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PROTISTOLOGIE : LA SCIENCE DE L’ETUDE DES PROTISTES

Présentation du cours

 Code : BIO2001
 Niveau : L2S3-SV
 Nombre d’heures : 24H
 Travaux pratiques: 12H
 Poids : 3 crédit
Présentation du cours

 Prérequis :
 Biologie cellulaire :
 Organisation et fonctionnement de la cellule
 Origine et évolution des cellules
 Différences entre cellules eucaryote et procaryote
Présentation du cours
 Objectif général :
 Donner un aperçu de la diversité du monde vivant et de la place particulière
qu’occupent les protistes au regard de leur phylogénie, de leur organisation,
de leur fonctionnement et des interactions qu’ils entretiennent avec les autres
êtres vivants.
Présentation du cours

 Objectifs spécifiques :
1. Situer les protistes dans le monde en fonction des
règles actuelles de la systématique
2. Connaitre l’organisation et le fonctionnement des
protistes
3. Connaitre quelques interactions entre protistes et
autres êtres vivants (symbiose, parasitisme,
commensalisme)
4. Connaître les représentants importants des principaux
groupes de Protistes
5. Connaitre l’utilité des Protistes
Présentation du cours

 Matériel du cours
 - Polycopie du cours
 - Polycopies des schémas du cours
Présentation du cours

 Livres à consulter
 - Classification phylogénétique du vivant (Guillaume
Lecointre et Hervé Le Guyader)
 - Atlas de phylogénie: La classification du vivant en
fiches et en images (Daniel Richard et col.)
 Mini manuel de Biologie animale (Anne Marie Bautz,
Alain Bautz)
 Protistes Eucaryotes (Philippe Silar)

  
Présentation du cours

 Sites web:
 http://www2.ac-lyon.fr/ressources/rhone/maths-scienc
es
 http://www.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_ped
as/classification_phylogenetique
 https://www.youtube.com/results?search_query=protis
tes
Parties du cours

 I. Introduction à la protistologie
 Quelques definitions
 Caracteres generaux des protistes
 Apercu systematique des protistes
 II. Etude de quelques groupes de protistes (Anatomie, morphologie et
fonctionnement)
 Les discicristes et groupes alliés (Trypanosomes et groupes amiboides)
 Les alveeolobiontes (ciliés et sporozoaires)
  Les amibozoaires (l’amibe)
 III. Interactions entre protistes et autres êtres vivants
 Cas du parasitisme
 Cas de la symbiose
 Cas de commensalisme
Apparition de la vie:
formation de la terre
• La Terre s'est formée, il y a vraisemblablement 4 500
millions d'années, par condensation d'un nuage de gaz
et de poussières.
Origine de la vie

 L’origine de la terre: ~ 4.6 milliards d'années


 L’origine de la vie: 4 grandes étapes
⇒ La synthèse abiotique de molécules organiques
⇒ De monomères en polymères
⇒ Formation de protobiontes
⇒ Apparition de molécules capables d’autoréplication
 L’origine de la vie: 3,6 milliards d’années l’ancêtre
commun du monde vivant était présent sur terre
Origine de la vie
 Grâce aux fossiles on a pu reconstruire l’histoire de la vie.
 Les plus anciens fossiles connus sont des procaryotes, trouvé dans des
tapis de pierre datant de 3,6 milliards d'années (Ma)

Celllule procaryote de 2,5 Ma Celllule procaryote fossile de 2,1 Ma decouverts au


Origine de la vie
Origine de la vie
Apparition de la vie: Origine
des biomolécules
• L'atmosphère originelle riche en
azote, hydrogène, gaz
carbonique, oxyde de carbone,
méthane, ammoniac et eau,
dépourvue d'oxygène, était très
réductrice.
Apparition de la vie: Origine
des biomolecules
 Selon Oparin (1924) et Haldane
(1929), les premiers composés
organiques sont issus des
constituants minéraux de
l'atmosphère, grâce à l'énergie
fournie par la lumière solaire
et les rayons X, ou UV (pas de
couche protectrice d'ozone),
les décharges électriques, la
chaleur, les ultrasons
(tonnerre, séismes, impacts de
météorites).
Synthèse des biomolécules
• La synthèse abiotique des molécules organiques (acides aminés de la série L ;
bases azotées, acides organiques, hexoses et pentoses)
Synthèse des biomolécules
• puis la condensation de ces
monomères, conduit aux
polypeptides, polynucléotides,
polysaccharides et aux lipides
primitifs, souvent associés en
complexes stables.
Synthèse des biomolécules
• Certains complexes moléculaires auraient même acquis une activité
catalytique (hydrolyse, amination, décarboxylation), et la capacité de modifier
le milieu ambiant, de résister à ses modifications, de s'autorépliquer en
formant une matrice moléculaire.
• Cette dernière étape est la plus difficile à saisir car, exception faite des acides
nucléiques, il existe peu de modèles non biologiques actuels capables
d'autoréplication.
• Naissance des cellules primordiales
• Les composés organiques en solution ont enrichi l'océan primitif formant une
soupe prébiotique chaude où sont apparus des protobiontes (micro- sphères,
coacervats) puis des lignées cellulaires mais une seule aurait survécu et les
organismes actuels en dériveraient.
• Ces cellules primordiales étaient certainement des hétérotrophes anaérobies
utilisant, comme source d'énergie et comme précurseurs biosynthétiques, les
composés organiques présents dans la mer.
• La prolifération des cellules primordiales épuisa progressivement les
ressources océaniques
 Naissance des cellules primordiales
 Seules survécurent, il y a environ 3 000 millions d'années, les cellules capables de
fixer l'azote et d'utiliser le gaz carbonique, comme source de carbone, et la lumière
solaire, comme source d'énergie
 La chimiosynthèse est d'ailleurs une étape importante vers l'autotrophie; les Bactéries
chimiosynthétiques vivent près des sources hydrothermales des crêtes médio­
océaniques et tirent leur énergie de l'assimilation du CO2, et de l'oxydation du SH2.
 Naissance des Archeobacteries
 Le plancher océanique serait le « berceau » du développement de la vie, hypothèse
confirmée par la découverte d'Archéobactéries (Archaea distinctes des Eubactéries)
capables de vivre dans des conditions extrêmes (Bactéries halophiles de la mer Morte ;
Bactéries thermosulfurophiles des sources sulfureuses : Yellowstone, solfatares,
souffleurs noirs ; Bactéries méthanogènes)
 Les Archéobactéries seraient de véritables fossiles vivants, témoins des conditions subies
par les premières formes de vie sur Terre.
• Des cellules primordiales aux cellules eucaryotes. La théorie symbiotique
• Les premières cellules photosynthétiques produisant de l'oxygène sont
probablement des Procaryotes qui proliféraient il y a environ 3 500 millions
d'années.
• Les cellules eucaryotes dériveraient par symbiose de cellules procaryotes
anaérobies de grande taille qui, incapables de couvrir leurs besoins
énergétiques par la seule fermentation, auraient ingéré de petits
procaryotes aérobies ou photosynthétiques, précurseurs respectifs des
mitochondries et des chloroplastes.
• L'apogée de l'évolution eucaryote est réalisée chez les organismes
pluricellulaires apparus il y a - 800 millions d'années.
• Des cellules primordiales aux cellules eucaryotes. La théorie symbiotique
• Les cellules qui dérivent d'un ascendant unique (oeuf) sont différenciées
pour une efficacité accrue, les gènes pouvant être exprimés ou réprimés
selon les lignées cellulaires.
• La lignée germinale consacre l'immortalité potentielle des organismes par la
reproduction sexuée, leur continuité, sans exclure une variabilité
adaptative.
• Le passage de l'état unicellulaire à l'état pluricellulaire peut résulter soit de
l'association coloniale de cellules isolées ou en voie d'isolement à la faveur
de la division, soit de divisions incomplètes, soit de la cellularisation de
masses syncytiales, soit enfin de l'agrégation secondaire de cellules en un
pseudoplasmode
• Les cellules associées, complémentaires, forment des ensembles cohérents
grâce à des liaisons (plasmodesmes), à l'engrenage de digitations cellulaires,
à des adhérences cellulaires (jonctions) et à la présence de matrices
extracellulaires
Des cellules primordiales aux cellules
eucaryotes. La théorie symbiotique
Le monde vivant
Cellule procaryote
Cellule Eucaryote
Cellule eucaryote-
procaryote-virus
Bacteria

Heliobacterium modesticaldum (Bacteria) Methanopyrus kandleri


(Archaea)
Eucaryote

Saccharomyces cerevisiae (Eukarya)


Les Eubacteries
Bactéries pathogènes

 Mycobacterium tuberculosis
 Yersinia pestis
 Staphylococcus aureus
 Vibrio cholerae
 Neisseria meningitidis
Bacteries utiles

 Bacillus thuringiensis
 Bacillus sphaericus
 Escherichia coli
Les Eucaryotes
Caractères généraux des
protistes
 Taille microscopique
 Colonisent tous les milieux aquatiques (eau douce,
salée, saumâtres)
 Etat Unicellulaire
 Multiplication par voie asexuée dans la plupart des cas
 Certains recourent à la reproduction sexuée
Protozoaires? Protophytes?

