et
l'endoderme sont séparées par une substance
gélatineuse: la mésoglée. Inexistence des cellules
urticantes, qui sont remplacées par des cellules
adhésives: les colloblastes, dont le rôle consiste
également à capturer des proies.
Toutes les espèces sont dotées de palettes
natatoires ciliées disposées en huit rangées
méridiennes.
Les battements sont synchronisés et donnent
souvent le long des palettes de magnifiques
ondulations lumineuses lorsque les individus
sont proches de la surface, ou lorsque qu'il y
a présence d'organes lumineux chez Beroe
ovata par exemple.
Classe des Tentaculata
Tentaculés: Les individus possèdent deux
tentacules rétractiles utiles à la capture
des proies
Classe des Nuda
Non tentaculés: c’est une classe
comprennant les espèces dépourvues de
tentacules
Cténaires de Méditerranée
Pleurobrachia pileus

Leucothea multicornis

Eurhamphaea vexilligera
Beroe ovata
Bolinopsidae: Cténophore (Bolinopsis infundibulum)
Métazoaires Triploblastiques
les Métazoaires triploblastiques possèdent
un 3 ième
feuillet embryonnaire : le
mésoderme, qui se met en place entre
l’ectoderme et l’endoderme.
Ectoderme-Mésoglée-Endoderme,
Ectoderme- Mésoderme -Endoderme
Embranchement des Plathelminthes
ou vers plats
Environ 20.000 espèces. Certains mènent une vie
libre dans les eaux de mer, les eaux douces ou la
terre très humide, d’autres sont parasites et parmi
ceux-ci, il y a qui causent de graves parasitoses
chez l’homme.
Cet embranchement compte 3 classes :
Les Turbellariés (les planaires), les Trématodes
(les douves) et les Cestodes (les vers solitaires)
Classe des Turbellariés
Ce sont des plathelminthes libres, de petite taille
pour la plupart. Leur corps est aplati et ressemble
à une petite feuille. Il est recouvert d’un
épithélium cilié. C’est le cas de la planaire blanche
Dendrocoelum lacteum. Cette petite planaire vit
en eau douce, sous les pierres. Elle mesure 20mm
de long et 4mm de large. Elle se nourrit de petites
proies variées (protozoaires, mollusque)
Classe des Trématodes
Tous parasites; ils font intervenir deux
ou plusieurs hôtes successifs et sont donc
hétéroxènes. Ils présentent le plus
souvent deux ventouses : l’une perforée
est la ventouse buccale, l’autre
imperforée et ventrale appelée
Acetabulum sert à la fixation
Classe des Cestodes

Ce sont des parasites au corps segmenté: milliers


d’anneaux appelés (Proglottis) variables selon les
espèces. La partie antérieure est différenciée en tête
ou Scolex qui porte les organes de fixation, ventouses
ou bothries d’une part et crochets d’autre part. leur
vie parasitaire, dans la lumière de l’intestin de leur
hôte définitif fait qu’ils n’ont pas de tube digestif ; ils
se nourrissent par osmose.
Classification

On classe les cestodes suivant la forme du scolex, de l’appareil de


fixation, de l’organisation de l’appareil reproducteur et des caractères
des cycles parasitaires. Parmi les plus importants, il y a les Ténias :
Taenia saginata et Taenia solium.
T. saginata est un ver de 4 à 12m de long. Sa durée de vie est longue :
trente ans et plus.
L’homme s’infeste en consommant de la viande de bœuf crue ou mal
cuite
T. solium mesure 1 à 3m de long et comporte environ mille anneaux .
c’est avec de la viande de porc que l’homme se contamine
Embranchement des Némathelminthes
(vers ronds)

La systématique est basée sur le tube digestif.


Corps allongé, effilé aux deux extrémités; section circulaire.
(vers ronds); recouverts d’une cuticule imperméable. Milieux
aquatiques, les sols humides, les tissus végétaux, les tissus
animaux. Près de 80.000 espèces connues sont la plupart,
parasites. La taille varie de 1mm à plusieurs décimètres,
La croissance se fait par la mue (4 mues) comme chez les
arthropodes.
On distingue 2 classes : les nématodes parasites et les
Classe des Nématodes et Classe des Gordiens
Ils mènent une vie libre à l’état adulte.
Classe des nématodes : habitat très variable. Certains
sont parasites de végétaux, d’autres sont parasites
d’animaux et de l’homme.
Classe des Gordiens : némathelminthes très longs,
parasites d’arthropodes pendant la première phase de
leur vie. Les adultes mènent une vie libre dans l’eau
douce où ils s’accouplent en formant des pelotes en
forme de nœud où ils pondent.
Embranchement des Annélides

