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Unité 10 Principes généraux de la kinésithérapie 4 10-17-24-31/3 ; 21-28/4

Le muscle

1. Constitution musculaire et tendineuse


1.a. Le muscle strié squelettique

Enthèse = zone d’insertion du tendon sur le périoste


Autour du muscle on retrouve un tissu conjonctif qui
enveloppe le muscle et le protège : le fascia

2 types de fascias :
-profond à constitué de tissu conjonctif dense et
irrégulier. Il a pour fonction de faciliter le
mouvement entre les muscles. Contient des
vaisseaux sanguins, des nerfs et des vaisseaux
lymphatiques qui ont pour rôle de drainer. ( ex :
travail lors du crochetage )
-superficielle à sépare la peau du muscle ; il est
constitué de tissu conjonctif aréolaire et de tissu
adipeux qui a pour rôle la protection du muscle et
d’isoler la chaleur déployée par le muscle
Il est traversé par de nombreux vaisseaux sanguins et nerfs. ( ex : les fascias cervicaux sont traversés
par des branches sensitives dédiées au membre sup ).

Du fascia profond né 3 couches de tissus conjonctifs :


-l’épimysium (la couche la plus externe) à c’est l’enveloppe musculaire
-le périmysium (la couche intermédiaire) à entoure 10 à 100 fibres musculaires et constitue alors des
faisceaux musculaires (visibles à l’œil nu)
= C’est 2 couches sont des structures denses et irrégulières
-l’endomysium ( la couche la plus interne) à recouvre chaque fibre musculaire. C’est une mince
membrane de tissu conjonctif de type aréolaire.
à c’est 3 couches fusionnent pour former le tendon qui s’attache au niveau du périoste

Périoste = enveloppe qui entoure l’os, innerver au niveau sensitif

Epimysium à muscle à périmysium à faisceau musculaire à endomysium à fibre musculaire

La différence majeure entre les animaux et les végétaux est le mouvement.


Les os et les articulations ne peuvent à eux seuls produire le mouvement.
Les mouvements dépendent de la contraction et du relâchement des muscles

La fonction du muscle est de transformer l’énergie chimique (ATP) en énergie mécanique.

1.b. Les types de tissu musculaire


1.b.1. Le tissu musculaire squelettique

Il est rattaché aux os.


Il est constitué de myosites qui comporte une alternance de
bandes claires et de bandes sombres = les stries à visibles au
microscope optique.
Ces stries sont perpendiculaires à l’axe de la cellule.
C’est un tissu musculaire volontaire, les contractions sont régies
par notre volonté à contraction et relâchement conscient.
De forme cylindrique, comportant plusieurs noyaux à la périphérie cellulaire. Disposés parallèlement.

1.b.2. Le tissu musculaire cardiaque

Constitue la plus grande partie de la paroi du cœur

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Il est strié, avec une alternance de couleur claire et sombre.


Il est involontaire, ce n’est pas nous qui avons le contrôle sur
notre fréquence cardiaque consciemment.
Le muscle cardiaque comporte un système nerveux
parasympathique constitué du nerf vague ( diminution de la
fréquence cardiaque) et d’un système nerveux
orthosympathique constitué d’une chaine de ganglions situé au
niveau de la face antérolatéral des corps vertébraux entre C8 et
L2 (augmentation de la fréquence cardiaque).

Les myosites cardiaques sont ramifiées et possèdent 1 noyau


central (rarement 2 noyaux).
Ils sont reliés bout à bout les uns aux autres. Ces jonctions se
font par un épaississement de la membrane plasmique = les
disques intercalaires.
Les disques intercalaires sont composés des desmosomes (rôle de maintien et de soutient des structures de la
cellules) et des jonctions communicantes ( permettent la propagation du potentiel d’action afin d’avoir une
contraction coordonnée).
Le muscle cardiaque comporte un système de régulation (pacemaker) qui le fait battre = autorythmicité.
Influencé par divers neurotransmetteurs et hormones.

1.b.3. Le tissu musculaire lisse

Situé dans les parois des structures interne creuses comme les
vaisseaux sanguin, estomac, intestins, vessie, vésicule biliaire…
La contraction de ces muscles lisses permet de faire avancer le
sang dans les vaisseaux, permet de broyer les aliments, permet
de faire avancer le bol alimentaire, et permet d’évacuer les
déchets.
Le muscle lisse est non strié. 1 noyau cellulaire central.
Dans certains muscles lisses on retrouve des jonctions
communicantes (ex : dans les intestins), avoir pour but une
cohérence dans les contractions.
Au niveau de l’iris pas de jonctions communicantes, contraction de manière individuelle
Il est involontaire. Pourvu d’une autorythmicité.

Squelettique Cardiaque Lisse


Ou ? Recouvre le squelette Cœur Dans les parois des
osseux organes viscéraux
(estomac, vessie) et les
organes des voies
respiratoires.
Strié ? Oui Oui Non
Volontaire ou Volontaire Involontaire Involontaire
involontaire ?
Contraction Peut se contracter Se contracte à un rythme Contractions lentes et
rapidement mais se relativement constant continues (se fatigue
fatigue facilement pas)
Couleur Rouge Rouge Blanc

1.c. Les fonctions et caractéristiques du tissu musculaire

5 fonctions :
- le mouvement à Mouvements globaux ( ex : marcher, courir), ou plus précis (ex : attraper une
aiguille). Possible seulement s’il y a une coordination entre os, muscle et articulation.

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- la stabilisation des positions à Référence aux muscles posturaux. Les contractions vont stabiliser les
positions, certains muscles restes contractés en permanence ( ex : les érecteurs du rachis en
position debout).
Le centre de gravité de la tête est situé antérieurement, pour garder la tête droite il faut donc une
contraction permanente des 4 petits muscles cervicaux.
- la thermogénèse à La contraction dégage de la chaleur. On maintient une température normale au
sein de l’organisme. Quand on à froid, le frissonnement entraine des contractions musculaires ce qui
permet un réchauffement.
Quand on a de la fièvre, on frissonne car il y a un dérèglement des neurones sensibles à la chaleur.
- la régulation des volumes d’organes à via la contraction des muscles lisse = les sphincters (ex :
vessie, estomac, cardia ). Empêche ou accentue l’écoulement du liquide d’organe.
- le déplacement de substances dans l’organisme à déplacement par exemple d’un bol alimentaire,
du sang….

4 caractéristiques :
- l’excitabilité à capacité de réagir à certains stimulus en produisant des signaux électriques qui sont
les potentiels d’action.
- la contractilité à capacité que possède le tissu musculaire à se contracter et donc déployer de la
force lorsqu’il est soumis à un potentiel d’action.
- l’extensibilité à fait que le tissu musculaire soit capable de se contracter même quand il est étiré.
- l’élasticité à capacité que possède le tissu musculaire à reprendre sa forme initiale que ce soit après
contraction ou après étirement.