Protozoaire=Protophytes=Protiste
Arbre du vivant selon
Cicarelli et al 2006
Historique de la
classification
 • Carl von Linné(1707-1778) médecin, naturaliste
suédois
 ⇒  Nomme et ordonne les animaux et plantes en
utilisant les ressemblances morphologiques et les
différences sans liens évolutifs (ouvrage Systema
naturae)
 ⇒  Il divise le monde en 3 règnes: minéral, animal,
végétal
 ⇒  Il introduit la Nomenclature binominale (binomiale):
ex. Homo sapiens (Genre espèce)
 ⇒  Il introduit la classification hiérarchique
Historique de la
classification
 ⇒ la classification hiérarchique
 Regne<Embranchement<classe<Ordre<Famille<genre<es
pece
Historique de la
classification
 • XVIIIsiècle
 ⇒  Il semble exister une classification naturelle (au sein d’une
classification artificielle) représentant un ordre intrinsèque à la Nature.
L’ordre étant à l’époque la création divine.
 ⇒  Le travail du scientifique = inventaire de l’oeuvre divine.
 ⇒  Problème à l’époque: des croyances (non fondées)
 Génération spontanée: apparitions d’animaux de la même espèce, à
différents moments de l’histoire, par des événements de génération
spontanée
 Métamorphose: transformation d’un organisme adulte en un autre
organisme adulte. Par ex., les anatifes (crustacés) pouvaient se
transformer en canards; des
 arbres dont les feuilles se transformaient en poissons quand tombant
dans l’eau d’une rivière ou en chauvesouris quand entraînées par le vent.
Historique de la
classification

• Les Jussieu (18e siècle): voulaient trouver une logique


 qui permette d’accéder à la classification naturelle. ⇒
le principe de la subordination des caractères (taxon
 définit par peu de caractères constants)
⇒ « classification naturelle », performante sur base
d’un plan d’organisation
 • Georges Cuvier(1769-1832) applique cette
classification au règne animal: Vertebrata, Arthropoda,
Mollusca, Radiata
Historique de la
classification
 Les premières classifications étaient uniquement basées
sur les ressemblances morphologiques
 ⇒ On assemble ce qui se ressemble, au sommet il y a
l’homme
 ⇒ Pheno = “apparaitre”
⇒ Classification phénétique (avant Darwin)
Historique de la
classification
 • CharlesDarwin(1809-1882):débute les études de
médecine, pasteur, naturaliste
Historique de la
classification
• Charles Darwin(1809-1882):
 ⇒ Naturaliste: observe la diversité, collectionne des
spécimens (l’essentialisme est incorrect)
 ⇒ Classification selon Linné non cohérente
 ⇒ Fossiles provenant d’espèces éteintes, différents
selon les couches géologiques. Les espèces actuelles ne
sont pas présentes dans les couches profondes
 ⇒ Les espèces subissent des transformations, évolue!
Historique de la
classification
 • CharlesDarwin(1809-1882):
 ⇒ Pourquoi, malgré la variation, les individus se
ressemblent-ils?
 ⇒ Il n’y a pas d’instruction divine mais la sélection
naturelle : un caractère favorable à la survie sera
sélectionné. Ces caractères apparaissent au hasard mais
s’imposent au cours des générations.
 ⇒ Sélection sexuelle : important de survivre mais aussi
de se reproduire. Il y a sélection de caractères qui
augmentent le taux de reproduction, même si ils sont
moins propices à la survie (ex. plume du paon, bois du
cerf, couleur des oiseaux et insectes, ...)
Historique de la
classification
• Charles Darwin (1809-1882): théorie de la sélection
naturelle
Historique de la
classification
 • Charles Darwin(1809-1882):
 il arrive a l’idée-clé de descendance avec modification
 ⇒ étudier les variations des caractères
héréditaires: la ressemblance entre espèces est due aux
caractères hérités de l’ancêtre
 ⇒ construire une classification fondée sur une
recherche de parenté
 ⇒ la phylogénie: « tribue » - « donner naissance »
Historique de la

classification
Charles Darwin(1809-1882)
⇒ L’ordre de la nature est le reflet de l’histoire évolutive des organismes
 ⇒ La classification naturelle tient compte de l’histoire
 « Rien n’a de sens en biologie, si ce n’est a la lumière de l’évolution »
[T.Dobzhansky 1900-1975]
Historique de la
classification
 • Willi Hennig(1913-1976):
Il applique l’idée de Darwin et développe (~1950) la
classification phylogénétique
 ⇒ regrouper les organismes selon les caractères hérités
d’un ancêtre commun qui les a transmis à tous ses
descendants (= la cladistique)
 ⇒ construire des groupes monophylétiques dits clades
qui incluent un ancêtre commun et l'ensemble de sa
descendance, définit à partir d’un caractère dérivé
propre, hérité de l’ancêtre
Historique de la
classification
 • Willi Hennig(1913-1976):
 ⇒ Retrouver les parentés évolutives entre espèces en
les rassemblant en groupes monophylétiques
 ⇒ Classer pour comprendre une histoire évolutive
⇒ On classe à partir des caractères que les êtres vivants
ont et pas sur ce qu’ils n’ont pas (invertébrés incorrect)
I- Plusieurs classifications, plusieurs
objectifs sous-jacents

1- De quelle classification parlons-nous?

a- Le classement en « fruits de mer », « poissons », et « viandes rouges » prend du


sens en cuisine

b- Le classement en « phytophage», « zoophage », « omnivore » prend du sens en


écologie lors de l’étude des relations alimentaires dans un milieu.
c- La classification scientifique du vivant a pour objectifs :

- de traduire les liens de parentés entre les êtres vivants (= la phylogénie)


- de répondre à la question « qui est le plus proche de qui ? ».

d’éclairer les causes de la diversité du monde vivant, c’est-à-dire les


mécanismes de l’évolution.
Elle prend en compte les avancées des connaissances dans les
différents domaines des sciences de la vie et de la terre
(paléontologie, biologie moléculaire et cellulaire, génétique...)

Au niveau universitaire, elle est donc en constante évolution.


II- Qu’est-ce classer?
La systématique est la science des classifications.
La mise en ordre d’une collection d’objets ou d’êtres vivants peut s’effectuer
suivant différentes modalités :

- Ranger
- Trier
- Classer

Exemples de collections :
Guêpe commune, Chat sauvage, Chimpanzé commun,
Pigeon Biset
a- RANGER

C’est organiser des objets selon un ordre


croissant ou décroissant à l’aide d’un critère
continu :
b- TRIER

C’est discriminer des objets par des choix


successifs en fonction de critères binaires

Clé de détermination : permet de trouver un


c- CLASSER

C’est établir des regroupements sur la base du


partage de caractères communs (=attributs)
TRIER

CLASSER
est la seule opération
qui nous « dit quelque
chose » sur l’évolution.

RANGER
Classification
Arbre du vivant selon Cicarelli et al
2006 d’àpres 31 genes universels
sequencés
Extrait fiche connaissances n°8 :
« de l’ordre dans le monde vivant »
IV- Quelques conséquences de la
rationalisation des méthodes de classements

 Que sont devenus les groupes « poissons » et « reptiles » ?

