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EC-CYTOLOGIE ET HISTOLOGIE DES ANIMAUX

DEUXIEME PARTIE : HISTOLOGIE

Introduction générale

Chaque cellule du corps humain (cellule somatique) renferme la même


information génétique.
Mais, il existe un processus de différenciation cellulaire, car on trouve des
cellules nerveuses, des cellules musculaires.
Un tissu est un ensemble de cellules pas forcément identiques. Mais, de même
origine, regroupée en ensemble fonctionnel, c'est-à-dire assurant une même
fonction.

On distingue 4 types de tissus primaire ou élémentaire:


 les tissus épithéliaux ;
 les tissus conjonctifs et de soutien ;
 les tissus musculaires ;
 les tissus nerveux.

Année 2017(S1) ; EC-cytologie et histologie des animaux ; Auteur : Dr.Rasoanindrainy Jean


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I. LES TISSUS EPITHELIAUX OU EPITHELIUMS

1. généralité
Les épithéliums reposent toujours sur un tissu conjonctif par l'intermédiaire
d'une membrane basale assurant ainsi la cohésion.
Ils reçoivent les nutriments du tissu conjonctif sous-jacent par diffusion au
travers de la membrane basale.
La membrane basale est formée par
 Lame basale :
au contact de la partie basale de l’épithélium,
constituée de fibres de collagène élaborées par des cellules épithéliales.
Son épaisseur varie de 50 à 100 nm.
 Lame reticulaire :
fibres plus ou moins épaisses renforçant la lame basale,
élaborées par le scellules du TC.
C’est un élément non constant.

Les épithéliums ne sont pas vascularisés.


2. Différents types d’épithéliums
Il en existe de 2 types : épithélium de revêtement et épithélium glandulaire.

2.1. Les épithéliums de revêtement ou épithéliums de surface


2.1.1 Généralité sur l’épithélium de revêtement
Ce sont des feuillets composés d’une ou plusieurs couches cellulaires.
Les cellules sont placées de manière jointive (jonction étanche et jonction
adhérente) les unes contre les autres séparées par un fin espace appelé espace
intercellulaire.
Ils recouvrent les surfaces extérieures ou intérieures du corps.
La face profonde d’un épithélium repose sur la lame basale de la membrane
basale.
La lame basale sépare les cellules épithéliales du tissu conjonctif sous-jacent,
désigné sous le nom de chorion.
Les cellules épithéliales restent humides grâce au liquide tissulaire venant du
chorion.
Les ramifications terminales des fibres nerveuses venant du chorion peuvent
parcourir entre les cellules épithéliales
les épithéliums protègent les tissus sous-jacents.
Exemples :
 la peau (protection contre les pertes hydriques et les agressions de
l'environnement),
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 à l'intérieur du corps tissus épithéliaux recouvrant la vessie, le tractus
digestif...

2.1.2. classsification de l’épithélium de revêtement


Ils sont classés selon :
1. La forme des cellules de la première couche:
o épithélium pavimenteux : cellules en forme de pavage, aplaties à
contours irrégulier
o épithélium cubiques : cellules aussi hautes que larges
o épithélium cylindriques ou prismatiques : cellules allongées :
2. Le nombre de couches cellulaires
o épithélium simple : une seule couche de cellules
o épithélium stratifié : plusieurs couches de cellules superposées
la couche la plus profonde, représente généralement la couche
germinative ou de régénération.
o épithélium pseudostratifié : une seule couche de cellules qui sont
toutes en contact avec la lame basale.
Les cellules sont toutes en contact avec la membrane basale par leur pôle
inférieur, ou pôle basal.
Le pôle supérieur est appelé le pôle apexien ou pôle apical.

3. Présence de différenciations apicales


Les cellules épithéliales de surface peuvent présenter des différentes structures
différentes:
o cils vibratiles :
 de taille variable et régulière,
 capables de générer un mouvement, et donc de faire glisser
des substances sur la surface de l'épithélium
o stéréocils :
 ce sont des cils de taille variable et irrégulière ;
 fonction de guider les excrétions vers l'extérieur de la
cellule
o microvillosités des bordures en brosse ou des plateaux striés
o cuticules
o accumulation de substance particulière comme :
 la kératine dans les cellules épidermiques.
 Le mucus dans l'épithélium gastrique, rôle de protecteur
chimique
 Le mucus dans l’épithélium intestinal, rôle d'absorption.

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2.1.3. Différents types d’épithéliums de revêtement :

A. Epithéliums simples : une seule couche de cellules.


1. Epithéliums pavimenteux simples :
Ils comprennent une seule assise de cellules aplaties, plus larges que hautes, à
contour irrégulier reposant sur la lame basale qui les séparent du tissu
conjonctif (chorion) sous-jacent.
Exemples :
 Mésothorium : cavité péricardique, péritonéale et pleurale (Séreuses).
 Endothélium : qui tapisse les cavités vasculaires

2. Epithéliums cubiques simples :


Formés d’une seule assise de cellules cubiques aussi hautes que larges.
Exemple : certains canaux biliaires au sein du foie.
3. Epithéliums prismatiques simples :
Les cellules sont plus hautes que larges.
Ils peuvent être avec ou sans différenciations apicales.
Exemples :
revêtement gastrique sans différenciations;
épithélium prismatique simple à plateau strié de l’intestin grêle.

B. Epithéliums pseudostratifiés :
1. Epithélium prismatique pseudostratifié :
Exemple: Epithélium respiratoire pseudostratifié cilié à cellules à mucus,
Épithélium pseudo stratifie cilié, ou stéréocilié de l’épididyme

2. Epithélium pseudostratifié polymorphe


des voies excrétrices de l’urine (bassinet, urètre et vessie)

C. Epithéliums stratifiés : plusieurs couches de cellules


superposées.
1. Epithéliums prismatiques stratifiés :
Ils possèdent une couche de cellules basales (couche germinative) qui
se divisent et se transforment en cellules polyédriques, disposées sur
plusieurs assises

2. Epithéliums pavimenteux stratifiés (épithéliums malpighiens)


non kératinisés Les couches superficielles sont formées de cellules
aplaties.
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Exemple : épithélium de
 cavité buccale
 pharynx,
 œsophage,
 vagin
 annale.

3. Epithéliums pavimenteux stratifiés (épithéliums malpighiens)


avec couche cornée :
Les cellules de la couche superficielle se différentient en cornéocytes
chargées de kératine. Elles sont anucléées.
Ex : l’épithélium cutané ou épiderme.

4. Epithéliums cubiques stratifiés :


Rare, par exemple, canaux excréteurs des glandes sudoripares.

Les épithéliums de revêtement

D. Epithélium de transition :

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C'est un épithélium particulier aux voies excrétrices urinaires (uretère,
vessie).
Il est formé :
 d'une couche basale faite de petites cellules triangulaires ou ovalaires,
 d'une couche intermédiaire faite de cellules en forme de poires ou de
raquettes
 et une couche superficielle faite de cellules cubiques volumineuses,
parfois binucléées. Leur bord apical est épaissi par un système de
réserves membranaires, la cuticule.
Cet épithélium s'adapte aux variations de pressions dans les voies urinaires :
 Lorsque la vessie est pleine, les cellules superficielles s'aplatissent et
l'épithélium est moins épais.

Epithélium de revêtement de transition

En fonction du degré d'étirement, on va trouver différentes sortes de


stratification : de 3 à 7 couches de cellules.

2.1.4. Fonction des épithéliums de revêtement :

Selon les spécialisations fonctionnelles et les différentiations, les rôles


physiologiques des épithéliums peuvent être extrêmement variés.
1. Rôle protecteur :
Ils assurent une protection des organes vis à vis du milieu extérieur.
Ils assurent une protection mécanique ou thermique contre les chocs, le
froid, la chaleur et les radiations (exemple de l’épiderme).

2. Rôle d’échange :
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Echanges entre le milieu extérieur et le milieu intérieur.
Exemples :
tube contourné proximal du rein (filtration du sang),
l’endothélium des capillaires sanguins( échanges gazeux).

3. Rôle de mouvement :
Ce rôle est dévolu aux épithéliums ciliés, comme celui des voies
respiratoires supérieures et des trompes utérines.

4. Rôle de réception sensorielle :


L’épiderme est le lieu privilégié de la réception des informations
sensitives provenant du milieu extérieur (tact, température, douleur).
Les autres informations sensorielles sont le fait d’épithéliums
spécifiques contenant des cellules sensorielles (bourgeons du goût).

5. Rôle de renouvellement :
Grâce aux cellules souches caractérisées par leur état indifférencié,
leur durée de vie longue et leur capacité de division.

