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BIO-N01-04 – Évolution et diversité du vivant DEC – Sciences de la nature

Chapitre 1
M on d e
du V ivan t
A. DÉFINITION DE LA BIOLOGIE (du gr. bios, vie et logos, science)

La biologie est la branche de la science qui étudie les êtres vivants que nous pouvons
regrouper en cinq Règnes : les Monères (bactéries), les Protistes (algues et protozoaires),
les Eumycètes (levures, moisissures et champignons), les Végétaux (plantes) et les
Animaux. Elle analyse leur naissance, leur développement, leur fonctionnement, leur
évolution, leur nutrition, leur reproduction et leur destruction, ainsi que les relations qu’ils
entretiennent entre eux et avec leurs environnements physique et biotique (écologie).

Tableau 1.1 – Règnes des organismes vivants

Types RÈGNES
Monères Protistes Eumycètes Végétaux Animaux
(Monera) (Protista) (Fungi) (Plantea) (Animalia)
Organismes Bactéries Protozoaires Levures Plantes Animaux
(eubactéries / (unicellulaires) (unicellulaires) (photosynthèse) (invertébrés /
vraies bactéries) Algues Moisissures vertébrés)
Cyanobactéries (unicellulaires / (filamenteux)
(algues bleu-vert / photosynthèse) Champignons
photosynthèse) (charnus)
Archéobactéries
(bactéries
extrêmes)
Cellulaires Procaryotes Eucaryotes Eucaryotes Eucaryotes Eucaryotes
(absence d’une (présence d’une (présence (présence d’une (présence
enveloppe enveloppe d’une enveloppe d’une
nucléaire : pas de nucléaire) enveloppe nucléaire) enveloppe
noyau) nucléaire) nucléaire)
Divisions Fission binaire Mitose (asexuée) Mitose Mitose (asexuée) Mitose
cellulaires (scissiparité) et/ou (asexuée) et/ou et/ou (asexuée) et/ou
Méiose (sexuée) Méiose Méiose (sexuée) Méiose
(sexuée) (sexuée)

De nos jours, plusieurs biologistes suggèrent de classer les organismes vivants en trois
Domaines: le Domaine des Eubactéries (Bacteria) [procaryotes], le Domaine des
Archéobactéries (Archea) [procaryotes] et le Domaine des Eucaryotes (Eukarya).

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PLAN DE MATCH

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Tableau 1.2 – Résumé des cinq règnes des organismes vivants

Règne des Monères (Monera)


Ce règne comprend les procaryotes que l'on appelle plus communément les bactéries. Ce sont
des organismes unicellulaires sans noyau défini possédant un seul chromosome constitué
d’une molécule d’ADN bicaténaire (double brin) de forme circulaire. On les retrouve dans
tous les environnements de notre planète, même les plus hostiles.
Bactéries Eubactéries (vraies bactéries) qui constituent la majorité du monde
(eubactéries) bactérien tirant leur énergie (ATP) par oxydation des composés
chimiques (chimiotrophes).
Cyanobactéries Bactéries tirant leur énergie (ATP) par photosynthèse
(algues bleu-vert) (phototrophes).
Archéobactéries Bactéries extrêmes se retrouvant dans des milieux normalement
(bactéries extrêmes) hostiles à la vie.
Règne des Protistes (Protista)
Ce règne comprend uniquement des unicellulaires eucaryotes possédant un vrai noyau bien
défini dans lequel nous retrouvons les chromosomes composés de molécules d’ADN
bicaténaire (double brin) de forme linéaire.
Protozoaires Les protozoaires sont des protistes proches des Animaux ayant un
mode de nutrition de type animal (chimiotrophes).
Algues Les algues sont des protistes proches des Végétaux ayant un mode
de nutrition de type végétal (phototrophes).
Règnes des Eumycètes (Fungi)
Les eumycètes (vrais champignons) sont des eucaryotes hétérotrophes, c'est à dire qu'ils ont
besoin de consommer des matières organiques en décomposition pour fabriquer leur
énergie (ATP). Ils présentent une grande diversité, certains étant unicellulaires (les levures)
tandis que la plupart sont pluricellulaires.
Levures Eumycètes unicellulaires.
Moisissures Eumycètes pluricellulaires filamenteux (mycélium).
Champignons Eumycètes pluricellulaires possédant un organe de fructification
formé d’un pied et d’un chapeau (sporophores).
Règne des Végétaux
Le règne végétal est un assemblage d’eucaryotes pluricellulaires photosynthétiques
(phototrohes) dont les cellules ont une paroi rigide composée de cellulose.
Règne des Animaux
Les animaux sont des eucaryotes pluricellulaires se distinguant des plantes par le fait que
chacune de leur cellule n’est pas délimitée par une paroi rigide (absence d’une paroi
cellulaire). Ils s'opposent aussi aux plantes par leur mode de nutrition hétérotrophe
(consomme des matières organiques).

