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Cognition : toutes les grandes fonctions traitées par le cerveau - langage, mémoire, perception,…
Beaucoup n’ont pas accès au langage mais ont tout de même une activité mentale riche / le
comportement est donc le seul moyen de comprendre ces individus))
ORIGINES ÉPISTÉMOLOGIQUES :
=>Antiquité et moyen-âge : bêtes dessinées dans des bestiaires après les récits de voyageurs et
d’ou l’apparition d’animaux imaginaires comme la licorne
=>Approche cartésienne : Rene Descartes -> dualisme corps et esprit ; pour lui l’homme et
l’animal ont un corps mécanique mais seul l’homme est doue de raison
Métaphore de l’animal machine.
=>Darwinisme : continuité entre humains et animaux / di érences entre espèces sont
quantitatives et non qualitatives // les émotions sont ressenties pas seulement par les humains
mais aussi par les animaux
3/SELECTION DE GROUPE :
-certains comportements sont incompatibles avec la reproduction : infanticide
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Selection au niveau des individus. Souvent les jeunes doivent être plus nourris, donc c’est eux a
supprimer
Mais donc contradictoire a la théorie de l’évolution
Vitesse de reproduction est inférieure au temps nécessaire a un groupe pour se renouveler
4/RÔLE DE L’INTELLIGENCE
-Théorie de l’évolution de l’intelligence écologique => intelligence va se developper lorsque le
milieu naturel est hostile : devoir survivre développe l’intelligence (pression du milieu)
-Interactions prédateurs / proies => quand il n’y pas de proies ou prédateurs, l’intelligence n’est
pas nécessaire. A l’inverse, en milieu marin, si nous n’avons pas de coquille ou de moyens de
survie, il faut être intelligent pour se protéger de tous les prédateurs
Outil :
L’éthogramme : pour une description la + objective possible des événements :
1-niveau descriptif, sans apriori ou interprétation
2-déterminer l’unité comportementale a observer -> focalisation sur un seul comportement
3-phase d’observation naïve
4-élaboration d’un éthogramme
=> description des comportements : formelle (sans interprétation) pour ensuite arriver a
fonctionnelle (fonction du comportement)
=> quanti cation des comportements : Ou? Milieu,… Quand? Une heure de la journée, période de
l’année,… Comment? Composante motrice du comportement, variations?,… Pourquoi?
Explication fonctionnelle, a quoi sert,… Fréquence et durée? Tous les jours, rituel, long ou court…
Avec qui ? Est-il seul, avec un autre individu…
=> échantillonnage : ad libitum -> notation de tout ce que l’on peut observer, pas de cible, surtout
dans des conditions de visibilité pas folle, rarement en milieu riche
Par animal -> cibler un animal, observation ciblée, et des individus rentrant en interaction avec
notre cible,
Par comportement -> tous les sujets, mais retenons que quand les individus ont le comportement
cherche a observer,
1-0 -> noter un comportement 1 si il apparait et 0 si non. Même si c’est répétitif etc, le
comportement est note 1 si il est observé et 0 si il n’apparait pas chez l’animal
Instantané -> dé nir des intervalles de temps et voir combien de fois le comportement est apparu
et combien de temps (fréquence et durée du comportement)
Experimentation animale
DÉMARCHE SCIENTIFIQUE :
Observation -> hypothesis -> experimentation
-> le paradisier superbe danse -> comportement de parade nuptiale? Comportement agressif? ->
le placer avec des congeneres femelles mais aussi avec que des mâles et aussi avec un
prédateur pour con rmer ce qu’était réellement le comportement observe
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Ou avec l’étude avec les babouins
-L’expérimentation peut se faire aussi en milieu naturel : exemple de Robert Seyfarth qui a
obersver des Vervet Monkeys -> il produit des sons de prédateurs aériens et terrestres pour voir
la communication dans le groupe pour noti er le prédateur
Ou avec expérience avec les abeilles et le sucre et si elles arrivent a se rappeler du spot ou ya
l’eau concentrée en sucre et essayer de lui mettre des pièges pour voir si elle arrive a repérer ou
est l’eau sucrée
L’INNE ET L’ACQUIS
L’inné = choses que l’on ne contrôle pas, exemple des ré exes moteurs chez l’humain (re ex du
genou, retirer sa main si la poêle est chaude…)
stimulation => action rapide, automatique, involontaire et immédiate
Ré exe archaïque chez les bébés : forme complexe, en état d’éveil, disparition après première
année de vie
->Ré exe de Moro : mettre les bras en avant quand on perd l’équilibre vers l’arrière
->Ré exe de grasping : stimulation de la paume de la main et le bebe va refermer la main pour
accrocher
Pour Watson : les comportements sont acquis au travers de la vie, par imitation. Remise en
question du rôle de l’innée, la majorité des comportement re ète l’apprentissage de régularités
présentes dans l’environnement
Identi cation des lois générales de l’apprentissage valables pour toutes les espèces
L’APPRENTISSAGE NON-ASSOCIATIF :
Un seul type de stimulus est implique
Habituation = présentation répétitive du même stimulus provoque une réponse de + en +
atténuée
Sensibilisation = accroissement de l’intensité d’une réponse involontaire a un stimulus
légèrement aversif
Ex: Aplysie
Stimulus = jet d’eau dirige vers le siphon = contraction du siphon
Atténuation de la réponse suite a la répétition du stimulus, elle va de - en - contracter
Habituation a court terme
Mais aussi habituation a long terme
Mémoire de l’évènement= habituation + rapide d’un jour a l’autre sur plusieurs jours
Ex : Rat
Le contraire de l’habituation est la sensibilisation
Concerne les stimuli aversifs
Apprentissage de l’imminence d’un danger
Exemple du rat a la présentation d’un son strident :
Réaction plus forte après le stimulus répété, ensuite une habituation
APPRENTISSAGE ASSOCIATIF :
Ivan Pavlov : conditionnement classique
Son -> nourriture -> il salive = réponse inconditionnée
Son -> il salive = réponse conditionnée // il a appris que quand cloche sonne, nourriture arrive
donc salive directement
Exemple : fécondation chez le criquet est semi-directe: les mâles fabriquent un spermatophore
avant l’accouplement, qu’ils transfèrent dans les voies génitales de la femelle.