 Et les invertébrés?
Groupe
Paraphylétique
(ex: poissons)
groupe sans
valeur
phylogénétique
puisque constitué
par un ancêtre
mais pas de la
totalité de ses
descendants.
Classification des Protistes
Definition

 Le règne des Protistes comprend des organismes très


divers, tant en ce qui concerne leur structure que leur
métabolisme.
Le mot « protiste » est un terme désignant tout
Eucaryote qui n'est ni un Végétal, ni un Animal , ni un
Eumycète (champignon). La plupart des Protistes sont
unicellulaires, mais certains sont coloniaux ou
pluricellulaires.
Definition
 Les « Algues » : protistes qui, comme les végétaux, contiennent des
chloroplastes et sont donc photosynthétiques (autotrophe).
 Les « Protozoaires » : protistes qui, comme les animaux, ingèrent leur
nourriture (hétérotrophe).
 Les « Mycetozoaires » : protistes qui, comme les champignons, se
nourrissent par absorption
Classification des Eucaryotes
Les excavés: Diplomonadines

 Les diplomonades, diplomonadines ou


trépomonades sont des organismes
unicellulaires pourvus de 2 noyaux et de 8
flagelles.
 Ils ne possèdent ni plaste, ni appareil de
Golgi, par pertes secondaires.
 Giardia Hexamita Enteromonas hominis
EXCAVES: Metamonadines

Metamonada, left: Retortamonas, center: Hexamita, right: Giardia. 1-single


nucleous, 2-ventral feeding groove, 3-two nuclei, 4-two cytostomes, 5-two nuclei,
6-adhesive disk
LES EXCAVES=EXCAVATES
 Les Excavés, organismes unicellulaires souvent flagellés
 parasites ou symbiontes du tube digestif d'animaux, dont beaucoup ont un
sillon nutritif ventral profond.
 L’existence de 4 flagelles (trois antérieurs, un postérieur) est peut-être
une synapomorphie de ce groupe, secondairement perdue par certains
membres.
 Ils sont souvent dépourvus de mitochondries
LES EXCAVES
 ◊ Avec hydrogénosomes(1) :
PARABASALIENS (=
PARABASALIA ou
AXOSTYLATA)
 ◊◊ sans Golgi, 0-6 flagelles :
TRICHOMONADINES
(Trichomonas)
LES EXCAVES

 ◊◊ avec Golgi, nombreux flagelles : HYPERMASTIGOTES (symbiontes


du TD des Termites : Joenia, triconympha)
LES EXCAVES
 ◊ Ni hydrogénosome(1), ni mitochondrie(3) : METAMONADINES(2) (= RETORTAMONADINES s.l.)
 ◊◊ : RETORTAMONADINES s.s. (Retortomonas)
 ◊◊ : DIPLOMONADINES (Giardia)

Metamonada, left: Retortamonas, center: Hexamita, right: Giardia. 1-single


nucleous, 2-ventral feeding groove, 3-two nuclei, 4-two cytostomes, 5-two
nuclei, 6-adhesive disk
LES EXCAVES
 ◊ Des mitochondries vraies : JAKOBIDES (Jakoba, Reclinomonas)(4)
TAXON 2 – LES DISCICRISTES (EUGLENES,
TRYPANOSOMES ET GROUPES AMIBOIDES
ALLIES)
 Caractères

 Possèdent des mitochondries à crêtes discoïdes


 un épiplasme, c’est-à-dire un cytosquelette formant une couche cytosolique sous-
membranaire rigide
 Groupe frère de EXCAVES, Certains auteurs y rangent aussi les Jakobidés
(EXCAVES).
TAXON 2 – LES DISCICRISTES (EUGLENES,
TRYPANOSOMES ET GROUPES AMIBOIDES
ALLIES)
 ◊ Organismes flagellés, à chromosomes toujours condensés, une base azotée

particulière (J(1)) : EUGLENOZOAIRES (=KINETOPLASTIDES)(1)


 ◊◊ Autotrophes facultatifs ou phagotrophes(2) : EUGLENOPHYTES (Euglena, Phacus)
TAXON 2 –TRLES DISCICRISTES
(EUGLENES, YPANOSOMES ET GROUPES
AMIBOIDES ALLIES)
 ◊◊ Parasites ou saprotrophes libres : TRYPANOSOMIDES(2)
(Trypanosoma)
TAXON 2 – LES DISCICRISTES (EUGLENES,
TRYPANOSOMES ET GROUPES AMIBOIDES
ALLIES)
 ◊ Organismes amiboïdes à pseudopodes en lobes : HETEROLOBOSES s.l. (=
PERCOLOZOAIRES s.l.)(3)
 ◊◊ Formation de pseudoplasmodes(3) : ACRASIOMYCETES s.s. (= ACRASIDES) (Acrasis)(4)

Amoebae of Heterolobosea. A , Acrasis rosea ; B , Fumarolamoeba ceborucoi ;


C , flabellate form of Stachyamoeba lipophora
TAXON 2 – LES DISCICRISTES (EUGLENES,
TRYPANOSOMES ET GROUPES AMIBOIDES
ALLIES)
 ◊◊ Amibes sans plasmodes(3) à stade flagellé : HETEROLOBOSES s.s. (=
SCHIZOPYRENIDA, HETEROLOBOSEA ou PERCOLOZOAIRES s.s.) (Naegleria)
TAXON 3 - ALVEOLOBIONTES (ou
ALVEOLOBIONTES, ALVEOLES,
ALVEOLATA)

 ◊ De nombreux flagelles courts (cils)


 un macro- et un micro-nucleus :
CILIES (= CILIOPHORA,
CILIOBIONTES)
 (Paramecium, Vorticella,
Tetrahymena)
TAXON 3 - ALVEOLOBIONTES (ou
ALVEOLOBIONTES, ALVEOLES,
ALVEOLATA)
 ◊ Deux flagelles dans des sillons, autotrophes(1) ou non : DINOPHYTES(1) (=
DINOZOAIRES s.s.,
 DINOFLAGELLÉS) (Dinophysis et zooxanthelles)
TAXON 4 - HETEROCONTES s.l. (ou
STRAMENOPILES) & TAXONS AFFINES

 ◊ Hétérotrophes (2) : (ensemble polyphylétique, n’ayant pas ou plus de


plaste)
 ◊◊ Unicellulaires : OPALINES (Opalina), BICOSOECIDES (Cafeteria),
 Héliozoaires Actinophryidés (Actinophrys), etc.

Actinophrys
TAXON 4 - HETEROCONTES s.l. (ou
STRAMENOPILES) & TAXONS AFFINES

 ◊◊ Unicellulaires formant un réseau : LABYRINTHULIDES(1)


(Labyrinthula)
 ◊◊ Paroi formée d’écailles en galactanes : THRAUSTOCHYTRIDES
(Thraustochytrium)

Labyrinthula
TAXON 4 - HETEROCONTES s.l. (ou
STRAMENOPILES) & TAXONS AFFINES

 ◊◊ Filamenteux (siphon coenocytique) : taxon polyphyletique autrefois classé


parmi les champignons
 ◊◊◊ Zoïdes hétérocontés, des oospores(2)(4) : OOMYCETES (Phytophtora,
Plasmopara)
 ◊◊◊ Zoïdes à un seul flagelle antérieur : HYP(H)OCHYTRIDIOMYCETES
(Rhizochytrium)

Sporangia and zoospores of Phytophthora


capsici: (A) sporangia and zoospores in a
culture plate; (B) a sporangium releasing
TAXON 5 – LIGNEE VERTE = ALGUES ROUGES +
CHLOROBIONTES (= CHLOROPHYTES s.l.)

