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Les végétaux se définissent par un ensemble de caractères qui leurs sont propres, et qui
sont à associer à leur mode de vie (nutrition, développement) : organismes photosynthétiques
Eucaryotes, avec deux plans d’organisation de deux types possibles selon leur ancienneté
évolutive :
- Plan d’organisation simple, uni ou pluri cellulaire, sans présence (ou rare) de tissus
et d’organes spécialisés : thallophytes (les algues),
- Plan d’organisation avec deux organes : un organe vertical (tige, ou « cormus »)
portant des organes spécialisés pour la photosynthèse (feuilles) : Embryophytes (=
cormophytes = végétaux terrestres).
Les travaux de Lamarck (transformisme) puis de Darwin ont démontré l’importance des
phénomènes évolutifs. Le développement de la génétique, après la découverte des lois de
l’hérédité (Mendel) et de leur support physique (Watson et Crick), a conduit à la vision
moderne de l’évolution et, en conséquence, a révolutionné la systématique, qui repose
désormais sur la phylogénie, en intégrant un ensemble de paramètres morpho-anatomiques et
moléculaires. Dans les phylogénies, les individus sont regroupés en ensembles appelés clades
caractérisés par le fait qu’ils partagent tous, et eux seuls, un ancêtre commun. Les notions de
« cladistique » sont davantage développées dans le cadre du cours de biologie animale. Les
classifications taxonomiques sont actuellement en réorganisation importante pour tenir
compte des progrès de la cladistique.