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Arthur Zhang

LE FROTTEMENT DE L’AIR LORS


DE LA CHUTE D’UN BALLON

Présenté aux Élèves du programme sciences de la nature


Cours de physique NYA
Groupe 0

Collège Jean-de-Brébeuf
Département de physique
Avril 2004
Table des matières
INTRODUCTION...........................................................................................1
CONTEXTE THÉORIQUE.............................................................................2
PROTOCOLE EXPÉRIMENTAL ET INSTRUMENTATION..........................3
OBSERVATIONS, CALCULS ET RÉSULTATS...........................................4
MESURES DES POSITIONS......................................................................................4
CALCUL DE LA VITESSE...........................................................................................5
TABLEAU DES RÉSULTATS......................................................................................6
PRÉSENTATION DES GRAPHIQUES.........................................................................7
DISCUSSION..............................................................................................10
CONCLUSION............................................................................................11
MÉDIAGRAPHIE.........................................................................................12

i
Introduction

« for it has been shown in a previous discussion that the distance


traversed by a freely falling body varies as the square of the
time » (Galilei, 1914, p. 273) 1

« I do not see how it is possible to avoid the resistance of the


medium which must destroy the uniformity of the horizontal
motion and change the law of acceleration of falling bodies »
(Galilei, 1914, p. 251)

Quand on se déplace en automobile et qu’on sort la main par la fenêtre, on peut sentir une
force qui pousse notre main vers l’arrière du véhicule. Cette force, causée par le
mouvement de notre main dans l’air, est certainement perceptible pour un véhicule dont la
vitesse est de plusieurs dizaines de km/h. Cependant, on peut se demander si cette force de
frottement visqueux est aussi importante quand on laisse tomber un objet à partir de la
fenêtre d’un immeuble.

Dans cette expérience, nous allons déterminer si le frottement visqueux peut avoir une
influence observable sur le mouvement d’un ballon qu’on laisse tomber de la fenêtre du
sixième étage du pavillon Lallemant du Collège Jean-de-Brébeuf. Si le frottement a une
influence, nous croyons qu’il sera possible d’observer que la grandeur de la vitesse du
ballon est significativement inférieure à la grandeur de la vitesse d’un objet en chute libre.

Pour atteindre ce but et vérifier notre hypothèse, nous avons filmé la chute d’un ballon avec
une caméra pouvant produire 15 images par seconde. Nous avons utilisé les images
obtenues pour mesurer la position du ballon en fonction du temps. L’analyse des positions
nous a permis de produire les graphiques des positions et des vitesses en fonction du temps.
Nous avons ensuite déterminé, en considérant les incertitudes, si ces graphiques pouvaient
correspondre aux équations théoriques du mouvement avec ou sans frottement.

1
La version originale a été publiée en italien en 1638 par Galilée.
1

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Contexte théorique

Comme nous l’avons appris dans notre cours de mécanique, le mouvement d’un objet qui
ne subit que l’action de la gravité et qui se trouve suffisamment près de la surface de la
Terre obéit aux équations des projectiles avec g = 9,8 m/s² (Benson, 2004, p. 89) :

v y=v 0 y −g t , (1)
2
gt
y= y 0+ y 0 y t− (2)
2

Ces équations supposent que le frottement ne joue aucun rôle dans le mouvement de
l’objet. Si on ajoute l’effet d’une force de frottement visqueux associée à l’air et
proportionnelle à la vitesse (FR =  v), alors les forces qui s’appliquent sur un objet qui
effectue une chute verticale peuvent être représentées par le schéma suivant :

y FR

mg

Figure 1. Schéma des forces agissant sur le ballon


en considérant un frottement visqueux
En appliquant la 2e loi de Newton à cette situation, on peut écrire

 Fy  ma y
, (3)
FR  mg  ma y
, (4)
dv y
 v  mg  m
dt . (5)

La solution de cette équation différentielle est donnée par (Benson, 2004, p. 166) :

Page
mg
v y=− ( 1−e−γ t /m )
γ , (6)

y=−
mg
γ
m
[
t+ e−γ t /m−
γ
m
γ . ] (7)

Protocole expérimental et instrumentation

En utilisant une caméra vidéo pouvant produire 15 images par seconde, nous avons filmé la
chute d’un ballon à partir de la fenêtre du sixième étage du pavillon Lallemant. Le ballon a
été lâché avec une vitesse aussi nulle que possible. Les images suivantes ont été extraites de
la séquence vidéo obtenue et correspondent respectivement à t = 0 s et t = 1 s. Nous avons
ajouté un cercle sur chaque image pour mettre en évidence la position du ballon.

