Anatomie et physiologie.

[CHAPITRE V : LA MYOLOGIE]

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LA MYOLOGIE

La myologie est l’étude des muscles et de leurs annexes.

I. Définition des muscles :
Les muscles sont des organes charnus dont le rôle est, par leur contraction de
mouvoir activement les segments osseux sur lesquels ils s’insèrent ou les
viscères auxquels ils sont affectés. Ce sont donc des organes actifs de
mouvement, il représente 40% du poids corporel (soit 30Kg pour un homme de
75Kg)
II. Les fonctions du tissu musculaire :
Production du mouvement.
Maintien de la posture.
Stabilisation des articulations.
Dégagement de la chaleur.
Il y a plus de 600 muscles squelettiques.
III. Structure des muscles :
III.1. Aspect morphologique :
On distingue 3 catégories de muscles :
- striés (ou squelettiques) à l’origine des mouvements volontaires.
- lisses (ou viscéraux) qui permettent la mobilité des structures internes.
- cardiaque à contraction automatique (propriétés des muscles striés et lisses).

A. Les muscles striés : muscles de la vie de relation, ils sont innervés par le
système
nerveux cérébro- spinal et leur contraction est soumise à la volonté.
Généralement chaque muscle strié comporte un corps charnu, brun appelé le
ventre musculaire et une partie nacrée résistante et fibreuse est située le plus
souvent aux deux extrémités du ventre : ce sont les tendons.
A.1. les différentes formes des muscles striés :
- Les muscles longs : corps fusiforme qui se termine à chaque extrémités
par des fibres conjonctives serrées : les tendons, quelquefois le corps
charnu donne naissance à une de ses extrémités à plusieurs tendons ; il est
appelé , selon le nombre de ces tendons, muscles biceps, triceps,
quadriceps.

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- Les muscles plats : corps charnu sans tendon dont les fibres s’étalent en
éventail sur une grande surface, ils s'insèrent sur les os par une lame tendineuse
appelée aponévrose d'insertion. Exemple : le grand dorsal, le diaphragme…

le grand dorsal.
- Les muscles courts : corps charnu court mais sans tendon : muscles
Masticateurs, les muscles de la main.

-
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- Les muscles annulaires 3

- le corps est circulaire et entoure soit un orifice naturel (muscle orbiculaire –
bouche / yeux), soit un viscère creux (muscle sphincter – anus).

Muscle orbiculaire des lèvres.

- Les muscles pennés : ce sont les muscles qui ont une disposition en
plume de leurs fibres musculaires. ex : le deltoïde.

Unipenné bipenné

multi-penné.
penné.

Le deltoïde

Des formations tissulaires annexes sont associées aux muscles striés. Ce sont des
enveloppes, des insertions et des organes de glissement.
A.2. Les enveloppes :
- l’épimysium Chaque muscle strié est situé à l’intérieur d’une enveloppe
conjonctive qui sépare les muscles les uns des autres,les séparant des téguments
et des organes.

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- Le périmysium est une enveloppe qui entoure des faisceaux de fibres 4

musculaires.
- L’endomysium est une enveloppe disposée entre les fibres, à l’intérieur d’un
faisceau.

Coupe d’un muscle strié.

A.3. Les insertions :

Elles se font en général sur les apophyses des os, et parfois sur la face profonde
de la peau :
- insertion par un tendon : fibres conjonctives solide qui fait suite aux
fibres musculaires.
- aponévrose d’insertion : fibre conjonctive étalée au niveau d’un muscle
plat.
- insertion directe des fibres musculaires sur la surface osseuse.
A.4. Les organes de glissement :
- La bourse séreuse, « amortisseur » entre l’os et le tendon, ou entre 2 tendons
ou encore 2 muscles, réduit les frictions et facilite les mouvements.
- La gaine synoviale entoure certains tendons pour faciliter le glissement.
A.5. les fascias :
Membrane fibreuse recouvrant des muscles ou une région du corps.
Exemple : le fascia lata épaississement de l'aponévrose fémorale, est
tendu, en forme de bande, le long de la face externe de la cuisse, entre
le bassin et le tibia.

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B. Les muscles lisses : 5

On les rencontre dans les parois des organes viscéraux creux comme l'estomac,
la vessie et les organes des voies respiratoires, les vaisseaux sanguins , Ils sont
disposés en nappe dans les viscères ou sous l’aspect d’un muscle creux (utérus).