La production de spermatophore est coûteuse en terme de ressources, donc ils n’ont pas intérêt
a produire des spermatophore plus volumineux que nécessaire.
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Quand les femelles s’accouplent plusieurs fois, les spermatozoides des di érents mâles entrent
en compétition pour la fertilisation des oeufs.
Les tailles des spermatophore dépendent de la situation : si le mâle est seul avec une femelle =
taille plutôt réduite, mais s’il est en compétition avec d’autres mâles alors ils produisent une taille
plus importante
Expérience = lorsqu’ils y avaient d’autres mâles, on met des legos rouges, sur plusieurs fois, le
criquet produit alors un spermatophore plus gros, et une nouvelle fois, il est seul mais on laisse
les legos rouges donc il produit une taille conséquente.
= conditionnement !!
Utilisation de chaines simultanées pour étudier les capacités de représentations numériques des
singes rhésus : il faut qu’ils arrivent a apprendre une numerosite, de 1 a 4, avec 7 séquences
d’images et un nombre de 1 a 4 de formes présentent dessus.
ETHOLOGIE OBJECTIVISTE =
Observation du comportement des animaux // approche naturaliste et expérimentale //
importance de la notion d’instinct // comportement comme critère taxonomique
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Nikolaus Tinbergen : biologiste et ornithologue néerlandais :
-schème d’action spéci que
-stimuli signes et supra-normaux
-4 questions de Tinbergen
Exemple du corbeau :
=> comprendre si le comportement des corbeaux : jeter des noix sur les voitures : est intentionnel
L’expérience ne le prouve pas, le lâcher de noix n’a pas l’air de se faire en fonction de l’arrivée
des voitures
Interprétation élémentaire, basée sur l’apprentissage (renforcement positif) ou une interprétation
anthropomorphique ?
Comment départager 2 hypothèses ?
=>Causes ontogénétiques : processus par lequel l’animal passe de l’embryon a l’état adulte et qui
résulte d’une interaction constante entre le milieu et les gènes. Ces causes s’intéressent au
processus par lequel passe l’individu pour manifester un comportement particulier
Exemple: l’histoire des renforcements/apprentissages expérimentés par le corbeau fait partie des
causes ontegenetiques, tous les événements passes susceptibles d’a ecter le
comportement qui consiste a lâcher les noix sur le bitume au passage des voitures
=>Causes phylogénétiques : comportement observé et prend une forme particulière suite a son
histoire évolutive. Comportement qui s’observe prcq il appartient a des espèces apparentées,
phylogenie des espèces qui le manifestent. Lien phylogénétique.
