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Elément contré : premiers instants d’un être humain (quand il vient au monde, quand il est
bébé).
La carrière de communication de l’humain commence très tôt par des : hurlements, des
pleurs.
Il n’a pas la parole : il crie -> dimension physiologique –– signe qu’il est vivant (on ne sait pas
mais on interprète). L’enfant est-il en train d’exprimer : de la colère ? la douleur ? la peur ?
Le premier cri d’un nouveau né n’est pas un acte communicationnel intentionnel mais
l’expression de ses émotions.
Très vite, le bébé découvre que ses cris sont un moyen d’entrer en contact avec les
personnes qui l’entourent.
Quand il crie :
Les études sur la communication entre les parents et le nourrisson (non verbal) =
essentiellement psychanalytiques et éthologiques (= étude sur le comportement animal et
humain).
2- les interactions entre les parents et l’enfant à travers tous ces canaux communicatifs,
ont une importance majeure dans le développement psychologique de l’enfant au
niveau :
- social
- affectif
- intellectuel (imitation/interaction…)
Dès la naissance, le bébé communique alors qu’il n’a pas la capacité de parler.
La communication n’est pas typiquement humaine. Dans toutes les espèces animales, on a
des processus de communication, espèces végétales aussi ?
ex : chez les grands singes -> s’enlever les poux = maintenir relation, ordre hiérarchique
- un transfert d’information
- au moyen d’un signal ou d’une combinaison de signaux
- émis par un animal
- en direction : • de ses congénères -> communication intraspécifique (à l’intérieur de
l’espèce et qui répondent par un comportement adapté)
- visuels
• parade nuptiales, canard (plumes) -> modification temporaires, variations
saisonnières
• les épinoches : mal attaque un faux épinoche avec un ventre rouge pendant la
période de reproduction -> complexité
• mimiques/gestes chez mammifères
- auditifs
• chant sexuel (stridulation sauterelle), communication chez animaux/cétacés
- tactiles
• échanges nourriture par les antennes, puis bouche à bouche, relations parentales
Ces comportements peuvent être soit programmés génétiquement, soit acquis par
apprentissage.
- l’âge
- l’espèce
- l’identité sexuel (visuel)
- la motivation
- le groupement VS la dispersion
Question : A quelles conditions peut-on dire d’une action réalisée par un animal qu’elle
constitue un signal ?
ex : singes si léopard -> branche fine (le léopard ne peut pas y aller)
vont combinés un autre signal comme un suffixe pour alerte de danger différent
ex : signal aigle + autre signal = signal danger ciel
Tradition : être humain se considère supérieur aux autres animaux, existe des recherches sur
l’intelligence animale
= les signaux du langage sont produits avec les différentes composantes du tractus vocal et
perçus par le système auditif (auditif : réception, vocal : production)
- Interchangeabilité
= tous les messages du système de communication peuvent être à la fois produits et compris
par chaque membre de l’espèce
- Feedback
= chaque émetteur perçoit les signaux de communication qu’il produit (l’être humain
s’entend parler -> pourra donc modifier ce qu’il a dit)
- Spécialisation
= les signaux produits à des fins de communication sont spécialisés pour cette dernière et ne
sont pas le side-effect d’un autre comportement.
Le langage est fait pour émettre un signal. (contre-exemple : chien qui allaite avec sa langue
qui pend -> régule sa température corporelle – indice qu’il a chaud mais le fait pour son
corps à lui (effet secondaire pour nous))
- Sémantisme stable
= existence d’un lien fixe entre les signaux et les éléments pourvus de sens auxquels ils se
réfèrent (les signifiés) = association fixe entre les éléments du message et ce qui nous
entoure, les traits récurrents du monde.
- Caractère discret
= les messages du système de communication sont constitués à partir d’un petit nombre
d’unités discrètes (on parle de phonèmes dans le cas du langage humain). Des choix
différents de ces unités discrètes conduisent à des messages différents. Ces changements
sont discrets et non continus. Permet à l’humain de décomposer le langage -> créer une
infinité de messages.
