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Biologie cellulaire

L1S1 PSYCHOLOGIE
Objectifs pédagogiques

• Introduire l'étudiant au monde vivant


• Apprendre des définitions et des principes de la vie
• Donner de l'historique de la théorie cellulaire.
• Connaitre une organisation cellulaire
• Faire la différence entre cellule animale et une cellule végétale
• Avoir des notions sur les échange cellulaires
Plan du cours
❖Généralités sur la biologie cellulaire
❖Méthodes d’étude de la cellule
❖Constitution chimique des êtres vivants
❖La membrane plasmique
❖Le hyaloplasme
❖Le noyau
❖Les systèmes endomembranaires
❖Cycles cellulaires
❖Osmose : phénomène de transport passif
Généralités sur la cellule
Définition du terme biologie cellulaire
❖Le terme Biologie provient de Bios=Vie et de logos=science ou
doctrine.
➢ Donc Biologie = Science de la vie
➢Cellule = Cella (Latin) = Espace vide
➢ Biologie cellulaire = Étude de la structure et du fonctionnement cellulaire
❖Caracteristiques d’un être vivant
➢L'organisation en cellules.
➢Les échanges avec le milieu.
➢La réaction aux stimulus.
➢La croissance, le développement et la réparation.
➢L'adaptation.
➢La reproduction
Comment définir la cellule?
❖La cellule (du latin cellula, petite chambre) est l'unité structurale,
fonctionnelle et reproductrice constituant tout ou partie d'un être
vivant.
➢Chaque cellule est une entité vivante qui, dans le cas d'organismes
multicellulaires, fonctionne de manière autonome mais coordonnée
avec les autres.
➢Les cellules de même type sont réunies en tissus, eux même réunis
en organes.
➢ La cellule est donc une enceinte séparée de l'extérieur par une
membrane capable de filtrer sélectivement les échanges.
Représentation schématique
Cytoplasme
cytosol
Origine des organites cellulaires
Les différentes types de cellules

Il existe deux types fondamentaux de cellules:


• Les cellules procaryotes (pro = primitif; caryon
= noyau): cellules sans vrai noyau c’est-à-dire
que le matériel génétique n’est pas enfermé
dans une enveloppe nucléaire.et sans organites
à part des replis de la membrane plasmique
dits mesosomes.
• Les cellules eucaryotes (eu =vrai, caryon=
noyau): le noyau est délimité par une
enveloppe nucléaire. Des membranes internes
délimitent des compartiments cytoplasmiques
appelés organites
Les différentes types de cellules
Les différentes types de cellules
Les cellules eucaryotes
• Cellule animale
• Cellule végétale
• Les cellules animale et végétale sont entourées par une membrane plasmique
et présentent, en grandepartie les mêmes organites.
• Mais, La cellule végétale est caractérisée par:
➢La présence d’une paroi squelettique

➢La présence des plastes.

➢Une vacuole de grande taille pouvant occuper la plus grande partie du


volume cellulaire.
Cellule animale et Cellule végétale
Les différentes types de cellules
• Virus
• Les virus sont des structures vivantes constituées par un matériel génétique
(ADN ou ARN) et par une coque protéique.
• Les virus se caractérisent par:
➢ Absence des structures cellulaires essentielles comme la membrane plasmique,
l’hyaloplasme ou les ribosomes.
➢ La nécessité de la « machinerie cellulaire » d’une cellule hôte pour se
reproduire. Hors des cellules hôtes c’est un
• simple assemblage de macromolécules.
• DONC ce ne sont pas des cellules: c’est un état dit acaryote
Les différentes types de cellules
• Bactéries
• Les bactéries ont des structures
unicellulaires, c’est-à-dire qu’elles sont
formées d’une seule cellule. L’ensemble
des organismes unicellulaires se divisent
en deux catégories
Bactéries
La forme des bactéries
Formes des cellules
Historique sur la cellule
Cellules non observable à l’œil nu en raison de leur très petite
taille.

L’histoire de la biologie cellulaire est donc étroitement liée au


perfectionnement d’un appareil optique agrandissant: le
microscope.
• Les premiers microscopes composés ont été mis au point à la fin du XVIe
siècle ce qui a activé les recherches sur les objets microscopiques

• hollandais Antony Van Leeuwenhoek (1674) décrit plusieurs micro-


organismes vivants (protistes, bactéries).
Grandes époques de la théorie cellulaire
• Les progrès incessants dans les
équipements microscopiques ont permis
l’identification des principales
structures cellulaires
Théorie cellulaire
• Les allemands Mathias Schleiden et Theodor • Principe 2: La cellule est l’unité structurale de la
Schwann (1838-1839),suite à l’observation de vie.
multiples organismes animaux et végétaux,
• Louis pasteur a par la suite réfuté la génération
parviennent à la formulation de la théorie cellulaire
spontanée. La même année,l’allemand Rudolph
à travers deux principes:
Virschow (1855) a énoncé le 3e principe:
• Principe 1:Tous les organismes sont constitués
d’une ou de plusieurs cellules. • Principe 3: Les cellules ne peuvent provenir que
de la division d’une cellulepréexistante. (omnis
cellula ex cellula)
Composition chimique de la cellule
Composition chimique de la cellule
Les êtres vivants sont composés de trois types
de matières qu’on peut découvrir
successivementlorsqu’un échantillon vivant
est exposé à la chaleur:

➢ De la vapeur d’eau se dégage en premier révélant


la présence de l’eau. Sa teneur dépasse en général
les 60 %.

➢ L’échantillon devient noir à cause de la


combustion d’une matière riche en carbone: la
matièreorganique.
➢ A la fin de la combustion, il persiste de cendres composées
d’éléments minéraux.
Composition chimique de la cellule
❖L’eau
L’eau est la molécule la plus abondante dans les cellules vivantes. Elle
dépasse les 60 % de la matière vivante. Ses rôles les plus importants sont :
➢ C’est le solvant de beaucoup de substancescellulaires.