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B. ÉTENDUE DU DOMAINE DE LA BIOLOGIE

Anatomie : (lat. anatomie, du gr. anatomê, dissection). Étude de la forme, de la


disposition et de la structure des organes de l'humain, des animaux et des
plantes.

Biochimie: (gr. logos, science). Étude des constituants de la matière vivante et de leurs
réactions chimiques.

Biométrie: (gr. logos, science). Étude statistique des dimensions et de la croissance des
êtres vivants.

Biophysique: (gr. logos, science). Étude des phénomènes biologiques par les méthodes de
la physique.

Écologie: all. Ökologie, du gr. oikos, maison et logos, science). Science qui étudie les
relations des êtres vivants entre eux et avec leur milieu.

Éthologie: (gr. êthos, moeurs, et logos, science). Étude scientifique du comportement


des animaux dans leur milieu naturel.

Étiologie: (gr. aitia, cause, et logos, science). Recherche des causes d'une maladie.

Histologie: (gr. histos, tissu et logos, science). Partie de l'anatomie qui étudie la
formation, l'évolution et la composition des tissus des êtres vivants.

Ichtyologie: (gr. ikhthus, poisson). Étude scientifique des poissons.

Microbiologie: (gr. mikros, petit, bios, vie et logos, science). Ensemble des disciplines
biologiques qui s'occupent de tous les organismes microscopiques et
ultramicroscopiques (bactériologie : bactéries ; parasitologie : parasites ;
mycologie: champignons ; virologie: virus).

Ornithologie: (gr. ornis, ornisthos, oiseau, et logos, science). Partie de la zoologie qui
étudie les oiseaux.

Pathologie: (gr. pathos, souffrance, et logos, science). Science des causes, des
symptômes et de l'évolution des maladies.

Physiologie: (gr. phusis, nature et logos, science). Science qui étudie les fonctions
organiques par lesquelles la vie se manifeste et se maintient sous sa forme
individuelle.

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C. MÉTHODE SCIENTIFIQUE

La méthode scientifique ne doit suivre aucun parti, être neutre politiquement et


religieusement. Elle doit être rationnelle et s’intéresser aux phénomènes observables.
Comme les autres disciplines scientifiques, la biologie utilise l’approche
hypothéticodéductive qui consiste à suivre les quatre étapes suivantes :

MÉTHODOLOGIE SCIENTIFIQUE

 HYPOTHÈSES 
MODÈLES MESURES
CONCEPTUELS

 
CONFIRMATION OU INFIRMATION
DES HYPOTHÈSES

*Modèle conceptuel: représentation simplifiée et idéelle cherchant à expliquer un phénomène.

1. OBSERVATION, ACCUMULATION DES DONNÉES ET QUESTIONNEMENT

On appelle observation toute information recueillie directement ou indirectement par un


ou plusieurs sens ou par les instruments qui sont leurs auxiliaires. De ces informations
surgit le questionnement dont la solution possible est formulée sous forme d’une
hypothèse.

2. FORMULATION DES HYPOTHÈSES

L’hypothèse est l’élément central de la démarche scientifique. Elle pose une question,
émet une théorie. Elle n’est pas là pour présupposer un résultat, mais davantage pour
proposer une piste de réponse, afin de résoudre le problème posé par l’observation.

a. Définition de l’hypothèse

Groupe d’affirmations reliées les unes aux autres, ou un assemblage de suppositions


que la-le scientifique propose comme solution possible d’un problème
(questionnement).

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FIGURE 1.1

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b. Rôles de l’hypothèse

L’hypothèse expose le problème à étudier, permet d’interpréter tous les faits connus
et toutes les données recueillies, relie ces faits et ces données entre eux et explique
leur rapport avec le problème. L’hypothèse devrait également conduire à la déduction
de nouvelles informations.

3. VÉRIFICATIONS DES HYPOTHÈSES

a. Expériences contrôlées

Expériences au cours des quelles on vérifie, l’une après l’autre, chaque partie d’un
problème. Le contrôle des divers paramètres (facteurs étudiés / variables
indépendantes et paramètres mesurées / variables dépendantes) est essentiel lors
des différentes étapes d’expérimentation.