- Détachabilité
- Productivité
= capacité de dire des choses qui n’ont jamais été dites et qui vont être compris par les
autres (ex : les néogrammairiens -> emprunts grammaticalisés)
- Double articulation
= un grand nombre d’éléments pourvus de sens (les morphèmes pour le langage) peuvent
être générés à partir d’un petit ensemble d’éléments dépourvus de sens mais permettant de
différencier les messages (les phonèmes pour le langage).
- Prévarication
- Réflexivité
= il est possible pour un locuteur de réfléchir et de communiquer sur la communication elle-
même (=utilisation du métalangage)
- Apprenabilité
Selon HOCKETT :
• la spécificité du langage humain parlé serait de présenter l’ensemble de ces critères dont
ceux de la double articulation, transmission culturelle, réflexivité, apprenabilité
Ce qu’il y a en plus chez Benveniste : notion de dialogue, l’interaction’, le dialogue n’est pas
spécifique à la communication humaine.
LSF -> l’arbitraire du signe, il y en a mais aussi signe qui renvoie à des actions motivées
-> certaine motivation.
- Les premiers traits sont présents dans la plupart des systèmes de communicaion
d’espèces très diverses.
- Productivité et transmission caractérisent aussi certains systèmes de communication
animale. Transmission de génération en génération.
- Présence de dialectes (oiseaux)
- Manipulation de symboles (grands singes)
Les très grands singes peuvent apprendre à communiquer avec les humains.
Manipulation symbole -> transmission pas spécifique au langage humain
Origine des langues : une langue qui serait la mère de toutes les langues
Dieu dit « que la lumière soit », et la lumière fut. […] Dieu appela la lumière Jour, et les
ténèbres il les appela la Nuit » (Gn 1)
« et telle chaque espèce animait serait nommée par l’homme, tel serait son nom » (Gn 2)
Dans l’ancien testament, après l’épisode du déluge, les premiers humains construisent une
tour qui provoqua la colère de Dieu car celui-ci était un projet trop ambitieux. Vers le ciel ->
prendre sa place. Punition divine : disperser les hommes en confondant les langages pour
pas qu’ils se comprennent. Plus pouvoir se parler, se comprendre (« diviser pour mieux
régner » ).
Autres mythes :
Hébreu : longtemps considérée comme la langue d’Adam et Eve (alternatives :
latin et grec)
Arabe : première langue de l’humanité pour les musulmans
Chez les maya-quiché du Guatemala, mythe de la création similaire à la genèse
chrétienne
Question de création conjointe du monde et de la langue
Isoler 2 enfants sans aucun contact langagier. Quel était le premier mot ? pour faire le
rapprochement avec la langue.
-> essaie de prendre toutes les connaissances dans une langue donnée
(évolution)
-> analyse l’évolution des langues, les unes par rapport aux autres
En 1866, la société linguistique de Paris informe dans son règlement ne recevoir « aucune
communication concernant […] l’origine du langage »
VS
B- Comment ?
Exploration données :
-> conséquence pied/main : spécialisation des mains par rapport aux pieds. Dégagement des
mains : plus occupé par le déplacement. Dextérité particulière : manier.
On voit la conséquence de la bipédie sur la morphologie sur l’homo sapiens sapiens par
rapport à notre cousin le gorille.
- Vue panoramique
* Evolution du cerveau
Possibilité de porter un plus gros cerveau car on peut supporter un plus gros poids)
-> conséquence de la bipédie : préhension assurée par la main > modification de l’appareil
buccal qui va pouvoir devenir appareil vocal.
Larynx abaissé pour pouvoir prononcer phonèmes. Le larynx n’est pas abaissée chez les
autres primates. C’est un élément anatomique nécessaire. La descente du larynx se fait 4
mois après la naissance (évolution cris…).
* Innovations
Pour outils complexes : pensée complexe car on planifie // entre fort besoin de plannifier et
planification dans le langage.
Définition de GESTE : mouvement du corps avec une intention. Donc le langage est un geste.
Le squelette humain est bien conservé -> la personne a été placé dans une position
particulière. Différents critères qui montre une inhumation volontaire.