➢ C’est le milieu où se déroule la quasi-totalité desréactions biologiques.

➢ Il peut participer comme substrat (réactif) ou selibérer comme produit dans


certaines réactions comme l’hydrolyse.

➢ Il contribue, par son interaction avec les molécules hydrophiles et/ou hydrophobes, à stabiliser beaucoup de
structures cellulaires comme les membranes.
Composition chimique de la cellule
Les substances organiques
Ce sont des molécules dont l’atome principal est le carbone. La
molécule la plus simple est le méthane qui comprend un atome de
carbone associé à 4 atome d’hydrogène.
Il existe quatre types de molécules organiques:
➢ Les glucides
➢ Les lipides
➢ Les protéines
➢ Les acides nucléiques
Composition chimique
• Les glucides
Glucides comprennent les sucres et leurs polymères. Les glucides
comprennent le carbone, l’oxygène et l’hydrogène. Lenom des glucides se
termine par ose.

Les principaux rôles des glucides sont :


➢ Source d’énergie pour la cellule

➢ Entrent dans la composition des acides nucléiques


➢ Composent la paroi des cellules végétales et bactériennes

➢ Font partie de la membrane plasmique où ils jouent,


entre autres, le rôle dans l’adhérence et la reconnaissance
cellulaires
Composition chimique de la cellule
• Les lipides
• Ce sont des molécules hydrophobes ou amphiphiles(molécules hydrophobes possédant un
• domaine hydrophile) très diversifiées. Ils Comprennent entre autres les graisses, les cires, les
stérols les vitamines liposolubles, les mono-, di- et triglycérides, ou encore les phospholipides.

Les rôles des lipides sont multiples:


➢Constitution de la bicouche lipidique des membranes.
➢Source importante d’énergie pour la cellule
➢Forme de réserves chez les végétaux (graines oléagineuses) et chez les
animaux (tissus adipeux)
➢Constitution des hormones lipophiles.
Composition chimique de la cellule
Les protéines
Les protéines sont des chaînes d’acides aminés reliés entre eux par des
liaisons peptidiques CO-NH.Un acide aminé est une molécule carbonée
comprenant un groupe carboxyle (-COOH), un groupe amine (-NH2) et
une chaîne latérale variable (-R) qui diffère entre les 20 acides aminés

➢ Protéines de structure: beaucoup de protéines participent à différentes structures cellulaires comme les
membranes, le cytosquelette et d’autres.
➢ Protéines enzymatiques : les réactions de la cellule vivante sont catalysées par des protéinesappelées
enzymes.
Composition chimique de la cellule
Sels minéraux

❖Constituants qui restent (sous forme de cendres) après


calcination des tissus organiques.

❖Chimiquement, ce sont des éléments ionisés chargés


soit positivement (cations) ou négativement (anions).
Composition chimique de la cellule
Sels minéraux
❖Les sels minéraux sont essentiels à l'organisme, notamment parce qu'ils :
o contrôlent l'équilibre hydrique (pression osmotique)

o règlent l'équilibre acide-base (pH)

o font partie de certaines structures (os, dents)

o entrent dans la composition des enzymes, des hormones

o catalysent de nombreuses réactions du métabolisme

❖ Selon les quantités mises en jeu dans l'organisme, les sels minéraux sont
couramment divisés en 2 groupes:
➢ les éléments principaux ou macroéléments: Ca, P, K, Cl, Na, Mg
➢ les éléments traces ou oligoéléments: Fe, Zn, Cu, Mn, I, Mo, etc
Composition chimique de la cellule
• Nucléotides et acides nucléiques
• Les acides nucléiques sont des molécules biologiques
dont les constituants caractéristiques, les nucléotides,
sont des bases hétérocycliques.
• Les rôles biochimiques des nucléotides sont multiples.
En effet, ils participent à tous les aspects du
métabolisme cellulaire.
• Ce sont les éléments de l’hérédité et les agents de
transfert de l’information génétique.
Méthodes d’étude de la cellule
Le microscope optique

• Il permet de visualiser :
• des objets très fins, montés dans une goutte d’eau ou de liquide coloré
sur une lame porte objet et recouvert d’une lamelle couvre objet très
fragile,
• des coupes fixées et colorées selon un protocole qui sera présenté
ultérieurement.
Le microscope optique
La microscopie electronique
❖ Il est comparable à celui du microscope photonique.

❖ La source S est une cathode qui émet des électrons (aulieu des
photons) qui sont accélérés par l’application d’une différence
de potentiel entre la cathode et l’anode (60 à 100 Kv).

❖ Le vide poussé à l’intérieur du ME est nécessaire au


déplacement des électrons. Les électrons traversent 3 lentilles
électromagnétiques L1, L2, L3 et l’objet AB.

❖ L1 : le condensateur permet de focaliser leflux d’électrons sur


l’objet.

❖ L2 et L3 jouent le rôle d’objectif et permettent l’agrandissement de


l’objet AB.

• L’image est observée directement sur l’écran rendu fluorescent par le bombardement électronique ou
sur une plaque photographique. Le MET permet des grossissements allant de 2000 à un million
La microscopie electronique
• similaire à celui d'un microscope optique,

• à l'exception du fait que la microscopie électronique


implique l'utilisation de faisceaux d'électrons pour la
formation d'images au lieu de photons.

• Un filament de tungstène chauffé ou d'émission de


champ agit comme une source du faisceau d'électrons
et émet un flux d'électrons haute tension d'environ 5 à
100 KeV
Comparaison entre microscope électronique
à transmission et microscope photonique
Microscope électronique Microscope photonique
Source d’énergie électrons Photons
Couleur Noir et blanc Couleur (Lugol, rouge
neutre)
Etat des cellules Cellules mortes car fixées Vivantes ou mortes.