6. Rôle d’absorption :
Caractéristique des cellules intestinales possédant des
microvillosités ;

7. Rôle d’excrétion :
comme celui de l’épithélium rénal

2.2. Les épithéliums glandulaires

Introduction :
Les épithéliums glandulaires proviennent d’épithélium de revêtement ; ils
peuvent :
 soit tapisser les cavités glandulaires reliées à l’épithélium de revêtement
qui leur a donné naissance (glandes exocrines),
 soit perdre cette connexion (glandes endocrines)

Les cellules des épithéliums glandulaires sont groupées en glandes, elles


élaborent des substances et les rejettent hors d'elles.
La fonction glandulaire comprend:
 la sécrétion : activité de synthèse
 la mise en charge : stockage du produit de sécrétion.

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 L’excrétion : libération du produit de synthèse = EXTRUSION.

2.2.1. Classification :
Les épithéliums glandulaires peuvent être classées selon plusieurs critères :
Le lieu de sécrétion, les modalités d’excrétion, la nature du produit de
sécrétion, et la morphologie de la glande exocrine.

1. Selon le lieu de sécrétion


 Glande endocrine: déverse le produit de sécrétion dans des capillaires
sanguins sans canal excréteur
 Glande exocrine: déverse dans le milieu extérieur par un canal excréteur
 Glande amphicrine: à la fois endocrine et exocrine (cellules hépatiques)

a. Glande endocrine : les secrétions, qui sont toujours des hormones, se


déversent dans la circulation sanguine, sans canal excréteur. L’hormone est
ensuite transportée vers les organes cibles.
b. Glande exocrine : les sécrétions se portent vers l’extérieur grâce à des
canaux
excréteurs. Le produit de sécrétion est déversé soit à la surface du corps
(épiderme), soit à la surface d’une cavité du corps en communication avec
l’extérieur (muqueuse gastrique).
c. Glandes amphicrines : ce sont les glandes avec les deux modalités de
sécrétion (exocrine et endocrine à la fois), exemple : le pancréas.

2. Selon les modalités d’excrétion


On décrit classiquement trois modalités d’excrétion des produits élaborés par
les cellules glandulaires : mérocrine, apocrine et holocrine

mérocrine: produit éliminé sans que la cellule ne soit détruite


apocrine: produit éliminé avec la partie apicale de la cellule (gl
mammaires)
holocrine: la cellule éliminée en même temps que le produit (gl sébacées)

a.Glandes mérocrines : le produit d’élaboration est excrété par


exocytose. Ainsi, la membrane des vésicules fusionne avec la membrane
plasmique apicale permettant l’excrétion des produits (exemple :
glandes salivaires).

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b. Glandes apocrines : le produit de sécrétion est progressivement accumulé
dans une très volumineuse inclusion apicale, située au pôle apicale de la
cellule. Cette inclusion quitte la cellule en entraînant avec elle la
membrane plasmique qui l’entoure (exemple : glande mammaire).

c. Glande holocrine : c’est la cellule entière qui est le produit d’excrétion.


La cellule glandulaire accumule son produit de sécrétion, dégénère et se
fond avec lui dans le produit excrété, il y a donc ici une perte de toute la
cellule. Cette modalité d’excrétion s’observe au niveau des glandes
sébacées.

3. Selon la nature du produit de sécrétion


 séreuses: produisent des protéines enzymatiques (amilases salivaires)
 muqueuses: produisent du mucus (gl. œsophagiennes)

a. Glande séreuse : les cellules des acini sont pyramidales et limitent une
lumière à peine
visible. Le noyau des cellules est arrondi et parabasal.
b. Glande muqueuse : les cellules des acini ont une grande taille et limitent
une lumière bien visible. Le noyau des cellules est allongé, aplati et situé
au pôle basal. Les organites se trouvent ainsi au pôle basal, le
cytoplasme est clair (exemple : glandes salivaires).

4. Selon la morphologie de la glande exocrine :

Glandes exocrines :
 simple: un seul canal excréteur
 composée: canal ramifié
 tubuleuse: portion sécrétrice a la forme d’un tube allongé
 acineuse: portion sécrétrice a la forme d’une sphère
 alvéolaire: portion sécrétrice a la forme d’un sac arrondi

a. Selon la complexité du canal excréteur :


- simple : canal excréteur unique
- composé : canal excréteur ramifié

b. Selon la forme de la portion sécrétrice, la glande est dite:


- Tubuleuse : les cellules sécrétrices forment ensemble une structure
de forme d’un tube allongé, soit droit (gl. intestinale) ou contourné
(gl.sudoripare) ou pelotonné.
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- Alvéolaire : les cellules sécrétrices forment ensemble une structure de
forme sphérique à lumière importante (gl sébacée).
- Acineuse : la portion sécrétrice a la forme d’un petit sac arrondi à
lumière réduite.
- glande vésiculaire : formée par un ensemble de vésicules
- Tubulo-alvéolaire : glande composée contenant des unités sécrétrices
des deux formes. Les éléments alvéolaires qui communiquent les unes
avec les autres et constituent des chaînes d’alvéoles dont l’aspect
général est vaguement tubulaire, exemple : la prostate.
- glande trabéculaire : formée de travées
- glande réticulée : aspect d'un réseau

Les épithéliums glandulaires

2.3. D'autres types d'épithéliums


Ils ont tous un rôle de recouvrement et de protection.

2.3.1. L'endothélium
Épithélium simple composé d'une couche cellulaire fine tapissant la paroi
interne des cavités du cœur et des vaisseaux sanguins.
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2.3.2. La muqueuse
La muqueuse est une membrane de revêtement d'organes en relation avec le
milieu extérieur.
C'est un épithélium recouvert de mucus secrété par les glandes muqueuses
qu'il contient.
Exemple : muqueuse du tube digestif.

2.3.3. La séreuse
La séreuse est une membrane qui recouvre les viscères et tapisse les cavités qui
les logent.
Exemples : la plèvre (recouvre le poumon), le péricarde (recouvre le cœur), le
péritoine (recouvre l’estomac, l’intestin, le foie, le pancréas)...

2.4. Origine embryonnaire des épithéliaux :

Les épithéliums de recouvrement proviennent des trois feuillets embryonnaires


primordiaux.
 l'épithélium de la cavité buccale… dérivent de l'ectoblaste ;
 l'épithélium du tube digestif,… dérive de l'entoblaste ;
 les épithéliums dérivant du mésoblaste constitués d’une seule assise de
cellules pavimenteuses sont essentiellement représentées par les
mésothéliums et les endothéliums vasculaires

II. TISSUS CONJONCTIFS


On distingue les tissus conjonctifs non spécialisés et les tissus
conjonctifs spécialisés

1. Le tissu conjonctif non spécialisés

1.1. généralité
C'est un tissu de remplissage et d'emballage qui vient s'intercaler entre les
organes, il sert à combler les vides.
Les cellules ne sont pas jointives. Mais, baignent dans une substance ayant la
consistance d'un gel très hydraté, appelé substance fondamentale.

Le tissu conjonctif est constitué : de substance fondamentale, de cellules et de


fibres.

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a. La substance fondamentale :
Elle est située autour des cellules du tissu conjonctif.
Elle est formée d'eau, de sels minéraux, de protéines et de molécules
complexes.
Elle a un rôle de lubrifiant du tissu conjonctif,
Elle absorbe les chocs et facilite la diffusion de nombreux éléments à
travers ce tissu

b. Les éléments cellulaires : il existe des cellules indigènes et des cellules


en transit.
1) Les cellules indigènes
o des fibrocytes : cellules en forme d'étoile, unis les unes aux autres
par de fins prolongements, elles ne peuvent effectuer de
mouvements ;

o des adipocytes : accumulent les lipides utilisés en réserve.

2) Les cellules en transit :


o les macrophages et les histiocytes, responsables de la
phagocytose ;
o les granulocytes ;
o les plasmocytes, responsables de la sécrétion d'immunoglobulines
o les mastocytes, responsables de l'inflammation.

c. Les éléments fibreux :

o des fibres de collagène : ce sont des éléments extensibles Mais,


non élastiques, qui donnent au tissu conjonctif sa résistance aux
forces mécaniques et sa solidité. (ex chez les tendons, ligaments) ;
o des fibres élastiques : leur grande élasticité évite que les vaisseaux
n'éclatent lorsque le sang arrive avec une pression élevée
(poumons, peau) ;
o des fibres réticulaires : ce sont des fibres élastiques Mais, dont la
résistance est moindre par rapport aux autres fibres élastiques
(moelle osseuse rouge, rate, ganglions lymphatiques...).