Les muscles lisses ne sont pas soumis à la volonté et ne sont soumis qu’aux
indications du système nerveux végétatif qui gère tout les viscères de
l’organisme Pour les décrire avec précision, on peut dire qu'ils sont viscéraux,
non striés et que leurs mouvements sont involontaires. Les contractions des
fibres musculaires lisses sont lentes et continues. Si le muscle squelettique peut
se comparer à un véhicule rapide qui perd rapidement de la puissance, le muscle
lisse est plutôt semblable à un moteur robuste (résistant) qui continue de fournir
un travail régulier sans se fatiguer.
III.2. Aspect histologique :
A. La fibre musculaire striée :
Une fibre musculaire constitue une seule cellule musculaire.
Les fibres musculaires ou myotubes, sont disposées en rangs parallèles et
mesurent de 10 à 100 µm de diamètre. La longueur des fibres est très variable
selon les muscles observés, certaines d’entre elles peuvent atteindre la taille de
30 cm de long.
- La membrane plasmique de la fibre est appelée sarcolemme et délimite
le cytoplasme nommé sarcoplasme
Le sarcoplasme abrite des réserves importantes de glycogène ainsi que de la
myoglobine, une protéine qui se lie à l'oxygène et n'existe dans aucun autre
type de cellule. La myoglobine est un pigment rouge qui constitue un
réservoir d'oxygène à l'intérieur de la cellule musculaire; elle s'apparente à
l'hémoglobine, le pigment qui transporte l'oxygène dans les globules rouges
du sang.
- Les noyaux de la fibre musculaire sont situés en périphérie du
sarcoplasme, entre le sarcolemme et le réticulum sarcoplasmique.
- Les mitochondries appelées sarcosomes sont disposées en rangées dans
toute la fibre musculaire et situées en périphérie du sarcoplasme comme
les noyaux.
- Finalement, le sarcoplasme est composé d’un très grand nombre de petits
filaments agencés(ordonnées) longitudinalement dans la fibre musculaire.
Ces filaments sont les myofibrilles.
- Les myofibrilles sont principalement et respectivement constituées de
deux types de myofilaments : la myosine « 12 à 18 nm » et l’actine « 5 à
8 nm ».

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- L’enchevêtrement de ces filaments forme les stries transversales, claires 6

ou sombres, qui donnent cet aspect strié au muscle squelettique lorsqu’il
est observé au microscope.

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Observées au microscope, les fibres musculaires squelettiques présentent une

striation transversale caractéristique.
- La striation des myofibrilles est due à l'alternance régulière sur leur
longueur de parties fortement réfringentes (anisotropes) et faiblement
réfringentes (isotropes). En lumière transmise, les stries fortement
réfringentes apparaissent plus sombres et les autres apparaissent plus
claires.
- On les appelle respectivement bandes A et bandes I. On observe une
mince barre sombre au milieu de la bande I que l'on nomme strie Z.
- La région d'environ 2 µm comprise entre deux lignes Z constitue la plus
petite unité fonctionnelle de la myofibrille : le sarcomère.

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- Ligne Z : Réseau de protéines (support de l’actine)
- Ligne M : Réseau de protéines (support de la myosine)
- Bande H : Uniquement de la myosine.
- Zone I : Uniquement de l’actine (+ troponine et tropomyosine)
- Zone A : Superposition actine + myosine

Sarcomère

- les bandes I des myofibrilles sont surtout constituées par de l'actine, et la

partie centrale des bandes A est exclusivement constituée de myosine ; les
parties extrêmes des bandes A sont constituées d'actine et de myosine.

A.2. Mécanismes physiologiques de la contraction musculaire :

Les processus chimiques et physiques à l'origine de la contraction s'éclairent si

on observe le comportement des éléments constituant le muscle pendant cette
contraction.
Lorsque le muscle est raccourci dans le cas d'une contraction.
la longueur des bandes A reste constante alors que les bandes I se
raccourcissent.
Si les bandes A ne changent pas de longueur, les filaments de myosine doivent
également conserver leur longueur. Le microscope électronique confirme ce fait,
mais il révèle aussi que les filaments d'actine, seuls constituants de la bande I,
conservent eux aussi leur longueur pendant la contraction.
Puisque les longueurs des filaments d'actine et de myosine ne changent pas, la
longueur du sarcomère ne peut diminuer pendant la contraction que si les
filaments glissent les uns par rapport aux autres.

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A.3. Phénomènes chimiques et énergétiques liés à la contraction :

La contraction musculaire nécessite non seulement des molécules d’actine et de
myosine , mais aussi la présence de la molécule d’ATP et du calcium(Ca+2 ).
Le rôle de l’ATP :
L’ATP dans le muscle joue deux rôles distincts dans le cycle de glissement :
- l’énergie portée par l’ATP est utilisée pour effectuer les mouvements des
têtes de myosine.
- à la fin d’un cycle de glissement, La liaison d’ATP à la myosine rompt le
lien qui unit l’actine à la myosine
Le rôle du calcium :
C’est lui qui déclenche la contraction , les muscles n’étant pas en perpétuelle
contraction, il existe un phénomène qui déclenche ou inhibe la fixation des têtes
de myosine sur l’actine : il s’agit du calcium.