Exemple : corbeaux de la famille des Corvidae dont au moins 6 espèces lâchent de la
nourriture sur des surfaces dures a n d’en libérer les parties comestibles : espèces ont pu
hériter ce comportement d’un ancêtre commun
=Activité vide : après une longue période d’inactivité, les schémas d’action xes sont libérés en
l’absence du stimulus ou du déclencheur
Ex: les colombes mâles isolées de leur espèce peuvent se mettre a faire la cour a un pigeon
=Comportement de déplacement : des schémas d’actions xes peuvent être exécutés sans
rapport avec le stimulus présent
Ex: Stimuli supranormaux
Les animaux répondent de manière sélective a certains stimuli de leur environnement (ventre
rouge… )
Ces e ets additifs : un leurre présentant une barre noire et des taches oranges aura peu d’e et
sur le taux d’attaques (au milieu)
CODE BREAKING :
lien entre stimulus signe et schème d’action spéci que chez une espèce est parfois exploite par
d’autres espèces
Le coucou pond ses oeufs dans un nid étranger
Le poussin du coucou produit les indices visuels et acoustiques utilises par l’adulte parasité pour
nourrir ses propres poussins
Le poussin du coucou se comporte comme un stimulus supra normal et se développe aux
dépends des nids parasités
Konrad Lorenz
Ethologue et biologiste autrichien
L’EMPREINTE (CHEZ LES OISEAUX)
=> phénomène qui permet la reconnaissance d’un parent
Formation après la naissance d’un attachement a un objet en mouvement, généralement le
parent, tendance a vouloir rester proche de l’objet
Capacité a former rapidement une préférence marquée pour cet objet, après naissance
Tendance a approcher des objets porteurs d’un certain nombre de stimuli particuliers
ETHOLOGIE COGNITIVE
=> mécanisme d’interaction avec l’environnement
Donald Gri n : complexité des comportements et l’apprentissage
==Pour lui les animaux ont des capacités cognitives, une conscience, comportement base sur un
répertoire inné ou instinctif mais aussi sur le développement de représentations mentales issues
des interactions entre “soi” et le monde et entre “soi” et les autres.
Subjectivité dans le monde animal?
Di cile a démontrer expérimentalement
Forcement conscience di érente entre conscience d’un singe et d’une méduse
Critère pour la conscience de soi : - reconnaissance dans miroir = mais si on ne sait pas ce qu’est
un miroir etc di cile de se reconnaitre, - mémoire, - perception sensorielle : odeur,… , -
comportements ??? Suppositions mais on ne sait pas
Plusieurs manières de conceptualiser la conscience => mais impossible de le démontrer puisque
c’est un sentiment personnel
Canon de Morgan
->tentation anthropomorphique : premiers ouvrages de psycho comparée se caractérisent par la
projection d’intentions ou de capacités humaines sur l’animal
Emotions universalisees, => honte ressentie par le chien après une bêtise mais nous n’en savons
rien.
Canon de Morgan =>Un comportement ne doit pas être expliqué par un mécanisme mental
complexe lorsqu’il peut l’être tout aussi bien par un mécanisme simple
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Mémoire, avoir des info stockées et pouvoir y revenir =>forme de conscience?
Représentation mentales = penser a une pomme sans la voir
Test / experience :
Première condition = object reste sous le même objet (feature)
Deuxième condition = objet reste au même endroit (place)
RESULTATS:
Les grands singes vont toujours aller chercher l’objet par la position
Les enfants de 1 an pareil vont aller chercher l’objet en fonction de la positon dernièrement vu
Les enfants de 3 ans vont aller chercher l’objet sous le même objet ou il était dernièrement
Explication / interpretation :
Etude onto et phylogénétique de la mémoire spatiale chez les grands singes
La méthode standard de cognition comparative suggère donc un héritage phylogénétique
commun d’une préférence pour les stratégies spatiales basées sur le lieu provenant de l’ancêtre
partage.
Mais a 3 ans, elle se transforme en une préférence pour les caractéristiques au début de
l’ontogenèse humaine => développement du langage, nomme les objets.
= exibility cognitive
Capacité qui se développe au cours du temps. Lorsqu’une stratégie ne fonctionne pas, on
change, on s’adapte
Donc on peut conclure, qu’il existe des représentations mentales chez les animaux !
MÉMOIRE SPATIALE
Capacité des corvidés cacheurs a retrouver leurs caches est liée a leur environnement : les
oiseaux dont la survie dépend le + de la récupération des caches auraient une meilleure mémoire
spatiale
Oiseaux entraines a aller cacher de la nourriture dans des trous et on voit après s’ils arrivent a
récupérer la nourriture au bon endroit
On observe une corrélation entre les conditions écologiques de l’espace et sa capacité a
retrouver ses caches
On voit que les animaux ont bien une mémoire spatiale qui est requise pour leur survie
