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Animal (en latin) = anima = vie = être vivant, généralement capable de se mouvoir et se
nourrir de substances organiques.
La science qui étudie les animaux s’appelle la Zoologie. Elle décrit les animaux en
s’appuyant sur plusieurs branches de la science, notamment :
- les cellules animales ne possèdent pas de paroi cellulosique comme dans le cas
des cellules végétales.
Les végétaux différèrent des animaux par plusieurs caractères dont la présence de
chloroplastes (production de la chlorophylle pour la photosynthèse).
II. CLASSIFICATION
Depuis l’antiquité l’accroissement sans cesse de formes animales recensées a suscité chez
les Naturalistes le désir d’en établir un inventaire complet, et d’en effectuer une classification.
Dans cet esprit les premières classifications proposées sont imparfaites, artificielles, parfois
subjectives. Ces classifications n’utilisaient qu’un seul critère, pris au hasard.
Aristote (384 - 322 av. J.-C.), considéré comme le fondateur de la zoologie fut l'un des
premiers à s'intéresser à la classification animale. C’est lui qui proposa le regroupement des
animaux possédant des caractères similaires au sein d'un genre (terme qui avait un sens
plus large que le terme utilisé aujourd'hui en biologie), ainsi que la distinction des différentes
espèces au sein d'un même genre. Il fut le 1er à proposer la nomenclature zoologique.
Carl von Linne (1707-1778), naturaliste suédois proposa la classification des vivants.
L’existence de ces liens, l’idée d’une filiation possible entre les divers groupes zoologiques
sont corroborées par l’étude des faunes disparues et leur enchaînement chronologique. Les
formes actuelles ne sont que les derniers maillons de longues chaînes de formes différentes
qui ont disparu.
La nature vivante ne peut être donc comprise dans ses rapports, ses filiations et son
agencement, qu’en suivant l’évolution des animaux au cours des âges.
P.P. Grassé énonce que «La chronologie explique le Règne tout entier ; les transformations
des êtres vivants sont des phénomènes historiques »).
L’existence de ces filiations, et de cet enchaînement naturel des formes animales connues
de nos jours est également confirmée par les données de l’Anatomie comparée, de
l’Embryologie, de la chimie etc.
1. NOTION DE SYSTEMATIQUE
La systématique est l’étude théorique des bases, principes, règles et lois de la classification.
Elle a pour but principal de retracer la phylogénie c’est-à-dire l’étude de l’arbre généalogique
renfermant les espèces préexistantes et actuelles.
Elle permet de faire la classification des êtres vivants (animaux et végétaux). C’est l’étude
théorique des bases, principes, règles et lois de la classification.
La systématique est parfois utilisée comme synonyme de la classification des êtres vivants
(animaux et végétaux).
C’est la science qui permet de décrire la diversité des organismes vivants, en les
rassemblant en des entités appelées taxons. Le taxon est une entité qui regroupe tous les
organismes vivants possédant en commun un ensemble de caractères bien définis. Le taxon
correspond à un ensemble d’organismes vivants ayant des caractères communs par leur
parenté.
Par exemple :
- tous les animaux ayant le corps recouvert de plumes et possédant une extrémité cornée et
plus ou moins saillante de la tête, sont regroupés au sein d’un taxon appelé : classe des
oiseaux.
La nomenclature zoologique est l’ensemble des règles qui permettent de nommer les
différents taxons au sein des animaux.
3.1. Notion d’espèce
L’espèce est l’unité zoologique (l’unité de base en zoologie). C’est l’élément de base de la
systématique.
Selon CUVIER (1769-1832), anatomiste français, l’Espèce est définie comme la collection
de tous les corps organisés, nés les uns des autres ou de parents communs, et de ceux qui
leur ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux (par leurs caractères
morphologiques, physiologiques, biochimiques, écologiques…).
Très généralement les composants de l’Espèce sont interféconds. Leur progéniture est
également féconde et présente une proportion normale de femelles et de mâles.
Les catégories supérieures de l’espèce sont dans l’ordre croissant: le genre, la famille,
l’ordre, la classe et l’embranchement ou clade.
Le genre est la réunion de toutes les espèces présentant des caractères communs.
Les embranchements ou clades (phylum pour les Protozoaires) correspondent à des types
d’organisation ; ils indiquent les étapes de l’évolution du Règne animal.
Le règne (du latin « regnum ») est, dans les taxinomies classiques, le niveau le plus élevé
dans la classification des êtres vivants, en raison de leurs caractères communs.
3.2. La dénomination binominale
La systématique s’appuie sur la nomenclature binominale introduite par Carl Linné (1707-
1778).
Selon la nomenclature binominale, les organismes vivants sont désignés par un nom de
genre dont la première lettre est en majuscule, suivi du nom d’espèce dont la première lettre
est en minuscule. Les deux, nom du genre et nom d’espèce sont soulignés chacun, ou écrit
en italique pour tout document scientifique.
Tout organisme vivant, animal ou végétal, est toujours désigné par deux noms latins, et
écrits en caractère italique ou soulignés chacun d’un trait. On parle de la désignation
binominale. Ces noms sont suivis du nom abrégé de l’auteur qui, le premier, a nommé
l’espèce considérée, et enfin de la date de nomination.
Le premier nom donné à l’espèce depuis l’utilisation de la nomenclature binominale est seul
valable pour la désigner ; les noms donnés ultérieurement tombent en synonymie (Loi de la
priorité).
2. Le milieu terrestre
Ici on distingue :
2:
Figure 2 : Mise en place des différents feuillets embryonnaires chez les animaux au
cours de l’embryogenèse