Grossissement 2000 à 1000000 25 à 1000

Pouvoir séparateur 4 Ǻ 0.2 µm


Lentilles Magnétiques En verre
Image reçue Sur écran fluorescent Par l’œil
Préparations A l’ultramicrotome Au microtome
coupées
Autres microscopes
Microscope a contraste de phase
Les microscopes à contraste de phase sont des appareils utilisés pour
l’observation de cellules vivantes. Dans ces dispositifs, la lumière est
manipulée, de sorte qu’il y a une différence de phase entre les ondes
lumineuses traversant l’échantillon, générant ainsi un contraste dans la
cellule qui permet une meilleure vision des structures transparentes et
impossibles à voir dans un microscope classique.
Microscope à épifluorescence
Cet appareil permet d’analyser la lumière réémise par fluorescence par un
échantillon éclairé par une lumière d’une longueur d’onde donnée. Il est
très utile pour analyser aussi bien des substances fluorescentes
naturellement (comme la chlorophylle) que des substances fluorescentes
fixées artificiellement sur des molécules comme marqueurs
Méthodes d'analyse des constituants
cellulaires
• Ces méthodes d'analyse ont un double objectif :

• Etablir un catalogue des molécules constituant un échantillon


biologique donné, indépendamment de leur fonction
• Repérer dans une fraction, ou localiser dans une structure, une seule
espèce moléculaire connue, déjà identifiée, dans le cadre d'une
approche plus ciblée, fonctionnelle.
Méthodes d'analyse des constituants
cellulaires
Méthodes de séparation: chromatographie Ensemble de
techniques qui consistent à séparer les petites molécules
(organiques ou minérales) des macromolécules
Méthodes d'analyse des constituants
cellulaires
Méthodes de séparation: électrophorèse
• L’électrophorèse est basée sur les différences de charge électrique. Elles
permettent aisément de séparer les sucres simples, les acides aminés, les
acides organiques et les acides gras, les nucléotides
Méthodes d'analyse des constituants
cellulaires
Fractionnement cellulaire:
C’est une technique qui permet d’isoler les organites cellulaires tout en conservant intactes leur structure et leurs
propriétés physiologiques. Les organites cellulaires obtenus par cette technique sont vivants et fonctionnels
Méthodes d'analyse des constituants
cellulaires
Culture cellulaire:
La culture cellulaire est un ensemble de techniques de biologie utilisées pour faire croître des cellules hors de leur
organisme (ex-vivo) ou de leur milieu d'origine, dans un but d'expérimentation scientifique ou de fécondation in
vitro.
Méthodes d'analyse des constituants cellulaires
Marquage des molécules:
Le marquage des molécules est la fixation, sur une molécule, d'un signe de reconnaissance facilement identifiable qui
autorise le suivi d'un composé dans un organisme, un organe, un tissu ou dans la cellule. Le marquage utilise soit les
isotopes radioactifs (autohistoradiographie), soit des composés fluorescence
Les constituants cellulaires
La membrane plasmique
❖ Structure de la membrane plasmique
➢ Interface entre la cellule et son milieu.

➢ Rôle de barrière en empêchant les molécules cellulaires de partir et les molécules extérieures d'entrer
librement,

➢ Rôle de barrière en sélectionnant les éléments qui peuvent entrer ou sortir.

➢ Premier élément en contact avec les molécules porteuses d'information: les hormones, les
neurotransmetteurs ou diverses espèces chimiques importantes pour la cellule.

➢ Permet à la cellule de connaître son environnement et d'agir sur lui.

➢ La membrane est donc un organite fondamental aux fonctions multiples. Les constituants
principaux de la membrane plasmique sont les lipides, les protéines et, les glucides.
Les constituants de la membrane plasmique
A) Les lipides
Les lipides sont les constituants fondamentaux de la membrane ; ils
sont représentésprincipalement par les phospholipides, les
glycolipides et les stérols.

On appelle phospholipides les composés lipidiques contenant du


phosphore.

On désigne sous le terme "phospholipides" l’ensemble des


glycérophospholipides et les sphingophospholipides.
• Les phospholipides ont une partie hydrophobe constituée de 2
chaînes d'acides gras appelée queues et une partie hydrophile
constituée d’un groupement phosphate appelée tête. De ce fait les
phospholipides sont des molécules amphiphiles ou
amphiphatiques.
Les constituants de la membrane plasmique
❖ Comportement des lipides dans l’eau
• Les lipides sont des molécules amphiphiles : ils ont une tête
polaire (hydrophile) qui aime l'eau et une queue apolaire
(hydrophobe) qui pousse l'eau. C'est ce caractère amphiphile qui
conditionne l'organisation des lipides dans l'eau en : mono-
couches, bi- couches (liposomes) ou micelles.
• Les lipides fortement amphiphiles comme les phospholipides ou
les glycolipides ne forment pas de micelles ou des mono-couches
mais des bi-couches lipidiques (=double couche lipidique exp:
membrane cellulaire). Dans une bicouche les parties polaires sont
à l'extérieur et les parties apolaires sont à l'intérieur.
Les constituants de la membrane plasmique
Caractéristique de la double couche lipidique :
Fluidité
➢La fluidité de la membrane est un paramètre important
pour son fonctionnement correct.
➢Les phospholipides (ainsi que les protéines) sont doués
de mobilité et les différents mouvements sont:
o Diffusion latérale
o Rotation
o Flexion
o Balancement ou « flip-flop »
Les constituants de la membrane plasmique
Caractéristique de la double couche lipidique :

➢ La fluidité dépend de plusieurs paramètres :


o la longueur des chaînes hydrocarbonnée : plus les chaînes sont longues plus ledegré de fluidité est
faible.
o l’insaturation : la présence des doubles liaisons dans les chaînes est favorable pourla fluidité.
o la quantité du cholestérol: le cholestérol est un ciment, plus sa quantité augmenteplus la fluidité diminue.
o la température: plus la température diminue plus la membrane est moins fluide.

❖Asymétrie.
La membrane plasmique est asymétrique car la répartition des constituants (lipides,
protéines et glucides) est différente dans les deux couches. Exemple : les glucides sont
localisés uniquement dans la couche externe (sur la face externe).
Les constituants de la membrane plasmique

B Les protéines
➢ Des molécules de protéines sont immergées dans la bicouche lipidique

➢ Grâce à la fluidité de la couche lipidique qui caractérise la membrane, l e s p r o t é i n e s peuvent


changer de position en se déplaçant latéralement.