Figure 2. Images extraites de la séquence vidéo pour t = 0 s et t = 1 s


Nous avons ensuite mesuré la position du ballon sur chacune des images extraites de la
séquence vidéo. Nous avons recommencé les mesures à dix reprises. Les positions,
initialement en pixels, ont été converties proportionnellement en mètres en considérant que
la hauteur totale de l’image est de 21 m. Cette hauteur a été obtenue à l’aide d’un ruban à
mesurer suffisamment long pour couvrir toute la hauteur de l’image.

Page
Observations, calculs et résultats

Mesures des positions

Dans le tableau 1, les temps t ont été obtenus en considérant un rythme de 15 images par
seconde. Les coordonnées y1 à y10 ont été obtenues en déterminant la position verticale du
pixel le plus au centre du ballon, en multipliant cette position par 21 (la hauteur totale de
l’image en mètres) et en divisant le résultat par 480 (la hauteur de l’image en pixels). La
variable y correspond à la moyenne des dix essais. L’expression Δy correspond à la moitié
de l’écart observé pour les dix essais et a été calculée avec (max-min)/2.
Tableau 1. Mesures pour la chute du ballon

t y1 y2 y3 y4 y5 y6 y7 y8 y9 y10 y Δy
(s) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m) (m)
0,000 19,19 19,13 19,16 19,13 19,13 19,13 19,16 19,16 19,13 19,16 19,15 0,03
0,067 19,07 19,10 19,10 19,10 19,10 19,07 19,10 19,07 19,10 19,13 19,10 0,03
0,133 19,04 19,01 19,04 19,04 19,04 19,04 19,04 19,01 19,01 19,01 19,03 0,02
0,200 18,86 18,89 18,89 18,89 18,89 18,89 18,89 18,89 18,89 18,92 18,89 0,03
0,267 18,73 18,70 18,67 18,73 18,70 18,73 18,70 18,70 18,70 18,73 18,71 0,03
0,333 18,55 18,52 18,55 18,52 18,52 18,55 18,58 18,52 18,55 18,55 18,54 0,03
0,400 18,37 18,34 18,31 18,31 18,34 18,31 18,31 18,31 18,31 18,31 18,32 0,03
0,467 18,12 18,09 18,09 18,09 18,09 18,06 18,09 18,09 18,06 18,06 18,09 0,03
0,533 17,85 17,79 17,79 17,85 17,88 17,82 17,82 17,82 17,82 17,79 17,82 0,05
0,600 17,60 17,54 17,51 17,57 17,57 17,60 17,57 17,51 17,51 17,51 17,55 0,05
0,667 17,17 17,20 17,20 17,20 17,20 17,20 17,17 17,17 17,17 17,17 17,19 0,02
0,733 16,87 16,87 16,84 16,87 16,84 16,84 16,87 16,84 16,87 16,84 16,85 0,02
0,800 16,47 16,44 16,47 16,50 16,47 16,44 16,44 16,44 16,44 16,47 16,46 0,03
0,867 16,10 16,04 16,07 16,04 16,04 16,07 16,04 15,98 16,04 16,01 16,04 0,06
0,933 15,55 15,55 15,61 15,55 15,55 15,58 15,52 15,55 15,55 15,52 15,55 0,05
1,000 15,06 15,06 15,06 15,09 15,03 15,09 15,09 15,09 15,06 15,09 15,07 0,03
1,067 14,57 14,54 14,51 14,54 14,57 14,54 14,54 14,54 14,54 14,51 14,54 0,03
1,133 14,02 13,96 13,96 13,99 13,99 13,99 13,99 13,99 13,99 13,99 13,99 0,03
1,200 13,47 13,41 13,47 13,41 13,47 13,44 13,44 13,41 13,41 13,41 13,43 0,03
1,267 12,83 12,83 12,86 12,83 12,86 12,83 12,89 12,86 12,86 12,86 12,85 0,03
1,333 12,15 12,21 12,21 12,18 12,21 12,15 12,21 12,21 12,24 12,24 12,21 0,05
1,400 11,60 11,57 11,60 11,63 11,60 11,60 11,57 11,60 11,63 11,57 11,60 0,03
1,467 10,99 11,02 11,02 10,96 10,96 10,93 10,93 10,93 10,96 10,93 10,96 0,05
1,533 10,26 10,26 10,26 10,29 10,29 10,26 10,26 10,22 10,29 10,29 10,26 0,03
1,600 9,58 9,52 9,52 9,52 9,58 9,55 9,55 9,55 9,52 9,52 9,54 0,03
1,667 8,79 8,85 8,79 8,79 8,82 8,79 8,88 8,85 8,79 8,79 8,81 0,05
1,733 8,11 8,08 8,08 8,14 8,08 8,08 8,08 8,11 8,11 8,08 8,10 0,03
1,800 7,35 7,29 7,29 7,32 7,35 7,32 7,35 7,35 7,32 7,32 7,32 0,03
1,867 6,55 6,49 6,55 6,58 6,55 6,49 6,55 6,55 6,55 6,55 6,54 0,05
1,933 5,72 5,72 5,72 5,72 5,76 5,69 5,72 5,79 5,72 5,76 5,73 0,05