Le calcium fonctionne comme une clé qui seule peut ouvrir le site de fixation
permettant à la myosine et à l'actine de s'associer.

Lorsque le calcium se lie à la troponine, les molècules de tropomyosine se

déplacent de leur site de blocage et les ponts transversaux peuvent alors entrer
en action.

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A.4. Phénomènes électriques liés à la contraction : 10

La contraction musculaire survient à la suite d’une excitation nerveuse.

Lorsque l’influx nerveux atteint le muscle , il déclenche un potentiel électrique
appelé potentiel d’action qui va être suivi d’une contraction musculaire.

Chaque fibre musculaire reçoit un filet nerveux qui commande ces contractions.
Le contact entre les 2 fibres s’effectuer sur la plaque motrice.

La jonction neuromusculaire :

La stimulation d'un neurone provoque la contraction du muscle squelettique.

L'espace compris entre la terminaison axonale d'un neurone moteur et la fibre
musculaire est appelée jonction neuromusculaire.
neuromusculaire
Les fibres musculaires des muscles striés sont sous la commande de neurones
moteurs ou motoneurones, les axones de ces neurones sont myélinisés
myél et
propagent l’influx nerveux à grande vitesse ,lorsque l’axone parvient au muscle ,
il se ramifie en de nombreuse branches ; chacune des branches forme une
jonction avec une fibre musculaire .
L’ensemble formé par un motoneurone et les fibres musculaires
laires qu’il innerve est
appelé unité motrice.
En moyenne, une même fibre nerveuse innerve, par ses ramifications, environ
cent cinquante fibres musculaires

Vue globale d'une jonction neuromusculaire :

1. Axone
2. Jonction neuromusculaire
3. Fibre musculaire
4. Myofibrille

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B. Structure microscopique et disposition des fibres musculaires 11

lisses :
Les fibres (cellules) musculaires lisses sont petites, fusiformes, et possèdent un
noyau en leur milieu. elle est longue de 20 à 500µm , large de 5 à 20 µm.
La fibre lisse présente :
- Un sarcoplasme dépourvu de myoglobine.
- Un noyau unique,
- Le réticulum sarcoplasmique des fibres musculaires lisses est peu
développé. On ne voit pas de stries. Les muscles lisses contiennent des
filaments épais (myosine) et minces (actine), mais ces filaments sont
différents de ceux que l'on trouve dans les muscles squelettiques. La
proportion et la disposition des myofilaments diffèrent également.

1. Dans les muscles lisses, la proportion de filaments épais est bien plus faible
que dans les muscles squelettiques, et les filaments épais portent des têtes de
myosine sur toute leur longueur; 2. La tropomyosine est associée aux filaments
minces, mais il ne semble pas y avoir de complexes de troponine.
3. Il n'y a pas de sarcomères, mais les filaments épais et minces sont rassemblés
en groupes qui correspondent aux myofibrilles.
Généralement, les filaments minces et épais suivent l'axe longitudinal de la
cellule du muscle lisse de façon hélicoïdale.
4. les fibres de muscle lisse contiennent des filaments intermédiaires non
contractiles qui constituent en quelque sorte le squelette de la cellule.
Comme les fibres striées, les fibres lisses ont la propriété de se contracter , mais
ici la contraction a pour caractères essentiels d’être lente et puissante.
5. Les myofibrilles sans bandes claires et sombres.

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III. Composition des muscles 12

Eau : 75 à 80 % de la masse des muscles
Eléments minéraux : sodium, potassium, magnésium, calcium, zinc, phosphore.
Protéines : la myoglobine, la myosine, l’actine et la tropomyosine.
IV. Physiologie des muscles
1) Excitabilité
C’est la propriété de répondre par sa réponse naturelle à toute excitation portée
sur lui. Le muscle réagit à des excitations mécaniques (pincement), thermiques,
chimiques …
2) Contractilité
C’est la faculté du muscle de se raccourcir donc de rapprocher ses extrémités et
de mouvoir les éléments squelettiques où ils sont fixés.
3) Elasticité:
Propriété de se laisser allongé par traction et de revenir à sa position première
lorsque cesse la Traction.
4) Tonicité :
Propriété qu’a le muscle vivant en dehors de tout mouvement actif de demeurer
dans un état de tension, de légère contraction permanente involontaire : tonus
musculaire.
V. Les phénomènes biologiques accompagnant la contraction musculaire
1) Les phénomènes thermiques :
Production de chaleur : tout muscle qui se contracte produit de la chaleur , le
réchauffement au cours du travail musculaire est un fait de constatation
courante.