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1.2. Classification des tissus conjonctifs non spécialisés:

Les tissus conjonctifs embryonnaires et les tissus conjonctifs adultes.

a. Les tissus conjonctifs embryonnaires :


Le mésenchyme.
Présent dans l’embryon, donne naissance à tous les autres tissus
conjonctifs.
Les cellules sont irrégulières,
La substance fondamentale est semi-liquide,
Les fibres sont réticulées.
Le tissu mucoïde:
Pauvre en cellules, riche en substance fondamentale qui est très hydratée, se
rencontre dans le cordon ombilical

b. Les tissus conjonctifs adultes :


Ce sont le tissu conjonctif lâche, le tissu conjonctif réticulé, le tissu conjonctif
dense, le tissu conjonctif adipeux,

1. le tissu conjonctif lâche, il contient :


 beaucoup de substance fondamentale,
 des cellules et des fibres en quantité équilibré ;
a. Le tissu conjonctif aréolaire
Il se situe sous l’épithélium, entoure les glandes et les vaisseaux.
Il contient des fibroblastes, fibres élastiques, fibres collagènes.
La substance fondamentale est abondante, gélatineuse et permet la diffusion
des nutriments, des métabolites, O 2, CO 2

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b. Le tissu conjonctif réticulé :
Formé de cellules et de fibres réticulées. Fibres collagènes très fines et
dispersées
c. Le tissu adipeux
Contient beaucoup d'adipocytes (en excès il y a obésité)
Le tissu adipeux blanc occupe les zones sous-cutanées, la cavité abdominale.
Il constitue une réserve calorique et d'énergie.
C'est un isolateur thermique.
Il joue un rôle dans l'équilibre hydrique.
La graisse brune est présente chez le fœtus et les enfants.

d. le tissu conjonctif sous-jacent aux épithéliums de


revêtement

2. Les tissus conjonctifs denses :


 peu de substance fondamentale,
 peu de cellule,
 beaucoup de fibres (derme, ligaments...) ;

a. Le tissu conjonctif dense régulier (tendon, ligament et


aponévrose)

Les faisceaux des fibres collagènes sont disposés parallèlement et les


fibroblastes sont disposés en rangées entre les faisceaux.

Dans les tendons et les ligaments, les fibres collagènes sont disposées en
faisceaux parallèles.
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Dans la cornée et les aponévroses les fibres collagènes sont agencées en lames.

b. Le tissu conjonctif dense irrégulier


Les faisceaux des fibres collagènes sont disposées irrégulièrement.
Les fibroblastes sont moins nombreux.
Il est présent dans le derme de la peau, les méninges, les sous- muqueuses et le
périchondre. EX. : La dure mère

c. Le tissu élastique
Il contient surtout des fibres élastiques qui donnent au ligament une couleur
jaune ex : le ligament jaune de la colonne vertébrale.

1.3. Fonctions du tissu conjonctif non spécialisé

Un rôle de soutien et d’emballage des tissus et organes ;


Il assure le passage de nombreuses substances entre le sang et les tissus ;
Il constitue le siège des cellules libres du système immunitaire (lymphocytes et
plasmocytes, monocytes et macrophages, granulocytes, mastocytes),

Il joue un rôle majeur dans les réactions inflammatoires et dans


les phénomènes immunitaires ainsi que dans les processus de cicatrisation.

2. Tissus conjonctifs spécialisés :


le cartilage, le tissu osseux, le sang (tissu vasculaire), le tissu
hématopoïétique, le tissu lymphatique

A. LE CARTILAGE
A.1. Constituants
Il est composé de cellules appelées chondrocytes dérivées des chondroblastes
qui se présentent seules ou en groupes isogènes (ou nid cellulaire ou
chondrone) dans des espaces appelés lacunes.
Le chondrone est l’unité fonctionnelle du cartilage.
Chaque groupe isogénique provient d’une cellule mère.
Ils sont de forme arrondie ou ovalaire, au noyau rond nucléolé et au
cytoplasme basophile.

Les fibres sont essentiellement des fibres collagènes type II


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Le cartilage n’est ni vascularisé ni innervé.

Le périchondre est le tissu conjonctif dense irrégulier situé à l’extérieur de la


plupart des cartilages sauf les cartilages au niveau des articulations.

Le périchondre est composé de fibroblastes, fibres collagènes et fibres


élastiques.

Du côté du cartilage, le périchondre se transforme progressivement en


cartilage.

A.2. différents types de cartilage.

Selon la composition de la matrice extracellulaire, on distingue trois types de


cartilage qui sont :

1) Le cartilage hyalin

Contient : des chondrocytes groupés en chondrone, des fibres collagènes, de la


substance fondamentale homogène.
Se présente comme une masse translucide blanche- bleuâtre.
Forme les surfaces articulaires des os, les cartilages costaux, cartilage du nez,
du larynx, de la taché, des bronches.

2) Le cartilage élastique

Il diffère du cartilage hyalin par son opacité et sa couleur naturelle jaune.


contient du collagène de type II et des fibres élastiques,
Les chondrocytes sont présents dans des lacunes.
Il est entouré du périchondre.
Il existe dans le pavillon de l’oreille, dans la trompe d’Eustache, dans l’épiglotte,
dans les ailes du nez

3) Le fibrocartilage ou cartilage fibreux

C’est un tissu intermédiaire entre le cartilage hyalin et le tissu conjonctif dense.


Il contient des faisceaux de fibres collagènes.
Entre les faisceaux de fibres existent des petites plages de cartilage hyalin
Les chondrocytes sont dispersées ou en groupes isogènes.
Le fibrocartilage est dépourvu de périchondre.

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On le trouve dans les disques intervertébraux, dans la symphyse pubienne et
dans les points d’attache de certains tendons sur les os.

A.3. Nutrition

Les chondrocytes se nourrissent par diffusion à travers la substance


intercellulaire à partir des vaisseaux sanguins du périchondre et du tissu
conjonctif sous-jacent.

A.4. Formation, développement et croissance du cartilage

a) la croissance dite appositionnelle (ou périchondrale) :


Des cellules souches mésenchymateuses localisées dans la couche la plus
interne du périchondre, le périchondre chondrogène, se transforment en
chondroblastes.
Les chondroblastes se différentient en chondrocytes.
Les chondrocytes forment ensuite un tissu conjonctif lâche (pauvre en fibres et
richement vascularisé) qui se distingue de la couche externe du périchondre
nommée couche tendiniforme.
La couche tendiniforme est formée de tissu conjonctif dense.
La croissance appositionnelle est essentiellement observée au cours du
développement fœtal.

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b) la croissance interstitielle :

Elle s’effectue par mitoses successives des chondrocytes eux-mêmes. Dans ce


cas, les cellules filles d’un même clone cellulaire s’éloignent de la cellule mère
en se disposant :

 soit de manière rectiligne


 soit de manière circulaire.

Elles forment ce qu’on appelle des groupes isogéniques axiaux ou coronaires.


Ces différentes dispositions permettent la croissance axiale ou circonférentielle
du cartilage.

On peut au cours de ce processus observer la présence de plusieurs


chondrocytes au sein du même chondroplaste.

La croissance interstitielle est observée :

 chez le foetus
 mais également au cours de la croissance osseuse post-natale
des os long. En effet jusqu'à la puberté, la métaphyse des os
longs renferme un cartilage de croissance nommé cartilage de
conjugaison qui participe à la croissance osseuse.

A.5. régénération

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Le cartilage peut sa régénération grâce à la prolifération du tissu périchondrial
qui comble la perte de substance par le mécanisme de la croissance
appositionnelle.
B. LES TISSUS OSSEUX
L’os est une forme rigide du tissu conjonctif.

B.1. les cellules osseuses


Il existe trois types de cellules osseuses étroitement apparentées.

1) Ostéoblastes

Ce sont des cellules cubiques ou pyramidales, à noyau volumineux avec un seul


nucléole bien visible.

Ils participent à la formation de la matrice et à la calcification de l’os.

Ils se trouvent au contact de la surface osseuse, là où la matrice est en train de


se former.

2) Ostéocytes

C’est un ostéoblaste devenu prisonnier dans la matrice osseuse.


Il a la forme ovale irrégulière.
Leur cytoplasme est faiblement basophile, contenant des gouttelettes
lipidiques, du glycogène et de fines granulations.

3) Ostéoclastes

Ils proviennent de la fusion de cellules mononucléées.


Leur cytoplasme est granuleux et faiblement basophile.
Ils sont étroitement accolés à la surface de l’os

B.2. La matrice de l’os

Elle est chimiquement formée de deux composants : composant organique et


composant inorganique.

