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MYOLOGIE
INTRODUCTION :
Les muscles sont des organes capable de se contracter, se sont les éléments moteurs
Ses rôles :
- maintien de la posture
- Production de la chaleur
LES MUSCLES sont des organes contractiles qui participe activement aux mouvements.
Ils sont insérés sur les os ou sur les viscères auxquels ils sont affectés
Il existe plus de 600 muscles dans le corps humain: représente près de 40 % de notre poids de corps.
2) CLASSIFICATION :
03 types de muscles :
contraction volontaire et rapide, contrôlables par le système nerveux central, ex muscles des membres.
2. Muscle lisse ou viscérale : forme les parois des viscères creux, à contraction involontaire, lente et
continue, contrôlables par le système nerveux végétatif.
Le muscle strié squelettique montre une macroscopie simplifié. Deux parties le constituent : une partie
centrale, ou le corps du muscle, constituée des fibres musculaires striées squelettiques et les extrémités
qui correspondent aux tendons. Ces tendons permettent d’insérer ce muscle au squelette. Cependant
tous les muscles ne possèdent pas deux extrémités tendineuses. L’orientation des fibres musculaires et
la structure tendineuse permettent de différencier plusieurs types de muscles.
Muscles parallèles
Les muscles parallèles présentent des faisceaux de fibres parallèles, orientés dans le grand axe du
muscle. Les tendons plats sont présents au niveau des deux extrémités et présentent des dimensions
similaires.
Muscles fusiformes
Les muscles fusiformes présentent des faisceaux quasiment parallèles qui se rejoignent sur des tendons
plats.
Muscles circulaires
Les muscles circulaires présentent des faisceaux circulaires dont les extrémités se joignent au niveau du
tendon unique formant une boucle fermée.
Muscles triangulaire
Les muscles triangulaires présentent des faisceaux larges et étalés qui se regroupent en direction du fin
tendon central, ces muscles présentent une forme triangulaire caractéristique.
Muscles pennés
Les muscles pennés se caractérisent par des faisceaux de fibres très court et un tendon qui s’étend sur
toute la longueur du muscle. Les muscles unipennés montrent des fascicules qui se positionnent sur un
des côtés du tendon. Les fascicules bipennés se positionnent des deux côtés du tendon central. Enfin les
muscles multipennés sont constitués de plusieurs tendons autour desquels s’arrangent obliquement les
faisceaux de fibres musculaires. L’orientation des pennations permet aux muscles squelettiques de
produire des mouvements variés.
De nombreuses myofibrilles occupent l’intérieur des fibres musculaires et en constituent des éléments
contractiles.
Les sarcomères se caractérisent par l’association, en trame haxgonale, de filaments protéiques fins
(actine) et épais (myosine). C’est le glissement des filaments les uns sur les autres qui réalise la
contraction des myofibrilles.
Le mouvement volontaire est déclenché par un influx nerveux qui chemine le long des nerfs. L’ordre de
contraction (influx nerveux) arrive du cerveau au motoneurone périphérique. La transmission de l’influx
nerveux entre le motoneurone et chaque fibre musculaire se fait grâce à un composant chimique ou
neuromédiateur : l’acétylcholine.
L’acétylcholine diffuse dans la fente synaptique et va se lier avec un récepteur spécifique de la fibre
musculaire. C’est cette liaison de l’acétylcholine à son récepteur qui provoque l’excitation et donc la
contraction musculaire.
La synapse est une jonction entre deux cellules excitables (cellules nerveuses ou musculaires), où la
transmission de l’influx nerveux se fait par libération d’un médiateur chimique d’une cellule à l’autre au
travers de la fente synaptique.
Les fibres musculaires sont innervées par les fibres motrices a ou motoneurones a . Chaque
motoneurone innerve plusieurs fibres musculaires qu’il active de façon synchrone.
La structure de base autour de laquelle s’articule la physiologie musculaire est l’unité motrice.Une unité
motrice est formée par un motoneurone (neurone moteur) situé dans la moelle épinière, son
prolongment (axone) qui chemine dans le nerf périphérique et l’ensemble des fibres musculaires que le
motoneurone innerve. Chaque axone moteur se divise en un certain nombre de ramifications, chacune
d’elles innervant une seule fibre musculaire. Ainsi au niveau du muscle biceps brachial, un motoneurone
innerve en moyenne 100 fibres musculaires qu’il active de façon synchrone.