2) Les phénomènes électriques :

A l’état de repos, existe une différence de potentiel électrique entre la surface du
muscle et l’intérieur du corps charnu. cette différence de potentiel porte le
nom de potentiel de repos.
Lorsque le muscle entre en activité , la surface du muscle se charge
négativement (variation négative ou dépolarisation, la différence de potentiel
entre surface et profondeur diminue et s’inverse : c’est le courant d’action.
La dépolarisation est d’abord localisée au voisinage des plaques motrices et de
là se propage jusqu’aux deux extrémités des fibres musculaires.

3) Les phénomènes hormonaux

La contraction musculaire est déclenchée par la libération au niveau de la plaque
motrice de l’acétylcholine appelée médiateur chimique, c’est l’acétylcholine qui
provoque la dépolarisation de la plaque motrice.

4) Les phénomènes mécaniques

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Le muscle qui se contracte rapproche ses insertions, la contraction est dite 13

isotonique. Le déplacement des leviers osseux sur lesquels s’insère le muscle
constitue un travail dynamique.
La contraction est dite isométrique lorsqu’un muscle se contracte sans changer
de longueur ( ce cas se produit quand le muscle maintien une charge dans une
position fixe ou essaye de déplacer une charge plus importante que la tension
qu’il développe.

5) Les phénomènes chimiques:

La Contraction musculaire entraîne une dépense d’énergie. Cette énergie est
fournie au muscle par des réactions chimiques :
Selon l’effort musculaire fourni , les sources d’ATP sont différentes :
La première voie utilise une substance contenue dans la cellule musculaire : la
phosphocréatine, afin de produire l’ATP, le phosphate de la phosphocréatine est
libérée et se lie à l’ADP : l’ATP est formé, l’énergie est disponible.
La deuxième voie est sollicitée lorsque l’effort musculaire est modéré et les
réserves de phosphocréatines épuisées , la cellule fait appel au glucose et aux
lipides qu’elle dégrade et dont elle tire l’énergie, le muscle est irrigué par le
sang qui lui apporte de l’oxygène : l’effort musculaire n’est pas trop intense et
les apports d’oxygène sont suffisants. , la réaction qui a lieu alors est appelée
phosphorylation oxydative ;
La troisième voie est utilisée lorsque l’effort musculaire est très important et
que l’apport énergétique doit être important et rapide , en revanche , cette fois –
ci , l’apport d’oxygène est insuffisant par rapport au travail fourni et les
réactions s’effectuent en l’absence d’oxygène , on parle alors de réactions
anaérobies ; la cellule musculaire sollicite une grosse molécule : le glycogène
qui est une longue chaîne de glucose que la fibre musculaire utilise en cas
d’urgence. Le produit de dégradation de cette voie est l’acide lactique.
VI. Les différents types des fibres musculaires striés :
Les fibres musculaires ne sont pas toutes identiques. On peut identifier trois
types distincts :
1. Les fibres rouges à contraction lente (de type I) sont habituellement des
cellules minces , elles se contractent lentement, Leur couleur rouge est
due à l'abondance de myoglobine, sont très actives, ainsi que l'abondance
de myoglobine elles sont très résistantes à la fatigue et possèdent une forte
endurance, c'est-à-dire qu'elles peuvent se contracter pendant de longues
périodes.
2. Les fibres blanches à contraction rapide (de type II) sont le plus
souvent de grosses cellules pâles de diamètre environ deux fois plus
important que celui des fibres à contraction lente , comme leurs réserves
de glycogène sont épuisées après peu de temps et qu'elles accumulent

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rapidement de l'acide lactique, ces cellules se fatiguent vite (ce sont des 14
fibres dites fatigables}.
Cependant, leur grand diamètre, qui indique un grand nombre de
myofibrilles contractiles, leur permet de produire des contractions
extrêmement puissantes avant de s'épuiser.
3. Les fibres intermédiaires à contraction rapide sont des cellules rouges
(quelquefois rosés) qui, par leur taille, se situent entre les deux autres
types de fibres. De même que les fibres blanches à contraction rapide
leurs contractions sont rapides ; cependant, leurs besoins en oxygène, leur
forte teneur en myoglobine et leur grande vascularisation les rapprochent
plutôt des fibres rouges à contraction lente.

Bien que les muscles de chacun d'entre nous renferment un mélange des trois
types de fibres, certaines personnes possèdent relativement plus de fibres d'un
type donné. Ces différences sont dues à des facteurs génétiques et déterminent
certainement dans une large mesure les capacités athlétiques.

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