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CH3 - Régime libre d'un oscillateur élémentaire

Exempie 5.2 : Calculer la période d’ oscillation du pendule montré a la figure 3.5 pour de petites
, oscillations.

Solution :
La somme des moments par rapport au point O nous donne

—m(L#)L — mgL sin@ = 0

6+ F sind =0
Or sin 8 = 6 — (1/3!)0° + (1/5!)0° — est une fonction non linéaire de @. Donc |’équation
est une équation différentielle ordinaire non linéaire. S1 nous supp
langle @ reste petit, nous pouvons assimiler le sinus et l'angle, c est-a-dire sin? = 6. Selon
cette hypothése, on peut écnire

6+ F0=0
qui est f’équation du mouvement d’un oscillateur conservatif dont Ja pulsation naturelle est

w* = ;
.

Selon I"hypothése de petites oscillations, Ja pul est indép


la masse m et ne dépend que de Ja longueur du pendule.
3.5. Décrément logarithmique

L'amortissement des structurgs est souvent exprimé en terme d'un amortissem


visqueux équivalent obtenu & partir d’essais de vibration libre, aprés un lacher ini-
tial. Une mesure de l’amortissement d’un oscillateur élémentaire est donnée par la
réduction de l’amplitude aprés un cycle de vibration. La figure 3.11 montre les dépla-
cements u(t) et u(t + Tp) mesurés a un cycle d’intervalle lors d’un essai de vibration
libre. Le rapport de ces deux déplacements nous conne

u(t) u,e —fFwt


§”* cos(wpt — 8)
=

u(t+Tr) cos(wp(t + Tr) — 9)


mais

cas(wp(t+Zp) -8) = c08((wpt~ 8) +WpTp) = = — 8)


donc l’équation précédente devient

u(t) eS gun
ult+T,) e-eot+T) © ©
Prenons le logarithme des deux membres de (3.74), nous obtenons

_, ut)Th)
pet og Lo
eeewme
_ mb
ne
ot la quantité 6 est appelée décrément logarithmique. L’amortissement d'un systeme
peut étre calculé en mesurant les déplacements du systéme a un cycle d’intervaile ;
l"amortissement étant donné par la relation suivante

Pour des valeurs fuibles d’amortissemeit, w 7- wp, et une upproximatior de 0 est


AGS
VA) ANE
ry UF tet) ts
CONN
3
\ [ t+T / Y t
Figure 3.11. Essai par lacher initial pour la détermination de l'amortissement
par décrément logarithmique

donnée par

L’ équation (3.77) sert 4 estimer |’amortissement global d’une structure a partir de deux
mesures successives de la réponse a la suite d’un Ifcher initial. En général, € < |
et le déplacement u(t) est trés proche de u(t + J,) rendant l’estimation imprécise.
Afin d’améliorer la précision de l’estimation, on mesure les maximums a m cycles
d’intervalle. Soient u, ¢t un+m les amplitudes correspondant aux temps ¢,, et t, +
mT,, m étant un entier. Le rapport uy/tnim S exprime
U,, Un
—i
Smt! “n+? ee —ntm=l _ (e&#T)™ =
Un+m Un+1 Un+2 Un+3 Un+m
qui, en tenant compte de (3.75), s’écrit

Un — em
Un4am

Des Equations (3.77) et (3.80), on déduit

d
Exemple 3.3 : Une structure d'un étage, & |'essai dans un laboratoire, peut étre par unc
Re
poutre rigide axialement et en Jexion supportée pur deur pol aux rigides axialen veal. bam
des poteaux est négligeable par rapport & la masse totale ms = T911 kg concentrée au n
oit, Pour déterminer les propriétés dynamiques de In structure, on effectue un essa: de vibr..tion
libre en déplacant le toit du systéme de 20mm A l'aide d'un cable et d'un treuil. Le cible est
ensuite soudainement coupé mettant la structure en vibration libre. On mesure un déplacement
maximum de 15 mm au premier retour du toit & un temps T' = 0,2 s. On demande de calculer
la rigidité latérale de structure, le taux d'amortissement é, la constante d’amortissement c, et
"amplitude du déplacement aprés 10 cycles d’oscillation.

