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Ethologie animale et humaine

Examen : 20 points et en ligne

-Ethologie : étude du comportement (social, territorial, de reproduction, communication,


alimentation…)
=> réactions aux stimili : endogène et exogène => réagir a quelque que chose qui arrive a
l'intérieur de nous ou a l’extérieur
-Comportements innés et acquis

Cognition : toutes les grandes fonctions traitées par le cerveau - langage, mémoire, perception,…

Ethologie = étude scientifique du comportement


-plusieurs objet de recherche : instinct, pensée animale, reproduction, survie…
-cadre théorique principal : théorie de l’évolution

Pourquoi étudier éthologie en psychologie ?


->Le comportement souvent un meilleur indicateur des états mentaux que les rapports verbaux
Un élément majeur pour la thérapie cognitive et comportementale, nous donnant de nombreuses
informations nécessaires a la compréhension de l’individu

((expériences montrant la mauvaise perception et fausse mémorisation // de nombreuses


compétences cognitives sont inaccessibles a la conscience : apprentissage implicite et perceptions
subliminales // Perspective comparative avec les modèles animaux du comportement

Beaucoup n’ont pas accès au langage mais ont tout de même une activité mentale riche / le
comportement est donc le seul moyen de comprendre ces individus))

ORIGINES ÉPISTÉMOLOGIQUES :
=>Antiquité et moyen-âge : bêtes dessinées dans des bestiaires après les récits de voyageurs et
d’ou l’apparition d’animaux imaginaires comme la licorne
=>Approche cartésienne : Rene Descartes -> dualisme corps et esprit ; pour lui l’homme et
l’animal ont un corps mécanique mais seul l’homme est doue de raison
Métaphore de l’animal machine.
=>Darwinisme : continuité entre humains et animaux / di érences entre espèces sont
quantitatives et non qualitatives // les émotions sont ressenties pas seulement par les humains
mais aussi par les animaux

1/LA SÉLECTION NATURELLE :


Les espèces évoluent au cours du temps et la cause est la sélection naturelle
Découle de trois propriétés : l’hérédité (transmission des gènes), la variation (erreur mutation), la
sélection (la survie, le + adapté a son environnement pour survivre)

==Variation + di érence de succès reproductif = évolution

2/LA SÉLECTION SEXUELLE :


Selection intrasexuelle (entre animaux de même sexe : les mâles en compétition) et intersexuelle
Dans la plupart des espèces, les mâles sont + agressifs et peu sélectifs, les femelles sont
très sélectives et plus passives (généralisation)
-les femelles sont en charge de la gestion, de la production de l’oeuf,
-le nombre des mâles disponibles pour la reproduction est donc en général supérieur au nombre
de femelles dispo
-en conséquence, comportement compétitif pro te aux mâles et comportement sélectif aux
femelles
-dvlpmt évolution de caractère sexuels secondaires chez le mâle : pour attirer les femelles ou
pour combattre les autres mâles (couleurs, armes)

3/SELECTION DE GROUPE :
-certains comportements sont incompatibles avec la reproduction : infanticide

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Selection au niveau des individus. Souvent les jeunes doivent être plus nourris, donc c’est eux a
supprimer
Mais donc contradictoire a la théorie de l’évolution
Vitesse de reproduction est inférieure au temps nécessaire a un groupe pour se renouveler

=l’infanticide est le résultat de la sélection naturelle?


Oui, car le mâle qui tuent les enfants rendent les femelles a nouveau disponibles et pourront
alors developper les caractéristiques du mâle dominant les précédents

4/RÔLE DE L’INTELLIGENCE
-Théorie de l’évolution de l’intelligence écologique => intelligence va se developper lorsque le
milieu naturel est hostile : devoir survivre développe l’intelligence (pression du milieu)

-Théorie de l’évolution de l’intelligence sociale => contrainte sociale, comprendre l’intention du


groupe, développement de l’intelligence, ex: cacher ses ressources pour survivre en prenant les
autres en compte,… (pression du groupe)

-Interactions prédateurs / proies => quand il n’y pas de proies ou prédateurs, l’intelligence n’est
pas nécessaire. A l’inverse, en milieu marin, si nous n’avons pas de coquille ou de moyens de
survie, il faut être intelligent pour se protéger de tous les prédateurs

LES APPROCHES NATURALISTE ET EXPÉRIMENTALE


Tradition européenne : approche naturaliste de l’étude du comportement animal et + le
comportement inée, de l’instinct => éthologie a la base : intérêt a l’inné, quand il n’y pas de
problème, juste naturel
Tradition américaine : approche experimentaliste, béhavioriste. Met l’accent sur le rôle de
l’apprentissage dans la formation des comportements, réactions au stimuli extérieur etc.

Outil :
L’éthogramme : pour une description la + objective possible des événements :
1-niveau descriptif, sans apriori ou interprétation
2-déterminer l’unité comportementale a observer -> focalisation sur un seul comportement
3-phase d’observation naïve
4-élaboration d’un éthogramme
=> description des comportements : formelle (sans interprétation) pour ensuite arriver a
fonctionnelle (fonction du comportement)
=> quanti cation des comportements : Ou? Milieu,… Quand? Une heure de la journée, période de
l’année,… Comment? Composante motrice du comportement, variations?,… Pourquoi?
Explication fonctionnelle, a quoi sert,… Fréquence et durée? Tous les jours, rituel, long ou court…
Avec qui ? Est-il seul, avec un autre individu…
=> échantillonnage : ad libitum -> notation de tout ce que l’on peut observer, pas de cible, surtout
dans des conditions de visibilité pas folle, rarement en milieu riche
Par animal -> cibler un animal, observation ciblée, et des individus rentrant en interaction avec
notre cible,
Par comportement -> tous les sujets, mais retenons que quand les individus ont le comportement
cherche a observer,
1-0 -> noter un comportement 1 si il apparait et 0 si non. Même si c’est répétitif etc, le
comportement est note 1 si il est observé et 0 si il n’apparait pas chez l’animal
Instantané -> dé nir des intervalles de temps et voir combien de fois le comportement est apparu
et combien de temps (fréquence et durée du comportement)

Experimentation animale
DÉMARCHE SCIENTIFIQUE :
Observation -> hypothesis -> experimentation
-> le paradisier superbe danse -> comportement de parade nuptiale? Comportement agressif? ->
le placer avec des congeneres femelles mais aussi avec que des mâles et aussi avec un
prédateur pour con rmer ce qu’était réellement le comportement observe

-L’expérimentation peut se faire en laboratoire : exemple de la piscine de Morris

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Ou avec l’étude avec les babouins
-L’expérimentation peut se faire aussi en milieu naturel : exemple de Robert Seyfarth qui a
obersver des Vervet Monkeys -> il produit des sons de prédateurs aériens et terrestres pour voir
la communication dans le groupe pour noti er le prédateur
Ou avec expérience avec les abeilles et le sucre et si elles arrivent a se rappeler du spot ou ya
l’eau concentrée en sucre et essayer de lui mettre des pièges pour voir si elle arrive a repérer ou
est l’eau sucrée

L’INNE ET L’ACQUIS

L’inné = choses que l’on ne contrôle pas, exemple des ré exes moteurs chez l’humain (re ex du
genou, retirer sa main si la poêle est chaude…)
stimulation => action rapide, automatique, involontaire et immédiate
Ré exe archaïque chez les bébés : forme complexe, en état d’éveil, disparition après première
année de vie
->Ré exe de Moro : mettre les bras en avant quand on perd l’équilibre vers l’arrière
->Ré exe de grasping : stimulation de la paume de la main et le bebe va refermer la main pour
accrocher

L’apprentissage : mécanisme responsable de la modi cation de l’état d’un individu, pouvant se


manifester par une modi cation comportementale suite a une expérience dont la trace est
conservée dans le système nerveux.
Ou
La fonction de l’apprentissage est de permettre a l’animal d’ajuster son comportement a
l’environnement au travers de son expérience personnelle.

Pour Watson : les comportements sont acquis au travers de la vie, par imitation. Remise en
question du rôle de l’innée, la majorité des comportement re ète l’apprentissage de régularités
présentes dans l’environnement
Identi cation des lois générales de l’apprentissage valables pour toutes les espèces

L’APPRENTISSAGE NON-ASSOCIATIF :
Un seul type de stimulus est implique
Habituation = présentation répétitive du même stimulus provoque une réponse de + en +
atténuée
Sensibilisation = accroissement de l’intensité d’une réponse involontaire a un stimulus
légèrement aversif

Ex: Aplysie
Stimulus = jet d’eau dirige vers le siphon = contraction du siphon
Atténuation de la réponse suite a la répétition du stimulus, elle va de - en - contracter
Habituation a court terme
Mais aussi habituation a long terme
Mémoire de l’évènement= habituation + rapide d’un jour a l’autre sur plusieurs jours
Ex : Rat
Le contraire de l’habituation est la sensibilisation
Concerne les stimuli aversifs
Apprentissage de l’imminence d’un danger
Exemple du rat a la présentation d’un son strident :
Réaction plus forte après le stimulus répété, ensuite une habituation

APPRENTISSAGE ASSOCIATIF :
Ivan Pavlov : conditionnement classique
Son -> nourriture -> il salive = réponse inconditionnée
Son -> il salive = réponse conditionnée // il a appris que quand cloche sonne, nourriture arrive
donc salive directement
Exemple : fécondation chez le criquet est semi-directe: les mâles fabriquent un spermatophore
avant l’accouplement, qu’ils transfèrent dans les voies génitales de la femelle.
La production de spermatophore est coûteuse en terme de ressources, donc ils n’ont pas intérêt
a produire des spermatophore plus volumineux que nécessaire.
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Quand les femelles s’accouplent plusieurs fois, les spermatozoides des di érents mâles entrent
en compétition pour la fertilisation des oeufs.
Les tailles des spermatophore dépendent de la situation : si le mâle est seul avec une femelle =
taille plutôt réduite, mais s’il est en compétition avec d’autres mâles alors ils produisent une taille
plus importante
Expérience = lorsqu’ils y avaient d’autres mâles, on met des legos rouges, sur plusieurs fois, le
criquet produit alors un spermatophore plus gros, et une nouvelle fois, il est seul mais on laisse
les legos rouges donc il produit une taille conséquente.
= conditionnement !!

