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OBJECTIF DE LA SEQUENCE :
- Définir les notions et la politique de communication
SAVOIR-FAIRE :
- Distinction entre marketing & communication
- Distinction des objectifs et de cibles
ACTIVITES
- Production d’une carte mentale
- Analyse et commentaire d’un article
- Etude de cas
INTRODUCTION
La communication constitue l’un des 4 P des politiques marketings et elle consiste pour une
entreprise à s'adresser à ses différentes parties prenantes (clients, consommateurs,
actionnaires, partenaires variés, etc.).
Dans cette première séquence, nous allons essayer de décrire quatre points :
International
Communauté linguistique
(média)
Milieu social :
milieu
professionnel,
Environneme
nt
familial
Cet outil est surtout utilisé pour réfléchir sur le message de la communication dite verbale. Il décrit
les différentes fonctions du langage. Le schéma est composé de six facteurs correspondant à ces
six fonctions.
Le référent/Le contexte
Fonction référentielle
Le canal/Le contact
Fonction phatique
Le code
Fonction métalinguistique
Un message est dit « verbal » lorsqu’il est fait dans une symbolique écrite ou orale, impliquant une
concision et des normes communes (une langue, ou plus généralement un langage) le dépassant.
Cela inclut l’écriture, la langue des signes, la voix... L’art de conceptualiser ce message dans un
langage afin de minimiser les interférences est appelé Rhétorique.
Il est dit « non verbal » lorsqu’il se base sur la compréhension implicite (culturelle souvent) de
gestes, de couleur, ou d’odeur, non conceptualisé par un langage.
Ce modèle désigne un modèle linéaire simple de la communication : cette dernière y est réduite à
sa plus simple expression, la transmission d'un message. La communication est décomposée en
étapes, en séquences de processus qui s’enchaînent. Il va mettre en lumière les facteurs qui vont
perturber la transmission de l'information (bruit). Il est souvent cité comme le modèle canonique
de la communication.
Emetteur Récepteur
Source → (codage) → Canal → (décodage) → Destinataire
« Un émetteur, grâce à un codage, envoie un message à un récepteur qui effectue le décodage dans
un contexte perturbé de bruit. »
La communication ainsi modélisée place en tête des préoccupations la lutte contre le bruit, dans
le but d'améliorer la fiabilité de la transmission, et ensuite de pouvoir réduire la redondance
(portions superflues, inutiles parce que répétitives du message) et ainsi augmenter les capacités
et les débits de transmission.
Les apports de Warren Weaver vont humaniser le schéma purement technique de Claude
Shannon. Il complète le schéma de Shannon en y introduisant un récepteur sémantique entre le
récepteur technique (qui transforme les signaux en message) et le destinataire. Ce récepteur
soumet le message à un second décodage, destiné à mettre un sens sur les mots reconstitués, à
accorder les caractères sémantiques des messages avec les possibilités sémantiques des
destinataires. De même, Weaver suggère d'insérer entre source et émetteur un paramètre
supplémentaire qualifié de bruit sémantique, rendant compte de phénomènes de perturbations ou
de distorsion de signification.
↓ ↓ ↓
Emetteur Récepteur
Source → (codage) → Canal → (décodage) → Destinataire
C'est un schéma simpliste qui ne peut pas s'appliquer à toutes les situations de communication. Il
ignore la pluralité des récepteurs. Il laisse de côté les éléments psychologiques et sociologiques. Il
n'y a pas de phénomène de boucle ou de rétroaction au vu de son caractère linéaire.
Le feedback désigne la réaction du récepteur au message émit et son retour vers l'émetteur. Cette
notion a permis de franchir un pas en passant d'une vision linéaire de la communication à la
conception d'un processus circulaire. Emetteurs et récepteurs interagissent.
→ Science qui se donne pour objet l’étude des systèmes vivants et non vivants ; la science des
régulations au sein des organismes vivants et des machines.
Un système cybernétique peut être défini comme un ensemble d'éléments en interaction, les
interactions entre les éléments peuvent consister en des échanges de matière, d'énergie, ou
d'information.
Ces échanges constituent une communication, à laquelle les éléments réagissent en changeant
d'état ou en modifiant leur action. La communication, le signal, l'information et la rétroaction sont
des notions centrales de la cybernétique et de tous les systèmes, organismes vivants, machines,
ou réseaux de machines.