Figure 3.13. Batiment d'un étage a un degré de liberté


Sotution :

1. Calcul de la rigidité latérale de la structure :

D’ apres la définition du décrément logarithmique (3.80) nous avons 6 = In(uo/u;) © 27€. Le


taux d’amortissement vault donc

ێ= an in ze = 0,0458
La période de l'oscillateur amorti est Tp = 27/wp = 0,25. La pulsation amortie est donc
Wp = wy/1 — £2 =» 2n/0,2. La pulsation propre vaut

La rigidité latérale totale du systéme est donc

k = mw? = 1941 x 31,45° = !92UkN/m

2. L'amortissement critique vaut

Cop = = 2 x 1941 x 31,45 = 122088 Ns/m


3. Le coefficient d’amortissement est donc

c= bCer = 0,0458 x 122088 = 5592 Ns/m

4. L'amplitude du déplacement aprés 10 cycles est

Uy 10fF IBY any _ 1 1:


TY

Ulpn = (2) _ (a) (20) _ 113mm


CH4 - Régime forcé harmonique
Exemple 4.1 : Une machine alternative, dont la masse totale est de 200 kg, est supportée par
quitre isolateurs reposant sur un plancher. La rigidité totale des isolateurs est 1000 x 10° N/m.
En opération, la machine génére une force harmonique verticale dont l’amplitude est de 450 N
a une vitesse de 50 Hz. En supposant un amortissement € = 0,20, on demande de vérifier que
amplitude du mouvement due a la force harmonique ne dépasse pas l'amplitude admissible de
13 am et que la force transmise au plancher ne dépasse pas la force admissible de

Solution :
1.4 pulsation du systéme est

w = ~k/m = 1000 x 103/200 = 70,71 rad/s


La pulsation relative vaut

Bx = O71 ~~ 4,44 > 1,41


Le facteur d'amplification dynamique du déplacement statique vaut, d'aprés (
} }
Rs =—=—_=..= = 0,053
yl = 2)? + (26)? Vf (1 — 4,442)? + (2 x 0,2 x 4,46)?
L amplitude du déplacement vaut

Uo = Po Ra =) _ x 0,053 = 2,39 x 107° m = 0,0239 mm


kK — ——-:1900 x 10° 4

La transmissibilité est donnée par t’équation (4.113)

TR = Rav 1 + (2€8)? = 0,053, 1 + (2 x 0,2 x 4,44)? = 0,108

La force transmise au plancher vaut

Irr = 450 x 0,108 = 48,60 N

L amplitude du déplacement et la force transmise au plancher sont donc inférieures aux valeurs
admissibles. a
Excmple 4.2 : Un excitateur a excentriques portable permet d'évaluer les vropriéte:
dynamiques structure tn situ en opérant.l’excitateur a deux fréyuences différentes et en
mesurant les amplitudes des déplacements et les angles de déphasage. Dans un tel essai effectué
sur un batiment d'un étage, on a mesuré les réponses suivantes : (1) aa, = 18,30 rad/s, po =
837 KN, tor = 0,139 x 107" met @ = 8°; (2) 42 = 60,99 rad/s, poz = uo2 =
0.332 x 10-5 met 62 = 174,49". Calculer la pulsation propre w et le tauk d'amontissement £
du systéme.

Solution :
Réécrivons l’équation (4.41) sous la forme suivante

1— BY 1+ (2686/1 — 6)"
qui, tenant compte de (4.42), se réduit a

— Bo cos? _
°" k—&m

En remplacant po, uo et 9 par leurs valeurs, nous obtenons les deux équations simultanées
suivantes

2. 837 x 0,99
18,30°m = 9739 x 10-2

k — 60,99°m 9300 x —0,999


2
=
0,332 x 10-4

[a fréquence naturelle vaut

w = f=rick= 30,5 radi


le taux d’amortissement de I’équation (4.42), nous avons

€ =tané (434)
d’ou, en remplacant les valeurs pour la premiére fréquence (/3; = 0,6), nous obtenons

1 — 0.6°
€ = (0,14 x
7x06 = 0,079
CH12 - Réponse à un tremblement de terre
Ayant déterminé la réponse dans le temps, !e cisaillement et le moment a Ja base
du batiment peuvent étre calculés en fonction de la force élastique, fs, c’est-a-dire
la force qui, si elle était appliquée statiquement, aurait causé le déplacement u(z). La
force élastique, fs, est donnée par

fg(t) = ku(t)
L’équation (12.5) peut aussi s exprimer en fonction de la masse m

fs(t) = mw? u(t)


Le cisaillement Vo et le moment Mo & la base de la structure peuvent etre détermi-
nés par analyse statique de Ja structure soumise & une force latérale équivalen
On obtient

(12.7)
(12.8)

od) A est la hauteur de la masse.