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Avoir des yeux sur les ocelles ne les laisse pas en vie forcément, surtout si ils restent au même
endroit
Traits anatomiques qui ne sont pas en lien avec sélection naturelle
Dans le cas d’autres capacités on peut voir qu’il n’y pas de lien non plus
EFFET PLEIOTROPIQUE :
==Particularité que possède un gène d’agir sur plusieurs caractères
Belyaev a sélectionné les renards argentes sur base de leur docilité : absence d’agressivité et de
peur vis-a-vis de l’homme
Resultats = les renards devenaient de + en + dociles et présentaient des caractères secondaires
inattendus, physiques et comportementaux, les rapprochant des chiens
Les chiens ont été reproduit de façon arti cielle, leurs capacité dans le domaine de la cognition
sociale pourrait constituer une conséquence du processus de sélection base sur l’absence
d’agressivité et de peur vis-a-vis de l’homme
MÉMOIRE ÉPISODIQUE
= reattached a un contexte personal
Pour le groupe qui a été entraine au vers frais remplace, ils vont aller chercher les vers peu
importe le temps
Pour le groupe qui a été entrainer au vers qui pourri, ils vont aller chercher après 4h mais après
120h ils vont récupérer la noix
= mémoire épisodique : mémorise l’identité, le lieu et le moment de ce qu’il a cache
Les oiseaux cachent de la nourriture dans la salle sans nourriture plutôt que dans celle ou il
y en a donc mémoire prospective !! Ont pris en compte leurs besoins futurs
MÉMOIRE DE TRAVAIL
=garde des infos dans la mémoire a court terme, retenir pour les manipuler rapidement par la
suite
Taches pour évaluer cette mémoire :
Chi res vus puis cache et singes arrivent a se rappeler de leurs positions
Capacité impressionnante ! Dépasse humains pour une durée de présentation de 430 et 210 ms
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DIFFERENTS MODE DE REPRODUCTION
1/ REPRODUCTION ASEXUÉE
-pas de formation de gamète ou fécondation
-autoproduction de nouveau individus
-individus parents et enfants identiques génétiquement
Mode de reproduction des protozoaires =unicellulaires
Mais aussi de certains métazoaires basaux, surtout invertébrés
3 types : bourgeonnement // scissiparite // parthenogenese
Scissiparite
L’individu se coupe en 2
Chaque partie régénère la partie manquante et on retrouve 2 individus
Exemple
Parthenogenese
Développement d’un organisme a partir dune seule gamète femelle
Sans fécondation
Dvlpmt embryon a partir d’un ovocyte dont le génome maternel haploïde s’est dupliqué
Constitution d’une cellule diploïde
Exemple des hymenopteres :
Les abeilles / fourmis l’utilisent pour produire des mâles
2/ REPRODUCTION SEXUÉE
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== permet une meilleure résistance de l’espèce aux pressions de sélection naturelle car dispose
d’un + grand répertoire de solutions / caractère di érents et utiles di éremment
SELECTION INTRASEXUELLE
= sélection sexuelle découle de l’avantage que certains individus ont sur d’autres de même sexe
et de même espèce dans domaine de la reproduction
= sélection intersexuelle est issue de la préférence d’un sexe pour des caractères portes par
l’autre -> dimorphisme sexuel
= sélection naturelle et sexuelle peuvent avoir e ets antagonistes
= les raisons des choix opérés par les femelles ne sont pas triviaux, parfois di ciles a
comprendre
Théorie de l’emballement :
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Départ : pas de di érences mâle/femelle, accouplement au hasard, corrélation accidentelle entre
un caractère et la probabilité de survie
Ensuite : mutation se répand, mâles héritent du caractère et avantage de survie,
renforcement du caractère est du au choix des femmes qui renforce par avantage en terme de
survie lie au caractère
En n: Evolution du caractère s’interrompt lorsque l’accroissement de la mortalité des mâles du
aux ornements encombrants excédé l’avantage en terme de sélection naturelle
Theorie du handicap
- les ornements, des le départ handicap pour survie
Seuls les + aptes seront capable de survivre, et donc femelles auront tendance a choisir les mâles
porteurs du + gros handicap == conduit augmentation progressive des ornements
->Préférence humaine pour les visages symétriques : biais sensoriel -> préférence pour les objets
neutres symétriques, et cet aspect est retrouvé que chez l’homme
Dans certaines espèces, les mâles prennent soin des petits et le SRO est biaise en faveur des
femelles (femelles + dispo) dans ce cas la les femelles sont + compétitives et ornementées que
les mâles et eux plus sélectifs
SYSTÈME D’ACCOUPLEMENT
Intuitivement, l’intérêt des mâles serait de maximiser le nombre de femelles qu’ils fécondent,
c’est-à-dire d’adopter une stratégie polygyne, alors que les femelles, au contraire, qui
investissent beaucoup plus dans la production des œufs et le nourrissage des jeunes, devraient
être plutôt monogames.
==Alors pourquoi des mâles monogames et des femelles polyandres ?