 ◊ Chlorophylle a et phycobiliprotéines :
 - ALGUES ROUGES (=RHODOBIONTES)
◊ Chlorophylle a et b :
 - CHLOROBIONTES (= CHLOROPHYTES s.l.)
TAXON 6 – RHIZARIA ( = CERCOZOAIRES
s.l., DONT FORAMINIFERES ET
CHLORARACHNIOPHYTES)
 ◊ A filopodes en réseau, souvent avec test : FORAMINIFERES (=
GRANULORETICULOSES) (Nummulites)
 ◊ A filopodes en réseau, souvent sans test : CERCOMONADES s.l. ou FILOSA
TAXON 6 – RHIZARIA ( = CERCOZOAIRES
s.l., DONT FORAMINIFERES ET
CHLORARACHNIOPHYTES)
 ◊ Avec axopodes : RADIOLAIRES (Hexacontium), HELIOZOAIRES
 Desmothoracidés (Clathrulina),
TAXON 6 – RHIZARIA ( = CERCOZOAIRES
s.l., DONT FORAMINIFERES ET
CHLORARACHNIOPHYTES)
 ◊ Parasites : ENDOMYXA, dont entre autres :
 ◊◊ Parasites de végétaux : PLASMODIOPHORIDES (= PLASMODIOPHORALES)
 (Plasmodiophora) et PHYTOMYXEA (Phagomyxa)
TAXON 6 – RHIZARIA ( = CERCOZOAIRES
s.l., DONT FORAMINIFERES ET
CHLORARACHNIOPHYTES)
 ◊◊ Parasites de bivalves : PARAMYXIDES et HAPLOSPORIDIES (Haplosporidium)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊ Amiboïdes formant des plasmodes
 formant des sporophores aériens: MYCETOZOAIRES =
MYXOMYCETES s.l.(2)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊◊ Plasmodes vrais, sporophores avec
 péridium, stade amibe flagellé : MYXOGASTRIDES (=
MYXOMYCETES s.s.) (Physarum)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊◊ Pseudoplasmodes, faits de cellules agrégées, stade
amibe non flagellé : DICTYOSTELIDES (Dictyostelium)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊◊ Petits plasmodes vrais, sporophores à 1-2 spores,
flagelle présent ou non : PROTOSTELIDES (Ceratiomyxa,
Protostelium)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊ Amiboïdes unicellulaires formant des pseudopodes en
lobes :
 ◊◊ Pas de mitochondries(4) : ARCHEAMIBES (=
ARCHAMOEBA)
TAXON 7 – AMIBOZOAIRES (=
MYXOMYCETES POUR PARTIE,
ET GROUPE ALLIES)
 ◊◊◊ : PELOBIONTES(4) (Mastigamoeba, Pelomyxa)
 ◊◊◊ : ENTAMIBES(4) (= ENTAMOEBA) (Entamoeba,
Archamoeba)
 ◊◊ Des mitochondries : LOBOSES(5) s.s. (Amoeba,
Acanthamoeba)
RELATION AVEC LE MILIEU

Cellule de chlamydomonas
Interêt des foraminiferes

 intérêt pour la paléontologie: le squelette externe


produit par le groupe des Foraminifères,
 Le squelette se fossilise facilement.
 La diversité des formes de squelettes, ainsi que la
diversité des espèces font des Foraminifères un outil
essentiel pour le repérage et la datation de couches
géologiques
 GRANDES FONCTIONS CHEZ LES PROTISTES
RELATION AVEC LE MILIEU
 Tégument - Epiderme
 Rôle: qui sert à protéger l’organisme du milieu extérieur
 Le « corps » des Protistes est limité par une membrane plasmique à
l'ultrastructure typique
 le Protiste peut posséder un squelette externe ou interne de nature diverse
 comme une paroi de cellulose qui double la membrane plasmique chez l’algue
Chlamydomonas sp
RELATION AVEC LE MILIEU
 Tégument – Epiderme
 le Protiste peut posséder un squelette externe ou interne de nature diverse
 le squelette externe produit par le groupe des Foraminifères
SYSTEME LOCOMOTEUR
les Protistes ont élaboré́ plusieurs
moyens pour se déplacer
l'appareil locomoteur était utilisé
comme l’un des premiers critères de
classification
 Ce critère ne permet pas de retracer
l’histoire évolutive de la diversification
des Protistes, il a donc été abandonné
SYSTEME LOCOMOTEUR

 Mouvements Chez Les Protistes


 Protozoaires sont sensibles à une grande variété de
stimulus auxquels ils répondent par des tactismes :
thermotactisme, chimiotactisme, géotactisme,
phototactisme ...
 On distinguera deux types de mouvements chez les
Protozoaires :
 les mouvements amiboïdes faisant intervenir les
particularités physico-chimiques du cytoplasme
 les mouvements flagellaires (ou ciliaires) résultat de
l'activité d'organites spécialisés.
 Les Mouvements Amiboïdes
 Beaucoup d'amibes (Rhizopodes) se déplacent en formant des pseudopodes
dont plusieurs types ont été décrits
 Les Cils Et Flagelles
 Nous avons vu que cils et flagelles présentent fondamentalement la même
structure qui est répandue également chez de nombreux Métazoaires
(épithélium cilié, spermatozoïdes, par exemple).
 Les Cils Et Les Flagelles
 Ce sont des organites caractéristiques d'un grand nombre de protozoaires.
De structure équivalente, ces deux types d'organites présentent des
différences fonctionnelles.
 Un flagelle est un organite cylindrique d'environ 0,25 µm de diamètre
composé d'un axe de microtubules, l'axonème, entouré d'une membrane en
continuité avec la membrane plasmique.
Structure d’un flagelle/cil
Structure d’un flagelle/cil
 Le flagelle est relié à un corps basal localisé près de la surface et appelé
blépharoplaste chez les flagellés ou cinétosome chez les ciliés.
 L'arrangement des microtubules de l'axonème est tout à fait particulier :
deux microtubules situés au centre sont entourés de 9 paires (ou doublets)
de microtubules formant une circonférence.
Structure d’un flagelle/cil
 Le corps basal présente des triplets à la place des doublets ; sa structure
est très proche de celle d'un centriole. Cet organite semble être la base
motrice du flagelle (ou du cil) et il contient de l'ADN.
 L'association d'un flagelle et d'un blépharoplaste constitue une cinétide.
Flagelles, nombre et
disposition
 Il existe des espèces à 1, 2, 3, 4, 5 flagelles ou plus
encore (jusqu'à 14.000 !).
 Lorsqu'il y a plusieurs flagelles, ils peuvent notamment
différer dans leur disposition.
 Les flagelles sont souvent associés entre eux par des
microfilaments reliant leurs cinétosomes.
 Cette coordination rend les battements
particulièrement efficaces
Système respiratoire
 Aucune structure spécialisée pour la respiration
 La diffusion simple des gaz entre le milieu extérieur et le cytoplasme
suffit étant donné le grand rapport surface/volume pour les organismes de
cette taille
Système circulatoire

 Les Protistes n’ont pas besoin de structures spécialisées


pour la circulation.
 L’eau, et les solutés diffusent simplement entre le
milieu extérieur et le cytoplasme suffisent étant donné
leur grand rapport surface/volume
Système excréteur

 il n'y a pas de structures excrétrices différenciées


 Les déchets azotés diffusent au travers de la membrane
plasmique dans l'eau environnante
 Certains Protistes possèdent une ou plusieurs vacuoles
pulsatiles
Système excréteur
 Le rôle principal de ces vacuoles est l'élimination de l'excès d'eau
 Accessoirement, elles excrètent aussi quelques déchets
 Cette structure se retrouve surtout chez les formes d'eau douce sujettes à un
flux d’eau important
 La fréquence des contractions est plus importante lorsque la concentration
osmotique du milieu environnant décroît
 Nutrition
 Les modalités de la nutrition chez les Protozoaires sont très variées. Pour
assurer leur cycle biologique (croissance, reproduction, activité
locomotrice ...),
 Les modalités de l'ingestion des substances ou des particules nutritives
permettent de séparer les Protozoaires en deux groupes:
 Osmotrophes qui sont sans appareil buccal
 Les phagotrophes qui ingèrent leur nourriture par phagocytose
Système nerveux

 Il n’y a pas de système nerveux chez les organismes


unicellulaires tels que les Protistes
Système reproducteur

 Elle se fait essentiellement par voie asexuée. Dans


certains cas, toutefois, certaines formes présentent une
reproduction sexuée.
 Reproduction Asexuée
 La reproduction asexuée est une division binaire, mitose longitudinale
chez les Flagellés, transversale chez les Ciliés
 La Reproduction Sexuée se caractérise par la fusion de deux cellules
sexuelles haploïdes (issues d'un phénomène de méiose) qui donnent un
zygote diploïde. Selon la position relative de la fécondation et de la
méiose lors du cycle biologique on distinguera trois cas :
 Les Haplontes
 On parle aussi de cycle haplobiontique. Les individus sont haploïdes ;
seul le zygote est diploïde et il subit une méiose immédiate: c'est le cas
des Sporozoaires.
 Les Diplontes
 C'est un cycle diplobiontique comparable à ceux des Métazoaires. Les
individus sont diploïdes et la méiose s'effectue au cours de la
gamétogenèse: c'est le cas des Ciliés
 Les Haplo-Diplontes
 Le cycle est dit haplo-diplobiontique. Il existe deux générations l'une
haploïde, l'autre diploïde, chacune pouvant également présenter des
phénomènes de reproduction asexuée : c'est le cas des Foraminifères.
Quelques Données Écologiques

Le rôle écologique des Protistes dans la biosphère est très


important.
 nombre de Protozoaires libres occupent une place
essentielle dans les chaînes alimentaires.
 D'autres établissent, avec divers êtres vivants, des
relations très étroites : symbiose ou parasitisme.
FONCTION DE RELATION