Annélides protostomiens, hyponeuriens à


symétrie bilatérale. Leur corps est constitué de
métamères (unités anatomiques)
presqu’identiques (métamérie homonome) dans
la région moyenne.
Le segment antérieur (prostomium) et le segment
postérieur (pygidium) non métamérisés n’ont pas
de vésicule cœlomique.
La chaîne ganglionnaire (une paire de ganglions nerveux par segment)
ventrale, traverse tous les métamères de l’avant vers l’arrière.
L’appareil excréteur métamérisé, constitué d’une paire de néphridies
par segment.
L’appareil circulatoire est clos.
Le tube digestif complet et bien différencié.
Multiplication/voie sexuée et asexuée (Hermaphrodisme successif)

La classe des Polychètes (néréis ver marin de 20 à 30 cm vivant sous


les pierres)

La classe de Clitellates
 Oligochètes (ver de terre ou Lombric)
 Achètes (Sangsue)
Embranchement des Mollusques
/Georges Cuvier (1769-1832) en 1795

2ième embranchement le plus diversifié, plus de 100,000


espèces vivant soit en milieux marin, dulcicoles ou
terrestres. Mollusques (du latin molluscus = mou),
animaux au corps mou non segmenté; symétrie
bilatérale à 3 régions: tête pied et masse viscérale
dorsale enveloppée par deux membranes secrétant une
coquille composée principalement du carbonate de
calcium (CaCO3). Présence de branchies abritées dans la
cavité palléale.
Classification
Classe des Aplacophores (sans
coquille)= Solénogastres marins Classe des Gastéropodes
vermiformes  Sous Classe des Prosobranches
Classe des Polyplacophores  Sous Classe des Opistobranches
Classe des Monoplacophores  Sous Classe des Prosobranches
Classe des Scaphopodes  Sous Classe des Opistobranches
Classe des Lamellibranches ou  Sous Classe des Pulmonés
Bivalves
Ordre des Basommatophores
Classe des Céphalopodes Ordre des Stylommatophores
 Sous classe des Tétrabranchiaux (Exemple : l'escargot, la limace)
 Sous classe des Dibranchiaux
REGNE ANIMAL
SOUS-REGNE SOUS-REGNE
PROTOZOAIRES METAZOAIRES
Animaux unicellulaires Animaux pluricellulaires
SARCOMASTIGOPHORA TRIPLOBLASTIQUES DIPLOBLASTIQUES
APICOMPLEXA
SPONGIAIRES
CILIOPHORA
CNIDAIRES
MYXOZOA
CTENAIRES
COELOMATES ACOELOMATES
ROTIFERES
DEUTEROSTOMIENS PROTOSTOMIENS PLATHELMINTHES
NEMERTIENS
NEMATHELMINTHES
EPINEURIENS EPITHELIONEURIENS HYPONEURIENS

PROCORDES ECHINODERMES ANNELIDES


CRANIATES STOMOCHORDES MOLLUSQUES
PROGONOPHORES ARTHROPODES
OU
VERTEBRES
Embranchement des Arthropodes

Le plus important embranchement du Règne


animal. Sur plus 1.200.000 espèces décrites;
1.000.000 sont des insectes soit un taux de
90%
Les arthropodes colonisent tous les habitats
(montagnes, fosses abyssales, déserts, forêts,
….etc.
Caractéristiques

Corps constitué par une série d’anneaux


métamérisé et spécialisé par régions
(tagmose); ces segments sont intercalés
entre un Acron à l’avant et un Telson ou
Pygidium à l’arrière. Présence d’appendices
pairés (antennes, pattes, chélicères…)
articulés (grec Arthron = articulation) et d’un
exosquelette formé d’une cuticule qui
recouvre entièrement l’extérieur de l’animal.
Classification

Plusieurs sous-embranchements selon le type d’appendices:


 les Chélicérates: classe des Arachnides (araignée, scorpion,
tique, limule),
 les Crustacés (homard, copépodes, langoustines)
 les Hexapodes (classe des Insectes)
 les Myriapodes (Myriapoda: « mille-pattes » ou « millepattes »,
corps allongé et segmenté, nombreuses pattes, (classe des
Chilopoda, Diplopoda, Pauropoda, et Symphyla)
I - Les insectes dans le monde