Skinner : conditionnement opérant


Response volontaire :
Exemple avec : Le rat quand il actionne le levier en fonction de la lumière => punition ou
nourriture
Loi de l’e et : on peut accroitre ou réduire les manifestations d’un comportement selon qu’on le
fait suivre d’une récompense ou d’une sanction

Renforcement positif (augmenter l’apparition du bon comportement avec une récompense a


chaque fois qu’il y a un bon comportement) // renforcement négatif (augmenter l’apparition du
bon comportement avec une punition jusqu’à ce que le bon comportement apparaisse)
Punition positive (diminuer l’apparition du mauvais comportement avec une punition jusqu’a ce
que le mauvais comportement disparaisse) // punition négative (récompense jusqu’a ce qu’un
comportement négatif apparaisse)

Façonnement : renforcer des comportements de plus en plus proches de celui souhaite.


Généralisation : le comportement est adopte ou évite dans d’autres circonstances ayant une
certaine ressemblance avec le comportement renforce ou puni. (Le chien ne fait pas pipi chez
nous ni chez les autres)
Discrimination : le comportement est adopte ou évite dans des circonstances bien précises et ne
l’est pas dans d’autres ayant une ressemblance avec le comportement renforce ou puni.
Extinction : après un certain temps ou le comportement n’est plus renforce ou puni, le
comportement disparait peu a peu
Récupération spontanée : après un certain temps ou le comportement a disparu, il réapparaît
soudainement.

Acquisition et extinction varient selon l’échelle de renforcement

L’aversion gustative apprise :


-La neophobia alimentaire protège contre l’empoisonnement
-Association entre la consommation d’un aliment et un e et nauséeux qui peut s’établir suite a un
seul essai et même lorsque les deux événements sont séparés de 24 heures
-La continuité temporelle n’est pas nécessaire
=> contraintes biologiques a l’apprentissage
Si on a eu la nausée on ne reprendra pas l’aliment

CHAINES SUCCESSIVES // CHAINES SIMULTANÉES


Chaines successives = labyrinthe, essais successifs pour arriver a la n, avec réponse direct de
bon choix ou non
Chaine simultanées = ensemble des stimuli présents simultanément, il n’y a pas de feedback
direct ou indirect sur l’exactitude de la réponse ; le sujet doit construire une représentation de la
séquence d’images elle-même

Utilisation de chaines simultanées pour étudier les capacités de représentations numériques des
singes rhésus : il faut qu’ils arrivent a apprendre une numerosite, de 1 a 4, avec 7 séquences
d’images et un nombre de 1 a 4 de formes présentent dessus.

ETHOLOGIE OBJECTIVISTE =
Observation du comportement des animaux // approche naturaliste et expérimentale //
importance de la notion d’instinct // comportement comme critère taxonomique

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Nikolaus Tinbergen : biologiste et ornithologue néerlandais :
-schème d’action spéci que
-stimuli signes et supra-normaux
-4 questions de Tinbergen

Quatre questions de Tinbergen : Pourquoi un animal se comporte de cette manière?


Peut se comprendre de 4 façons di érentes :
1/causes proximales du comportement
2/causes ontegenetiques lies au développement de l’individu
3/Causes fonctionnelles, liées à la valeur de survie.
4/ Causes phylogénétiques, liées à l’évolution de l’espèce.

Exemple du corbeau :
=> comprendre si le comportement des corbeaux : jeter des noix sur les voitures : est intentionnel
L’expérience ne le prouve pas, le lâcher de noix n’a pas l’air de se faire en fonction de l’arrivée
des voitures
Interprétation élémentaire, basée sur l’apprentissage (renforcement positif) ou une interprétation
anthropomorphique ?
Comment départager 2 hypothèses ?

4 NIVEAUX DE COMPRÉHENSION DU COMPORTEMENT :


=>Causes proximales : événements qui amènent l’animal a se comporter de telle manière a un
moment donne, elles ne font pas référence aux intentions ou objectifs mais sur les mécanismes
Exemple : les corbeaux ne lâchent pas les noix pour obtenir la nourriture mais prcq il y a des
noix et un sol. Donc comportement module par di erent stimuli qui interagissent avec l’état
interne de l’animal = la faim ….

=>Causes ontogénétiques : processus par lequel l’animal passe de l’embryon a l’état adulte et qui
résulte d’une interaction constante entre le milieu et les gènes. Ces causes s’intéressent au
processus par lequel passe l’individu pour manifester un comportement particulier
Exemple: l’histoire des renforcements/apprentissages expérimentés par le corbeau fait partie des
causes ontegenetiques, tous les événements passes susceptibles d’a ecter le
comportement qui consiste a lâcher les noix sur le bitume au passage des voitures

=>Causes fonctionnelles : fonction du comportement est la raison pour laquelle le comportement


a été favorise par la sélection naturelle a cause de sa valeur de survie // comportement restant
pour la survie (corbeaux : fonction du cassage de noix est clairement d’obtenir de la nourriture)

=>Causes phylogénétiques : comportement observé et prend une forme particulière suite a son
histoire évolutive. Comportement qui s’observe prcq il appartient a des espèces apparentées,
phylogenie des espèces qui le manifestent. Lien phylogénétique.
Exemple : corbeaux de la famille des Corvidae dont au moins 6 espèces lâchent de la
nourriture sur des surfaces dures a n d’en libérer les parties comestibles : espèces ont pu
hériter ce comportement d’un ancêtre commun

QUELS SONT LES DÉTERMINANTS DU COMPORTEMENT ?


=>causes proximales : stimuli extérieurs, stimuli signe, stimuli supra-normaux, empreinte, danse
des abeilles/ apprentissage/ cognition
=> causes ultimes : sélection naturelle / sélection sexuelle
Donc questions de lancer de noix : d’abord voir si ce comportement rentre dans ses catégories
avant de savoir si c’est intentionnel

STIMULI SIGNES ET SUPRA-NORMAUX :


Parade nuptiales des anatidés
Schème d’action spéci que - SAS: stéréotypé, complexe, déclenchée, indivisible,
indépendant de l’expérience…
Selon les espèces, les parades nuptiales sont faites de la même manière pour tous les membres
de l’espèce. Aussi même si il n’y a plus de femelle spectatrices, la parade nuptiale continue
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jusqu’a la n de la séquence. Et c’est un processus inné. Les schèmes d’actions spéci ques
se développent de manière innée.
EXCEPTIONS :
=réduction du seuil de réponse : les schémas d’action xes deviennent plus faciles a relâcher a
mesure que le temps s’écoule entre la dernière occurence. (Si le canard vient de faire une parade
nuptiale, s’il rencontre une nouvelle femelle il ne va pas forcément refaire)

=Activité vide : après une longue période d’inactivité, les schémas d’action xes sont libérés en
l’absence du stimulus ou du déclencheur
Ex: les colombes mâles isolées de leur espèce peuvent se mettre a faire la cour a un pigeon

=Comportement de déplacement : des schémas d’actions xes peuvent être exécutés sans
rapport avec le stimulus présent
Ex: Stimuli supranormaux

=Réponse graduelle : les SAS peuvent varier en intensité

STIMULI SIGNES ET SUPRA-NORMAUX


Le ré exe du picorage chez le poussin goéland était vu comme un exemple de comportement
instinctif, largement indépendant du contexte
La tache rouge est un stimulus signe ou un déclencheur d’action et le ré exe du picorage est
considéré comme un comportement instinctif car non-entraine = schème d’action spéci que
(SAS)
Le système de détection du stimulus signe et d’activation du SAS est appelé mécanisme
inné de déclenchement = indépendant de sa volonté

Les animaux répondent de manière sélective a certains stimuli de leur environnement (ventre
rouge… )

STIMULI SUPRA-NORMAUX SONT DES STIMULATIONS QUI PROVOQUENT DES RÉPONSES


EXAGÉRÉES CHEZ L’INDIVIDU
Chez les jeunes poussins, le ré exe picorage s’observe pour des stimuli non-naturels mais
présentant les caractéristiques d’un stimulus signe hypertrophié
Certains stimuli supranormaux sont obtenus en identi ant les caractéristiques essentielles
d’un stimulus déclencheur d’un comportement

Sommation hétérogène : des stimulations simultanées di érentes peuvent déclencher des


réactions plus e caces et autres, qu’une seule stimulation intense
=> exemple du ré exe d’attaque chez le poisson
Les taux d’attaques peuvent être diminues ou augmente par la présence de stimuli signes =
barre noir au niveau de l’oeil augmente le taux d’attaques // taches oranges diminuent

Ces e ets additifs : un leurre présentant une barre noire et des taches oranges aura peu d’e et
sur le taux d’attaques (au milieu)

CODE BREAKING :
lien entre stimulus signe et schème d’action spéci que chez une espèce est parfois exploite par
d’autres espèces
Le coucou pond ses oeufs dans un nid étranger
Le poussin du coucou produit les indices visuels et acoustiques utilises par l’adulte parasité pour
nourrir ses propres poussins
Le poussin du coucou se comporte comme un stimulus supra normal et se développe aux
dépends des nids parasités

Karl von Frisch


Ethologue et zoologie allemand
=> perception des abeilles et communication ou danse des abeilles

PERCEPTION CHEZ L’ABEILLE :


n’entendent pas et ne peuvent pas parler
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= perception visuelle : ne voient pas bien // mauvaise résolution spatiale et couleurs ont
seulement des récepteurs pour les nuances de gris, bleu et jaune
= très bonne résolution temporelle : traitement des mouvements
ORIENTATION :
les abeilles s’orientent selon 3 indices = position du soleil, le schéma de polarisation de la lumière
du ciel bleu : UV / ciel couvert, champ magnétique (dans l’obscurité)

DANSE COMME OUTIL DE COMMUNICATION :


permet d’indiquer la distance et qualité de la nourriture !!
=>Orientation de l’axe du 8 indique la direction par rapport au soleil,
Fréquence de vibration du corps indique la distance de la source de nourriture,
Système abstrait (pas de lien analogique entre signi ant et signi e), dialectes (variation dans
manière de communiquer), précision variable, souplesse dans l’utilisation du code (s’adapte a son
environnement), rôle complémentaire des odeurs

Konrad Lorenz
Ethologue et biologiste autrichien
L’EMPREINTE (CHEZ LES OISEAUX)
=> phénomène qui permet la reconnaissance d’un parent
Formation après la naissance d’un attachement a un objet en mouvement, généralement le
parent, tendance a vouloir rester proche de l’objet
Capacité a former rapidement une préférence marquée pour cet objet, après naissance
Tendance a approcher des objets porteurs d’un certain nombre de stimuli particuliers

Comment étudier l’empreinte ?