LA MONOGAMIE
- exigence pour les mâles de garder la femelle jusqu’a s’assurer que les descendants qu’elle va
produire sont bien les leurs
Comportement de garde de la femelle fécondée pour pas qu’elle aille voir d’autres partenaires
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- exigence pour les mâles de garder les petits de la femelle, dans des conditions
environnementales contraignantes
Taux survie des jeunes -> avantage d’une assistance paternelle par rapport a l’abandon de
copulation par le mâle
!! Chez mammifères, monogamie mâle est rare : beaucoup d’investissement maternel dans la
nutrition interne des embryons et lactation, groupe ou polygamie des mâles semble donc +
avantageuse
Chez crevette : mâle reste étroitement associes aux femelles car elles sont réceptives que
quelques heures toutes les 3 semaines après leur mue donc ils choisissent de rester repoussant
les autres mâles
LA POLYGYNIE
DÉFENSE DES FEMELLES
Cause proximale : un mâle délimite et défend un espace ou les femelles trouvent les ressources
nécessaires a la reproduction et cherchent la sécurité, mais celle-ci, a leur tour, constituent pour
lui une ressource // mâles se réservent l’exclusivité de la copulation avec les femelles de leur
territoire
Cause ultimes : comparaison de la polygynie et de la monogamie chez la marmotte a ventre jaune
en termes de succès reproducteur
-> les mâles polygyne ont plus de descendants qui atteignent 1 an que les monogames
-> femelles monogames ont plus “
COMPÉTITION DIFFUSE
Lorsque femmes sont rares et très dispersées, ou matures et réceptives en grand nombre au
même moment et que de nombreux mâles doivent concourir pour elles sur une surface limitée
=> les mâles ne cherchent pas a établir de territoires puisqu’ils ne restent pas
LA POLYANDRIE
Le gain de l’adultère femelles semble moins évident
-> fort cout de l’accouplement = marqué par la résistance des femelles a l’accouplement force
Mais parfois femelle accepte ou même sollicite la copulation avec des mâles qui ne sont pas ses
partenaires primaires -> femelle assure la fécondation de ses oeufs si celui du premier mâle est
défaillant
Ex: vipère euro s’accouple plusieurs fois avec mâles diff -> car plus le nombre de partenaires
est faible plus celui de jeunes mort-nés est important
Ex: punaise d’eau : accroche ses oeufs sur le mâle -> plus de mâles = plus de chance de survie
des oeufs
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LE CHOIX DU PARTENAIRE
LES OFFRANDES NUPTIALES
Dans certains cas, le choix de la femelle pour un mâle donné ne se fait pas sur la base d’attributs
lies au dimorphisme sexuel, mais a des cadeaux nuptiaux qu’il offre a la femelle lors de la parade :
-de proies captures a son intention
-de spermatophore/sécrétions = fournies par les glandes dorsales du mâle que la femelle peut
lécher lorsqu’elle monte sur son partenaire pour recevoir le spermatophore. Comportement produit
avant et après copulation elle-même
PARADE NUPTIALE
Visuelles et sonores jusqu’à ce qu’une femelle accepte l’accouplement // il n’aide pas pour les
oeufs // il peut copuler 33 fois pour les mâles les + brillants
ACCOUPLEMENT FORCE
-stratégie des mâles doit avoir pour objectif d’offrir un territoire, pour femelles avec qui ils copulent
puissent trouver un site favorable et échapper au dérangement d’autres mâles
-il défend donc territoire aussi riche que possible en sites d’oviposition et de repos, investissant
temps et énergie en patrouillant et poursuivant les intrus
-il cherche aussi a copuler avec max de partenaires
-femelle doit trouver aussi un site d’oviposition aussi optimal que possible et copuler avec 1 mâle
apportant de bons gènes a sa descendance
-il faut qu’elle évite la copulation forces en conservant la possibilité de choisir, mais qu’elle trouve
territoire offrant un choix interessant de sites d’oviposition (Acte pour une femelle de pondre et de
placer ses œufs dans un endroit particulier pour favoriser l’éclosion)
INVESTISSEMENT MATERNEL
FIABILITE RESPECTIVE DE LA MATERNITÉ ET DE LA PATERNITÉ
La faible sécurité de la paternité traduit l’idée que les femelles sont beaucoup plus sûres d’être
parent que les mâles. Si une femelle donne naissance à des jeunes ou pond des œufs, les
descendants portent, à coup sûr 50 % de ses gènes. Un mâle n’a pas une telle certitude, en
particulier lorsque la femelle pratique la fécondation interne.
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les femelles déposent souvent les œufs avant que le mâle ne libère son sperme, moment durant
lequel la femelle peut s’échapper, laissant le mâle protéger et soigner les œufs ou/et les jeunes.
ADOPTION INTRASPECIFIQUE
Dans des expériences où des poussins de plus de 4 à 5 jours sont transférés dans un autre nid
que celui où ils sont nés, l’adoption est impossible et les parents potentiels les refusent, les
attaquent et les tuent
Dans des conditions naturelles, on observe des adoption des jeunes goélands bien après l’âge de
5 jours. Cela suggère que les parents de goélands ne reconnaissent pas vraiment leurs jeunes,
mais prennent les décisions de nourrissage en fonction de l’endroit où ils se trouvent et des
postures qu’ils adoptent (s’ils quémandent)
PARASITES DE PONTES
Un certain nombre d’espèces d’insectes, de poissons et d’oiseaux sont des parasites de pontes,
qui déposent leurs œufs dans les nids d’autres espèces. D’une manière générale, ils doivent
tromper l’hôte en mimant ses signaux spécifiques. La stratégie consiste donc de la part du parasite
à manipuler l’information qu’il donne, par exemple en reproduisant le signal des œufs, pour les
oiseaux ou bien la signature chimique, pour les insectes.