 Formes Libres
La grande majorité des Protistes rassemble des formes
libres dont le plus grand nombre sont marines
(Radiolaires, Foraminifères, Dinoflagellés ...).
Certains groupes sont toutefois typiquement dulcaquicoles
(Héliozoaires, Amibes testacées, Euglènes, nombreux
Ciliés ...).
Beaucoup d'espèces (Flagellés, Ciliés. Colpidiens,
Amibes, ...) vivent également dans le sol au niveau des
films d'eau localisés dans les interstices ménagés entre
les particules
FONCTION DE RELATION
 Associations Animales Avec Des Métazoaires
 Les Protistes peuvent établir selon les espèces des associations plus ou
moins lâches (Phorésie) ou au contraire très étroites (Symbiose,
Parasitisme) avec d'autres êtres vivants.
 Phorésie
 De nombreux Protistes vivent à la surface d'autres êtres vivants. Les
exemples sont nom- breux : Vorticelles, Zoothamnium, Acinétiens
 symbiose : relation écologique obligatoire qu'entretiennent des organismes
d'espèce différente vivant en contact direct les uns avec les autres ;
 mutualisme : association bénéfique entre deux espèces vivantes, soit
facultative (protocoopération) ou obligatoire, auquel cas on la dénomme
symbiose ;
 commensalisme : association entre deux espèces dont une seule tire profit
sans pour autant nuire à l'autre.
 parasitisme : association étroite entre deux espèces vivantes dont l'une
dénommée l'hôte héberge la seconde qui vit à ses dépens au plan trophique ;
 concurrence : interaction indirecte, de type compétition pour une ressource
insuffisante pour deux espèces occupant une même niche écologique
 neutralisme : absence d'interaction concurrentielles ou mutualiste entre
deux espèces ; ni le bénéfice, ni le détriment d'une espèce sur l'autre ne
sont mesurables.
 Symbiose
 De nombreux animaux phytophages parmi les Métazoaires ont des régimes
alimentaires riches en polymères glucidiques qui nécessitent des
équipements enzymatiques particuliers pour la dégradation de ces
substances complexes.
 Symbiose
 Ces animaux utilisent, dans bien des cas, le concours de microorganismes
variés (bactéries, levures, Flagellés, Ciliés, ...) en établissant des
symbioses parfois spectaculaires : cas des Termites chez les Insectes, des
Ruminants et des Equidés chez les Mammifères pour ne citer que les plus
classiques.
 Interaction avec la santé de l’homme et des animaux
 Parasitisme un des symbiotes porte atteinte ou vit aux dépens d'un autre
organisme (corps de l'animal = hôte)
 Hôte final (reproduction) / Hôte intermédiaire (temporaire mais essentiel
au développement) / Hôte vecteur (non essentiel, véhicule)
 Parasitisme
 Un certain nombre de Protistes sont des parasites typiques dont certains sont
responsables de maladies très graves.
 La Maladie du sommeil
 L’agent causal de la Maladie du sommeil, Trypanosoma gambiense, est un
Flagellé polyxène (c'est-à-dire à plus d'un hôte). Il a besoin de 2 hôtes pour se
développer et se reproduire : la Mouche tsé-tsé, Glossinia palpalis et
l'Homme.
 L'amibiase ou dysenterie amibienne
 Le vecteur de l'Amibiase, Entamoeba histolica, est un Rhizopode à un seul
hôte (monoxène), l'Homme.
Trypanosoma sp. : Agent de la maladie du sommeil

Parasite du sang transmis par


la mouche tsé-tsé
 Parasitisme
 Le Paludisme
 Le parasite du Paludisme (ou Malaria), Plasmodium falciparum (et 4 autres
espèces) est un Sporozoaire polyxène à 2 hôtes : un moustique du genre
Anopheles (hôte définitif) et l'Homme (hôte intermédiaire) .
Plasmodium sp. : Agent de la malaria (paludisme)
Une partie du
cycle
reproducteur
dans le
moustique

Une partie dans l’humain


(foie et globules rouges)
Entamoeba histolitica : agent de la dysenterie amibienne
Parasite de l’intestin
et du foie
 Associations Entre Protistes Et Autres Microorganismes
 Les Ciliés, qui sont les plus grands Protistes, peuvent présenter des
associations de type phorésie, symbiose ou parasitisme (ecto et endo-
parasites) avec d'autres organismes unicellulaires ou des bactéries.
Relations avec les autres
animaux
 Commensalisme relation dans laquelle un organisme (le
commensal) est avantagé alors que l'autre
 n'est ni lésé, ni aidé
 Les µorganismes associés au corps humains sont pour la
plupart des bactéries qui préfèrent
 habituellement coloniser des sites spécifiques
 Escherichia coli: vit dans le colon chez l'homme et
bénéficie des éléments nutritifs, de la chaleur, et de
 l'abri, mais ne provoque aucune maladie, ni aucun
malaise
 Mutualisme tous les membres sont avantagés
 protozoaire-termite: protozoaires engloutissent
particules de bois, digèrent la cellulose et la
 métabolisent en acétate, récupéré par les termites
(incapables de synthétiser des cellulases)
 rumen: ruminants, herbivores, estomac divisé en 4, bol
alimentaire composé de nourriture régurgitée et
 partiellement digérée, µorganismes pour digérer les
parois cellulosiques des végétaux (ruminants ne
 synthétisent pas de cellulases)
Giarda intestinalis : parasite de l’intestin
Trichomonas vaginalis

Hommes porteurs
asymptomatiques en général
20% des femmes en sont
affectées dans leur vie
IMPORTANCE DES PROTISTES : PROTISTES ET POLLUTION

 Il existe plusieurs types de pollution des eaux de rivière,


En ce qui concerne la pollution organique (eaux d’égout,
rejets d’usines alimentaires telles que laiteries,
abattoirs, etc.), voici la succession des événements qui
se produisent:
 sur le site de pollution, on constate une activité
bactérienne intense, avec une forte consommation
d’oxygène.
 La plupart des organismes eucaryotes ne survivent
pas; ils disparaissent donc de la faune habituelle de la
rivière.
 Parmi les Protistes, les Flagellés, consommateurs de
bactéries, survivent généralement bien.
IMPORTANCE DES PROTISTES : PROTISTES ET POLLUTION

A quelques distances de là, l’activité bactérienne a


enrichi l’eau en sels minéraux, ce qui est favorable au
développement des algues photosynthétiques;

 celles-ci prolifèrent et contribuent à réoxygéner le


milieu. Les Ciliés herbivores et les Amibes
réapparaissent.

 Petit-à-petit, toute la chaîne alimentaire se


reconstitue.

 Les stations d’épuration reproduisent ces procédés


IMPORTANCE DES PROTISTES :
 PROTISTES
Ils ont un rôleET POLLUTION
dans l’eutrophisation de l’eau (surtout les
Dinoflagellés) : dans certaines conditions de nutrition on va
avoir une prolifération de la population planctonique (=
accumulation de la biomasse dans les eaux) surtout en
surface ce qui va empêcher la lumière de traverser et donc
une déplétion du milieu en matière inorganique.
 Les Dinoflagellés (Dinophysis, Alexandrium) créent aussi
une efflorescence algale et créent aussi des toxines qui
agissent sur le tube digestif (TD) (Dinophysis) ou le système
nerveux (Alexandrium).
 Dans le cas d’une attaque du système nerveux, ces protistes
créent la maladie PSP (= paralytic shellfish poisoning) qui
peut entraîner la mort par paralysie et crée des troubles
digestifs et des hépatites.
IMPORTANCE DES PROTISTES :
 PROTISTES ET POLLUTION
Le PSP est commun dans les mers tropicales (embouchure du Mississipi, delta
du Gange, atolls polynésiens) et il est dû aux deux espèces précédentes ainsi
que Gymnodinium, Gonyaulax et Gambierdiscus.
 Ce dernier cause la Cinguatera qui est un fléau touchant surtout les
populations des îles du Pacifique sud, en produisant la cinguatoxine qui est
un acide okadaique (bloqueur des phosphatases et des pompes à phosphate),
ce qui entraîne un dérèglement du système rénal et digestif (de plus la
cinguatoxine s’accumule dans la chaîne alimentaire).
IMPORTANCE DES PROTISTES :
PROTISTES
 ET POLLUTION
La ciguatera (vulgairement "gratte" en Nouvelle-Calédonie) est une forme
particulière d’ichtyosarcotoxisme (du grec ichtyos : poisson, sarcos :
chair, toxicon : toxique), c'est-à-dire une intoxication alimentaire par les
chairs de poissons contaminés par la microalgue benthique 
Gambierdiscus toxicus présente dans les récifs coralliens.
IMPORTANCE DES PROTISTES :
PROTISTES
 ETtoxines
Comme de nombreuses POLLUTION
naturelles et artificielles, la ciguatoxine
s'accumule dans les organismes et sa concentration augmente au fur et à
mesure que l'on monte les échelons de la chaîne alimentaire, selon le
principe de la biomagnification.
 Parmi les 400 espèces potentiellement infectées, les grands poissons
prédateurs comme le barracuda, la murène, le mérou ou encore les 
carangues sont les plus susceptibles de provoquer un empoisonnement.
 Le terme ciguatera désigne également le phénomène qui en est à
l’origine : la destruction des récifs coralliens.
Les ciliés: La
paramecie
Vacuole Cils
pulsatile
Cytopharynx