Page
2,000 4,96 4,90 4,84 4,93 4,90 4,87 4,90 4,87 4,90 4,90 4,89 0,06

Dans le tableau 2, l’incertitude non instrumentale pour y correspond à la plus grande valeur
de Δy dans le tableau 1.

Tableau 2. Incertitudes pour la chute du ballon

t y
(s) (m)
Instrumentale 0,001 0,01
Non
0,000 0,06
instrumentale
Totale 0,001 0,07

Calcul de la vitesse

À partir des tableaux 1 et 2, nous avons obtenu la vitesse pour chaque instant en
considérant le point précédent yi, le point suivant yf et en calculant la vitesse moyenne. Par
exemple, pour t = 1,933 s :

yf − yi 4 ,89−6 , 54
v y= = =−12, 41 m/s
t f −t i 2 , 000−1, 867 .

Nous avons obtenu l’incertitude sur la vitesse en utilisant la méthode des extrêmes :

4 ,96−6 ,47
v ymax = =−11 ,19 m/s
2,001−1,866 ,

4 ,82−6,61
v ymin = =−13,66 m/s
1,999−1,868 ,

−11 , 19−(−13 , 66 )
Δv y= =1, 24 m/s≈1,2 m/s
2 .

Page
Tableau des résultats

Nous avons regroupé dans le tableau 3 les résultats obtenus pour t, y, d et vy et qui nous ont
servi à produire les graphiques. Il est à noter que d correspond à la distance parcourue et se
calcule avec d = 19,15 – y puisque la hauteur initiale du ballon, au moment où il a été lancé,
était de 19,15 m.
Tableau 3. Résultats pour la chute du ballon