1.d. Innervation et irrigation du muscle

Possède une riche vascularisation. Il est souvent perfusé par 1 artère et 1 à 2 veines et souvent accompagner
de nerfs.
Le neurone qui stimule le muscle afin qu’il se contracte s’appelle le neurone moteur ou motoneurone.
Chaque motoneurone à un prolongement filiforme = axone. Il s’étend de la moelle spinale ou de l’encéphale
(système nerveux central) jusqu’à la fibre musculaire qu’il innerve.
L’axone est entouré d’une gaine de myéline qui à pour fonction d’accélérer la propagation du potentiel d’action
( ex de pathologie : la sclérose en plaque). Elle est produite dans les cellules de Shawn.
Les ramifications d’un axone rejoignent plusieurs fibres musculaires distinctes. Le point de jonction entre le
Motoneurone et la fibre musculaire = jonction neuro musculaire.
C’est au niveau de cette jonction que les terminaisons axonales prennent une forme de grappe de raisin = les
boutons terminaux.
Des capillaires pénètrent dans le tissu musculaire et chaque fibre est en contact avec un ou plusieurs capillaires
à si pas de vascularisation = nécrose
Permet un apport en 02 et nutriments et l’évacuation de la chaleur et des déchets.

1.e. L’anatomie du muscle strié

Au cours du développement embryonnaire chaque


fibre du muscle squelettique se forme par la fusion
d’une 100e de petites cellules du mésoderme = les
myoblastes.
Le mésoderme : 1 des 3 tissus embryonnaire, c’est le
tissu qui forme l’embryon à la base.

C’est de par la fusion d’une 100e de myoblastes, que chaque fibre musculaire contient une 100e de noyau !
Ce qui définit la topologie de ce tissu, après avoir fusionné, la cellule perd sa capacité de division cellulaire.
Le nombre de fibres musculaire est déterminé avant la naissance.
Et la plupart de ces fibres musculaire (or pathologie et traumatisme) dure toute une vie.
La croissance des fibres se produit à partir de la naissance, basé sur le grossissement de ces fibres,
Certaines cellules musculaires restent des cellules satellites = conserve le caractère à pouvoir fusionner entre
cellules ou avec des fibres endommagées.

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1.f. Organisation des fibres musculaires


1.f.1. Structure de la fibre musculaire

Elles sont parallèles entre elles, de diamètre entre 10


à 100 μm (micromètre) De longueur variable, pour les
plus longue : +/-30 cm de longueurs
Alternance des zones claires et sombres .
Dans un sarcoplasme on retrouve des composants
habituels d’une cellule mais avec de la myoglobine
(donne le caractère de la couleur rouge dû à l’O2) des
lipides, du glycogène, de l’ATP, protéines contractiles regroupées en myofibrilles.
Apparence strié dû à la myofibrille.

1.f.2. Protéines contractiles

Actine et myosine : responsable de la conversion d’énergie chimique en énergie mécanique possible grâce à
l’hydrolyse de l’ATP
La myosine est la protéine contractile qu’on retrouve le plus : 44%.
Les queues de myosine vont former la tige du filament épais. Les têtes elles lors de la contraction musculaire se
fixent aux sites de liaisons sur l’actine.
L’actine représente 22% d’une protéine totale. Constitue l’épine dorsale des myofilaments fins. Elle présente
les sites de liaisons pour accueillir les têtes de myosine.

# L’actine ou filament fin :


L’actine est une protéine globulaire (actine G)
Elle se polymérise en un double filet hélicoïdal (actine F)
La polymérisation de l’actine nécessite l’hydrolyse de l’ATP
L’ADP reste lié à l’actine et représente 90% de l’ADP total du
muscle
Les filaments d’actine peuvent être de longueur différente
même au sein d’un sarcomère (bande I irrégulière)
La tropomyosine et les 3 molécules de troponine ( TnC, TnT et
TnI) sont les autres constituants du filament fin

La tropomyosine bloque les sites de liaison avec la myosine


jusqu’à ce qu’elle soit déplacée par la liaison de Ca avec la
troponine C
Les filaments d’actine se rejoignent pour former le ligne Z
C’est l’α - actinine qui assure le lien entre les filaments
d’actine au niveau de cette bande Z
Pour les fibres II, ce lien est simple et la bande Z est mince
Pour les fibres I, liaison plus complexe et Z plus large
La ligne Z détermine la longueur d’un sarcomère.

# La myosine :
Elle est constituée de 2 chaînes lourdes et de 4 chaînes légères

Cette molécule peut être divisée en deux fragments majeurs

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Les queues des myosines se combinent pour former un filament épais (300 molécules)
Il existe au centre une région sans tête où il n’y a que des queues ( 10% de la longueur)
Tous les filaments épais ont la même longueur (dans le règne animal)
Région sans tête = 10% de la longueur totale

Chaque filament épais est entouré de 6 filaments fins


Chaque filament de myosine peut se lier avec n’importe lequel de ces 6 filaments
Chaque filament d’actine peut interagir avec 3 filaments de myosine

# Le sarcomère :
Unité de base de la
myofibrille Jusqu’à
100 000 par fibre
musculaire

A à Actine +
myosine
I à Actine + Z
H à Zone centrale
de la myosine sans
superposition
M à Protéines qui
courent dans la
zone H

1.f.3. Protéines de structure

La titine :
-très longue protéine
-de la ligne Z à la ligne M
-stabilité longitudinale au sarcomère
La nébuline :
-liée à l’actine près de la ligne Z
-renforce le filament fin (actine)
La dystrophine :
-ancre l’appareil contractile à la membrane basale
-son absence = myopathie de Duchenne ou de Becker

1.f.4. Protéines régulatrices

Tropomyosine :
-5%
-composante de myofilament fin
-recouvre site de liaison myosine
Troponine :
-5%
-composante de myofilament fin
-Maintient tropomyosine

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1.g. Le réticulum sarcoplasmique

Une myofibrille contient de 100 à 400 filaments fins et épais


Chaque myofibrille est entourée par un sac membraneux
complexe: le réticulum sarcoplasmique
Ce sac dont l’intérieur et complètement séparé du cytoplasme
de la fibre est un réservoir pour le recaptage et le relargage du
calcium

# Cycle de la contraction :
1. Hydrolyse de l’ATP
2. Liaison de la myosine à l’actine
3. Production de la force motrice
4. Séparation de la myosine et de l’actine

# Les tubules T :
Tubules = invaginations du sarcolemme (membrane plasmique)
Les tubules T transmettent la dépolarisation du sarcolemme en
profondeur jusqu’ au RS et ses 47
citernes terminales

# Tissu fibreux et tendon :


3 types de tissus conjonctifs musculaires :
-epimysium à Couche épaisse qui recouvre chaque
muscle
-périmysium à 10 à 100 fibres sont entourées par
une couche plus épaisse pour former un faisceau
-endomysium à entre les fibres musculaires : fibroblastes
Ils se continuent de part et d’autre pour apporter du collagène au tissu fibreux et former le tendon

1.h. Organisation du muscle

1.h.1. Les fascias

Superficiel :
-il est juste sous la peau
-il est constitué de tissu graisseux et fibreux
-4 fonctions :
-Il emmagasine l’eau et le tissu graisseux
- Couche isolante
- Protection contre les chocs
- Il véhicule les nerfs et les vaisseaux sanguins

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Profond :
-Il maintien les muscles ensemble
-Il les sépare en groupe fonctionnels
-Il transporte les vaisseaux sanguins et lymphatiques
-Il remplit l’espace entre les muscles