(a)
——@& fomes

Vomer SO
\ piel A Mo roex
Figure 12.3. Forces élastiques, moment de renversement et cisaillement a la base causés par
un tremblement de terre : (a) valeurs & un instant ¢ et (b) valeurs maximums.

Les équations (12.7) et (12.8) peuvent aussi s’exprimer sous la forme suivante

Vo(t) = mw*u(t) (12.9)

Mo(t) = hVo(t) (12.16)


Utilisation des spectres de design

Etant donnée une structure de masse m, de rigidité k et d’amortissement €, |’ utili-


sation des spectres de design est la suivante :
1) Calculer la période de la structure :

2) Obtenir le déplacement maximum a partir de 7, € et du spectre de dimension-


nement :
Umax, = S¢
3) Calculer l’énergie de déformation maximum :

Vinax = shud = 5S} = (&)


4) Calculer le cisaillement a Ja base :
od W est le poids de la structure, g est l’accélération de la gravité. Dans cette €quation,
S./g peut étre interprété comme le coefficient de cisaillement a la base tel que donné
dans les codes du b&timent pour le calcul de la charge latérale statique équivalente.

Exemple 12.1: Calculer le déplacement relatif maximum du batiment suivant situé dans une
zone od Il’accélération maximum au rocher est tig me = 0,2 g. Calculer, de plus, la force élas-
tique maximum et le moment de renversement correspondant. La structure est en béton ayant
un module élastique de 30 000 MPa. Les poteaux et la poutre ont une section transversale de
300 x 300mm et la dalle a une épaisseur de 150 mm. La masse totale au niveau du toit est
18 x 10° kg. Utiliser le spectre de dimensionnement présenté a la figure 12.8 pour un taux
d’amortissement € = 0,02.
dalle: 150 mm

/ poutre de rive : 300 x 300 mm

poteaux : 300 x 300 mm

Figure 12.9, Portique a un degré de liberté


Solution :
Nous considérons que la poutre et les poteaux sont infiniment rigides longitudinalement ct que
l’ effet de l'inertie de rotation est négligeable. La rigidité latérale d’un poteau est :

12EI — 12 x 30000 x 10° x 0,675 x 107° —- 9 x 10°N/m


ke = > = 39

La rigidité latérale totale est la somme de la ngidité des deux poteaux

k = 2k, = 18 x 10° N/m

La fréquence de vibration est

18 x 10°
x 105 = 31,6 rad/s

et la période naturelle de vibration est

P= 7316 78
La valeur de I’accélération spectrale S,, pour un taux d’amortissement € = 0,02 et une période
ZT = 0,25, est tirée de la figure 12.8
Sa = 0,44g
La force sismique maximum a la base Vo aa est donnée par l’équation (12.29)

Vo mex = ad = 0,44 x 18000 x 9,81 = 73,7 x 10°N = 77


On constate que la force sismique maximum 8a la base, dans cet exemple, est égale a 44% du
a

du b&timent représenté par la masse m. La force élastique agissant au niveau de la masse

Soma = Vo = 77,7KN
d’od l'on déduit le moment de renversement maximum a la base :‘
CH13 - système à plusieurs degrés de liberté (équation du mouvement)
Coefficients d’influence de rigidité

Par définition, le coefficient d’ influence de rigidité k;; est une force correspondant
4 la coordonnée due & un déplacement unitaire imposé a la coordonnée 7 tout en
gardant les déplacements des autres coordonnées nuls. Si nous connaissons les réac-
tions d’appuis fixes des barres et des poutres causées par un déplacement unitaire d'un
appui dans une direction, nous pouvons facilement calculer les coefficients k,;. La fi-
gure 13.3 résume les réactions d’appuis fixes causées par les déplacements d’appuis a
droite. Les réactions d’appuis correspondant aux déplacements des appuis de gauche
se déduisent aisément. On peut utiliser ces réactions pour déterminer les coefficients
d’influence de rigidité d’une structure constituée d'un assemblage éléments barre et
poutre. Le calcul des coefficients k,,; sera illustré dans les exemples suivants.

