A.

Meksem (remplacement de Mme Koenig)

1
 3 types de muscles : squelettique, cardiaque et lisses.
• Différents par leur :
– Structure cellulaire.
– Situation dans le corps.
– Fonction.
– Mode de déclenchement de leurs contractions.
• Se ressemblent par :
– Cellules (myocytes) allongées, d’où le nom de fibre.
– La contraction des muscles est assurée par des myofilaments, équivalents
musculaires des microfilaments présents dans le cytosquelette qui contiennent
une protéine contractile responsable du changement de forme de la cellule.

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 Muscle lisse
• Dans les parois des organes viscéraux creux : estomac, vessie, voies
respiratoires, appareils génitaux…
• Non Striés- Involontaires.
• Les contractions des muscles lisses sont continues et lentes.

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 Muscle lisse

 1 cellule musculaire = Myocyte =

fibre musculaire
 1 seul noyau au centre de la cellule
 Cytoplasme contenant des
myofilaments d’actine et de myosine,
groupés en faisceaux
 Organites localisés dans les cônes
sarcoplasmiques (autour du noyau)
 Sarcolemme = membrane plasmique

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Myocyte

5
 Le muscle strié (ou squelettique)
• Représenté par les muscles du squelette.
• Recouvre le squelette osseux = muscle squelettique
• Leurs fibres sont les plus longues, elles portent des bandes
transversales appelées stries.
• Ces muscles sont appelés muscles volontaires.
• Leur contraction est soumise à la volonté.

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Le muscle strié (ou squelettique) - rôles
• Production de force pour la locomotion et pour la respiration.
• Production de force pour le maintien de la posture du corps en
position assise ou levée.
• Stabilisation des articulations.
• Production de chaleur.

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Caractéristiques de la cellule (fibre musculaire)
 Noyaux multiples = plusieurs
centaines de noyaux situés en
périphérie de la cellule
 Présence de sarcomères

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Caractéristiques de la cellule

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Caractéristiques de la cellule

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Caractéristiques de la cellule

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Caractéristiques de la cellule

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 Muscle strié – enveloppes
• Épimysium : autour du muscle entier
• Périmysium autour d’un groupe de fibres musculaires (un faisceau)
• Endomysium autour de chaque fibre musculaire (cellule)

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Muscle strié – enveloppes

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 Muscle strié – niveaux d’organisation

• Muscle
→ Ensemble de faisceaux musculaires
→ Ensemble de fibres musculaires ( 1 fibre
musculaire = 1 cellule)
→ Ensemble de myofibrilles
→ Ensemble de filaments d’actine et de myosine
• Sarcomère = unité de base du muscle strié constitué de
filaments d’actine et de myosine

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Muscle strié – niveaux d’organisation

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Muscle strié – ultrastructure

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Muscle strié – contraction

18
19
20
Muscle cardiaque

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 Muscle cardiaque
▪ N’existe que dans le cœur
▪ Muscle strié mais non volontaire.
▪ Son activité est régie par un centre de régulation intrinsèque situé dans la
paroi du cœur.
▪ Chaînes ramifiées, formées de cellule en forme de « Y »
▪ 1 à 2 noyaux ronds à localisation centrale
▪ D’autres centres nerveux permettent d’en réguler le rythme lorsque
l’activité le nécessite.
▪ Strié-Involontaire

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Comparaison de la structure des muscles

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 Particularités structurales (des muscles striés)

 Les muscles squelettiques sont

innervés par les motoneurones (MT)
 Chaque contact établi entre la
terminaison nerveuse d’un MT et sa
cible musculaire correspond à une
jonction neuromusculaire (ou plaque
motrice)

Jonction neuromusculaire ou plaque

motrice = jonction nerf – muscle

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Particularités structurales (des muscles striés)

25
 Particularités structurales (des muscles striés)
Plaque motrice ou jonction neuro- musculaire : zone de jonction entre le neurone moteur
(cellule nerveuse) et la fibre musculaire ; le neurone constitué de plusieurs axones qui se
ramifient en terminaisons axonales qui possèdent un renflement, le bouton synaptique. C’est le
stimulus du neurone qui permet la contraction de la fibre musculaire.