Pour déduire des hypothèses scientifiquement acceptables à partir des résultats


d’expériences contrôlées, elles doivent nécessairement inclure un groupe témoin
(control group) et un groupe expérimental (experimental group), les deux ne
différant que par un seul paramètre (le facteur étudié / variable indépendante, le
paramètre mesuré / variable dépendante et les paramètres constants / variables
contrôlées). Le groupe témoin et le groupe expérimental sont comparés l’un à
l’autre.

Un groupe témoin dans une expérience scientifique est un groupe séparé du reste de
l'expérience, où le facteur étudié (variable indépendante) ne peut pas influencer les
résultats. Cela isole les effets du facteur étudié (variable indépendante) sur
l'expérience et peut aider à écarter des explications alternatives des résultats
expérimentaux.

Les groupes témoins peuvent également être séparés en deux types:

1. Groupes témoins positifs :

Groupes témoins dans lesquels les conditions de l'expérience sont définies pour
garantir un résultat positif. Un groupe témoin positif peut montrer que
l'expérience fonctionne correctement comme prévu.

2. Groupes témoins négatifs :

Groupes témoins où les conditions de l'expérience sont définies pour provoquer un


résultat négatif. Les groupes témoins ne sont pas nécessaires pour toutes les
expériences scientifiques. Les contrôles sont extrêmement utiles lorsque les
conditions expérimentales sont complexes et difficiles à isoler.

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Les expériences impliquant des sujets humains impliquent la possibilité que les
membres du groupe témoin puissent être influencés lors de l’étude. Pour éviter de
fausser les résultats, un placebo (substance qui ne contient pas l’agent actif) doit être
utilisé. Pour s’assurer de la validité de la recherche, le protocole expérimental doit
inclure des essais randomisés impliquant que l’affection des participants dans un des
deux groupes (témoin ou expérimental) se fait de manière aléatoire (tirage au sort).
Cette affection randomisée peut se faire à l’insu uniquement des participants, soit une
étude en simple aveugle (simple insu), ou à l’insu des participants et des chercheurs,
soit une étude en double aveugle (double insu).

b. Expériences empiriques

Expériences au hasard, par tâtonnement.

4. ÉNONCÉ D’UNE THÉORIE

Lorsqu’une hypothèse est confirmée par des expériences répétées et qu’elle prend
une signification générale, on lui donne alors le nom de théorie (ex.: la théorie de la
génération spontanée versus la théorie de la biogenèse).

D. DÉFINITION ET CARACTÉRISTIQUES DU VIVANT

1. DÉFINITION DU VIVANT

Ensemble de phénomènes énergétiques (métabolisme énergétique) que manifestent


certaines protéines, en particulier celui de s'organiser sous la forme d'une cellule ou
d'un groupe de cellules, constituants un organisme capable de se multiplier et de se
perpétuer ainsi indéfiniment si les conditions ambiantes leur restent favorables.

2. CARACTÉRISTIQUES FONDAMENTALES DU VIVANT

Voici certains des principaux concepts fondamentaux des êtres vivants :

a. Hautement organisés (pyramide de la complexité : atomes  biosphère)

A l'opposé des systèmes non vivants, les êtres vivants sont hautement complexes et
ordonnés au niveau moléculaire, structural et fonctionnel.

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FIGURE 1.2

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Tableau 1.3 – Complexité des organismes vivants

Complexité des organismes vivants

Atomes 92 atomes naturels: C, H, O, N, etc.



Molécules Associations d’atomes: glucose, acides gras, acides aminés,
nucléotides, etc.

Macromolécules Longues chaînes de molécules: polysaccharides, lipides, protéine, ADN,
ARN, etc.

Organelles Assemblage de macromolécules: noyau, mitochondries, chloroplastes,
etc.

Cellules Collection d’organelles : hépatocytes, épithéliocytes, neurones,
érythrocytes, etc.

Tissus Regroupement de cellules : épithélial, conjonctif, musculaire, nerveux,
etc.

Organes Agencement particulier de tissus : foie, estomac, pancréas, utérus,
etc.

Systèmes Ensemble d’organes regroupés pour accomplir une grande fonction
(Appareils) biologique: digestif, circulatoire, nerveux, reproducteur, etc.

Organismes Résultat de l’assemblage de plusieurs systèmes: Drosophile, Chien,
Humain, etc.