Exemple chimique chez le Protée dont la chenille émet une odeur similaire à celle des larves de
certaines fourmis
3/IMITATION
“véritable imitation” : prise en compte par l’observateur de l’intention de l’acteur
= prise de position intentionnelle : compréhension du comportement d’autrui comme dirige vers un
but
= seuls les humains seraient capables d’imitation selon la seconde def
=distinction serait déterminante dans la distinction entre cultures animales et humaines : l’évolution
culturelle serait propre a l’espèce humaine car eux seuls disposeraient d’une véritable capacité
d’imitation
IMITATION PRECOCE
= nouveau-ne humain dispose d’une capacité innée d’imitation // basée sur association entre
représentation visuelle des expressions faciles et leur représentation motrice
Disparition vers 2-3 mois -> au profit d’autres comportements sociaux ?
Chez chimpanzé : au départ -> réflexe d’imitation (2 mois) puis ensuite simple réaction aux
expressions faciales
Ancêtre commun?
Macaque = pareil mais disparition au bout de 7 jours
Meme pattern
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Présentation au sujet d’une tache qui a 2 solutions de facilité égale. Si sujets choisissent solution
dont ils ont pu observer une démonstration on considère qu’il s’agit d’une imitation
EXPERIENCE DE DIFFUSION
Etude de la transmission culturelle. Le transfert de comportements est étudié au sein d’un
ensemble d’interactions sociales.
EXPÉRIENCES SUR LA RELATION ENTRE CAUSALITÉ ET COMPORTEMENTS
La tendance du sujet à reproduire les comportements du modèle est évaluée dans une situation où
ceux-ci ne sont pas responsable de l’effet attendu.
2/EXPERIENCE DE DIFFUSION :
Montrer une technique “poke” pour récupérer de la nourriture a un membre d’un groupe (entraîné)
Montrer une autre technique “lift” “ a un membre d’un autre groupe (entraîné)
Et un groupe sans technique donne (groupe contrôle)
-> on remet le membre dans le groupe
Resultats = groupe contrôle : non pas pu obtenir de nourriture
Groupe avec technique amené par l’expert entraîné, la technique est adoptée par totalité du
groupe de chimpanzé (+ “poke” que “lift”)
BIAIS DE CONFORMITÉ
==Biais de conformité : tendance a abandonner une tendance personnelle en faveur des normes
reçues du groupe
Tendance a la conformité serait guidée par raisons sociales plutôt que matérielles (les 2
techniques permettent obtention de la récompense)
== ancêtre commun qui a transmis ce biais
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Ce n’est pas le cas lorsque démonstrateur est mâle
L’effet n’est pas du au nombre de spectateurs présents ==> préférence pour le modele
philopatrique peut avoir des conséquences importantes pour établissement de traditions locales
au sein d’un groupe d’individus == individus vont regarder femelles dominantes de leur
groupe (confiance)
L’ENSEIGNEMENT
->implication active d’individus expérimentés visant a améliorer l’apprentissage d’individus naïfs
Donc intention du démonstrateur
=> def, concentrée du comportement de l’enseignant : le démonstrateur modifie son
comportement en présence d’un observateur naïf, il n’obtient pas de bénéfices immédiats en
modifiant son comportement, sans lui l’observateur aurait appris moins rapidement ou pas du tout
-> enseignement permet transfert info plus rapide et plus efficace que l’apprentissage social
Chez oiseaux
Adultes produisent des vocalisations d’appel lorsqu’ils trouvent une zone riche en nourriture,
appels qui recrutent les jeunes pour qu’ils apprennent. Ces appels ne sont pas faits s’il n’y a pas
de jeunes a proximité
->Donc changement de comportement volontaire et les oisillons trouvent + de ressources, pour
ensuite trouver les ressources d’eux-même
Chez insectes
Individus avertis guident fourmis naïves vers source de nourriture
Meneuse adapte son comportement pour que la suiveuse puisse suivre, donc apprentissage du
chemin?
->Comportement couteux car prends + de temps pour enseigner mais suiveuse trouve +
rapidement nourriture que si elle est seule, et communication entre fourmis avec signaux
bidirectionnels
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Avec âge et expérience il arrive a maîtriser plus de proies comme des scorpions etc. Donc
enseignement apporte avantage aux jeunes
Variables confondues : effet de l’âge ? Bénéfice similaire entre proie vivante et morte?
Observation objectiviste car on ne modifie pas l’environnement du suricate
EXPERIENCE
On donne pendant 3 jours a 3 groupes différents : 1 - scorpions vivants, 2- scorpions morts, 3-
oeufs durs
4e jour on donne un scorpion vivant a tous les groupes :
On voit qu’il y a + de chance de perdre la proie pour les groupes qui n’ont pas été entrainer au
scorpion vivant // donc effet d’entrainement important pour amélioration du jeune
THÉORIE DE L’ESPRIT
=l’animal pense et est dans son environnement / Capacité d’attribuer a autrui des états mentaux
différents des siens
On sait se mettre a la place
de l’autre, imaginer ce que
l’autre voit etc.