 Le composant organique :
represente 35% de la masse osseuse
Il est constitué de fibres ostéocollagènes
Contient du mucopolyssacharide acide
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 Le composant inorganique :
Représente 65% de la masse de l’os.
Il est localisé dans la substance cimentante entre les fibres
ostéocollagènes.
Il contient du phosphate de calcium (85% du poids total des
composants inorganiques), du carbonate de calcium (10%) et
du fluorure de calcium et de magnésium (5%).

B.3. Structure de l’os


Os compact est constitué :
 Des systèmes de Harvers ou ostéon.
 Des systèmes interstitiels
 Un système de canaux : canaux de Havers et canaux de
Volkmann.

Chaque ostéon est formé de lamelles concentriques autour d’un canal de


Harvers.
Les lamelles sont séparées par des ostéocytes présents dans des lacunes
appelées ostéoplastes
Le système interstitiel se trouve entre les systèmes de Havers et formé par des
fragments d’os lamellaires de forme et de taille irrégulière et dirigés dans
toutes les directions.
Le système de canaux : les canaux de Volkmann plus ou moins perpendiculaires
aux canaux de Havert se communiquent avec les canaux de Havers, avec le
perioste et avec la cavité medullaire.
Tous les canaux sont richement vascularisés.

B.4. Les variétés de tissus osseux

Selon la direction des lamelles osseuses on distingue les os spongieux et les os


compacts.

1) Os spongieux.
Les lames osseuses sont structurées en plaques ou travées disposées dans
toutes les directions.
Exemples : l’épiphyse de l’os long ; partie centrale de l’omoplate.
2) Os compact.
La plupart des lamelles osseuses sont en disposition concentrique autour des
canaux de Havert. Exemple : la diaphyse de l’os long.

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B.5. formation et croissance de l’os.
1. Formation enchondrale ou endocartilagineuse de l’os

L’ossification enchondrale est le remplacement progressif du cartilage par de


l’os.
La présence de vaisseaux sanguins au niveau du centre d’ossification primaire
(au centre de la diaphyse) provoque la multiplication des cellules
cartilagineuses (les chondrocytes) qui forment des files longitudinales
parallèles à l’axe de l’os long, l’hypertrophie de ces cellules, la minéralisation
(par de sels de calcium) du cartilage puis la mort des chondrocytes
hypertrophiés emmurés dans une substance qui ne laisse plus diffuser les
nutriments.

Le cartilage qu’ils entretenaient se désagrège, formant des cryptes dans la


diaphyse. Ces cryptes sont agrandies par l’action des ostéoclastes pénétrant
dans l’ébauche cartilagineuse en même temps que les vaisseaux sanguins et les
cellules mésenchymateuses responsables de l’ossification après s’être
transformées en ostéoblastes.

Les ostéoblastes sécrètent dans ces cryptes, en remplacement du cartilage


détruit, de l’extérieur vers l’intérieur, des lames de substance osseuse où ils
demeurent emprisonnés et deviennent ostéocytes. Ainsi se forment les
ostéons dont les canaux de Havers renferment les vaisseaux sanguins
capillaires responsables de leur édification.

Le phénomène décrit se poursuit de proche en proche vers les épiphyses au fur


et à mesure, mais plus rapidement que l’ébauche cartilagineuse de l’os grandit.

2. Formation endomembraneuse de l’os. → (TPE)

C. TISSUS SANGUINS
1. Le sang
Le sang est un tissu car il est constitué d'un liquide complexe, le plasma dans
lequel des cellules diverses circulent en suspension.
Il est composé de 2 grands types de cellules :
 les cellules myéloïdes appartenant au tissu myéloïde ;
o Le tissu myéloïde donne naissance :
 aux globules rouges : ils interviennent dans le transport de
l'oxygène ;

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 aux plaquettes : ils interviennent dans la coagulation ;
 aux globules blancs constitués par les polynucléaires
neutrophiles, éosinophiles et basophiles. Ils interviennent
dans la défense de l'organisme.
o Les cellules myéloïdes sont produites par le foie, la rate et le foie
durant la phase embryonnaire. Après la naissance, c'est la moelle
osseuse qui les produira.
 les cellules lymphoïdes appartenant au tissu lymphoïde ;
o Le tissu lymphoïde donne naissance aux lymphocytes et
plasmocytes, ils interviennent dans les réactions immunes
spécifiques.
o Le tissu lymphoïde se trouve dans la moelle osseuse mais, aussi
dans les organes lymphoïdes : ganglions lymphatiques. (Rate,
amygdales, thymus...).

2. La moelle osseuse

La moelle osseuse est une substance molle contenue dans les épiphyses des os
longs et des os plats.
Elle fabrique les éléments figurés sanguins.
Le myélogramme est un examen permettant de visualiser les cellules
contenues dans la moelle osseuse.
Les cellules que l'on trouve dans la moelle osseuse sont appelées cellules
souches ou précurseurs, elles se regroupent en différentes lignées.

 la lignée des globules rouges ;


 la lignée du polynucléaire neutrophile ou lignée granulocytaire ;
 la lignée éosinophile et basophile ;
 la lignée plaquettaire ;
 la lignée monocytaire ;
 la lignée des lymphocytes et plasmocytes.

31. La composition du sang

D'apparence, le sang est un liquide rouge et d'aspect visqueux.


L'hémogramme ou numération formule sanguine (NFS) permet d'apprécier les
éléments figurés du sang.
Quelques chiffres :
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 le volume sanguin est de 4,8 litres ;
 la densité du sang est de 1,050 ;
 le pH du sang est de 7,4.

3. Le plasma

Le plasma représente la partie liquide du sang où se trouvent les cellules


sanguines.
Il est composé :
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 d'eau pour 90 %,
 de substances organiques (protéines : albumines, globulines,
fibrinogène)
 et inorganiques.

4. Les éléments figurés du sang

4.1. Le globule rouge ou hématie ou érythrocyte

4.1.1. La structure
C’est une cellule anuclée donc incapable de se diviser.
Son cytoplasme est dépourvue d'organites, mais contient de l'eau, des ions,
des enzymes du glucose et riche en hémoglobine.
Elle se présente de profil comme un disque biconcave, de face comme un
disque à centre plus clair: c'est une sorte de poche contenant l'hémoglobine.
Cette forme lui confère une élasticité importante afin de remplir son rôle de
transporteur d'oxygène à travers certains capillaires étroits.
Le diamètre normal des globules rouges de face varie de 6,7 à 7,7 micromètres.
Elle est naturellement rouge à cause de l'hémoglobine qu'elle contient lui
conférant ainsi sa couleur.

Globule rouge

4.1.2. La circulation
L'hématie est transportée par le flux sanguin.
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Elle assure le transport des gaz respiratoires dont le dioxygène (O2) et le
dioxyde de carbone (CO2).

4.1.3. Erythropoïèse et hémolyse


La durée de vie de l'hématie est de 120 jours, elle meurt par vieillissement car
comme elle ne possède pas notamment de noyau.
Il se produit une hémolyse, destruction des hématies.
Cette hémolyse est réalisée par les macrophages qui se trouvent dans le foie, la
rate, la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques.
L'érythropoïèse se produit dans la moelle osseuse à partir de cellules souches
qui se différencient pour aboutir à la formation des hématies.
L'ensemble de ces cellules va constituer la lignée érythrocytaire.
A noter qu'un réticulocyte est un globule rouge jeune.

L'érythropoïétine est une hormone qui est sécrétée par des cellules rénales et
qui va stimuler la maturation et la prolifération des érythrocytes.
L'érythropoïèse nécessite des nutriments tels que des acides aminés, des
glucides, des lipides, du fer, de l'acide folique de la vitamine B12.

4.1.4. L'hémoglobine
L'hémoglobine représente 1/3 de la masse du globule rouge.
L'hémoglobine se compose de :
 l'hème = protoporphyrine naturellement rouge qui confère sa couleur au
GR + un atome de fer ferreux Fe2+ qui fixe la molécule d'O2 ;
 la globine : chez l'adulte elle est constituée de 4 chaines polypeptidiques
a, ß, ?, d ou e, identiques 2 à 2 ; elle permet la fixation de 25% du CO2.

On distingue différents types d'hémoglobines en fonction de leurs différentes


chaines.

Les trois fonctions principales de l'hémoglobine :


 transporter l'oxygène des poumons aux tissus ;
 permettre le transfert d'une partie du CO2 des tissus aux poumons ;
 tamponner les protons H+ libérés par les tissus.

Taux normal de l'hémoglobine dans le sang:


 13 g/100 ml chez l'homme ;
 12 g/100 ml chez la femme.

Quelques définitions :
 L'hémoglobine transportant l'O2 est appelée oxyhémoglobine.