L'approche cybernétique d'un "système" consiste en une analyse globale des éléments en
présence et surtout de leurs interactions. Les éléments d'un système sont en interaction
réciproque. L'action d'un élément sur un autre entraîne en retour une réponse (rétroaction ou
feedback) du second élément vers le premier. On dit alors que ces deux éléments sont reliés par
une boucle de feedback (ou boucle de rétroaction).
Source
→ Canal → Récepteur
Emetteur
Cerveau
de ↑ ↓
l'émetteur
↑ Bruit parasite ↓
↑ ↓
↑ ← ← Feedback ← ← ↓
Le feedback positif est celui qui conduit à accentuer un phénomène avec un effet boule de
neige. Les réactions de B renforcent l'attitude de A (ex : énervement entre deux
personnes).
Le feedback négatif est celui qui amortit un phénomène, qui tend à maintenir la relation
dans un état de stabilité et d'équilibre. Les réaction de B conduisent A à se corriger.
"Qui dit quoi par quel canal à qui et avec quel effet ?"
Le modèle de Shannon et Weaver ainsi que celui de Laswell perçoivent la communication comme
un processus linéaire centré sur le transfert d'informations et son efficacité. De plus, les situations
semblent dégagées de tout contexte. Ces modèles sont tirés des héritages de la tradition
béhavioriste. Les rôles de l'émetteurs et du récepteur sont totalement différentiés. Le récepteur
est considéré comme passif, niant l'inter-influence entre les deux.
Dans ce modèle, nous sommes des individus qui appartiennent à des groupes. L'émetteur est
rebaptisé "communicateur".
Le modèle Shannon a été enrichi par Wiener (feed-back), par la sémiologie (codage et décodage
des messages, par l’école PALO ALTO (émission permanente involontaire et non contrôlée des
messages + émissions volontaires) ainsi par le modèle des 5 W de LASWELL: who says what to
whom through which channel with what effect ?
MODÈLE DE SHANNON ET WEAVER / MODÈLE DE LASSWELL /
MODÈLE DE RILEY&RILEY / FEED BACK / JAKOBSON
Pour les premiers théoriciens, la communication se limite au transfert d'une information entre
une source et une cible qui la reçoit. Elle est présentée comme un système linéaire et mécanique
sans encrage sociale. On parle de conception télégraphique.
Le réel est relatif, les valeurs sont relatives, les comportements sont relatifs.
ASPECT INSTRUMENTAL Enlever ses lunettes, allumer un cigare, s’asseoir sans ne rien
dire..
ASPECT DEMONSTRATIF Utiliser les gestes pour ponctuer un discours
ASPECT INTERRELATIONNEL Attitudes que l’on adopte par rapport à l’autre : regard noir, ou
fuyant, poings dressés.
Le langage analogique est le langage qui tente, au contraire du langage digital / scientifique, de
coller à la réalité. Avec ce langage, l’individu ponctue son discours de symboles, d’images, quand
le langage digital se montre « poussif » à communiquer la réalité des choses :
Dans la poésie, les auteurs utilisent le langage analogique pour exprimer des sentiments, définir
des situations immatérielles :
Nous utilisons des deux formes de langage pour communiquer, l’un (digital) procède
Jean Maurice RAZANAKOLONA Version MAJ Juin 2021 Page 10
IST-D/EGMCS / Communication Marketing & Evènementièlle 2021
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d’analyses minutieuses, et de succession de détails, l’autre embrasse une réalité dans son
ensemble. Dans la vie quotidienne, ou dans les relations avec les collaborateurs, le langage
digital démontre les intentions, l’analogique les montre. Un conférencier peut rapidement
convaincre son auditoire par un « bon mot » de circonstance (analogique), autant que par
la force de son discours digital.
Selon Le Petit Robert (1987), signe = "chose perçue qui permet de conclure à l'existence ou à la
vérité (d'une autre chose, à laquelle elle est liée)", mais aussi "objet matériel simple (figure, geste,
couleur, etc.) qui, par rapport naturel ou par convention, est pris, dans une société donnée, pour
tenir lieu d'une réalité complexe".
Exemples : "le rire, signe de la joie" ; les "signes extérieurs de richesse" ; "S [icone] pour
un virage" ; "le signe x, multiplié par" ; "la couleur, signe [indice] d'un orage imminent" ;
"lettres, chiffres, traits inscrits sur un agenda pour rappeler un rendez-vous, panneaux
routiers" [signe-signal] ; "balance, signe-symbole de l'idée abstraite de justice" ; "chiffres
et symboles de l'arithmétique et de l'algèbre" ; "le signe linguistique, unité de langue, unité
minimale de la phrase".