Exemple 13.1 : Calculer la matrice de rigidité du b&timent illustré & la figure 13.4 suivant un
modéle en cisaillement. Ecrire |’équation d’équilibre dynamique en considérant qu'il n'y a pas
d’amortissement.

Solution :
La matrice de masse est diagonale ct s'écrit

mQ
M=| 7

D'aprés la figure 13.3d, les rigidités latérales des deux étages sont

A flZEh\ =, = f12ET,
ky = 2 ( ky = 2( EP)
En inyposant successivement un déplacement unitaire aux degrés de liberté } et 2 cout en gardant
le déplacement de l'autre degré de liberté nul (figure 13.5), nous obtenons
OF/@ . . AFIO |. «|. bEIB
My= Mee ON Mee ar

Figure 13.3. Réactions d'appuis fixes causées par les déplacements des appuis : (a) sens positif
des réactions d’appuis et des déplacements ; (b) déplacement longitudinal n de l'appui 2, (c)
rotation 0 de l'appui 2; (d) déplacement transversal 6 de l'appui 2 et (e) rotation en torsion p
de l'appuit 2.
Figure 13.4. Batiment de deux étages : (a) géométrie et (b) modéle en
cisaillement et degrés de liberté.

R= 246lg
a ta 3 , = 2
I QA BL
ps
my as oyre ret
Figure 13.5. Calcul des coefficients d’influence de rigidité correspondant aun
déplacement unitaire aux degrés de liberté : (a) uy et (6) ua.

La matrice de rigidité de la structure est

La matrice de rigidité aurait pu étre trouvée A partir des schémas rendus libres des masses
comme pour l’obtention de I’équation (13.8). Dans ce cas, la matrice de rigidité est d’ordre
2 x 2 et les rigidités latérales A, et 2 sont
QE 12419
ky a2 (Rh) ka = 2 ( 258 )
L’équation du mouvement du batiment est

m 0] fin] , 4 (EA [ul jpilt)


O mi lta’ AS | -Eh Ela | {| pa(t)
e

La rigidité d'un batiment en cisaillement est toujours plus grande que la rigidité réelle de
structure parce qu'on introduit des contraintes additionnelles sur les r
une surestimation des fréquences propres qui sont proportionnelles a la rigidité.
CH15 - Régime libre du système discret conservatif
Exemple 15.1: Calculer les fréquences propres de vibration de la structure montrée a la figure
15.4. Les matrices de rigidité et de masse ont été déterminées dans l‘exemple 13.1 et corres-
pondent a une masse par plancher de m = 20000 kg et une rigidité latérale totale par étage de
k = 18 x 10° N/m.

Figure 15.4. Structure de deux étages a deux degrés de liberté


Nous considérons que la rigidité des planchers dans leur plan est infiniment grande comparée a
la rigidité des poteaux. Nous utiliserons une idéalisation d'un batiment en cisaillement résultant
en une matrice de rigidité de dimensions 2 x 2. D’aprés lexemple 13.1, la matrice de ngidité

et la matrice de masse M s’écrit

On détermine les valeurs propres w? du probléme aux valeurs propres = w*M¢ en cal-
culant fes racines de l’équation caractéristique obtenue en égalant a zéro le déterminant de
(K —- w*M); soit

18 x 106

En posant z = w* /900, il en résulte )’équation du deuxiéme degré suivante


r* ~3r+1=0
dont les racines sont z, = 0,38197 et x3 = 2,61803. Les deux valeurs de w* sont

wt = 343,76941 ws = 2356,23059

d’od nous tirons les valeurs des deux fréquences naturelles

G, = 18,54 rad/s wy = 48,54 rad/s


Exemple 15.2: Calculer les modes propres de la structure de l’exemple 15.1.
Solution :
Pour w? = 343,76941 et en fixant = 1, nous avons

(2 — 0,38197) P11) _
—| (1 — 0,38197)| | 1 |]

La solution des équations précédentes nous donne ¢11 = 0,61803. Répétons les calculs po
ws = 2356,23059 et 22 = 1, nous avons
a|
(2 — 2,61803) 912 | -0
—] (1 — 2,61803); | 1 |
La solution des équations précédentes nous donne ¢i2 = —1,61803. La solution complete pe
étre présentée sous la forme matricielle suivante
0.61803 —1,61803
5 =([¢, $.] = 00000 ~ 700000
Les modes propres sont illustrés a la figure 15.5.