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 L'hémoglobine transportant le CO2 est appelée carbaminohémoglobine.
 La méthémoglobinémie est une hémoglobine oxydée contenant un
atome de fer ferrique Fe3+.
 La carboxyhémoglobine est une hémoglobine associée à du monoxyde
de carbone CO (toujours pathologique : intoxication tabagique, fumée
d'incendie).
 Anémie : abaissement au-dessous du niveau normal de la quantité
d'hémoglobine circulante.

4.2. Les globules blancs ou leucocytes

Les globules blancs sont de l'ordre de 4 à 10 000/mm3.

4.2.1. Les granulocytes polynucléaires


Les granulocytes polynucléaires (polynucléaires) sont produits dans la moelle
osseuse et appartiennent au tissu myéloïde.
Ils possèdent un noyau plurilobé et ont pour fonction la phagocytose.
La phagocytose est l'absorption et la digestion de particules solides par une
cellule.

Il en existe 3 types :

 neutrophiles : leur fonction essentielle est la phagocytose de corps


étrangers surtout des bactéries ;
 éosinophiles : leur fonction s'exerce essentiellement au cours des
réactions allergiques ;
 basophiles : leur absence n'a aucune conséquence et leur fonction n'est
pas totalement définie.

4.2.2. Les monocytes

Les monocytes sont produits dans la moelle osseuse et appartiennent au tissu


myéloïde.
Ils possèdent un noyau ovoïde ou en fer à cheval et ont pour fonction la
phagocytose.
Ils sont véhiculés par le sang jusque dans les tissus pour s'y transformer et se
fixer, ils prennent alors le nom de macrophages.
Ils phagocytent des fragments de très grande taille.
4.2.3. Les lymphocytes
Les lymphocytes appartiennent au tissu lymphoïde et sont répartis dans les
ganglions lymphatiques, la rate, le thymus.
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Les cellules souches se trouvent dans la moelle osseuse.
Une partie fournit des lymphocytes qui vont aller directement dans les organes
lymphoïdes, ce sont les lymphocytes B.
Une autre partie va transiter par le thymus pour se rendre ensuite en
périphérie, ce sont les lymphocytes T.
Les lymphocytes T et B interviennent dans la réponse immunitaire mais, de
façon différente :

 les lymphocytes B sécrètent des anticorps qui attaquent et détruisent les


éléments étrangers, on parle alors de réponse de type humorale.
 les lymphocytes T, eux, les détruisent directement, on parle de réponse
de type cellulaire.

32.3. Les plaquettes

Ils appartiennent au tissu myéloïde.


Ils proviennent de la fragmentation du cytoplasme de grosses cellules de la
moelle osseuse.
Ils circulent une dizaine de jours dans le sang avant d'être détruites dans le foie
et la rate notamment.
Ils sont au nombre de 150 à 400 000/ml de sang et jouent un rôle fondamental
dans l'hémostase.
La thrombopoïèse correspond à la formation des plaquettes sanguines et est
régulée par une hormone la thrombopoïétine.

III. LES TISSUS MUSCULAIRES

Introduction

Le tissu musculaire est une association de cellules appelées fibres musculaires,


différenciées en vue de la contraction. La contraction massive d'un ensemble
de fibres entraîne le mouvement des tissus auxquels elles sont fixées.

Les cellules musculaires ou fibres musculaires, appelées myocytes possèdent


les caractéristiques suivantes :
 le cytoplasme des myocytes contient deux types de protéines
filamentaires contractiles : les myofilaments d'actine et les
myofilaments de myosine.

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Marc.Page 27
 la membrane plasmique contient de nombreux recepteurs et
transporteurs, notamment des transporteurs du glucose.
 une membrane basale recouvre les myocytes.

Il existe 3 types de tissus musculaires :

- le tissu musculaire lisse ou le muscle viscéral assurant la mobilité des


structures internes (vessie, bronches...) il permet les mouvements non
volontaires sous contrôle du système nerveux dit autonome ou végétatif
- le tissu musculaire strié ou le muscle squelettique relié au squelette qui
permet les mouvements volontaires sous contrôle du système nerveux dit
cérébro-spinal

- le tissu musculaire myocardique possédant à la fois des propriétés des


muscles lisses et celles des muscles striés qui stru

1. la musculature lisse :
On la retrouve dans les parois du tractus digestif, du tractus urinaire, des
vaisseaux sanguins et des follicules pileux.

a. structure du muscle lisse


Elle présente des myofibrilles sans bandes claires et sombres.
Les contractions sont déclenchées par des facteurs locaux (ex dilatation
de l'intestin) et controlé par le système nerveux végétatif.
La contraction est lente, involontaire, peu fatigable et tonique.
Vascularisation sanguine est peu développée.
Innervation : les myocytes sont innervés par groupes

b. Les cellules musculaires lisses :


La fibre musculaire lisse est une petite cellule fusiforme (de 5 à 20
micron) appelées léiomyocytes (léomyocytes):
 le cytoplasme s’appelle sarcoplasme,
 la membrane plasmique : sarcolemme.
 Elle a un noyau central unique ;

Le sarcoplasme présente deux zones :

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Marc.Page 28
 L’un contient les organites vitaux de la cellule et coiffe les deux
pôles du noyau.
 L’autre occupe la plus grande partie de la cellule et contient les
myofilaments qui sont : fins d’actine (4 – 8 nm), épais de myosine
(13.5 – 18.5 nm), intermédiaires (10nm)
Les myofilaments d’actines et de myosines s’organisent en
faisceaux parallèles.

La membrane plasmique est revêtue d’une membrane basale sur laquelle sont
insérées des fibres de collagène.

Le noyau se déforme lors de la contraction de la cellule.

La contraction des muscles lisses se fait par glissements des filaments d’actines
les uns par rapport aux autres, entraînés par les unités de myosine.

c. Origine et croissance des muscles lisses

La majorité se développe par différentiation des cellules mésenchymateuses.


Ils sont donc d’origine mésodermique.
Dans quelque cas, le muscle lisse provient de la différentiation de l’ectoblaste,
donc d’origine ectodermique. Ce sont les cellules musculaires myo-épithéliales.
Les cellules musculaires lisses peuvent augmenter de taille à la suite de
stimulations physiologiques ou pathologiques.

2. la musculature striée :
On retrouve la langue, les muscles du larynx et la musculature de la
gorge, le diaphragme et l'ensemble des muscles des membres.
Ce sont des muscles volontaires.
Le tissu musculaire est rouge du fait de la présence de myoglobine et de
la richesse sanguine du tissu qui a besoin d'oxygène pour fonctionner.
Les cellules sont grandes et longues

D. Structure générale :
Le tissu musculaire strié comprend 4 composantes : musculaire,
conjonctive, vasculaire et nerveuse.
a. Composante musculaire :
Le corps du muscle strié est relié au squelette par les tendons.
Il est formé de faisceaux de fibres musculaires.
Chaque cellule musculaire striée, encore appelée rhabdomyocyte,
contient dans son cytoplasme des myofibrilles.
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La cellule musculaire striée à la forme d'un fuseau d'environ 50 microns
de diamètre et pouvant atteindre 50 cm de long
Les rhabdomyocytes possèdent plusieurs centaines de noyaux situés en
périphérie de la cellule, contre la membrane plasmique (sarcolemme)
Chaque myofibrille est formée par l'alignement d'unités contractiles
élémentaires nommées sarcomères.
L’alignement des sarcomères confère l’aspect strié aux muscles
squelettiques. C'est-à-dire une alternance de bandes claires et bandes
sombres (en microscope optique).

La bande sombre est nommée disque A car elle est anisotrope en


microscopie à contraste de phase c’est-à-dire d’aspect non homogène.
La bande claire est nommée bande I car elle est isotrope c’est-à-dire
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homogène. Chaque bande claire est traversée d’une ligne transversale
qu’on nomme strie Z.
Entre les myofibrilles, le cytoplasme restant est nommé sarcoplasme et
contient les organites et molécules suivantes :
- des mitochondries volumineuses qui leur fournissent l'ATP nécessaire à
la fonction contractile
- des grains de glycogène permettant le stockage du glucose.
- des molécules de myoglobine qui donnent leur coloration rouge au
muscle et dont la fonction est de fixer l’oxygène et de le transmettre aux
mitochondries.
- des protéines du cytosquelette (filaments intermédiaires de desmine et
microtubules) assurant la cohésion des faisceaux de myofibrilles
- d’autres protéines telles que la créatine et la créatine phospho-kinase
- des poches de réticulum endoplasmique lisse encore appelé réticulum
sarcoplasmique qui forment un réseau participant au système dit
sarcotubulaire ou système T.