1.h.2. Le tendon

Les tendons sont des structures conjonctives interposées entre le muscle et l’os.
Leur forme est variable : plat, triangulaire, ovalaire, cylindrique.
Certains tendons ont une disposition spiralée ou hélicoïdale.
Lorsqu’ils sont plats et larges : aponévrose
On a principalement des fibres de collagènes de type1 mais aussi des fibres d’élastine
qui vont lui permettre une certaine élasticité.
Le collagène représente 70% de la structure tendineuse, l’élastine représente 2%
A l’intérieur de ses tendons, on aura des cellules du tendon = les fibroblastes /
ténoblastes
Les tendons ont plutôt une couleur blanc nacré, ça montre qu’ils ont une
vascularisation qui est pauvre

Les muscles travaillant en puissance et en résistance ont des tendons courts et solides ; les muscles destinés à
des mouvements fins ont des tendons longs et grêles.
On peut diviser le tendon en 3 régions :
1) La jonction musculo-tendineuse : on retrouve le transfert des forces entre le muscle et le tendon, on
aura la tension qui sera généré par la contraction musculaire, zone assez faible
2) Le corps du tendon :
3) La jonction tendino-osseuse : c’est ce qu’on appelle l’enthèse : jonction tendon- os, c’est à ce
moment-là qu’on a une attache du tendon sur l’os.
A la partie distale du membre inférieur, les tendons sont entourés d’une gaine synoviale et sont maintenus
dans leur position anatomique par des poulies de réflexion ou rétinaculum.

Les tendons à couleur blanche nacrée


à collagène et élastine à collagène de type 1
à fibroblastes = ténoblastes
à collagène = 70% du résidu sec

La vascularisation du tendon est assurée par le muscle et par le périoste. C’est une vascularisation étagée qui
fait apparaître des zones d’hypovascularisation.
Lors de sollicitations en traction, l’allongement peut être de 2%
Les jeunes ont des tendons plus faibles que les adultes mais plus élastiques.

Avec l’age :
-diminution du nombre de micro vaisseaux
-diminution du nombre de tenoblastes
-augmentation du collagène de type II
Adaptation du tendon à l’effort
Augmentation de l’épaisseur du collagène et Meilleur alignement
Mais Si effort trop intense :Présence de cellules inflammatoires, Retard de maturation du collagène et
Altération de l’alignement
Peut fragiliser les tendons : la cortisone, déshydratation du tendon

La vascularisation au sein des tendons est restreinte comparativement à la vascularisation de la nuque


Les tendons sont des structures dynamiques, des haubans.
Leur réparation peut dépendre que par la présence de la vascularisation.
2 types de vascularisation :

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1) vascularisation propre : est pontifier par la vascularisation qui va atteindre le tendon à partir de
tissu environnent (gaine, tissus conjonctifs lâche,) se trouve en périphérie du tendon ➔ est moindre
dans les portions gainées.
- la vascularisation intratendineuse de ces portions gainées, va être assuré par l’intermédiaire
de Méso tendons
- Dans les tendons non gainé les vaisseaux qui lui sont nourricier vont le traverser et le
pénétrer le long de son tendon
2) vascularisation superficielle : c’est les vaisseaux de périoste qui vont contribuer à la vascularisation
du tendon, la partie périphérique du tendon est concerné par ce type de vascularisation.
- Lors de sollicitations en traction, l’allongement peut être de 2%
- Les jeunes ont des tendons plus faibles que les adultes mais plus élastiques.
- au stade embryonnaire le tendon surgit de la matrice osseuse, grâce aux cellules
mésenchymateuses. La croissance tendineuse débute indépendamment de la partie
contractile (corps charnue) qui lui correspond ensuite, Le corps charnu et le tendon vont à la
rencontre l’un de l’autre.
- À l’âge adulte, on observe une zone de transition entre l’os et le tendon, elle peut être
subdivisé en 3-4 zones va dépendre de l’insertion qui est soit diaphysaire ou épiphysaire

Les 4 zones :
1) Zone tendineuse : les molécules de collagènes ont une organisation longitudinale caractéristique
2) région fibro-cartilagineuse : cellules disposées par paires ou par rangées entre les
fibres de collagènes
3) différencier de la zone précédente par une ligne transversale plus sombre : présence de cristaux et de
collagènes
4) zone où ces cristaux aboutissent à l’os ➔ Les insertions en 4 zones sont dites condro apophysaire concerne
la majorité des tendons mais aussi des ligaments
- la jonction myotendineuse : met en relation les myofibrilles et les fibres tendineuse (= réparties sous formes
de lattes, plus ou moins étendu en fonction de type de muscle) Les lames tendineuses aponévrotique
présentent à leur extrémité plusieurs faces à l’insertion des éléments contractiles ➔c’est l’aspect de ses
jonctions qui permet aux myofibrilles les différents types de muscle (ex muscle fusiforme, semi-piriforme,
piriforme, ...)
- Le nombre de myofibrilles se rapportant à une même fibre tendineuse ne sera pas toujours le même

1.h.3. Schématisation d’un muscle

Modèle à 3 composants :
-CV à composante visqueuse
-GF à générateur de force

2 éléments ( CV et GF) pour la composante contractile permettent de modéliser : l’actine et la myosine pour GF
et le fait que l’étirement du muscle ne se fait pas à la façon d’un élastique parfait

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La plupart des mouvements est produit par des muscles squelettiques qui travaillent en boucles et non de
manière isolée.
Pour pouvoir trouver la cause du problème à isolé muscle par muscle
Organisation musculaire : la majorité des muscles squelettiques forment des paires qui s’opposent = muscle
antagoniste (opposition de part des d’autres d’une articulation) ex : fléchisseur / extenseur
Dans le cas des paires opposés on a un muscle agoniste qui lutte contre la pesanteur, il se contracte pour
développer le mouvement souhaité.
Muscle Antagoniste il est en face du muscle agoniste, il s’étire et cède l’action à l’agoniste.
à La relation Agoniste / antagoniste va dépendre du mouvement réalisé
Le mouvement se réalise quand l’effort sera supérieur à la résistance.

# Les muscles synergiques :


➔ Pour prévenir les mouvements indésirables et pour faciliter le mouvement des agonistes on va faire appel
au muscle synergique
Les muscles synergiques se contractent pour stabiliser une articulation intermédiaire.

# Les muscles fixateurs :


Parmi les muscles qui font partie d’un groupe certains jouent un rôle de fixateur ➔ stabilisent l’origine du
muscle agoniste pour qu’il puisse se contracter avec plus d’efficacité.
Souvent les muscles fixateurs fixent l’extrémité proximale d’un membre pendant que l’Extrémité distale est en
mouvement.
Ex : la scapula, constitue souvent un point fixe lors des mvts du bras, lorsque les muscles du bras se
contractent, la scapula va rester.
➔ Lors d’un mouvement, tous ces muscles vont travailler : agoniste, antagoniste, synergique et fixateur

# Les bras de levier :


Quand on réalise des mvts anatomiquement les os constituent les leviers, on a besoin de point d’appui qui
seront les articulations
Définition du levier : tige rigide qui va pivoter par rapport à un point fixe qui est le point d’appuie
On a 3 types de leviers
-1er genre à Le point d’appui se situe entre l’effort et la résistance Ex : la bascule
Il est avantageux, en fonction de la distance autour du point d’appui :
- si l’effort est plus éloigné du point d’appui que le résistance ➔ une grande résistance peut
être déplacé ➔ mais se déplace sur une distance relativement courte et la vitesse sera
réduite. (Application au corps humain peu d’articulation qui fonctionne avec ce type de levier)
- tête qui repose sur la colonne vertébrale :
-point d’appui = articulation occipito-atloïdienne
- effort = groupe musculaire : appareil extenseur de la nuque
- la résistance = le poids de la tête antérieurement

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-2e genre à La résistance est située entre le point d’appui et l’effort Ex : brouette
- levier avantageux ➔ car la résistance sera toujours plus proche que le point d’appui par rapport à
l’effort. Application au corps humain : peu d’articulation qui fonctionne avec ce type de levier (au
niveau du pied)
! Va sacrifier la vitesse du mouvement va sacrifier l’amplitude du mouvement au profit de la puissance
-3e genre à L’Effort se situe entre le point d’appui et la résistance
Levier le plus rependu dans le corps humain
- Désavantage mécanique car l’effort est plus proche du point d’appui par rapport à la
résistance
- Avantageux : au niveau de la vitesse et au niveau de l’amplitude - désavantageux au niveau
de la puissance

2. Mécanisme de production de la force

La théorie de la contraction par glissement des filaments


Durant la contraction, les filaments minces glissent sur les filaments épais de sorte que l’actine et la myosine se
chevauchent davantage.