➢ Ces protéines (protéines intrinsèques 70%) pénètrent partiellement ou bien traversent toute l'épaisseur de la
membrane, et débordent sur l'une ou sur les deux surfaces,externe et interne.

➢ D'autres protéines, les protéines extrinsèques, sont dispersées sur la surface externe ou sur la surface interne de
la membrane.

➢ Les protéines de membrane ont une fonction bien déterminée:


o Transportent des substances spécifiques à l'intérieur et à l'extérieur de la cellule,

o Forment des canaux ou des pores à travers lesquels peuvent passer les molécules polaires pour lesquelles la double couche
lipidique constitue une barrière.

o Fonctionnent comme des récepteurs, autrement dit comme des sites spécifiques auxquels se lient des substances particulières
comme les hormones, et celles qui jouent le rôle de catalyseurs de certaines réactions enzymatiques.
La membrane plasmique
Les constituants de la membrane plasmique
C Glucides

➢ Les hydrates de carbone sont présents dans la membrane sous la forme d'oligosaccharides, courtes chaînes formées
par l'association de quelques molécules de sucres simples. Ils assurent la polarisation de la membrane.

➢ En effet, ils forment à la surface de la membrane des structures complexes et variées, mais toujours
extracellulaires.

➢ Les glucides sont accrochés à la membrane par deux moyens : ils sont fixés à la surface des protéines intra
membranaires (les glycoprotéines) ou aux lipides membranaires (les glycolipides).

Ces glucides ont plusieurs rôles :


o Reconnaissance : les motifs glucidiques sont très antigéniques (par exemple lesgroupes sanguins).
o Participation à l'environnement local, les glucides sont des molécules très polaires.

o Renforcement de la membrane (stabilisation de la structure tertiaire des protéines etleur insertion dans la bicouche).
o Communication entre cellules voisines
Perméabilité membranaire.
❖ Il s’agit du passage de l’eau et des molécules dissoutes à travers la
structure membranaire.

➢ Il y a 4 types fondamentaux de transport:

➢ La simple diffusion à travers la bicouche lipidique.


➢ La diffusion à travers un canal aqueux.
➢ Le transport facilité par un transporteur.
➢ Le transport actif par une pompe
Perméabilité membranaire
❖ La diffusion
La diffusion est le processus spontané au cours duquel une substance se déplace d’une région où une
concentration est élevée vers une région de faible concentration c’est-à-dire selon la loi de l’osmose
Transport de l’eau
➢ L’eau se déplace, selon la loi de l’osmose, du compartiment le moins concentré (hypotonique) vers le
compartiment le plus concentré (hypertonique).
➢ Ce transport se fait selon deux processus:
o Une diffusion lente à travers la bicouche lipidique.
o Une diffusion rapide à travers un canal protéique permettant le
passage spécifique des molécules d’eau en file indienne: les
aquaporines
Perméabilité membranaire
Transport des substances dissoutes

La perméabilité membranaire aux molécules dissoutes est influencée par trois facteurs principaux:

➢ La liposolubilité favorise la passage à travers la


membrane à cause de la nature hydrophobe (lipophile)
de la bicouche lipidique membranaire.

➢ La charge électrique empêche les ions (Mg++, K+,


Cl-) très hydratés et très hydrophiles de traverser la
bicouche lipidique de la membrane plasmique.

➢ La taille limite la diffusion. Les petites molécules


traversent plus vite que les grandes (à liposolubilité
égale). La membrane est imperméable aux
macromolécules comme les protéines, les
polysaccharides et les acides nucléiques.
.

Perméabilité membranaire
❖Transport par les protéines membranaires
➢Les substances dissoutes qui ne peuvent pas diffuser par la membrane
plasmique nécessitent l’intervention de 3 types de protéines membranaires:
o les canaux,
o les pompes
o les transporteurs ou facilitateurs
Perméabilité membranaire

❖ les canaux,
• Les canaux sont des protéines intrinsèques en pores
permettant à certains ions ou à des molécules de
petite taille de traverser la bicouche lipidique par
milliers voire millions d'ions dans le sens du
gradient électrochimique

• Il y a des canaux ouverts de façon constante ou


constitutive.

• D’autres s’ouvrent suite à une excitation électrique


(cellules nerveuses et musculaires) ou un état osmotique
particulier (cellules épithéliales du rein).
Perméabilité membranaire
❖ Transporteurs ou facilitateurs
➢ Les transporteurs ne font passer qu’un
nombre limité d’ions et présentent un
fonctionnement qui rappelle les
mécanismes enzymatiques. C’est un transport
passif qui se fait dans le sens du gradient de
diffusion et nenécessite pas d’énergie.
Perméabilité membranaire
❖ Pompes
➢ Ce sont des transporteurs actifs qui assurent le passage contre le gradient et donc nécessitent la
consommation d’ATP.
o Les ions Na+ se fixent au niveau de 3 sites de la pompe ouverte vers
l’intérieur de la cellule.
o L’ ATP est ensuite fixée et dégradée par la pompe qui change
deconformation pour s’ouvrir vers l’extérieur.
o Les Na+ sont libérés vers l’extérieur et les K+ occupent deux sites.
o Les 2 K+ sont libérés à l’intérieur après le retour de la pompe à l’état de
repos