Les insectes représentent 80 % des espèces du règne


animales. Près 750.000 à 960.000 insectes de différents
espèces dont 600.000 coléoptères sont connus
aujourd’hui, soit les ¾ du monde vivant. Il existerait
plus de 10 millions d’espèces d’insecte contre 4.500
espèces de mammifères, 10.000 espèces d’oiseaux,
12.000 espèces d’amphibiens et reptiles; 22.000
espèces de poisson, 270.000 espèces de plantes. Les
insectes colonisent tous les milieux (eau, air et sol).
Cas du Gabon

A Gamba, 440.000 insectes ont été


identifiés, (collection de
référence/Labo.Smithsonian). On
estime à plus d’un millier d’espèces à
Gamba. Actuellement 26 groupes
d’insectes ciblés font l’objet d’études
par les scientifiques dans le monde
entier.
Introduction à l’Entomologie
• L’Entomologie (du grec; entomon: animaux sectionné ou segmenté et
logos : science) née au 18e siècle, est la science qui étudie les insectes.
C’est une discipline de la Zoologie qui s’occupe de l’étude scientifique des
insectes. La zoologie est la science qui étudie les animaux
• L’entomologie est une discipline consacrée à l’étude des insectes.
• L’ensemble des insectes représente l’Entomofaune.
• L’entomologiste: personne qui étudie les insectes. Il s’intéresse aussi aux
arachnides et myriapodes
Classe des Insectes
Introduction à l’entomologie
I. Les insectes dans le monde
II. Les Arachnides et Myriapodes
III. Les Insectes
IV. Types d’insectes
V. Morphologie d’un insecte
VI. L’Anatomie d’un insecte
VII. Régime alimentaire
VIII. Locomotion
IX. Reproduction et Cycle de développement
X. Développement et croissance
XI. Rôle des insectes dans la nature
Conclusion
Qu’est-ce
qu’un Insecte?
Ces petits animaux sont-ils des insectes ???
II - Les Arachnides et Myriapodes

Pattes thoraciques
Céphalothorax

Abdomen
Insectes, Arachnides et Myriapodes

Chez les Arachnides (scorpion, araignés,


tiques; gales):
Tête et Thorax forment le Céphalothorax (2) relié à
un abdomen (3) 4 paires de pattes thoraciques et 1
paire de chélicères; ou 1 paire de patte-machoire
(chez les scorpion).
Des yeux simples groupés par paire (3 à 4 chez
l’araignée et 5 chez le scorpion). Présence des
poumon et trachées à la fois (chez araignées)
Les Myriapodes ont le corps entièrement
segmenté avec 1 paire de pattes par segment;
sans ailes:
les chilopodes (venimeux), ex: le
scolopendre ;
les diplopodes (non venimeux) exemple l’iule
(ou mil pattes)
III - Les Insectes
Au regard de la zoologie Les insectes sont des
invertébrés de l'embranchement des arthropodes (pattes
articulées), dont le corps composé de 3 parties (Tête,
Thorax, Abdomen) et recouvert d’un exosquelette
(squelette externe) porte 3 paires de pattes, 1 ou 2 paires
d'ailes et 1 paire d'antennes.
La classe des insectes est subdivisée en deux sous-
classes :
les Aptérygote (insectes sans ailes),
les Ptérygotes (insectes ailés)
IV - Types d'insectes
Dictyoptère (Blattes, mantes, termites)

Lépidoptère (papillons)
Diptère (mouches, moustiques)

termites Odonate (Libellules) Hémiptères (punaises, cigales...)

Hyménoptère (abeille, guêpe, fourmi) Orthoptère (sauterelle, grillon) Coléoptères,(hanneton,coccinelle...)