-> isolement dans obscurité et silence
-> exposition brève a un stimulus et retour a isolement
-> mesure de l’attachement : exposition a 2 stimuli, choix entre celui connu et un autre.

NOTION DE PÉRIODE CRITIQUE


On voit qu’il faut une exposition a l’objet entre 9 et 17 heures après l’éclosion
S’ils y sont exposes après 21 heures, on pourra observer un phénomène d’aversion
-empreinte plus marque pour un stimuli en mouvement

Chez le nouveau-ne humain : préférence pour les visages !!

ETHOLOGIE COGNITIVE
=> mécanisme d’interaction avec l’environnement
Donald Gri n : complexité des comportements et l’apprentissage
==Pour lui les animaux ont des capacités cognitives, une conscience, comportement base sur un
répertoire inné ou instinctif mais aussi sur le développement de représentations mentales issues
des interactions entre “soi” et le monde et entre “soi” et les autres.
Subjectivité dans le monde animal?
Di cile a démontrer expérimentalement
Forcement conscience di érente entre conscience d’un singe et d’une méduse

Critère pour la conscience de soi : - reconnaissance dans miroir = mais si on ne sait pas ce qu’est
un miroir etc di cile de se reconnaitre, - mémoire, - perception sensorielle : odeur,… , -
comportements ??? Suppositions mais on ne sait pas
Plusieurs manières de conceptualiser la conscience => mais impossible de le démontrer puisque
c’est un sentiment personnel

Canon de Morgan
->tentation anthropomorphique : premiers ouvrages de psycho comparée se caractérisent par la
projection d’intentions ou de capacités humaines sur l’animal
Emotions universalisees, => honte ressentie par le chien après une bêtise mais nous n’en savons
rien.
Canon de Morgan =>Un comportement ne doit pas être expliqué par un mécanisme mental
complexe lorsqu’il peut l’être tout aussi bien par un mécanisme simple

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Mémoire, avoir des info stockées et pouvoir y revenir =>forme de conscience?
Représentation mentales = penser a une pomme sans la voir

Test / experience :
Première condition = object reste sous le même objet (feature)
Deuxième condition = objet reste au même endroit (place)
RESULTATS:
Les grands singes vont toujours aller chercher l’objet par la position
Les enfants de 1 an pareil vont aller chercher l’objet en fonction de la positon dernièrement vu
Les enfants de 3 ans vont aller chercher l’objet sous le même objet ou il était dernièrement

Explication / interpretation :
Etude onto et phylogénétique de la mémoire spatiale chez les grands singes
La méthode standard de cognition comparative suggère donc un héritage phylogénétique
commun d’une préférence pour les stratégies spatiales basées sur le lieu provenant de l’ancêtre
partage.
Mais a 3 ans, elle se transforme en une préférence pour les caractéristiques au début de
l’ontogenèse humaine => développement du langage, nomme les objets.
= exibility cognitive
Capacité qui se développe au cours du temps. Lorsqu’une stratégie ne fonctionne pas, on
change, on s’adapte

Donc on peut conclure, qu’il existe des représentations mentales chez les animaux !

MÉMOIRE CHEZ LES ANIMAUX


Comme les caractéristiques anatomiques et physiologies, le comportement et les capacités
cognitives peuvent résulter de l’e et de la sélection naturelle
Ex: le comportement cache de nourriture chez certaines espèces de corvidés

MÉMOIRE SPATIALE
Capacité des corvidés cacheurs a retrouver leurs caches est liée a leur environnement : les
oiseaux dont la survie dépend le + de la récupération des caches auraient une meilleure mémoire
spatiale

Oiseaux entraines a aller cacher de la nourriture dans des trous et on voit après s’ils arrivent a
récupérer la nourriture au bon endroit
On observe une corrélation entre les conditions écologiques de l’espace et sa capacité a
retrouver ses caches
On voit que les animaux ont bien une mémoire spatiale qui est requise pour leur survie

In uence du délai de rétention sur la mémoire = mémoire a long terme?


Etude ou oiseaux doivent picorer sur un écran tactile
Tache spatiale = renforcer certaines positions spatiale
Tache couleur = renforce le jaune
Ils doivent piquer au bon endroit et sur le jaune pour récompense

Délai entre les entrainements pour voir

Tache spatiale = au cours des essais ils deviennent meilleurs


Tache couleurs = au cours ‘’ ils deviennent meilleurs aussi
==> donc mémoire a long terme

QUEL EST LE RÔLE DE LA SÉLECTION NATURELLE ? POUR LA SURVIE


Mais les caractéristiques anatomiques et physiologiques ou les capacités cognitives ne
sont pas forcement un lien direct avec la sélection naturelle
Les papillons = ont ils évolué des yeux sur leurs ailes a n de ressembler aux yeux des prédateurs
pour qu’ils ne les attaquent pas ?
Mais ça ne les avantages pas en sélection naturelle =

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Avoir des yeux sur les ocelles ne les laisse pas en vie forcément, surtout si ils restent au même
endroit
Traits anatomiques qui ne sont pas en lien avec sélection naturelle

Dans le cas d’autres capacités on peut voir qu’il n’y pas de lien non plus

EFFET PLEIOTROPIQUE :
==Particularité que possède un gène d’agir sur plusieurs caractères
Belyaev a sélectionné les renards argentes sur base de leur docilité : absence d’agressivité et de
peur vis-a-vis de l’homme
Resultats = les renards devenaient de + en + dociles et présentaient des caractères secondaires
inattendus, physiques et comportementaux, les rapprochant des chiens

Certaines caractéristiques physiques semblent découler de la domestication cad de la


sélection sur base du tempérament
Un phénomène similaire a pu in uencer l’évolution des sociétés humaines
!! Tous les caractères ne sont pas tous directement et nécessairement lies a la sélection
darwinienne

EVOLUTION PLEIOTROPIQUE DE LA COGNITION SOCIALE


Les chiens au contraire des loups se révèlent parfaitement capable de tenir compte d’indices
sociaux fournis par les humains
Chimpanzés utilisent pas ces indices sociaux pour découvrir de la nourriture
Les chiens n’ont toutefois pas été sélectionnés pour leur capacité a répondre a ces indices

Les chiens ont été reproduit de façon arti cielle, leurs capacité dans le domaine de la cognition
sociale pourrait constituer une conséquence du processus de sélection base sur l’absence
d’agressivité et de peur vis-a-vis de l’homme

MÉMOIRE ÉPISODIQUE
= reattached a un contexte personal

Pour le groupe qui a été entraine au vers frais remplace, ils vont aller chercher les vers peu
importe le temps
Pour le groupe qui a été entrainer au vers qui pourri, ils vont aller chercher après 4h mais après
120h ils vont récupérer la noix
= mémoire épisodique : mémorise l’identité, le lieu et le moment de ce qu’il a cache

Conscience autonoetique = expérience subjective liée a la ré-expérience d’un évènement


passe

2 TYPES DE MÉMOIRES ÉPISODIQUES


- processus mentaux rétrospectifs / passe = mémoire épisodique
- Et prospectifs = projection dans le futur
Dépendent chez l’être humain des memes structures cérébrales
= certains patient amnésiques éprouvent des di cultés a se projeter dans des situations futures !