Lors d’un mouvement, le contrôle de la force de contraction est lié au nombre d’unités motrices
recrutées.
Les éléments osseux sur lesquels il est fixé, sont alors mobilisés
L’élasticité:
La tonicit é:
Le muscle est en constante tension .Le tonus musculaire permet de tenir debout.
MUSCLE LISSE
Les muscles lisses sont présents dans la paroi de nombreux organes (tous les vaisseaux sanguins sauf les
plus petits, intestins, utérus…). Ils forment des couches denses qui tapissent la paroi interne des
vaisseaux et des organes creux et ne montrent pas de stries transversales. Ils sont constitués de cellules
fusiformes mononucléées de taille variable (20 à 200 µm) dont le noyau est en position centrale, les
fibres musculaires lisses. Ces cellules sont soit isolées dans le tissu conjonctif, soit regroupées en tunique
musculaire (vaisseaux, tube digestif) ou en muscles (muscle érecteur du poil). Généralement, les
faisceaux des fibres lisses des tuniques musculaires sont organisés en deux couches superposées : une
couche circulaire et une couche longitudinale. L’orientation de ces couches est définie par l’orientation
des fibres musculaires lisses par rapport à l’axe de l’organe.
Métabolisme et vascularisation
Le muscle lisse en général dépend plus du métabolisme anaérobie. Ainsi les muscles lisses des parois
artérielles sont avasculaires. Ce n’est pas le cas des muscles lisses du tube digestif.
Innervation
Les muscles lisses sont sous le contrôle du système nerveux neurovégétatif (ou système autonome) qui
ne répond pas au contrôle de la volonté. Les fibres nerveuses du système autonome présentent, dans le
muscle lisse, des varicosités axonales qui se présentent sous la forme de renflements en forme de bulbe.
Ces varicosités libèrent les neuromédiateurs nécessaires à la stimulation des fibres musculaires lisses
dans une fente relativement large : les jonctions diffuses. Cette stimulation induit ainsi la contraction des
fibres musculaires lisses.
Contraction
Une contraction rythmique caractérise les muscles lisses unitaires ou muscles viscéraux qui ne sont pas
adaptées à la réalisation de mouvements fins. Les fibres lisses de ces muscles sont couplées
électriquement entre elles par l’intermédiaire de « jonctions à trous » (« gap junctions »). Ces muscles
viscéraux fonctionnent donc comme des syncytiums même s’il n’existe pas de ponts protoplasmiques
entre ces cellules : on parle donc de syncytium fonctionnel. Ils montrent spontanément des contractions
irrégulières et continues indépendantes de l’innervation. Cet état est appelé tonus. Ces muscles sont
impliqués dans le péristaltisme.
Ultrastructure
Le cytoplasme des cellules musculaires lisses présente une zone bien définie qui contient les organites de
la cellule (coiffant les deux pôles du noyau) et une autre qui occupe la plus grande partie de la cellule et
qui contient les myofilaments. Les myofilaments d’actine (myofilaments fins), visibles en microscopie
électronique, sont groupées en faisceaux irréguliers orientés selon le grand axe de la fibre. Ils sont
associés à des molécules de tropomyosine et sont dépourvus de troponine. Les myofilaments épais de
myosine ne sont pas visibles en microscopie électronique et leur mise en évidence nécessite des
techniques de marquage particulières.
Couplage excitation-contraction
Les phénomènes moléculaires de la contraction des fibres musculaires lisses nécessitent la présence de
calcium. Un afflux de calcium sous sa forme ionique (Ca2+) provenant soit du réticulum endoplasmique
soit de l’espace extra-cellulaire via les canaux calciques voltage et/ou ligand dépendants du domaine
calvéolaire de la membrane plasmique. Le domaine calvéolaire est la portion de membrane plasmique
qui présente de petites invaginations, les cavéoles ou vésicules plasmalemmales. Le calcium qui afflue
dans la fibre musculaire lisse se lie à la calmoduline, une protéine de liaison du calcium (calcium-binding
protein). Le complexe calcium-calmoduline qui s’est formé active une enzyme, la kinase des chaînes
légères de myosine. Cette kinase permet la phosphorylation d’une des deux chaînes de myosine légères
de chaque tête de myosine par l’utilisation de l’ATP. Cette phosphorylation permet de démasquer le site
de liaison de l’actine sur la tête de myosine lourde. La liaison de l’actine avec la myosine induit la
contraction de la fibre musculaire lisse.