o Exemple: pompe Na +/K+ dans la cellule


épithéliale de l’intestin
Perméabilité membranaire
❖ Cinétique de transport

• La différence entre les trois types de transports est révélée par


la vitesse de transport de l’élément en fonction de sa
concentration:
✓ Le transport d’un élément est linéaire dans le cas d’une
diffusion simple.
✓ Dans le cas d’un transport facilité, il y a un palier qui montre
l’existence d’un état de saturation.
✓ Dans le cas d’un transport actif, le transport ne se fait
qu’en présence d’une source d’énergie.
Perméabilité membranaire
Différents sens de transport
➢ Les transporteurs passifs et actifs fonctionnent selon trois
systèmes:
o Système uniport – transport d’une molécule à travers la
membrane à l’aide d’un transporteur
o Système symport – transport simultané de deux
substances dans le même sens (ex. glucose et Na+)
o Système antiport – transport simultané de deux
substances dans des sens opposés (ex. Na+/K+).
Perméabilité membranaire
❖ Transport actif secondaire
➢ Le transport facilité peut parfois dépendre dans son
fonctionnement d’un transport actifconcomitant..
Exemple la cellule épithéliale de l’intestin
➢ Dans ces cellules, le transport du glucose se fait par des
transporteurs passifs. Mais ce transport ne se fait que si unepompe
sort le sodium de la cellule: c’est un transport actif secondaire.
Perméabilité membranaire
Autres types de transports
• Ce sont des processus de transport impliquent des phénomènes
de fusion des bicouches lipidiques membranaires après que
celles-ci se soient étroitement juxtaposées.
• Les substances absorbées (endocytose) ou sécrétées (exocytose)
sont toujours séquestrées (enfermées) par une membrane et ne se
mélangent jamais avec les constituants du hyaloplasme.
Perméabilité membranaire
❖Phagocytose
➢C’est l’ingestion de grosses particules comme
des microorganismes ou des débris cellulaires
dans de grosses vésicules ou vacuoles
appelées « phagosomes » (>250 nm). On les
trouve dans des cellules spécialisées: globules
blancs (macrophages et neutrophiles) qui
luttent contre l’infection
Signalisation
❖ Signaux de différentes natures: molécules
chimiques, hormones, neurotransmetteurs, infection etc …:
On les appelle les « molécules informatives ».

❖ Il s’agit de communication intercellulaire, souvent à distance se


faisant entre deux types de cellules
❖ La cellule de transmission synthétise le signal (molécule
informative) et le fait sortir, souvent par exocytose, dans le milieu
extracellulaire.
❖ La cellule cible capte le signal grâce à des récepteurs sur sa
membrane plasmique., partie catalytique interne qui provoque une
réponse cellulaire: c’est la transduction
Formes de
signalisation

Il existe quatre catégories de


signalisation chimique dans les
organismes multicellulaires :
1. la signalisation paracrine,
2. la signalisation endocrinienne,
3. la signalisation autocrine
4. la signalisation directe à travers
les jonctions lacunaires
Exemple: cas de l’insuline
C’est une hormone protéique (51 aa), hydrophile. Cette hormone est synthétisée dans
le pancréas et agit au niveau du foie et d’autres cellules (cellules cibles).
Le hyaloplasme
❖Substance fondamentale de la cellule dans laquelle baignent les
organites. Il représente 50 à 60% du volume cellulaire.
❖Le hyaloplasme avec les organites (sans le noyau) constituent le
cytoplasme.
❖Il comprend deux parties :
➢Une solution aqueuse complexe (cytosol).
➢Un réseau de filaments protéiques: le cytosquelette
Volume du cytosol et des organites cellulaires
Composition moléculaire du cytosol
Composition moléculaire du cytosol
Composition en ion du cytosol en Mm
Composition chimique du cytosol
• Eau: 70%
• Protéines: 15-20% ARNm et ARNt
• Divers solutés: sucres solubles, acides aminés, nucléotides, composés
organiques, ions… pH 7 (cellule animale)
• pH 5,5 à 6 (cellule végétale)
• Le hyaloplasme peut être solide (sous forme de gel) ou fluide (forme de «
sol »)

• Il y a dans le hyaloplasme de certaines cellules des réserves comme des


inclusions de glycogène (hepathocytes) ou des inclusions de lipides (tissu
adipeux, graines oléagineuses).
Rôles du cytosol
❖Cytosquelette
• Le cytoplasme des cellules eucaryotes est sillonné par plusieurs
types de structures fibreuses ou tubulaires qui participent à la fois à
son architecture et à sa dynamique: le cytosquelette.
• Il constitue à la fois «un squelette» et «une musculature» pour la
cellule
• Trois réseaux sont identifiables au microscope électronique et en
immunofluorescence chez les cellules animales:
o Microtubules.
o Microfilaments d’actine
o Filaments intermédiaires.
• Les cellules végétales sont dépourvues de filaments intermédiaires.
❖Cytosquelette
➢Microtubules.
oStructures tubulaires linéaires de 25 nm de diamètre. Elles apparaissent
sous forme de «rails» en coupe longitudinale et sous forme circulaire en
coupe transversale.
oLe constituant principal est une protéine globulaire de 50 kDa: la globuline
avec 2 sou-unités α et β.
❖Cytosquelette
➢Microtubules.
oRole
➢Constitution des Centrioles: Structures cylindriques de 0,5 µm de long sur 0,2
de diamètre, constitués de 9 triplets parallèles de courts microtubules,
formés chacun de 3 microtubules accolés parallèlement les uns aux autres et
partageant 2 à 3 protofilaments.
➢Constitution des cils et flagelles
o Axonème :Fines structures digitiformes de 0,25 µm de diamètre, souples et
mobiles, portées par la surface des cellules
o Corpuscules basaux ou cinétosomes: Ce sont des structures rencontrées à la base des cils et des
flagelles. Ils ontune organisation similaire à celle des centrioles
❖Cytosquelette
➢Microtubules.
oRole
➢Constitution des faisceaux de division: Au cours de la mitose, le centrosome
se duplique en 2 centrosomes fils. Chaque centrosome devient un pôle du
fuseau. Le fuseau est constitué de deux types de microtubules: les
microtubules polaires et les microtubules kinétochoriens
➢Transport interne de vésicules et d’organites
➢Orientation des mouvements cytoplasmiques et la différenciation d’une
forme cellulaire
❖Cytosquelette
❖Microfilaments d’actine
➢ Ce sont des fibres fines contractiles de 7 à 8 nm d’épaisseur, constituées d’une protéine globulaire appelée:
actine. Elles sontsouvent organisées en faisceaux
➢ Elles servent souvent pour le soutien hyaloplasmique comme dans les microvillosités de la cellule intestinale.
❖Cytosquelette
❖Filaments intermédiaires.