Les oiseaux cachent de la nourriture dans la salle sans nourriture plutôt que dans celle ou il
y en a donc mémoire prospective !! Ont pris en compte leurs besoins futurs

MÉMOIRE DE TRAVAIL
=garde des infos dans la mémoire a court terme, retenir pour les manipuler rapidement par la
suite
Taches pour évaluer cette mémoire :
Chi res vus puis cache et singes arrivent a se rappeler de leurs positions
Capacité impressionnante ! Dépasse humains pour une durée de présentation de 430 et 210 ms

Partie II : comportements reproducteurs

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DIFFERENTS MODE DE REPRODUCTION
1/ REPRODUCTION ASEXUÉE
-pas de formation de gamète ou fécondation
-autoproduction de nouveau individus
-individus parents et enfants identiques génétiquement
Mode de reproduction des protozoaires =unicellulaires
Mais aussi de certains métazoaires basaux, surtout invertébrés
3 types : bourgeonnement // scissiparite // parthenogenese

Bourgeonnement : en condition favorable, des excroissances se


développent sur l’individu parent
Vers l’intérieur/ vers l’extérieur
Lorsque leur développement est complet, elles deviennent des individus a
part entière puis se détachent du parents
Exemple du polype d’eau douce

Scissiparite
L’individu se coupe en 2
Chaque partie régénère la partie manquante et on retrouve 2 individus
Exemple

Parthenogenese
Développement d’un organisme a partir dune seule gamète femelle
Sans fécondation
Dvlpmt embryon a partir d’un ovocyte dont le génome maternel haploïde s’est dupliqué
Constitution d’une cellule diploïde
Exemple des hymenopteres :
Les abeilles / fourmis l’utilisent pour produire des mâles

2/ REPRODUCTION SEXUÉE

! Il n’y a pas toujours accouplement au sens “mammifère" du terme


Exemple des vers marins : danse ou les spermatozoides sont lâches et la femelle les récupère
Exemple des punaises de lit : spermatozoides lâches un peu partout et “

AVANTAGES ÉVOLUTIFS DES MODES DE REPRODUCTION


-> pourquoi reproduction sexuée est souvent négligeable chez les métazoaires basaux (vers,
cnidaires…)?
=La reproduction asexuée permet de favoriser le nombre et la vitesse de reproduction
=permet de s’assurer que l’espèce perdure même en l’absence de la rencontre d’un individu de
chaque sexe
=reproduction sexuée est coûteuse : choisir partenaire, dépense énergie pour la fécondation et la
gestation…)

DANS CE CAS, POURQUOI S’EMBÊTER AVEC LA REPRODUCTION SEXUÉE ?


=diversité génétique : variabilité des phénotypes et comportements assurée par la diversité
génétique // organismes diploïdes : des caractéristiques des deux parents // brassage
interchromosomique

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== permet une meilleure résistance de l’espèce aux pressions de sélection naturelle car dispose
d’un + grand répertoire de solutions / caractère di érents et utiles di éremment

Pourquoi certains ont plusieurs modes de reproduction?


Si uniquement sexuée : couteux en énergie et temps // peu adapte ayant une durée de vie courte
Si uniquement asexuée : diversité génétique ne vient que de mutation spontanée = très peu de
variabilité // en cas de changement de pression de l’environnement = si génome pas adapte
espèce extincte

SELECTION INTRASEXUELLE
= sélection sexuelle découle de l’avantage que certains individus ont sur d’autres de même sexe
et de même espèce dans domaine de la reproduction
= sélection intersexuelle est issue de la préférence d’un sexe pour des caractères portes par
l’autre -> dimorphisme sexuel
= sélection naturelle et sexuelle peuvent avoir e ets antagonistes
= les raisons des choix opérés par les femelles ne sont pas triviaux, parfois di ciles a
comprendre

Dimorphisme sexuel = di érence morphologiques entre les individus mâles et femelles


d’une même espèce
-> caractère sexuels primaires : di érenciation des organes reproducteurs
-> caractères sexuels secondaire : di érence observables mais qui ne participent pas direct au
système reproducteur (crinière du lion, …)
Ex : paon
Ce sont les mâles qui présentent les traits les + visibles //. Parfois devenant un handicap
Couleurs très vives / longues plumes / chants complexes et exécution manifestations voyantes

Peut porter sur d’autres traits que le physique :


Physiologique et métabolisme, besoins énergétique, régime alimentaire, comportement
-> relier a la sélection sexuelle et au choix du partenaire
-> il est possible de prédire certaines caractéristiques selon l’écologie de l’espèce
Voir diapo pour photo

LIEN ENTRE DIMORPHISME ET POLYGYNIE


Les espèces ou les mâles ont le + de dimorphisme sexuel c'est la qu’il y a le + de polygynie
Lorsque les mâles et femelles sont semblables => monogamie
Exemple chez les pinnipèdes :
Phoques gris sont monomorphique et monogames
les éléphants de mer sont dimorphisme et très polygyne
Contre-exemple : canard colvert : dimorphisme mais monogame !!

COUT DES CARACTÈRES SEXUELS SECONDAIRES


Reproduction sexuée compétitive : dvlpmt des ornements, couleurs etc
Développement de la taille, des armes et agressivité
->Avantage de la sélection intrasexuelle s’opposent souvent aux pressions de la sélection
naturelle
Caractères sexuels secondaires couteux pour métabolisme de l’animal
Et rendent individu plus vulnerable a la predation
Exemple : megaloceros : disparition // extinction quand climat devenu + froid et ressources plus
rares donc demande en calcium et phosphore des bois démesurés de ont bene l’espèce a
l’extinction

POURQUOI DIMORPHISME SEXUEL ?


Théorie du bon gène :
Femelle sélectionne mâle car responsable de la gestation et donc sélective
Elles vont identi er les mâles possédant les bons gènes
Dvlpmt caractères sexuels secondaires couteux tels que plumes… = besoin de nourriture …
Une femelle qui choisit caractère couteux garantit d’obtenir de bons gènes

Théorie de l’emballement :
11
fi
ff
ff
ff
ff
ff
ff
ffi
Départ : pas de di érences mâle/femelle, accouplement au hasard, corrélation accidentelle entre
un caractère et la probabilité de survie
Ensuite : mutation se répand, mâles héritent du caractère et avantage de survie,
renforcement du caractère est du au choix des femmes qui renforce par avantage en terme de
survie lie au caractère
En n: Evolution du caractère s’interrompt lorsque l’accroissement de la mortalité des mâles du
aux ornements encombrants excédé l’avantage en terme de sélection naturelle

Theorie du handicap
- les ornements, des le départ handicap pour survie
Seuls les + aptes seront capable de survivre, et donc femelles auront tendance a choisir les mâles
porteurs du + gros handicap == conduit augmentation progressive des ornements

Theorie du biais sensoriel


-> préférence des femmes préexiste a l’évolution des caractères sexuels secondaires des mâles
Guppy = femelles attires par les fruits oranges, donc mâle mutant présentant caractère rouge/
orange devrait être + facilement détecté par les femelles
=> transmission du caractère aux générations suivantes

COMMENT DETECTER BIAIS SENSORIEL ?


Identi er un biais sensoriel nécessite la prise en compte des causes proximales (préférence
sexuelle) et ultimes (avantage pour sélection naturelle?)

->Préférence humaine pour les visages symétriques : biais sensoriel -> préférence pour les objets
neutres symétriques, et cet aspect est retrouvé que chez l’homme

RÔLES SEXUELS ET CARACTÈRES SEXUELS SECONDAIRES


L’attribution d’un rôle sélectif aux femelles et compétitif aux mâles est fondée sur la théorie
du Sex-Ratio Opérationnel (SRO) = le taux comparé de mâles et femelles disponibles pour la
reproduction, en général biaisé en faveur des mâles. (Mâle + dispo)

Dans certaines espèces, les mâles prennent soin des petits et le SRO est biaise en faveur des
femelles (femelles + dispo) dans ce cas la les femelles sont + compétitives et ornementées que
les mâles et eux plus sélectifs

Interprétation traditionnelle : mâles choisissent les femelles sur base de caractéristiques


indiquant leur niveau de fertilité
Test: hypothèse au sein d’une espèce où les rôles sexuels sont "traditionnels" (mâles compétitifs
et femelles sélectives) les mâles "courtisent" les femelles (ornements colorés et parades) et les
femelles "séduisent" les mâles (nage rapprochée, exposition de la couleur ventrale) comparé leur
intérêt pour des femelles présentant des couleurs ventrales vives ou ternes
Hypothèse: Si la couleur ventrale est un caractère sexuel secondaire destiné aux mâles,
ceux-ci devraient systématiquement préférer les femelles présentant les caractéristiques
les plus visibles.
== les mâles préfèrent les femmes plus colorées même en absence de di érence de taille /
poids
donc même au sein d’une espèce ou les rôles sont traditionnels, les mâles peuvent être sélectifs et
les femelles peuvent developper des caractères sexuels secondaires

SYSTÈME D’ACCOUPLEMENT
Intuitivement, l’intérêt des mâles serait de maximiser le nombre de femelles qu’ils fécondent,
c’est-à-dire d’adopter une stratégie polygyne, alors que les femelles, au contraire, qui
investissent beaucoup plus dans la production des œufs et le nourrissage des jeunes, devraient
être plutôt monogames.
==Alors pourquoi des mâles monogames et des femelles polyandres ?
LA MONOGAMIE
- exigence pour les mâles de garder la femelle jusqu’a s’assurer que les descendants qu’elle va
produire sont bien les leurs
Comportement de garde de la femelle fécondée pour pas qu’elle aille voir d’autres partenaires
12
fi
fi
ff
ff
- exigence pour les mâles de garder les petits de la femelle, dans des conditions
environnementales contraignantes
Taux survie des jeunes -> avantage d’une assistance paternelle par rapport a l’abandon de
copulation par le mâle
!! Chez mammifères, monogamie mâle est rare : beaucoup d’investissement maternel dans la
nutrition interne des embryons et lactation, groupe ou polygamie des mâles semble donc +
avantageuse
Chez crevette : mâle reste étroitement associes aux femelles car elles sont réceptives que
quelques heures toutes les 3 semaines après leur mue donc ils choisissent de rester repoussant
les autres mâles

LA POLYGYNIE
DÉFENSE DES FEMELLES
Cause proximale : un mâle délimite et défend un espace ou les femelles trouvent les ressources
nécessaires a la reproduction et cherchent la sécurité, mais celle-ci, a leur tour, constituent pour
lui une ressource // mâles se réservent l’exclusivité de la copulation avec les femelles de leur
territoire
Cause ultimes : comparaison de la polygynie et de la monogamie chez la marmotte a ventre jaune
en termes de succès reproducteur
-> les mâles polygyne ont plus de descendants qui atteignent 1 an que les monogames
-> femelles monogames ont plus “

DÉFENSE DES RESSOURCES


Cause proximale : un mâle peut défendre un territoire qui lui permet d’être polygyne, si les
ressources dont les femelles ont besoin sont sur ce territoire
-> particulièrement adapte si les ressources sont spatialement rapprochées
Comportement mâle orienté vers défense des supports flottants et nombre des femelles attirées
augmente avec abondance des supports

QUELS AVANTAGES POUR LA FEMELLE ?