t y d vy
(±0,001 s) (±0,07 m) (±0,07 m) (±1,2 m/s)
0,000 19,15 0,00 –––––––
0,067 19,10 0,05 -0,9
0,133 19,03 0,12 -1,6
0,200 18,89 0,26 -2,4
0,267 18,71 0,44 -2,6
0,333 18,54 0,61 -2,9
0,400 18,32 0,83 -3,4
0,467 18,09 1,06 -3,8
0,533 17,82 1,33 -4,1
0,600 17,55 1,60 -4,7
0,667 17,19 1,96 -5,3
0,733 16,85 2,30 -5,5
0,800 16,46 2,69 -6,0
0,867 16,04 3,11 -6,8
0,933 15,55 3,60 -7,3
1,000 15,07 4,08 -7,5
1,067 14,54 4,61 -8,1
1,133 13,99 5,16 -8,4
1,200 13,43 5,72 -8,5
1,267 12,85 6,30 -9,2
1,333 12,21 6,94 -9,4
1,400 11,60 7,55 -9,3
1,467 10,96 8,19 -10,1
1,533 10,26 8,89 -10,7
1,600 9,54 9,61 -10,8
1,667 8,81 10,34 -10,8
1,733 8,10 11,05 -11,2
1,800 7,32 11,83 -11,6
1,867 6,54 12,61 -12,0
1,933 5,73 13,42 -12,4
2,000 4,89 14,26 ––––––––

Page
Présentation des graphiques

Dans un premier temps, nous avons produit le graphique de la distance parcourue en fonction du temps. Nous avons aussi tracé
sur ce graphique la courbe correspondant à l’équation théorique (2) de la distance parcourue par un objet en chute libre avec une
vitesse initiale nulle.
Figure 3. Graphique de la distance parcourue en fonction du temps

20,00

18,00

16,00

14,00

12,00
d (m )

10,00

8,00 d = 4,9 t ²

6,00

4,00

2,00

0,00
0,000 0,200 0,400 0,600 0,800 1,000 1,200 1,400 1,600 1,800 2,000

t (s)

Page
Nous avons ensuite produit le graphique logarithmique pour la distance parcourue en
fonction du temps. Nous avons tracé sur ce graphique les droites de pente extrême passant
par tous les domaines expérimentaux.
Figure 4. Graphique logarithmique de la distance parcourue en fonction du temps

10,00
d (m)

1,00
1,73
d = 4,23 t

1,83
d = 4,11 t

0,10
0,100 1,000 10,000

t (s)

Nous avons obtenu de cette façon que la distance parcourue pouvait être représentée par
l’équation

d = (4,17 ± 0,06) t (1,78 ± 0,05) ,

où d est exprimée en mètre et t est exprimé en seconde. Nous avons obtenu les constantes
de cette équation avec la méthode des extrêmes appliquée à l’analyse d’un graphique
logarithmique :

ln 1,13−ln 9,54 a max =


9 ,54
=4 ,23
nmin = =1,73
ln 0,466−ln 1,601 ; 1 , 6011, 73 ;

ln 0,37−ln 9,68 a min=


9 , 68
=4, 11
nmax = =1,83
ln 0,268−ln1 ,599 ; 1, 5991 ,83 .

8
Finalement, nous avons produit le graphique de la vitesse verticale en fonction du temps.
Nous avons tracé sur ce graphique la courbe correspondant à l’équation théorique (1) de la
vitesse pour un objet en chute libre avec une vitesse initiale nulle. Nous avons aussi tracé
les courbes correspondant à l’équation théorique (6) et associées aux valeurs extrêmes du
coefficient de frottement visqueux permettant de passer par tous les domaines
expérimentaux.
Figure 5. Graphique de la vitesse verticale en fonction du temps

-5
vy (m/s)

g /m = 0,58

-10

-15 v y = - 9,8 t g /m = 0,40

-20
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8 2

t (s)

9
Discussion

Pour savoir si le frottement visqueux pouvait avoir une influence observable sur le
mouvement du ballon, nous avons voulu déterminer, dans un premier temps, si les
équations théoriques du mouvement d’un objet en chute libre, sans frottement, pouvaient
représenter le mouvement observé pour le ballon. Nous avons pour cela produit deux
graphiques pour la distance parcourue en fonction du temps (Figure 3 à la page 7 et Figure
4 à la page 8). Sur le premier graphique, on peut voir que la distance n’est pas
proportionnelle au temps, car les points ne forment pas une droite. On peut aussi voir que
l’équation d = 4,9 t 2 ne peut pas rendre compte du mouvement pour des temps supérieurs à
environ 0,6 s. Le deuxième graphique nous a permis d’obtenir que la distance peut
cependant être représentée à l’aide de l’équation :

d = (4,17 ± 0,06) t (1,78 ± 0,05),

où d est exprimée en mètre et t est exprimé en seconde. Cette équation ne peut pas
correspondre à l’équation d = 4,9 t 2 pour un corps en chute libre. En effet, en considérant
les incertitudes, les deux constantes obtenues (4,17 ± 0,06) et (1,78 ± 0,05) ne peuvent pas
correspondre respectivement à 4,9 et 2.