Ils sont les éléments constitutifs d'une communication orale, écrite, graphique ou plastique. Ils
obéissent à des règles de choix et d'agencement. Ces contraintes peuvent toutefois être
transgressées pour faire place, par l'emploi original de ces signes, à une expression personnelle,
créative ou fantaisiste. En matière de linguistique, le signe peut être : le nom "boîte", le verbe
"chanter", la terminaison "ez" des verbes conjugués à la 2ème personne du pluriel de l'indicatif
présent, le "s" indiquant le pluriel des noms,...
Le signe est une unité composée de l'association d'un signifiant et d'un signifié :
Exemple :
Le code dénotatif :
Chaque élément porte une seule signification, strictement dénotative. Ex
: Code des mathématiques, code des signaux de marine, alphabet,...
Le code connotatif :
Chaque élément porte un sens dénoté et une ou plusieurs significations connotées. Ces
connotations codées sont aussi appelées symboles.
Ex : une poignée de mains peut symboliser la rencontre, l'estime, l'amitié, la réconciliation, ... Les
codes connotatifs sont donc des codes ouverts qui laissent leur place aux connotations
personnelles. Un même signe peut renvoyer à plusieurs codes : le caviar renvoie à la pêche, à la
nourriture, à l'art de la table, à la Russie,...
Le symbole :
Signe figuratif, être animé ou chose, qui représente un concept, qui en est l'image, l'attribut,
l'emblème.
Le drapeau, symbole de la patrie.
La balance, symbole de la justice.
La colombe, symbole de la paix.
La croix, symbole de l'Église chrétienne.
Représentation graphique d'une chose, d'une personne, d'un concept.
Le logo(type) :
Représentation graphique d'une marque commerciale, du sigle d'un organisme.
L'emblème:
En héraldique, figure symbolique généralement accompagnée d'une devise (sur blason,...) Être
animé ou objet concret destiné à symboliser une notion abstraite ou à représenter une collectivité,
un métier, une personne,...
Le slogan :
Formule brève et frappante lancée pour propager une opinion, soutenir une action. Slogan
politique.
Phrase publicitaire concise et originale, conçue en vue de bien inscrire dans l'esprit du public le
nom d'un produit, d'une firme.
b) Forme et expression
- Interpersonnelle
- intra personnelle
- Ecrite
- Orale
- Volontaire
- Involontaire
c) fonction
- commerciale
- sociale
- institutionnelle
- de motivation
- Communication individuelle / de masse
d) Communication humaine
Le schéma ci-après explique clairement les liens qui existent entre ce niveau de
communication et les différents facteurs de marketing et démontre comment ils affectent
respectivement les processus d'échange d'information.
Influence socioculturelle
Contact interpersonnel
Orientation psychologique
Source : Prof. Bumba monga, Cours de techniques de communication commerciale, i.s.c gombe
2003
D'après la théorie classique, la communication tire sa source de l'idée, de la pensée humaine.
EFFET DE HALO
RECEPTEUR
EMETTEUR
EFFET DE REJET
Effet de REJET : correspond à la partie de l’information correctement émise mais non reçue
(DESINFORMATION)
Effet de HALO : représente une information reçue qui n’a pas été émise (DISTORSION)
* Une stratégie de communication s’intègre dans une stratégie marketing. Elle est totalement
indépendante des options stratégiques concrétisées dans le marketing Mix.
* Toute réflexion relative à la communication doit s’effectuer dans la contrainte des objectifs
marketings, de la stratégie marketing et de ses principales décisions (segmentation, cible,
positionnement de la marque et des produits, orientations stratégiques …).
- Les objectifs de la communication ne doivent pas être confondus avec les objectifs de la
stratégie marketing :
- part de marché.
- volume de vente.
- contribution au profit.
• L'axe marketing : étude des objectifs, des cibles et du marché. Cet axe correspond à la
stratégie marketing.
- La cible marketing,
- La cible de communication
a) La cible marketing
La cible marketing est constituée des individus (ou des organisations) soumis à l’ensemble des
opérations marketing dans le but d’agir sur leur comportement d’achat ou d’utilisation d’une offre
(fidéliser ou conquérir des clients) ; elle répond à la question « A QUI PEUT-ON VENDRE ? ».
b) La cible de communication
Elle est constituée d’individus (ou des organisations) soumis aux seules actions relevant du
MIX-COMMUNICATION dans le but d’influer sur leur position personnelle (connaissance,
attitudes, incitation) à l’égard de l’offre promue ; elle répond à la question « A QUI DOIT-
ON PARLER ? » ou « « A QUI DOIS-JE M’ADRESSER ? »
Elle peut être plus large que la cible marketing dans la mesure où elle intègre non
seulement les acheteurs ou les utilisateurs mais aussi les prescripteurs et les relais
d’opinion susceptibles d’influencer le comportement d’achat, sans acheter eux-mêmes.