Vacuole
digestive

Vacuole
pulsatile

Dr Gnankiné - TP de BA - 2010-2011
Habitat

 Les paramécies vivent isolées en eau douce, mais


peuvent produire des biofilms caractéristiques quand
leur nourriture est abondante (généralement en
contexte d'eutrophisation locale et momentanée due à
la décomposition de feuilles mortes).
 Elles peuvent être trouvées en abondance dans les
étangs, de petits cours d'eau lents, et en biofilm en
surface de flaques ou d'eaux stagnantes (en présence de
végétaux morts).
Classification
XXe siècle et taxonomie
contemporaine
 P. aurelia Ehrenberg, 1838 roah
 P. bursaria (Ehrenberg) Focker, 1830
 P. calkinsi Woodruff, 1921
 P. caudatum Ehrenberg, 1838
 P. duboscqui Chatton and Brachon, 1933
 P. jenningsi Diller & Earl, 1958
 P. multimicronucleatum Powers & Mitchell, 1910
 P. nephridiatum von Gelei, 1925
 P. polycaryum Woodruff, 1923
 P. putrinum Claparede & Lachmann, 1858
 P. trichium Stokes, 1885
 P. woodruffi Wenrich, 1928
La paramecie

 La cellule allongée a la forme d’une pantoufle, dont


l’extrémité antérieure est arrondie et l’extrémité
postérieure effilée. Son corps est uniformément
recouvert de cils disposés en rangées régulières, les
cinéties, caractéristique des Ciliés. Elle porte sur sa face
ventrale une vaste dépression ciliée, qui s’élargit en un
vestibule donnant accès au péristome (cavité buccale).
Le cytostome s’ouvre au fond de celui-ci et débouche sur
le cytopharynx. Les particules alimentaires y sont
englobées au sein de vacuoles digestives qui migrent
ensuite dans le cytoplasme. Durant ce transit, les
aliments sont digérés.
Les déchets non assimilables sont déver- sés dans le
milieu extérieur au niveau du cytoprocte.
1.2. Paramécie : cils et trichocystes

 Entre les cils sont disposées des vésicules, les


trichocystes, interprétées comme des organes de
défense ou extrusomes.
 Sous l’action de certains stimuli, ils sont expulsés à
l’extérieur. Le corps du trichocyste se transforme alors
en un long ruban (50 μm) terminé par une pointe.
 Des alvéoles, vésicules aplaties, sont en outre visibles
sous la membrane plasmique. Elles signent
l’appartenance de la Paramécie au groupe des
Alvéolobiontes
1.2. Paramécie : cils et
trichocystes
1.3. Paramécie : noyaux

 L’appareil nucléaire est composé de deux noyaux de


tailles inégales et de fonc- tions complémentaires. Le
macronucleus, de grande taille (35 μm x 12 μm),
ovoïde, est impliqué dans la vie végétative. Le
micronucleus, de petite taille (3 μm de dia- mètre),
étroitement accolé au précédent, participe quant à lui
à la vie reproductive.
1.3. Paramécie : noyaux
Paramécie : vacuoles
pulsatiles
 Deux vacuoles pulsatiles, l’une antérieure et l’autre
postérieure, sont présentes dans le cytoplasme. Des
canalicules cytoplasmiques y sont reliés et y déversent
leur contenu. Régulièrement et alternativement, les
vacuoles pulsatiles expulsent la solution qu’elles
contiennent, contribuant ainsi au contrôle de la
pression osmotique de la cellule.
 La Paramécie possède, comme toute cellule eucaryote,
des mitochondries, un reticulum endoplasmique, un
appareil de Golgi, des ribosomes et un cytosquelette
bien développé.
Paramécie : vacuoles
pulsatiles
1.5. Paramécie : reproduction
par division binaire

 La Paramécie se reproduit par voie asexuée (figure


1.5) : la cellule mère se divise en deux par scission
transversale et donne ainsi naissance à deux cellules
filles qui lui ressemblent et possèdent le même matériel
génétique. Cette division binaire est précédée par la
duplication des organites de la cellule mère.
1.5. Paramécie : reproduction
par division binaire
1.6. Paramécie (P.
caudatum) : conjugaison
 Elle est également capable de se reproduire après
conjugaison (figure 1.6). Ce pro- cessus implique la
participation de deux partenaires. Il comporte une
phase de méiose conduisant à la production de
pronuclei haploïdes, suivie d’un échange de matériel
génétique et d’une caryogamie permettant le
rétablissement de la diploïdie
1.6. Paramécie (P.
caudatum) : conjugaison
Plasmodium sp. : Agent de la malaria (paludisme)
Une partie du
cycle
reproducteur
dans le
moustique

Une partie dans l’humain


(foie et globules rouges)
Les Protistes
parasites: Le
plasmodium
Le Paludisme dans le monde
et au Burkina Faso
 l’Afrique sub-Saharienne paie le plus tribu avec plus de
90% des décès dus au paludisme dans cette région du
monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS),
le paludisme est responsable de plus de 10 000 décès
maternels et de 200 000 décès néonataux par an. En
Afrique, il a été estimé que le paludisme est
responsable de 25% des anémies sévères pendant la
grossesse et d’une carence profonde en acide folique.
Les pays Africains les plus touchés sont : Le Nigeria, la
République Démocratique du Congo, l’Ouganda, la Côte
d’Ivoire, le Mali, le Ghana, le Burkina Faso, le Kenya, le
Cameroun, la Tanzanie, le Niger et la Guinée
Le Paludisme dans le monde
et au Burkina Faso
 Le Burkina Faso se positionne au 9e rang dans la déclaration
des cas de paludisme et au 7e rang dans la déclaration des
cas de décès associés à la maladie dans le monde (OMS,
2020).
 Les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans
constituent les tranches de la population les plus vulnérables
à la maladie.
 Malgré les nombreuses interventions de contrôle qui ont été
mises en œuvre, telles que la chimioprévention, la
distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII),
le traitement préventif intermittent pour les femmes
enceintes, le nombre d’épisodes cliniques reste élevé, bien
qu’une baisse de la mortalité soit observée depuis 2015
(WHO, 2019).
Le paludisme dans le monde
• 215 millions de cas dans le
monde 409,000 decès dus au
paludisme dans le monde en
2019 (OMS, 2020)
• Le BF est endémique avec plus
de 10 millions d’épisodes
cliniques et 16.360 décès en
2019 avec des flambées
épidémiques à la saison des
pluies (WHO, 2020).
– des enfants de moins de 5
ans et des femmes enceinte.
Les vectors du paludisme
• Complexe au gambiae :
Anopheles
Burkina Faso vecteurs majeurs: An. gambiae
s.s (forme S), An. Arabiensis,
An. coluzzii (forme M)
• Les membres du complexe An.
gambiae assurent 90% de la
transmission du paludisme

• An funestus: vecteur
secondaire assurant le relais de
la transmission
Espèces de pathogènes impliquées
en pathologie humaine