2.a. Théorie des filaments glissants

Les ponts d’union de la myosine forment un lien chimique à certains sites des filaments d’actine.
à complexe d’actomyosine + ATP = contraction de ce complexe comme si c’était un muscle vivant

5 étapes :
-Le repos à molécule d’ATP liée à chaque tête de myosine = « pont d’union – ATP désactivé ». Ca2+
dans les sacs latéraux du RS
-Le couplage à Augmentation en CA2+ dans le cytosol à déclenchement de la contraction
musculaire à contrario, une diminution de Ca2+ aura tendance à interrompre la contraction
musculaire. Lorsqu’un potentiel d’action musculaire se propage le long du sarcolemme et des tubules
T, va provoquer l’ouverture des canaux de libération du calcium. Diffusion de CA2+ à travers la
membrane à passe du réticulum sarcoplasmique dans le cytosol, le Ca2+ va combiner avec la
troponine C à activation du site de liaison à Pont d’union – ATP activé
-La contraction à myosine ATPase à scinde l’ATP en ADP + Pi à libération d’une grande quantité
d’énergie à rotation du pont de liaison
-La réactivation à une seule molécule de myosine peut former et rompre des centaines de ponts
d’union en 1 seconde. Nouvelle molécule d’ATP s̈ e fixe sur la tête de myosine. Cela rompt le pont et
réactive le complexe « pont d’union – ATP »
-Le relâchement à l’influx nerveux cesse. Le Ca++ est repompé activement dans le RS. Le myosine
ATPase est désactivée et le catabolisme de l’ATP cesse à le muscle se relâche

2.b. Production de force

Concernant la force isométrique d’un muscle, elle est proportionnelle à sa section et non à sa longueur.
Plus un muscle sera long, plus il pourra se raccourcir ➔ lié au glissement des fibres de myofilament.
Muscle long : vitesse et amplitude de raccourcissement importantes mais la force générée sera moindre.
Muscle épais : génération d’une force très importante.
Les sarcomères en parallèle, augmentation de la force maximale et de la raideur du muscle
Les sarcomères en série augmentation de la vitesse maximale du raccourcissement du muscle

3. Types de fibres musculaires et unité motrice

La couleur rouge est due à la présence de fer dans la myoglobine .


La couleur rouge foncé indique un haut pouvoir oxydatif.
II
I IIa IIb
Couleur Rouge Rouge Blanche

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Coloration PH 4,3 Sombre Claire Claire


Activité PH 4,5 Sombre Claire Intermédiaire
ATPasique PH 10,3 Claire Sombre Sombre
Vitesse de contraction Lente Rapide Rapide
Ex : soléaire
Résistance à la fatigue Élevée Intermédiaire Faible
Taille du corps cellulaire du Faible Importante Importante
motoneurone
Excitabilité du motoneurone par voie Élevée Faible Faible
transynaptique
Les fibres lentes ont une fonction tonique = fonction antigravitaire
Les fibres rapides ont une fonction phasique

3.a. L’unité motrice

Même si chaque fibre musculaire squelettique ne possède qu’une seule jonction neuromusculaire, l’axone d’un
neurone moteur va se ramifier et former plusieurs jonctions neuromusculaires avec une multitude de fibres
différentes.
Unité motrice : toutes les fibres musculaires squelettiques innervées par un motoneurone somatique.
à Chaque neurone moteur somatique innerve environ 150 fibres musculaires squelettiques.
Une fois qu’il y a stimulation par le neurone se sont les 150 fibres musculaires qui vont se contracter.

# La taille de l’unité motrice :


Le nombre de fibres musculaires des UM dépend de la précision des
mouvements :
Les muscles responsables de mouvements précis / fin vont
comprendre un petit nombre d’unité motrice.
Les muscles responsables de grand mouvement vont comprendre un
grand nombre d’unité motrice (entre 2 à 3000 fibres musculaire par
UM)

àLe poids va dépendre de la force totale


de contraction. De quoi dépend la force
totale de contraction ?
1) le nombre de fibre musculaire dépend de cette UM.
2) le nombre d’UM qui va être en activité.

# Recrutement des unités motrices :


Processus au cours duquel le nombre d’UM active va augmenter.
Les différents neurones moteur d’un muscle (dans sa totalité) vont employer leur influx de façon asynchrone !
pendant que certaines UM sont actives ! enclenche les contractions d’un certain nombre de fibres et on a
d’autre UM inactive, qui permettent le relâchement d’autres fibres musculaires au sein d’un même muscle. à
Évite la fatigue musculaire. (Les UM les plus faibles ont tendance à être quittés en 1er )
Ce recrutement d’UM est un facteur qui nous permet de réunir des mouvements fluide, souple au lieu d’une
suite de mouvement saccadé.
Quand une petite UM est recrutée ou non sollicité !peu de tension au sein de la fibre musculaire.
Grande UM recrutée si une tension intense est nécessaire.
à Si on effectue un mouvement avec un énorme tension on aura tendance à diminuer la vitesse ! on
précision moindre.
à Au plus la force augmente, plus la vitesse diminue et plus la précision diminue.

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Au sein d’une UM toutes les fibres ont les mêmes propriétés s’établit sous le contrôle du système nerveux
central.
- un muscle « normal » va avoir une dispersion homogène de ces fibres musculaires
- un muscle « réinnervé » va avoir une dispersion hétérogène avec une réinnervation de proche en
proche

# Secousse musculaire simple :


C’est une vraie contraction de toutes les fibres d’une UM en réponse à un unique potentiel d’action qui
provient du neurone moteur.
Période de latence = délais enregistrés entre l’application du stimulus et le commencement de la contraction
Période au cours de laquelle le ions calcium sont libéré par le rétinaculum sarcoplasmique, les myofilaments
exerce une tension, la composante élastique s’étire et le raccourcissement commence.
La phase de contraction : lors d’une secousse simple elle dure entre 10 et 100 ms
La période de relaxation : dure entre 10 et 100 ms. Elle est provoquée par le retour des ions calcium dans le
rétinaculum sarcoplasmique.
Si on applique 2 stimulus consécutifs le muscle va répondre au 1er stimulus mais pas au 2e,
! Lorsqu’une fibre musculaire reçoit suffisamment de stimulation pour se contracter, elle va perdre
temporairement son excitabilité ! elle ne pourra pas réagir pendant un certain temps.
Période réfractaire = Période ou la fibre n’est plus excitable. Caractéristique commune aux fibres musculaires
squelettiques et cellules nerveuses.
Remarque : les cellules cardiaques ont une période réfractaire plus importante pour éviter que la fréquence
cardiaque ne s’emballe de trop (trop haute).