$24 = 1,000 | y, | Y eng 1,000

Figure 15.5. Modes propres de vibration : (a) premier mode de vibration et (6)
deuxieme mode de vibration.
Exemple 15.5 : Calculer les masses et les rigidités généralis¢es qui correspondent aux mo
propres de la structure de l’exemple 15.2.

Les masses généralisées correspondant aux modes propres calculés


tiennent de la relation M = @' M@

- _[ 0,61803 1,00000 gil O


M = 61803 0000 x 20 x 10° lo 4
, [0,61803 —1,61803| _ 02 | ye
1.00000 1,00000} | 0,2 72360,4
Les rigidités généralisées correspondant aux modes propres calculés dans I’exemple
de la relation K = @'K®
ge| 2 -l
= [061s 28x10" 4]
_ | 0,61803 1,00000

[0.61803 -1,61803] _ 196 [9.50152 0008. | Nam


0.00032 170,49784
1.00000 1,00000

Les termes non nuls hors les diagonales de M et K sont dus aux erreurs
calculs.
Exemple 15.6 : Normer, par rapport 4 la matnice de masse, les modes propres de vibration de
la structure dont les fréquences ont été déterminées dans [exemple 15.1! et les modes propres
dans l’exemple 15.2. ie

Pour normer les modes propres de vibration par rapport a la matrice de masse, on divise les
éléments de chaque vecteur @, par 17'/, od la masse généralisée 171, a été déterminée dans
l’exemple 15.5. On divise ainsi tes Eléments de et @, par 166,25 et 269,00, respectivement,
pour obtenir les vecteurs propres, orthonormés par rapport a la matnce de masse M :

— |9,37175 —0,60150
= 1077050180 07175
On vérifie l’orthonormalité des modes propres de vibration en calculant M = ®°M®

“= .n,-3] 0,37175 0,60150 ]


M = 107? o's7175| x 20 x 10° 4
10-18 0,60150 = la
0.37175} |0
qui donne bien la matrice unké. Les nigidites généralisces correspondant aux vectcurs (modes)
propres s’obtiennent de la relation K = @'K®

K = 107? |_osotso
—060150 0,37178 o's7178| x 18
> ee | x 10° li a
1972 JAILS _ | 343,77 ()
0.60150 0,37175| — 2306,23

od Ion constate que l'on a bien ky = w?.


CH17 - Réponse à une charge arbitraire par superposition modale
Exemple 17.1 : Calculer, par superposition modale, la réponse permanente des deux degrés
de liberté du batiment de deux étages de l’exemple 15.1 sous l’action des conditions initiales
suivantes : u; = 0,02 m et ug = 0,02 m. Considérer que le systéme n'a pas d'amortissement.

Les résultats obtenus dans les exemples 15.1 et 15.2 sont résumés dans ce qui suit.

La matrice de rigidité de la structure est :

6 2 —]
K = 18 x 10° li| 7
a

et la matrice de masse M est:

M = 20x 10°
1Q
|e
Les deux fréquences naturelles sont

w, = 18,54 rad/s

Les modes propres sont


0,618 —1618
@ =x
1,000 1,000
La matrice des masses généralisées correspondant aux modes propres a été calculée dans exem-
ple 15.3 et s’obtient de la relation M = &'M@. Les valeurs des masses généralisées sont donc
ee:

= Pe
27639,3 ()

Il s’agit de calculer la réponse de la structure aux conditions initiales suivantes et causant la


vibration libre de la structure
Les déplacements associés aux conditions initiales, exprimés dans le syst¢me de
modales, sont donnés par les équations (17.44) et (17.45). Nous avons pour la vitesse 2,(0) = 0
et pour les déplacements
(0) = 22 T