V- Morphologie d’un insecte
Différentes parties du corps d’un insecte
VI - L’anatomie d’un insecte
Tête Thorax Abdomen
1. antennes
2. ocelle inférieure
16. boyaux arrières (intestin,
3. ocelle supérieure rectum & anus)
4. œil composite 17. anus
5. cerveau (ganglion cérébral) 18. vagin
6. prothorax 19. chaîne ganglionnaire ventrale
7. artère dorsale 20. tubes de Malpighi
8. tubes trachéaux (trompe en 21. coussinet
spirale) 22. griffes23. tarse
9. mésothorax 24. tibia
10. métathorax 25. fémur
26. trochanter
11. première paire d'ailes 27. boyaux avant (jabot, gésier)
12. seconde paire d'ailes 28. ganglion thoracique
13. boyaux médians (estomac) 29. coxa
14. cœur 30. glande salivaire
15. ovaire 31. ganglion sous-œsophagien
32. pièces buccales
Le Système circulatoire et respiratoire

L’insecte ne dispose pas d’un système circulatoire clos ou fermé comme chez les
vertébrés. Le sang des insectes (hémolymphe) n’a pas d’hémoglobine (pigments
respiratoire). La respiration est réalisée par un système trachéal très simple.
L’hémolymphe est pompé vers l’avant au travers du vaisseau dorsal, constitué
d’une aorte suivie de bulbes thoraciques... c’est le cœur des insectes. La valve
se ferme automatiquement, à chaque contraction le sang
circule de l’arrière vers la tête. Il existe des cœurs auxiliaires dans le thorax, au
niveau des ailes et des pattes. les mouvements des insectes aident à la circulation
de l’hémolymphe à l’intérieur du corps. De la même manière, les contractions
musculaires aident à la respiration.
Le criquet consomme 40 ml d’air/g/h au repos et 500 ml en vol. L’abeilles en vol
consomme 400 fois celle du criquet au repos.
L’appareil buccal
L’appareil buccal des insectes est adapté au régime
alimentaire. Les insectes peuvent être :

-Piqueurs (moustique, puce, punaise). La bouche est


transformée en appareil piqueur, comme l'aiguille d'une
seringue.
-Lécheurs (mouche). La bouche est formée d'un tube évasé à
son extrémité, pour aspirer les liquides.
-Suceurs (papillon, abeille). La bouche est transformée en un
longue tuyau souple qui aspire le nectar liquide des fleurs, ou
en une longue langue chez les abeilles.
-Broyeurs (sauterelle, guêpe, cétoine). La bouche est formée
d'un ensemble plus ou moins complexe et diversifié de
mandibules et de palpes qui coupent, broient et dilacèrent la
nourriture à ingérer.
Grands types de pièces buccales
ADAPTATION DES PIECES BUCCALES DES INSECTES

Appareil buccal de
Appareil buccal de type suceur -
type broyeur lécheur
ex : Le criquet qui ex : L'abeille qui se
se nourrit de brins nourrit de nectar
d'herbe. liquide

Appareil buccal de
type piqueur - suceur
ex : Le moustique qui
pique pour aspirer le
sang

Appareil buccal de
type suceur - lécheur
ex : La mouche qui se
nourrit du liquide des
fruits, des viandes...
L'appareil digestif
Il est constitué d'un intestin en trois parties :
− stomodeum (intestin antérieur),
− mésentéron (intestin moyen) et
− proctodeum (intestin postérieur).
Stomodeum et proctodeum sont recouverts de cuticule
puisqu'ils sont issus d'invaginations du tégument.
VII - Régime alimentaire

Les insectes peuvent être :


• Xylophages (bois vivant ou mort) : Coléoptères, Fourmis, Termites
• Nectarivores (nectar des fleurs) : Fourmis, Papillons
• Polinivores (grains de pollen des fleurs) : Guêpes, Abeille
• Granivores (grains stockés et gousses des Légumineuses) : Certaines Chenilles de Papillons
nocturnes, Coléoptères
• Phytophages (feuilles des plantes et des arbres) : Chenilles de Capillons, certaines larves de
Guêpes solitaires
• Nécrophages (cadavre des animaux) : Coléoptères, certains asticots de Mouches
• Coprophages (déjections animales) : Coléoptères, Mouches, Fourmis
• Hématophages (sang d'animaux) : Moustiques, certaines Punaises et Puces
• Insectivores (insectes) : Guêpes, certains Coléoptères, de nombreuses Fourmis
• Frugivores (fruits) : Cétoines, Mouches, Fourmis
• Omnivores : (végétaux et animaux) : Fourmis, Certains Coléoptères, Certains Guêpes
solitaires
VIII - La locomotion

Très importante adaptation pour échapper aux prédateurs:


• Des ailes pour voler (Papillons, Abeilles, Mouches, Moustiques,
hanneton)
• Des pattes natatoires pour nager (Dytiques, Notonectes, léthocère)
• De grandes pattes postérieures pour sauter (Criquets, Grillons,
Sauterelles)
• De grosses griffes pour creuser ou s'accrocher (Taupe-grillon,
Coléoptères coprophages)