La richesse relative en glycogène, mitochondries et myoglobine permet


de distinguer les fibres de type I (dites rouges) des fibres de type II
(dites blanches).
Les fibres rouges sont riches en mitochondries et myoglobine mais
pauvres en glycogène.
Elles ont un fonctionnement aérobie et sont abondantes dans les
muscles posturaux.
Leur fatigabilité est faible et leur contraction lente.
Les fibres blanches sont riches en glycogène mais pauvres en
mitochondries et myoglobine.

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Marc.Page 31
Elles ont un fonctionnement anaérobie et sont abondantes dans les
muscles phasiques.
Leur fatigabilité est élevé et leur contraction rapide.

b. composante conjonctive :
Les fibres musculaires striées (c'est-à-dire les cellules musculaires)
sont groupées en faisceaux et sont réunies et entourées par un tissu
conjonctif formant plusieurs tuniques.
L'épimysium revêt le muscle dans son entier,
le périmysium entoure chaque faisceau
et l'endomysium est le nom donné au tissu conjonctif entourant
chaque fibre musculaire.

On trouve également des amas d’adipocytes au sein du périmysium.


Les cellules musculaires et le tissu conjonctif de soutien sont reliés au
squelette par les tendons.
Les fibres de collagène des tendons adhérent à l’épimysium et à la
membrane basale des cellules musculaires les plus longues.

c. Composante vasculaire :
Des vaisseaux sanguins (artérioles et veinules) circulent dans les cloisons
conjonctives du périmysium
et forment un réseau capillaire artérioveineux au niveau de
l'endomysium.
Ce réseau entoure chaque fibre musculaire.

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d. Composante nerveuse :
Innervation motrice : Chaque cellule musculaire est innervée par une
fibre nerveuse motrice issue d'un motoneurone alpha.
Le corps cellulaire de chaque motoneurone alpha est localisé dans la
corne antérieure de la moelle épinière et envoie un axone dont chacune
des terminaisons fait synapse au niveau d'une jonction neuromusculaire,
encore appelée plaque motrice.
Chaque motoneurone commande plusieurs fibres musculaires.

L'ensemble des fibres musculaires sous contrôle d'un motoneurone


constitue une unité motrice.

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Innervation sensitive : Le muscle strié est également innervé par des
fibres nerveuses sensitives.

E. Sarcomères

a. ultrastructure morphologique :
Chaque sarcomère localisé entre 2 stries Z est constitué de myofilaments
parallèles à son grand axe: les myofilaments épais et les myofilaments fins.
Le disque sombre ou disque A contient des myofilaments fins et des
myofilaments épais ce qui lui confère son aspect anisotrope.
Le disque I ou disque clair ne contient que des myofilaments fins ce qui lui
confère son caractère isotrope.
Ces myofilaments fins s’arriment aux myofilaments fins des sarcomères voisins au
niveau des stries Z.
Au sein du disque A, la zone centrale appelée bande ou disque H ne contient que
des myofilaments épais dont les extrémités se font vis à vis au niveau de la bande
M.
Les parties latérales du disque A sont les zones où les myofilaments fins et épais
se chevauchent et établissent des contacts nommés ponts d’union.

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b. Ultrastructure moléculaire :
Myofilaments fins : ils sont constitués de trois éléments :
- des molécules d’actine polymérisées (protéines globulaires) qui s’associent en
chapelet
- des molécules de tropomyosine qui s’enroule autour de l’axe formé par les
molécules d’actine
- des molécules de troponine qui s’insèrent de manière périodique sur les
molécules d’actine

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Myofilament épais : chaque myofilament épais résulte de l’assemblage
d’environ 300 molécules de myosine.

3. la musculature cardiaque :
Forme particulière de la musculature striée.
Les cellules sont reliées par des stries scalariformes ou disques intercalaires.
Ces disques se présentent comme des lignes sombres en zig zag au niveau des
stries Z.
Elle n'est pas sous contrôle de la volonté.
Les cellules du muscle cardiaque appelées cellules myocardiques possèdent des
myofilaments d'actine et de myosine.
Elles sont mononuclées Le noyau est central
Autour du noyau se trouvent de nombreuses mitochondries, un petit appareil
de Golgy, quelques gouttelettes lipidiques, des lipofuschhines
Des mitochondries séparent les myofibrilles
Le système en T:
 Le sarcolemme s'invagine pour donner naissance à des tubules T
beaucoup plus larges que dans la cellule striée
 Les tubules T sont situés en regard des stries Z.
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 Les tubules T sont reliés entre eux par des tubes longitudinaux et
s'associent aux tubules du réticulum (sarcotubules)
 Les tubules du réticulum sarcoplasmique ne possèdent pas de citernes
terminales.
Il se forme ainsi des diades non pas des triades

Les tissus musculaires

IV. LE TISSU NERVEUX


I. généralité
Le tissu nerveux est constitué des cellules nerveuses.
Elles servent à la communication entre les tissus.
Les cellules nerveuses sont :
 responsables du transport d'information ;
 compétentes pour la réception des informations ;
 responsables de la transformation et du stockage des informations

Le système nerveux (SN) a pour rôles de saisir les informations, puis de les
exploiter, les stocker et enfin de les envoyer.

Il a lien avec le système hormonal, lui permettant ainsi de réguler le

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Marc.Page 37
fonctionnement de l'ensemble des organes notamment face aux changements
de l'environnement extérieur.

Grâce à des récepteurs spécifiques, le SN perçoit les modifications de


l'organisme et ou de l'environnement.

Il les transmet alors aux fibres nerveuses afférentes vers les centres nerveux
supérieurs, où elles vont être traitées et une réponse va alors partir par les
fibres nerveuses efférentes déclenchant alors une réaction adaptée à la
situation.

Selon sa structure, le SN est divisé en

 système nerveux central : constitué par les centres supérieurs que sont
le cerveau et la moelle épinière ;
 système nerveux périphérique : constitué par tous les nerfs ou cellules
nerveuses ne faisant pas partie des 2 structures ci-dessus.

Selon leur fonction et leur mode de commande, le système nerveux


périphérique se subdivise en :

 le système nerveux volontaire (somatique) : il dirige tous les processus


sous le contrôle de la conscience et de la volonté ;
 le système nerveux végétatif (autonome) : il dirige les fonctions des
organes internes et est peu influencé par la volonté.

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Le tissu nerveux est composé de 2 types de cellules :

 les neurones (cellules nerveuses) ;


 cellules gliales (cellules de protection).

II. Les cellules nerveuses ou neurones

Ils sont constitués de :

 un corps cellulaire ;
 de dendrites ;
 un axone ;
 de terminaisons axonales.

Un neurone

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Les neurones possèdent 2 propriétés fondamentales :

 l'excitabilité : capacité à réagir à un stimulus et à le convertir en influx


nerveux ;
 la conductivité : capacité de propager et transmettre cet influx nerveux.

1. Le corps cellulaire

Il contient les mêmes éléments que la cellule de base. Mais,

 présence de neurofibrilles dans le cytoplasme ;


 présence d'amas de RE réunis en un organite spécial appelé corps de
Nissl.

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Corps cellulaire ou péricaryon

2. Les dendrites

Ce sont des prolongements du corps cellulaire avec les mêmes organites


exceptés le noyau et l'appareil de Golgi.

Elles augmentent la surface membranaire disponible pour l'arrivée des signaux


provenant des autres neurones.

3. L'axone

C'est un prolongement unique de corps cellulaire qui ne contient que des


microtubules et des mitochondries.

Sur son trajet il peut donner naissance à des collatérales.

Il se termine par de petits renflements appelés terminaisons axonales.

L'espace entre 2 cellules nerveuses se nomme l'espace synaptique.

L'ensemble des membranes et l'espace synaptique constitue la synapse, lieu de


transmission de l'influx d'un neurone à un autre.

4. Les fibres nerveuses

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La myéline est une substance isolante formée à partir de prolongements des
membranes plasmiques des cellules spécialisées que sont les cellules de
Schwann dans le Système nerveux périphérique et les oligodendrocytes dans le
système nerveux central.

Les fibres nerveuses sont de 2 types.

4.1. La fibre myélinisée

Elle est couverte de gaine de myéline.

La cellule de Schwann s'entoure autour de l'axone de la fibre du système


nerveux périphérique laissant contre celle-ci une partie de sa membrane.

L'oligodendrocyte émet des prolongements cytoplasmiques formant la gaine


de myéline des axones du système nerveux central.

Ce manchon de protection ressemble à un fil entouré d'une gaine isolante qui


augmente la vitesse de conduction de l'influx nerveux.