0,618 1,000] 0 20000) ovo


—* = 0,023416m
27639,3

20000 () 0,02
[-1,618 1,000] 20000) ovo
(2360, 7
La réponse en vibration libre de chaque coordonnée modale pour une structure non amortie est
donnée par |’équation (17.46) sans le terme d’amortissement

d’od nous obtenons, sous forme matricielle

Les déplacements dans le de coordonnées géométriques peuvent Etre obtenus par su-
perposition des déplacements des coordonnées modales

oe (oe
1,000 1,000) | —3,416 cos wat
14,471 cogu,t + 5,527 cos wet
23,416 cosa wt — 3,416 cos wet

On constate, d’aprés les résultats précédents, que le mouvement de chaque étage inclut les
contributions de chaque fréquence propre de la structure.
\/
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Temps (s)

Figure 17.2. Déplacements des degrés de liberté I et 2 causés par des


déplacements de 20 mm imposés a ces mémes degrés de liberté au temps t = U

Les déplacements des degrés de liberté 1 et 2 sont présentés a la figure 17.2 pour une durée
1s, déplacements qui, incidemment, sont les mémes que les déplacements
15.1 dans lintroduction au régime libre du systéme discret conservatif.
CH18 - Réponse à un tremblement de terre par superposition modale
Exemple 18.1 : Calculer, par superposition modale, la réponse des deux degrés de liberté du
batiment de deux étages de I’exemple 15.1 sous l’action de l’accélérogramme d’El Centro.
Considérer que le batiment présente des amortissements modaux de 2% pour les deux modes
de vibration. Utiliser seulement les 30 premidres secondes de l'accélérogramme.

Les deux fréquences naturelles calculées duns l’exemple 15.1 sont :


Wi = 18.54 rod/s we = 48.54 rad/s

Les modes propres orthonormés pur rapport a la matrice de masse ont été déterminés dans
lexemple 15.6:
@ — [9871748 x 107-7 0,601501 x 1072
~ 10,601501 x 1972 —0,371748 x 107?
o telos;
Bt at
£ 0} " nie mar = min

va
(¢) i
a“ qh15 (U3 = 1,2 mm
LL.
ts
3 A127) roag ~ fs |
(5


(c) NO?) aS £ 0
| Fay
7 (a a)a yom i — 99max > 16,9 mm
;
' ney | i 3s a Atty)
=Q
f
= 0)
;

: 2 bi = 0,348 g
ti, (¢) -0),4
Réponse maximum & { =<,4s 10 15 20 25 90
Temps (s)

Figure 18.2. Réponses modales et réponses totaies d'une structure de 2 étages


a l'accélérogramme d'Ei Centro
Les facteurs de participation modale valent :

Lil tag. — |9,87175 = =—0,60100 1 QF J1] = |194,64


A = = 10 20% 10°), x [1] = [S595
Les déplacements des degrés de liberté 1 et 2 pour le mode 1 s’obtiennent de la relation suivante

tii(t)| {0,37175 x 107¢ 10,72397


ay eae = 210-4] * 29664 = [Pg] Pam
Les déplacements des degrés de liberté 1 et 2 pour le mode 2 s'obtiennent de la relation suivante

eh]
uso = = 10-3] =«45880300
= $,£2D2(t) = |Da(t)
| x 10-2 x 45,95 Oto= | D2(t)m
Les résultats sont présentés a la figure 18.2 od peut voir que la réponse de la structure au

tremblement
vibration. de terre est presqu’enti¢rement représentée par la répo
Exemple 18.4 : Calculer, par superposition modale des réponses spectrales, le déplacement
des deux degrés de libertés du batiment de deux étages de l'exemple 15.1 sous l'action du
trembiement de terre d'E] Centro. Considérer que le batiment présente un taux d’ amortissement
constant € = 0,02 aux deux modes propres.