ATTRIBUTION DE DESIRES/PREFERENCES
-> les enfants de 18 mois arrivent a comprendre que ses préférences ne sont pas les memes que
les autres
ATTRIBUTION DE FAUSSE CROYANCE
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-> enfants de 4yo arrivent a comprendre que ce qu’il sait, les autres ne savent pas forcement, par
exemple si la personne n’était pas présente lors de l’incident. Compréhension que l’on peut avoir
tord.
CAPACITE DE TROMPERIE
-> comprendre que l’on peut se tromper, que les autres ne savent pas tout et donc qu’ils peuvent
les tromper en trichant etc.
Expérience montre que les enfants plus âgés vont + mentir que les plus jeunes
ATTRIBUTION DE PREFERENCES/DESIRES
Les geais buissonniers sont nourris de 3 manières : 1-larves de mites, 2-larves de coléoptères, 3-
mélangé 50-50.
Ensuite on voit dans leur environnement vers quoi ils vont. = ce sont les larves de mites qui sont
préférées
Comportement de partage des mâles raisonnant sur les états mentaux des femelles
Les mâles attribuent des désirs différents des leurs aux femelles
=les singes regardent bien la ou l’humain a vu l’objet en dernier même si ils savent qu’il n’y est
plus. Donc anticipation du comportement de l’humain. Marque de théorie de l’esprit implicite.
CAPACITE DE TROMPERIE
= pas de comportement automatique
Mais lorsqu’un autre oiseau est présent, l’oiseau a tendance a prendre la nourriture et recacher
Chez les singes, cris d’alerte spécifique pour des prédateurs venant du sol
Ces cris vont être utilises en absence de prédateur, plus souvent par les subordonnes pour faire
fuir les congeneres, surtout quand les ressources contestées sont monopolisées par les dominants
! Donc capacité de tromperie chez les animaux aussi
COMMUNICATION
-> transmission de signaux entre émetteurs et destinataires
-> suppose une interaction
-> inne (dimorphisme : mode de communication inne) ou appris
Cout physiologique : produire des sécrétions, élaborer des pigments, chanter, danser…
Cout écologique : prévient les congénères et également les prédateurs, des compétiteurs
alimentaires, des rivaux sexuels…
Signal doit être bénéfique : le petit tapir n’appelle sa mère que si il est perdu. Sinon il risque
d’attirer les prédateurs
Signal peut s’adresser a plusieurs destinataires : le brame du cerf appelle les biches en chaleur au
défi des autres mâles
Signal peut être trompeur : code Breaking et parasitisme de nid chez le coucou. Un chat qui
éternue et donc le chien pense qu’il veut jouer alors que pas du tout
SIGNAUX VISUELS :
-signaux morphologiques : motifs colorés ou contrastés, espèce, sexe, état de réceptivité sexuel
(derrière des babouins qui devient rouge et gonfle)
-signaux comportementaux : postures et mouvements ritualisés, parades sexuelles et danses,
conflits territoriaux ritualisés, interactions sociales, postures de soumission/domination
SIGNAUX CHIMIQUES :
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-propagation dans toutes les directions, rayon d’action court sauf si vent ou courant, émission
durable dépendant de la taille de la molécule, très efficace parfois mais a très faible concentration,
souvent chez mammifères et animaux nocturnes et insectes, information sur l’identité, l’état sexuel,
l’appartenance a un groupe social, aussi pour information différée, pour le marquage du territoire
SIGNAUX SONORES :
-vitesse de transmission élevée : air :340 m/s; eau: 1500 m/s
-durée et distance dépendent de la fréquence (animal grand, fréquence basse qui porte plus loin)
-tunnel du son dans la mer utilise par les baleines
SIGNAUX TACTILES
-intimité entre émetteur et récepteur : entre parent et progéniture, entre partenaires sexuels, entre
congeneres d’un même groupe social
SIGNAUX ÉLECTRIQUES
-uniquement sous l’eau a une portée de quelques mètres, chez poissons d’eau douce (anguille)
sans visibilité, signal l’espèce, le sexe, le statut social, passent inaperçus aux prédateurs
SIGNAUX VIBRATOIRES
-chez araignées, pour détection d’intrus
-signal rythme pour détection du partenaire sexuel
COMMUNICATION INTERSPECIFIQUE
(Intra : au sein d’une même espèce // ici entre les espèces)
Ex: humain et chien = lorsqu’on l’entraine
Deux espèces de singes en cote d’ivoire s’associent fréquemment en groupe sociaux, on se
demande s’ils communiquent entre eux et s’ils réagissent aux cris d’alarmes de l’autre ?
Expérience 2: on amorce des cris d’alarme de leopard puis on présente un réel cri de leopard ou
un cri d’aigle pour voir les mesures des productions vocales des cercopitheque dianes (et
inversement)
Comprennent ils la signification des cris d’alarme ?