# Sommation spatiale et temporelle :


Un neurone typique du système nerveux central, va recevoir des informations d’entrées de 1000 à 10.000
synapses

L’intégration de ces messages = la sommation.


Plus les PPSE s’accumule, plus la membrane a de chance d’attendre le seuil d’excitabilité et donc de déclencher
un influx nerveux.
Sommation spatiale = Lorsque la sommation résulte de l’accumulation d’un neurone transmetteur libérer par
plusieurs boutons terminaux présynaptiques.
Sommation temporelle = sommation qui résulte de l’accumulation d’un neurone transmetteur qui va être

libérer rapidement à 2 ou 3 reprises par un seul bouton terminal


présynaptique.
à Un PPSE dure +/- 15 ms, la 2e libération de neurones transmetteurs va subvenir peu de temps après la 1er
pour que puisse avoir lieu la sommation temporelle.
Un seul neurone postsynaptique, reçoit des informations d’entrées de nombreux neurones présynaptiques
dont certains vont libérer des neurones transmetteurs excitateur alors que d’autres vont libérer des neurones
transmetteurs inhibiteur.
La somme des excitateurs et des inhibiteurs va déterminer l’effet que subit le neurone postsynaptique. ➔ Ce
neurone postsynaptique va présenter 3 réactions :
1) le PPSE : si les effets excitateurs totaux sont supérieurs aux inhibiteurs totaux. Et doit être inférieur
au seuil d’excitation. = PPSE infraliminaire.
à Les stimulus qui vont venir immédiatement après pourront plus facilement produire un
influx nerveux par sommation car le neurone sera en face de dépolarisation.

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2) un influx nerveux : se produit quand les effets excitateurs totaux seront supérieurs aux inhibiteurs
totaux et va pouvoir permettre d’atteindre le seuil d’excitation.
à La production de l’influx nerveux va se poursuivre tant que les effets excitateurs seront au-
dessus de ce seuil d’excitation.
3) le PPSI : les effets inhibiteurs totaux sont supérieurs aux excitateurs totaux.
à La membrane va être hyperpolarisé ! on a une inhibition du neurone postsynaptique et
donc une incapacité à produire un influx nerveux.

# Présence de stimulation :
Tétanos incomplet / imparfait = Lorsqu’un muscle squelettique est stimulé à une fréquence de 20 à 30 fois
/sec, le muscle peut se relâcher partiellement entre ces stimulus à entraine une contraction soutenue sous
forme de tremblement
Tétanos complet/ parfait : Si on prend une fréquence plus élevée de 80 à 100 / sec la contraction est soutenue
et les secousses individuelles seront plus détectable

à La sommation temporelle ainsi que les tétanos incomplets et les tétanos complets résultent de l’addition
des ions calcium qui sont libérer par le Réticulum sarcoplasmique au moment de la 2e stimulations et en
suivent les autres stimulations en fonction de la concentration des ions calcium dans le rétinaculum lors de la
1er contraction.
! Comme le taux de calcium augmente le pic de tension générer au cours du tétanos complet sera de 5 à 10 fois
supérieurs par rapport à la tension produite avec une seule secousse musculaire.

Les Contractions musculaires volontaires, résultat de tétanos incomplet et asynchrone qui vont subvenir dans
différentes UM.
à Au sein d’un muscle, on n’a pas toutes les UM qui sont active en même temps.
L’étirement des éléments élastique des fibres musculaires va être lié à la sommation temporelle. Pendant cette
sommation temporelle les éléments élastiques ne vont pas avoir beaucoup de temps entre les contractions
pour reprendre une forme normale, ces éléments élastiques vont rester tendineux. Dans cet état, pas
beaucoup d’étirement avant le déclenchement de la contraction du tissu musculaire suivant.
La combinaison de la tension de ces éléments élastiques avec l’état partiellement contracté des myofilaments
va permettre une addition plus rapide de la force musculaire d’une contraction à une autre.

Les caractéristiques des réponses à un stimulus dépendent :


1) du type de fibres musculaire
2) la température de la fibre musculaire
3) la gaine de myéline
4) le diamètre de la fibre

3.b. Les différentes sortes d’unité motrice la myotypologie

# Fibres de type I :
Aérobie / Rouge / Tonique / Secousse lente
Riches en sarcoplasme et moins riches en myofibrilles
Métabolisme srtt oxydatif
Riche en glycogène et triglycérides
Beaucoup de mitochondries
Elles oxydent facilement l’acide lactique
Réseau capillaire très dense ( 200 km pour 100gr de muscle)
Rétinaculum sarcoplasmique peu développé
Les UM qui regroupent les fibres de type I ne comportent qu’un petit nombre de celles-ci
Le motoneurone est de diamètre modéré à vitesse de conduction réduite
Seuil d’activation bas
Elles sont recrutées préférentiellement dans les contractions de faible intensité
Elles donnent des contractions lentes et d’amplitude réduite
Elles sont peu fatigables à exercices de longue durée

# Fibres de types II :

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Elles contiennent plus de myofibrilles


Sarcoplasme moins abondant
Rétinaculum sarcoplasmique plus développé
Elles contiennent autant de glycogène que les I mais pas de triglycérides
Métabolisme glycolytique
Mitochondries peu abondantes et capillaires peu développés
Motoneurone à fort diamètre et grand nombre de fibres musculaires
Leur recrutement est précédé de celui des fibres I
Dans les mouvements très rapides ( balistiques) les I sont inhibées et seules les II se contractent
Elles donnent une réponse rapide et une tension élevée
Elles sont rapidement fatigables

Les IIb correspondent le mieux à la définition des fibres « blanches »


Les IIa empruntent les qualités à la fois des I et des IIb

# Recrutement des fibres musculaires :


à Le recrutement spatial : Principe d’Hennemam :
Le recrutement des différentes typologiques de fibre musculaire et ceux en fonction de la charge.
Lorsque la charge est légère se sont des fibres lentes qui vont être
recruté
Lorsque la charge est moyenne les fibres lentes toujours recruté mais
accompagne par des fibres rapide (fibre intermédiaire = IIa)
Charge lourde toutes les fibres musculaires recruté => I, IIa et IIB
Le recrutement de nouvel fibre musculaire ne va pas impliquer que
toutes les fibres soient fatiguées en même temps.
4 états de fibres musculaires :
1) fibre recrutée = fibres qui participe à l’effort
2) fibre non recrutée = ne participe pas à l’effort
3) fibre fatigué = fibre qui ont été épuisé lors de l’effort et
nécessite un temps de repos
4) fibre non fatiguée : fibre libre et sont encore disponible
pour une tâche moins intense Combiner ses différents états :
1) fibre recrutée et non fatiguée
2) fibre recrutée et fatiguée
3) fibre non recrutée à non fatigué par son non
recrutement
On va d’abord recruter les fibres de type I, IIa puis IIb
Les fibres les plus excitables sont recrutées en première
Plus on se dirige vers le recrutement des IIb, plus la force par motoneurone sera importante.

