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MUSCLES STRIES SQUELETTIQUES

Objectifs.
- Au travers de la physiologie musculaire, l’étudiant sera amené à
découvrir le fonctionnement de l’homme normal, des structures
microscopiques à l’approche macroscopique qui sera utile dans sa vie
professionnelle

-L’étudiant sera amené à comprendre les lois spécifiques à la

physiologie du muscle et à faire la différence entre l’étude « in vitro » de
l’approche « in vivo ».

- De plus, l’étudiant sera confronté à l’approche complexe que

représente l’approche neuro-musculaire de la motricité.

Plan du cours.
-Etude du muscle squelettique strié
- Sa structure
- Théorie de la contraction
- Le système musculo-tendineux
- Lois physiologiques de la tension musculaire
- Contraction isolée
- Sommations spatiale et temporelle
- Relation tension-longueur
- Loi force-vitesse
- Différents types de contractions
- Approche sensori-motrice
- Propriocepteurs musculaire

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Introduction

 Une des propriétés caractéristique des EV est le mouvement

 Mouvement effectué dans le but de reconnaissance de leur environnement

 Mouvement rendu possible par les muscles chez les multicellulaires

Existence de trois types de muscle (50% b.w chez l’homme) chez les vertébrés

 Muscle strié squelettique (30 à 40% b.w) fixé aux os, il a pour rôle de
maintenir la posture et le déplacement des membres

 Muscle strié cardiaque ( muscle du cœur)

Muscle lisse tapisse les vaisseaux sanguin et organe creux

Introduction

Muscle squelettique Muscle cardiaque Muscle lisse

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Microscopie des cellule musculaire

Muscle squelettique Muscle cardiaque Muscle lisse

Figure : Aspect microscopique des trois types de muscle.

 Présence de striations caractéristiques pour les 2 premiers type de muscle

 Explication: existence de petites bandes régulières traversant les cellules musculaires.
 Pour cette raison ils sont appelés des muscles striés.
 Le muscle lisse ne possède pas de striation comme les muscles striés
 Se présente sous forme de couches de cellules en forme de fuseaux.

Structure du muscle squelettique

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Structure et ultrastructure du muscle squelettique

Autres protéines caractéristiques

 Le muscle squelettique est constitué d'environ 75% d'eau et 20% de protéïne ;

des sels inorganiques , des phosphates, de myoglobine

 la tropomyosine, localisée sur les filaments d'actine (5%),

 la troponine (I et A), localisée sur ces mêmes filaments (3%),

 l'x-actinine, qu'on retrouve au niveau des bandes Z (7%),

 la B-actinine, dans les filaments d'actine (1%),

 la protéïne M, au niveau de la ligne M du sarcomère (< 1%)

 la protéïne C dont le rôle serait de maintenir l'intégrité du sarcomère.

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Le sarcomère

 Unité fonctionnelle contractile du muscle

Système
sarcotubulaire
 Au niveau de la ligne Z,
invagination perpendiculaire du
sarcolemme qui traverse
perpendiculairement pour la fibre

 C’est le tubule T sa membrane

renferme le Rc de dihydropyridine

 Structure mbranaire
caractéristique RS

 RS longutidinale (Rc SERCA)

RS citerne terminale (Rc de

Rhyanodine)

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Différents types de fibres musculaires

Contraction musculaire
 Comme le nerf le muscle est un tissus excitable donc conduction
d’un PA
 Il est également contractile
 Notion d’unité motrce

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Couplage excitation contraction

 Le couplage excitation-contraction correspond à l’ensemble des processus qui

permettent le déclenchement de la contraction musculaire.

 Débute par la propagation d’un PA musculaire dû au Potentiel de plaque motrice

généré par l’ACH

 Dépolarisation de la membrane de tubule T avec ouverture de Rc de

dihydropyridine

 Entrée des ions Na ou Ca extracellulaire le sarcoplasme avec activation de RS

 Ouverture des canaux calciques (Rc rhyanodine de la citerne terminale de RS) et

libération des ions Ca

 fixation de Ca sur la troponine C avec une suite de cascade de réaction

Mécanisme de la contraction

 Le phénomène contractile se termine par repompage des ions Ca vers le RS via

les Rc SERCA de la membrane longitudinale de RS

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Résumons

Energétique de la contraction musculaire

 L'énergie mécanique de la contraction musculaire provient directement de

l'énergie chimique (ATP).
 Pendant l'activité musculaire, la régénération de l'ATP se fait suivant 3 voies:

 Réaction couplée de l'ADP avec la créatine phosphate

 Respiration cellulaire anaérobie : la glycogénolyse
 Respiration cellulaire aérobie : la phosphorylation oxydative du glucose et
des acides gras

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Mécanique de la contraction musculaire 1

 Muscle extensible on peut l’allonger

 Muscle élastique, quand on supprime la force qui a produit cet allongement,

il reprend sa longueur initiale

 Mais le muscle n’est pas parfaitement élastique. C’est une structure

viscoélastique

 quand il y a allongement, la tension varie en fonction de la longueur et de la

vitesse

 La relation tension-longueur n’est pas linéaire : c’est ce qu’on appelle le

phénomène d’hystérésis

Mécanique de la contraction musculaire 2

Tension

 Pour une même longueur, la tension

développée par le muscle lors de
l’allongement progressif est supérieure
à la tension développée lors du
raccourcissement.