Les cellules formatrices de myéline sont séparées les unes des autres par des
espaces (1 à 2 mm) appelés nœud de Ranvier

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Marc.Page 42
Fibre nerveuse myélinisée

C'est au niveau de ces nœuds que le signal électrique est en contact avec la
substance intercellulaire environnante.
Sur les portions de myéline, il n'y a pas de contact entre le signal électrique et
l'environnement extérieur, le signal effectue alors de grands sauts.
C'est ce qu'on appelle la conduction saltatoire. Le temps de transmission est
donc réduit.

axone
Gaine de
myéline

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4.2. La fibre amyélinique

Elle est dépourvue de gaine de myéline Mais, possède une gaine de Schwann
constituée de cellules de Schwann non déroulées.

Axone

Cellule de Schwann

Fibre nerveuse amyélinique

A noter que les cellules de Schwann et les oligodendrocytes servent aussi à


nourrir l'ensemble des fibres nerveuses.

Pathologie :
La myéline peut dégénérer par destruction auto-immune, c’est le cas de la
sclérose en plaque qui entraîne
 des troubles de la vue,
 des problèmes d’équilibre et de coordination,
 des sensations altérées,
 des anomalies dans l’articulation des mots,
 de la fatigue, des incontinences,
 des troubles sexuels
 et des troubles cognitifs
 et affectifs.

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5. Fibres nerveuses et nerf

5.1. Fibres nerveuses

La fibre nerveuse, c’est l’axone d’un neurone entouré ou non de sa gaine de


myéline.
Les fibres nerveuses qui partent du système nerveux central vers la périphérie
sont appelées fibres nerveuses efférentes.

Si elles alimentent un muscle squelettique, elles se nomment fibres nerveuses


motrices.

Si les fibres se dirigent vers le système nerveux central, elles s'appellent fibres
nerveuses afférentes.

Si elles transmettent des informations en provenance de cellules ou d'organes


sensoriels elles se nomment fibres nerveuses sensorielles ou sensitives.

5.2. Le nerf

Les nerfs sont formés de faisceaux de fibres nerveuses agencées de la façon


suivante :
 La fibre nerveuse est recouverte d’une fine couche de tissu conjonctif,
l’endonèvre.
 Plusieurs fibres sont regroupées en un faisceau entouré d’une autre
gaine de tissu conjonctif, la périnèvre.
 Un ensemble de faisceaux de fibres nerveuses constitue un nerf et est
recouvert d’une gaine fibreuse baptisée épinèvre.

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Structure d’un nerf

Un nerf peut se diviser plusieurs fois au cours de son cheminement ou bien


s'unir avec d'autres nerfs.

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Il peut contenir aussi bien des fibres motrices que des fibres sensitives (= nerf
mixte).

6. Classification des neurones


6.1 Selon le type de prolongement cellulaire : neurones multipolaires, neurones
bipolaires, neurones unipolaires.

6.2. Selon leur silhouette : pyramidaux, piriformes, neurones en T

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Dendrite

Cellule
de
Purkinje

Purkinje

Cervelet

Axone

iologie cellulaire - Kierzenbaum

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6.3. Selon leur fonction :
 neurones efférents ou neurones moteurs ou motoneurones :
transmission des ordres à partir du système nerveux central vers les
cellules exécutrices ;
 neurones afférents ou neurones sensitifs : transmission des informations
à partir des récepteurs vers le cerveau ou la moelle épinière ;
 les interneurones ou neurones d'association : s'interposent entre
neurones efférents et neurones afférents, ils reçoivent les informations
sensitives et les relayent vers les neurones qui véhiculent ensuite les
réponses. Ils sont dans le système nerveux central.

7. Substance grise et substance blanche

Le système nerveux central comprend : L’encéphale et La moelle épinière


L’encéphale comprend : le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral.

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Marc.Page 49
Une coupe de l’encéphale montre l’existence de 2 types de tissus :
La substance grise à la périphérie
La substance blanche au centre.

La moelle épinière est constituée :


- de substance blanche à la périphérie.
- de substance grise centrale en forme de papillon.

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Substance blanche

Substance grise

7.1. La substance blanche

La substance blanche contient les axones qui sont les prolongements des
neurones.
Ces prolongements particulièrement étirés et longs sont entourés d'une gaine
de myéline et de cellules de nature non nerveuse participant à la structure du
tissu interstitiel neuronal : la névroglie qui nourrit et protège les cellules
nerveuses.
Le rôle de la substance blanche est d'assurer la conduction de l'influx nerveux
entre deux centres nerveux consécutifs ou entre un centre nerveux et un nerf.

7.2. -La substance grise


Tissu appartenant au système nerveux central (encéphale et moelle épinière)
de coloration grise.

La substance grise qui constitue en quelque sorte la partie noble du système


nerveux, contient les corps des neurones.
Elle est située en surface du cerveau et du cervelet ou en profondeur de ceux-
ci, sous forme de noyaux gris.
La substance grise se trouve également à l'intérieur, au centre de la moelle
épinière.
Elle est constituée essentiellement des corps cellulaires des cellules nerveuses
et d'autres cellules non nerveuses formant la névroglie (tissu interstitiel)
permettant d'assurer protection et apport énergétique à l'ensemble des
cellules nerveuses.
La substance grise a pour rôle de réceptionner les messages et d'analyser les
informations afin d'élaborer les réponses.

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Marc.Page 51
III. Les cellules gliales
Contrairement aux neurones, les cellules gliales ne peuvent pas déclencher ou
transmettre l'influx nerveux, Mais, remplissent des fonctions de protection,
d'alimentation et immunologique pour le neurone.

1) Les cellules de la glie centrale

•Astrocytes :
Une forme étoilée
Les prolongements cytoplasmiques peuvent être courts mais très nombreux,
ou au contraire longs et moins ramifiés.
Soutien nutritif, homéostasie périaxonique et synaptique, élimination des
neurotransmetteurs, formation de la cicatrice gliale.

Capillaire

astrocyte

•Oligodendrocytes:
Cellules à prolongements peu nombreux et courts.
Forment la gaine de myéline, un isolant électrique facilitant la conduction de
l’influx nerveux

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Marc.Page 52
oligodendrocyte

axone

Remarque :
La macroglie
Les astrocytes et les oligodendrocytes sont groupés en macroglie

• Cellules choroïdiennes:
Sont cubiques avec un noyau sphérique central.
Couvrent les plexus choroïdes, structures conjonctivo-vasculaires appendues à
la paroi des ventricules cérébraux.
Le pôle apical des cellules choroïdiennes porte des microvillosités.
Sécrètent dans le système cavitaire du SNC, le liquide céphalo-rachidien (LCR).
• Cellules épendymaires ou épendymocytes:
Ce sont des cellules cylindriques unies à leur pôle apical par des complexes de
jonction.
Le pôle apical porte des cils vibratiles et quelques microvillosités.
Le pôle basal se termine par une expansion cytoplasmique filiforme
difficilement perceptible.
Les cellules épendymaires tapissent :
 le canal épendymaire de la moelle épinière
 et les ventricules cérébraux.
Elles constituent une barrière entre le LCR et le tissu nerveux

• les cellules de la microglie :


 Les microglies :
Petites cellules ovoïdes, possédant des prolongements " épineux " plus ou
moins longs.
Ce Sont des monocytes particuliers.
 Les macrophages
Lorsque les microglies détectent une anomalie ou une lésion, elles se
rassemblent et migrent dans leur direction.
Elles se transforment ensuite en macrophages d'un type particulier, et digèrent
alors les micro-organismes, et les débris de neurones morts.

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2) La glie périphérique

La cellule de Schwann :
Pluripotente et permettre la réparation des fibres nerveuses.
Produit la myéline

F. TISSUS SANGUINS

30. Définition - généralités

30.1. Le sang

Le sang est un tissu car il est constitué d'un liquide complexe, le plasma dans
lequel des cellules diverses circulent en suspension.

Il est composé de 2 grands types de cellules :

 les cellules myéloïdes appartenant au tissu myéloïde ;


o Le tissu myéloïde donne naissance :

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 aux globules rouges : ils interviennent dans le transport de
l'oxygène ;
 aux plaquettes : ils interviennent dans la coagulation ;
 aux globules blancs constitués par les polynucléaires
neutrophiles, éosinophiles et basophiles. Ils interviennent
dans la défense de l'organisme.
o Les cellules myéloïdes sont produites par le foie, la rate et le foie
durant la phase embryonnaire. Après la naissance, c'est la moelle
osseuse qui les produira.
 les cellules lymphoïdes appartenant au tissu lymphoïde ;
o Le tissu lymphoïde donne naissance aux lymphocytes et
plasmocytes, ils interviennent dans les réactions immunes
spécifiques.
o Le tissu lymphoïde se trouve dans la moelle osseuse mais, aussi
dans les organes lymphoïdes : ganglions lymphatiques. (Rate,
amygdales, thymus...).