Grottes trouvées : ceci est la révolution symbolique européenne . Car on trouve des traces
de ces manifestations symboliques en Europe.
Il y a avait déjà des traces de manifestations symboliques avant : trace complexe, besoin du
langage ?
- Piste génétique :
A partir des années 2000 -> investigation génétique. Identification d’un gène du langage ?
Une famille en Angleterre souffre de troubles articulatoires du langage, qui sont des troubles
héréditaires.
● Mutations du gène FOX P2 (non propre aux humains) associées à des troubles sévères de
l’articulation du langage.
- Homo Neantderthalensis ??
• Hypothèse (majoritaire dans les années 1980) d’une origine tardive (40 000 ans) //
révolution symbolique
OU
• Origine plus ancienne (jusqu’ à 2 millions d’années) // données sur les aptitudes
anatomiques
Théories qui privilégient une émergence en plusieurs stades :
Ce ne sont pas des théories qui s’opposent. Elles concilient tous les éléments.
Singes communiques avec leur main droite : latéralisation chez les humains -> hémisphère
gauche du cerveau.
• Juxtaposition de mots concrets sans outils grammaticaux > un langage primitif qui
permet de catégoriser les objets du monde
• Enrichissement progressif
C- Pourquoi ?
Il existe 2 théories :
• Méthode comparatiste
Une langue qui aurait donner tous ces groupes de langue -> indo-européen
• Ex : le proto-indoeuropéen
> Impossibilité de remonter jusqu’à la langue mère ou les langues mères ! (impossible
de vérifier)
• Mise en parallèle avec les données phylogénétiques des populations (L. Cavalli Sforza).
« Contrairement à l'idée courante, il est très probable que l'immense diversité des idiomes
aujourd'hui attestés ne se ramène pas à une langue originelle unique pour toute l'humanité.
S'il y a unicité, c'est celle de la faculté de langage propre aux hominiens et non celle de la
langue elle-même. A l'origine, donc, une seule espèce (monogénétisme de la lignée), mais
non un seul idiome (polygénétisme des langues). »
Depuis le début de l’humanité quels sont les différents moments qui ont marqué la
communication ?
Depuis les années 1950, l’essor des médias s’accompagne de mutations sociales
importantes :
- Développement de la publicité
- Prolifération des outils de communication (téléphone, fax, réseaux informatiques…)
- Développement de la communication politique
- Essor de la communication dans l’entreprise
- Transformation des relations sociales
Conséquences :
- D’abolir les frontières spatiales, temporelle et sociales entre les êtres humains.
Plus de barrières sociales
- Une communication généralisée et transparente
Généralisée : à tous les niveaux de la vie sociale (relations personnelles,
entreprise, éducation…)
Transparente : les techniques de communication permettraient une
communication sans tabous, sans malentendus, sans secrets et une
démocratisation de la vie sociale
Communication totale et transparente…
Réalité ou mythe ?
- Communication asymétrique
- Enjeux implicites
- Ambiguïté du message
- Attitude réceptive du sélecteur
- Rapport forme – contenu
La communication est « un invraisemblable fourretout, où l’on trouve des trains et des
autobus, des télégraphes et des chaines de télévision, des petits groupes de rencontre, des
vases et des écluses, et bien entendu une colonie de ratons laveurs, puisque les animaux
communiquent comme chacun sait »
« vases et écluses » : canaux fluviaux qui ont été une manière de transporter marchandises
sur péniche. Permet de réguler et le débit d’eau. Comment on va agir sur le débit d’eau ? Les
vases : jeux de mots sur les vases communiquant (2 récipients pour faire passer le liquide de
l’un à l’autre)
« l’homme ne peut pas ne pas communiquer »
(P.Watzlawick)
- Communication = information ?
- Communication = échange ?
- Communication = connexion ?
- Communication = conversation / dialogue ?
DEFINIR LA COMMUNICATION :
- Un objet complexe
- Pas de définition unique
Diversité d’approches et de définitions :
Approche informationnelle
Approche linguistiques et sémiotiques
Approche psycho-sociales...