Populations Groupes d’organismes appartenant à la même espèce : Gorilles,
Humains, etc.

Communautés Diverses populations qui se côtoient: Lions, Zèbres, Vautours.

Écosystèmes Diverses interactions d’une communauté tout en tenant compte des
composantes abiotiques/non vivantes du milieu comme l’eau, le sol, la
lumière et la température: lacs, forêts, etc.

Biomes Ensembles d’écosystèmes variés où prédomine un type de végétation :
forêt tropicale, désert, etc.

Biosphère Partie de la planète Terre où on retrouve la vie : l’eau ainsi qu’une
partie du sol et de l’air.

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b. Organisés en unités appelées cellules

La cellule est l'unité structurale et fonctionnelle de tous les organismes vivants.


Chaque cellule possède un métabolisme (ensemble des réactions biochimiques des
organismes vivants) lui permettant de tirer son énergie pour sa croissance, son
entretien, son évolution et sa reproduction. Les organismes vivants sont unicellulaires
(Monères, Protistes et Levures) ou pluricellulaires (Moisissures, Champignons,
Végétaux et Animaux).

c. Métabolisme énergétique

Le métabolisme se définit comme la somme de toutes les réactions chimiques d’un


organisme. Les réactions chimiques (voies métaboliques) des organismes vivants
s'effectuent dans les cellules. Elles fonctionnent grâce à des réactions chimiques
catalysées par des enzymes. Ces réactions biochimiques assurent la synthèse (voies
anaboliques) ou la dégradation (voies cataboliques) de molécules organiques.

Les diverses voies métaboliques des cellules nécessitent un apport constant d'énergie
cellulaire sous forme de molécules d’adénosine triphosphate (ATP) par l’entremise
de la respiration aérobie, de la respiration anaérobie, de la fermentation ou de la
photosynthèse.

Tous les organismes vivants possèdent des voies métaboliques (réactions


biochimiques) leur permettant de tirer de l'énergie de leur environnement (ex.: les
Plantes peuvent utiliser directement l'énergie solaire par photosynthèse tandis que
les Animaux tirent leur énergie de leur nourriture). Cette énergie est essentielle pour
leur croissance, leur entretien et leur reproduction.

d. Réagissent activement aux stimuli environnementaux

La grande majorité des organismes vivants réagissent activement aux changements


de leur environnement.

e. Développement de nouvelles structures

Lors de leur croissance, la majorité des êtres vivants développent de nouvelles


structures.

f. Reproduction d'organismes vivants similaires (prolifération)

Tous les organismes vivants ont le pouvoir de donner des descendants similaires par
bourgeonnement, par division cellulaire (fission binaire ou mitose [division cellulaire
équationnelle des cellules somatiques]) et/ou par la formation de gamètes à l’aide de
la méiose (division cellulaire réductionnelle des cellules germinales). Seule la vie peut
donner la vie.

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g. Transmission de l'information génétique aux descendants (hérédité)

Les cellules héritent et transmettent le matériel génétique enfermant l'information


pour diriger la synthèse de la majorité des diverses composantes cellulaires.
L'information génétique contenue dans les molécules d'acide désoxyribonucléique
(ADN) constituant les chromosomes des cellules est responsable de la structure, du
métabolisme, du développement, du fonctionnement, ainsi que des réactions face à
l'environnement des différents êtres vivants. Les organismes vivants ont le pouvoir
de transmettre leur information génétique (leurs molécules d’ADN) à leur
descendance (division cellulaire: fission binaire, mitose ou méiose).

h. Pouvoir d'évolution et d'adaptation face à leur environnement

Par l'entremise de différents mécanismes évolutifs (mutations, reproduction sexuée,


crossing-over, sélection naturelle, etc.), les organismes vivants peuvent s'adapter à
leur environnement.

Tableau 1.4 – Principales caractéristiques des organismes vivants

Résumé des principales caractéristiques des organismes vivants


Caractéristique Explication
Hautement organisés Hautement complexes et ordonnés au niveau moléculaire,
structural et fonctionnel.

Organisés en cellules La cellule est l'unité structurale et fonctionnelle de tous les


organismes vivants.

Métabolisme énergétique Possèdent des voies métaboliques (réactions biochimiques)


leur permettant de tirer de l'énergie de leur environnement.

Réagissent activement aux Réagissent activement aux changements de leur


stimuli environnementaux environnement.