Numération formule sanguine

30.2. La moelle osseuse

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Marc.Page 55
La moelle osseuse est une substance molle contenue dans les épiphyses des os
longs et des os plats.

Elle fabrique les éléments figurés sanguins.

Le myélogramme est un examen permettant de visualiser les cellules


contenues dans la moelle osseuse.

Les cellules que l'on trouve dans la moelle osseuse sont appelées cellules
souches ou précurseurs, elles se regroupent en différentes lignées.

 la lignée des globules rouges ;


 la lignée du polynucléaire neutrophile ou lignée granulocytaire ;
 la lignée éosinophile et basophile ;
 la lignée plaquettaire ;
 la lignée monocytaire ;
 la lignée des lymphocytes et plasmocytes.

31. La composition du sang

31.1. Généralités

D'apparence, le sang est un liquide rouge et d'aspect visqueux.

L'hémogramme ou numération formule sanguine (NFS) permet d'apprécier les


éléments figurés du sang.

Quelques chiffres :

 le volume sanguin est de 4,8 litres ;


 la densité du sang est de 1,050 ;
 le pH du sang est de 7,4.

31.2. Le plasma

Le plasma représente la partie liquide du sang où se trouvent les cellules


sanguines.

Il est composé :
 d'eau pour 90 %,
 de substances organiques (protéines : albumines, globulines,
fibrinogène)

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Marc.Page 56
 et inorganiques.

32. Les éléments figurés du sang

32.1. Le globule rouge ou hématie ou érythrocyte

32.1.1. La structure
C’est une cellule anuclée donc incapable de se diviser.
Son cytoplasme est dépourvue d'organites, mais contient de l'eau, des ions,
des enzymes du glucose et riche en hémoglobine.

Elle se présente de profil comme un disque biconcave, de face comme un


disque à centre plus clair: c'est une sorte de poche contenant l'hémoglobine.

Cette forme lui confère une élasticité importante afin de remplir son rôle de
transporteur d'oxygène à travers certains capillaires étroits.

Le diamètre normal des globules rouges de face varie de 6,7 à 7,7 micromètres.

Elle est naturellement rouge à cause de l'hémoglobine qu'elle contient lui


conférant ainsi sa couleur.

Globule rouge

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32.1.2. La circulation
L'hématie est transportée par le flux sanguin.
Elle assure le transport des gaz respiratoires dont le dioxygène (O2) et le
dioxyde de carbone (CO2).
32.1.3. Erythropoïèse et hémolyse

La durée de vie de l'hématie est de 120 jours, elle meurt par vieillissement car
comme elle ne possède pas notamment de noyau.

Il se produit une hémolyse, destruction des hématies.

Cette hémolyse est réalisée par les macrophages qui se trouvent dans le foie, la
rate, la moelle osseuse et les ganglions lymphatiques.

L'érythropoïèse se produit dans la moelle osseuse à partir de cellules souches


qui se différencient pour aboutir à la formation des hématies.

L'ensemble de ces cellules va constituer la lignée érythrocytaire.

A noter qu'un réticulocyte est un globule rouge jeune.

L'érythropoïétine est une hormone qui est sécrétée par des cellules rénales et
qui va stimuler la maturation et la prolifération des érythrocytes.

L'érythropoïèse nécessite des nutriments tels que des acides aminés, des
glucides, des lipides, du fer, de l'acide folique de la vitamine B12.

32.1.4. L'hémoglobine

L'hémoglobine représente 1/3 de la masse du globule rouge.

L'hémoglobine se compose de :

 l'hème = protoporphyrine naturellement rouge qui confère sa couleur au


GR + un atome de fer ferreux Fe2+ qui fixe la molécule d'O2 ;
 la globine : chez l'adulte elle est constituée de 4 chaines polypeptidiques
a, ß, ?, d ou e, identiques 2 à 2 ; elle permet la fixation de 25% du CO2.

On distingue différents types d'hémoglobines en fonction de leurs différentes


chaines.

Les trois fonctions principales de l'hémoglobine :


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 transporter l'oxygène des poumons aux tissus ;
 permettre le transfert d'une partie du CO2 des tissus aux poumons ;
 tamponner les protons H+ libérés par les tissus.

Taux normal de l'hémoglobine dans le sang:

 13 g/100 ml chez l'homme ;


 12 g/100 ml chez la femme.

Quelques définitions :

 L'hémoglobine transportant l'O2 est appelée oxyhémoglobine.


 L'hémoglobine transportant le CO2 est appelée carbaminohémoglobine.
 La méthémoglobinémie est une hémoglobine oxydée contenant un
atome de fer ferrique Fe3+.
 La carboxyhémoglobine est une hémoglobine associée à du monoxyde
de carbone CO (toujours pathologique : intoxication tabagique, fumée
d'incendie).
 Anémie : abaissement au-dessous du niveau normal de la quantité
d'hémoglobine circulante.

32.2. Les globules blancs ou leucocytes

Les globules blancs sont de l'ordre de 4 à 10 000/mm3.

32.2.1. Les granulocytes polynucléaires

Les granulocytes polynucléaires (polynucléaires) sont produits dans la moelle


osseuse et appartiennent au tissu myéloïde.

Ils possèdent un noyau plurilobé et ont pour fonction la phagocytose.

La phagocytose est l'absorption et la digestion de particules solides par une


cellule.

Il en existe 3 types :

 neutrophiles : leur fonction essentielle est la phagocytose de corps


étrangers surtout des bactéries ;
 éosinophiles : leur fonction s'exerce essentiellement au cours des
réactions allergiques ;

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 basophiles : leur absence n'a aucune conséquence et leur fonction n'est
pas totalement définie.

32.2.2. Les monocytes

Les monocytes sont produits dans la moelle osseuse et appartiennent au tissu


myéloïde.

Ils possèdent un noyau ovoïde ou en fer à cheval et ont pour fonction la


phagocytose.

Ils sont véhiculés par le sang jusque dans les tissus pour s'y transformer et se
fixer, ils prennent alors le nom de macrophages.

Ils phagocytent des fragments de très grande taille.

32.2.3. Les lymphocytes

Les lymphocytes appartiennent au tissu lymphoïde et sont répartis dans les


ganglions lymphatiques, la rate, le thymus.

Les cellules souches se trouvent dans la moelle osseuse.

Une partie fournit des lymphocytes qui vont aller directement dans les organes
lymphoïdes, ce sont les lymphocytes B.

Une autre partie va transiter par le thymus pour se rendre ensuite en


périphérie, ce sont les lymphocytes T.

Les lymphocytes T et B interviennent dans la réponse immunitaire mais, de


façon différente :

 les lymphocytes B sécrètent des anticorps qui attaquent et détruisent les


éléments étrangers, on parle alors de réponse de type humorale.
 les lymphocytes T, eux, les détruisent directement, on parle de réponse
de type cellulaire.

32.3. Les plaquettes

Ils appartiennent au tissu myéloïde.

Ils proviennent de la fragmentation du cytoplasme de grosses cellules de la


moelle osseuse.
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Ils circulent une dizaine de jours dans le sang avant d'être détruites dans le foie
et la rate notamment.

Ils sont au nombre de 150 à 400 000/ml de sang et jouent un rôle fondamental
dans l'hémostase.

La thrombopoïèse correspond à la formation des plaquettes sanguines et est


régulée par une hormone la thrombopoïétine.

Documents consultés :

1. Les tissus musculaires, Dr. Taibi Faiza


2. TP d’histologie, tissus musculaires, Dr. Taibi Faiza
3. LES EPITHELIUMS, Collège universitaire et hospitalier des histologistes, embryologistes,
cytologistes et cytogénéticiens (CHEC). Dr. Chantal KOHLER
4. Les épithéliums, Dr. Taibi Faiza
5. TP d’histologie, tissus épithéliums, Dr. Taibi Faiza
6. Les épithéliums, Dr. Taibi Faiza
7. TP d’histologie, tissus nerveux, Dr. Taibi Faiza
8. Les différentes cellules gliales et leurs fonctions in interactions développementales et
fonctionnelles de Dr. Sylvain Bartolami, 2011
9. COURS IFSI 2009, Biologie fondamentale Le tissu nerveux, Viviane Guillaume Professeur
10. Histologie de Dr. Serge Nataf.
11. Les tissus conjonctifs, Dr. Taibi Faiza
12. TP d’histologie, tissus conjonctis, Dr. Taibi Faiza
13. Cours d’histologie générale, les tissus conjonctifs, Meryl de Lachomette, Frédéric Chevallier,
et Bertrand de Boysson.

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