Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs pédagogiques
Introduction
Pour résoudre certains problèmes vitaux, les animaux effectuent des mouvements. Ces derniers sont réalisés
grâce à la circulation de l’influx nerveux entre les centres nerveux et les organes. Les mouvements peuvent
être volontaires ou involontaires. Ces derniers sont encore appelés réflexes. Il existe des réflexes innés et des
réflexes acquis ou conditionnels.
Les solutions correspondants aux essais 1 et 2 ne donnent aucune réponse : on dit que seuil n’est pas atteint :
loi du seuil.
NB : Ces loi, connues sous le nom de loi de pflüger, peuvent être résumées ainsi : la réponse musculaire
obtenue à la suite d’une excitation localisée de la peau est d’autant plus étendue que cette excitation est plus
intense.
- loi de coordination et d’adaptation
L’animal spinal étant suspendu, on dépose un coton imbibé d’acide concentré sur la peau du dos (un peu au-
dessous d’une omoplate). L’animal accomplit une série de mouvements complexes tendant à éliminer le
coton : c’est le réflexe d’essuyage.
Une telle réaction exige l’intervention de nombreux muscles dont les contractions sont nécessairement
coordonnées. Elle revêt l’aspect d’une réaction de défense adaptée à l’élimination de la cause de l’excitation.
I.4.2 Les structures qui interviennent dans un reflexe
I.4.2.1 Un récepteur
En trempant le doigt de la patte dans une solution de l’éther pendant quelques minutes et ensuite dans la
solution d’acide de concentration supraliminaire, aucune réaction n’est observée. Mais si on excite la patte
opposée, les deux pattes réagissent. L’éther n’a fait que supprimer l’excitabilité des terminaisons nerveuses
des doigts : c’est un anesthésique. Donc le point de départ d’un reflexe est la peau : c’est le récepteur
I.4.2.2 Le nerf sciatique
On sectionne le nerf rachidien de la patte postérieur gauche puis on plonge les doigts de cette patte dans une
solution d’acide acétique de concentration élevée : pas de réaction
On excite électriquement le bout centrale on observe aucune réaction de la patte gauche mais flexion des
doigts de la patte droite : les fibres sensitives sont entrées en action.
Si on excite le bout périphérique on observe une flexion de la patte postérieure gauche : les fibres motrices
sont entrées en action.
Le nerf rachidien est un nerf mixte car il contient les fibres sensitives et les fibres motrices. Il est un
conducteur de l’influx nerveux
I.4.2.3 La moelle épinière
Si on détruit la moelle épinière d’une grenouille on n’observe aucune réaction après excitation des doigts : la
moelle épinière est le centre nerveux.
Conclusion : tout reflexe nécessite pour son exécution
- un organe récepteur (la peau) ;
- un conducteur d’influx sensitif (fibres sensitives du nerf sciatique) ;
- un centre nerveux (la moelle épinière) ;
- un conducteur d’influx moteur (fibres motrices du nerf sciatique) ;
E5 non oui
- Expérience de dégénérescence
Conclusion : les corps cellulaires des fibres de la racine postérieure se trouvent dans le ganglion spinal et
conduisent l’influx nerveux centripète tandis que ceux de la racine antérieure sont localisés dans la substance
grise da la moelle épinière et conduisent l’influx nerveux centrifuge.
I.4.3.2 Les différents types d’arcs reflexes
- arc reflexe simple ou arc reflexe unilatéral est le trajet suivit par l’influx nerveux lors d’un acte reflexe
unilatéral.
- arc reflexe composé est le trajet suivit par l’influx nerveux lors d’un acte reflexe symétrique, d’irradiation et
de généralisation.
- reflexe myotatique est un reflexe d’étirement du muscle sous l’effet de la gravité, il est monosynaptique.
- innervation réciproque de deux muscles antagonistes : la mobilisation des articulations fait intervenir des
groupes de muscles antagonistes ; aux muscles extenseurs s’oppose des muscles fléchisseurs qui produisent
des effets contraires.
Reflexe myotatique
Innervation réciproque de deux muscles antagonistes
Fig C :
Fig Reflexe inné
Fig C :
B : Reflexe
Au coursconditionnel
du conditionnement
Conclusion
L’établissement un réflexe conditionnel revient à créer par apprentissage une nouvelle liaison nerveuse entre
deux centres nerveux préalablement indépendants.
II.2 Mise en évidence du réflexe skinnérien
Expérience
En 1938, Skinner place un rat affamé dans une enceinte contenant objets divers. Parmi ceux-ci, se trouve un
dispositif qui permet de faire tomber des aliments en quantité limité dans l’enceinte à chaque fois que l’animal
appuie une pédale.
Le rat en explorant le milieu, appuie accidentellement sur le pédale et reçoit en récompense de la nourriture.
Le geste a été fait au hasard. Mais par la suite, l’action est renouvelé et à une fréquence d’autant plus élevée
que la récompense escomptée est obtenue.
Conclusion
L’étude des mouvements reflexes permettent de distinguer deux types de messages nerveux :
- Un message nerveux afférent qui prend naissance dans un organe récepteur et est transmis aux centres
nerveux,
- Un message nerveux efférent émis par un centre nerveux et transmis jusqu’à un organe effecteur.
Du récepteur sensoriel à l’effecteur, on distingue un ensemble d’unité, les neurones, support cellulaire du
message nerveux.