Développement de nouvelles Lors de leur croissance, la majorité des êtres vivants


structures développent de nouvelles structures

Reproduction d'organismes Pouvoir de donner des descendants similaires par


vivants similaires bourgeonnement, par division cellulaire et/ou par la
formation de gamètes.

Transmission de Pouvoir de transmettre leur information génétique (ADN) à


l'information génétique leur descendance.

Pouvoir d'évolution et Peuvent s'adapter à leur environnement.


d'adaptation

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E. THÉORIE CELLULAIRE

1. CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA THÉORIE CELLULAIRE

En 1838, à partir d'observations microscopiques, Mathias Schleiden (avocat hollandais)


et Theodor Schwann (biologiste allemand) ont énoncé la théorie cellulaire : « toute
matière vivante est constituée de cellules (petites chambres). La cellule est le plus
petit dénominateur de la matière vivante ». La théorie cellulaire implique que tous
les organismes vivants sont composés de cellules.

En 1855, Rudolf Virchow énonce que toute cellule provient d'une cellule antérieure à
elle-même.

2. PRINCIPALES PROPRIÉTÉS DES CELLULES

a. Les cellules maintiennent une barrière sélective (membrane plasmique) entre leur
cytoplasme (milieu intérieur) et le milieu extérieur. Cette barrière maintient
l’intégrité de l’environnement intracellulaire en contrôlant rigoureusement le passage
des constituants vers l’extérieur et vers l’intérieur des cellules.

b. Les cellules héritent et transmettent du matériel génétique (ADN) enfermant les


instructions pour diriger la synthèse de la majorité des diverses composantes.

c. Les cellules possèdent une machinerie métabolique. Elles fonctionnent grâce à des
réactions chimiques catalysées (le métabolisme) qui assurent la synthèse (anabolisme)
ou la dégradation (catabolisme) de molécules organiques. Cette machinerie nécessite
un apport constant d’énergie biologie (ATP) provenant de la photosynthèse, de la
respiration ou de la fermentation.

d. Les cellules montrent diverses formes de motilité : cellules entières se déplacent


et/ou mouvements internes de certains constituants.

3. TAILLES RELATIVES DES CELLULES ET DES DIFÉRENTES STRUCTURES


CELLULAIRES

a. Dimension en microscopie : le micromètre (μm)

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Tableau 1.5 – Système international d’unités (SIU)

Système International d’Unités (SIU)


Unité Symbole Valeur en mètre
Mètre m 1m
Centimètre cm 0,01 ou 10-2 m
Millimètre mm 0,001 ou 10-3 m
Micromètre μm 0,000001 ou 10-6 m
Nanomètre nm 0,000000001 ou 10-9 m
Angström Ä 0,0000000001 ou 10-10 m
1 mètre (m) = 100 ou 102 centimètres; 1000 ou 103

b. Tailles relatives des molécules, des microorganismes, des organites et des cellules

Atome d’hydrogène = 0,1 nm


Acides aminés = 1 nm
Protéines = 2 nm à 10 nm
Virus = 10 nm à 100 nm
Bactéries (procaryotes) = 1 μm à 10 μm
Organites* = 1 μm à 10 μm
Cellules eucaryotes = 10 μm à 100 μm

*
Un organite est une structure élémentaire spécialisée qui fait partie d’une cellule
et qui a une fonction spécifique (ex.: les ribosomes pour la synthèse des
protéines). Les organelles sont des organites pourvus de membranes biologiques
(ex.: les mitochondries pour la respiration cellulaire aérobie).

4. DE L’UNICELLULARITÉ VERS LA PLURICELLULARITÉ

Au début de l’évolution, tous les êtres vivants de la planète étaient des unicellulaires. Les
organismes unicellulaires (ex.: bactéries, protozoaires, algues unicellulaires, levures,
etc,) effectuent toutes les fonctions de la vie incluant le métabolisme (réactions
chimiques du vivant), l’homéostasie (capacité de conserver l’équilibre fonctionnel du
vivant), la croissance, la reproduction et la nutrition.

En réponse aux fortes pressions sélectives pour leur survie, certains unicellulaires
augmentèrent de taille. Cependant, une augmentation de taille trop élevée peut affecter
la viabilité d’un organisme unicellulaire. En effet, l’augmentation de la taille d’une
cellule diminue son rapport surface/volume (S/V), soit un plus grand volume cellulaire
(cytoplasme) pour une surface cellulaire (membrane) relativement plus petite.