Désavantage : la femelle doit partager les ressources avec d’autres congeneres du même sexe
Il faut bénéfice des ressources sur le territoire du mâle polygyne l’emporte sur le cout du partage
si ressources alimentaires abondantes, femelles monogames ont avantage sur les
polygames en nombres d’enfants

COMPÉTITION DIFFUSE
Lorsque femmes sont rares et très dispersées, ou matures et réceptives en grand nombre au
même moment et que de nombreux mâles doivent concourir pour elles sur une surface limitée
=> les mâles ne cherchent pas a établir de territoires puisqu’ils ne restent pas

LA POLYANDRIE
Le gain de l’adultère femelles semble moins évident
-> fort cout de l’accouplement = marqué par la résistance des femelles a l’accouplement force
Mais parfois femelle accepte ou même sollicite la copulation avec des mâles qui ne sont pas ses
partenaires primaires -> femelle assure la fécondation de ses oeufs si celui du premier mâle est
défaillant
Ex: vipère euro s’accouple plusieurs fois avec mâles diff -> car plus le nombre de partenaires
est faible plus celui de jeunes mort-nés est important
Ex: punaise d’eau : accroche ses oeufs sur le mâle -> plus de mâles = plus de chance de survie
des oeufs

Pourquoi mâles acceptent de s’accoupler avec 1 seule femelle?


Ex: chevalier grivelé
- femelles plus grosses et agressives que les mâles
- Défendent leur territoire et leurs mâles
- Les mâles apportent les sons parentaux
Maximum de ponte par nid = 4
-> besoin de plus de nids et du mâle pour assurer les soins parentaux

13
LE CHOIX DU PARTENAIRE
LES OFFRANDES NUPTIALES
Dans certains cas, le choix de la femelle pour un mâle donné ne se fait pas sur la base d’attributs
lies au dimorphisme sexuel, mais a des cadeaux nuptiaux qu’il offre a la femelle lors de la parade :
-de proies captures a son intention
-de spermatophore/sécrétions = fournies par les glandes dorsales du mâle que la femelle peut
lécher lorsqu’elle monte sur son partenaire pour recevoir le spermatophore. Comportement produit
avant et après copulation elle-même

PARADE NUPTIALE
Visuelles et sonores jusqu’à ce qu’une femelle accepte l’accouplement // il n’aide pas pour les
oeufs // il peut copuler 33 fois pour les mâles les + brillants

SELECTION CONFLICTUELLE DU PARTENAIRE


Une situation de conflit peut naitre dans le choix du partenaire sexuel
Femelles sélectives et donc mâles doivent défendre une large zone et maintenir le harem, prend
beaucoup de risque donc conflit avec autres mâles ce qui accroit vieillissement et taux de mortalité

ACCOUPLEMENT FORCE
-stratégie des mâles doit avoir pour objectif d’offrir un territoire, pour femelles avec qui ils copulent
puissent trouver un site favorable et échapper au dérangement d’autres mâles
-il défend donc territoire aussi riche que possible en sites d’oviposition et de repos, investissant
temps et énergie en patrouillant et poursuivant les intrus
-il cherche aussi a copuler avec max de partenaires
-femelle doit trouver aussi un site d’oviposition aussi optimal que possible et copuler avec 1 mâle
apportant de bons gènes a sa descendance
-il faut qu’elle évite la copulation forces en conservant la possibilité de choisir, mais qu’elle trouve
territoire offrant un choix interessant de sites d’oviposition (Acte pour une femelle de pondre et de
placer ses œufs dans un endroit particulier pour favoriser l’éclosion)

INVESTISSEMENT MATERNEL
FIABILITE RESPECTIVE DE LA MATERNITÉ ET DE LA PATERNITÉ
La faible sécurité de la paternité traduit l’idée que les femelles sont beaucoup plus sûres d’être
parent que les mâles. Si une femelle donne naissance à des jeunes ou pond des œufs, les
descendants portent, à coup sûr 50 % de ses gènes. Un mâle n’a pas une telle certitude, en
particulier lorsque la femelle pratique la fécondation interne.

L’ORDRE DE LIBÉRATION DES GAMÈTES


La chronologie de la libération des gamètes pourrait déterminer quel sexe prodigue les soins. Le
sexe qui peut s’en aller le plus tôt après l’accouplement est celui qui laissera à l’autre la charge de
l’investissement parental. Lorsque la fécondation est interne, le mâle peut partir après s’être
accouplé, forçant la femelle à soigner les jeunes. Au contraire, lorsque la fécondation est externe,

14
les femelles déposent souvent les œufs avant que le mâle ne libère son sperme, moment durant
lequel la femelle peut s’échapper, laissant le mâle protéger et soigner les œufs ou/et les jeunes.

L’INVESTISSEMENT MATERNEL ET PATERNEL


Pourcentage du nombre d’espèces présentant des soins parentaux prodigués par le mâle ou la
femelle, pour les poissons, les amphibiens, ou les deux ensemble, selon que la fécondation est
interne, externe ou l’émission des gamètes simultanée : II y a 4 à 5 fois plus d’espèces maternelles
que paternelles dans le cas où la fécondation est interne, alors qu’il y a environ 4 fois plus
d’espèces paternelles lorsque la fécondation est externe dans les deux groupes

ORIENTATION DES SOINS PARENTAUX


Dans quelle mesure la reconnaissance individuelle des jeunes permet d’éviter que les soins
parentaux soient adressés à des non apparentés ?
Les jeunes de l’espèce coloniale produisent des vocalisations beaucoup plus variées que celle
qui est solitaire. Au moment où le jeune oisillon sort pour la première fois du terrier souterrain, les
parents ont appris à reconnaître les caractéristiques vocales particulières de leurs jeunes. Ils
utilisent cet apprentissage discriminatif pour ne nourrir que leurs petits, écartant les étrangers qui
pourraient atterrir à l’entrée du terrier, ce qui se produit fréquemment lorsque les ouvertures sont
rapprochées. On doit s’attendre à ce que l’espèce solitaire qui, au cours de son histoire évolutive,
n’a jamais eu la chance de nourrir un jeune étranger, ne montre pas la même aptitude à
reconnaître son jeune.
Si on transfère des jeunes des terriers de l’espèce coloniale dans ceux de l’espèce solitaire. Les
jeunes sont adoptés sans aucune difficulté, les parents ne manifestant pas de sélectivité.

ADOPTION INTRASPECIFIQUE
Dans des expériences où des poussins de plus de 4 à 5 jours sont transférés dans un autre nid
que celui où ils sont nés, l’adoption est impossible et les parents potentiels les refusent, les
attaquent et les tuent
Dans des conditions naturelles, on observe des adoption des jeunes goélands bien après l’âge de
5 jours. Cela suggère que les parents de goélands ne reconnaissent pas vraiment leurs jeunes,
mais prennent les décisions de nourrissage en fonction de l’endroit où ils se trouvent et des
postures qu’ils adoptent (s’ils quémandent)

PARASITES DE PONTES
Un certain nombre d’espèces d’insectes, de poissons et d’oiseaux sont des parasites de pontes,
qui déposent leurs œufs dans les nids d’autres espèces. D’une manière générale, ils doivent
tromper l’hôte en mimant ses signaux spécifiques. La stratégie consiste donc de la part du parasite
à manipuler l’information qu’il donne, par exemple en reproduisant le signal des œufs, pour les
oiseaux ou bien la signature chimique, pour les insectes.
Exemple chimique chez le Protée dont la chenille émet une odeur similaire à celle des larves de
certaines fourmis

COMPÉTITION ENTRE JEUNES ET COMPORTEMENTS FRATRICIDES


La réduction du nombre de jeunes peut être avantageux pour ceux qui restent
Chez de nombreux oiseaux, le comportement fratricide est lié à l’asynchronie des éclosions. On le
rencontre chez des rapaces, des hérons, des fous, des labbes, des pélicans et des grues. Les
sujets les plus âgés, éclos plus tôt, tuent par agression leurs frères plus jeunes afin d’optimiser
leurs chances de survie dans des conditions où l’alimentation est réduite ou irrégulière.

Partie III : communication


APPRENTISSAGE SOCIAL
= se définit par la prise en compte de l’information sociale dans la modulation du
comportement
Toute forme d’apprentissage qui découle du comportement de l’autre individu ->
requiert observateur et acteur

MÉCANISMES ET FONCTIONS DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL

1.ACCENTUATION LOCALE DE L’OBJET


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= augmentation de la tendance a visiter un lieu ou a rentrer en contact avec un objet après avoir
observe d’autres individus le faire. Il n’est pas nécessaire que le démonstrateur soit toujours
présent pour observer une augmentation de l’interêt pour un lieu ou un objet
2. FACILITATION SOCIALE
= tendance a manifester un comportement particulier en présence d’autres individus qui effectuent
ce comportement. Pas d’apprentissage d’un nouveau comportement
3. IMITATION
= effectuer la même action que le démonstrateur après l'avoir vu faire, action doit être nouvelle
4. EMULATION
=copier certaines parties d’une action complexe. Action menée vers un but précis

->Contagion sociale de la reconnaissance du prédateur


1/EXEMPLE D’ACCENTUATION D’OBJET
Animal démonstrateur est expose a un prédateur et un observateur a un oiseau inoffensif
Quand le démonstrateur émet cris d’alarme, observateur en émet a son tour même si oiseau
inoffensif // cette fausse reconnaissance d’un prédateur transmise jusqu’a 6 génération
->Tradition culturelle de la peur d’un objet inoffensif

2/VALEUR ADAPTATIVE DE L’APPRENTISSAGE SOCIAL


= il est + sur et permet de gagner du temps et énergie : pas besoin d’apprendre par soi même les
réponses appropriées a un stimulus donné
Ex : rat va préférer consommer une nourriture précédemment consomme par un autre, et ce, prcq
il voit le groupe faire. = zéro risques, tout le monde le fait
Ex : confronte a 2 types de nourriture, l’observateur va préférer la nourriture consommée par le
démonstrateur
Donc apprentissage social -> nouvelles préférences alimentaires // et ne s’agit pas
seulement de facilitation sociale car consommation de l’aliment même en l’absence du
démonstrateur
Donc apprentissage a long terme

3/IMITATION
“véritable imitation” : prise en compte par l’observateur de l’intention de l’acteur
= prise de position intentionnelle : compréhension du comportement d’autrui comme dirige vers un
but
= seuls les humains seraient capables d’imitation selon la seconde def
=distinction serait déterminante dans la distinction entre cultures animales et humaines : l’évolution
culturelle serait propre a l’espèce humaine car eux seuls disposeraient d’une véritable capacité
d’imitation

IMITATION PRECOCE
= nouveau-ne humain dispose d’une capacité innée d’imitation // basée sur association entre
représentation visuelle des expressions faciles et leur représentation motrice
Disparition vers 2-3 mois -> au profit d’autres comportements sociaux ?