 Pour la même charge, la longueur

lors du raccourcissement est Longueur
supérieure à celle lors de
l’allongement.

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Mécanique de la contraction musculaire 3

 Enfin le muscle possède la propriété de contractilité, c'est-à-dire qu’à une

excitation, il répond par un raccourcissement ou par une augmentation de la
tension.
 Il existe alors deux types de contraction :
Contraction isotonique : le muscle se contracte avec une diminution
de longueur (ex : fléchissement de l’avant-bras). La contraction isotonique est
parfois appelée anisométrique.
Contraction isométrique : la longueur reste identique. Toute la
contraction musculaire augmente la tension du muscle (ex : lorsque le poids est
trop lourd).

Réponses contractiles 1
 Secousse isolé obtenue après une stimulation varie en fonction de plusieurs
facteurs

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Réponses contractiles 2

 Tetanos imparfait : la stimulation est à fréquences basses

 Chacune de ces stimulations tombe pendant la phase de relâchement.

Réponses contractiles 3

 Tétanos parfait, fréquence de stimulation élevée de l’ordre de 30 à 100

impulsions / seconde
Une contraction volontaire est un tétanos parfait.

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Relation entre longueur du muscle, tension et vitesse

Phénomène thermique
 Aucours de la contraction on note une augmentation de la température
corporelle due aux dépenses énergétique provenant du métabolisme

 Facilité par l’augmentation de l’irrigation sanguine

 Elévation de température est bénéfique pour le muscle car augmente sa

viscosité

 Une augmentation de l’extensibilité des muscles et des tendons qui

entraînent une diminution du risque de blessures (claquages, élongation …)

 Une augmentation de l’élasticité musculaire qui pré-dispose un meilleur

rendement à l’effort car un muscle plus élastique engendre une vitesse et une
force de contraction plus importante.

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Contrôle nerveux de la contraction 1

 Innervation motrice du muscle

Trois types de fibre motrice innervent le muscle squelettique.

des motoneurones Alpha (alphaphasiques et alphatoniques) dont l’axone innerve

les fibres musculaires squelettiques et sont responsables de l’activité musculaire du
mouvement

des motoneurones gamma qui innervent la partie musculaire des fuseaux neuro -
musculaires et sont responsables de la régulation du tonus musculaire.

Chez les mammifères et chez l’Homme, ce troisième type de motoneurone

présente une innervation mixte : innerve à la fois les fibres intrafusales et
extrafusales.

Contrôle nerveux de la contraction 2

 Innervation sensorielle

A l’intérieur du muscle, dans les tendons et au niveau des articulations se

trouvent des récepteurs sensoriels à l’origine de la proprioception (composante de
la somesthésie, cortex pariétal).

La proprioception, c’est la sensation de percevoir son propre corps : position

dans l’espace, par rapport à la gravité, des segments de membres les uns par
rapport aux autres.

Les fibres des groupes 1 et 2 : ces fibres sont de gros diamètre et myélinisées.
Leur vitesse de conduction est rapide.

Les fibres des groupes 4 et C : ces fibres sont fines, amyélinisées, associées à la
transmission de la douleur (vitesse plus lente).

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Le fuseau neuromusculaire

Le récepteur de Golgi.

 Le récepteur de Golgi est présent dans les tendons (partie d’insertion du muscle
sur l’os).
 Il est constitué de faisceaux de collagène entouré d’une capsule. Ces faisceaux
sont placés en série avec les fibres squelettiques.
 Le récepteur est innervé par une fibre sensorielle de gros diamètre (fibre Ib)
 Cette fibre dont le corps cellulaire est situé dans le ganglion de la racine dorsale
remonte vers la moelle épinière.
 Ce récepteur n’a pas d’innervation motrice.
 Quand le muscle se contracte, les unités motrices sont contractées, ce qui
provoque l’étirement du récepteur (à cause de la tractions sur les tendons).
La déformation mécanique est à l’origine du train de potentiels d'action enregistrés
sur la fibre Ib.

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Réflexe myotactique

 Ce réflexe est la contraction réflexe du muscle, provoquée par son propre

étirement

 Cicuit à dessiner

Réflexe tendineux de golgi

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