Sohution :

Les deux fréquences naturelles calculées dans l'exemple 15.1 sont :

Ww, = 18,54 rad/s Wo = 48,54 rad/s

Les périodes naturelles valent :

A= > 354 > 4s


a on
= = 48.54 = 0,135
Les modes propres orthonormés par rapport a la matrice de masse ont &é déterminés dans
exemple 15.6
& = [0371748 x 10-° 0.601501 x 1074
~ 10,601501 x 1074 —0,.371748 x 10-4

Les facteurs de participation modale valent :

Lil cf _21/0,37175 0,60150 s|1 O07; | Jl] — |194,64


fe] = etme = 10-2 [2 §] x [I] = [088
Les masses modales effectives pour les modes | et 2 sont :

£? = 194,64? = 37888,5kg

Lj = 45,95° = 2111,5keg

On vérifie que Mie = £? = 37888,5+2111,5 = 40000 kg. Il est important de souligner


que, dans le cas de ce probléme, la masse modale effective du premier mode représente 94,7 %
de la masse totale du b&timent.
En utilisant le spectre présenté a la figure 12.6 pour € = 2% nous trouvons Sg; = 2,3¢cm et
Sa2 = 0,44cm.
Les déplacements maximums des degrés de liberté | et 2 pour le mode | sont :

— [tata] [0,37175 x 107°

Les déplacements maximums des degrés de liberté | e¢ 2 pour le mode 2 sont :

(2212) max 0,60150 x 1074


= = |_-os7t7s 10-2] x 45,95 x 4,4 = mm
Les déplacements maximums probables des degrés de liberté | et 2 valent, d'aprés la régle de
la moyenne quadratique,

ta fase a [8 a
tna =(uz)mu|
| | (26,9? + (-0,8)?)*/?
Dans le cas de ce probléme, le mode | contribue la totalité de la réponse maximum.
Le vecteur des forces élastiques associ¢es au mode |! est :

(fs1 ) max = L1Sai


] 0,371748 x 107? 114426
= 20 x 10°| »| [o'eotson x 10-2] 19464 x 7,9 = [1807
Le vecteur des forces élastiques associées au mode 2 est :

(£32) mex = M@,L£2Sa2

= 20 x 10°1 * 2 10"
311 O 0,601501 x 107?
x 45,95 x 10,4 =
_ | 87310
— 35 419

Les forces élastiques maximums probables aux degrés de liberté | et 2 valent, d’aprés la régle
de la moyenne quadratique :

(£31) mex 127 976


[114 426? + 573107] ‘/?
(fs) mas =
Ei

( f 52) max [185 146? + (—35 419)?] “7 188 503

oi) lon voit que jes fréquences supéricures ont une plus grande influence sur les forces élastiques
gue sur les déplacements.
185146 95419 188 903 185 146 188 503
an

114 426 z 127 976


=e

aa
299 572

Figure 18.8. Distribution des forces élastiques (a) associées au mode !, (b) associées au mode
2, (c) maximums probables, et des forces de cisaillement (d) associées au mode I, (e) associées
au mode 2, (f) maximums probables ; (toutes les forces sont exprimées en N}.

Les vecteurs des forces de cisaillement associées aux modes | et 2 s'obtiennent en sommant les
forces élastiques de bas en haut (le degré de liberté 2 est au niveau du toit et le degré de liberté
| est au niveau du premier plancher) :
299 572
sata]
— 35419
Les forces de cisaillement maximums probables aux degrés de liberté | et 2 valent d’aprés Ja
régie de la moyenne quadratique :

sl ct aes
| [185 146? + [188503
300 370

Le cisaillement maximum a la base vaut (Vo) ma = 300370 N et est trés proche du cisaillement
maximum exact (Vo)ma 2 296098 N. Remarquons que le cisaillement provable calculé pré-
cédemment est différent de la somme des forces élastiques probables (f51)ma + (/s2)mu =
127976 + 188503 = 316 479N. En effet, les forces élastiques maximums ont été obtenues
par la méthode CQ dans laquelle chaque terme est élevé au carré, perdant ainsi son signe. La
procédure correcte est de calculer la somme des forces élastiques pour chaque mode afin de
trouver le cisaillement associé a ces modes et d’utiliser une méthode de combinaison modale
de ces cisaillements sculement a fa fin du calcul. a

REMARQUE.- On ne doit pas utiliser les résultats de la combinaison d'un certain effet
pour calculer d’autres effets. La bonne procédure pour estimer Ja valeur maximum
probable d’un certain effet est de calculer les valeurs de cet effet associées & chaque
mode et d’effectuer la combinaison modale sur ces derniéres valeurs.

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