Chez chimpanzé : au départ -> réflexe d’imitation (2 mois) puis ensuite simple réaction aux
expressions faciales
Ancêtre commun?
Macaque = pareil mais disparition au bout de 7 jours
Meme pattern

IMITATION DES EXPRESSIONS FACIALES VS APPRENTISSAGE PAR IMITATION


Imitation : observateur copie exactement actions du démonstrateur
Emulation : apprentissage relatif au résultat des actions d’autrui. Copie peu fidèle des actions
d’autrui, obtention d’un but commun par des moyens spécifiques
Critères pour imitation : comportements imites sont nouveaux ou improbables et imitation
motrice exacte

Comment les différencier ?


MECANISME A DOUBLE ACTION :

16
Présentation au sujet d’une tache qui a 2 solutions de facilité égale. Si sujets choisissent solution
dont ils ont pu observer une démonstration on considère qu’il s’agit d’une imitation
EXPERIENCE DE DIFFUSION
Etude de la transmission culturelle. Le transfert de comportements est étudié au sein d’un
ensemble d’interactions sociales.
EXPÉRIENCES SUR LA RELATION ENTRE CAUSALITÉ ET COMPORTEMENTS
La tendance du sujet à reproduire les comportements du modèle est évaluée dans une situation où
ceux-ci ne sont pas responsable de l’effet attendu.

1/EXPÉRIENCE A DOUBLE ACTION :


approche expérimentale permet de mettre en évidence des mécanismes d’imitation et d’exclure
l’hypothèse que la reproduction du comportement soit seulement dû à d’autres mécanismes de
contagion sociale tels que l’accentuation de l’objet ou l’accentuation locale. (Vu + haut)
=chimpanzés imitant la séquence faite par le démonstrateur

3/CONNAISSANCE CAUSALE ET IMITATION


Mechanisme visible ou invisible
Partie du dispositif utile et une inutile
= singes n’ont aucune idée de ce qui est utile et inutile donc si imitation refait tout si émulation
refait simplement ce qui est utile
== lorsque dispositif invisible -> imitation (conditionner par le fait que comme on ne voit
pas, pense que toutes les actions sont pertinentes)
== lorsque dispositif visible -> émulation (voit tout donc sait ce qui est pertinent de ce qui
n’est pas)
Même expérience sur des enfants : peut importe dispositif visible ou invisible, les actions sont
refaites pareillement même si inutiles
Comportement different des chimpanzés et ce, due a l’attention spécifique portée par les humains
aux actions et intentions d’autrui (“il doit y avoir une raison pour cette action”)
->Si observateur et démonstrateur même espèce = imitation (observations mais pas de réelle
expérience)

2/EXPERIENCE DE DIFFUSION :
Montrer une technique “poke” pour récupérer de la nourriture a un membre d’un groupe (entraîné)
Montrer une autre technique “lift” “ a un membre d’un autre groupe (entraîné)
Et un groupe sans technique donne (groupe contrôle)
-> on remet le membre dans le groupe
Resultats = groupe contrôle : non pas pu obtenir de nourriture
Groupe avec technique amené par l’expert entraîné, la technique est adoptée par totalité du
groupe de chimpanzé (+ “poke” que “lift”)

BIAIS DE CONFORMITÉ
==Biais de conformité : tendance a abandonner une tendance personnelle en faveur des normes
reçues du groupe
Tendance a la conformité serait guidée par raisons sociales plutôt que matérielles (les 2
techniques permettent obtention de la récompense)
== ancêtre commun qui a transmis ce biais

INFLUENCE DU STATUT SOCIAL DU MODELE


Hiérarchie sociale forte dans groupe de singe
On propose deux modèles au groupe de chimpanzés
= les chimpanzés suivent préférentiellement le modele utilisé par le + haut rang social. Ce
comportement s’observe aussi dans espèce humaine (“prestige” du modele)
Donc influence du statut social peut empêcher ou retarder diffuser innovations d’individus de rang
faible

ATTENTION SÉLECTIVE POUR LE MODELE PHILOPATRIQUE


-> attention préférentiellement portée au groupe d’origine
Resultats = + de spectateurs regardent le comportement d’une démonstratrice que d’un
démonstrateur
Lorsque c’est une démonstratrice les individus reproduisent plus souvent la technique

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Ce n’est pas le cas lorsque démonstrateur est mâle
L’effet n’est pas du au nombre de spectateurs présents ==> préférence pour le modele
philopatrique peut avoir des conséquences importantes pour établissement de traditions locales
au sein d’un groupe d’individus == individus vont regarder femelles dominantes de leur
groupe (confiance)

CONFORMISME DANS LA NATURE


Insertion de comportement au sein d’un groupe de singes et non a 1 seul membre
=> préférence pour le comportement auquel ils ont été entraîné et le comportement reste sur le
long terme
Les jeunes qui n’ont pas été entraîné font ce que leur mère fait, et comportement reste même en
l’absence de la mère
Migration de certains mâles et ils vont suivre le comportement de l’autre groupe
directement (quelques un ne change pas tout de suite, mais change par la site rapidement)
—> donc appartenance au groupe == conformité

L’ENSEIGNEMENT
->implication active d’individus expérimentés visant a améliorer l’apprentissage d’individus naïfs
Donc intention du démonstrateur
=> def, concentrée du comportement de l’enseignant : le démonstrateur modifie son
comportement en présence d’un observateur naïf, il n’obtient pas de bénéfices immédiats en
modifiant son comportement, sans lui l’observateur aurait appris moins rapidement ou pas du tout
-> enseignement permet transfert info plus rapide et plus efficace que l’apprentissage social

Chez oiseaux
Adultes produisent des vocalisations d’appel lorsqu’ils trouvent une zone riche en nourriture,
appels qui recrutent les jeunes pour qu’ils apprennent. Ces appels ne sont pas faits s’il n’y a pas
de jeunes a proximité
->Donc changement de comportement volontaire et les oisillons trouvent + de ressources, pour
ensuite trouver les ressources d’eux-même

Chez insectes
Individus avertis guident fourmis naïves vers source de nourriture
Meneuse adapte son comportement pour que la suiveuse puisse suivre, donc apprentissage du
chemin?
->Comportement couteux car prends + de temps pour enseigner mais suiveuse trouve +
rapidement nourriture que si elle est seule, et communication entre fourmis avec signaux
bidirectionnels

Chez les mammifères


Jeunes accompagnent adultes pour la recherche de nourriture / ils reçoivent des proies
suite a leur émission de “begging calls”
->suricates se nourrissent de scorpions et très dangereux donc il faut leur enseigner le danger
possible

ADAPTATION DU COMPORTEMENT DE L’ADULTE


Plus les enfants sont âgés moins les adultes vont leur donner des animaux déjà morts
Au fur et a mesure, il y a de la difficulté pour que l’enfant se nourrisse pour qu’il puisse apprendre
a se nourrir connaissant tous les dangers
=Donc comportement de l’adulte varie selon l’âge du jeune
L’adulte reste après avoir donne la proie au jeune et ce temps diminue avec l’âge du jeune
et ce temps est plus important lorsque la proie est vivante
La risque de perte de la proie est plus important lorsqu’elle celle-ci est vivante et diminue au fil du
temps
=Donc fournir proies vivantes est pas avantageux pour l’adulte car moins de temps pour leur
proies

EFFET DE L’ENSEIGNEMENT SUR L’APPRENTISSAGE


Le jeune retrouve ses propres ressources seul plus facilement

18
Avec âge et expérience il arrive a maîtriser plus de proies comme des scorpions etc. Donc
enseignement apporte avantage aux jeunes
Variables confondues : effet de l’âge ? Bénéfice similaire entre proie vivante et morte?
Observation objectiviste car on ne modifie pas l’environnement du suricate

EXPERIENCE
On donne pendant 3 jours a 3 groupes différents : 1 - scorpions vivants, 2- scorpions morts, 3-
oeufs durs
4e jour on donne un scorpion vivant a tous les groupes :
On voit qu’il y a + de chance de perdre la proie pour les groupes qui n’ont pas été entrainer au
scorpion vivant // donc effet d’entrainement important pour amélioration du jeune

ROLE DES “BEGGING CALLS”


Expérience de playback : les adultes tiennent-ils réellement compte de ce que savent les jeunes?
Le comportement des adultes est encouragé par les begging calls des jeunes, ils sont
caractéristiques de l’âge des jeunes.
Le jeune beg-call et l’adulte donne une proie morte s’il est jeune et vivante s’il est âge
=>Réponse différente aux appels en fonction de l’âge, l’adulte peut accélérer
l’apprentissage des compétence de manipulation des petits sans avoir besoin de processus
cognitifs complexes (volonté)

THÉORIE DE L’ESPRIT
=l’animal pense et est dans son environnement / Capacité d’attribuer a autrui des états mentaux
différents des siens
On sait se mettre a la place
de l’autre, imaginer ce que
l’autre voit etc.