 Plasmodium falciparum (qui cause une forme maligne du paludisme, ou


« fièvre tierce maligne » car ayant une périodicité des recrudescences
fébriles tous les deux jours).
 Plasmodium vivax (qui cause une forme bénigne du paludisme ou « fièvre
tierce » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les deux
jours).
 Le plus rare, Plasmodium ovale (qui cause une forme bénigne du paludisme
ou « fièvre tierce » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles
tous les deux jours), n'est rencontré que dans certaines zones de l'Afrique
intertropicale.
 Plasmodium malariae (qui est la cause du paludisme bénin ou « fièvre
quarte » car ayant une périodicité des recrudescences fébriles tous les trois
jours).
 Plasmodium knowlesi, proche génétiquement de Plasmodium vivax, et,
microscopiquement, de Plasmodium malariae. Il a été découvert récemment
chez l'Homme en Malaisie (mais était connu antérieurement chez le singe).
Morphologie microscopique

 Il se présente sous la forme d'un protozoaire très petit


(1 à 2 µm selon les formes) ; la coloration au
May-Grünwald-Giemsa montre qu'il est constitué d'un
cytoplasme bleu pâle entourant une vésicule nutritive
de teinte claire, et contenant un noyau rouge et du
pigment brun-doré ou noir (hémozoïne)
Cycle de Plasmodium chez l’Homme
Une partie du
cycle
reproducteur
dans le
moustique

Une partie dans l’humain


(foie et globules rouges)
Formes asexuées des
Plasmodiums
 Trophozoïtes : ce sont les formes les plus jeunes, mobiles, forme
annulaire pour toutes les espèces. Les formes très jeunes sont
sensiblement identiques pour toutes les espèces.
 Schizontes : formes parasitaires débutant au moment ou la
chromatine commence à se diviser. En vieillissant les schizontes
perdent leur mobilité, augmentent de taille et subis­sent des
divisions nucléaires. A maturité ils prennent la forme de rosaces.
 Rosaces : la rosace occupe la totalité de l'hé­matie parasitée. Les
noyaux sont rejetés à la périphérie, le pigment parasitaire est
ramas­sé en amas central. A maturité complète, l'hématie éclate
et libère un nombre variable de mérozoïtes.
 Mérozoïtes. Ils sont de forme ovalaire ou arrondie ; ils possèdent
un cytoplasme bleu et une masse de chromatine rouge ou violet­
te après coloration (= noyau).
Formes sexuées des
Plasmodiums
 Formes rondes ou ovalaires remplissant presque
entièrement l'hématie. Ils se rencon­trent plus
tardivement que les formes asexuées. Leur diagnostic
est important pour l'épidémio­logie et la prophylaxie du
paludisme.
 Microgamétocytes (mâles) : cytoplasme pâle, lilas ou
rose. Les noyaux de Pl.vivax, PI. malariae et PI. ovale,
sont en masses granu­leuses colorées en rouge par le
Giemsa.
 Macrogamétocytes (femelles) : cytoplasme bleu sombre.
Pl. vivax, Pl. ovale et Pl. mala­riae : noyau dense, coloré
en rouge par le Giemsa.
Trophozoites de Plasmodium
falciparum

• Trophozoïtes jeunes : aspect typique de bague à châton, de petite taille,


anneau très mince, taille 1/3 à 1/5 de l'hématie. Dans cette espèce on
observe souvent des formes à 2 noyaux pour un seul anneau et plusieurs
parasites dans une même hématie.
• Trophozoïtes plus âgés : l'anneau bleu foncé du cytoplasme est plus élargi
dans la partie opposée au noyau.
Trophozoites de Plasmodium vivax

Trophozoïtes jeunes : 2 à 4 mm avec un cytoplasme en forme d'anneau bleu clair, un


noyau en général unique, rouge, plus gros que dans Plasmodium falciparum. Les
formes très jeunes ressemblent à PI. falciparum mais sont plus grandes. L'hématie est
rose sau­mon.
Trophozoïtes âgés : ils sont de grande taille : 5 mm. Au bout de 8 heures ils
possèdent une activité amiboïde marquée. Ils prennent alors une forme irrégulière,
fantasque et tourmen­tée dite amiboïde. Un pigment verdâtre appa­raît, réparti en
Trophozoites de Plasmodium ovale

Trophozoïtes jeunes de P. ovale: anneau petit mais large, bleu foncé avec un gros
noyau rouge (plus gros que dans Plasmodium malariae). Apparition rapide de grosses
granulations orangées : les granulations de Schüffner.
Trophozoïtes âgés : forme allongée ou ovoï­de, cytoplasme bleu foncé, non
amiboïde ; noyau rouge très net, gros et compact.
Trophozoites de Plasmodium

Trophozoïtes jeunes de P. malariae: petits, compacts. Anneau bleu foncé, épais.


Dans le cytoplas­me du parasite, on trouve un grain de pigment noir.
Schizontes de Plasmodium
falciparum

Schizontes : 6 à 7 mm, de forme ovale ou arrondie remplissant presque


entièrement l'hématie distendue qui prend alors des formes variables et étranges.
Le noyau est formé de grosses masses rouges de chroma­tine, irrégulièrement
réparties. On trouve dans le cytoplasme du parasite un pigment brunâtre, en
petits amas fins éparpillés au centre et à la périphérie.
Rosace : le parasite occupe toute l'hématie; elle contient 12 à 18 mérozoïtes,
irrégulière­ment distribués, avec un amas de pigment noir au centre.
Schizontes de Plasmodium
vivax

Schizontes : 6 à 7 mm, de forme ovale ou arrondie remplissant presque


entièrement l'hématie distendue qui prend alors des formes variables et
étranges. Le noyau est formé de grosses masses rouges de chroma­tine,
irrégulièrement réparties. On trouve dans le cytoplasme du parasite un
pigment brunâtre, en petits amas fins éparpillés au centre et à la périphérie.
Rosace : le parasite occupe toute l'hématie; elle contient 12 à 18 mérozoïtes,
irrégulière­ment distribués, avec un amas de pigment noir au centre.
Schizontes de Plasmodium
ovale

Schizontes : arrondis ou ovales, situés au centre de l'hématie. Le nombre de


noyaux est variable selon le degré de maturation.
Rosaces : 4 à 12 mérozoïtes (en général 8), organisés autour d'une masse
centrale de pigment.
Schizontes de Plasmodium
malariae

Rosaces : cytoplasme plus foncé. Pigment noir rassemblé en une masse compacte
au centre, entouré d'un petit nombre de méro­zoïtes (8 à 12), ovales, bleus, avec un
noyau rouge régulièrement disposé à la périphérie qui donne l'aspect typique de
marguerite à ces rosaces.
Gamétocytes Plasmodium
falciparum

Gamétocytes : ils sont présents plus tardive­ment ou après traitement. Ils sont
très typiques dans cette espèce : forme de crois­sant ou de banane, mais toujours
intra-éry­throcytaire ; ils remplissent l'hématie dont il est souvent difficile de voir
le contour. Microgamétocyte : cytoplasme lilas ou rose, forme trapue, extrémité
arrondie, forme de banane - noyau coloré en rouge allongé - présence de grains
de pigment noir assez dispersés dans le cytoplasme.
Macrogamétocyte : cytoplasme bleu intense, forme plus élancée, en croissant.
Noyau rouge condensé entouré de nombreux grains de pigment.
Gamétocytes Plasmodium
vivax

•Gamétocytes : Microgamétocytes : occupent toute l'hématie,


cytoplasme lilas, gros noyau rouge rejeté sur le côté ; pigment
peu abondant.
•Macrogamétocyte : cytoplasme bleu foncé, noyau plus petit et
plus compact, rouge sombre ou violet. Pigment en grains très
fins, rejetés en principe à la périphérie du parasite.
Gamétocytes Plasmodium
ovale

Gamétocytes : arrondis, pâles. Pigment en forme de


bâtonnets
Gamétocytes Plasmodium
malariae

Gamétocytes : ils ressemblent à ceux du Plasmodium vivax, mais ils sont


plus petits, plus rares dans le sang circulant et surtout plus pigmentés
(pigment grossier noirâtre).
Biologie du plasmodium