# La myotypologie selon les muscles :


On a des variations importantes en fonction du muscle concerné :
- Le soléaire : 25 à 40% plus de fibres lentes que les autres muscles de la jambe car c’est un muscle
postural.
- Le triceps brachial, 10 à 30% plus de fibres rapides que les
autres muscles du bras
à Les muscles du membre supérieur comportent en général plus de
fibres de type rapide que les muscle du membre inférieur qui
comporte des fibres de type I.

4. Les types de contractions musculaires

Contraction musculaire : ça correspond à un mouvement des


sarcomères que ce soit en raccourcissement ou en allongement, qui
est du au glissement relatif des myofilament (actine / myosine)
Qui dit contraction dit dépense d’énergie.

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La plupart des activités réalisé dans le corps humain associe contraction isométrique avec les contractions non-
isocinétique concentrique et excentrique.

La force musculaire : C’est la tension d’un muscle (un groupe de muscle) va pouvoir opposer à une résistance
en un seul effort maximale.

3 catégories de contractions :
1) contraction anisométrique : Contraction musculaire dynamique dans laquelle on a un déplacement
des leviers osseux
A) contraction anisométrique isocinétique : à mesure que le muscle se raccourci et à une
vitesse constante, la tension que le muscle fourni est maximal et ceux quelle que soit l’angle
des allongements de l’articulation
Concentrique : glissement des myofilaments vers le centre = rapprochement structures
osseuse
Excentrique : glissement des myofilaments de médial vers latéral = musculaire = éloignement
des structures osseuses
B) contraction anisométrique non-isocinétique : contraction à vitesse non-
constante. Intervient dans les mouvements du coup pour déplacer des objets.
Concentrique : ➔ le muscle se contracte et se raccourcit effectue donc une traction
production osseuse on réduit sur le tendon, qui va entrainer une action sur la structure
osseux mouvement avec une réduction de l’angle entre 2 structures l’angle articulaire
Excentrique : lorsqu’un muscle est contracté tout en étant en phase d’allongement.
2) contraction isométrique :
Contraction statique sans déplacement des leviers osseux où s’attache les tendons musculaires
2 grands rôles :
- stabiliser certaines parties du corps pendant que d’autres parties sont en mouvement
- rôle de posture
3) contraction pliométrique
Combinaison de 2 contractions : contraction excentrique suivi immédiatement d’une contraction
concentrique, se fait sur un court laps de temps. Ex : squat sauté.

# Différence entre étirement et contraction excentrique :


L’étirement sera toujours facile, on n’a pas de contraction dans un étirement.
On peut amener le muscle en étirement et demander une contraction pour faire du contracté-relâché (= CR) ou
du contracté-relâché-antagoniste-contraction (= CRAC).
Limite du patient = barrière motrice

# Intérêt du CRAC :
1) récupération flexion de genou :
Flexion de genou : Muscle agoniste : ischios-jambier, Muscle antagoniste : quadriceps, Muscle qui
limite la flexion de genou c’est le muscle antagoniste = le quadriceps, c’est lui qu’on devra relâcher
pour pouvoir gagner en flexion
➔ Le contracté-relâcher on le fait sur le quadriceps, de manière isométrique contre- résistance. !
Inhibition du quadriceps
➔ On gagnera plus d’amplitude articulaire en demandant une contraction des ischios- jambier puis
relâchement pour accentuer cette flexion de genou.
2) si entorse de cheville : ! Déficit en flexion dorsale
Muscle agoniste : tibial antérieur
Muscle antagoniste : triceps sural
On fait une flexion plantaire contre-résistance (de manière isométrique) relâchement Contraction du
tibial antérieur en flexion dorsale, relâchement
Pour gagner en flexion dorsale.

# Contractions particulières :
-Auxotoniques à Alternance de con. excentriques et concentriques non isocinétiques
Variation de tension au cours du mouvement
-Desmodromiques à Contractions isocinétiques

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Alternance concentrique et excentrique


-Stato dynamiques à Contraction isométrique (2 à 3 s ) suivie d’une concentrique explosive

Au niveau de la force on développe plus de force en :


1 : excentrique : on doit avoir un poids plus important à ce que
notre muscle peut développer pour pouvoir freiner la chute du
mouvement.
2 : isométrique
3 : concentrique
Vitesse + : concentrique
Vitesse 0 = isométrique
Vitesse - : excentrique

à pas de mouvement à contraction concentrique ; fermeture à Contraction excentrique ;


de l’angle articulaire et ouverture de l’angle articulaire
raccourcissement du muscle et éloignement du muscle

# La relation force-vitesse :
En concentrique, si la vitesse augmente, la force
diminue.
La capacité à produire une force maximale, va
dépendre de la vitesse à laquelle cette force est
généré.
Si la vitesse augmente, on a une diminution des
ponts d’union et une augmentation de la vitesse
de glissement des filaments.

5. L’entrainement de la force musculaire


5.a. Adaptations du muscle squelettique à l’effort

1. Adaptations nerveuses :
Elles vont précéder les adaptations morphologiques, explique notamment pourquoi on peut gagner en force
musculaire sans pour autant avoir de l’hypertrophie musculaire.

Chaque sujet (avec l’entrainement) va atteindre +/- rapidement un maximum de force qu’il pourra développer.
Ce maximum de force est génétiquement fixé.
Une fois qu’on a atteint ce maximum de force, ce qui nous fera passer un cap dans la performance c’est tout ce
qui est anabolisant ou une pression atmosphérique différente. ! Le simple fait de faire des répétitions d’un
geste précis (avec ou sans charge), c’est un premier moyen d’augmenter la force musculaire.
Moyen mis en place pour mesurer ces adaptations :
- calculer l’air de section d’un muscle (imagerie médical)
- électromyographie = EMG

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Observation :
1) le signal de l’EMG change avant même que le changement de
l’hypertrophie musculaire se manifeste.
2) les changements de cette EMG vont être plus important que les
autres paramètre (= calcule de l’air de la section musculaire...)
3) on peut avoir des changements d’EMG et aussi de force avec un
programme d’entrainement relativement cours qui ne permettrais pas
d’avoir des changements de type morphologique au sein du muscle.

Phénomène qui explique les adaptations nerveuses qu’on peut


retrouver au sein d’un muscle :
1) contraction simulée : le simple fait d’imagé la contraction sa permet
d’augmenter sa force. Permet d’augmenter la quantité l’influx nerveux
envoyé au muscle.
Remarque : une contraction musculaire est sous le contrôle du système
nerveux centrale.
2) la coordination intermusculaire : L’augmentation de la force est
principalement dû à une amélioration de la coordination.
3) la Co-activation : quand un sujet réalise une contraction volontaire
max on va trouver une infinité EMG significative au sein du muscle
antagoniste.
4) la synchronisation des UM : les UM travaillent de manière
asynchrone, le fait de
réaliser des entrainements va faire qu’on va avoir une synchronisation
des UM qui pourront augmenter le nombre d’UM qui vont fonctionner
en même temps.
➔ Un haut degré de synchronisation signifie que les UM fonctionnent
en même temps.
5) activité des antagonistes : aura tendance à diminuer au profit des
agonistes.
6) diminution du rôle inhibiteur des appareils de Golgi

➔ Représente le changement d’air de section transverse (ST) du quadriceps.


L’activité EMG est la plus élevé en termes d’adaptation.