Vol (Hanneton) Saut (Criquet)


Nage (léthocère)
IX - La Reproduction et
Cycle de développement
• Reproduction sexuée Les insectes se reproduisent, dans
la plupart des cas, par accouplement entre mâle et
femelle. Les insectes sont ovipares ; cependant certaines
espèces de Pucerons, de Cochenilles et de mouches sont
vivipares (l’embryon se développant dans les voies
génitales de la femelle)
• Reproduction parthénogénétique Cependant chez
certains d'entre eux, les mâles n'existent pas ou sont très
rares, ou seulement pendant certaines périodes. Les
femelles donnent naissance à d'autres individus, eux-
mêmes de sexe femelle (pucerons et phasmes). C'est la
reproduction par parthénogénèse.
Insecte à parthénogénèse

Puceron Phasme
Cycle de développement
Le développement des insectes comprend donc les étapes suivantes :

L'accouplement des adultes Adultes


(Imago)

La ponte des œufs


Nymphose
(Chrysalide ou pupe)

Oeuf Chenille

Naissance des larves


Développement de la larve
X - Développement et Croissance
La plus part des insectes se développent de l'oeuf au stade adulte appelé Imago en passant par
plusieurs métamorphoses (Larve → nymphe→ adulte). Il existe 3 types de développement :
amétabole, hétérométabole et holométabole.

Les Insectes
Amétaboles Lépisme argenté
(sans métamorphose)

Insectes dont les larves sont


morphologiquement très
semblables aux adultes,
ceux-ci ne différant de
l’adulte que par la présence
de genitalia, et de glandes
reproductrices
fonctionnelles. C’est le cas
des insectes primitifs.
Les Insectes Chez les hétérométaboles ou insecte à métamorphose
incomplète, larves et adultes ont des modes de vie
hétérométaboles semblables, avec une croissance progressive des ailes.
(Métamorphose Tout au long de son développement, la larve ressemble à
l'adulte. Elle grossit d'une façon progressive en
incomplète) changeant de peau jusqu'à avoir tous les attributs de
l'adulte. Il n'y a pas d'arrêt dans le développement.
Les insectes
holométaboles
(insectes à métamorphose
complète)

larves et adultes très


différents (ex: chenille et
papillon) et séparés par un
stade appelé nymphe au
cours duquel se forment
les ailes.
XI - Rôle des insectes dans la nature

Rôle nuisible
• Piqûre (moustiques, guêpes, tiques ...),
• Transmission des maladies (abcès,
paludisme, piroplasmose, rickettsioses,
streptothricose cutanée, ictère ou
jaunisse …)
• Dégât dans les cultures (les doryphores,
les criquet et sauterelle).
• Xylophage et mycétophage
Rôle utile
Les insectes sont indispensables à:
la vie sur la terre, et à notre propre survie.
La pollinisation des fleurs qui donneront
graines, fruits et légumes (abeilles, mouches et
papillons) qui servent de nourriture aussi bien
pour les insectes
Ils participent à:
la gestion des écosystèmes (fourmis,
guêpes et coccinelles détruisent les chenilles
et les pucerons qui s'attaquent aux plantes)
L’aération du sol et l’élimination des
végétaux pourris et des cadavres d'animaux
(cafards, cancrelats, fourmis, coléoptères et
mouches)
Ce sont des proies pour de très nombreux
animaux (Arthropodes, oiseaux, reptiles,
mammifères)
Certains insectes comme l’abeille et
le papillon bombax sont des agents
de production (miel et soie)
* Les fourmis traient les pucerons
comme on trait une vache en leur
caressant le dos pour qu'ils
produisent un sirop sucré appelé
miellat. Ils le déposent sur les
plantes et les abeilles le récoltent
pour en faire du vrai miel.
Conclusion
L’entomologie, la science des insectes, est non
seulement considérée comme une occupation
théorique ou comme une distraction de
rêveurs ; mais c’est aussi une science appliquée
qui devient l’un des grands auxiliaires de la lutte
universelle contre la faim, la maladie et la
pauvreté.
En dehors de l’apiculture l’entomologie n’est pas
une science de production; plutôt une science
de conservation (cas des insectes utiles).
Connaître le monde des insectes est
indispensable pour mieux gérer la petite faune
forestière à l’intérieur d’une aire protégée.
Embranchement des
Chordés

OU CRANIATES

LES VERTEBRES

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