➢Fibres de 8 à 12 nm d’épaisseur constituées de protéines sous forme


de monomères qui diffèrent selon le type cellulaire (6 groupes dont
par exemple, la kératine).
➢Ils existent en particulier dans les cellules épidermique (tonofilaments)
et les cellules nerveuses.
➢Rôle de soutien cytoplasmique, en particulier au niveau des jonctions
intercellulaires comme les desmosomes
Activités métaboliques du hyaloplasme

• Le cytosol est un milieu aqueux riche en enzymes et des millions de


substrats, ces derniers subissent des modifications en chaîne
constituant des voies métaboliques
• Exemple d’une voie métabolique importante: la glycolyse.
• C’est la dégradation de glucose-6-P pour former deux molécules
d’acide pyruvique
Le noyau
❖Organisation générale du noyau
interphasique
➢C’est un organite gros, réfringent
(renvoie la lumière) et facile à colorer.
➢Sa taille varie selon le type de cellule et
son activité.
➢ Le rapport nucléoplasmique (volume du
noyau divisé par le volume du
cytoplasme) renseigne sur l’activité
cellulaire.
Structure du noyau interphasique
❖Elle est comparable dans la majorité des cellules.
• Enveloppe nucléaire: Elle entoure le noyau et
appartient au système membranaire de la cellule.
Elle est formée de deux membranes concentriques
plus au moins parallèles entre elles :
o la membrane interne au contact du nucléoplasme.
o la membrane externe tapissée de ribosomes au contact
du cytoplasme.
• Les deux membranes sont séparées par un espace
clair de 150 à 300 Å de largeur ou espace
périnucléaire.
• -L’enveloppe nucléaire présente des discontinuités
circulaires ou pores nucléaires de 100 à 300 nm de
diamètre mettant en communication l’intérieur du
noyau et le cytoplasme.
• Ces pores occupent 5 à 30 % de la surface du noyau
(selon l’état physiologique du noyau)
Structure du noyau interphasique

Nucléplasme.
• Il contient:
• un ou plusieurs nucléoles (1 à 3 µm de
diamètre).
• la chromatine sous deux formes :
l’hétérochromatine (inactive et condensé)
et l’euchromatine (active et dispercée).
• L'hétérochromatine est localisée
principalement en périphérie du noyau
et du nucléole tandis que
l'euchromatine est répartie à l'intérieur
du nucléoplasme
➢ le nucléoplasme: c’est la substance fondamentale du noyau formée par une
matrice gélatineuse contenant des ions, des protéines, des enzymes et des
nucléotides.
✓ Elle assure une continuité entre les divers constituants moléculaires du noyau. les nucléoles

➢la chromatine : c’est la forme sous laquelle se présente le matériel génétique


pendant l’interphase. Elle comprend une forme très condensée inactive appelée
hétérochromatine et une forme lâche et diffuse appelée euchromatine.
➢Le nucléole est une structure dense, bien individualisée et de forme sphérique. Il
n’est pas entouré d’une membrane lipidique. Le rôle des nucléoles est la formation
des ribosomes.
✓ un centre fibrillaire correspondant aux organisateurs nucléolaires qui expriment lesARNr ;
✓ une zone fibrillaire dense qui correspond à la partie active du nucléole contenant les ARN.
✓ Une zone granulaire constituée de particules de15 à 25 nm. C’est la zone de stockage des pré-
ribosomes.
Activités physiologiques du noyau
• 1-Réplication de l’ADN;
• 2- Synthèse des ARNm, des ARNr, des ARNt à partir d’unités de
transcription sises dans la chromatine et le nucléole;
• 3- Lieu de maturation post-transcriptionnelle des ARN
3.2. Système Endomembranaire.
les protéines sont synthétisées sur les ribosomes doivent rejoindre des sites très divers de la cellule (et de
son environnement). Un système de tri et d'acheminement est donc nécessaire pour assurer que ces
nouvelles protéines gagnent bien leur destination a travers un système emdomembranaire
Dans la cellule, il existe un réseau qui établisse la communication entre les différents organites cellulaires
d'une part et, d'autre part, entre la cellule et son milieu extracellulaire.
L'organite responsable de la communication interne est le réticulum endoplasmique. L'organite
responsable d'emballage, d'entreposage et de livraison est l'appareil de Golgi. Ces deux organites
constitués de membranes et en relation l'un avec l'autre.
3.2.1. Réticulum endoplasmique
❖Structure
❖Le réticulum endoplasmique est la partie la plus développée du
système endomembranaire.
❖Il a une membrane unique qui entoure la lumière, ou citerne du
réticulum endoplasmique.
❖Les cavités du réticulum endoplasmique communiquent souvent
entre elles et, par endroit, avec l’espace péri nucléaire et le milieu
extracellulaire.
❖ Le réticulum endoplasmique se présente sous deux formes :
➢ Le réticulum endoplasmique granulaire ou rugueux « RER : Rough
Endoplasmic Reticulum », apparaît sous forme de saccules aplatis portant
des ribosomes sur la face cytoplasmique de leur membrane (surout dans
les cellules en prolifération et dans les cellules qui sécrètent des
protéines).
➢ Le réticulum endoplasmique lisse « REL ou SER : Smooth Endoplasmic
Reticulum » peut avoir une structure tubulaire et est dépourvu de
ribosomes (cellules spécialisées dans le métabolisme des lipides et dans
les réactions de détoxication).
3.2.1. Réticulum endoplasmique
❖Roles
• Synthèse de chaînes polypeptidiques : Les ribosomes liés
à la surface cytosolique de RER
• Synthèse et transport des lipides: Le RE lisse est
responsable du métabolisme de divers lipides en particulier les
triglycérides, les stéroïdes, les phospholipides et le cholestérol.
• Détoxication: Le REL des cellules du foie, du rein, de l’intestin et des
poumons, transforme par les réactions d’oxydation (cytochrome P450) et de
conjugaison, certaines substances exogènes (drogues, médicaments,
pesticides, carcinogènes…) ou d’origine endogène, en substances moins
toxiques qui seront ensuite éliminées par le rein.
3.2.1. Réticulum endoplasmique
❖Roles
• Accumulation des ions Ca++: Réticulum Sarcoplasmique dans
les cellules musculaires est le meilleur exemple de concentration du Ca++
grâce à une pompe Ca++ ATP dépendante.