2.Adaptation musculaire
Hypertrophie : c’est l’augmentation du nombre et du diamètre des
myofibrilles de chaque fibre musculaire. Avec une augmentation des
protéines contractiles et surtout augmentation de la myosine
-Augmentation du diamètre des fibres musculaire : les petites fibres
pourront augmenter leur diamètre sans pour autant dépasser le
diamètre des grosses fibres musculaire.
-Augmentation de l’épaisseur du tissu conjonctif
-Augmentation du nombre de capillaire
-Augmentation du nombre de fibres = hyperplasie
-Modification de la typologie

En termes d’hypertrophie musculaire on a :


- une modification de la masse musculaire.
- une augmentation du nombre de myofibrilles

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- une augmentation du diamètre des fibres


- une augmentation du nombre de fibre musculaire = hyperplasie
C’est surtout les fibres de type II qui augmenteront de manière significative, à contrario quand nous arrêtons
l’entrainement ce sont aussi les fibres type II qui auront tendance à diminuer en termes de diamètre.

# L’hypertrophie et le modèle de Hill (= modèle à 3 composantes) :


On va pouvoir utiliser plusieurs méthodes si on souhaite augmenter notre volume musculaire ou non.
- action sur la composante contractile
-Méthode des efforts répétés
-Méthode des efforts maximaux
-Méthodes des effort dynamiques
- action sur la composante élastique en série
-Augmentation de la force maximale de façon indirect,
Lors d’un étirement passif du muscle la tension qui est enregistré va être lié à la tension
générée par les éléments conjonctifs disposé en série, lorsqu’on réalise des entrainements on
va dépasser cette tension maximale on va solliciter principalement ces éléments en série, et
va s’ensuivre une augmentation de leur raideur par une augmentation des protéines de
collagènes.
-Par cette action sur la composante élastique en série, l’adaptation d’un muscle à l’exercice
excentrique va permettre une transmission plus rapide de la force au pièce osseuse ➔ augmentation
plus rapide de la monté de force au moment de la contraction.

L’hyperplasie : C’est le fait de voir naitre de nouvelles fibres musculaires, peuvent se faire à partie de plusieurs
phénomènes :
-Par fissuration
-Soit à partir des cellules satellites à cellules de fonction qui peuvent se spécialiser et devenir des
cellules musculaires
-Possible que pour des entrainements en force
-Possible pour 20% des fibres au maximum.
(Ce phénomène est prouvé chez le rat, le chat mais chez l’homme sujet controverser)

Influence de l’entrainement sur la masse maigre :


L’augmentation de la masse maigre est due à l’hypertrophie des fibres musculaires
mais aussi à l’augmentation de l’épaisseur du tissu collagénique.
➔ Peu ou pas de changement au niveau de la masse corporelle ? mais on a une
diminution de la masse adipeuse et une augmentation de la masse maigre.

Modification de la vascularisation :
L’entrainement va accroitre le nombre de capillaires qui va entourer chacune des
fibres musculaires

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Quand une fibre est sollicitée, elle « baigne » plus facilement dans le sang qui passe dans les muscles.
Cette augmentation de la capillarité va s’observer plus facilement dans les fibres de type IIb, là ou
généralement la capillarité est la plus faible.
Si on augmente la capillarité de nos fibres musculaires on va améliorer l’échange d’O2 entre les capillaires et la
fibre musculaire.
Le fait d’augmenter la capillarité musculaire va améliorer la diffusion de l’O2 ➔ permet l’échange O2, cellule.
Le nombre de capillaires est plus élevé chez les sujets entraînés. La capillarité musculaire diminue après l’arrêt
de l’entraînement.

La myotypologie selon la discipline :


Les athlètes d’endurance ont une majorité de fibres lentes.
A contrario les sprinters auront majoritairement des fibres rapides.
70% de notre myologie est génétique avec l’entrainement on ne peut jouer que sur 30%

Effets de l’entraînement sur la typologie


Selon Fox et Matteuws : il n’y aurait pas de variations de la typologie
suite à l’entrainement, alors que pour Howald montre que la
transformation existe. Si cette transformation existe elle est de l’ordre
de 30%, ce changement se fait au détriment des fibres IIb, se fait
principalement dans le sens des fibres I. à il est donc plus facile de
devenir endurant que phasique.
À l’entrainement, on observe une diminution du
taux de fibre IIb en faveur de fibres plus résistantes à la fatigue (I ou
IIa).
On observe également l’apparition des fibres hybrides qui auraient des propriétés intermédiaires entre les
fibres I et IIa.

Recrutement des fibres musculaires :


Avec l’entrainement on améliore l’adaptation nerveuse
Grâce à un EMG de surface, on peut évaluer l’adaptation nerveuse
On peut faire la différence entre adaptions nerveuse et musculaires
Les personnes âgées ne présentent que des adaptations nerveuses
Les sportifs présentent les 2 types d’adaptations

Influence du type d’entrainement sur le membre controlatéral :


L’effet controlatéral, va induire des changements au niveau de la plasticité cérébrale.
➔ C’est grâce à la plasticité cérébrale qu’on peut expliquer l’augmentation de force du membre controlatéral
suite à un entrainement. (Cortex moteur et prémoteur)
Cet effet controlatéral est plus important que le geste
demandé n’est pas un geste habituel.

Plus le geste est complexe, plus il nécessite un haut niveau de


coordination, un plus grand recrutement d’UM et donc un
apprentissage moteur plus prononcé.
Le gain de force du côté non entrainé provient d’une
adaptation nerveuse.
Le corps calleux fait le lien entre les 2 hémisphéres

Influence du type d’entraînement sur le recrutement musculaire :

Le muscle va s’adapter aux charges qu’on lui soumet, et le muscle va aussi


s’adapter à la vitesse au quel on l’entraine, mais de manière générale le travail
explosif va permettre généralement les adaptations nerveuses et le travail en
charge lourde permettra de préférence les adaptations musculaires.

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Influence du renforcement mental :


Le fait de visualiser un geste va permettre de l’améliorer, de le rendre plus précis et de développer plus de
forces.
C’est une adaptation de type nerveuse.
2 types de visualisations :
1) visualisation interne : plus souvent pour des sports individuels
2) visualisation externe : plus souvent pour des sports collectifs, il doit savoir représenter ses
coéquipiers en plus de lui-même.)

5.b. Techniques d’entrainement de la force musculaire

Plus les charges sont importantes, plus on favorisera les adaptations


musculaires / motrices
Plus le nombre de répétitions augmente, plus on intervient sur les adaptations
nerveuses.

# Principe de l’entrainement :
1) principe de surcharge : le muscle doit être sollicité dans ses
capacités maximums. Il existe une intensité seuil qui doit être
régulièrement réévaluée
2) Principe de spécificité : correspondance entre le mode
d’entraînement et l’effet désiré et au niveau de départ. ➔ Doit
répondre aux exigences de l’épreuve à laquelle on va s’exercer.
3) Principe de réversibilité : les adaptations sont transitoires.
Hypoactivité = désentraînenment

# 3 grandes méthodes de base de développement de la force :


Remarque :
1 RM = charge que l’on peut soulever qu’1 fois
2 RM = charge que l’on peut soulever qu’2 fois
X RM = charge que l’on peut soulever qu’X fois
1) La méthode des efforts maximaux :
Charge de 1 à 3 RM (80 à 100 % du max)
Enchaînement des séries toutes les 7 min (ex. 5 x 3 RM)
Méthode courte mais charge importante d’où risque de lésions musculaires Cette technique n’est à
utiliser que sur des athlètes confirmés
7 à 14 jours de récupération totale chez les moins entraînés
2) La méthode des efforts répétés :
Charge de 6 RM (40-80% du max)
6 à 16 séries avec récupération de 5 min
Récupération entre 2 séances : + / – 2 jours
Un muscle fatigué s’adapte moins bien
Cette technique s’adapte aux débutants et moyennement entraînés
3) La méthode des efforts dynamiques :
Effort à vitesse maximal et à charge légère (< à 40 % à la 1 RM) ! 15 RM 20 séries avec 5 à 7 min de
récupérations
Elle augmente le taux de développement de la force
C’est surtout des adaptations nerveuses
Nécessite une grande concentration
Apparition de problème articulaire et tendineux lié aux grands mouvements mais aussi aux nombres
importants de répétitions et de séries.