DÉVELOPPEMENT CHEZ L’ENFANT HUMAIN

ATTRIBUTION DE DESIRES/PREFERENCES
-> les enfants de 18 mois arrivent a comprendre que ses préférences ne sont pas les memes que
les autres
ATTRIBUTION DE FAUSSE CROYANCE

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-> enfants de 4yo arrivent a comprendre que ce qu’il sait, les autres ne savent pas forcement, par
exemple si la personne n’était pas présente lors de l’incident. Compréhension que l’on peut avoir
tord.
CAPACITE DE TROMPERIE
-> comprendre que l’on peut se tromper, que les autres ne savent pas tout et donc qu’ils peuvent
les tromper en trichant etc.
Expérience montre que les enfants plus âgés vont + mentir que les plus jeunes

TOM (THEORY OF MIND) CHEZ LES ANIMAUX


Pré-requis : conscience de soi§
Est-ce que l’éléphant efface la peinture sur lui ou sur le miroir ?
Il arrive a comprendre que la marque est sur lui et essaye de l’effacer sur lui

ATTRIBUTION DE PREFERENCES/DESIRES
Les geais buissonniers sont nourris de 3 manières : 1-larves de mites, 2-larves de coléoptères, 3-
mélangé 50-50.
Ensuite on voit dans leur environnement vers quoi ils vont. = ce sont les larves de mites qui sont
préférées
Comportement de partage des mâles raisonnant sur les états mentaux des femelles
Les mâles attribuent des désirs différents des leurs aux femelles

ATTRIBUTION DE FAUSSE CROYANCE


Qu’il est possible de croire quelque chose de faux, que quelqu’un ne sache pas tout
Expérience : on présente aux singes une video d’un humain observant un singe cachant un objet
dans un endroit de la pièce, l’humain quitte la pièce et l’objet est déplacé ou retiré par le singe
On va voir si le singe va savoir prédire le comportement de l’humain a laide d’un eye tracking

=les singes regardent bien la ou l’humain a vu l’objet en dernier même si ils savent qu’il n’y est
plus. Donc anticipation du comportement de l’humain. Marque de théorie de l’esprit implicite.

CAPACITE DE TROMPERIE
= pas de comportement automatique
Mais lorsqu’un autre oiseau est présent, l’oiseau a tendance a prendre la nourriture et recacher
Chez les singes, cris d’alerte spécifique pour des prédateurs venant du sol
Ces cris vont être utilises en absence de prédateur, plus souvent par les subordonnes pour faire
fuir les congeneres, surtout quand les ressources contestées sont monopolisées par les dominants
! Donc capacité de tromperie chez les animaux aussi

COMMUNICATION
-> transmission de signaux entre émetteurs et destinataires
-> suppose une interaction
-> inne (dimorphisme : mode de communication inne) ou appris
Cout physiologique : produire des sécrétions, élaborer des pigments, chanter, danser…
Cout écologique : prévient les congénères et également les prédateurs, des compétiteurs
alimentaires, des rivaux sexuels…
Signal doit être bénéfique : le petit tapir n’appelle sa mère que si il est perdu. Sinon il risque
d’attirer les prédateurs
Signal peut s’adresser a plusieurs destinataires : le brame du cerf appelle les biches en chaleur au
défi des autres mâles
Signal peut être trompeur : code Breaking et parasitisme de nid chez le coucou. Un chat qui
éternue et donc le chien pense qu’il veut jouer alors que pas du tout

SIGNAUX VISUELS :
-signaux morphologiques : motifs colorés ou contrastés, espèce, sexe, état de réceptivité sexuel
(derrière des babouins qui devient rouge et gonfle)
-signaux comportementaux : postures et mouvements ritualisés, parades sexuelles et danses,
conflits territoriaux ritualisés, interactions sociales, postures de soumission/domination

SIGNAUX CHIMIQUES :

20
-propagation dans toutes les directions, rayon d’action court sauf si vent ou courant, émission
durable dépendant de la taille de la molécule, très efficace parfois mais a très faible concentration,
souvent chez mammifères et animaux nocturnes et insectes, information sur l’identité, l’état sexuel,
l’appartenance a un groupe social, aussi pour information différée, pour le marquage du territoire

SIGNAUX SONORES :
-vitesse de transmission élevée : air :340 m/s; eau: 1500 m/s
-durée et distance dépendent de la fréquence (animal grand, fréquence basse qui porte plus loin)
-tunnel du son dans la mer utilise par les baleines

SIGNAUX TACTILES
-intimité entre émetteur et récepteur : entre parent et progéniture, entre partenaires sexuels, entre
congeneres d’un même groupe social

SIGNAUX ÉLECTRIQUES
-uniquement sous l’eau a une portée de quelques mètres, chez poissons d’eau douce (anguille)
sans visibilité, signal l’espèce, le sexe, le statut social, passent inaperçus aux prédateurs

SIGNAUX VIBRATOIRES
-chez araignées, pour détection d’intrus
-signal rythme pour détection du partenaire sexuel

COMMUNICATION INTERSPECIFIQUE
(Intra : au sein d’une même espèce // ici entre les espèces)
Ex: humain et chien = lorsqu’on l’entraine
Deux espèces de singes en cote d’ivoire s’associent fréquemment en groupe sociaux, on se
demande s’ils communiquent entre eux et s’ils réagissent aux cris d’alarmes de l’autre ?

Expérience 1: On passe deux cris d’alarmes de l’espèce de Campbell : un relatif au leopard et un


relatif aux aigles, et des grognements de léopards ainsi que d’aigles
==On voit que l’espèce cercopitheque dianes répondent aux cris d’alarmes comme si c’était les
leurs.

Expérience 2: on amorce des cris d’alarme de leopard puis on présente un réel cri de leopard ou
un cri d’aigle pour voir les mesures des productions vocales des cercopitheque dianes (et
inversement)
Comprennent ils la signification des cris d’alarme ?
== on voit que lorsque le réel cri qui suit correspond au cri d’alarme il n’y a pas de réaction des
cercopitheque
Lorsque le réel cri qui suit ne correspond pas au cri d’alarme, il y a des réactions de la part des
cercopitheque dianes pour prévenir que c’est un autre danger
DONC comprennent bien le message sémantiques

LANGUAGE :
Outil de communication // utilité sociale // Support de la pensée humaine ??
= fonction d’expression de la pensée et de communication entre les humains, mise en
oeuvre par la parole ou l’écriture - Dictionnaire
=langage est la capacité d’exprimer une pensée et de communiquer au moyen d’un système de
signes,… dote d’une sémantique et d’une syntaxe, la langue est une des nombreuses
manifestations du langage. -> constitués de signaux correspondant au support physique de l’info. -
Wikipedia
=Selon les manuels classiques, les langages spécifiques telles que le français ou l'allemand se
composent de trois éléments : un élément phonologique qui détermine la prononciation des mots
et des phrases, un élément syntaxique qui détermine l'agencement des mots et des morphèmes
dans les phrases, et un élément sémantique qui attribue un sens ou une interprétation aux mots
et aux phrases. Des comptes rendus plus sophistiqués ajoutent qu'il doit également y avoir une
composante pragmatique [...] qui fixe plutôt certaines contraintes sur l'utilisation de la langue. -
Searle
LE LANGAGE HUMAIN
Chomsky = cherche a formaliser les structures linguistiques comme un ensemble de règles

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Ces règles constituent la grammaire qui régit l’organisation des séquences de mots, afin de
produire des phrases syntaxiquement correctes
-> capacité des locuteurs a juger correctement de la grammaticalité d’une phrase,
indépendamment du sens et de la familiarité avec la phrase elle-même, est la preuve que les
locuteurs font appel a un ensemble de règles fixes dans leur jugement
-> les humains peuvent générer une infinité d’énoncés nouveaux syntaxiquement corrects sans
jamais avoir rencontré l’ensemble de ses composants
Une spécificité fondamentale de notre espèce est la
capacité de produire des recursions linguistiques
(génération de phrases intégrées dans des
phrases), ce qui est crucial pour l’organisation
syntaxique du langage

Skinner = les processus de base nécessaires au comportement verbal ne se limitent pas a


l’espèce humaine et obéissent a des principes associatifs simples qui peuvent être expliqués
en termes de stimulus, de réponse et de renforcement
-> par exemple, si une chaise rouge est placée dans une pièce ou se trouvent une mère et son
enfant, la mère peut montrer la chaise du doigt et dire “il y a une chaise rouge” a son enfant.
-> ce stimulus peut susciter une réponse imitative de la part de l’enfant, qui répétera “chaise
rouge”
-> cette réponse suscitera un renforcement de la part de la mère envers l’enfant, tel qu’un
sourire ou un compliment, qui permettra a l’enfant d’associer les stimuli verbaux et visuels, sans
comprendre la fonction grammaticale de chaque mot de la phrase
-> si les mots “chaise” et “rouge” sont toujours rencontrés dans cet ordre, il n’y a pas de raison de
violer la règle grammaticale pour l’enfant, qui encodera la structure syntaxique sans en être
conscient

FONCTION SYMBOLIQUE
Signe linguistique : unité qui se combine a d’autres et forment ensemble la langue
Saussure = il précise que le signe linguistique est une entité a deux faces indissociables :
-le signifiant : le symbole graphique ou l’image acoustique, cad la suite de phénomènes qui
constituent l’aspect matériel du signe (c.h.a.i.s.e)
-le signifie : le concept ou l’idée que représente le signe (image d’une chaise)
Le lien entre signifiant et signifie est arbitraire

La fonction symbolique évolue au cours de l’ontogenèse (développement de l’humain)


expérience : on présente a des enfants de 2 a 3 ans une maquette d’une pièce dans laquelle on
place un petit Snoopy, ils doivent aller chercher au même emplacement dans la pièce le grand
Snoopy. Il faut donc qu’il se représente la maquette comme la représentation symbolique de
la pièce
== ce n’est qua partir de 3 ans que les enfants réussissent cette tache
Visible dans les dessins des enfants : gribouillage, réalisme fortuit -> trouver signification après
dessin terminer // réalisme intellectuel -> cherche a rendre l’objet reconnaissable

Formation d’une association symétrique entre signifiant et signifie


Sans symétrie et relations d’équivalence, ce que l’on appelle classification, symbolisme, référence,
représentation et signification sémantique jouerait un rôle beaucoup moins important dans le
comportement verbal et langage

PROPRIÉTÉS DU LANGAGE HUMAIN


Communication référentielle : l’interaction entre un émetteur et un récepteur utilisant des signaux
référentiels qui dénotent des informations sur des objets ou des événements dans l’environnement
externe
-> produire des signaux distincts pour des événements ou des objets externes spécifiques
-> le signal prend en compte la nature et la composition du public
-> la capacité du signal a prendre en compte les connaissances du public
Exemples: le pointage, Guignol etc.