== on voit que lorsque le réel cri qui suit correspond au cri d’alarme il n’y a pas de réaction des
cercopitheque
Lorsque le réel cri qui suit ne correspond pas au cri d’alarme, il y a des réactions de la part des
cercopitheque dianes pour prévenir que c’est un autre danger
DONC comprennent bien le message sémantiques
LANGUAGE :
Outil de communication // utilité sociale // Support de la pensée humaine ??
= fonction d’expression de la pensée et de communication entre les humains, mise en
oeuvre par la parole ou l’écriture - Dictionnaire
=langage est la capacité d’exprimer une pensée et de communiquer au moyen d’un système de
signes,… dote d’une sémantique et d’une syntaxe, la langue est une des nombreuses
manifestations du langage. -> constitués de signaux correspondant au support physique de l’info. -
Wikipedia
=Selon les manuels classiques, les langages spécifiques telles que le français ou l'allemand se
composent de trois éléments : un élément phonologique qui détermine la prononciation des mots
et des phrases, un élément syntaxique qui détermine l'agencement des mots et des morphèmes
dans les phrases, et un élément sémantique qui attribue un sens ou une interprétation aux mots
et aux phrases. Des comptes rendus plus sophistiqués ajoutent qu'il doit également y avoir une
composante pragmatique [...] qui fixe plutôt certaines contraintes sur l'utilisation de la langue. -
Searle
LE LANGAGE HUMAIN
Chomsky = cherche a formaliser les structures linguistiques comme un ensemble de règles
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Ces règles constituent la grammaire qui régit l’organisation des séquences de mots, afin de
produire des phrases syntaxiquement correctes
-> capacité des locuteurs a juger correctement de la grammaticalité d’une phrase,
indépendamment du sens et de la familiarité avec la phrase elle-même, est la preuve que les
locuteurs font appel a un ensemble de règles fixes dans leur jugement
-> les humains peuvent générer une infinité d’énoncés nouveaux syntaxiquement corrects sans
jamais avoir rencontré l’ensemble de ses composants
Une spécificité fondamentale de notre espèce est la
capacité de produire des recursions linguistiques
(génération de phrases intégrées dans des
phrases), ce qui est crucial pour l’organisation
syntaxique du langage
FONCTION SYMBOLIQUE
Signe linguistique : unité qui se combine a d’autres et forment ensemble la langue
Saussure = il précise que le signe linguistique est une entité a deux faces indissociables :
-le signifiant : le symbole graphique ou l’image acoustique, cad la suite de phénomènes qui
constituent l’aspect matériel du signe (c.h.a.i.s.e)
-le signifie : le concept ou l’idée que représente le signe (image d’une chaise)
Le lien entre signifiant et signifie est arbitraire
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Intentionnalité
Exemple du pointage : inné ou appris ? Intentionnel ?
L’attention conjointe : repose sur la capacité a connaitre les choses mutuellement avec les
autres, et l’intention communicative qui découle des compétences d’attention conjointe, puisqu’il
s’agit essentiellement de l’intention que nous sachions ensemble que j’attends quelque chose de
toi
Syntaxe et récursivité
-> limitations fortes du nombre d’emboitements : au delà de 3 ou 4, la phrase devient
incompréhensible
EMERGENCE DU LANGAGE
Diminution des contraintes morphologique a permis l’agrandissement du cerveau
-> la bipèdie libère les mains
-> les mains libèrent la bouche
-> la bouche est plus mobile et devient plus indépendante de la voute crânienne
En comparant le conduit vocal de l’humain au singe, il est montré que ces derniers ont un petit
pharynx lié a la position haute de leur larynx, alors que humains larynx descendu.
-> empêcherait la production de voyelles différenciées présentes dans la totalité des langues du
monde et nécessaires pour les langues parlées
-> une mutation morphologique chez le genre homo auraient permis la différenciation de
voyelles et l’apparition du langage
LANGAGE ANIMAL
Pour un martien, les vocalisations émises par les oiseaux, tous les animaux et les humains
ressembleraient toutes a la musique agréable de la nature
-Présences de dialectes chez d’autres espèces // Difficile a reconnaître pour les humains
-Vocalisations très spécifiques chez différentes espèces
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Koko était nourri de choses pas saines du tout : bonbons, chocolat, … // et après expérience,
chimpanzé retrouve un environnement inconnu
=> voir UV pour videos etc.
CONCLUSION
Il y a autant de différences entre un humain et un chien qu’entre un corbeau et un poulpe :
-distinguer l’humain du reste des animaux sans distinction est peu souvent pertinent
-on peut trouver autant de spécificités uniques chez une autre espèce (c’est comme ça que
marche la classification)
-il y a néanmoins une continuité phylogénétique entre les individus, d’ou l’intérêt de l’éthologie.
Double mouvement :
1-des comportements complexes chez l’animal peuvent s’interpréter par la mise en oeuvre de
mécanismes d’apprentissage élémentaires
2-des processus simples, inconscients et parfois irrationnels, partages par d’autres animaux,
semblent jouer un rôle inattendu dans la régulation du comportement humain
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