 Le cycle évolutif assez complexe nécessite deux hôtes :


l'homme et la femelle hématophage d'un moustique du
genre anophèle6. D'un point de vue strictement
biologique, le véritable hôte définitif de cet
hématozoaire est le moustique (la reproduction sexuée
parasite l'anophèle] L'homme et les autres vertébrés ne
sont que des hôtes intermédiaires dans son cycle
réplicatif. Néanmoins, pour des raisons
anthropocentriques, on considère que le vecteur n'est
pas l'homme mais le moustique.
Cycle parasitaire de Plasmodium
Chez le moustique
Cycle parasitaire de Plasmodium
Chez le moustique
 Le moustique s’infecte lors d’un repas sanguin chez un humain infesté par
Plasmodium, au cours duquel, il prélève avec le sang, des gamétocytes.
 Une fois dans le tube digestif du moustique, les gamétocytes mâles et
femelles évoluent et fusionnent pour donner le zygote qui se différencie en
ookinètes puis pénètrent dans la paroi intestinale et se fixent à la partie
extérieure de l’intestin du moustique.
 L’ookinète envahit la cellule épithéliale de l’intestin moyen par le micronéme
et se développe en oocystes.
 Les oocystes complètent leur développement puis libèrent des sporozoïtes.
Ceux-ci migrent vers le thorax pour gagner rapidement les glandes salivaires
et sont susceptibles d’être injectés dans un autre hôte pendant une prise de
repas de sang.
Cycle parasitaire de Plasmodium
Chez le moustique
 L’infection commence chez l’espèce humaine lorsqu’une femelle d’Anophèle
infectée, inocule des sporozoïtes à un hôte humain pendant un repas de sang.
 Cette infection évolue suivant deux étapes; la phase hépatique et la phase
érythrocytaire.
 La majorité des sporozoïtes infectieux restent au site d’injection et environ un
tiers d’entre eux entre dans la lymphe et dans les ganglions lymphatiques.
 D’autres sporozoïtes par contre se retrouvent dans la circulation sanguine et
migrent vers le foie. Les sporozoïtes traversent la membrane plasmatique des
vaisseaux lymphatiques et les vaisseaux sanguins avant d’envahir un
hépatocyte, dans lequel ils continuent leur développement.
Cycle parasitaire de Plasmodium
Chez le moustique

 Le sporozoïte de stade extracellulaire uninucléé se divise par mitose pour donner le


stade multinucléé ou schizonte à l’intérieur d’une vacuole parasitophore et libère
des milliers de merozoïtes dans le flux sanguin (confère figure 3). Les sporozoïtes
de P. vivax et P. ovalae se différencient soit en hypnozoïtes, soit en tissus en
développement (schizontes) dans des proportions variables, selon la souche.
 L’invasion des érythrocytes par les merozoïtes comporte plusieurs étapes, y
compris l’attachement initial, la réorientation, la formation de jonction suivie par
l’entrée des merozoïtes dans les érythrocytes, qui par un lien entre le ligand et le
moteur actin-myosine du parasite (Cowman & Crabb, 2006). Certains merozoïtes se
différencient en stades érythrocytiques sexuels pour produire des gamètes mâles et
femelles (confère figure 3).
 Les symptômes du paludisme coïncident avec la libération des merozoïtes par les
globules rouges rompus et se traduisent par des malaises, des frissons brusques, de
la fièvre s’élevant jusqu’à 39°C ou 41°C, des maux de tête croissants accompagnés
de nausées. La phase de fièvre est suivie d’une transpiration abondante qui se
produit sur une période de 2 à 3 heures. La manifestation clinique commune à
toutes les formes de paludisme inclut la jaunisse, la splénomégalie
Les 4 règnes des eukaryotes:

2. Les Protistes
3. Les Mycètes
4. Les animaux
5. Les végétaux
1. Les Monères Unicellulaires eucaryotes
2. Les Protistes
3. Les Mycètes
4. Les animaux
5. Les végétaux
Hypothèse endosymbiotique des Protistes
Plasmodium sp. : Agent de la malaria (paludisme)
Une partie du
cycle
reproducteur
dans le
moustique

Une partie dans l’humain


(foie et globules rouges)
Trypanosoma sp. : Agent de la maladie du sommeil

Parasite du sang transmis par


la mouche tsé-tsé
Entamoeba histolitica : agent de la dysenterie amibienne
Parasite de l’intestin
et du foie
Giarda intestinalis : parasite de l’intestin
Trichomonas vaginalis

Hommes porteurs
asymptomatiques en général
20% des femmes en sont
affectées dans leur vie
Classification des Prostistes
Caractéristiques des
protistes
 Que sont les protistes?
 Les protistes sont des eucaryotes, ce qui signifie que
leurs cellules ont un noyau et des organites
membranaires. La plupart des protistes sont
unicellulaires. Ils ont tous besoin d'un environnement à
base d'eau - ce qui peut être de l'eau douce ou marine,
dans la neige, le sol humide... ou les poils d'un ours
polaires ! En dehors de ces caractéristiques, ils ont très
peu en commun.
Caractéristiques des protistes

 Caractéristiques des protistes


 Ils sont eucaryotes, ce qui signifie qu'ils ont un noyau.
 Ils possèdent plusieurs organites spécialisés.
 Ils préfèrent les milieux aquatiques ou humides.
Caractéristiques des protistes

 Les cellules de protistes ont besoin d’accomplir les


mêmes fonctions que les cellules des autres vivants,
comme croître et se reproduire, maintenir
l'homéostasie, et obtenir de l'énergie. Ils doivent aussi
obtenir de la nourriture afin de fabriquer cette énergie.
 L'apparente simplicité des protistes est trompeuse. En
fait, la cellule unique des protistes est plus complexe
que la cellule animale ou végétale typique. Toutes les
fonctions nécessaires à la vie sont remplies par cette
cellule unique. Ce sont les organites de cette cellule qui
remplissent le rôle des tissus et organes des vivants plus
complexes.
Caractéristiques des protistes

 Les protistes sont des organismes unicellulaires simples


possédant les caractéristiques des animaux et des
végétaux :
 Les protozoaires.
 Les protophytes.
 Les mixotrophes possédant les deux caractéristiques.
 Environ 10 000 espèces vivantes et 40 000 espèces
fossiles ont été recensées dans le benthos
principalement.
 Les protistes ont une vie libre, coloniale, pluricellulaire
ou parasitaire.
Caractéristiques des protistes

 I/Les différentes formes de protistes.


 1) La forme flagellée.
 Pour les eucaryotes le flagelle est une excroissance
cellulaire fait par les microtubules dont les mouvements
sont assurés par l’actine undulipode.
 Les protistes flagellés sont :
 - Les dinoflagellés :
 Flagelle transversal et longitudinal.
 Possèdent une grande paroi pecto-cellulosique
Caractéristiques des protistes

 Les euglénozoaires (excavata)


 Flagelle dans le réservoir guidé vers la lumière.
 Photosynthétiques ou hétérotrophes parasitaires.
Les diplomonadinés (excavata)
 Possèdent deux noyaux et huit flagelles.
 Sont sans mitochondries.
Caractéristiques des protistes

 2) La forme ciliée.
 Plusieurs protistes possèdent des cils qui sont plus petits
que les flagelles
 Exemple la paramécie :
 Unicellulaire aquatique.
 Possède un grand nombre de cils fins pour le mouvement
et la digestion (bouche cystotome pour phagocytée).
 Plusieurs noyaux dont un macronoyau.
Caractéristiques des protistes

 3) La forme amibe.
 La forme amibe est une forme non définie et variable
 Capable de produire des extensions
cytoplasmiquespseudopodes.
 Peuvent être parasitaires.
 Capable de symbiose avec des dinophytes.

Il en existe trois types : les radiolaires, les foraminifères et les


rhizopodes
Caractéristiques des
protistes
 4) La forme spore
 Souvent parasites ils peuvent émettre des spores pour
résister à leur environnement.
 Ce sont des apicomplexes comme : le plasmodium et le
toxoplasma.
 Dictyostelium discoideum est un pluricellulaire capable de
passer unicellulaire et de changer de forme pour se
développer.
Importance des protistes

 Importance des protistes


 Les êtres humains ne pourraient pas vivre sur la terre si ce n'était des
protistes. Pourquoi?
 Les protistes produisent près de la moitié de l'oxygène de la planète,
 décomposent et recyclent les éléments nutritifs que les humains ont
besoin pour vivre, et composent une grande partie de la chaîne
alimentaire.
 Ils servent de nourriture pour beaucoup, beaucoup d'animaux dans
les écosystèmes.
 De plus, ils sont très utilisés dans la transformation des aliments que
nous consommons et sont étudiés en laboratoires pour la fabrication
de médicaments.
 Enfin, les produits de certaines algues sont des ingrédients pour
certains types de plastiques.
Fiche Récapitulative

 Eukaryotes unicellulaires.
 Marins, dulçaquicoles, ou vivant en milieu terrestre
humide.
 Libres, fixés, ou symbiotes : leurs relations avec leurs
hôtes
 vont du mutualisme au parasitisme

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