Cible intermédiaire : c’est l’ensemble des personnes influençant l’achat, appelé aussi RELAIS DE
COMMUNICATION (conseillers, prescripteurs, leaders d’opinion, distributeurs, diverses
organisations.
Cœur de cible : c’est l’ensemble des consommateurs directement visés par l’offre
Parfois, une entreprise a intérêt à spécifier son marché-cible de façon très détaillée par exemple
en listant prospects et clients.
C’est la phase essentielle du choix qui consiste à déterminer les personnes, le public, les
organisations susceptibles de consommer ou de prescrire le produit.
Les bases de cette réflexion sont les objectifs attribués à cette communication, la nature de la
cible et son étendue géographique :
Selon Philip Kotler (1999, p. 119) la communication marketing regroupe tous les vecteurs de
communication qui permettent de diffuser un message à une audience.
On les classe souvent en 8 catégories :
La publicité
La vente directe
Les relations publiques
Le marketing direct
La promotion des ventes
La commandite
Le placement de produit
La communication événementielle
L’intention de la communication marketing est d’informer, de persuader et d’inciter à l’achat. Il s’agit d’une
part de faire ressortir pour les clients cibles potentiels et actuels [1], les bénéfices ou avantages du produit
ou du service de façon à démontrer que l’entreprise répond au besoin du marché et d’autres parts
à positionner l’entreprise par rapport aux concurrents.
LA PUBLICITE
« La publicité consiste en toute forme impersonnelle de présentation ou de communication visant la mise en
valeur d’un produit, d’un service, d’une idée, d’une personne ou d’une entreprise et payés par un annonceur
clairement identifié. » — Kotler et al. 1998, p. 335)
La publicité médias :
Presse - Télé - Radio - Affichage et cinéma.
Malgré une certaine déperdition supposée, elle reste la plus acceptée par les
communicateurs.
La publicité directe :
S’adresse individuellement aux personnes
* cherche la personnalisation
* Très liée au développement de la V.P.C. (redoute, les 3 Suisses, etc…)
La P.L.V. :
LA PROMOTION
La promotion des ventes
« La promotion des ventes désigne l’ensemble des techniques d’incitation et des récompenses offertes au
consommateur pour le pousser à acheter immédiatement et non “une autre fois”. Si la publicité est un
instrument utilisé davantage sur la durée, pour influencer les attitudes des clients par rapport à une marque,
la promotion des ventes, elle, est un outil à court terme dont l’objectif est de déclencher l’achat. » — Kotler
(2003, p. 145).
LE MARKETING DIRECT
LA COMMANDITE
La commandite consiste en un soutien matériel ou financier apporté à une manifestation, à une personne, à
un produit ou à une organisation en vue d’en retirer une visibilité pour l’entreprise et/ou ses produits.
LE PLACEMENT DE PRODUIT
Le placement de produit correspond à l’intégration d’un produit ou d’une marque dans une émission de
télévision, un film, une pièce de théâtre, un vidéoclip, d’un livre, et, etc. avec en tête les intentions de la
communication marketing.
LA COMMUNICATION ÉVÉNEMENTIELLE.
La communication événementielle est un vecteur de communication, interne ou externe, utilisé par une
entreprise ou une organisation qui consiste à créer un événement, généralement sous la forme de salon,
congrès, festival, convention, soirée festive, cocktail, remise de prix, rallye et, etc.
Les acronymes ATL, BTL, TTL sont des anglicismes utilisés par les agences de pub et dans le
jargon marketing pour désigner le type d'investissement publicitaire ou promotionnel d'une marque. Cette
distinction traditionnelle devient néanmoins beaucoup plus floue depuis l'avènement du digital.
2- Continuité :
La stratégie de communication doit être déclinée dans le temps pour être vraiment
performante.
3- Différenciation :
Rôle essentiel de la communication qui se juge sur la qualité de différenciation créée.
4- Clarté :
La communication doit être claire, simple et facile à comprendre.
5- Réalisme :
Cohérence avec la réalité du produit.
6- Déclinaison :
Sur l’ensemble des autres outils de communication.
7- Cohérence :
Avec l’ensemble des décisions de l’entreprise.
8- Acceptabilité interne :
L’adhésion du personnel est indispensable.
QUOI ?
