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Introduction :
La vie d’un animal est caractérisé e par ses réactions vis-à -vis des facteurs du milieu extérieur. Certaines d’entre elles
sont effectuées à la suite des réflexions, d’autres échappent au contrô le de l’individu : ce sont des actes réflexes.
3. Réponses obtenues avec les différentes concentrations d’acide : les lois de pfugger
Plongeons la patte de notre grenouille dans une solution acide très diluée. Pas de réponse : la rhéobase n’est pas
atteinte. Pour des concentrations de plus en plus élevées :
- une réaction localisée limitée aux orteils : c’est la loi de la localisation
- une contraction de la patte entière : c’est la loi de l’unilatéralité
- une contraction des deux pattes postérieures : c’est la loi de la symétrie ou réflexe bilatéral
- contraction des quatre pattes : c’est la loi d’irradiation
- contraction du corps entier avec dépô t sur le dos des morceaux de coton imbibés d’acide concentré : c’est la loi
de généralisation.
3. La dégénérescence Wallérienne
Wallère effectue 3 ou 4 sections :
1ère section : les fibres du bout périphérique dégénèrent : les péricaryons des fibres sensitifs sont situés du cô té de la
moelle épinière.
2ème section : les fibres du bout central dégénèrent : les péricaryons des fibres sensitifs sont dans le ganglion spinal.
3ème section : les fibres du bout périphé rique dégénèrent : les péricaryons des fibres motrices sont dans la substance
grise.
4ème section : les fibres du bout périphérique dégénèrent : les péricaryons sont situés du cô té de la moelle épinière.
Compte tenu du sens de l’influx nerveux, on peut dire que les fibres du nerf rachidien atteintes par la dégénérescence
sont des dendrites, les neurones unipolaires ou en T alors que les fibres du tronçon central de la racine postérieure
en sont les axones.
De même, les fibres du tronçon périphérique de la racine antérieure sont des axones des neurones multipolaires des
cornes antérieures de la moelle épinière.
C. Expérience de PAVLOV
Un chien porteur de fistule salivaire est enfermé dans un local clos isolé et insonorisé. Un système de Sangle le
maintient sur place. Depuis une pièce voisine des dispositifs permettent d’appliquer au chien des excitations
visuelles (lumière) auditives (production d’un son inhabituel), cutanée (courant électrique). De plus un système de
passe plat permet de donner à l’animal son repas.
- PAVLOV présente un morceau de viande au chien, il secrète abondamment la salive : c’est un réflexe inné.
- Un métronome en marche près de l’animal, ce dernier tourne la tête puis s’habitue sans secréter la salive : c’est
un réflexe d’investigation ; le métronome étant un stimulus neutre.
- Puis à chaque fois qu’on veut présenter le repas à l’animal, on lui fait entendre le bruit. Au bout de quelques
jours, le bruit seul suffit pour déclencher la salivation.
Un circuit nerveux s’est substitué à un autre. Une nouvelle liaison s’est donc établie entre le centre auditif et le centre
salivaire. Le bruit qui était sans effet sur la sécrétion salivaire est devenu une excitation efficace. Ce nouveau réflexe
et le réflexe conditionnel ou acquis.
Réflexes innée et conditionnel de la salivation.
Trajets suivis par l’influx nerveux au cours des réflexes innés et conditionnels.
b) L’aire psychomotrice
C’est une aire qui est située en avant de l’aire de projection motrice. Son ablation n’entraîne pas de paralysie mais
l’incapacité pour le sujet de coordonner ses mouvements, d’adapter ses gestes et à sa volonté. C’est dans cette zone
qu’on trouve le centre de l’écriture et celui de langage parlé. Ces centres sont situés dans l’hémisphè re gauche pour
les droitiers et l’hémisphère droit pour gauchers.
La lésion de ces centres entraîne l’agraphie et l’aphasie.
Conclusion
Dès la naissance, l’organisme humain s’adapte aux variations de son environnement. Ces variations de son
environnement. Ces variations perçues par l’un de nos récepteurs sensoriels sont capables de déclencher les
réponses dans de nombreuses parties de notre corps.
L’analyse qu’en fait notre système nerveux central conduit le plus souvent l’individu à réagir d’une manière
complexe mais organisée.
Les expériences que nous acquérons s’intègrent peu à peu et tendent modifier notre sensibilité initiale. C’est donc
par activité réflexe que, progressivement et par intégration successive, notre système comportemental se construit,
comportement déclenché par les stimuli externes mais aussi les stimuli ayant pour origine la physiologie de
l’organisme.