• Transmission des signaux électriques: Le RE permet la


transmission des excitations (dépolarisation de la membrane)
reçues par la membrane plasmique, au niveau des zones de
contacts de la membrane plasmique avec la membrane du RE, vers
l’intérieur de la cellule.
L’appareil de Golgi
❖Structure
➢ compartiment intra cellulaire constitué de réservoirs
aplatis organisées en batteries de cinq à dix unités
interconnectés : les dictyosomes.

➢Chaque cellule contient un nombre plus au mois


important de dictyosomes.
➢Entre le Réticulum et la membrane plasmique, avec
lesquels il établit des relations transitoires par
l’intermédiaire de vésicules.
L’appareil de Golgi
❖Roles
➢organe de traitement, d'entreposage et d'emballage des produits
de sécrétion fabriqués au niveau du réticulum endoplasmique
rugueux, ceci jusqu'à ce que la cellule reçoive la commande de
sécréter.
➢Au moment de la livraison, les vésicules de sécrétion se fusionnent
à la membrane cytoplasmique et quittent la cellule par exocytose.

➢Trier ces macromolécules afin de former, sur sa face de maturation,


des vésicules lysosomales contenant des enzymes lytiques.

➢Achever la maturation des glycoprotéines qu’il reçoit du


réticulum.
Lysosomes
❖Structure
➢Compartiments du système endomembranaire en forme
de sacs et à fonction lytique (0.5µm de diamètre),
bourgeonnant à partir des vésicules golgiennes riches en
hydrolases.
➢Deux catégories de lysosomes.
o Lysosomes primaires : ce sont des lysosomes de stockage
enzymatique, ils contiennent des hydrolases acides capables de
dégrader la plus part des macromolécules biologiques.
o Lysosomes secondaires : ce sont des lysosomes en activité, ils
contiennent des hydrolases et leur produits de dégradation
Lysosomes
❖Roles
➢Sur le plan fonctionnel, l’origine des produits de dégradation permet de
distinguer l’hétérophagie et l’autophagie.
➢ Hétérophagie : les substrats exogènes pénètrent dans la cellule par un
phénomène d’endocytose, il se forme une vésicule appelée phagosome.
Les membranes du lysosome primaire et du phagosome fusionnent pour
donner un lysosome secondaire : phagolysosome.
➢Autophagie : les substances endogènes, ou organites à détruire sont
enveloppées par des membranes provenant du RE et forment des vésicules
appelées autophagosomes. L’autophagolysosome fusionne avec le
lysosome primaire et forme un autophagosome où aura lieu la digestion.
Peroxysomes

❖Structure
• Ce sont des vésicules de 0.2µm à 1µm de diamètre, ils
bourgeonnent du REL.

❖Roles
➢Fonction dans l'élimination des radicaux libres produits
par l'oxygène dans la cellule.
➢Ils ont donc une fonction protectrice de la cellule, c'est
grâce à eux que les cellules eucaryotes supportent un
environnement aérobie.
➢impliqué dans la synthèse de la bile, du cholestérol et
également dans le métabolisme des acides aminés et
des purines
Mitochondries

• Structure
• Les mitochondries sont des organites
creux de forme filamenteuse ou
granulaire.
• Ils existent dans toutes les cellules
aérobies.
• dispersées dans la cellule, mais elles
peuvent être rassemblées dans les
régions ou la cellule a besoin de plus
d’énergie.
Mitochondries

❖Role
• Production de l’ATP suite à des réactions
chimiques complexes qui commencent
par l’oxydation complète des métabolites
par l’oxygène atmosphérique et finissent
par la formation du CO2 ,de l’ H 2O et
• C’est la respiration cellulaire appelée
aussi phosphorylation oxydative
Les ribosomes
• Les ribosomes sont des structures non délimitées par une
membrane, servant de sites de synthèse protéique dans la cellule.
• sont soit libres dans le cytoplasme, soit attachés au réticulum
endoplasmique rugueux.
• Les ribosomes traduisent l’ARN messager (ARNm), qui porte le code
génétique de l’ADN du noyau, en une chaîne d’acides aminés appelée
polypeptide.
Chloroplastes

• Les végétaux chlorophylliens utilisent l'énergie de la lumière pour


produire de la matière organique (glucose) à partir de matière
minérale (gaz carbonique) : c'est la photosynthèse.
• Toutes les réactions de la photosynthèse ont lieu dans les
chloroplastes
• On distingue 2 phases dans le processus de la photosynthèse:
o une phase dite lumineuse qui est dépendante de la lumière
o une phase dite obscure pour laquelle la lumière n'est pas nécessaire
Les divisions cellulaires
Cycle cellulaire : définition
❖Le cycle cellulaire est l'ensemble des phases d'une
cellule entre deux divisions cellulaires.
❖Ainsi, un ensemble ordonné d'événements mène à la
croissance cellulaire et à la division en deux cellules
filles.
❖Les quatre phases du cycle cellulaire sont :
➢phase G1 : phase de croissance cytoplasmique;
➢phase S : phase de duplication de l'ADN, qui représente la
synthèse dans laquelle se produit la réplication de l'ADN;
➢phase G2 : phase de préparation à la division cellulaire;
➢phase M : mitose ou méiose (distribution du matériel
génétique nucléaire) et la cytokinèse (division du
cytoplasme).
Les étapes du cycle cellulaire
• Au cours de sa vie, une cellule eucaryote va se multiplier pour donner
naissance à de nombreuses cellules identiques, puis ralentir sa vitesse de
multiplication pour se différencier et assurer sa fonction dans l’organisme.