L’approche informationnelle :
1- La théorie de l’information
- Née des travaux d’Hartley, Shannon et Wiener, la théorie de l’information est une
théorie technique de la communication
Problèmes de codage dans les réseaux de communication. On est dans les années 40 - >
essor des systèmes de communication et au milieu de la 2 ème guerre mondiale -> enjeux forts
en terme de cryptage de l’information -> transmettre informations aux alliés et empêcher les
adversaires de récupérer les infos.
Cette théorie est technique et quantitative ( = mesurer quantité d’information qu’aon peut
transmettre dans un système de communication)
La question à traiter :
Bruit : pas forcément sonore = brouillage (câble mal relié, détérioré, manque de réseau)
Information (Shannon) = « une valeur mathématique telle qu’il y ait un rapport inverse entre
probabilité des signaux et information transmise »
= plus une information a une grande probabilité (plus elle est prévisible), moins elle est
importante en terme de quantité. Donc plus elle est imprévisible, plus elle représente une
grande quantité d’information.
Message = succession de signaux tirée d’un ensemble appelé répertoire, clavier ou alphabet
Une source a la possibilité, dans la construction de son message, de choisir entre les
éléments du répertoire.
La meilleure façon de transmettre un message est de le coder de telle sorte que le débit de
l’information par unité de temps soit égal à la capacité du canal (si le canal est sans bruit).
2- La cybernétique
- Cybernétique :
Modélisation de l’échange, par l’étude de l’information et des principes
d’interaction
Objet : étude des systèmes vivants et non vivants
Science des régulations au sein des organismes vivants et des machines
Cybernétique : comprendre comment au sein d’un système les différentes unités du système
amènent à des régulations dans le système.
Notions centrales :
- Communication
- Signal
- Information
- Circularité de la transmission d’information (pas linéaire). On prend en considération
la réponse du récepteur et son effet sur l’émetteur. Boucles qui permettent au
système d’être à l’équilibre.
- Rétroaction
- Equilibre (homéostasie)
Une absence réaction est une réaction -> incidence sur l’émetteur
2 types de feed-back :
Ex : dispute
C’est l’effet qu’il produit sur l’autre qui est positif ou négatif.
Apports et limites :
- approches qualitatives
- quantité d’information ≠ signification
- prise en compte du sens du message
● Message
● Question du contact : contact physique (qu’est-ce qui permet l’échange (idée du canal)),
contact psychologie
● Le contexte : fait référence au contexte dans lequel le message est produit et ce à quoi le
message fait référence
Apports et limites :
Approches sémiotiques :
« On pourrait soutenir à bon endroit que l’homme descend davantage du signe que du singe,
et qu’il tient son humanité d’un certain régime symbolique ou signifiant. Nous vivons moins
parmi les choses que parmi une forêt de symboles et ceci nous rendent le monde familier en
interposant entre lui et nous un ordre de signes, plus maniable et léger que celui des
choses. »
Daniel Bougnoux
Cette analyse inspire vers les années 50 une étude structurale de la culture, sur le modèle de
la langue.
La sémiologie :
« On peut donc concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale. […]
Nous la nommerons sémiologie. […] [Elle] nous apprendrait en quoi consistent les signes,
quelles lois les régissent[…] La linguistique n’est qu’une partie de cette science générale. Les
lois que découvrira la sémiologie sont imputables à la linguistique, mais celle-ci se trouvera
ainsi rattachée à un domaine bien défini dans l’ensemble des faits humains. »
1) Sémiologie de la communication
Communication :
« établissement d’un rapport social entre deux personnes grâce à un indice qui produit l’une
d’elles et au moyen duquel elle fournit à l’autre une indication concernant ce rapport social »
(Prieto,1975)
b) Indice
- Code de la route
- Signaux ferroviaires, maritimes
- Morse
- Sonneries militaires
- Insignes
- Notation musicale
- Langues parlées
Indice : « se fait immédiatement perceptible qui nous fait connaître quelque chose à propos
d’un autre qui ne l’est pas ». Ex : bruit de la chatière, parfum du café de la chambre qui passe
jusqu’à la cuisine.