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FIGURE 1.4

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Tableau 1.6 – Relation entre la surface et le volume des cellules

Relation entre la surface (membrane) et le volume (cytoplasme) cellulaire


Longueur du côté du Surface du cube Volume du cube Rapport surface/volume
cube (L) (S) (V) (S/V)
1 cm 6 cm2 1 cm3 6/1 =6
2
2 cm 24 cm 8 cm3 24/8 = 3
3 cm 54 cm2 27 cm3 54/27 = 2

Le métabolisme cellulaire (M) est directement proportionnel au volume cellulaire (V) :


si le volume cellulaire (V) augmente (), alors le métabolisme cellulaire (M) augmente
(). Puisque les aliments, l’oxygène et les déchets doivent passer à travers la surface
cellulaire (membrane), une diminution du rapport surface/volume (S/V) réduit la
quantité de substances atteignant le volume cellulaire (cytoplasme).

La pluricellularité (tissus, organes et organismes) permet d’augmenter efficacement


les échanges avec l’environnement en augmentant le rapport surface/volume (S/V).
Les organismes pluricellulaires (multicellulaires) présentent de nouvelles propriétés
émergentes (propriétés qui découlent de l’interaction entre les parties composantes des
diverses cellules).

F. PARTICULARITÉS DES VIRUS, DES VIROÏDES ET DES PRIONS

1. VIRUS

a. Définition des virus

Le virus est défini comme un petit agent infectieux (100 à 3000 Ao [Angström] ; 1 μm
[micromètre] = 104 Ao), constitué d’une capside protéique contenant un seul type
d’acide nucléique (génome viral): soit de l’ADN (acide désoxyribonucléique) ou de
l’ARN (acide ribonucléique) monocaténaire (simple brin) et/ou bicaténaire (double
brin).

b. Caractéristiques des virus

Le virus est incapable de croître et de subir des divisions binaires, ne possède


aucune information génétique concernant les enzymes du métabolisme énergétique
et peut se retrouver sous deux stades: intracellulaire (stade de multiplication) ou
extracellulaire (stade d’infection).

Ainsi, les particules virales sont des parasites intracellulaires obligatoires utilisant
des structures d’une cellule-hôte spécifique.

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On appelle virion la particule virale mûre libérée normalement dans le milieu après
l’achèvement du cycle viral et capable d’infecter une nouvelle cellule (unité
infectieuse). Dans le cas le plus simple, le virion comprend deux éléments essentiels:
un acide nucléique (ADN ou ARN) protégé par une coque protéique (capside). Chez
certains virions (les virus enveloppés), la nucléocapside (acide nucléique enrobé de
la capside protéique) est protégée par une enveloppe lipoprotéique (lipides et
protéines).

c. Cycles de multiplication des virus

Les cellules dans lesquelles se multiplie un virus particulier sont appelées cellules
permissives, alors que celles où la croissance virale n’a pas lieu sont appelées cellules
non permissives. Les principales étapes de l’infection virale d’une cellule permissive
sont :

1. Adsorption du virus : par ses antirécepteurs spécifiques, situés sur la capside ou


sur l’enveloppe virale, le virus se fixe à des récepteurs spécifiques sur la
membrane cellulaire (récepteurs viraux spécifiques [membrane cellulaire] –
antirécepteurs viraux spécifiques [virus]) ;

2. Pénétration du virus : la pénétration du virus dans la cellule hôte suite à son


adsorption dépend surtout de la présence ou de l’absence d’une enveloppe virale
(pénétration par fusion, par endocytose ou par translocation) ;

3. Décapsidation du virus : pour la majorité des virus, c’est la cellule hôte qui semble
responsable des mécanismes de décapsidation ;

4. Multiplication du virus : suite à la pénétration du virus dans la cellule hôte,


certains virus se multiplient rapidement (interaction de type productif) lorsque le
génome viral (ADN ou ARN) prend contrôle des mécanismes de biosynthèse de la
cellule infectée pour produire les nouveaux virions ;

5. Libération des nouveaux virus : libération des nouveaux virions par lyse cellulaire
(mort des cellules par destruction cellulaire) ou par bourgeonnement (sans
destruction cellulaire).

Certains virus peuvent persister dans une cellule infectée, et dans sa descendance, en
intégrant leur génome virale (ADN ou ARN) au génome (ADN) de la cellule infectée
(interaction de type intégratif).