Méthode de la pyramide :
Partie base = effort répété inconvénient de par le nb de répétitions ➔ méthode des
efforts dynamique
Partie haute = efforts maximaux, ne vont pas être effectué dans des conditions
optimal du a la fatigue accumulée

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À partir de quel âge peut-on commencer la musculation ?


- Ce n’est pas parce que 2 enfants ont le même âge qu’ils vont représenter le même physique et le
même mental
- On parle d’âge biologique (sur un plan de maturation mais aussi de sa motricité capacitée physique
et mental)
- Si âge chronologique : travail inadapté à l’enfant inefficace voir dangereux
- Facteurs nerveux et structuraux sont mieux développé lors de la puberté. Il n’est donc pas conseillé
de commencer la musculation avant la puberté afin que la maturation osseuse soit finie

Développement embryonnaire du système musculaire :


- Le diaphragme se situe au niveau du cou et au cours de l’embryogenèse. Il est donc innervé par le
nerf phénique.
- Sauf muscle pupille et érecteur des poils tous les muscles de notre organisme sont dérivé du
mésoderme
- Notre système nerveux est formé par la gouttière neurale qui va ensuite se refermer pour former le
tube le tube neural qui sera à l’origine de la moelle épinière.
- Durant le développement du mésoderme, on va avoir une petite portion de celui-ci qui va s’organiser
en colonnes denses. Elles vont se regrouper autour du système nerveux en formation, c’est-à-dire
autour du tube neural. Ces colonnes vont à leur tour se segmenter en petit bloc de cellules qui seront
disposés par paires et ces blocs de cellules sont appelés les somites. La première paire de somites
apparaît au 20e jour du développement embryonnaire. Au 30e jour on aura 44 paires qui se seront
formées. La structure originelle des somites se présentent sous forme d’une sphère épithéliale et au
centre de cette sphères, on va retrouver une cavité somitocèle. À l’exception des muscles
squelettiques de la tête et des membres, les autres muscles squelettiques vont se former, se
développer à partir du mésoderme des somites. Étant donné qu’il y a très peu de somites dans la
région céphalique de l’embryon, la plupart des muscles squelettiques de la tête vont quant à eux se
développer autour du mésoderme général. En ce qui ce qui concerne les muscles squelettiques des
membres, ils vont tout comme les muscles squelettiques de la tête vont eux aussi se développer
autour du mésoderme général. Ils vont former des bourgeons qui sont en fait les os en formation.

Les somites vont se différencier en 3 régions :


- Les dermatomes : les gens peuvent avoir une douleur sur la face latérale du coude mais le problème
vient de C6 car el dermatomes de C6 innerve la face latérale du coude. Ils vont former certains tissus
conjonctifs surtout le derme
- Les myotomes : ils vont former quelques-uns des muscles squelettiques
- Les sclérotomes : ils vont former les vertèbres

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- Viscérotome : ne pas retenir

Le muscle cardiaque va se former grâce à des cellules mésodermiques mais qui vont migrer vers le cœur
embryonnaire et l’envelopper lorsqu’il est encore au stade des tubes cardiaques primitifs Les muscles lisse se
développent à partir de cellule mésodermique qui migrent vers le tube digestif en formation et vont
l’envelopper
Vieillissement tissu musculaire
- À partir de 30 ans, le corps humain va subir une perte de la masse musculaire squelettique qui va
avoir tendance à être remplacer par du tissu fibreux et du tissu adipeux. Ce déclin de masse
musculaire et notamment lié à la diminution de l’activité physique et donc une baisse de la force
musculaire et une baisse des réflexes musculaires vont accompagner cette baisse de la force
musculaire.
- On va également constater que dans certains muscles, il y aura une perte sélective de certains types
de fibres musculaires.
- Avec le vieillissement on va avoir tendance à observer une augmentation de fibre de type I
- Ce phénomène serait lié soit à l’atrophie des autres types de fibres musculaire soit à leur
changement de forme.
- On ne sait pas si c’est dû à l’âge ou à la diminution de l’activité physique
- Le programme musculaire et l’entrainement en endurance peuvent inverser la tendance ou bien
diminuer ce vieillissement. « Le kiné est un coach médical »

Définitions :
-Spasme : contraction musculaire anormale qui s’effectue de manière subite et involontaire soit d’un
seul muscle ou d’un groupe musculaire entièrement
- Crampe : contraction spasmodique douloureuse
- Tic : mouvement convulsif involontaire provoqué par des muscles normalement sous
contrôle volontaire
- Tremblement : agitation du corps ou d’une partie du corps qui sera causé par des
contractions rythmique involontaire
-Fasciculation : brève contraction involontaire de faisceaux musculaire entier est visible sous la peau
surviennent de manière irrégulière et ne provoquent pas de mouvements
- Fibrillation : Contraction spontanée d’une seule fibre musculaire. Cette contraction n’est pas visible
sous la peau. Elles peuvent être symptomatique d’une destruction des neurones moteurs. Si ces
fibrillations ne sont pas visibles, le moyen pour les dépister est l’électromyographie. Les fibrillations se
retrouvent souvent au niveau cardiaque. Il existe des fibrillations auriculaires et ventriculaires. C’est
moins pire au niveau auriculaire car le sang qui peut passer tandis que lorsque le ventricule ne
travaille pas il n’y a plus de passage

Termes médicaux :
- Contusion musculaire : déchirement de fibres musculaires à la suite d’un choc violent ! saignement
active et de douleurs vives.
- Hypertonie : Une augmentation pathologique du tonus musculaire qui va soit entrainer de la rigidité
(contraction musculaire) ou de la spasticité (rigidité convulsive qui sera associé à l’exagération des
réflexes ostéotendineux.)
- Hypotonie : perte du tonus musculaire. Elle est souvent causée par une atteinte des neurones
moteurs somatiques
- Myalgie : douleurs musculaires
- Myomalacie : ramollissement d’un muscle dû à une atrophie musculaire et à une dégénérescence
des fibres musculaires
- Myome : tumeur bénigne constitué de fibres musculaires
- Myosite : inflammations des fibres musculaires
- Myotonie : excitabilité et contractibilité des muscles qui auront une lenteur à se relâcher et
s’accompagne d’un spasme musculaire
- Syndrome de Volkmann : Raccourcissement permanent d’un muscle à la suite du remplacement de
ses fibres par du tissus fibreux qui sera en manque d’extensibilité. La destruction des fibres
musculaires lorsque la circulation sanguine est entravée car le muscle n’est plus irrigué donc manque
d’oxygène donc mort cellulaire

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