Signal : « fait qui a été produit artificiellement pour servir d’indices » (Prieto 1968)
Pour qu’un indice soit interprété comme signal, il doit remplir deux conditions :
2) Sémiologie de la signification
Développé par Roland Barthes -> s’intéresse à tous les types de signes qu’ils soient
intentionnels ou non-intentionnels.
Ce signe n’est pas uniquement la dénotation (=sens premier) mais également un sens plus
caché : les connotations
Ex : Vendredi 13
Barthes, Mythologies (1957) : recueil d’articles qui analyse le mythe de la vie quotidienne
(stéréotypes socio-culturel) de cette époque :
Le guide bleu
La Citroën DS
Les recettes de cuisine
Le bifteck-frites
La publicité Panzani
Elle repose sur l’analyse des signes : (distinguent différents types de signes et comment
ensemble ils véhiculent des sens cachés)
On va pouvoir faire une description et une interprétation de l’image toujours dans son
contexte.
..Signes plastiques : la couleur rouge, blanc, vert, jaune = couleur de l’Italie. Ligne de force
marquée par la disposition du filet. Composition de l’image importante.
Il repère 3 objectifs :
- Les publicitaires cherchent à nous vanter les mérites d’un service culinaire totale
Il y a tout pour pouvoir faire le plat principal. On a tous les ingrédients pour fabriquer la
sauce et idée de cette richesse culinaire est accentuée par le fait que le panier de la
ménagère est comme une corne d’abondance (produits déborde du panier). Emploi de la
couleur doré qui donne coté richesse luxe culinaire accentué par l’emploi du mot « luxe » .
Sauce faite avec CES légumes présents. Ligne de force nous dit quelque chose de la
temporalité (entre le retour du marché et quand on fait à manger -> processus de la sauce) -
> disposition qui nous fait rendre compte de cette opération culinaire. Sauce faite
« maison », « fait main ».
Les couleurs, les pâtes, le nom rappellent l’Italie. L’image est composée de telle sorte que ça
ressemble à une nature morte -> image touristique et tradition picturale. Panzani x4, « à
l’italienne ».
3) Sémiotique américaine
Pour Pierce, dès la moindre de nos perceptions, tout est signe (verbaux et non verbaux).
Définition du signe :
« un signe est quelque chose tenant lieu de quelque autre chose pour quelqu’un, sous
quelque rapport ou à quelque titre »
Chez Pierce : « le rapport de sémiose désigne une action, ou une influence, qui est, ou qui
suppose, la coopération de trois sujets, tels que le signe, son objet, et son l’interprétant. Cette
relation ternaire d’influence ne peut se laisser en aucun cas ramener à des actions entre
paires ».
Relation triadique :
Un signe qui va comprendre une possibilité de signifié va dénoter un objet. Possible que
quand il y a un interprétant : relation ternaire. Il va contraster cette relation ternaire à ce
qu’il appelle le monde des actions naturelles où il n’y a pas besoin d’avoir 3 éléments.
Stimulus réponse
Cause effet
Tout objet, perception, ou comportement peuvent fonctionner comme signes chez Peirce.
Les signes sont donc non seulement linguistiques mais naturels et sans émetteurs.
Ordre des icones : On projette les mains, des chevaux, projection sur un autre support.
Ombre, reflet dans l’eau : représentation du monde physique. C’est quelque chose qu’on va
ajouter.
Ordre des symboles : Plus de relation motivé entre son signe et on signifiant
Bougnoux, 2006
La sémiologie est donc une science de la culture plutôt que de la nature, une science du
passage de la nature à la culture.
Indice : douche
Le reste : symbole
BILAN :
1- Généralités
Les gens cherchent constamment des informations sur le monde, les autres, pour interpréter
leur environnement.
Vs
- Intentionnelle
- Essentiellement langagière
Ces deux échelles de communication s’articulent. -> ce n’est pas une analyse séparée.
Communication langagière s’appuie sur cette communication au sens large qui n’est pas
essentiellement intentionnelle. La communication au sens large facilite cette communication
non verbale.