L’unité motrice est l’ensemble formé par un neurone moteur et les fibres qu’il stimule
(environ 150, de 10 à 500).

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 Propriété des muscles striés

 Elasticité
 Excitabilité
 Tonicité du muscle

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 Elasticité

 Faible mais parfaite

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 Excitabilité
 1 stimulus engendre 1 contraction musculaire
 Différents types d’excitations :
 Mécaniques (choc, pincement …)
 Thermiques (augmentation ou diminution de
température)
 Chimiques (acide, base)
 Electriques

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 Excitabilité

 Pour avoir une contraction, il faut une intensité minimale =

seuil de l’excitation
 Durée d’excitation variable d’un muscle à l’autre
 Intensité minimum = rhéobase (R)

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 Tonicité du muscle

 Le muscle n’est jamais complètement relâché, il a une

certaine tonicité
 Phénomène sous la dépendance du système nerveux
car si l’on coupe le nerf moteur du muscle, celui-ci
devient flasque.

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 Contraction musculaire
 Déclenchement de la contraction musculaire par le système nerveux
 Contraction musculaire : raccourcissement des sarcomères

❖ Phénomènes électriques
❖ Phénomènes mécaniques
❖ Phénomènes thermiques
❖ Phénomènes chimiques

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 Contraction musculaire

L’arc réflexe : unité fonctionnelle permettant la contraction musculaire sous l’action d’un
stimulus.

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 Phénomènes mécaniques

 La secousse musculaire = réponse d’un muscle à un

seul stimulus de courte durée.
 Sur le myogramme :
3 phases :
 La période de latence
 La période de contraction
 La période de relâchement

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1 secousse musculaire

1. la période de latence
2. la période de contraction
3. la période de relâchement

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Sommation temporelle et tétanos

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Sommation temporelle et tétanos

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 1 seul stimulus, le muscle se contracte, se
relâche

 Stimuli appliqués avec fréquence telle que le muscle n’a

pas le temps de se relâcher complètement
 Sommation temporelle des contractions

10 à 20 stimuli/sec
 Stimuli envoyés pendant la phase de relâchement du
muscle
 Fusion des contractions plus poussées
 = tétanos imparfait
60 stimuli/sec
 Stimuli rapprochés, stimuli envoyé pendant phase de
contraction,
 Contraction uniforme sans signe de relâchement
 =Tétanos parfait
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39
Couplage excitation / contraction
 Déclenchement de la contraction
musculaire par le système nerveux
 Plaque motrice = jonction neuro-musculaire
 Arrivée du potentiel d’action nerveux (PA)
 Transmission à la fibre musculaire
(acétylcholine) sous forme d’un potentiel de
plaque motrice (PPM) puis d’un potentiel
d’action musculaire (PA)
 Propagation pot action le long du sarcolemme
 Libération de Libération du calcium Ca++
(stocké dans les citernes terminales au niveau
du réticulum) déclenchée par le potentiel de
plaque motrice
 Liaison Ca++ avec troponine → changement de
structure tridimensionnelle

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Couplage excitation / contraction

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Couplage excitation / contraction

 Contraction musculaire
 Les têtes de myosine activées par de
l’ATP peuvent alors se fixer aux sites
de liaison → glissement des
filaments d’actine sous l’action des
têtes de myosine → contraction
musculaire
 Utilisation d’ATP

=> raccourcissement des

sarcomères

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Couplage excitation / contraction

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 Couplage excitation / contraction

 Besoin d’ATP
 Renouvellement de l’ATP : créatine-phosphate
 Production d’ATP à partir de glucose
 En présence d’oxygène (aérobiose) : respiration cellulaire
dans la mitochondrie, très efficace (38 ATP), dégradation
complète du glucose
 En absence d’oxygène (anaérobiose) : fermentation lactique
dans le cytoplasme, peu efficace (2 ATP), dégradation du
glucose en acide lactique

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Couplage excitation / contraction

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