Nous avons voulu ensuite déterminer si les équations théoriques du mouvement avec
frottement visqueux pouvaient représenter le mouvement observé pour le ballon. Nous
avons pour cela produit un troisième graphique pour la vitesse en fonction du temps (Figure
5 à la page 9). Tout d’abord, on peut voir sur ce graphique que l’équation vy = – 9,8 t pour
un objet en chute libre ne permet pas de rendre compte du mouvement pour des temps
supérieurs à environ 0,6 s. Par contre, l’ajustement du coefficient de frottement nous a
permis d’obtenir que la vitesse peut être représentée à l’aide de l’équation :

9,8 ( 1−e )
− t (0 , 49 ± 0 , 09)
v y=−
(0 , 49 ± 0 ,09 ) ,

qui correspond à l’équation théorique pour un frottement visqueux avec

γ / m = (0,49 ± 0,09) s-1.

Ainsi, en considérant les incertitudes, notre analyse permet de conclure que les équations
théoriques du mouvement avec frottement visqueux peuvent représenter le mouvement que
nous avons observé pour la chute du ballon.

L’examen des barres d’erreur sur nos graphiques nous permet de conclure que c’est
certainement l’incertitude sur la position qui a eu le plus d’influence sur nos résultats. Pour

10
diminuer cette incertitude, la meilleure méthode serait, à notre avis, d’augmenter le nombre
de pixels sur les images en utilisant une caméra de meilleure qualité.

Conclusion

Dans cette expérience, nous avons tenté de déterminer si le frottement visqueux pouvait
avoir une influence sur le mouvement d’un ballon qu’on laisse tomber de la fenêtre du
sixième étage du pavillon Lallemant du Collège Jean-de-Brébeuf. Nous avons pour cela
mesuré les positions sur les images extraites d’une séquence vidéo de la chute d’un ballon.
Nous avons ensuite produit des graphiques pour la position et la vitesse en fonction du
temps qui nous ont permis de conclure que les équations théoriques (1) et (2) du
mouvement d’un objet en chute libre ne suffisaient pas pour représenter le mouvement. Par
contre, l’équation théorique (6) du mouvement avec frottement visqueux permettait de
représenter le mouvement en considérant les incertitudes. L’équation obtenue est :

9,8 ( 1−e )
− t (0 , 49 ± 0 , 09)
v y=−
(0 , 49 ± 0 ,09 ) ,

où vy est donnée en m/s et t est donné en s.

Bien entendu, nous ne pouvons pas affirmer que l’équation (6) qui considère le frottement
visqueux est la seule qui pourrait représenter le mouvement et par conséquent nous ne
pouvons pas affirmer avec certitude que le frottement visqueux influence le mouvement du
ballon. Tout ce que nous pouvons affirmer, c’est que quelque chose d’autre que la gravité,
possiblement un frottement visqueux, diminue significativement la grandeur de la vitesse
du ballon. D’autres expériences, plus précises, pourraient être effectuées pour, par exemple,
comparer l’effet sur le mouvement de plusieurs types de frottement.

11
Médiagraphie

BENSON, H., 2004, Physique 1 Mécanique 3e édition, Éditions du Renouveau


pédagogique, Saint-Laurent (Version française de l’édition révisée (1996) de University
physics de Harris Benson).

GALILEI, G., 1914, Dialogue Concerning Two New Sciences, Dover, New York (Version
anglaise de l’édition originale (1638) de Discorsi e dimostrazioni matematiche intorno a
due nuoue scienze de Galileo Galilei).

12

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