Exemples :
Communiquer = dialoguer
Exemple :
Si je parle à quelqu’un, je lui signale par l’orientation de mon corps (je lui fais face) et par la
direction dominante de mon regard.
Maintien de l’attention
Détournement du regard
La conversation en face à face n’est rendue possible que par la présence d’indications
paralinguistiques appropriées :
« Nous parlons avec nos organes vocaux mais c’est avec tout notre corps que nous
conversons »
(Abercombie, 1972 :64)
Conversation et information
Vocal vs non-vocal
(parole vs gestes, attitudes)
Verbal vs non-verbal
(mots vs non-mots)
CLASSEMENT 1
CLASSEMENT 2
1. Information cognitive :
- Moyens linguistiques et paralinguistiques
2- Information indicielle :
- Tous les moyens
3- Information injonctive :
- Moyens paralinguistiques (gestes, mouvements, intonation pour faire faire quelque
chose à quelqu’un)
- Et parfois linguistiques (rituels)
L’information non-verbale
(Oger-Stefanik, 1987)
Consciente ou inconsciente, intentionnelle ou non, elle peut être difficilement annulée par
les mots.
Les gestes
- Son équilibre
- La rigidité de la colonne vertébrale
- La position des épaules (bloquées vs mobiles)
- L’allure générale
Application des méthodes de la linguistique structurale au système des gestes, sans les
dissocier de l’interaction verbale.
Il ne s’agit pas d’étudier les gestes comportements dans le nom verbal mais comment ils
s’articulent à la parole.
Introduction to Kinesics (1952) – 1ère grande étude systématique des faits gestuels
Kinèmes : les plus petites unités d’action, du geste ou de la mimique (ex : l’œil gauche fermé)
Morphèmes -> kinémorphèmes (ex : clin d’œil) : plus petite unité d’action, de gestes qui fait
sens.
« gestes, langage parlé, toucher, odorat, espace et temps représentent autant de modes d’un
même système de communication » (Baylon et Mignot, 1991 : 145)
- Lower
- Middle
- Higher
- Upper
- Lower
Il cherche à caractériser à travers l’analyse de toutes les infos sur un personne, a quelle
classe elle appartient.
L’appartenance à une de ces strates est déterminée grâce à une combinaison de six
caractéristiques
Birdwhistell enseigne à ses étudiants l’observation des indices corporels qui permettent de
classer leurs porteurs selon une stratification sociale :
« Aussi il les emmène parfois dans un pub du campus et leur demande de déterminer
l'appartenance sociale des consommateurs d'après leur démarche, leurs vêtements, leur
manière de boire ou de fumer.
Pas de doute, elle est "UMC" (upper middle class), concluent les étudiants très fiers de la
subtilité de leurs observations.
"Erreur", dit Birdwhistell, vous avez oublié ses souliers, ce sont des souliers "LMC" (lower
middie class), regardez les semelles !" »
Il a échoué.
- Objets personnels
- Voiture
- Maison
- Jardin, etc…
Traces linguistiques :
TERRITOIRES
- Gestion du territoire
- Choix du terrain
- Aménagement du territoire
- Tribal
- Familial
- Personnel
Le territoire tribal :
Les hommes revendiquent leur appartenance à des groupes restreints qui partagent :
- Le même territoire
- Les mêmes valeurs
qu’ils défendent ensemble (stade de foot)
Le territoire familial :
En sortant de son territoire habituel, la famille tente de recréer un territoire temporaire (ex :
pique-nique,…)
= nécessité absolue
L’homme essaie de reconstituer/créer partout son territoire.
Les limites de l’espace personnel varient en fonction de la situation (bus, cinéma, maison,
etc….)
4) La proxémique
Eléments étudiés :
Etude des différents usages et perception de l’espace chez l’humain suivant les cultures.
Idée de base :
- Tout comme les animaux ont un territoire adapté à leurs besoins, les humains
possèdent également cette notion d’espace individuel, de bulle psychologique.
- Dedans
- Dehors