Flexibilité : adaptation au contexte


Exemple : les tout-petits réévaluent les mots appris auprès d’un interlocuteur peu fiable

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Intentionnalité
Exemple du pointage : inné ou appris ? Intentionnel ?
L’attention conjointe : repose sur la capacité a connaitre les choses mutuellement avec les
autres, et l’intention communicative qui découle des compétences d’attention conjointe, puisqu’il
s’agit essentiellement de l’intention que nous sachions ensemble que j’attends quelque chose de
toi

Syntaxe et récursivité
-> limitations fortes du nombre d’emboitements : au delà de 3 ou 4, la phrase devient
incompréhensible

EMERGENCE DU LANGAGE
Diminution des contraintes morphologique a permis l’agrandissement du cerveau
-> la bipèdie libère les mains
-> les mains libèrent la bouche
-> la bouche est plus mobile et devient plus indépendante de la voute crânienne

En comparant le conduit vocal de l’humain au singe, il est montré que ces derniers ont un petit
pharynx lié a la position haute de leur larynx, alors que humains larynx descendu.
-> empêcherait la production de voyelles différenciées présentes dans la totalité des langues du
monde et nécessaires pour les langues parlées
-> une mutation morphologique chez le genre homo auraient permis la différenciation de
voyelles et l’apparition du langage

Enregistrement des vocalisations de babouins pendant 10 mois : données montrent de fortes


similitudes entre les 2 espèces, ce qui suggère une origine phylogenetiquement ancienne des
systèmes vocaliques des humains

LANGAGE ANIMAL
Pour un martien, les vocalisations émises par les oiseaux, tous les animaux et les humains
ressembleraient toutes a la musique agréable de la nature

-Présences de dialectes chez d’autres espèces // Difficile a reconnaître pour les humains
-Vocalisations très spécifiques chez différentes espèces

COMMUNICATION RÉFÉRENTIELLE ET INTENTIONNELLE CHEZ L’ANIMAL

TENTATIVES D’APPRENDRE LE LANGAGE AUX ANIMAUX


= mais ne donne rien : Vocabulaire limite / pas de syntaxe utilisée / une sur-interprétation des
énoncés (koko va se tromper et Patterson va dire “mais ça se ressemble…”)
Problèmes méthodologiques : pas d’apprentissage de la langue des signes / pas de feedback
appropriés : en cas d’erreur pas de réponse + ou - / le singe doit s’adapter au mode de
communication de l’humain, d’une autre espèce, très complexe
Problèmes éthiques: conditions d’hébergement, socialisation et régimes alimentaires plus que
discutables / utilisation marketing de ces “singes savants” / Terrace a enlevé le singe de sa mère
très tôt, l’a traité comme un réel bebe donc conséquences grave sur le chimpanzé

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Koko était nourri de choses pas saines du tout : bonbons, chocolat, … // et après expérience,
chimpanzé retrouve un environnement inconnu
=> voir UV pour videos etc.

= Chaser une chienne


-connait associations de plus de 1000 mots a des objets
-combinaisons de mots (couleur+forme)
-possiblement des inférences (un objet qu’elle ne connait, par élimination) et de la généralisation
=Alex le perroquet
-association de + de 1000 mots a des objets
-combinaisons de mots (couleur+forme)
-generalisation
-compétence numérique (combine y-a-t-il…? Sait répondre)

SYMÉTRIE SPONTANÉE DES ASSOCIATIONS


Tous les animaux testes sont capables d’apprendre des associations symétriques :
A->B + B-> A donc A=B
Mais pas d’inférer une relation symétrique : problème méthodologique ?
A -> B ou C? Récompense pour B mais B-> A ou C? Ils sont perdus car ils ont connu récompense
pour choisir B.
-> emergence de symetrie spontanee

SYMÉTRIE SPONTANÉE DES ASSOCIATIONS


Apprentissage : A1-> B1 et A2->B2
Est-il plus facile de réapprendre B1->A1 et B2->A2 que B1->A2 et B2->A1 ?
== on voit que les singes arrivent a renverser l’association symétrique

RÉCURSIVITÉ (METTRE PHRASE DANS PHRASES) ET


SYNTAXE
Est-ce qu’on peut avoir de la récursivité / emboitement chez
les animaux ?
-Babouins entraînés a associer 6 paires de stimuli visuels
dans un ordre déterminé (A1-B1, …)
-premier test : montrer élément d’1 paire et un distracteur / ils
doivent toucher l’élément de la paire
-ils doivent toujours toucher l’élément d’une paire et pas le
distracteur
-on voit qu’ils vont préférer appuyer sur B2 après A2 puis sur
A1 donc structure emboîtées
==Les babouins produisent significativement plus de
structures emboitées que toutes les autres

EXEMPLE DE PROTO-SYNTAXE SPONTANÉE


-dauphin appuie sur bouton qui produit un son, et un jouet leur est donne
-les dauphins commencent a reproduire les sons avant même que le son arrive
-association de son et objets
Et on voit qu’ils commencent a composer des sons ensemble de 2 objets différents

A L’ORIGINE DU LANGAGE ET DE LA LATÉRALITÉ : BASES NEURALES DE LA COMMUNICATION


GESTUELLE
-zones clés associées aux processus linguistiques sont fonctionnellement et structurellement
spécialisées dans un hémisphère (plupart du temps a gauche)
-interessant de noter que plusieurs espèces de primates non humains, comme les chimpanzés et
les babouins, présentent des asymétries cérébrales structurelles semblables a celle de l’homme
pour des zones homologues a des régions clés du langage
Hypothèse : latéralité = majorité des humains, babouins, etc sont droitiers = préférence
communication gestuelle avec main droite
—>
L’asymétrie cérébrale de Broca reflète la latéralisation de la communication gestuelle chez les
babouins
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==Les babouins qui préfèrent communiquer avec leur main droite ont un sillon arqué inférieur
plus profond a gauche qu’a droite, que ceux qui préfèrent communiquer avec leur main gauche et
vice versa -> pas lie a la latéralité (aussi normal que ce soit sillon gauche pour droitier et
inversement car notre cerveau inverse l’image)

UNE PART D’INNÉ DANS LE LANGAGE


-Contraintes morphologiques/anatomiques
-Di érences écologiques menant à des comportements spéci ques
-Pré-câblage cérébrale = support de certaines fonctions spéci ques

UNE PART ACQUISE DANS LE LANGAGE


-Pré-câblage qui a une origine phylogénétique
-Interactions avec l’environnement/les autres
-Apprentissage associatif joue un rôle immense dans ces acquisitions

Approche continuiste du langage :


-Rechercher dans les autres espèces les briques cognitives qui ont permis l’émergence du
langage
-Au lieu de rechercher une caractéristique unique qui marquerait la différence entre notre cognition
et celle des autres animaux : s’intéresser à l’interaction de caractéristiques qui permettent la
création d’outils puissants et particulièrement adaptés à l’espèce (e.g., le langage)
-Ne pas (trop) hiérarchiser ou anthropomorphiser la recherche de complexité chez l’animal
-L’humain est-il l’apogée de l’évolution ?
== l’humain actuel n’est pas, pour l’instant, l’espèce qui a le plus grand succès évolutif en termes
de survie

CONCLUSION
Il y a autant de différences entre un humain et un chien qu’entre un corbeau et un poulpe :
-distinguer l’humain du reste des animaux sans distinction est peu souvent pertinent
-on peut trouver autant de spécificités uniques chez une autre espèce (c’est comme ça que
marche la classification)
-il y a néanmoins une continuité phylogénétique entre les individus, d’ou l’intérêt de l’éthologie.

L’absence de langage n’est pas un marqueur d’absence d’intelligence :


-l’humain possède une sophistication cognitive peu commune au sein du règne animal
-les animaux non-humains ont une richesse et une complexité cognitive également
-les humains non verbaux aussi

Les étudier éclairent notre compréhension des mécanismes humains


-mais aussi de la diversité des solutions comportementales et cérébrales qui ont émergées
dans le monde du vivant face a des contraintes communes/différentes
-cette perspective doit être intégrée dans une approche de la psychologie humaine

Double mouvement :
1-des comportements complexes chez l’animal peuvent s’interpréter par la mise en oeuvre de
mécanismes d’apprentissage élémentaires
2-des processus simples, inconscients et parfois irrationnels, partages par d’autres animaux,
semblent jouer un rôle inattendu dans la régulation du comportement humain

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