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FIGURE 1.5

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FIGURE 1.6

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FIGURE 1.7

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FIGURE 1.8

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d. Exemples de virus chez l’humain pas à retenir

1. Virus À ADN

● Virus enveloppés à ADN bicaténaire: Virus de la variole [Poxvirus] (Poxviridae,


Orthopoxvirus); Virus de l’herpès simple [VHS] (Herpesviridae, Simplexvirus);
Virus de l’hépatite B [VHB] (Hepnadviridae)

● Virus non enveloppés (nus) à ADN bicaténaire: Adénovirus humains [infections


des voies respiratoires] (Adenoviridae); Papillomavirus [verrues, condylomes]
(Papovaviridae, Papillomavirus)

● Virus non enveloppés (nus) à ADN monocaténaire: Virus Norwalk [méningites]


(Parpoviridae, Parvovirus)

2. Virus à ARN

● Virus enveloppés à ARN monocaténaire: Virus de la COVID-19 (coronavirus-


décembre-2019) : le virus SRAS-CoV-2 (Syndrome Respiratoire Aigu
Sévère) [Betacoronavirus] (Orthocoronaviridae, Betacoronavirus) ; Virus de la
rubéole [Rubivirus] (Togaviridae, Rubivirus) ; Virus du SIDA [VIH] (Retroviridae,
Lentivirus); Virus de la rougeole [Morbillivirus] (Paramyxoviridae,
Paramyxovirus); Virus de la grippe [Influenzavirus] (Orthomyxoviridae,
Influenzavirus).

● Virus non enveloppés (nus) à ARN monocaténaire: Virus de la poliomyélite


[Enterovirus] (Picornaviridae, Enterovirus)

2. VIROÏDES important

Les viroïdes sont des agents pathogènes (surtout pour les plantes supérieures) composés
uniquement d’une très petite molécule (entre 250 et 400 ribonucléotides) circulaire
d’ARN simple brin (monocaténaire) qui ne code pour aucune protéine. L’ARN des
viroïdes est uniquement répliqué dans le noyau des cellules infectées (parasites
intranucléosplamiques).

Ex. : maladie des tubercules en fuseau de la pomme de terre

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3. PRIONS (Proteinaceous Infectious particules)

Les prions sont constitués uniquement d’une protéine (PrPC) pouvant devenir pathogène
lors d’un changement dans sa conformation (repliement anormale de la protéine :
PrPSc). Cette structure tridimensionnelle anormale (structure secondo-tertiaire
anormale de la protéine PrPSc), ne pouvant pas être dégradée par les cellules infectées,
s’accumule et forme des dépôts à l’intérieur et à l’extérieur des cellules du cerveau. Ils
sont responsables des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST).

Ex. : Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) [maladie de la vache folle]


Encéphalopathie spongiforme des petits ruminants [tremblante du mouton]
Encéphalopathie spongiforme des cercvidés sauvages
Kuru de la Nouvelle-Guinée
Maladie de Creutzfeldt-Jakon (MCJ)

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RÉFÉRENCES

Campbell, Neil A. et Jane B. Reece (2007). Biologie. 3ième édition. Adaptation française par
René Lachaîne et Michel Bosset. Éditions du Renouveau Pédagogique Inc. ERPI, St-Laurent.
Chapitre 1: pp. 1-27; Chapitre 18: pp. 374-376.

Reece, Jane B. et coll. (2012). Campbell Biologie. 4ième édition. Adaptation française de René
Lachaîne et Jacques Faucher. Éditions du Renouveau Pédagogique Inc. ERPI. Saint-Laurent.
Chapitre 1: pp. 1-27 ; Chapitre 19 : 441-455.

Urby, Lisa A. et coll. (2020). Campbell Biologie. 5ième édition. Adaptation française de Antoine
Campeau-Péloquin et Chantal Racine avec la collaboration de Sophie Dubé. Pearson ERPI,
Saint-Laurent. Chapitre 1: pp. 1-27 ; Chapitre 19 : 435-454.

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CHAPITRE 1. MONDE DU VIVANT


NOTIONS CLÉS

Vue
Notions clés
()

1 Donner une définition de la biologie en tant que discipline scientifique.

2 Démontrer les applications et les implications de la biologie dans la société.

3 Connaître la démarche de la méthode scientifique et savoir l’appliquer.

4 Expliquer les caractéristiques fondamentales du vivant.

Connaître les caractéristiques générales des trois domaines et des cinq règnes
5
d’organismes vivants.