• Le processus de multiplication correspond à un enchainement de divisions


cellulaires.

• La succession d'événements aboutissant, à partir d'une cellule mère, à la


formation de deux cellules filles identiques correspond au cycle cellulaire.
Les étapes du cycle cellulaire
• La phase G1. Durant cette phase la cellule est diploïde. L’ADN constituant ses chromosomes est
décondensé. On parle de chromatine. C’est lors de cette phase que l’expression des gènes a lieu
afin que la cellule assure sa fonction biologique et renouvelle ses constituants. Cette phase est
plus ou moins longue suivant les cellules.
• La phase S. Durant cette phase, les chromosomes se dupliquent par réplication de la molécule
d’ADN. Les chromosomes qui étaient formés jusqu’alors d’une seule chromatide sont à deux
chromatides qui restent liées entre elles par le centromère. Cette phase précède obligatoirement
toute phase de division cellulaire.
• La phase G2. Au cours de cette phase les chromosomes doubles se condensent et deviennent
visibles en microscopie optique. Les organites tels que les mitochondries et les chloroplastes se
divisent.
• La phase M ou Mitose. C’est la phase de division cellulaire. Durant cette phase, les chromatides
de chaque chromosome se séparent pour gagner chacune un pôle de la cellule. À l’issue de cette
étape, deux cellules filles se forment possédant chacune une chromatide représentative de
chaque chromosome de la cellule mère.
• On regroupe les phases G1-S-G2 sous le terme d’interphase qui sépare deux mitoses..
2. Le rythme du cycle cellulaire
• Le rythme du cycle cellulaire dépend de plusieurs paramètres.
• Dans le cas d’un organisme eucaryote unicellulaire, le cycle cellulaire va être plus rapide. Il permet la reproduction asexuée de la
population ce qui facilite le peuplement plus rapide d’un nouveau milieu par exemple.
• Dans le cas d’un organisme pluricellulaire, la situation est plus complexe.
• Au tout début de la vie d’un individu, les cycles cellulaires se succèdent pour toutes les cellules embryonnaires. Ils sont a ssez
rapides.
• Puis, lorsque les cellules sont correctement positionnées dans l’embryon, elles reçoivent des signaux de leur environnement q ui
vont leur indiquer si elle doivent poursuivre leur multiplication ou se différencier. Dans ce dernier cas, la cellule reste b loquée en
phase G1 et ne se divise plus. Elle acquiert alors, grâce à l’expression différenciée de son patrimoine génétique ses structu res en
lien avec la fonction qu’elle doit assurer dans l’organisme. À ce stade, la plupart des cellules perdent leur capacité à se multiplier.
• Toutefois, certaines cellules conservent cette capacité. Ce sont les cellules précurseurs (ou -blastes) et les cellules souches qui
pourront, si besoin se multiplier pour permettre le renouvellement ou la réparation d’un tissu lésé.
• Ainsi, dans l’organisme, la durée du cycle cellulaire dépend de différents paramètres comme l’âge de l’individu, la nature du tissu
considéré et enfin les conditions environnementales (hormonales) de la cellule. Dans certains cas, le contrôle du cycle cellu laire
peut être perturbé ce qui conduit à la multiplication anarchique des cellules qui deviennent alors cancéreuses.
1. Mitose et partage des informations génétiques

• a. Place de la mitose au cours du cycle cellulaire


• Dans un cycle cellulaire, une interphase, comportant trois étapes (G1, S, G2), précède
une phase de mitose.
• La réplication, qui consiste en une duplication à l'identique des molécules d'ADN des
chromosomes, s'effectue pendant la phase S de l'interphase et pour que la mitose se
déroule, il est nécessaire que la réplication se soit produite avant. Mais la réplication ne
fait pas partie de la mitose.

• Pendant la phase G1, chaque chromosome est composé d'une seule chromatide
contenant une molécule d'ADN.
• Après la phase S, chaque chromosome est composé de deux chromatides avec des
molécules d'ADN identiques, contenant donc la même information génétique que la
molécule d'ADN initiale.
• La phase G2 précède directement la mitose.
b. Détails du processus de mitose

❖ Ces quatre phases sont nommées : la prophase, la


métaphase, l'anaphase et la télophase. Une mitose
peut durer de moins d'une heure à quelques heures

➢ La prophase (du grec pro, « en avant ») :


o Les chromosomes composés de deux chromatides
commencent à se condenser
o Un fuseau mitotique apparaît entre les deux pôles de la
cellule. L'enveloppe nucléaire est peu à peu détruite si bien
qu'elle disparaît totalement à la fin de la prophase.

➢ La métaphase (du grec méta, « transformation ») :


o Les chromosomes dupliqués sont condensés au maximum, ils
apparaissent épais et courts.
o Les centromères sont alignés à l'équateur du fuseau
mitotique.
b. Détails du processus de mitose

• L'anaphase (du grec ana, « en haut ») :


o Les deux chromatides de chaque chromosome se séparent par rupture
du centromère et migrent chacune vers un pôle de la cellule.
o Dès la fin de l'anaphase commence la séparation du cytoplasme.

• La télophase (du grec télos, « fin ») :


o Chacun des deux lots de chromosomes se situe désormais aux deux
pôles opposés.
o Chaque chromosome ne comporte alors qu'une seule chromatide.
o La décompression commence, c'est-à-dire que le filament d'ADN lié aux
protéines se déroule peu à peu, comme une pelote de fil qui se
déviderait.
o Le chromosome devient de moins en moins épais et de plus en plus
long.
o Une enveloppe nucléaire se forme autour de chacun des deux lots de
chromosomes simples.
o L'achèvement du noyau dans chaque cellule fille marque l'achèvement
de la mitose.
o Le fuseau mitotique se désagrège et la séparation du cytoplasme prend
fin.

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