Séquence de décision
1. Que dois-je attendre de la communication, dans le cas précis qui est celui de mon
entreprise ? La réflexion doit être guidée en prenant en compte,
- les informations disponibles (études, articles parus dans la presse professionnelle ou
spécialisée) ;
- les avis de ceux qui, à l’intérieur de l’entreprise, sont en contact avec la clientèle, connaissent
bien le marché, ont si possible une vue globale des interactions ;
- des objectifs qui soient cohérents avec ce que peut légitimement faire la communication ;
- l’analyse des politiques que mènent les concurrents directs et indirects peut aussi constituer une
source d’inspiration non négligeable, à condition d’être en mesure d’établir avec une bonne
probabilité la réalité des résultats obtenus (se méfier des déclarations gratuites et rumeurs).
2. Cette démarche aboutira à la mise en avant d’un problème clairement exprimé qui peut être
résolu par une forme ou une autre de communication. Se concentrer sur la résolution d’une
seule problématique en communication, est obligatoire. On ne peut courir plusieurs lièvres à
la fois, sous peine de semer une confusion absolue. Réaliser des choix sans équivoque est la
condition de l’efficacité.
3. Définir, de manière aussi précise que possible, le ou les publics prioritaires auxquels on
devra exclusivement s’adresser. Saisir leur profil dans toutes les dimensions, aussi bien que leurs
rapports aux produits ou prestations (dans quel registre devons-nous nous inscrire), les
interactions des publics entre eux devront être décrites (prescripteurs, leaders d’opinion
éventuels, quelle est leur influence, au travers de quels moyens…).
Approcher la connaissance, la perception que ces publics cibles ont de notre société, de ses
produits et services (dans l’absolu, par rapport aux concurrents) : quel est notre capital à ce
niveau ? Comment parlent-ils de notre société (les retours des commerciaux peuvent être très
instructifs, au même titre que l’étude des articles parus dans la presse…).
4. Evaluer à la lumière des paramètres énoncés, la pertinence des actions de
communication menées durant ces dernières années : a-t-on visé les bonnes cibles, avec
cohérence dans la durée, en utilisant les bons dispositifs, le bon niveau de budget. Est-on
compétitif par rapport à ce qu’ont fait, durant les mêmes périodes, nos concurrents… ?
5. Utiliser une méthode qui permette de tirer la quintessence opérationnelle de ces
données, de les hiérarchiser de les mettre en ordre.
Cette méthode existe et elle est à la portée de toutes les organisations : c’est le SWOT (en français
AFOM = Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces) qui en faisant apparaître, à chaque niveau
les forces et faiblesses, les problèmes et opportunités, fera émerger les variables
décisives sur lesquelles il sera le plus pertinent, le plus efficace d’agir.
Pour être valide, cette démarche suppose d’être appliquée à tous les niveaux constitutifs de la
stratégie.
Jean Maurice RAZANAKOLONA Version MAJ Juin 2021 Page 26
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6. Ne pas oublier de bien analyser par rapport aux cibles et objectifs, les possibilités qui sont
celles de la société en termes de moyens notamment. S’il existe un hiatus, une incohérence
rédhibitoire (moyens incompatibles avec les approches à mettre en œuvre…), il ne faut pas hésiter
à revoir l’ensemble de la stratégie.
7. Les réponses apportées à ces différents points mènent logiquement à la détermination du
message, des médias/moyens à privilégier et simultanément à évaluer les fourchettes du budget
; Le recoupement des deux dernières variables permettant de valider la faisabilité du
processus ou dans le cas contraire de revoir celui-ci.
b. Etre concis et précis dans la rédaction de chacun d’eux (ne pas oublier
que la finalité de la stratégie est en quelque sorte d’être la « bible » de la communication,
compréhensible par tous). Elle doit pouvoir servir également de cahier des charges à des
prestataires extérieurs, simultanément elle servira aussi à valider la pertinence des actions
exécutées.
Alors, avant de nous lancer dans une action sur un media, posons-nous ces quelques questions :
A quelle cible nous adressons-nous ?
Nous devrons qualifier la cible (ou les cibles) : quelle typologie, segment ou communauté,
quelles sont ses affinités et préférences, comment réagit-elle aux stimulations
publicitaires, aux jeux, aux promotions ou à l’engagement… S’adresser au cœur de cible ou
également à une cible élargie? Quantifier la cible pour chaque opération de
communication permet de proportionner les objectifs et le budget.
CONCLUSION
Telle est la séquence 1 qui décrit les notions globales et de la politique générale de la
communication