6 Décrire les niveaux d’organisation du vivant.

7 Résumer la théorie cellulaire.

Exprimer que les organismes unicellulaires effectuent toutes les fonctions de la


8
vie.
Comparer la taille relative des molécules, l’épaisseur des membranes cellulaires,
9 des virus, des bactéries, des organites et des cellules, en utilisant les unités
appropriées SI.
Expliquer que les organismes multicellulaires présentent des propriétés
10
émergentes.

11 Identifier les caractéristiques fondamentales des virus.

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CHAPITRE 1. MONDE DU VIVANT


AUTO-ÉVALUATION

1. Des océanographes découvrent un «objet» mystérieux dans le golfe du Saint-Laurent et


s’interrogent sur la nature de l’objet en question. Avant d’être considéré comme un être vivant, à
quel(s) critère(s) cet «objet» devrait-il répondre?
(a) La possession d’une structure complexe uniquement.
(b) La faculté de se mouvoir.
(c) La capacité de se reproduire, de croître et de se développer, d’évoluer et de s’adapter.
(d) La possession d’une organisation structurale complexe et la capacité d’utiliser l’énergie
disponible.
(e) La capacité de réagir aux facteurs de l’environnement et de rechercher un équilibre
interne, ainsi que les critères énoncés en c et en d.

2. Dans la hiérarchie structurale du monde vivant, trouvez le premier niveau où se manifestent


toutes les caractéristiques de la vie.
(a) Molécule.
(b) Organite.
(c) Cellule.
(d) Système.
(e) Écosystème.

3. Nommez cette branche de la biologie qui sert à identifier les causes et les symptômes des
maladies.
(a) Éthiologie.
(b) Histologie.
(c) Physiologie.
(d) Biométrie.
(e) Pathologie.

4. Trouvez les énoncés qui caractérisent les hypothèses.


(a) Une seule observation ne peut générer d’hypothèse.
(b) Plusieurs hypothèses valent mieux qu’une seule.
(c) Une hypothèse explique toujours plusieurs phénomènes.
(d) Une hypothèse doit être vérifiable au moyen de l’approche hypothéticodéductive.
(e) On ne peut jamais infirmer totalement une hypothèse.
5. L’une des raisons pour lesquelles on considère que les virus sont des êtres non vivants est la
suivante:
(a) ils n’ont pas d’acides nucléiques pouvant se répliquer.
(b) leurs acides nucléiques ne codent pas de protéines.
(c) ils ne peuvent élaborer leurs propres molécules alimentaires.
(d) ils ne peuvent se reproduire par eux-mêmes.
(e) ils ne subissent pas de mutations et sont donc incapables de s’adapter aux
modifications de leur environnement.

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6. Un virus contient toujours :


(a) de l’ADN, de l’ARN et des protéines.
(b) des acides nucléiques et des lipides.
(c) des protéines et un acide nucléique.
(d) de l’ADN et des protéines.
(e) des acides nucléiques, des protéines, des lipides et des glucides.

7. Le composant génétique d’un virus peut être :


(a) de l’ADN monocaténaire (simple brin).
(b) de l’ADN ou de l’ARN monocaténaire.
(c) de l’ADN mono ou bicaténaire (double brin) ou de l’ARN monocaténaire.
(d) de l’ADN ou de l’ARN mono ou bicaténaire.
(e) de l’ADN bicaténaire.

8. Trouvez les énoncés qui caractérisent les virus.


(a) Parasites intracellulaires.
(b) Constitué d’une structure membranaire contenant l’information génétique.
(c) Incapables de tirer sa propre énergie.
(d) Certains virus possèdent une enveloppe lipoprotéique.
(e) Capside protéique contenant de l’ADN et de l’ARN.

RÉPONSES : 1. E ; 2. C ; 3. E ; 4. B et D ; 5. D ; 6. C ; 7. D ; 8. A, C et D

RÉFÉRENCES
Les questions sont tirées de :
Campbell, Neil A. (1995). Biologie. Éditions du Renouveau Pédagogique, Montréal. p. 19.
Arms, Karen et Pamela S. Camp. (1993). Biologie générale. Éditions Études Vivantes. p. 458.

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Chapitre 1. MONDE DU VIVANT


Définition de
la biologie

Étendue de
la biologie

Méthode
scientifique

Hautement
organisés

Organisés
en cellules

Métabolisme
énergétique
Caractéristiques
du vivant

Réaction aux
stimuli

Développement

Reproduction

Hérédité

Évolution

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Théorie
cellulaire

Virus Définition

Caractéristiques

Multiplication

Viroïdes

Prions

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